#MeToo dans la culture: la commission d’enquête appelle à passer aux actes

Après le constat accablant, l’appel aux “responsabilités”: la commission d’enquête de l’Assemblée sur les violences sexuelles dans la culture a exhorté mercredi à passer à l’action pour freiner “la machine à broyer les talents”, après avoir dévoilé ses 86 recommandations.”Ce moment est la fin du premier acte, mais ce n’est pas la fin de la pièce. Ce moment est un moment où nous posons sur la table, nous mettons à l’agenda de notre société un certain nombre de propositions”, a déclaré le rapporteur de la commission, le député centriste Erwan Balanant, en dévoilant son rapport lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale.Fruit de six mois d’auditions de quelque 350 personnalités, dont des stars du cinéma (Juliette Binoche, Jean Dujardin…), le volumineux rapport dresse le constat de violences “systémiques” et “endémiques” dans la culture. Il dessine un état des lieux sombre d’un secteur où le “culte absolu de l’auteur” autoriserait toutes les dérives.”Les violences sont de toute nature: morales, sexistes, sexuelles, économiques aussi, physiques parfois”, a énuméré la présidente de la commission d’enquête, Sandrine Rousseau, en présence notamment de l’actrice Judith Godrèche qui a été à l’initiative début 2024 de la mise en place de cette commission.Plus généralement, la députée écologiste a fustigé “l’omerta” et la “complaisance avec celles et ceux qui commettent les violences”, tout en reconnaissant qu’il manquait encore une “photographie objectivable de la situation”.  Pour tenter d’inverser la tendance, la commission appelle notamment à interdire la “sexualisation” des mineurs à l’écran, à réglementer les castings, le travail des enfants acteurs ou encore les scènes d’intimité dans les films.L’instance souhaiterait également que les employeurs soient tenus de signaler à la justice des infractions et violences dont ils seraient témoins. Ces questions relèvent à la fois de la filière culturelle, des pouvoirs publics mais aussi du législateur, a reconnu Erwan Balanant, appelant chacun “à prendre ses responsabilités” pour éviter le statu quo. Sans donner plus de précisions, lui-même a annoncé un travail collectif sur une prochaine proposition de loi. – Maintenir l’élan -Pour la ministre de la Culture Rachida Dati, qui a été auditionnée et “a suivi les travaux” de la commission, ces questions sont “une priorité” et la membre du gouvernement “n”a pas attendu ce rapport pour agir”, a indiqué une source gouvernementale à l’AFP. “Forcément, il va y avoir des échanges avec les parlementaires”, a-t-on ajouté de même source, soulignant que “c’est aussi un sujet (à traiter, NDLR) pour les secteurs” pointés du doigt.Sans attendre, Sandrine Rousseau a estimé qu’il y avait “urgence” à agir sur les castings, décrits dans le rapport comme “le lieu de tous les dangers”.  “Il y a quelque chose (qui relève du pouvoir) réglementaire qui consisterait à interdire les castings sauvages immédiatement”, a-t-elle dit.La députée a également profité de la conférence de presse pour appeler le Festival de Cannes à devenir le lieu de “renversement des mentalités” sur les violences sexuelles. “Vous avez une responsabilité en tant que lieu de pouvoir. Cette responsabilité, elle est de dire: nous vous entendons, nous vous croyons, nous vous accompagnerons, et nous ne voulons plus que ce monde-là soit structuré de cette manière”, a-t-elle estimé, à la veille de l’annonce de la sélection officielle de la prochaine édition de ce festival (13-24 mai).Le risque, selon la commission, est que l’élan créé finisse par retomber. Selon Judith Godrèche, devenue fer de lance de #MeToo, il faut que ce travail “se traduise en loi, en législation, (…) ne soit pas rangé dans les bureaux de l’Assemblée nationale”.”Je ne veux pas que, dans cinq ans, il y ait une actrice célèbre comme Judith qui pousse un coup de gueule sur ce sujet”, a averti Erwan Balanant. “A chaque fois, la vague est retombée, a-t-il reconnu. Nous souhaitons aujourd’hui que ce mouvement s’amplifie et permette tout simplement à la société (…) d’en finir avec les inégalités femmes-hommes et les violences sexistes et sexuelles.”

#MeToo dans la culture: la commission d’enquête appelle à passer aux actes

Après le constat accablant, l’appel aux “responsabilités”: la commission d’enquête de l’Assemblée sur les violences sexuelles dans la culture a exhorté mercredi à passer à l’action pour freiner “la machine à broyer les talents”, après avoir dévoilé ses 86 recommandations.”Ce moment est la fin du premier acte, mais ce n’est pas la fin de la pièce. Ce moment est un moment où nous posons sur la table, nous mettons à l’agenda de notre société un certain nombre de propositions”, a déclaré le rapporteur de la commission, le député centriste Erwan Balanant, en dévoilant son rapport lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale.Fruit de six mois d’auditions de quelque 350 personnalités, dont des stars du cinéma (Juliette Binoche, Jean Dujardin…), le volumineux rapport dresse le constat de violences “systémiques” et “endémiques” dans la culture. Il dessine un état des lieux sombre d’un secteur où le “culte absolu de l’auteur” autoriserait toutes les dérives.”Les violences sont de toute nature: morales, sexistes, sexuelles, économiques aussi, physiques parfois”, a énuméré la présidente de la commission d’enquête, Sandrine Rousseau, en présence notamment de l’actrice Judith Godrèche qui a été à l’initiative début 2024 de la mise en place de cette commission.Plus généralement, la députée écologiste a fustigé “l’omerta” et la “complaisance avec celles et ceux qui commettent les violences”, tout en reconnaissant qu’il manquait encore une “photographie objectivable de la situation”.  Pour tenter d’inverser la tendance, la commission appelle notamment à interdire la “sexualisation” des mineurs à l’écran, à réglementer les castings, le travail des enfants acteurs ou encore les scènes d’intimité dans les films.L’instance souhaiterait également que les employeurs soient tenus de signaler à la justice des infractions et violences dont ils seraient témoins. Ces questions relèvent à la fois de la filière culturelle, des pouvoirs publics mais aussi du législateur, a reconnu Erwan Balanant, appelant chacun “à prendre ses responsabilités” pour éviter le statu quo. Sans donner plus de précisions, lui-même a annoncé un travail collectif sur une prochaine proposition de loi. – Maintenir l’élan -Pour la ministre de la Culture Rachida Dati, qui a été auditionnée et “a suivi les travaux” de la commission, ces questions sont “une priorité” et la membre du gouvernement “n”a pas attendu ce rapport pour agir”, a indiqué une source gouvernementale à l’AFP. “Forcément, il va y avoir des échanges avec les parlementaires”, a-t-on ajouté de même source, soulignant que “c’est aussi un sujet (à traiter, NDLR) pour les secteurs” pointés du doigt.Sans attendre, Sandrine Rousseau a estimé qu’il y avait “urgence” à agir sur les castings, décrits dans le rapport comme “le lieu de tous les dangers”.  “Il y a quelque chose (qui relève du pouvoir) réglementaire qui consisterait à interdire les castings sauvages immédiatement”, a-t-elle dit.La députée a également profité de la conférence de presse pour appeler le Festival de Cannes à devenir le lieu de “renversement des mentalités” sur les violences sexuelles. “Vous avez une responsabilité en tant que lieu de pouvoir. Cette responsabilité, elle est de dire: nous vous entendons, nous vous croyons, nous vous accompagnerons, et nous ne voulons plus que ce monde-là soit structuré de cette manière”, a-t-elle estimé, à la veille de l’annonce de la sélection officielle de la prochaine édition de ce festival (13-24 mai).Le risque, selon la commission, est que l’élan créé finisse par retomber. Selon Judith Godrèche, devenue fer de lance de #MeToo, il faut que ce travail “se traduise en loi, en législation, (…) ne soit pas rangé dans les bureaux de l’Assemblée nationale”.”Je ne veux pas que, dans cinq ans, il y ait une actrice célèbre comme Judith qui pousse un coup de gueule sur ce sujet”, a averti Erwan Balanant. “A chaque fois, la vague est retombée, a-t-il reconnu. Nous souhaitons aujourd’hui que ce mouvement s’amplifie et permette tout simplement à la société (…) d’en finir avec les inégalités femmes-hommes et les violences sexistes et sexuelles.”

#MeToo dans la culture: la commission d’enquête appelle à passer aux actes

Après le constat accablant, l’appel aux “responsabilités”: la commission d’enquête de l’Assemblée sur les violences sexuelles dans la culture a exhorté mercredi à passer à l’action pour freiner “la machine à broyer les talents”, après avoir dévoilé ses 86 recommandations.”Ce moment est la fin du premier acte, mais ce n’est pas la fin de la pièce. Ce moment est un moment où nous posons sur la table, nous mettons à l’agenda de notre société un certain nombre de propositions”, a déclaré le rapporteur de la commission, le député centriste Erwan Balanant, en dévoilant son rapport lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale.Fruit de six mois d’auditions de quelque 350 personnalités, dont des stars du cinéma (Juliette Binoche, Jean Dujardin…), le volumineux rapport dresse le constat de violences “systémiques” et “endémiques” dans la culture. Il dessine un état des lieux sombre d’un secteur où le “culte absolu de l’auteur” autoriserait toutes les dérives.”Les violences sont de toute nature: morales, sexistes, sexuelles, économiques aussi, physiques parfois”, a énuméré la présidente de la commission d’enquête, Sandrine Rousseau, en présence notamment de l’actrice Judith Godrèche qui a été à l’initiative début 2024 de la mise en place de cette commission.Plus généralement, la députée écologiste a fustigé “l’omerta” et la “complaisance avec celles et ceux qui commettent les violences”, tout en reconnaissant qu’il manquait encore une “photographie objectivable de la situation”.  Pour tenter d’inverser la tendance, la commission appelle notamment à interdire la “sexualisation” des mineurs à l’écran, à réglementer les castings, le travail des enfants acteurs ou encore les scènes d’intimité dans les films.L’instance souhaiterait également que les employeurs soient tenus de signaler à la justice des infractions et violences dont ils seraient témoins. Ces questions relèvent à la fois de la filière culturelle, des pouvoirs publics mais aussi du législateur, a reconnu Erwan Balanant, appelant chacun “à prendre ses responsabilités” pour éviter le statu quo. Sans donner plus de précisions, lui-même a annoncé un travail collectif sur une prochaine proposition de loi. – Maintenir l’élan -Pour la ministre de la Culture Rachida Dati, qui a été auditionnée et “a suivi les travaux” de la commission, ces questions sont “une priorité” et la membre du gouvernement “n”a pas attendu ce rapport pour agir”, a indiqué une source gouvernementale à l’AFP. “Forcément, il va y avoir des échanges avec les parlementaires”, a-t-on ajouté de même source, soulignant que “c’est aussi un sujet (à traiter, NDLR) pour les secteurs” pointés du doigt.Sans attendre, Sandrine Rousseau a estimé qu’il y avait “urgence” à agir sur les castings, décrits dans le rapport comme “le lieu de tous les dangers”.  “Il y a quelque chose (qui relève du pouvoir) réglementaire qui consisterait à interdire les castings sauvages immédiatement”, a-t-elle dit.La députée a également profité de la conférence de presse pour appeler le Festival de Cannes à devenir le lieu de “renversement des mentalités” sur les violences sexuelles. “Vous avez une responsabilité en tant que lieu de pouvoir. Cette responsabilité, elle est de dire: nous vous entendons, nous vous croyons, nous vous accompagnerons, et nous ne voulons plus que ce monde-là soit structuré de cette manière”, a-t-elle estimé, à la veille de l’annonce de la sélection officielle de la prochaine édition de ce festival (13-24 mai).Le risque, selon la commission, est que l’élan créé finisse par retomber. Selon Judith Godrèche, devenue fer de lance de #MeToo, il faut que ce travail “se traduise en loi, en législation, (…) ne soit pas rangé dans les bureaux de l’Assemblée nationale”.”Je ne veux pas que, dans cinq ans, il y ait une actrice célèbre comme Judith qui pousse un coup de gueule sur ce sujet”, a averti Erwan Balanant. “A chaque fois, la vague est retombée, a-t-il reconnu. Nous souhaitons aujourd’hui que ce mouvement s’amplifie et permette tout simplement à la société (…) d’en finir avec les inégalités femmes-hommes et les violences sexistes et sexuelles.”

Mort de Cathy Bernheim, pionnière du Mouvement de libération des femmes (MLF)

La journaliste et écrivaine Cathy Bernheim, pionnière du Mouvement de libération des femmes (MLF), est décédée mardi à Paris à l’âge de 78 ans, ont annoncé mercredi à l’AFP ses proches. Ses obsèques se tiendront vendredi à 15H00 au cimetière de Montmartre, ont précisé sa compagne Michèle Revel, sa famille et ses amis dans un communiqué, dans lequel ils appellent à venir lui rendre “un hommage féministe en paroles et en chansons”. Le 26 août 1970, Cathy Bernheim avait tenté, avec huit femmes, de déposer sous l’Arc de Triomphe à Paris une gerbe pour la femme du Soldat inconnu. “Il y a plus inconnu que le soldat inconnu : sa femme”, pouvait-on lire sur l’une des banderoles brandies par les militantes féministes avant qu’elles ne soient arrêtées par les forces de l’ordre.Cette action marque les débuts du MLF dont le combat ira, dans les années qui suivront, du droit à disposer de son corps, avec la revendication de l’avortement et de la contraception, à la lutte contre les violences sexuelles. “On avait une force, une envie de pousser les montagnes”, avait souligné Cathy Bernheim en 2020 auprès de l’AFP. “Nous voulions montrer qu’il y avait en France des femmes qui réfléchissaient collectivement”.Photographe et traductrice, elle fait également partie des militantes du MLF qui ont contribué à la rédaction, en 1971, de “l’hymne des femmes”, un chant depuis régulièrement entonné lors des manifestations féministes. Réagissant sur X, l’ancienne ministre chargée des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a rendu hommage à la militante. “Retenons son nom. Souvenons-nous de son engagement féministe. Et ayons une pensée pour elle quand nous entonnons l’Hymne des Femmes”, écrit la sénatrice socialiste.

Wall Street en ordre dispersé au premier jour des nouveaux droits de douane américains

La Bourse de New York évolue en ordre dispersé mercredi à mi journée, quelque peu soulagée par les déclarations du ministre américain des Finances sur les droits de douane, malgré l’entrée en vigueur de la nouvelle vague de surtaxes imposées par Washington aux produits de dizaines de partenaires commerciaux et la réplique chinoise.Vers 14H15 GMT, le Dow Jones reculait de 0,10%, l’indice Nasdaq avançait de 1,14% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,35%.Quelques minutes après l’ouverture, les indices américains ont brièvement bondi après les propos de Donald Trump qui a assuré “tout va bien se passer” et que “c’est le moment d’acheter”, sur son réseau social Truth.”Les marchés (sont) désorientés dans le brouillard de la guerre commerciale”, écrit dans une note Patrick O’Hare, de Briefing.com.D’un côté, le ministre américain des Finances Scott Bessent a assuré mercredi que les droits de douane imposés par Washington et effectifs depuis mercredi sont un “plafond” dès lors que les autres pays ne répliqueront pas.De l’autre, M. Bessent a estimé qu’il serait “suicidaire” pour les autres pays de se rapprocher de la Chine d’un point de vue commercial pour tenter de contrebalancer les effets des surtaxes américaines.La Chine a annoncé mercredi une hausse massive de ses droits de douane sur les produits américains, en représailles aux surtaxes instaurées par Washington, alimentant une nouvelle panique sur les marchés mondiaux et la crainte d’une guerre commerciale sans fin.Cette nouvelle escalade entre les deux grandes puissances mondiales est survenue quelques heures après l’entrée en vigueur à 04H00 GMT d’une nouvelle salve de droits de douane américains pour 60 pays. En ajoutant celles qui étaient déjà entrées en vigueur depuis janvier, le total des surtaxes atteint désormais 104% pour les produits “Made in China”, ce qui revient à en doubler les prix. Ce cycle de représailles, qui fait craindre une envolée de l’inflation et une chute de la consommation et de la croissance mondiale, fait souffler un nouveau vent de panique sur la majorité des marchés boursiers.”La situation générale des droits de douane est négative pour les actions”, résume auprès de l’AFP Karl Haeling, de LBBW.”Le plus gros problème est la volonté de l’administration Trump de poursuivre cette lutte commerciale d’une manière très perturbatrice”, estime l’analyste.En parallèle, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est nettement tendu, grimpant jusqu’à 4,50%, contre 4,29% à la clôture mardi. Vers 14H00 GMT, il s’établissait à 4,35%.Les bons du Trésor “n’ont plus le statut de valeur refuge” alors que “les acheteurs étrangers perdent confiance dans les Etats-Unis”, estime Karl Haeling.Pour Lawrence Gillum, de LPL Financial, “l’inflation statique, la patience de la Fed, les boycotts potentiels des acheteurs étrangers, le désendettement des fonds spéculatifs” font partie des raisons expliquant la hausse des rendements des bons du Trésor américain.Au tableau des valeurs, les laboratoires pharmaceutiques, à l’instar de Eli Lilly (-3,28%) et Pfizer (-2,77%), reculaient après que Donald Trump a promis mardi d’imposer “très bientôt” des droits de douane sur les produits pharmaceutiques, au deuxième rang du commerce mondial.Le géant de la grande distribution Walmart était recherché (+4,60%) malgré l’annonce d’une révision à la baisse de ses prévisions de bénéfice pour le premier trimestre en raison des incertitudes économiques entourant les droits de douane.La compagnie aérienne américaine Delta Air Lines grimpait (+7,27%) après avoir publié mercredi des résultats pour le premier trimestre conformes aux attentes des analystes, revoyant toutefois ses prévisions à la baisse pour le deuxième trimestre face à “un environnement de croissance ralentie”.

Wall Street en ordre dispersé au premier jour des nouveaux droits de douane américains

La Bourse de New York évolue en ordre dispersé mercredi à mi journée, quelque peu soulagée par les déclarations du ministre américain des Finances sur les droits de douane, malgré l’entrée en vigueur de la nouvelle vague de surtaxes imposées par Washington aux produits de dizaines de partenaires commerciaux et la réplique chinoise.Vers 14H15 GMT, le Dow Jones reculait de 0,10%, l’indice Nasdaq avançait de 1,14% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,35%.Quelques minutes après l’ouverture, les indices américains ont brièvement bondi après les propos de Donald Trump qui a assuré “tout va bien se passer” et que “c’est le moment d’acheter”, sur son réseau social Truth.”Les marchés (sont) désorientés dans le brouillard de la guerre commerciale”, écrit dans une note Patrick O’Hare, de Briefing.com.D’un côté, le ministre américain des Finances Scott Bessent a assuré mercredi que les droits de douane imposés par Washington et effectifs depuis mercredi sont un “plafond” dès lors que les autres pays ne répliqueront pas.De l’autre, M. Bessent a estimé qu’il serait “suicidaire” pour les autres pays de se rapprocher de la Chine d’un point de vue commercial pour tenter de contrebalancer les effets des surtaxes américaines.La Chine a annoncé mercredi une hausse massive de ses droits de douane sur les produits américains, en représailles aux surtaxes instaurées par Washington, alimentant une nouvelle panique sur les marchés mondiaux et la crainte d’une guerre commerciale sans fin.Cette nouvelle escalade entre les deux grandes puissances mondiales est survenue quelques heures après l’entrée en vigueur à 04H00 GMT d’une nouvelle salve de droits de douane américains pour 60 pays. En ajoutant celles qui étaient déjà entrées en vigueur depuis janvier, le total des surtaxes atteint désormais 104% pour les produits “Made in China”, ce qui revient à en doubler les prix. Ce cycle de représailles, qui fait craindre une envolée de l’inflation et une chute de la consommation et de la croissance mondiale, fait souffler un nouveau vent de panique sur la majorité des marchés boursiers.”La situation générale des droits de douane est négative pour les actions”, résume auprès de l’AFP Karl Haeling, de LBBW.”Le plus gros problème est la volonté de l’administration Trump de poursuivre cette lutte commerciale d’une manière très perturbatrice”, estime l’analyste.En parallèle, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’est nettement tendu, grimpant jusqu’à 4,50%, contre 4,29% à la clôture mardi. Vers 14H00 GMT, il s’établissait à 4,35%.Les bons du Trésor “n’ont plus le statut de valeur refuge” alors que “les acheteurs étrangers perdent confiance dans les Etats-Unis”, estime Karl Haeling.Pour Lawrence Gillum, de LPL Financial, “l’inflation statique, la patience de la Fed, les boycotts potentiels des acheteurs étrangers, le désendettement des fonds spéculatifs” font partie des raisons expliquant la hausse des rendements des bons du Trésor américain.Au tableau des valeurs, les laboratoires pharmaceutiques, à l’instar de Eli Lilly (-3,28%) et Pfizer (-2,77%), reculaient après que Donald Trump a promis mardi d’imposer “très bientôt” des droits de douane sur les produits pharmaceutiques, au deuxième rang du commerce mondial.Le géant de la grande distribution Walmart était recherché (+4,60%) malgré l’annonce d’une révision à la baisse de ses prévisions de bénéfice pour le premier trimestre en raison des incertitudes économiques entourant les droits de douane.La compagnie aérienne américaine Delta Air Lines grimpait (+7,27%) après avoir publié mercredi des résultats pour le premier trimestre conformes aux attentes des analystes, revoyant toutefois ses prévisions à la baisse pour le deuxième trimestre face à “un environnement de croissance ralentie”.

Trump trade war escalates as China, EU counterattack

US President Donald Trump’s trade war boiled over on Wednesday as China and the European Union adopted retaliatory tariffs against US goods, fuelling fresh market volatility.Trump’s latest salvo of tariffs came into effect on dozens of trading partners earlier Wednesday.”BE COOL! Everything is going to work out well. The USA will be bigger and better than ever before!” Trump posted on his Truth Social platform following the Chinese and EU counterattacks.In one of the most serious tests of China-US ties in recent decades, Trump ramped up the duties he had originally prepared for Chinese goods, finally raising them to 104 percent after Beijing said it would retaliate.Beijing initially planned to impose a 34 percent tariff on imports of US products from 1601 GMT on Wednesday, but the finance ministry said it would now raise the toll to 84 percent after Trump hiked his tariff.”The tariff escalation against China by the United States simply piles mistakes on top of mistakes (and) severely infringes on China’s legitimate rights and interests,” the ministry said.Washington’s moves “severely damage the multilateral rules-based trade system”, it added.China also said it would blacklist six American artificial intelligence firms, including Shield AI and Sierra Nevada Corp.The European Union announced measures targeting more than 20 billion euros’ worth of US products, including soybeans, motorcycles and beauty products, starting April 15.The levies are in retaliation for US duties on global steel and aluminium exports imposed last month.”These countermeasures can be suspended at any time, should the US agree to a fair and balanced negotiated outcome,” the European Commission said after EU member states approved the measures. “The EU considers US tariffs unjustified and damaging, causing economic harm to both sides, as well as the global economy,” it added.The EU is still working on a response to the 20 percent levy that took effect on Wednesday.- ‘Cutting your own throat’ -US officials have warned nations against retaliating.”I think what a lot of people are missing here is that the levels that were put out last Wednesday are a ceiling, if you don’t retaliate,” US Treasury Secretary Scott Bessent said at a US banking summit Wednesday.Bessent warned countries that aligning with Beijing “would be cutting your own throat” as China is guilty of excess production and “dumping” inexpensive goods on other economies.Trump believes his policy will revive America’s lost manufacturing base by forcing companies to relocate to the United States.”This is a GREAT time to move your COMPANY into the United States of America, like Apple, and so many others, in record numbers, are doing,” Trump posted on Truth Social, adding “DON’T WAIT, DO IT NOW!”But many business experts and economists question how quickly — if ever — this could take place and warn it could reignite inflation.- Markets mixed -The escalating trade war has wiped off trillions of dollars in market value since last week as investors fear that the trade war will spark a recession.After some respite on Tuesday, stock markets were rattled on Wednesday.Wall Street’s main indexes were up in early morning deals while European stock markets were down around three percent in afternoon trading.Tokyo’s Nikkei index closed almost four percent lower.The dollar fell against major currencies while oil prices fell below $60 a barrel, their lowest level in four years.Government bond yields — essentially the interest countries pay to borrow money — rose in the United States, Japan and Britain, among other countries.The Bank of England warned of risks to “UK financial stability” from increased geopolitical tensions, including the fallout from the US tariffs.Italy is preparing to cut its 2025 growth forecast in half, to 0.6 percent from 1.2, a government source said, while Spain is also set to downgrade its outlook.Trump has said his government was working on “tailored deals” with trading partners, with the White House saying it would prioritise allies such as Japan and South Korea, which were hit with tariffs of 24 percent and 25 percent, respectively.His top trade official, Jamieson Greer, told the Senate that Argentina, Vietnam and Israel were among those who had offered to reduce their tariffs. Trump told a dinner with fellow Republicans on Tuesday night that countries were “dying” to make a deal.”I’m telling you, these countries are calling us up kissing my ass,” he said.Trump also said the United States would announce a major tariff on pharmaceuticals “very shortly”, prompting a sell-off in shares of pharmaceutical companies.burs-oho-lth/js

Trump trade war escalates as China, EU counterattack

US President Donald Trump’s trade war boiled over on Wednesday as China and the European Union adopted retaliatory tariffs against US goods, fuelling fresh market volatility.Trump’s latest salvo of tariffs came into effect on dozens of trading partners earlier Wednesday.”BE COOL! Everything is going to work out well. The USA will be bigger and better than ever before!” Trump posted on his Truth Social platform following the Chinese and EU counterattacks.In one of the most serious tests of China-US ties in recent decades, Trump ramped up the duties he had originally prepared for Chinese goods, finally raising them to 104 percent after Beijing said it would retaliate.Beijing initially planned to impose a 34 percent tariff on imports of US products from 1601 GMT on Wednesday, but the finance ministry said it would now raise the toll to 84 percent after Trump hiked his tariff.”The tariff escalation against China by the United States simply piles mistakes on top of mistakes (and) severely infringes on China’s legitimate rights and interests,” the ministry said.Washington’s moves “severely damage the multilateral rules-based trade system”, it added.China also said it would blacklist six American artificial intelligence firms, including Shield AI and Sierra Nevada Corp.The European Union announced measures targeting more than 20 billion euros’ worth of US products, including soybeans, motorcycles and beauty products, starting April 15.The levies are in retaliation for US duties on global steel and aluminium exports imposed last month.”These countermeasures can be suspended at any time, should the US agree to a fair and balanced negotiated outcome,” the European Commission said after EU member states approved the measures. “The EU considers US tariffs unjustified and damaging, causing economic harm to both sides, as well as the global economy,” it added.The EU is still working on a response to the 20 percent levy that took effect on Wednesday.- ‘Cutting your own throat’ -US officials have warned nations against retaliating.”I think what a lot of people are missing here is that the levels that were put out last Wednesday are a ceiling, if you don’t retaliate,” US Treasury Secretary Scott Bessent said at a US banking summit Wednesday.Bessent warned countries that aligning with Beijing “would be cutting your own throat” as China is guilty of excess production and “dumping” inexpensive goods on other economies.Trump believes his policy will revive America’s lost manufacturing base by forcing companies to relocate to the United States.”This is a GREAT time to move your COMPANY into the United States of America, like Apple, and so many others, in record numbers, are doing,” Trump posted on Truth Social, adding “DON’T WAIT, DO IT NOW!”But many business experts and economists question how quickly — if ever — this could take place and warn it could reignite inflation.- Markets mixed -The escalating trade war has wiped off trillions of dollars in market value since last week as investors fear that the trade war will spark a recession.After some respite on Tuesday, stock markets were rattled on Wednesday.Wall Street’s main indexes were up in early morning deals while European stock markets were down around three percent in afternoon trading.Tokyo’s Nikkei index closed almost four percent lower.The dollar fell against major currencies while oil prices fell below $60 a barrel, their lowest level in four years.Government bond yields — essentially the interest countries pay to borrow money — rose in the United States, Japan and Britain, among other countries.The Bank of England warned of risks to “UK financial stability” from increased geopolitical tensions, including the fallout from the US tariffs.Italy is preparing to cut its 2025 growth forecast in half, to 0.6 percent from 1.2, a government source said, while Spain is also set to downgrade its outlook.Trump has said his government was working on “tailored deals” with trading partners, with the White House saying it would prioritise allies such as Japan and South Korea, which were hit with tariffs of 24 percent and 25 percent, respectively.His top trade official, Jamieson Greer, told the Senate that Argentina, Vietnam and Israel were among those who had offered to reduce their tariffs. Trump told a dinner with fellow Republicans on Tuesday night that countries were “dying” to make a deal.”I’m telling you, these countries are calling us up kissing my ass,” he said.Trump also said the United States would announce a major tariff on pharmaceuticals “very shortly”, prompting a sell-off in shares of pharmaceutical companies.burs-oho-lth/js

Trump trade war escalates as China, EU counterattack

US President Donald Trump’s trade war boiled over on Wednesday as China and the European Union adopted retaliatory tariffs against US goods, fuelling fresh market volatility.Trump’s latest salvo of tariffs came into effect on dozens of trading partners earlier Wednesday.”BE COOL! Everything is going to work out well. The USA will be bigger and better than ever before!” Trump posted on his Truth Social platform following the Chinese and EU counterattacks.In one of the most serious tests of China-US ties in recent decades, Trump ramped up the duties he had originally prepared for Chinese goods, finally raising them to 104 percent after Beijing said it would retaliate.Beijing initially planned to impose a 34 percent tariff on imports of US products from 1601 GMT on Wednesday, but the finance ministry said it would now raise the toll to 84 percent after Trump hiked his tariff.”The tariff escalation against China by the United States simply piles mistakes on top of mistakes (and) severely infringes on China’s legitimate rights and interests,” the ministry said.Washington’s moves “severely damage the multilateral rules-based trade system”, it added.China also said it would blacklist six American artificial intelligence firms, including Shield AI and Sierra Nevada Corp.The European Union announced measures targeting more than 20 billion euros’ worth of US products, including soybeans, motorcycles and beauty products, starting April 15.The levies are in retaliation for US duties on global steel and aluminium exports imposed last month.”These countermeasures can be suspended at any time, should the US agree to a fair and balanced negotiated outcome,” the European Commission said after EU member states approved the measures. “The EU considers US tariffs unjustified and damaging, causing economic harm to both sides, as well as the global economy,” it added.The EU is still working on a response to the 20 percent levy that took effect on Wednesday.- ‘Cutting your own throat’ -US officials have warned nations against retaliating.”I think what a lot of people are missing here is that the levels that were put out last Wednesday are a ceiling, if you don’t retaliate,” US Treasury Secretary Scott Bessent said at a US banking summit Wednesday.Bessent warned countries that aligning with Beijing “would be cutting your own throat” as China is guilty of excess production and “dumping” inexpensive goods on other economies.Trump believes his policy will revive America’s lost manufacturing base by forcing companies to relocate to the United States.”This is a GREAT time to move your COMPANY into the United States of America, like Apple, and so many others, in record numbers, are doing,” Trump posted on Truth Social, adding “DON’T WAIT, DO IT NOW!”But many business experts and economists question how quickly — if ever — this could take place and warn it could reignite inflation.- Markets mixed -The escalating trade war has wiped off trillions of dollars in market value since last week as investors fear that the trade war will spark a recession.After some respite on Tuesday, stock markets were rattled on Wednesday.Wall Street’s main indexes were up in early morning deals while European stock markets were down around three percent in afternoon trading.Tokyo’s Nikkei index closed almost four percent lower.The dollar fell against major currencies while oil prices fell below $60 a barrel, their lowest level in four years.Government bond yields — essentially the interest countries pay to borrow money — rose in the United States, Japan and Britain, among other countries.The Bank of England warned of risks to “UK financial stability” from increased geopolitical tensions, including the fallout from the US tariffs.Italy is preparing to cut its 2025 growth forecast in half, to 0.6 percent from 1.2, a government source said, while Spain is also set to downgrade its outlook.Trump has said his government was working on “tailored deals” with trading partners, with the White House saying it would prioritise allies such as Japan and South Korea, which were hit with tariffs of 24 percent and 25 percent, respectively.His top trade official, Jamieson Greer, told the Senate that Argentina, Vietnam and Israel were among those who had offered to reduce their tariffs. Trump told a dinner with fellow Republicans on Tuesday night that countries were “dying” to make a deal.”I’m telling you, these countries are calling us up kissing my ass,” he said.Trump also said the United States would announce a major tariff on pharmaceuticals “very shortly”, prompting a sell-off in shares of pharmaceutical companies.burs-oho-lth/js