C1: le PSG écrit une page de son histoire et se hisse en finale

Porté par un Parc des Princes en fusion et par son sens du collectif, le PSG, malmené mais solide, s’est qualifié pour la finale de la Ligue des champions en battant mercredi Arsenal (2-1), et peut enfin rêver de soulever le trophée qui l’obsède tant.Après avoir échoué en demi-finale l’année dernière, il est donc temps pour les joueurs de Luis Enrique d’écrire la plus belle page de l’histoire du club de la capitale le 31 mai à Munich face à l’Inter Milan.Le destin du PSG peut basculer vers de grandes émotions: mercredi soir, Paris est bien une fête car Paris jouera la huitième finale de Ligue des champions d’un club français. A Munich, la ville où Marseille a offert en 1993 au football français la seule Ligue des champions de son histoire.”L’objectif est d’écrire l’histoire, être les premiers à conquérir ce trophée tant désiré (au PSG), pour un projet qui a changé l’an dernier, et dans lequel je suis très épanoui en tant qu’entraîneur”, a réagi Luis Enrique.Mais pour se hisser jusqu’à la deuxième finale de l’histoire du PSG après celle perdue (1-0) contre le Bayern Munich en 2020, ce fut difficile pour les coéquipiers d’Ousmane Dembélé, qui a commencé sur le banc après sa blessure à l’ischio-jambier.- Bataille serrée -Le court succès du PSG à l’aller (1-0) laissait présager une nouvelle bataille serrée et ce fut bien le cas.Paris a souffert et n’a été dangereux que sur des contre-attaques (23e), très loin du jeu de position et sans la possession prônés par Luis Enrique.Cela a été compliqué mais cette saison le PSG a un sens du collectif exceptionnel et une force mentale nouvelle, qui lui a permis de résister.Et quand les Parisiens ont lâché défensivement, ils ont été sauvés par leur gardien, qui n’a cependant rien pu faire sur la réduction du score des Londoniens sur la frappe de Bukayo Saka (2-1, 76e).Avant cela, ils ont très mal commencé le match et sont restés en vie grâce à Gianluigi Donnarumma, auteur de deux arrêts décisifs moins de dix minutes après l’entame (4e, 8e). Puis, ils ont été d’une efficacité rare et qui leur a tant manqué l’année dernière au même stade de la compétition quand ils ont été éliminés par Dortmund (1-0, 1-0): ils ont ouvert le score contre le cours du jeu sur un joli numéro de Fabian Ruiz, qui a marqué le premier but de sa carrière en Ligue des champions (1-0, 27e).Dans le dernier quart d’heure, Achraf Hakimi a donné une grande bouffée d’air, servi par Ousmane Dembélé qui venait juste de rentrer en jeu (2-0, 72e).Ce but montre encore une fois que Paris a de nouveaux ressorts psychologiques car Vitinha venait juste de rater le pénalty (69e) – provoqué par Hakimi – pouvant laisser craindre un tournant du match. L’équipe de Luis Enrique, considérée comme l’une des meilleures d’Europe en 2025, a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux en écartant donc trois équipes anglaises: Liverpool en 8e de finale, Aston Villa en quart et donc Arsenal en demi. Sans compter une renversante victoire en phase de groupe contre Manchester City, qui a fait office de déclic. – Trois blessés lors des célébrations -Depuis cette rencontre de janvier, Paris n’est plus la même équipe et impressionne par son jeu, son pressing et sa force mentale pour vivre une seconde finale après celle de 2020 que les supporters n’avaient pas pu fêter à cause du Covid. Cette fois, avant la fin du match et encore plus au coup de sifflet finale, des scènes de liesse ont eu lieu aux abord du Parc des Princes où des supporters se sont rassemblés en tirant fumigènes et feux d’artifice, bien entourés par les forces de l’ordre, a constaté une journaliste de l’AFP. Sur les Champs-Elysées, des milliers de personnes ont aussi célébré la qualification jusque tard dans la nuit, chantant “on est en finale”. Les klaxons ont retenti en continu, des supporters à moto ont fait des tours sur l’avenue en brandissant des drapeaux du club, et des feux d’artifice ont été lancés.Ces célébrations ont été émaillées de violences: trois voitures ont été brulées, a constaté l’AFP et, dans des circonstances encore indéterminées, trois personnes ont été blessées par une voiture qui les a percutées avenue Marceau non loin des Champs-Elysées, selon la préfecture de police de Paris, qui a effectué une vingtaine d’interpellation au cours de la soirée.ali-bap-sm-mby/lpa

C1: le PSG écrit une page de son histoire et se hisse en finale

Porté par un Parc des Princes en fusion et par son sens du collectif, le PSG, malmené mais solide, s’est qualifié pour la finale de la Ligue des champions en battant mercredi Arsenal (2-1), et peut enfin rêver de soulever le trophée qui l’obsède tant.Après avoir échoué en demi-finale l’année dernière, il est donc temps pour les joueurs de Luis Enrique d’écrire la plus belle page de l’histoire du club de la capitale le 31 mai à Munich face à l’Inter Milan.Le destin du PSG peut basculer vers de grandes émotions: mercredi soir, Paris est bien une fête car Paris jouera la huitième finale de Ligue des champions d’un club français. A Munich, la ville où Marseille a offert en 1993 au football français la seule Ligue des champions de son histoire.”L’objectif est d’écrire l’histoire, être les premiers à conquérir ce trophée tant désiré (au PSG), pour un projet qui a changé l’an dernier, et dans lequel je suis très épanoui en tant qu’entraîneur”, a réagi Luis Enrique.Mais pour se hisser jusqu’à la deuxième finale de l’histoire du PSG après celle perdue (1-0) contre le Bayern Munich en 2020, ce fut difficile pour les coéquipiers d’Ousmane Dembélé, qui a commencé sur le banc après sa blessure à l’ischio-jambier.- Bataille serrée -Le court succès du PSG à l’aller (1-0) laissait présager une nouvelle bataille serrée et ce fut bien le cas.Paris a souffert et n’a été dangereux que sur des contre-attaques (23e), très loin du jeu de position et sans la possession prônés par Luis Enrique.Cela a été compliqué mais cette saison le PSG a un sens du collectif exceptionnel et une force mentale nouvelle, qui lui a permis de résister.Et quand les Parisiens ont lâché défensivement, ils ont été sauvés par leur gardien, qui n’a cependant rien pu faire sur la réduction du score des Londoniens sur la frappe de Bukayo Saka (2-1, 76e).Avant cela, ils ont très mal commencé le match et sont restés en vie grâce à Gianluigi Donnarumma, auteur de deux arrêts décisifs moins de dix minutes après l’entame (4e, 8e). Puis, ils ont été d’une efficacité rare et qui leur a tant manqué l’année dernière au même stade de la compétition quand ils ont été éliminés par Dortmund (1-0, 1-0): ils ont ouvert le score contre le cours du jeu sur un joli numéro de Fabian Ruiz, qui a marqué le premier but de sa carrière en Ligue des champions (1-0, 27e).Dans le dernier quart d’heure, Achraf Hakimi a donné une grande bouffée d’air, servi par Ousmane Dembélé qui venait juste de rentrer en jeu (2-0, 72e).Ce but montre encore une fois que Paris a de nouveaux ressorts psychologiques car Vitinha venait juste de rater le pénalty (69e) – provoqué par Hakimi – pouvant laisser craindre un tournant du match. L’équipe de Luis Enrique, considérée comme l’une des meilleures d’Europe en 2025, a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux en écartant donc trois équipes anglaises: Liverpool en 8e de finale, Aston Villa en quart et donc Arsenal en demi. Sans compter une renversante victoire en phase de groupe contre Manchester City, qui a fait office de déclic. – Trois blessés lors des célébrations -Depuis cette rencontre de janvier, Paris n’est plus la même équipe et impressionne par son jeu, son pressing et sa force mentale pour vivre une seconde finale après celle de 2020 que les supporters n’avaient pas pu fêter à cause du Covid. Cette fois, avant la fin du match et encore plus au coup de sifflet finale, des scènes de liesse ont eu lieu aux abord du Parc des Princes où des supporters se sont rassemblés en tirant fumigènes et feux d’artifice, bien entourés par les forces de l’ordre, a constaté une journaliste de l’AFP. Sur les Champs-Elysées, des milliers de personnes ont aussi célébré la qualification jusque tard dans la nuit, chantant “on est en finale”. Les klaxons ont retenti en continu, des supporters à moto ont fait des tours sur l’avenue en brandissant des drapeaux du club, et des feux d’artifice ont été lancés.Ces célébrations ont été émaillées de violences: trois voitures ont été brulées, a constaté l’AFP et, dans des circonstances encore indéterminées, trois personnes ont été blessées par une voiture qui les a percutées avenue Marceau non loin des Champs-Elysées, selon la préfecture de police de Paris, qui a effectué une vingtaine d’interpellation au cours de la soirée.ali-bap-sm-mby/lpa

Drone strike targets Port Sudan naval base: army sourceThu, 08 May 2025 00:45:31 GMT

A drone strike targeted Sudan’s biggest naval base on Wednesday, an army source told AFP, marking the fourth straight day the seat of the army-backed government has come under attack.It comes a day after the government severed ties with the United Arab Emirates, which it accuses of supplying rival paramilitaries with weapons used to attack …

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California leads lawsuit over Trump’s EV charging funding change

Donald Trump’s order to withhold $5 billion earmarked to grow the electric vehicle charging network in the United States is being challenged in court by more than a dozen states, California officials said Wednesday.The lawsuit is the latest attempt by a coalition of largely liberal jurisdictions looking to push back on what they see as the American president’s overreach, especially on environmental issues.”The President continues his unconstitutional attempts to withhold funding that Congress appropriated to programs he dislikes,” said California Attorney General Rob Bonta.”This time he’s illegally stripping away billions of dollars for electric vehicle charging infrastructure, all to line the pockets of his Big Oil friends.”A mammoth congressional bill passed in 2022 aimed at bolstering America’s crumbling infrastructure included $5 billion to help build out charging points for electric vehicles.But as soon as he arrived in the Oval Office in January, Trump ordered that the money be stopped, part of a slew of executive orders the Republican has issued, which also included demands that the United States produce more fossil fuels.The cash had been allocated by Congress to the states, and in some cases was expected to be paired with state and private funds as jurisdictions look to grow charging networks and reduce the range anxiety that drivers of gas cars sometimes say puts them off switching to electric vehicles.The lawsuit announced Wednesday contends that as president, Trump does not have the power to divert monies the legislature has allocated.”The complaint asks the court to declare that the… directive is unlawful and to permanently stop the administration from withholding the funds,” a statement said.Trump, a climate change skeptic, has long been hostile to electric vehicles and has repeatedly lashed out at Environmental Protection Agency rules requiring automakers to cut greenhouse gas emissions in their cars.California, which is home to the lion’s share of EVs and hybrid vehicles in the United States, plans to phase out the sale of new gas-powered vehicles by 2035.The lawsuit comes as Republicans in Congress are trying to remove the rules that allow the state — the biggest and richest in the nation — to make its own vehicle emission rules.”The facts don’t lie: The demand for clean transportation continues to rise, and California will be at the forefront of this transition to a more sustainable, low-emissions future,” said Bonta.”California will not back down, not from Big Oil, and not from federal overreach.”Bonta is joined in the lawsuit by attorneys general from, Colorado, Arizona, Delaware, Hawaii, Illinois, Maryland, Minnesota, New Jersey, New Mexico, New York, Oregon, Rhode Island, Washington, Wisconsin, Vermont, and the District of Columbia.

Un deuxième journaliste assassiné au Pérou depuis le début de l’année

Un journaliste péruvien, animateur d’une radio dans la région de Loreto, à la frontière avec le Brésil, a été tué mercredi par des hommes armés au moment où il arrivait sur son lieu de travail, a annoncé le principal syndicat de journalistes du Pérou.Il s’agit du deuxième journaliste tué au Pérou depuis le début de l’année, après le meurtre de Gaston Medina, en janvier à Ica, dans le sud du pays. Tous deux dénonçaient des cas de corruption et d’extorsion.”Le journaliste Raul Celis Lopez, de la radio La Karibeña, à Iquitos, a été assassiné vers 05H30 tandis qu’il se rendait à son journal à bord d’une moto-taxi”, a annoncé sur X l’Association nationale des journalistes (ANP), précisant qu’il avait été pris pour cible par deux hommes circulant à moto.”L’ANP exige une action rapide et diligente dans cette nouvelle affaire qui endeuille le journalisme national”, a ajouté le syndicat.Raul Celis Lopez, 70 ans, animait une émission quotidienne populaire sur la radio La Karibeña, où il critiquait la violence criminelle dans sa ville.”Celis López était largement connu pour son style critique et direct, et se distinguait par ses dénonciations de la corruption, de l’extorsion et de la criminalité dans la région”, a souligné dans un communiqué la Société interaméricaine de presse (SIP).- “Mécanismes de protection” -Selon Anita Tirado, coordinatrice de la radio La Karibeña, le journaliste présentait une émission d’information quotidienne dans laquelle il s’intéressait notamment aux prêts informels octroyés par les mafias.”Il n’avait pas peur, chaque jour il faisait des commentaires sur les gota a gota”, ces prêts informels à taux élevés, souvent associés à des groupes criminels, où les emprunteurs sont soumis à des méthodes de recouvrement violentes en cas de non-remboursement, a-t-elle déclaré à la radio Exitosa.Reporters sans frontières (RSF) a exhorté le Pérou à “ mettre en place des mécanismes de protection efficaces garantissant la sécurité des journalistes, en particulier ceux qui couvrent des sujets environnementaux ou liés à la criminalité dans les zones les plus exposées du pays ”.Le ministère de l’Intérieur a ordonné le déploiement à Iquitos d’unités de police spécialisées, tandis que le ministère public a annoncé l’ouverture d’une enquête.Des centaines de personnes ont manifesté dans les rues d’Iquitos pour dénoncer l’inaction des autorités face à la criminalité.Le Pérou occupe le 125e rang sur 180 dans l’Indice de la liberté de la presse 2024 de RSF, dans lequel il enregistre une chute depuis 2022.L’ANP a recensé 392 attaques et agressions contre des journalistes en 2024, le nombre le plus élevé enregistré depuis le début du siècle.Le Pérou connaît une vague d’extorsions et de crimes violents qui a conduit les autorités à déclarer l’état d’urgence dans plusieurs régions du pays.

Meta blocks access to Muslim news page in India

Meta has banned a prominent Muslim news page on Instagram in India at the government’s request, the account’s founder said Wednesday, denouncing the move as “censorship” as hostilities escalate between India and Pakistan.Instagram users in India trying to access posts from the handle @Muslim — a page with 6.7 million followers — were met with a message stating: “Account not available in India. This is because we complied with a legal request to restrict this content.”There was no immediate reaction from the Indian government on the ban, which comes after access was blocked to the social media accounts of Pakistani actors and cricketers.”I received hundreds of messages, emails and comments from our followers in India, that they cannot access our account,” Ameer Al-Khatahtbeh, the news account’s founder and editor-in-chief, said in a statement. “Meta has blocked the @Muslim account by legal request of the Indian government. This is censorship.”Meta declined to comment. A spokesman for the tech giant directed AFP to a company webpage outlining its policy for restricting content when governments believe material on its platforms goes “against local law.”The development, first reported by the US tech journalist Taylor Lorenz’ outlet User Magazine, comes in the wake of the worst violence between nuclear-armed India and Pakistan in two decades.Both countries have exchanged heavy artillery fire along their contested frontier, after New Delhi launched deadly missile strikes on its arch-rival.At least 43 deaths were reported in the fighting, which came two weeks after New Delhi blamed Islamabad for backing a deadly attack on tourists in the Indian-run side of the disputed Muslim-majority region of Kashmir.Pakistan rejects the charge and has warned it will “avenge” those killed by Indian air strikes.The @Muslim account is among the most followed Muslim news sources on Instagram. Khatahtbeh apologized to followers in India, adding: “When platforms and countries try to silence media, it tells us that we are doing our job in holding those in power accountable.””We will continue to document the truth and stand out firmly for justice,” he added, while calling on Meta to reinstate the account in India.India has also banned more than a dozen Pakistani YouTube channels for allegedly spreading “provocative” content, including Pakistani news outlets.In recent days, access to the Instagram account of Pakistan’s former prime minister and cricket captain Imran Khan has also been blocked in India.Pakistani Bollywood movie regulars Fawad Khan and Atif Aslam were also off limits in India, as well as a wide range of cricketers — including star batters Babar Azam and Mohammad Rizwan and retired players Shahid Afridi and Wasim Akram.Rising hostilities between the South Asian neighbors have also unleashed an avalanche of online misinformation, with social media users circulating everything from deepfake videos to outdated images from unrelated conflicts, falsely linking them to the Indian strikes.On Wednesday, US President Donald Trump called for India and Pakistan to immediately halt their fighting, and offered to help end the violence.

Enlèvement à Paris du père d’un entrepreneur en cryptomonnaies: cinq jeunes hommes mis en examen

Cinq jeunes hommes ont été mis en examen mercredi, soupçonnés d’être impliqués dans l’enlèvement en plein Paris du père d’un entrepreneur en cryptomonnaies, libéré après 58 heures de séquestration, une nouvelle affaire trois mois et demi après le kidnapping contre rançon du cofondateur de Ledger.Ces cinq suspects, âgés de 18 à 26 ans, ont été placés en détention provisoire, a annoncé la procureure de la capitale, Laure Beccuau.Ils sont poursuivis pour extorsion en bande organisée, enlèvement, et séquestration avec torture ou acte de barbarie commis en bande organisée. Ce dernier chef leur fait encourir la réclusion criminelle à perpétuité, a souligné la procureure dans son communiqué.Ils sont aussi mis en examen pour blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs.Ces suspects, “nés en Algérie, à la Réunion, au Chesnay et à Levallois, avaient déjà été condamnés, pour des faits de violences ou d’extorsion, ou de nature différente”, a précisé Mme Beccuau.Certains avocats en défense, joints par l’AFP, n’ont pas donné suite.- Enquête “d’anthologie” -L’enquête avait démarré le jeudi 1er mai, après que la justice a été avisée du kidnapping, en pleine rue du XIVe arrondissement, du père de l’entrepreneur, qui a fait fortune dans les cryptomonnaies.Une centaine de policiers de plusieurs services de police judiciaire étaient mobilisés pour constituer une taskforce, au 36 rue du Bastion, avec la BRB (Brigade de répression du banditisme) en service coordonnateur, mais également la Brigade criminelle, la BRI (Brigade de recherche et d’intervention) et la Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C).Comme lors d’attentats, des ateliers de travail ont été organisés en fonction des expertises des uns et des autres, pour traiter les données (téléphonie, applications, cryptomonnaies). Une enquête “hors norme”, d'”anthologie”, a souligné une source proche du dossier à l’AFP. Ces enquêteurs spécialisés étaient en effet mobilisés dans une course contre la montre: la famille de la victime recevait des ultimatums et des menaces de mutilations sur l’otage. L’homme, retenu dans des conditions “extrêmement difficiles”, a même eu un doigt sectionné, selon la source proche.- Mutilations -“Plusieurs millions d’euros” sous forme de cryptomonnaies ont été réclamés au fils, revenu de Malte, et qui était assisté par des négociateurs de la police et des psychologues durant les échanges avec les ravisseurs, a aussi relaté lundi sur RTL Fabrice Gardon, directeur de la police judiciaire de la préfecture de police.Le samedi soir, l’assaut a été donné dans le pavillon que les enquêteurs étaient parvenus à localiser, notamment pour éviter d’autres mutilations. La victime, blessée, a été prise en charge par les secours. Cinq personnes ont été interpellées lors de l’intervention des forces de l’ordre, “dans ou à proximité du logement”, ainsi que “deux autres le lendemain”, a détaillé mercredi la procureure. A ce stade des investigations, Fabrice Gardon les range plutôt dans la catégorie des “exécutants”.Parmi les personnes gardées à vue, deux ont été ensuite relâchées et “mises hors de cause, aucun lien suffisant n’ayant été établi avec la commission des faits”, a ajouté Laure Beccuau.Les investigations se poursuivent, désormais confiées à des juges d’instruction de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco).Cet enlèvement intervient trois mois et demi après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs.Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher).L’alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaies. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans ce dossier, dont le commanditaire présumé.

Enlèvement à Paris du père d’un entrepreneur en cryptomonnaies: cinq jeunes hommes mis en examen

Cinq jeunes hommes ont été mis en examen mercredi, soupçonnés d’être impliqués dans l’enlèvement en plein Paris du père d’un entrepreneur en cryptomonnaies, libéré après 58 heures de séquestration, une nouvelle affaire trois mois et demi après le kidnapping contre rançon du cofondateur de Ledger.Ces cinq suspects, âgés de 18 à 26 ans, ont été placés en détention provisoire, a annoncé la procureure de la capitale, Laure Beccuau.Ils sont poursuivis pour extorsion en bande organisée, enlèvement, et séquestration avec torture ou acte de barbarie commis en bande organisée. Ce dernier chef leur fait encourir la réclusion criminelle à perpétuité, a souligné la procureure dans son communiqué.Ils sont aussi mis en examen pour blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs.Ces suspects, “nés en Algérie, à la Réunion, au Chesnay et à Levallois, avaient déjà été condamnés, pour des faits de violences ou d’extorsion, ou de nature différente”, a précisé Mme Beccuau.Certains avocats en défense, joints par l’AFP, n’ont pas donné suite.- Enquête “d’anthologie” -L’enquête avait démarré le jeudi 1er mai, après que la justice a été avisée du kidnapping, en pleine rue du XIVe arrondissement, du père de l’entrepreneur, qui a fait fortune dans les cryptomonnaies.Une centaine de policiers de plusieurs services de police judiciaire étaient mobilisés pour constituer une taskforce, au 36 rue du Bastion, avec la BRB (Brigade de répression du banditisme) en service coordonnateur, mais également la Brigade criminelle, la BRI (Brigade de recherche et d’intervention) et la Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C).Comme lors d’attentats, des ateliers de travail ont été organisés en fonction des expertises des uns et des autres, pour traiter les données (téléphonie, applications, cryptomonnaies). Une enquête “hors norme”, d'”anthologie”, a souligné une source proche du dossier à l’AFP. Ces enquêteurs spécialisés étaient en effet mobilisés dans une course contre la montre: la famille de la victime recevait des ultimatums et des menaces de mutilations sur l’otage. L’homme, retenu dans des conditions “extrêmement difficiles”, a même eu un doigt sectionné, selon la source proche.- Mutilations -“Plusieurs millions d’euros” sous forme de cryptomonnaies ont été réclamés au fils, revenu de Malte, et qui était assisté par des négociateurs de la police et des psychologues durant les échanges avec les ravisseurs, a aussi relaté lundi sur RTL Fabrice Gardon, directeur de la police judiciaire de la préfecture de police.Le samedi soir, l’assaut a été donné dans le pavillon que les enquêteurs étaient parvenus à localiser, notamment pour éviter d’autres mutilations. La victime, blessée, a été prise en charge par les secours. Cinq personnes ont été interpellées lors de l’intervention des forces de l’ordre, “dans ou à proximité du logement”, ainsi que “deux autres le lendemain”, a détaillé mercredi la procureure. A ce stade des investigations, Fabrice Gardon les range plutôt dans la catégorie des “exécutants”.Parmi les personnes gardées à vue, deux ont été ensuite relâchées et “mises hors de cause, aucun lien suffisant n’ayant été établi avec la commission des faits”, a ajouté Laure Beccuau.Les investigations se poursuivent, désormais confiées à des juges d’instruction de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco).Cet enlèvement intervient trois mois et demi après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs.Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher).L’alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d’un doigt coupé de David Balland, accompagnée d’une importante demande de rançon en cryptomonnaies. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans ce dossier, dont le commanditaire présumé.