L’Ukraine lutte pour rétablir l’électricité et le chauffage après des frappes russes massives

L’Ukraine s’efforce dimanche de rétablir l’électricité et le chauffage après des frappes russes à grande échelle qui ont endommagé ses infrastructures énergétiques et provoqué des coupures de courant massives.”Il est difficile de se souvenir d’un nombre aussi important de frappes directes sur des installations énergétiques depuis le début de l’invasion”, a affirmé la ministre de l’Energie Svitlana Grintchouk sur la chaîne locale United News. La nuit de samedi à dimanche a été, selon elle, “l’une des plus difficiles” depuis le début de l’offensive russe à grande échelle en février 2022.Ces frappes de drones et de missiles russes ont fait au moins quatre morts à Dnipro, grande ville du centre-est de l’Ukraine, et à Kharkiv (nord-est).La Russie cible depuis plusieurs semaines les centrales électriques et les installations gazières ukrainiennes, provoquant régulièrement des coupures à travers le pays et faisant craindre un hiver difficile alors que les températures baissent.Dans la nuit de vendredi à samedi, la Russie a tiré un total de 458 drones et 45 missiles sur l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne, qui a assuré avoir abattu 409 drones et neuf missiles.Ces attaques ont coupé l’approvisionnement en électricité, en chauffage et en eau dans de nombreuses villes, le groupe public d’électricité Centerenergo avertissant samedi que la capacité de production était “réduite à zéro” après “la frappe la plus massive sur (les) centrales thermiques” ukrainiennes “depuis le début de l’invasion”.- “Attaques délibérées” -“La Russie a une nouvelle fois pris pour cible les sous-stations qui alimentent les centrales nucléaires de Khmelnytskyi et Rivne (ouest). Il ne s’agissait pas d’attaques accidentelles, mais d’attaques délibérées”, a réagi sur X le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andrii Sybiha.Dénonçant des “risques inacceptables” pour la sécurité nucléaire en Europe, il a appelé à la tenue au plus vite d’une réunion du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).Sur le terrain, les techniciens travaillent d’arrache-pied dimanche pour rétablir le courant.L’électricité restera cependant coupée encore entre huit et seize heures par jour dans la plupart des régions d’Ukraine en raison de délestages, a déclaré le fournisseur public Ukrenergo, le temps d’effectuer les réparations et de déployer des sources d’énergie alternatives.Comme lors de chaque vague de frappes, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir visé “des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien et des installations gazières et énergétiques qui soutiennent leurs opérations”.Ces frappes russes, qui les années précédentes avaient déjà plongé des millions de personnes dans le noir en Ukraine, font craindre un nouvel hiver rude pour les civils.Le directeur du Centre ukrainien de recherche sur l’énergie, Oleksandre Khartchenko, a averti que le pays court un “risque significatif” de coupures de chauffage cet hiver.Selon un rapport fin octobre de l’Ecole d’économie de Kiev, au moins “27% de la demande en électricité ne pourra être satisfaite” cet hiver, en raison des dommages causés aux installations énergétiques.L’Ukraine vise de son côté quasiment chaque semaine des dépôts et raffineries de pétrole en Russie, avec l’objectif de perturber les exportations de pétrole et de réduire le financement de l’effort de guerre de la Russie. Elle a aussi déjà ciblé des centrales électriques et des conduites d’hydrocarbures, y compris approvisionnant l’Europe.

India mega-zoo in spotlight again over animal acquisitions

Leading wildlife protection experts have urged India to suspend all imports of the world’s most endangered species, endorsing long-running concerns by conservationists about mass acquisitions by mega-zoo Vantara.The facility in western Gujarat state, officially known as the Green Zoological Rescue and Rehabilitation Centre, is run by the son of Asia’s richest man.It has scooped up tens of thousands of animals in recent years, and was subject to an Indian Supreme Court review that cleared it of any wrongdoing.But experts from the world’s top wildlife watchdog — the secretariat overseeing the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES) — have warned Vantara may have imported highly endangered species in violation of international rules.In a report published ahead of CITES talks this month, they found a “large number of imports… appear to be inconsistent” with rules protecting so-called Appendix I species, the world’s most threatened animals.They recommended serious reforms to ensure Vantara does “not inadvertently become a driver of illegal harvest of wild animals”.Vantara and India’s environment ministry did not respond to AFP requests for comment.Experts have repeatedly sounded the alarm on Vantara’s massive animal intake. The facility claims to have 150,000 animals, though CITES officials said closer to 47,000 were reported during a September visit.”This report raises more questions than it answers,” said Mark Jones, head of policy at wildlife group Born Free.”Why the discrepancies in numbers? Why import so many animals from so many species across the world… Who is supplying these animals, and how can we be sure they’re not being traded for profit?”- ‘Really, really shocking’ -CITES examined a laundry list of allegations involving endangered animals including the world’s most endangered great ape — the Tapanuli orangutan.AFP earlier this year reported that Vantara had acquired a Tapanuli orangutan from the United Arab Emirates that originated in Indonesia.CITES prohibits trade in the world’s most endangered species, but there are exceptions, including for “captive-bred” animals.The Tapanuli orangutan, like many of Vantara’s rarest acquisitions, was given this designation.But multiple experts told AFP there are no captive breeding programmes for the species in Indonesia — home to all the estimated 800 Tapanuli orangutans left in the world.Similar cases involving cheetahs from Syria, a gorilla from Haiti, and bonobos from Iraq are among those questioned by CITES.The report “is evidence of Vantara’s problematic acquisitions,” said Panut Hadisiswoyo, founder and chairman of the Orangutan Information Centre in Indonesia.He has been lobbying, so far unsuccessfully, for the return of several orangutans in Vantara, including a smuggled animal intercepted in India and handed to the facility.The CITES report says Vantara has acquired more than 2,000 Appendix I animals and nearly 9,000 from less endangered species.”It’s really, really shocking, the number is huge,” Panut said. “Vantara is exploiting legal loopholes and undermining Appendix I.”- ‘Exemplary action’ -The CITES report acknowledges Vantara’s world-class facilities, but urges India to review its import procedures, bolster capacity and more closely scrutinise permits.Independent wildlife trade expert Daniel Stiles said the report was “a true examination” of Vantara.”We’ll see if anything changes for the better.”CITES has asked India to report back on its progress, and it could face measures, including trade suspension, if it does not fully address the concerns.The findings are “deeply concerning and damaging to India’s conservation credibility”, warned K. Yoganand, a longtime conservation expert in India and Southeast Asia.”Restoring India’s global standing, damaged by the irregularities surrounding these imports, will require exemplary action.”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Une tornade fait six morts et 750 blessés dans le sud du Brésil

Les autorités ont fait état samedi d’au moins six morts et 750 blessés dans une tornade qui a dévasté une localité du sud du Brésil et entraîné des destructions sans précédent dans la région.En quelques minutes seulement, cette tornade a renversé des voitures et détruit des maisons entières vendredi à Rio Bonito do Iguaçu, une localité de 14.000 habitants dans l’Etat du Parana, à quelque 300 km des chutes emblématiques d’Igaçu.Selon le dernier bilan en date des autorités régionales, six personnes ont été tuées. Les pompiers et les services de secours de plusieurs communes voisines ont indiqué avoir pris en charge 750 blessés, dont neuf sont dans un état grave, à la suite de ce phénomène météorologique survenu peu avant l’ouverture de la COP30 sur le climat lundi à Belem (nord).- “Etat d’urgence” -Le gouvernement du Parana a décrété “l’état d’urgence” à Rio Bonito de Iguaçu. “Nous travaillons à des plans d’aide humanitaire, d’envoi de matériel et de soutien aux actions de reconstruction”, a annoncé sur la plateforme X le ministre de l’Intégration et du Développement régional, Waldez Góes.”Je suis arrivé chez moi et je me suis retrouvé sans toit au-dessus de la tête”, a témoigné auprès de l’AFP Nereu Sabadini, 51 ans, qui travaillait hors de la ville quand la tornade a frappé. “Je suis sans domicile maintenant, et la reconstruction va prendre du temps.””Tout a été détruit. La ville, les maisons, les écoles. Qu’est-ce qu’on va devenir?”, a déclaré à une chaîne locale Roselei Dalcandon, devant son magasin en ruines. Elle venait de sortir de son échoppe lorsque la tornade est arrivée, son fils étant resté seul à l’intérieur.”Quand le vent s’est un peu calmé, mon mari est arrivé en courant. Mais il (son fils) allait bien. Le magasin avait disparu, mais il s’en est sorti (vivant), Dieu l’a sauvé”, a-t-elle ajouté.”Je tiens à exprimer mes sincères condoléances à toutes les familles qui ont perdu des êtres chers dans la tornade”, a écrit sur X le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.Selon la défense civile, 90% de la ville a été touchée. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent de nombreuses maisons le toit arraché ou totalement détruites.Les secours fouillent dans les décombres à la recherche de survivants ou de corps. Un refuge a été mis en place dans une ville voisine.Alors que deux personnes étaient précédemment portées disparues, il n’y en a désormais plus qu’une, selon le gouvernement de l’Etat du Parana. Mais les équipes de secours continuent de recevoir des informations de la part des familles, ce qui pourrait faire augmenter ce nombre dans les prochaines heures, selon la même source.D’après le Système de technologie et de surveillance environnementale du Parana, les vents ont atteint jusqu’à 250 km/h.- “Violentes tempêtes” -Les villes de Rio de Janeiro et Sao Paulo ont relevé leur niveau d’alerte en raison des vents violents et des pluies, et les autorités ont demandé à la population d’éviter tout déplacement, en raison de l’avancée d’un cyclone extra-tropical sur les régions sud et sud-est du Brésil.”C’est un cyclone intense, une vaste zone de basse pression atmosphérique, (…) qui favorise la rotation du vent et a créé des conditions propices à un phénomène d’une telle sévérité”, explique à l’AFP la météorologue Estael Sias, de la société de prévisions Metsul.Selon elle, les tornades ne sont pas aussi courantes au Brésil que dans certaines régions des Etats-Unis, mais “elles ne sont pas rares pour autant dans le sud” du pays.Le gouverneur du Parana, Ratinho Junior, a précisé sur X que “les forces de sécurité (étaient) en alerte, mobilisées et (surveillaient) les villes touchées par les violentes tempêtes”. L’Institut national de météorologie maintient pour le week-end une alerte de “danger de tempêtes” dans tout le Parana, ainsi que dans les autres Etats méridionaux de Santa Catarina et Rio Grande do Sul, proches de l’Argentine et de l’Uruguay.Depuis le début du mois de novembre, plusieurs villes du Parana font face à de fortes pluies, des orages, des vents violents et de la grêle.Il n’existe pas de consensus scientifique concernant l’impact du réchauffement climatique sur les tornades, phénomène météorologique local difficile à étudier.

Une tornade fait six morts et 750 blessés dans le sud du Brésil

Les autorités ont fait état samedi d’au moins six morts et 750 blessés dans une tornade qui a dévasté une localité du sud du Brésil et entraîné des destructions sans précédent dans la région.En quelques minutes seulement, cette tornade a renversé des voitures et détruit des maisons entières vendredi à Rio Bonito do Iguaçu, une localité de 14.000 habitants dans l’Etat du Parana, à quelque 300 km des chutes emblématiques d’Igaçu.Selon le dernier bilan en date des autorités régionales, six personnes ont été tuées. Les pompiers et les services de secours de plusieurs communes voisines ont indiqué avoir pris en charge 750 blessés, dont neuf sont dans un état grave, à la suite de ce phénomène météorologique survenu peu avant l’ouverture de la COP30 sur le climat lundi à Belem (nord).- “Etat d’urgence” -Le gouvernement du Parana a décrété “l’état d’urgence” à Rio Bonito de Iguaçu. “Nous travaillons à des plans d’aide humanitaire, d’envoi de matériel et de soutien aux actions de reconstruction”, a annoncé sur la plateforme X le ministre de l’Intégration et du Développement régional, Waldez Góes.”Je suis arrivé chez moi et je me suis retrouvé sans toit au-dessus de la tête”, a témoigné auprès de l’AFP Nereu Sabadini, 51 ans, qui travaillait hors de la ville quand la tornade a frappé. “Je suis sans domicile maintenant, et la reconstruction va prendre du temps.””Tout a été détruit. La ville, les maisons, les écoles. Qu’est-ce qu’on va devenir?”, a déclaré à une chaîne locale Roselei Dalcandon, devant son magasin en ruines. Elle venait de sortir de son échoppe lorsque la tornade est arrivée, son fils étant resté seul à l’intérieur.”Quand le vent s’est un peu calmé, mon mari est arrivé en courant. Mais il (son fils) allait bien. Le magasin avait disparu, mais il s’en est sorti (vivant), Dieu l’a sauvé”, a-t-elle ajouté.”Je tiens à exprimer mes sincères condoléances à toutes les familles qui ont perdu des êtres chers dans la tornade”, a écrit sur X le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.Selon la défense civile, 90% de la ville a été touchée. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent de nombreuses maisons le toit arraché ou totalement détruites.Les secours fouillent dans les décombres à la recherche de survivants ou de corps. Un refuge a été mis en place dans une ville voisine.Alors que deux personnes étaient précédemment portées disparues, il n’y en a désormais plus qu’une, selon le gouvernement de l’Etat du Parana. Mais les équipes de secours continuent de recevoir des informations de la part des familles, ce qui pourrait faire augmenter ce nombre dans les prochaines heures, selon la même source.D’après le Système de technologie et de surveillance environnementale du Parana, les vents ont atteint jusqu’à 250 km/h.- “Violentes tempêtes” -Les villes de Rio de Janeiro et Sao Paulo ont relevé leur niveau d’alerte en raison des vents violents et des pluies, et les autorités ont demandé à la population d’éviter tout déplacement, en raison de l’avancée d’un cyclone extra-tropical sur les régions sud et sud-est du Brésil.”C’est un cyclone intense, une vaste zone de basse pression atmosphérique, (…) qui favorise la rotation du vent et a créé des conditions propices à un phénomène d’une telle sévérité”, explique à l’AFP la météorologue Estael Sias, de la société de prévisions Metsul.Selon elle, les tornades ne sont pas aussi courantes au Brésil que dans certaines régions des Etats-Unis, mais “elles ne sont pas rares pour autant dans le sud” du pays.Le gouverneur du Parana, Ratinho Junior, a précisé sur X que “les forces de sécurité (étaient) en alerte, mobilisées et (surveillaient) les villes touchées par les violentes tempêtes”. L’Institut national de météorologie maintient pour le week-end une alerte de “danger de tempêtes” dans tout le Parana, ainsi que dans les autres Etats méridionaux de Santa Catarina et Rio Grande do Sul, proches de l’Argentine et de l’Uruguay.Depuis le début du mois de novembre, plusieurs villes du Parana font face à de fortes pluies, des orages, des vents violents et de la grêle.Il n’existe pas de consensus scientifique concernant l’impact du réchauffement climatique sur les tornades, phénomène météorologique local difficile à étudier.

Le “super-typhon” Fung-wong fond sur les Philippines

La tempête Fung-wong s’est transformée dimanche en “super-typhon” et s’approche des Philippines, battues par les pluies et le vent, moins d’une semaine après avoir été déjà dévastées par le typhon Kalmaegi.Fung-wong, dont le diamètre couvre virtuellement l’intégralité du pays, se dirige vers l’archipel depuis l’est en soufflant des vents de 185 km/h, voire de 230 km/h en pointe. Il doit toucher terre dans la nuit, selon le service météorologique national.”Les vagues ont commencé à gronder vers 07H00 du matin (23H00 GMT samedi). Quand elles frappent le brise-lame, on dirait que le sol tremble”, a témoigné Edson Casarino, un habitant de l’île de Catanduanes (nord-est).”De fortes pluies sont en train de s’abattre, et le vent souffle”, a ajouté cet homme de 33 ans joint au téléphone par l’AFP.La petite île risque d’être frappée de plein fouet par Fung-wong, a prévenu le service météorologique.Samedi, des habitants ont tenté de river leurs habitations au sol avec des cordes dans l’espoir qu’elles résistent aux rafales, selon des images relayées sur les réseaux sociaux.Plus au sud, sur l’île de Mindanao, des inondations provoquées par fortes pluies liées à l’arrivée de Fung-wong ont perturbé samedi le trafic et conduit à l’évacuation préventive d’habitants, a constaté un photographe de l’AFP.A Sorsogon, dans le sud de l’île principale de Luçon, certains ont trouvé refuge dans une église dès samedi, a constaté une équipe de l’AFP.”Je suis là car les vagues près de ma maison sont énormes maintenant. Je vis près de la côte et les vents là-bas sont très forts à présent”, a indiqué l’une d’eux, Maxine Dugan.Dans la province côtière d’Aurora, au nord-est de Manille, les secouristes font dimanche du porte-à-porte pour appeler les habitants à se déplacer vers les hauteurs, selon des témoins.- Cumuls de 200 millimètres -Fung-wong devrait déverser “des précipitations de 200 millimètres ou plus, qui peuvent provoquer des inondations étendues, pas seulement dans les zones de basse altitude”, a expliqué en conférence de presse Benison Estareja, un météorologue du gouvernement.”Il est possible que nos plus importants bassins versants débordent”, a-t-il alerté.Ce super-typhon balaiera l’archipel quelques jours seulement après Kalmaegi, responsable d’au moins 204 morts et 109 disparus dans le pays d’après les derniers chiffres du gouvernement, le typhon le plus meurtrier de l’année, selon la base de données spécialisée EM-DAT.La province de Cebu (centre) recense près de 70% des victimes, et les opérations de secours y ont été suspendues samedi en raison de l’arrivée de Fung-wong.”Nous ne pouvons pas mettre en danger nos secouristes. Nous ne voulons pas qu’ils soient les prochaines victimes”, a déclaré à l’AFP Myrra Daven, une responsable des secours de la région.Tous les ans, une vingtaine de tempêtes ou de typhons atteignent les Philippines ou s’en approchent, les régions les plus pauvres étant généralement les plus gravement affectées.Selon les scientifiques, le réchauffement climatique généré par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.Kalmaegi a également fait cinq morts au Vietnam, qu’il a frappé en s’affaiblissant après avoir dévasté les Philippines.

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Le “super-typhon” Fung-wong fond sur les Philippines

La tempête Fung-wong s’est transformée dimanche en “super-typhon” et s’approche des Philippines, battues par les pluies et le vent, moins d’une semaine après avoir été déjà dévastées par le typhon Kalmaegi.Fung-wong, dont le diamètre couvre virtuellement l’intégralité du pays, se dirige vers l’archipel depuis l’est en soufflant des vents de 185 km/h, voire de 230 km/h en pointe. Il doit toucher terre dans la nuit, selon le service météorologique national.”Les vagues ont commencé à gronder vers 07H00 du matin (23H00 GMT samedi). Quand elles frappent le brise-lame, on dirait que le sol tremble”, a témoigné Edson Casarino, un habitant de l’île de Catanduanes (nord-est).”De fortes pluies sont en train de s’abattre, et le vent souffle”, a ajouté cet homme de 33 ans joint au téléphone par l’AFP.La petite île risque d’être frappée de plein fouet par Fung-wong, a prévenu le service météorologique.Samedi, des habitants ont tenté de river leurs habitations au sol avec des cordes dans l’espoir qu’elles résistent aux rafales, selon des images relayées sur les réseaux sociaux.Plus au sud, sur l’île de Mindanao, des inondations provoquées par fortes pluies liées à l’arrivée de Fung-wong ont perturbé samedi le trafic et conduit à l’évacuation préventive d’habitants, a constaté un photographe de l’AFP.A Sorsogon, dans le sud de l’île principale de Luçon, certains ont trouvé refuge dans une église dès samedi, a constaté une équipe de l’AFP.”Je suis là car les vagues près de ma maison sont énormes maintenant. Je vis près de la côte et les vents là-bas sont très forts à présent”, a indiqué l’une d’eux, Maxine Dugan.Dans la province côtière d’Aurora, au nord-est de Manille, les secouristes font dimanche du porte-à-porte pour appeler les habitants à se déplacer vers les hauteurs, selon des témoins.- Cumuls de 200 millimètres -Fung-wong devrait déverser “des précipitations de 200 millimètres ou plus, qui peuvent provoquer des inondations étendues, pas seulement dans les zones de basse altitude”, a expliqué en conférence de presse Benison Estareja, un météorologue du gouvernement.”Il est possible que nos plus importants bassins versants débordent”, a-t-il alerté.Ce super-typhon balaiera l’archipel quelques jours seulement après Kalmaegi, responsable d’au moins 204 morts et 109 disparus dans le pays d’après les derniers chiffres du gouvernement, le typhon le plus meurtrier de l’année, selon la base de données spécialisée EM-DAT.La province de Cebu (centre) recense près de 70% des victimes, et les opérations de secours y ont été suspendues samedi en raison de l’arrivée de Fung-wong.”Nous ne pouvons pas mettre en danger nos secouristes. Nous ne voulons pas qu’ils soient les prochaines victimes”, a déclaré à l’AFP Myrra Daven, une responsable des secours de la région.Tous les ans, une vingtaine de tempêtes ou de typhons atteignent les Philippines ou s’en approchent, les régions les plus pauvres étant généralement les plus gravement affectées.Selon les scientifiques, le réchauffement climatique généré par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.Kalmaegi a également fait cinq morts au Vietnam, qu’il a frappé en s’affaiblissant après avoir dévasté les Philippines.

Rugby: la France encore battue par l’Afrique du Sud, deux ans après le cauchemar du quart de finale

Pas de revanche pour le XV de France: les Bleus ont une nouvelle fois été battus par l’Afrique du Sud, 32-17 samedi soir au Stade de France, deux ans après leur défaite (29-28) contre les doubles champions du monde en titre sur cette même pelouse de Saint-Denis en quart de finale du Mondial-2023.A deux ans de la Coupe du monde en Australie, les hommes de Fabien Galthié, battus quatre essais à deux par des Springboks pourtant réduits à 14 toute la seconde période, ont mesuré le chemin qui leur reste à parcourir pour espérer un premier titre mondial.Seule consolation, pour Damian Penaud en tout cas: avec les 39e et 40e essais de sa carrière, l’ailier de Bordeaux-Bègles est devenu seul le meilleur marqueur d’essais du rugby français, devant la légende Serge Blanco (38). Mais cela n’aura pas suffi contre des Springboks surpuissants et sûrs de leurs forces, que le XV de France n’a donc donc battus qu’une fois en 15 ans, en dix rencontres, il y a trois ans au Vélodrome à Marseille (30-26).”Ils ont toujours les mêmes atouts (leur pack, leur jeu au pied haut, NDLR), qu’ils ont encore plus développés”, a commenté Fabien Galthié, le sélectionneur bleu, après la rencontre: “Nous, on travaille mais dans ces domaines-là, ils ont à nouveau été plus performants que nous.””L’Afrique du Sud a réalisé un match de 80 minutes. Nous, je pense qu’on s’est un petit peu arrêté de jouer”, a reconnu de son côté le talonneur Julien Marchand, plus sévère que Thomas Ramos, selon qui, “honnêtement”, les Bleus “ont fait le match pour battre cette équipe.”Comme le 15 octobre 2023, lors de ce quart de finale cauchemar, les hommes de Rassie Erasmus ont trouvé les failles du XV de France. Il y a deux ans c’était les coups de pied haut, cette année ça a été au niveau du paquet d’avants, avec deux piliers à trois sélections seulement chacun (Erdocio et Montagne), et des finisseurs pas capables de redresser la barre.Alors certes les Bleus ont longtemps mené, avec ces deux essais de Penaud (4e et 27e) sur deux passes de Ramos, au pied d’abord puis à la main.- Carton jaune pour LBB -Et malgré l’essai de filou de l’ancien demi de mêlée montpelliérain Cobus Reinach (33e), parti seul sur 40 m au ras d’un regroupement avant de lober Penaud au pied, les Bleus pensaient toujours tenir le bon bout avec un point d’avance à la pause (14-13).En tête jusqu’à la 65e minute, contre des Boks réduits à 14 après le carton rouge du deuxième ligne Lood de Jager (40e) pour une charge épaule contre tête sur Ramos au sol, ils ont ensuite craqué après le carton jaune à Louis Bielle-Biarrey pour en avant volontaire (64e).Une minute plus tard le pack sud-africain emportait tout sur son passage, sur pénaltouche, avec à la conclusion le trois-quarts centre André Esterhuizen, dans le rôle de flanker. Et ce sont alors les trois-quarts springboks qui ont fait parler leurs jambes, face à des Bleus dépassés et à bout de forces, avec d’abord le demi de mêlée remplaçant Grant Williams (71e) puis l’ouvreur Feinberg-Mngomezulu (77e).Trois essais sud-africains contre une seule pénalité bleue: la seconde période a été à sens unique.Charnière inédite à la barre du XV de France, en l’absence du maestro Antoine Dupont, Nolann Le Garrec à la mêlée et Romain Ntamack à l’ouverture n’ont jamais pu s’imposer. Et le duel a même été cruel pour l’ouvreur toulousain face au nouveau génie sud-africain, Sacha Feinberg-Mngomezulu.Privé de plusieurs titulaires indiscutables, avec en plus de super-Dupont les absences de Mauvaka au talonnage, Atonio en pilier droit et Moefana au centre, sans plusieurs cadors pas au top de leur forme (Ollivon et Alldritt en troisième ligne), le XV de France a donc raté son départ dans ces tests d’automne, avant d’accueillir les Fidjiens à Bordeaux samedi puis les Wallabies australiens une semaine plus tard (22 novembre), de nouveau au Stade de France.Toujours N.5 mondiaux malgré cette défaite, les Bleus n’ont plus le droit à l’erreur: un faux pas contre les Fidji et/ou contre les Wallabies pourrait les faire chuter au-delà des six premières places qui assureront le statut de tête de série lors du tirage au sort des groupes du Mondial 2027, le 3 décembre à Sydney.