Stocks climb eyeing US rate cut, political turbulence

Stock markets mostly rose while gold reached new highs on Tuesday, with expectations of US rate cuts to bolster the world’s biggest economy offsetting political turbulence in Japan and France. A steep downward revision to US job creation cemented expectations that the Federal Reserve would begin lowering its benchmark rate next week in a bid to boost growth.US employment growth is likely to be revised down by 911,000 for the 12 months ending in March, official data showed.After last month’s big miss on US jobs creation, “these revisions suggest that jobs momentum is being lost from an even weaker position than originally thought,” said analysts at ING.Investors are now looking to consumer inflation data coming Thursday, since a hot reading could keep the Fed from cutting further as it looks to curb price increases.US stock indices were little changed but remained near record highs reached in recent weeks, with the tech-heavy Nasdaq closing at a record on Monday.In Asia, Tokyo’s Nikkei briefly spiked to a new record before ending lower amid hopes that whoever replaces Shigeru Ishiba as prime minister will unveil a fresh round of economic stimulus.Japan’s ruling Liberal Democratic Party will pick its new leader on October 4 to replace Ishiba, who resigned at the weekend after huge election setbacks.In Paris, the CAC 40 index moved higher after French Prime Minister Francois Bayrou submitted his resignation to President Emmanuel Macron in the wake of his government’s ousting.Bayrou on Monday suffered a crushing loss in a confidence vote he called in parliament, seeking support for more than 40 billion euros ($47 billion) in budget cuts to rein in France’s debt.France’s borrowing costs briefly exceeded those of traditional European debt-laggard Italy on Tuesday, ahead of an update on the country’s credit rating from Fitch on Friday. However, “for now, the market impact seems limited”, said Ipek Ozkardeskaya, a senior analyst at Swissquote Bank.Holger Schmieding, chief economist at Berenberg Bank, agreed that “a genuine financial crisis with a self-reinforcing doom loop (higher yields = bigger deficits = even higher yields…) remains quite unlikely for the time being”. Gold, an investment haven in uncertain times, extended its record run, hitting an all-time high of over $3,680 an ounce. – Mining merger -On the corporate front, British mining group Anglo American and its Canadian peer Teck Resources announced plans for a multi-billion-dollar merger, creating a behemoth of copper production and of other critical minerals.Anglo American shares ended nine percent higher in London, while Teck’s stock was up 14 percent on the New York Stock Exchange. Shares in rival miners jumped on their coattails.Indonesian stocks and the rupiah tumbled after President Prabowo Subianto removed Finance Minister Sri Mulyani Indrawati in a cabinet reshuffle following fatal anti-government protests across the country.- Key figures at around 1550 GMT -New York – Dow: UP 0.2 percent at 45,586.51 pointsNew York – S&P 500: FLAT at 6,495.58New York – Nasdaq: FLAT at 21,795.77London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,242.53 (close)Paris – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,749.39 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.4 percent at 23,718.45 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.4 percent at 43,459.29 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.2 percent at 25,938.13 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.5 percent at 3,807.29 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1725 from $1.1760 on MondayPound/dollar: UP at $1.3534 from $1.3549 Dollar/yen: DOWN at 147.23 from 147.43 yen Euro/pound: DOWN at 86.63 pence from 86.80 penceBrent North Sea Crude: UP 1.1 percent at $66.75 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.2 percent at $62.99 per barrelburs-bcp/js/sbk

En Norvège, la jeunesse succombe à la tentation populiste 2.0

Fort d’un score historique aux législatives en Norvège, la droite populiste doit largement son succès à la jeunesse, en particulier chez les hommes, séduite par son discours anti-fiscal, anti-élites et anti-immigration martelé sur des réseaux sociaux devenus source essentielle d’information.Si la gauche l’a emporté, permettant au Premier ministre travailliste Jonas Gahr Støre de rester au pouvoir quatre ans de plus, le parti du Progrès (FrP) a réalisé lundi la meilleure performance depuis sa création en 1973, en recueillant près d’un quart des voix (23,9%) et en devenant pour la première fois la principale force d’opposition. “Ce soir, nous allons célébrer le meilleur résultat de tous les temps, et mon objectif, c’est que ce ne soit que le début”, s’est exclamée sa cheffe, Sylvi Listhaug, devant ses partisans en liesse.Parmi eux, énormément de jeunes.Selon une enquête de la chaîne NRK, le FrP est désormais le premier parti chez les hommes de moins de 30 ans, une tendance observée dans un nombre croissant de pays en Europe.Professeur de sciences politiques à l’université de Tromsø, Jonas Stein y voit “une combinaison de facteurs”. “Il y a l’économie –ce sont des personnes qui veulent garder une part plus élevée de ce qu’ils gagnent et pouvoir s’enrichir– et une forme de contestation contre l’égalitarisme et une partie des forces progressistes”, dit-il à l’AFP.Dans un pays où la fiscalité est l’une des plus élevées d’Europe, le FrP veut sortir la tronçonneuse.Le parti réclame notamment l’abolition de l’impôt sur la fortune qui a poussé plusieurs dizaines d’ultra-riches à s’exiler ces dernières années.”Nous devons baisser nos impôts parce que nous voyons que certains Norvégiens qui créent beaucoup d’emplois, des entrepreneurs prospères, s’installent en Suisse ou en Suède, et cela n’est pas durable pour la Norvège”, a expliqué Mme Listhaug à l’AFP.Parallèlement, le parti préconise de réduire les coûts liés à la bureaucratie, l’aide au développement, l’immigration, et les subventions aux énergies renouvelables. Tenant à conserver l’anonymat, l’un de ces primo-votants à avoir voté FrP dit avoir fait ce choix car “chacun devrait pouvoir davantage garder son propre argent afin de choisir soi-même les prestations sociales qui lui conviennent”.”Pour moi, c’est essentiellement une question d’économie et d’impôts, mais la criminalité occupe aussi mon esprit, le fait que le FrP veuille donner plus d’argent à la police, qu’il souhaite une politique d’immigration plus sévère (…) car j’ai le sentiment que l’intégration ne fonctionne pas très bien actuellement”, explique le jeune homme qui, à 19 ans, gère sa propre société d’investissements.- “Davantage de polarisation” -Branche Jeunes du FrP, le FpU et son leader, Simen Velle, ont été extrêmement actifs sur les réseaux sociaux de prédilection des jeunes pendant la campagne. Sur TikTok, le mot d’ordre “Votez FrP!” s’est répandu comme une traînée de poudre.Résultat: le parti du Progrès a largement remporté le “skolevalg”, des élections simulées dans les lycées pour sensibiliser les jeunes à la démocratie, avec 26% des voix.  Le FrP reste cependant difficile à classer.Politologue, Johannes Bergh le définit comme un “parti populiste de droite” anti-immigration et anti-élites.”Mais si on le compare à d’autres partis de cette catégorie en Europe comme les Démocrates de Suède ou (le Rassemblement national de) Marine Le Pen, le parti du Progrès est plus modéré et fait beaucoup plus partie de l’establishment” qui “ne franchit pas la limite du racisme”, précise-t-il.Il a d’ailleurs déjà exercé le pouvoir en Norvège aux côtés des conservateurs entre 2013 et 2020.Alors titulaire de plusieurs ministères, Mme Listhaug avait fait des vagues pendant la crise migratoire en 2015, en dénonçant “la tyrannie de la bonté” et en estimant que les étrangers “ne (pouvaient) être accueillis en grande pompe”.  Rejetant tout lien de parenté avec d’autres partis européens, la responsable de 47 ans décrit elle-même aujourd’hui le FrP comme “un parti libéral qui veut plus de liberté (de choix), moins de taxes, moins de gouvernement et (…) une politique d’immigration stricte”.Dans un paysage politique norvégien où règne une culture du compromis, le nouveau poids du FrP pourrait déboucher sur “davantage de polarisation”, souligne Jonas Stein. “Jamais les deux principaux partis norvégiens n’ont été aussi éloignés l’un de l’autre”.

10 septembre: trafic perturbé sur de nombreuses lignes ferroviaires en Ile-de-France

Le trafic sera perturbé sur de nombreuses lignes ferroviaires en Ile-de-France mercredi, jour du mouvement pour “tout bloquer”, le ministre des Transports promettant un important dispositif de sécurité à Paris à la Gare du Nord qui pourrait être ciblée par des manifestants.La SNCF ne prévoit aucune circulation sur une partie du RER D, seulement un train sur trois sur les lignes Transilien H, vers le nord-ouest de la région parisienne, et Transilien R (sud-est) ainsi qu’un train sur deux sur le RER B dans sa partie nord, desservant notamment l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Dans la partie sud du RER B, gérée par la RATP, deux trains sur trois circuleront, a précisé mardi ce dernier transporteur. Le RER A, ligne ferroviaire la plus fréquentée d’Europe, ne sera a priori pas affectée par le mouvement, selon la RATP et la SNCF. Cette dernière prévoit aussi un trafic “normal” sur la ligne V du Transilien (Versailles-Massy) et les deux tramways qu’elle exploite, les lignes 12 et 13.Le RER C et les lignes K (nord), N (ouest) et U (ouest) du Transilien verront circuler un train sur deux. Cette proportion montera à deux trains sur trois sur les lignes J et L (ouest) et le RER E. La ligne P, vers l’est, sera également touchée, mais verra circuler au minimum deux trains sur trois.A la RATP, le trafic sera “quasi normal” dans le métro avec “plus de neuf trains sur dix” sur les lignes 5, 8, 9 et 13, les autres n’étant pas affectées. En moyenne, “neuf bus sur dix circuleront sur l’ensemble du réseau”, tandis que les tramways fonctionneront à 100%.La SNCF avait déjà prévenu lundi que le trafic ferroviaire serait affecté dans l’Hexagone par le mouvement social de mercredi, en particulier celui des TER et des Intercités, mais pas le réseau à grande vitesse.”A la RATP, il y a assez peu d’annulations puisqu’il y a, je crois, 1.400 collaborateurs grévistes sur près de 46.000″ salariés, a affirmé le ministre démissionnaire des Transports, Philippe Tabarot, après avoir réuni mardi après-midi les principaux acteurs du transport.- “Particulièrement vigilants” -M. Tabarot a évoqué, côté SNCF en Ile-de-France, “quelques perturbations sur les RER et sur les Transilien, mais qui, majoritairement, vont circuler, environ aux alentours de 60%”.Selon le ministre, dans le reste de la France, environ “70% des TER” devraient circuler, “avec quelques régions où il n’y aurait pratiquement pas de perturbations, et d’autres où il y en aurait un petit peu plus”, notamment les Hauts-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Occitanie.A la RATP, le syndicat La Base, majoritaire chez les conducteurs de RER, a appelé à faire grève mercredi.Mais les quatre principaux syndicats de la RATP – CGT, FO, Unsa Mobilité et CFE-CGC – ont quant à eux appelé à la grève le 18 septembre, autre jour de mobilisation.Côté SNCF, la CGT-Cheminots, premier syndicat du groupe, a appelé à “participer massivement” à la grève de mercredi ainsi qu’à celle du 18 septembre. SUD-Rail, troisième syndicat de cheminots, a également appelé à faire grève mercredi, mais ne s’est pas joint à l’appel lancé par les trois autres grands syndicats de la SNCF (CGT, Unsa, CFDT) pour le 18 septembre.M. Tabarot a estimé que la mobilisation “pourrait être plus forte le 18 que le 10”, mais il a prévenu que “la radicalité des actions menées risque d’être au rendez-vous” mercredi.En particulier, “il semblerait que la Gare du Nord soit ciblée par un certain nombre de manifestations”, a-t-il révélé, en promettant un dispositif de sécurité “très important sur cette gare comme pratiquement sur l’ensemble des plus grandes gares [du] pays”.”On sera particulièrement vigilants là-dessus, que ce soit sur les voies ferrées, que ce soit sur nos routes ou nos autoroutes pour éviter un certain nombre de blocages”, a promis le ministre.

10 septembre: trafic perturbé sur de nombreuses lignes ferroviaires en Ile-de-France

Le trafic sera perturbé sur de nombreuses lignes ferroviaires en Ile-de-France mercredi, jour du mouvement pour “tout bloquer”, le ministre des Transports promettant un important dispositif de sécurité à Paris à la Gare du Nord qui pourrait être ciblée par des manifestants.La SNCF ne prévoit aucune circulation sur une partie du RER D, seulement un train sur trois sur les lignes Transilien H, vers le nord-ouest de la région parisienne, et Transilien R (sud-est) ainsi qu’un train sur deux sur le RER B dans sa partie nord, desservant notamment l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Dans la partie sud du RER B, gérée par la RATP, deux trains sur trois circuleront, a précisé mardi ce dernier transporteur. Le RER A, ligne ferroviaire la plus fréquentée d’Europe, ne sera a priori pas affectée par le mouvement, selon la RATP et la SNCF. Cette dernière prévoit aussi un trafic “normal” sur la ligne V du Transilien (Versailles-Massy) et les deux tramways qu’elle exploite, les lignes 12 et 13.Le RER C et les lignes K (nord), N (ouest) et U (ouest) du Transilien verront circuler un train sur deux. Cette proportion montera à deux trains sur trois sur les lignes J et L (ouest) et le RER E. La ligne P, vers l’est, sera également touchée, mais verra circuler au minimum deux trains sur trois.A la RATP, le trafic sera “quasi normal” dans le métro avec “plus de neuf trains sur dix” sur les lignes 5, 8, 9 et 13, les autres n’étant pas affectées. En moyenne, “neuf bus sur dix circuleront sur l’ensemble du réseau”, tandis que les tramways fonctionneront à 100%.La SNCF avait déjà prévenu lundi que le trafic ferroviaire serait affecté dans l’Hexagone par le mouvement social de mercredi, en particulier celui des TER et des Intercités, mais pas le réseau à grande vitesse.”A la RATP, il y a assez peu d’annulations puisqu’il y a, je crois, 1.400 collaborateurs grévistes sur près de 46.000″ salariés, a affirmé le ministre démissionnaire des Transports, Philippe Tabarot, après avoir réuni mardi après-midi les principaux acteurs du transport.- “Particulièrement vigilants” -M. Tabarot a évoqué, côté SNCF en Ile-de-France, “quelques perturbations sur les RER et sur les Transilien, mais qui, majoritairement, vont circuler, environ aux alentours de 60%”.Selon le ministre, dans le reste de la France, environ “70% des TER” devraient circuler, “avec quelques régions où il n’y aurait pratiquement pas de perturbations, et d’autres où il y en aurait un petit peu plus”, notamment les Hauts-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Occitanie.A la RATP, le syndicat La Base, majoritaire chez les conducteurs de RER, a appelé à faire grève mercredi.Mais les quatre principaux syndicats de la RATP – CGT, FO, Unsa Mobilité et CFE-CGC – ont quant à eux appelé à la grève le 18 septembre, autre jour de mobilisation.Côté SNCF, la CGT-Cheminots, premier syndicat du groupe, a appelé à “participer massivement” à la grève de mercredi ainsi qu’à celle du 18 septembre. SUD-Rail, troisième syndicat de cheminots, a également appelé à faire grève mercredi, mais ne s’est pas joint à l’appel lancé par les trois autres grands syndicats de la SNCF (CGT, Unsa, CFDT) pour le 18 septembre.M. Tabarot a estimé que la mobilisation “pourrait être plus forte le 18 que le 10”, mais il a prévenu que “la radicalité des actions menées risque d’être au rendez-vous” mercredi.En particulier, “il semblerait que la Gare du Nord soit ciblée par un certain nombre de manifestations”, a-t-il révélé, en promettant un dispositif de sécurité “très important sur cette gare comme pratiquement sur l’ensemble des plus grandes gares [du] pays”.”On sera particulièrement vigilants là-dessus, que ce soit sur les voies ferrées, que ce soit sur nos routes ou nos autoroutes pour éviter un certain nombre de blocages”, a promis le ministre.

10 septembre: trafic perturbé sur de nombreuses lignes ferroviaires en Ile-de-France

Le trafic sera perturbé sur de nombreuses lignes ferroviaires en Ile-de-France mercredi, jour du mouvement pour “tout bloquer”, le ministre des Transports promettant un important dispositif de sécurité à Paris à la Gare du Nord qui pourrait être ciblée par des manifestants.La SNCF ne prévoit aucune circulation sur une partie du RER D, seulement un train sur trois sur les lignes Transilien H, vers le nord-ouest de la région parisienne, et Transilien R (sud-est) ainsi qu’un train sur deux sur le RER B dans sa partie nord, desservant notamment l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Dans la partie sud du RER B, gérée par la RATP, deux trains sur trois circuleront, a précisé mardi ce dernier transporteur. Le RER A, ligne ferroviaire la plus fréquentée d’Europe, ne sera a priori pas affectée par le mouvement, selon la RATP et la SNCF. Cette dernière prévoit aussi un trafic “normal” sur la ligne V du Transilien (Versailles-Massy) et les deux tramways qu’elle exploite, les lignes 12 et 13.Le RER C et les lignes K (nord), N (ouest) et U (ouest) du Transilien verront circuler un train sur deux. Cette proportion montera à deux trains sur trois sur les lignes J et L (ouest) et le RER E. La ligne P, vers l’est, sera également touchée, mais verra circuler au minimum deux trains sur trois.A la RATP, le trafic sera “quasi normal” dans le métro avec “plus de neuf trains sur dix” sur les lignes 5, 8, 9 et 13, les autres n’étant pas affectées. En moyenne, “neuf bus sur dix circuleront sur l’ensemble du réseau”, tandis que les tramways fonctionneront à 100%.La SNCF avait déjà prévenu lundi que le trafic ferroviaire serait affecté dans l’Hexagone par le mouvement social de mercredi, en particulier celui des TER et des Intercités, mais pas le réseau à grande vitesse.”A la RATP, il y a assez peu d’annulations puisqu’il y a, je crois, 1.400 collaborateurs grévistes sur près de 46.000″ salariés, a affirmé le ministre démissionnaire des Transports, Philippe Tabarot, après avoir réuni mardi après-midi les principaux acteurs du transport.- “Particulièrement vigilants” -M. Tabarot a évoqué, côté SNCF en Ile-de-France, “quelques perturbations sur les RER et sur les Transilien, mais qui, majoritairement, vont circuler, environ aux alentours de 60%”.Selon le ministre, dans le reste de la France, environ “70% des TER” devraient circuler, “avec quelques régions où il n’y aurait pratiquement pas de perturbations, et d’autres où il y en aurait un petit peu plus”, notamment les Hauts-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Occitanie.A la RATP, le syndicat La Base, majoritaire chez les conducteurs de RER, a appelé à faire grève mercredi.Mais les quatre principaux syndicats de la RATP – CGT, FO, Unsa Mobilité et CFE-CGC – ont quant à eux appelé à la grève le 18 septembre, autre jour de mobilisation.Côté SNCF, la CGT-Cheminots, premier syndicat du groupe, a appelé à “participer massivement” à la grève de mercredi ainsi qu’à celle du 18 septembre. SUD-Rail, troisième syndicat de cheminots, a également appelé à faire grève mercredi, mais ne s’est pas joint à l’appel lancé par les trois autres grands syndicats de la SNCF (CGT, Unsa, CFDT) pour le 18 septembre.M. Tabarot a estimé que la mobilisation “pourrait être plus forte le 18 que le 10”, mais il a prévenu que “la radicalité des actions menées risque d’être au rendez-vous” mercredi.En particulier, “il semblerait que la Gare du Nord soit ciblée par un certain nombre de manifestations”, a-t-il révélé, en promettant un dispositif de sécurité “très important sur cette gare comme pratiquement sur l’ensemble des plus grandes gares [du] pays”.”On sera particulièrement vigilants là-dessus, que ce soit sur les voies ferrées, que ce soit sur nos routes ou nos autoroutes pour éviter un certain nombre de blocages”, a promis le ministre.

Ukraine : 24 personnes rassemblées pour toucher leur retraite tuées dans une frappe russe

Un bombardement russe a causé mardi la mort d’au moins 24 personnes qui attendaient le versement de leurs pensions de retraite dans un village proche du front de la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités.Le même jour, l’Allemagne a annoncé lancer un programme de 300 millions d’euros visant à doter l’armée ukrainienne de “plusieurs milliers de drones de longue portée”.Devant être fabriqués par l’industrie de défense de l’Ukraine, ils sont destinés à des “frappes en profondeur” contre la “machinerie de guerre russe”, a expliqué le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius, présent à Londres pour une réunion du Groupe de contact sur la défense de l’Ukraine.”Les Russes ont largué une bombe aérienne guidée sur le centre du village” de Iarova, où “une file de civils” s’était formée pour percevoir le montant de leurs retraites, a écrit sur Telegram le ministre de l’Intérieur, Igor Klymenko.Au moins 24 personnes ont été tuées et 19 autres blessées, a déclaré son ministère.Iarova, qui comptait environ 1.800 habitants avant l’invasion russe de l’Ukraine à grande échelle déclenchée en février 2022, est situé à moins de dix kilomètres du front.- Appel à “une réponse appropriée” -Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a diffusé une vidéo montrant des corps jonchant le sol, près d’une camionnette très endommagée de la poste publique ukrainienne, Ukrpochta.La poste utilise notamment ce type de véhicules pour distribuer les pensions de retraite dans des zones rurales.Cette attaque a visé des “civils ordinaires”, a souligné le chef de l’Etat ukrainien.”De telles frappes russes ne doivent pas être laissées sans une réponse appropriée”, a-t-il dit, exhortant notamment l’Europe et les Etats-Unis à réagir. La région de Donetsk forme avec celle, voisine, de Lougansk le Donbass, un bassin industriel limitrophe de la Russie et dont la conquête totale est une priorité pour le Kremlin.C’est une des quatre régions ukrainiennes dont Moscou revendique l’annexion, en plus de la péninsule de Crimée annexée en 2014.- Enquête pour crime de guerre -Le parquet général ukrainien a annoncé avoir ouvert une enquête pour crime de guerre.Au moins 13 corps, placés dans des sacs mortuaires noirs, ont été acheminés vers une morgue de la région de Donetsk, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place.A l’intérieur du bâtiment, des proches endeuillés tentent de se consoler, tandis que d’autres quittent le bâtiment en pleurs.Une postière a été blessée et hospitalisée, a dit à l’AFP le directeur de la branche d’Ukrpochta dans cette région, Maksym Soutkovy.En Ukraine, la poste distribue les retraites à plus de deux millions de personnes. Les postiers peuvent être chargés de procéder au paiement des retraites dans la campagne, y compris dans les zones près du front, où les services publics et les banques ont dû fermer face au danger. La distribution peut être organisée par groupes dans une rue du village, par souci d’efficacité par rapport à un passage maison par maison. L’arrivée du postier, qui n’est généralement pas quotidienne, est souvent très attendue par la population, selon des journalistes de l’AFP. – Attaques sur les zones civiles -En plus de la distribution des retraites, des lettres et des colis, les employés de la poste vendent nourriture et produits de première nécessité dans ces localités où les magasins sont rares.La région industrielle de Donetsk est la zone où les combats entre les forces russes et ukrainiennes sont les plus intenses.Les troupes russes en occupent à ce jour environ 79%, selon une analyse de l’AFP.Le président Zelensky a affirmé fin août que “jusqu’à 100.000” soldats russes étaient concentrés près de Pokrovsk, une ville clé de cette région, tandis que les initiatives internationales en faveur de la paix semblent dans l’impasse.Depuis le début de l’invasion, les zones d’habitation ukrainiennes sont régulièrement bombardées. Dans la nuit de samedi à dimanche, l’Ukraine a subi la plus grande attaque de drones et de missiles depuis le début de la guerre, qui a fait au moins cinq morts – dont une jeune femme et son bébé à Kiev – et a touché pour la première fois le siège du gouvernement. L’attaque sur Iarova rappelle une frappe russe qui avait tué plus de cinquante personnes qui s’étaient réunies pour participer à une cérémonie funéraire dans le village de Groza, en octobre 2023.

Ukraine : 24 personnes rassemblées pour toucher leur retraite tuées dans une frappe russe

Un bombardement russe a causé mardi la mort d’au moins 24 personnes qui attendaient le versement de leurs pensions de retraite dans un village proche du front de la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités.Le même jour, l’Allemagne a annoncé lancer un programme de 300 millions d’euros visant à doter l’armée ukrainienne de “plusieurs milliers de drones de longue portée”.Devant être fabriqués par l’industrie de défense de l’Ukraine, ils sont destinés à des “frappes en profondeur” contre la “machinerie de guerre russe”, a expliqué le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius, présent à Londres pour une réunion du Groupe de contact sur la défense de l’Ukraine.”Les Russes ont largué une bombe aérienne guidée sur le centre du village” de Iarova, où “une file de civils” s’était formée pour percevoir le montant de leurs retraites, a écrit sur Telegram le ministre de l’Intérieur, Igor Klymenko.Au moins 24 personnes ont été tuées et 19 autres blessées, a déclaré son ministère.Iarova, qui comptait environ 1.800 habitants avant l’invasion russe de l’Ukraine à grande échelle déclenchée en février 2022, est situé à moins de dix kilomètres du front.- Appel à “une réponse appropriée” -Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a diffusé une vidéo montrant des corps jonchant le sol, près d’une camionnette très endommagée de la poste publique ukrainienne, Ukrpochta.La poste utilise notamment ce type de véhicules pour distribuer les pensions de retraite dans des zones rurales.Cette attaque a visé des “civils ordinaires”, a souligné le chef de l’Etat ukrainien.”De telles frappes russes ne doivent pas être laissées sans une réponse appropriée”, a-t-il dit, exhortant notamment l’Europe et les Etats-Unis à réagir. La région de Donetsk forme avec celle, voisine, de Lougansk le Donbass, un bassin industriel limitrophe de la Russie et dont la conquête totale est une priorité pour le Kremlin.C’est une des quatre régions ukrainiennes dont Moscou revendique l’annexion, en plus de la péninsule de Crimée annexée en 2014.- Enquête pour crime de guerre -Le parquet général ukrainien a annoncé avoir ouvert une enquête pour crime de guerre.Au moins 13 corps, placés dans des sacs mortuaires noirs, ont été acheminés vers une morgue de la région de Donetsk, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place.A l’intérieur du bâtiment, des proches endeuillés tentent de se consoler, tandis que d’autres quittent le bâtiment en pleurs.Une postière a été blessée et hospitalisée, a dit à l’AFP le directeur de la branche d’Ukrpochta dans cette région, Maksym Soutkovy.En Ukraine, la poste distribue les retraites à plus de deux millions de personnes. Les postiers peuvent être chargés de procéder au paiement des retraites dans la campagne, y compris dans les zones près du front, où les services publics et les banques ont dû fermer face au danger. La distribution peut être organisée par groupes dans une rue du village, par souci d’efficacité par rapport à un passage maison par maison. L’arrivée du postier, qui n’est généralement pas quotidienne, est souvent très attendue par la population, selon des journalistes de l’AFP. – Attaques sur les zones civiles -En plus de la distribution des retraites, des lettres et des colis, les employés de la poste vendent nourriture et produits de première nécessité dans ces localités où les magasins sont rares.La région industrielle de Donetsk est la zone où les combats entre les forces russes et ukrainiennes sont les plus intenses.Les troupes russes en occupent à ce jour environ 79%, selon une analyse de l’AFP.Le président Zelensky a affirmé fin août que “jusqu’à 100.000” soldats russes étaient concentrés près de Pokrovsk, une ville clé de cette région, tandis que les initiatives internationales en faveur de la paix semblent dans l’impasse.Depuis le début de l’invasion, les zones d’habitation ukrainiennes sont régulièrement bombardées. Dans la nuit de samedi à dimanche, l’Ukraine a subi la plus grande attaque de drones et de missiles depuis le début de la guerre, qui a fait au moins cinq morts – dont une jeune femme et son bébé à Kiev – et a touché pour la première fois le siège du gouvernement. L’attaque sur Iarova rappelle une frappe russe qui avait tué plus de cinquante personnes qui s’étaient réunies pour participer à une cérémonie funéraire dans le village de Groza, en octobre 2023.

Les Bourses européennes terminent sans direction commune

Les Bourses européennes ont terminé sans direction commune mardi, dans une séance sans catalyseur, avec les anticipations de baisse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) et la situation politique française dans le viseur.La Bourse de Francfort a reculé de 0,37%, quand celle de Paris a gagné 0,19%, Londres 0,23% et Milan 0,68%.

Luca de Meo, nouveau directeur général de Kering, compte agir “sans délai” pour remonter le groupe

L’assemblée générale des actionnaires du groupe de luxe français Kering a validé mardi l’arrivée au poste de directeur général de Luca de Meo, venu de Renault et qui a déclaré vouloir “agir sans délai” pour “rationaliser, réorganiser, repositionner” certaines marques et “désendetter” le groupe.Kering avait officialisé à la mi-juin le recrutement de l’Italien Luca de Meo à un poste nouvellement créé de directeur général, l’actuel PDG François-Henri Pinault, 63 ans, conservant la présidence du groupe.Le dirigeant de 58 ans, qui a fait toute sa carrière dans l’industrie automobile, était depuis cinq ans à la tête du constructeur français Renault qu’il a contribué à redresser.Les actionnaires de Kering ont voté à 98,97% pour la nomination de Luca de Meo en qualité d’administrateur. La famille Pinault, via sa holding Artémis, possède 42,3% du capital de Kering et 59,3% des droits de vote.L’Italien doit être confirmé au poste de directeur général lors du conseil d’administration tenu à l’issue de l’assemblée générale.”La situation actuelle (…) renforce notre détermination à agir sans délai”, a-t-il déclaré devant les actionnaires. “Cela exigera des choix clairs et forts”, a-t-il prévenu. “Nous devrons continuer à nous désendetter et, là où cela s’impose, rationaliser, réorganiser et repositionner certaines de nos marques.”Kering, propriétaire de Gucci, Yves Saint Laurent ou encore Bottega Veneta, a annoncé en juillet une chute de 46% de son bénéfice net au premier semestre, à 474 millions d’euros, un plongeon de 16% de son chiffre d’affaires, à 7,6 milliards d’euros, et un endettement de 9,5 milliards d’euros.”Évidemment, ce n’est pas aujourd’hui le moment de détailler notre futur plan stratégique que je construirai avec les équipes en vue d’une présentation au printemps 2026”, a dit mardi celui qui prendra ses fonctions le 15 septembre.Le futur directeur général a reconnu que “ces décisions ne seront pas toujours faciles”. “Mais nous les prendrons avec lucidité, exigence et le sens des responsabilités qui incombent à notre rôle de dirigeants”, a-t-il assuré. “Cela impliquera sans doute des efforts de la part de tous, du management des collaborateurs, de nos partenaires, de nos fournisseurs”, a-t-il esquissé, “et aussi un peu de confiance de votre part, les actionnaires.”- “Beaucoup de potentiel” -Quelques minutes plus tôt, François-Henri Pinault, qui gardera la présidence de Kering, avait décrit Luca de Meo comme “un stratège, un bâtisseur et un homme qui comprend les marques”, auquel il cède la direction générale “avec une confiance sereine”. Les actionnaires ont voté à 89,69% pour les modalités proposées concernant la rémunération de Luca de Meo, dont une “indemnité de prise de fonction” de 20 millions d’euros pour le dirigeant, qui a quitté la tête de Renault un an après le début de son deuxième mandat.”Le montant est important”, a reconnu François-Henri Pinault. “Mais je le vois comme un investissement du groupe sur son futur (…) c’est un très bon investissement”, a-t-il justifié.Les actionnaires ont aussi voté à 98,52% la prolongation de la limite d’âge du président de 65 à 80 ans et du directeur général de 65 à 70 ans.Pour redresser le groupe, Luca de Meo devra notamment donner un second souffle au mastodonte Gucci, qui représente 44% du chiffre d’affaires du groupe et un peu moins des deux tiers de sa rentabilité opérationnelle et qui souffre depuis plusieurs années. Le chiffre d’affaires au premier semestre s’est effondré de 27%, à 1,46 milliard d’euros.Dans un marché du luxe chahuté par une conjoncture défavorable, les autres marques de Kering sont aussi à la peine. “Je vois beaucoup de potentiel, les marques sont incroyables”, a déclaré Luca de Meo à la presse à l’issue de l’assemblée générale. “Gucci, c’est clair que c’est une priorité (…) mais il y a beaucoup de choses. Il faut avoir l’habilité de faire les choses en parallèle, il y a beaucoup de choses à faire en même temps”, a-t-il dit.”Je suis déjà passé par des situations de redressement beaucoup, beaucoup plus compliquées”, a-t-il assuré.