Trump annonce de nouveaux droits de douane à l’approche de la date limite des négociations

De nombreux gouvernements négocient jeudi avec les Etats-Unis des accords commerciaux à quelques heures de la date butoir du 1er août fixé par Donald Trump, qui a imposé de nouveaux droits de douane visant à punir ou à favoriser ses principaux partenaires commerciaux.L’administration Trump utilise les droits de douane comme moyen de pression économique mais aussi politique à l’encontre de plusieurs partenaires commerciaux, notamment le Canada, le Brésil et l’Inde.La Corée du Sud, alliée clé de Washington en matière de sécurité, s’est glissée in extremis dans le train en marche, obtenant un accord sur un droit de douane de 15% pour ses exportations vers les États-Unis, soit nettement moins que les 25% que Trump avait précédemment menacé d’imposer.Ce taux équivaut aux taxes fixées dans les accords commerciaux conclus par les États-Unis avec le Japon et l’Union européenne.La présidence sud-coréenne a déclaré que les droits de douane sur les automobiles, l’un des principaux produits d’exportation de Séoul, resteraient également à 15%.Taïwan, menacé d’une taxe de 32% et de possibles nouveaux droits de douane sur les semi-conducteurs, pilier de l’économie de l’île, a indiqué jeudi avoir atteint “un certain consensus” avec les États-Unis, sans fournir de détails sur le taux convenu.Au 1er août, un certain nombre de surtaxes doivent être appliquées sur la plupart des partenaires commerciaux des Etats-Unis, dont certaines, sectorielles, très lourdes, à l’image des 50% prévues sur le cuivre.Et cette fois, après deux pauses, pas de nouveau report.”Tout sera fait vendredi”, a assuré le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick. “Le 1er août est le jour où nous mettons en place ces taux et ils ne seront plus sujet à discussion après”.Pour environ 80 pays, dont les 27 de l’Union européenne (UE), les droits de douane appliqués à leurs produits devraient donc augmenter dès vendredi, pour se situer entre 11% et 50%, selon l’origine des produits.- Impact sur l’économie -L’UE, le Japon, le Royaume-Uni, le Vietnam, l’Indonésie et les Philippines se sont déjà entendus avec la Maison Blanche, avec à la clé des surtaxes moins élevées que celles annoncées initialement.Mais la plupart de ces accords concernent en réalité des cadres de négociations, pas des textes formels signés, la Maison Blanche se montrant volontairement floue pour mettre en avant ses succès.Les produits européens devraient être taxés à hauteur de 15%, contre 20% prévu début avril par l’administration américaine, après avoir même été menacés un temps de 30%.Le Brésil devrait être le plus touché, avec 50% de surtaxe en représailles aux poursuites engagées contre son ex-président Jair Bolsonaro, accusé d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite à l’élection présidentielle de 2022, une “chasse aux sorcières”, selon son allié Donald Trump.Le locataire de la Maison Blanche a signé un décret en ce sens mercredi, effectif à compter du 6 août.Les produits indiens feront eux l’objet de 25% de droits de douane à leur arrivée aux Etats-Unis à compter du 1er août, mais une “pénalité” sera ajoutée pour l’achat de pétrole russe par l’Inde selon le président américain.Ce dernier a affirmé jeudi que la décision du Canada de reconnaître en septembre la Palestine comme État rendrait “très difficile” tout accord commercial futur.Les négociations, suspendues en juin suite à l’instauration par Ottawa d’une taxe sur les services numériques, se déroulaient dans un climat diplomatique tendu, alimenté notamment par ses propos provocateurs sur le Canada en tant que potentiel “51e État américain”.L’impact des droits de douane continue d’inquiéter les économistes, qui les voient peser non seulement sur l’inflation, qui pourrait remonter vers les 3%, mais également sur la croissance américaine, attendue inférieure à 1% au second semestre.De quoi inciter la Réserve fédérale (Fed) à la prudence, au grand dam de Donald Trump. Mercredi, la banque centrale américaine a maintenu ses taux inchangés et son patron, Jerome Powell, a semblé repousser encore la possibilité d’une future baisse.

Most markets down as Fed holds and Trump announces fresh tariffs

Asian markets mostly fell Thursday while the dollar held most of its gains as traders weighed a cautious Federal Reserve with strong tech earnings and Donald Trump’s tariffs on key economies South Korea and India.The central bank held interest rates steady and refrained from suggesting it would cut any time soon despite as he brushed off relentless pressure from the US president, with recent data indicating inflation remains elevated.While two members of the policyboard took the rare move of dissenting and voting to cut, investors pared their bets on a reduction in September sending the dollar rallying against its peers. The bank cited a moderation in economic activity in the first half and “solid” labour market conditions but warned “uncertainty about the economic outlook remains elevated”, while inflation too is somewhat heightened.Asked about Trump’s tariff deals and whether they brought more certainty, Fed boss Jerome Powell told reporters: “It’s been a very dynamic time for these trade negotiations.”He added that “we’re still a ways away from seeing where things settle down”.Kerry Craig of JP Morgan Asset Management said: “With some details on baseline tariffs only just becoming clear, and many of the details of the recently agreed ‘deals’ still to be ironed out, the risk is that inflation rates will continue to rise in the coming months.”US jobs data due Friday will be closely watched for a fresh look at the state of the world’s top economy, with a weak reading likely to put pressure on the Fed to cut.The latest developments on the trade front saw Trump announce a deal that sees 15 percent tariffs on South Korean goods and a commitment from Seoul to invest $350 billion in the United States.He also said India would face 25 percent tolls, coupled with an unspecified penalty over New Delhi’s purchases of Russian weapons and energy.And he signed an executive order implementing an additional tax on Brazilian products, as he lambasts what he calls Brazil’s “witch hunt” against his far-right ally, former president Jair Bolsonaro on coup charges.Traders are keeping tabs on talks with other countries that are yet to sign deals with Washington ahead of Trump’s self-imposed Friday deadline.After a broadly negative day on Wall Street, Asian markets struggled.Hong Kong, Shanghai, Sydney, Singapore, Seoul, Manila, Wellington and Jakarta all fell, though Tokyo, Taipei, Mumbai and Bangkok edged up.London, Paris and Frankfurt rose in the morning.The yen retreated against the dollar after the Bank of Japan decided against hiking interest rates, while lifting economic growth and inflation costs. It also cautiously welcomed the country’s trade deal with the United States.While the rising inflation outlook opened the door to a potential rate hike later in the year, Yuxuan Tang at JP Morgan Private Bank said such a move was “still highly uncertain”.”BoJ policymakers face a delicate balancing act between competing policy dilemmas, including sticky inflation, lukewarm consumer demand, fiscal pressures, and tariff impacts,” he wrote in a commentary.Traders had been given a healthy lead from the tech sector after titans Microsoft and Meta posted better-than-expected earnings, sending their stocks soaring in after-market trade. Amazon and Apple are due to release later Thursday.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.0 percent at 41,069.82 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.6 percent at 24,773.33 (close)Shanghai – Composite: DOWN 1.2 percent at 3,573.21 (close)London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 9,172.12Euro/dollar: UP at $1.1443 from $1.1409 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3245 from $1.3239Dollar/yen: UP at 149.55 yen from 149.50 yenEuro/pound: UP at 86.39 pence from 86.15 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.1 percent at $69.92 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.2 percent at $73.11New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 44,632.99 (close)

La Bourse de Paris en hausse, entre Fed et résultats d’entreprises

La Bourse de Paris évolue en terrain légèrement positif jeudi, digérant une série de résultats d’entreprises et des propos prudents du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) lors de sa réunion la veille.Vers 10H02 (heure locale), le CAC 40 prenait 0,29% à 7.884,94 points, en hausse de 19,54 points. La veille, l’indice vedette avait terminé autour de l’équilibre (+0,06%).”L’attention se porte sur les résultats des entreprises, les décisions des banques centrales en matière de taux d’intérêt et l’évolution des négociations commerciales avant l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane américains”, résume Patrick Munnelly, de Tickmill Group.Les investisseurs digèrent notamment l’annonce de la banque centrale des Etats-Unis (Fed), qui a sans surprise laissé ses taux d’intérêt inchangés mercredi.Son président Jerome Powell a estimé que l’institution pouvait encore se permettre d’attendre d’en savoir plus sur la trajectoire de l’économie américaine avant de changer ses taux.Autre point d’attention majeur de la séance: la publication d’une salve de résultats d’entreprises diversement reçus par les analystes.Accor dégringoleL’action du groupe hôtelier Accor plongeait de 9,35% à 44,78 euros vers 7H40 GMT après la publication d’un bénéfice net en baisse de 8% et inférieur aux attentes du marché, pénalisé notamment par les taux de change.Bouygues démoliL’action du géant français Bouygues plongeait de 4,26% à 37,34 euros à la Bourse de Paris jeudi, après avoir présenté ses résultats au premier semestre, dans lesquels il fait notamment état d’un recul de son bénéfice net de 7% sur un an.Société Générale en fanfareLe titre de Société Générale bondissait de 6,19% à 55,60 euros à Paris jeudi après avoir revu à la hausse ses objectifs financiers annuels.Scor cèdeLes marchés ont reçu avec scepticisme les résultats du réassureur Scor (-5,91% à 27,70 euros), qui a réalisé un bénéfice net de 226 millions d’euros, ce qui confirme le redressement de ses comptes en 2025 après le trou d’air de l’année 2024.Wendel plongeLa société d’investissement Wendel plongeait de 8,72% à 84,30 euros, après avoir publié mercredi un bénéfice net au premier semestre à peine positif, de 4,3 millions d’euros, faute de cessions comptabilisées dans ses résultats. Ce montant est 90 fois inférieur à celui publié il y a un an sur la même période.Eramet creuse sa perteLe groupe minier français Eramet plongeait de 9,57% à 47,70 euros, après avoir subi au premier semestre une perte nette de 152 millions d’euros, révisant un de ses objectifs annuels de volumes dans un “environnement macro-économique incertain”.Legrand bien reçuLe fabricant de matériels et d’équipements électriques Legrand (+4,03% à 132,80 euros) a relevé jeudi sa prévision de chiffre d’affaires 2025, tablant sur une croissance entre 10 et 12%, et provoquant une envolée de son cours de bourse.Schneider confirme mais reculeLe spécialiste des équipements électriques Schneider Electric reculait de 1,59% à 235,40 euros, malgré la réaffirmation de ses objectifs financiers pour 2025 après un chiffre d’affaires record au premier semestre.Safran bien orientéLe motoriste français Safran (+4,74% à 294,10 euros) a publié jeudi un bénéfice net ajusté en hausse de 11%, à 1,6 milliard d’euros au premier semestre, “dans un environnement favorable” pour l’aéronautique civile et la défense, et a revu à la hausse ses prévisions pour 2025 .Renault freineLe groupe Renault (-2,32% à 32,42 euros) a vu son bénéfice ajusté, hors impact de Nissan, plonger de 69% au premier semestre à 461 millions d’euros, notamment à cause d’un marché très compétitif en Europe, selon un communiqué diffusé jeudi.

Trump announces new tariffs as deadline nears

US President Donald Trump imposed new tariffs to punish or favor major trading partners Wednesday, as governments raced to strike deals with Washington less than 24 hours before an August 1 deadline.South Korea squeezed in at the last moment, securing agreement on a 15 percent tariff for exports to the United States — significantly below the 25 percent that Trump had earlier threatened to introduce.But Trump also announced crippling 50 percent tariffs on Brazil and a 25 percent levy on Indian exports, while warning Canada it would face trade repercussions for planning to recognize a Palestinian state.The 15 percent rate on Seoul — Washington’s key security ally — was equivalent to levies determined from US trade deals with Japan and the European Union.An additional unspecified “large sum of money” will be invested by South Korea in the United States, the American leader said.Seoul’s presidential office said tariffs on automobiles — one of Seoul’s key exports — would also stay at 15 percent. Trump hit Brazil with high tariffs as well as sanctions against the judge overseeing a trial of his far-right ally Jair Bolsonaro, who is accused of attempting a coup in Latin America’s biggest economy.But he delayed its implementation from Friday to August 6, and crucially exempted many products from the prohibitive levy, including orange juice, civil aircraft, iron ore and some energy products.- Canada trade threat -He had threatened to wield US economic might to punish Brazil — and its Supreme Court Justice Alexandre de Moraes, in particular — for what he has termed a “witch hunt” against former president Bolsonaro.Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva said he would defend “the sovereignty of the Brazilian people in the face of measures announced by the president of the United States.”Among Trump’s latest announcements were a 25 percent duty on Indian goods to begin Friday — slightly lower than previously threatened — after talks between Washington and New Delhi failed to bring about a trade pact.India would face an unspecified “penalty” over purchases of Russian weapons and energy as well, Trump said.”I don’t care what India does with Russia. They can take their dead economies down together, for all I care,” Trump wrote on his Truth Social platform.”We have done very little business with India, their Tariffs are too high, among the highest in the World,” he added.Canada’s trade relations with the United States also came under threat after Prime Minister Mark Carney announced plans to recognize a Palestinian state at the UN General Assembly in September.”Wow! Canada has just announced that it is backing statehood for Palestine,” the US president wrote on his Truth Social platform. “That will make it very hard for us to make a Trade Deal with them.”- ‘Big day for America’ -He also signed an order Wednesday to impose previously threatened 50 percent tariffs on certain copper products and end a tariff exemption for low-value shipments from abroad.It left out products like copper ores, concentrates and cathodes, bringing some relief to industry.As Trump’s deal deadline neared, Commerce Secretary Howard Lutnick told Fox News that Washington had struck trade deals with Cambodia and Thailand, but provided no details of the accords.The US tariff hikes due Friday were initially announced in April as part of a package in which Trump slapped a minimum 10 percent levy on goods from almost all trading partners — citing unfair trade practices.This rate was set to rise to varying levels for dozens of economies such as the European Union, Japan and others, but Washington twice postponed their implementation as financial markets gyrated.The US leader insisted Wednesday that the August 1 deadline “will not be extended” any further.In a Truth Social post, he vowed that this would be “a big day for America.”So far, Britain, Vietnam, Japan, Indonesia, the Philippines, the EU and South Korea have reached initial deals with Washington to secure less punishing conditions.While the United States and China earlier slapped escalating tariffs on each other’s products, both sides are working to further a truce maintaining duties at lower levels.Although Trump has promised a surge in government revenues from his duties, economists warn that higher tariffs can fuel an uptick in inflation and weigh on economic growth. This could change consumption patterns.Already, consumers face an overall average effective tariff rate that is the highest since the 1930s, according to a recent analysis by The Budget Lab at Yale University.The effect on consumer prices has been limited so far. But analysts cautioned this could become more pronounced as businesses run down on existing inventory and pass on more costs to buyers.

Trump announces new tariffs as deadline nears

US President Donald Trump imposed new tariffs to punish or favor major trading partners Wednesday, as governments raced to strike deals with Washington less than 24 hours before an August 1 deadline.South Korea squeezed in at the last moment, securing agreement on a 15 percent tariff for exports to the United States — significantly below the 25 percent that Trump had earlier threatened to introduce.But Trump also announced crippling 50 percent tariffs on Brazil and a 25 percent levy on Indian exports, while warning Canada it would face trade repercussions for planning to recognize a Palestinian state.The 15 percent rate on Seoul — Washington’s key security ally — was equivalent to levies determined from US trade deals with Japan and the European Union.An additional unspecified “large sum of money” will be invested by South Korea in the United States, the American leader said.Seoul’s presidential office said tariffs on automobiles — one of Seoul’s key exports — would also stay at 15 percent. Trump hit Brazil with high tariffs as well as sanctions against the judge overseeing a trial of his far-right ally Jair Bolsonaro, who is accused of attempting a coup in Latin America’s biggest economy.But he delayed its implementation from Friday to August 6, and crucially exempted many products from the prohibitive levy, including orange juice, civil aircraft, iron ore and some energy products.- Canada trade threat -He had threatened to wield US economic might to punish Brazil — and its Supreme Court Justice Alexandre de Moraes, in particular — for what he has termed a “witch hunt” against former president Bolsonaro.Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva said he would defend “the sovereignty of the Brazilian people in the face of measures announced by the president of the United States.”Among Trump’s latest announcements were a 25 percent duty on Indian goods to begin Friday — slightly lower than previously threatened — after talks between Washington and New Delhi failed to bring about a trade pact.India would face an unspecified “penalty” over purchases of Russian weapons and energy as well, Trump said.”I don’t care what India does with Russia. They can take their dead economies down together, for all I care,” Trump wrote on his Truth Social platform.”We have done very little business with India, their Tariffs are too high, among the highest in the World,” he added.Canada’s trade relations with the United States also came under threat after Prime Minister Mark Carney announced plans to recognize a Palestinian state at the UN General Assembly in September.”Wow! Canada has just announced that it is backing statehood for Palestine,” the US president wrote on his Truth Social platform. “That will make it very hard for us to make a Trade Deal with them.”- ‘Big day for America’ -He also signed an order Wednesday to impose previously threatened 50 percent tariffs on certain copper products and end a tariff exemption for low-value shipments from abroad.It left out products like copper ores, concentrates and cathodes, bringing some relief to industry.As Trump’s deal deadline neared, Commerce Secretary Howard Lutnick told Fox News that Washington had struck trade deals with Cambodia and Thailand, but provided no details of the accords.The US tariff hikes due Friday were initially announced in April as part of a package in which Trump slapped a minimum 10 percent levy on goods from almost all trading partners — citing unfair trade practices.This rate was set to rise to varying levels for dozens of economies such as the European Union, Japan and others, but Washington twice postponed their implementation as financial markets gyrated.The US leader insisted Wednesday that the August 1 deadline “will not be extended” any further.In a Truth Social post, he vowed that this would be “a big day for America.”So far, Britain, Vietnam, Japan, Indonesia, the Philippines, the EU and South Korea have reached initial deals with Washington to secure less punishing conditions.While the United States and China earlier slapped escalating tariffs on each other’s products, both sides are working to further a truce maintaining duties at lower levels.Although Trump has promised a surge in government revenues from his duties, economists warn that higher tariffs can fuel an uptick in inflation and weigh on economic growth. This could change consumption patterns.Already, consumers face an overall average effective tariff rate that is the highest since the 1930s, according to a recent analysis by The Budget Lab at Yale University.The effect on consumer prices has been limited so far. But analysts cautioned this could become more pronounced as businesses run down on existing inventory and pass on more costs to buyers.

Ukraine: une attaque de missiles et de drones russes fait au moins six morts à Kiev

Une attaque de missiles et de drones russes sur Kiev a fait au moins six morts et une cinquantaine de blessés jeudi à l’aube, à quelques heures d’un vote crucial au Parlement ukrainien sur un projet de loi anticorruption.”À l’heure actuelle, six personnes ont été tuées, dont un garçon de six ans et sa mère”, a indiqué le président Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.Il a dénoncé un “nouveau spectacle meurtrier” de la part de la Russie, alors que les États-Unis pressent Moscou de mettre un terme à plus de trois ans d’invasion de l’Ukraine.”Aujourd’hui, le monde a vu une fois de plus la réponse de la Russie à notre désir de paix, partagé avec l’Amérique et l’Europe”, a poursuivi le dirigeant ukrainien.Selon l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a lancé “309 drones de frappe de type Shahed et divers” autres drones, ainsi que “huit missiles de croisière” sur l’Ukraine, ajoutant que la principale cible de l’attaque était Kiev. L’armée a ajouté avoir abattu 288 drones et trois missiles.Des journalistes de l’AFP sur le lieu d’une frappe ont vu des immeubles résidentiels en ruine, des voitures calcinées et retournées, et des pompiers tenter d’éteindre des résidus d’incendie tandis que des secouristes recherchaient des survivants dans un amoncellement de gravats.Évoquant “un matin horrible à Kiev”, où “des bâtiments résidentiels ont été détruits et des écoles et hôpitaux endommagés”, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiha a estimé sur X qu’il était “temps de mettre la pression maximale sur Moscou”.”Le président Trump a été très généreux et très patient avec Poutine, essayant de trouver une solution”, a-t-il poursuivi; “il est temps de synchroniser toutes les mesures de sanctions. Il est temps d’imposer la paix par la force” alors que le président russe “ne cherche qu’à détruire et tuer”.- Tchassiv Iar -Jeudi matin, l’armée russe a affirmé avoir conquis la ville de Tchassiv Iar, ancien bastion de l’armée ukrainienne dans la région de Donetsk, dans l’Est de l’Ukraine, au coeur des combats depuis plusieurs mois.Une information démentie par l’armée ukrainienne dans la foulée. “Bien sûr, ce n’est pas vrai (…) c’est un mensonge total”, a déclaré à l’AFP Viktor Tregoubov, porte-parole du groupement de forces Khortytsia, en charge de la zone.- Loi critiquée -La nouvelle vague de frappes nocturnes contre Kiev est intervenue à quelques heures d’un vote crucial au Parlement pour revenir sur une loi très critiquée révoquant l’indépendance d’instances de lutte contre la corruption.Cette loi votée le 22 juillet prévoyait de placer l’agence nationale anticorruption (le NABU) et le parquet spécialisé anticorruption (le SAP) directement sous la tutelle du procureur général, lui-même nommé par le chef de l’Etat. Décriée par la société civile et l’Union européenne, la loi ainsi adoptée avait provoqué les premières manifestations d’ampleur en Ukraine depuis le début de l’invasion russe en 2022. Des centaines de personnes étaient encore rassemblées mercredi soir à Kiev, peu avant les bombardements.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a finalement proposé un nouveau projet de loi rétablissant l’indépendance des agences concernées, que les élus doivent examiner jeudi.Les forces russes ont multiplié les attaques meurtrières en Ukraine ces derniers jours, au moment où le président américain Donald Trump a donné dix jours à compter de mardi à Vladimir Poutine pour mettre un terme au conflit sous peine de sanctions.Mardi, trois soldats ukrainiens avaient été tués et 18 blessés par une frappe russe contre un camp d’entraînement militaire.Au cours de la nuit précédente, au moins 25 civils dont une femme enceinte et une quinzaine de personnes détenues dans une colonie pénitentiaire de la région de Zaporijjia (sud), avaient perdu la vie dans des bombardements russes.

Ukraine: une attaque de missiles et de drones russes fait au moins six morts à Kiev

Une attaque de missiles et de drones russes sur Kiev a fait au moins six morts et une cinquantaine de blessés jeudi à l’aube, à quelques heures d’un vote crucial au Parlement ukrainien sur un projet de loi anticorruption.”À l’heure actuelle, six personnes ont été tuées, dont un garçon de six ans et sa mère”, a indiqué le président Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.Il a dénoncé un “nouveau spectacle meurtrier” de la part de la Russie, alors que les États-Unis pressent Moscou de mettre un terme à plus de trois ans d’invasion de l’Ukraine.”Aujourd’hui, le monde a vu une fois de plus la réponse de la Russie à notre désir de paix, partagé avec l’Amérique et l’Europe”, a poursuivi le dirigeant ukrainien.Selon l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a lancé “309 drones de frappe de type Shahed et divers” autres drones, ainsi que “huit missiles de croisière” sur l’Ukraine, ajoutant que la principale cible de l’attaque était Kiev. L’armée a ajouté avoir abattu 288 drones et trois missiles.Des journalistes de l’AFP sur le lieu d’une frappe ont vu des immeubles résidentiels en ruine, des voitures calcinées et retournées, et des pompiers tenter d’éteindre des résidus d’incendie tandis que des secouristes recherchaient des survivants dans un amoncellement de gravats.Évoquant “un matin horrible à Kiev”, où “des bâtiments résidentiels ont été détruits et des écoles et hôpitaux endommagés”, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiha a estimé sur X qu’il était “temps de mettre la pression maximale sur Moscou”.”Le président Trump a été très généreux et très patient avec Poutine, essayant de trouver une solution”, a-t-il poursuivi; “il est temps de synchroniser toutes les mesures de sanctions. Il est temps d’imposer la paix par la force” alors que le président russe “ne cherche qu’à détruire et tuer”.- Tchassiv Iar -Jeudi matin, l’armée russe a affirmé avoir conquis la ville de Tchassiv Iar, ancien bastion de l’armée ukrainienne dans la région de Donetsk, dans l’Est de l’Ukraine, au coeur des combats depuis plusieurs mois.Une information démentie par l’armée ukrainienne dans la foulée. “Bien sûr, ce n’est pas vrai (…) c’est un mensonge total”, a déclaré à l’AFP Viktor Tregoubov, porte-parole du groupement de forces Khortytsia, en charge de la zone.- Loi critiquée -La nouvelle vague de frappes nocturnes contre Kiev est intervenue à quelques heures d’un vote crucial au Parlement pour revenir sur une loi très critiquée révoquant l’indépendance d’instances de lutte contre la corruption.Cette loi votée le 22 juillet prévoyait de placer l’agence nationale anticorruption (le NABU) et le parquet spécialisé anticorruption (le SAP) directement sous la tutelle du procureur général, lui-même nommé par le chef de l’Etat. Décriée par la société civile et l’Union européenne, la loi ainsi adoptée avait provoqué les premières manifestations d’ampleur en Ukraine depuis le début de l’invasion russe en 2022. Des centaines de personnes étaient encore rassemblées mercredi soir à Kiev, peu avant les bombardements.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a finalement proposé un nouveau projet de loi rétablissant l’indépendance des agences concernées, que les élus doivent examiner jeudi.Les forces russes ont multiplié les attaques meurtrières en Ukraine ces derniers jours, au moment où le président américain Donald Trump a donné dix jours à compter de mardi à Vladimir Poutine pour mettre un terme au conflit sous peine de sanctions.Mardi, trois soldats ukrainiens avaient été tués et 18 blessés par une frappe russe contre un camp d’entraînement militaire.Au cours de la nuit précédente, au moins 25 civils dont une femme enceinte et une quinzaine de personnes détenues dans une colonie pénitentiaire de la région de Zaporijjia (sud), avaient perdu la vie dans des bombardements russes.

Most markets down as Fed holds and Trump announces fresh tariffs

Asian markets mostly fell Thursday while the dollar held most of its gains as traders weighed a cautious Federal Reserve with strong tech earnings and Donald Trump’s tariffs on key economies South Korea and India.The central bank held interest rates steady and refrained from suggesting it would cut any time soon despite as he brushed off relentless pressure from the US president, with recent data indicating inflation remains elevated.While two members of the policyboard took the rare move of dissenting and voting to cut, investors pared their bets on a reduction in September sending the dollar rallying against its peers. The bank cited a moderation in economic activity in the first half and “solid” labour market conditions but warned “uncertainty about the economic outlook remains elevated”, while inflation too is somewhat heightened.Asked about Trump’s tariff deals and whether they brought more certainty, Fed boss Jerome Powell told reporters: “It’s been a very dynamic time for these trade negotiations.”He added that “we’re still a ways away from seeing where things settle down”.Kerry Craig of JP Morgan Asset Management said: “With some details on baseline tariffs only just becoming clear, and many of the details of the recently agreed ‘deals’ still to be ironed out, the risk is that inflation rates will continue to rise in the coming months.”US jobs data due Friday will be closely watched for a fresh look at the state of the world’s top economy, with a weak reading likely to put pressure on the Fed to cut.The latest developments on the trade front saw Trump announce a deal that sees 15 percent tariffs on South Korean goods and a commitment from Seoul to invest $350 billion in the United States.He also said India would face 25 percent tolls, coupled with an unspecified penalty over New Delhi’s purchases of Russian weapons and energy.And he signed an executive order implementing an additional tax on Brazilian products, as he lambasts what he calls Brazil’s “witch hunt” against his far-right ally, former president Jair Bolsonaro on coup charges.Traders are keeping tabs on talks with other countries that are yet to sign deals with Washington ahead of Trump’s self-imposed Friday deadline.After a broadly negative day on Wall Street, Asian markets struggled.Hong Kong, Shanghai, Sydney, Singapore, Seoul, Manila, Wellington and Jakarta all fell, though Tokyo, Taipei, Mumbai and Bangkok edged up.London, Paris and Frankfurt opened on a high.The yen retreated against the dollar after the Bank of Japan decided against hiking interest rates, while lifting economic growth and inflation costs. It also cautiously welcomed the country’s trade deal with the United States.Traders had been given a healthy lead from the tech sector after titans Microsoft and Meta posted better-than-expected earnings, sending their stocks soaring in after-market trade. Amazon and Apple are due to release later Thursday.- Key figures at around 0715 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.0 percent at 41,069.82 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.5 percent at 24,811.86Shanghai – Composite: DOWN 1.2 percent at 3,573.21 (close)London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 9,181.93Euro/dollar: UP at $1.1440 from $1.1409 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3248 from $1.3239Dollar/yen: UP at 149.71 yen from 149.50 yenEuro/pound: UP at 86.34 pence from 86.15 penceWest Texas Intermediate: UP 0.1 percent at $70.06 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $73.29New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 44,632.99 (close)

Séoul conclut un accord in extremis sur les droits de douane avec Washington

La Corée du Sud a conclu mercredi un accord commercial in extremis avec les Etats-Unis qui limite à 15% les surtaxes douanières sur la plupart de ses produits au lieu des 25% que Donald Trump menaçait d’imposer, un soulagement relatif pour la quatrième économie d’Asie lourdement dépendante de ses exportations.”Nous sommes parvenus à un accord sur des droits de douane de 15% pour la Corée du Sud”, a annoncé le président américain sur son réseau Truth Social.Il a souligné que Séoul s’était engagé, dans le cadre de cet accord, à investir 350 milliards de dollars aux Etats-Unis, et d’acheter 100 milliards de gaz naturel liquéfié (GNL) américain et autres sources d’énergie au cours des 3,5 prochaines années.Donald Trump a invité dans la foulée à Washington, “dans les deux semaines”, son homologue sud-coréen Lee Jae Myung dont ce sera la première visite aux Etats-Unis depuis son arrivée au pouvoir le 4 juin.”Grâce à cet accord, le gouvernement a éliminé l’incertitude entourant les conditions d’exportation et veillé à ce que les droits de douane américains sur nos exportations soient inférieurs ou égaux à ceux imposés à nos principaux concurrents commerciaux”, s’est félicité M. Lee sur sa page Facebook.”Cela crée un environnement dans lequel nos entreprises peuvent rivaliser à armes égales, voire à des conditions plus favorables, avec les principaux acteurs mondiaux”, a-t-il ajouté.- Réactions mitigées -Le chef de cabinet de la présidence sud-coréenne, Kim Yong-bum, a précisé lors d’un point de presse que les exportations automobiles, secteur-clé frappé depuis avril par une surtaxe américaine de 25%, bénéficieraient du nouveau taux réciproque de 15%.”Pour les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques, qui devaient faire l’objet de droits de douane à l’avenir, la Corée devrait bénéficier d’un traitement au moins aussi favorable que celui accordé aux autres pays”, a ajouté M. Kim sans plus de détails.Les six principales associations professionnelles, dont la Chambre de commerce de Corée, ont considéré dans un communiqué conjoint que cet accord “non seulement réduira les incertitudes liées au commerce, mais ouvrira également la voie à un renforcement significatif de la coopération économique entre les deux pays”.D’autres acteurs ont cependant fait part de leur inquiétude.Une poignée de groupes, comprenant notamment des agriculteurs et des organisations syndicales, ont ainsi protesté devant l’ambassade des États-Unis au centre de Séoul, s’opposant à la “folle stratégie de Trump”.Les manifestants tenaient des pancartes disant “Pas de Trump! Pas de Roi!” et ont souligné qu’il pourrait y avoir des négociations supplémentaires lorsque M. Lee rencontrera le président américain.- Septième accord -Le marché américain absorbe la moitié des exportations de voitures sud-coréennes, lesquelles représentent 27% des exportations totales du pays vers les Etats-Unis.En revanche, “l’acier, l’aluminium et le cuivre ne sont pas inclus et demeurent inchangés”, a précisé sur X le négociateur américain Howard Lutnick. L’acier et l’aluminium sont frappés de surtaxes de 50% depuis juin.Le président sud-coréen a précisé que, sur le fonds de 350 milliards de dollars inclus dans l’accord pour encourager les entreprises de son pays à investir aux Etats-Unis, 150 milliards seraient destinés à la construction navale, et le reste à des secteurs comme les semi-conducteurs, les batteries, les biotechnologies ou encore l’énergie.La Corée du Sud, deuxième plus gros constructeur de navires au monde juste derrière la Chine, misait sur ce secteur pour servir de monnaie d’échange dans ses négociations avec les Etats-Unis, dont les chantiers navals peinent à satisfaire la demande intérieure.Il s’agit du septième accord conclu par Washington après ceux avec le Royaume-Uni, le Japon, l’Union européenne, les Philippines, le Vietnam et l’Indonésie.Le président américain a envoyé début juillet des lettres de mise en demeure à des dizaines de ses partenaires commerciaux, les menaçant de droits de douane punitifs s’ils ne concluent pas un accord avec Washington d’ici le 1er août, soit vendredi.En 2024, le déficit commercial des Etats-Unis avec la Corée du Sud était de 66 milliards de dollars, selon les chiffres du département américain du Trésor.