Pro-Palestinian rallies held across Europe as Gaza truce holds

Pro-Palestinian protesters marched in several cities in Europe on Saturday, voicing cautious hope with a dose of scepticism as a ceasefire between Israel and Hamas in Gaza entered its second day.In the latest weekend of such protests, demonstrators shouted “Free Palestine” and brandished Palestinian flags, with tens of thousands marching in London, some 5,500 turning out in Berlin and 500 gathering in Vienna.Clashes erupted in Switzerland’s Bern between police and protesters after some 2,000 held an unauthorised protest in the centre, with some black mask-clad demonstrators throwing fireworks and police responding with tear gas and water cannon.  In London, Ben Jamal, director of the Palestine Solidarity Campaign, which has organised monthly pro-Palestinian rallies in London since the start of the war two years ago, said “We’re… sharing the relief of the Palestinian people.””But we also come here sharing their trepidation that this ceasefire will not hold,” Jamal told AFP.Despite concerns about President Donald Trump’s proposed peace plan for Gaza — calling for a transitional authority headed by the US leader — Jamal said there was an “immense sense of relief”.A sea of red and green, the colours of the Palestinian flag, formed along the embankment of the River Thames in central London, where the largely peaceful march began.Protesters donned black-and-white keffiyeh scarves, carrying signs of “Stop Starving Gaza” and “Stop the genocide”, and chanting “Free Palestine” and “From the river to the sea, Palestine will be free”.A group of counter-protesters waving Israeli flags blared loud music as the main demonstration marched towards Whitehall. London police said a “small number of arrests” were made during scuffles between the two groups.In Berlin, where some 60,000 people marched two weeks ago, the much smaller largely peaceful protest saw some accuse the German government — a staunch Israel ally — of “being on the wrong side of history”.- ‘Eyes on Gaza’ -The war in Gaza was sparked by Palestinian militant group Hamas’s deadly October 7, 2023 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official Israel figures.Israel’s military response has killed at least 67,682 people, most of them civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the UN considers reliable.The conflict has sparked a humanitarian crisis and the UN has declared famine conditions in parts of Gaza.”I’m here with my friends to help show that there is, continuously, eyes on Gaza, even considering the current ceasefire,” said Katrina Scales, a 23-year-old sociology and psychology student.She added a ceasefire was “not enough”, and that she planned to keep attending marches.Trade unionist Steve Headley, in his fifties, was also unconvinced. “Hopefully now we’ve got the first steps towards peace, but we’ve been here before,” Headley told AFP. He questioned Trump’s “plans for a ‘riviera’ in Gaza” that the US president had touted earlier this year.For 74-year-old Miranda Finch, part of a group marching under the banner of “descendants of Holocaust survivors against Gaza genocide”, the ceasefire was “very little”.”The Palestinians are not going back to nothing. They’re going back to less than nothing. Rubble on top of bodies, on top of sewage.”Fabio Capogreco, 42, who was attending his fifth demonstration with his two children and wife, said the ceasefire was “too little, too late”, adding that those complicit in the war needed to be held accountable.”Hopefully it’s one of the last times we need to come here to manifest,” said the bar manager. “But I think it’s too early to say everything is ok.”

Oise: plus d’un millier d’opposants défilent contre le canal Seine-Nord Europe

Plus d’un millier de personnes ont manifesté samedi dans l’Oise à l’appel de collectifs écologistes pour appeler à “stopper le chantier” du canal Seine-Nord Europe, qui doit relier le bassin de la Seine aux grands ports du nord de l’Europe d’ici une dizaine d’années.La manifestation, première mobilisation d’une telle ampleur contre ce canal, s’est tenue à l’initiative de plusieurs collectifs dont Les Soulèvements de la Seine (une ramification des Soulèvements de la Terre), Extinction Rebellion et Mega Canal Non Merci. Elle a rassemblé “plus de 2.000 personnes” selon les manifestants et “un millier” selon la préfecture.Un important dispositif de forces de l’ordre a encadré la marche, qui s’est déroulée dans le calme et en musique, avec fanfare et libellules géantes. Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue à l’issue du rassemblement, l’une pour port d’arme prohibé et l’autre pour dégradation de la voie publique, a indiqué la préfecture à l’AFP.Une trentaine de militants a sauté à l’eau pour traverser symboliquement le canal latéral à l’Oise et mettre le pied au bord du chantier de la future écluse de Montmacq pour y afficher brièvement une banderole dénonçant le coût du projet.”On cherche à montrer l’absurdité du projet”, qui n’est “pas viable économiquement”, a estimé un militant des Soulèvements de la Terre, Valentin. Il plaide pour “réinvestir dans le Canal du Nord et investir dans le frêt ferroviaire” au lieu de construire un nouveau canal qui pourrait coûter jusque 10 milliards d’euros selon eux.Pour l’élue écologiste Sandrine Rousseau, présente à la manifestation, “ce n’est pas un projet écologique quand on fait tout pour bétonner”. Elle a appelé à des politiques publiques encourageant une consommation raisonnée et locale, et non des projets qui profitent à des importations venues “de l’autre bout du monde”.Agnès Ducharne, hydrologue chercheuse au CNRS, a manifesté car le canal, dont le chantier a débuté en 2022, est selon elle “un projet nuisible”, “du siècle passé”.Pour ses défenseurs, le canal Seine-Nord Europe, qui doit relier la Seine à l’Escaut et aux grands ports du nord du continent grâce à 107 km de voies fluviales à grand gabarit, constitue une “solution écologique” qui réduirait le transport routier.Son coût prévisionnel a été estimé en 2019 à 5 milliards d’euros, financés par l’État, des collectivités locales et des fonds européens, un budget qui devrait être révisé en nette hausse.Les opposants dénoncent aussi un “désastre environnemental”, lié à l’artificialisation de “3.200 hectares de terres agricoles”, “300 espèces protégées” menacées, ou encore une importante retenue d’eau, le tout compensé par des mesures jugées “illusoires”.

Oise: plus d’un millier d’opposants défilent contre le canal Seine-Nord Europe

Plus d’un millier de personnes ont manifesté samedi dans l’Oise à l’appel de collectifs écologistes pour appeler à “stopper le chantier” du canal Seine-Nord Europe, qui doit relier le bassin de la Seine aux grands ports du nord de l’Europe d’ici une dizaine d’années.La manifestation, première mobilisation d’une telle ampleur contre ce canal, s’est tenue à l’initiative de plusieurs collectifs dont Les Soulèvements de la Seine (une ramification des Soulèvements de la Terre), Extinction Rebellion et Mega Canal Non Merci. Elle a rassemblé “plus de 2.000 personnes” selon les manifestants et “un millier” selon la préfecture.Un important dispositif de forces de l’ordre a encadré la marche, qui s’est déroulée dans le calme et en musique, avec fanfare et libellules géantes. Deux personnes ont été interpellées et placées en garde à vue à l’issue du rassemblement, l’une pour port d’arme prohibé et l’autre pour dégradation de la voie publique, a indiqué la préfecture à l’AFP.Une trentaine de militants a sauté à l’eau pour traverser symboliquement le canal latéral à l’Oise et mettre le pied au bord du chantier de la future écluse de Montmacq pour y afficher brièvement une banderole dénonçant le coût du projet.”On cherche à montrer l’absurdité du projet”, qui n’est “pas viable économiquement”, a estimé un militant des Soulèvements de la Terre, Valentin. Il plaide pour “réinvestir dans le Canal du Nord et investir dans le frêt ferroviaire” au lieu de construire un nouveau canal qui pourrait coûter jusque 10 milliards d’euros selon eux.Pour l’élue écologiste Sandrine Rousseau, présente à la manifestation, “ce n’est pas un projet écologique quand on fait tout pour bétonner”. Elle a appelé à des politiques publiques encourageant une consommation raisonnée et locale, et non des projets qui profitent à des importations venues “de l’autre bout du monde”.Agnès Ducharne, hydrologue chercheuse au CNRS, a manifesté car le canal, dont le chantier a débuté en 2022, est selon elle “un projet nuisible”, “du siècle passé”.Pour ses défenseurs, le canal Seine-Nord Europe, qui doit relier la Seine à l’Escaut et aux grands ports du nord du continent grâce à 107 km de voies fluviales à grand gabarit, constitue une “solution écologique” qui réduirait le transport routier.Son coût prévisionnel a été estimé en 2019 à 5 milliards d’euros, financés par l’État, des collectivités locales et des fonds européens, un budget qui devrait être révisé en nette hausse.Les opposants dénoncent aussi un “désastre environnemental”, lié à l’artificialisation de “3.200 hectares de terres agricoles”, “300 espèces protégées” menacées, ou encore une importante retenue d’eau, le tout compensé par des mesures jugées “illusoires”.

Pluies torrentielles au Mexique: le bilan en hausse à 37 morts

Des inondations provoquées par des pluies torrentielles ont fait au moins 37 morts au Mexique cette semaine et entraîné d’importants dégâts, a indiqué samedi le gouvernement fédéral.”Trente-sept décès ont été signalés” dans quatre États situés dans une vaste zone montagneuse du centre et de l’est du pays, selon un communiqué du ministère de la Sécurité. Des pluies intenses ont été signalées cette semaine par les autorités de la protection civile dans 31 des 32 Etats du pays, provoquant des débordements de rivières, des inondations de villages entiers, des glissements de terrain et l’effondrement de routes et de ponts.Les quatre Etats les plus touchés sont ceux d’Hidalgo (centre), de Puebla (sud-est), de Veracruz (est) et de Querétaro (centre), selon le bilan national.Ces précipitations surviennent à la fin de la saison des pluies, après qu’un système tropical formé dans le golfe du Mexique s’est déplacé vers l’est, atteignant la Sierra Madre orientale, ce qui a favorisé les précipitations, selon les météorologues.Ving-deux morts sont à déplorer dans l’Etat d’Hidalgo, neuf dans celui de Puebla, cinq dans l’Etat de Veracruz, qui s’étend le long de la côte du golfe du Mexique, et un dans celui de Querétaro (centre).Vendredi en fin de soirée, le bilan s’élevait à 28 morts.Plus de 35.000 habitations ont été endommagées, principalement en raison des crues des rivières qui ont forcé des familles entières à abandonner leurs foyers, selon le bilan national.Les pluies ont également entraîné des fermetures de routes du fait de glissements de terrain et de coulées de boue, ainsi que des coupures de courant et des pannes des télécommunications.”Nous travaillons pour soutenir la population, rouvrir les routes et rétablir l’électricité”, avait écrit sur X la présidente du pays, Claudia Sheinbaum, après une réunion avec des responsables locaux et des membres de son cabinet.Elle avait ajouté que des milliers de soldats, ainsi que des bateaux, des avions et des hélicoptères, avaient été mobilisés pour soutenir les efforts des secours.- 5.400 soldats déployés -L’armée va participer à la distribution d’aide, avec plus de 5.400 soldats déployés, ainsi que du matériel de secours et des véhicules.Des abris ont été ouverts pour les personnes déplacées. La principale zone sinistrée a été la Sierra Madre orientale, une chaîne de montagnes qui s’étend parallèlement à la côte du golfe du Mexique. Elle est parsemée de petites communautés, dont beaucoup ont été coupées du monde vendredi.Une équipe de l’AFP à Tulancingo, ville de l’Etat d’Hidalgo qui est le principal point d’accès à de nombreux villages de montagne, a constaté que les routes menant à la Sierra Madre orientale étaient fermées en raison de glissements de terrain et d’effondrements.Le Mexique a été frappé par des pluies particulièrement abondantes depuis le début de l’année, avec un record de précipitations enregistré dans la capitale Mexico.Le météorologue Isidro Cano a déclaré à l’AFP que les précipitations intenses depuis jeudi étaient causées par un changement saisonnier et la formation de nuages lorsque l’air chaud et humide du golfe du Mexique monte vers les sommets des montagnes.Un front froid venant du nord a également accru les précipitations dans une grande partie du pays, a ajouté l’expert. Les autorités des zones situées au large de la côte Pacifique surveillent ainsi de près les tempêtes tropicales Raymond et Priscilla.

Madagascar soldiers join protestors as thousands gather in AntananarivoSat, 11 Oct 2025 17:17:02 GMT

Soldiers joined thousands of anti-government demonstrators in Madagascar on Saturday, calling on security forces to “refuse orders to shoot” and condemning police action to quell over two weeks of protests that have rocked the Indian Ocean island.The youth-led demonstration in the capital, Antananarivo, was one of the biggest since the protest movement erupted on September …

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Pro-Palestinian march, actions at Israel v Norway match

Several hundred people demonstrated and expressed support for the Palestinian cause in Oslo on Saturday as Israel faced Norway in a football World Cup qualifier, AFP journalists reported.Activists briefly unfurled a giant Palestinian flag and a large banner reading “Let Children Live” inside the Ullevaal Stadium, where only several dozen Israeli fans could be seen waving their country’s flag and a banner reading “Let the Ball Talk!”.A pro-Palestinian activist was forcibly removed from the stands.Whistling could be heard during the Israeli national anthem and the Israeli players were booed before the game.Several hours before the match, hundreds of people attended a pro-Palestinian demonstration in Oslo, chanting “Free Palestine” to protest against Israel’s “genocide”.Many demonstrators wore Palestinian keffiyeh shawls draped over their shoulders and waved Palestinian flags as they gathered in the city centre before marching to the stadium.Smoke flares were lit but the atmosphere remained calm.”The message today is to say we give the red card to Israel, to apartheid, and to genocide,” said Line Khateeb, the head of the Norwegian Committee for Palestine, one of the organisers of the protest.”We do not accept football being used to whitewash war crimes, as we see today when Israel participates in the World Cup qualification games,” she told AFP.Demonstrators carried banners reading “Exclude Israel from International Football”, “From the River to the Sea”, “Red Card to Israel” and “It’s a Genocide, Not a War”.”Israel has been committing genocide for the last two years and killing indiscriminately, doing the most horrible thing that could be imaginable,” one of the demonstrators, Munib Sarwar, a 40-year-old engineer, told AFP.”We need to show solidarity with the children and the people of Gaza who have been terrorised for the last two years,” he added. Organisers decided to go ahead with the demonstration despite the Gaza ceasefire deal reached Thursday between Israel and the Palestinian Islamist movement Hamas.”It’s not the end of the occupation. It doesn’t mean the West Bank is free. It doesn’t mean Palestine is free. We need to keep pushing and putting sanctions on Israel to hold them accountable in order to have a proper free Palestine,” Khateeb said.Heavy security was in place for the match. Dozens of police officers on horseback and others in riot gear were posted near the stadium, an AFP journalist saw.The head of the Norwegian football association, Lise Klaveness, recently said she was pushing “for Israel to be sanctioned”.”Personally, I think that if Russia is excluded, Israel should be as well,” she said in a Norwegian podcast.  Several days after Russia’s full-scale invasion of Ukraine in February 2022, UEFA and FIFA agreed to exclude Russian teams and clubs from all international competitions, a sanction that remains in place.The Norwegian Football Association has previously said it would donate the proceeds from the ticket sales for Saturday’s match to Doctors Without Borders.With five victories in five matches, Norway top Group I of European qualifying with 15 points ahead of Italy and Israel, who both have nine points.