L’empire de Rupert Murdoch promis à son fils aîné, aligné politiquement
Fin de la saga ayant inspiré la série “Succession”? Les héritiers de Rupert Murdoch ont trouvé un accord permettant au fils aîné du magnat des médias, proche des opinions conservatrices de son père, de contrôler son empire après son décès.Trois de ses enfants s’opposaient jusque-là aux ambitions du patriarche, âgé de 94 ans, pour Lachlan, 54 ans.Prudence MacLeod, Elisabeth et James Murdoch “vont cesser de détenir des participations” dans les groupes News Corporation (Wall Street Journal, New York Post aux Etats-Unis, The Sun au Royaume-Uni, The Australian) et Fox Corporation (Fox News) en échange de liquidités, selon un communiqué de presse.D’après le New York Times et le Washington Post, tous trois se partageront 3,3 milliards de dollars.Lachlan Murdoch, ainsi que ses jeunes soeurs Grace et Chloe, demeurent eux bénéficiaires du trust familial (un mécanisme juridique, commun au Etats-Unis, utilisé notamment pour organiser une succession ou protéger un patrimoine).En décembre, la justice américaine, saisie à l’initiative de Prudence, Elisabeth et James, s’était opposée à la volonté du milliardaire australo-américain de garantir que Lachlan, qui dirige actuellement Fox News et News Corp, soit le seul décisionnaire après sa mort, tous ses enfants gardant leurs avantages financiers.Dans sa décision, un tribunal du Nevada avait estimé que le père et le fils avaient agi de “mauvaise foi” en essayant de réécrire les règles, rapportait le New York Times, citant une copie du document judiciaire.Si la fille aînée, Prudence, 67 ans, s’est peu impliquée dans l’entreprise familiale, les trois autres – Lachlan, James, 52 ans, et Elisabeth, 57 ans – ont tous été considérés comme des successeurs potentiels.- Ancrages de droite -Le trust prévoyait à l’origine des droits de vote égaux pour les quatre descendants. Mais, ces dernières années, Murdoch senior aurait commencé à craindre que la chaîne américaine Fox News – le joyau de la couronne – ne s’éloigne, après son décès, de son ancrage à droite pour refléter les opinions plus centristes de James et d’Elisabeth. James, qui a quitté News Corp en 2020, avait par exemple officiellement apporté son soutien à Kamala Harris, la rivale de Donald Trump lors de l’élection présidentielle de 2024.Pour beaucoup d’observateurs, l’affaire aurait pu avoir de lourdes implications sur l’avenir de l’empire laissé par Rupert Murdoch. Le nouveau trust expirant en 2050, selon le New York Times et le Washington Post, il garantit que Lachlan en conserve le contrôle au moins jusqu’à cette date.L’empire médiatique de Rupert Murdoch est accusé d’avoir, via certains de ses journaux et de ses télévisions, favorisé la montée des populismes dans les pays anglo-saxons, qu’illustrent le Brexit au Royaume-Uni et l’ascension de Trump aux Etats-Unis.Il a été plus particulièrement reproché à Fox News, aux avant-postes des batailles idéologiques des conservateurs américains, de nourrir la désinformation sur les vaccins anti-Covid et d’avoir amplifié les allégations d’élection présidentielle supposément truquée en 2020 aux Etats-Unis au détriment de Donald Trump.Fox Corporation a déclaré 2,263 milliards de dollars de bénéfice net et 16,300 milliards de chiffre d’affaires sur l’année fiscale se terminant au 30 juin 2025.News Corporation, pour sa part, a enregistré 1,180 milliard de dollars de bénéfice net et 8,452 milliards de chiffre d’affaires.
L’empire de Rupert Murdoch promis à son fils aîné, aligné politiquement
Fin de la saga ayant inspiré la série “Succession”? Les héritiers de Rupert Murdoch ont trouvé un accord permettant au fils aîné du magnat des médias, proche des opinions conservatrices de son père, de contrôler son empire après son décès.Trois de ses enfants s’opposaient jusque-là aux ambitions du patriarche, âgé de 94 ans, pour Lachlan, 54 ans.Prudence MacLeod, Elisabeth et James Murdoch “vont cesser de détenir des participations” dans les groupes News Corporation (Wall Street Journal, New York Post aux Etats-Unis, The Sun au Royaume-Uni, The Australian) et Fox Corporation (Fox News) en échange de liquidités, selon un communiqué de presse.D’après le New York Times et le Washington Post, tous trois se partageront 3,3 milliards de dollars.Lachlan Murdoch, ainsi que ses jeunes soeurs Grace et Chloe, demeurent eux bénéficiaires du trust familial (un mécanisme juridique, commun au Etats-Unis, utilisé notamment pour organiser une succession ou protéger un patrimoine).En décembre, la justice américaine, saisie à l’initiative de Prudence, Elisabeth et James, s’était opposée à la volonté du milliardaire australo-américain de garantir que Lachlan, qui dirige actuellement Fox News et News Corp, soit le seul décisionnaire après sa mort, tous ses enfants gardant leurs avantages financiers.Dans sa décision, un tribunal du Nevada avait estimé que le père et le fils avaient agi de “mauvaise foi” en essayant de réécrire les règles, rapportait le New York Times, citant une copie du document judiciaire.Si la fille aînée, Prudence, 67 ans, s’est peu impliquée dans l’entreprise familiale, les trois autres – Lachlan, James, 52 ans, et Elisabeth, 57 ans – ont tous été considérés comme des successeurs potentiels.- Ancrages de droite -Le trust prévoyait à l’origine des droits de vote égaux pour les quatre descendants. Mais, ces dernières années, Murdoch senior aurait commencé à craindre que la chaîne américaine Fox News – le joyau de la couronne – ne s’éloigne, après son décès, de son ancrage à droite pour refléter les opinions plus centristes de James et d’Elisabeth. James, qui a quitté News Corp en 2020, avait par exemple officiellement apporté son soutien à Kamala Harris, la rivale de Donald Trump lors de l’élection présidentielle de 2024.Pour beaucoup d’observateurs, l’affaire aurait pu avoir de lourdes implications sur l’avenir de l’empire laissé par Rupert Murdoch. Le nouveau trust expirant en 2050, selon le New York Times et le Washington Post, il garantit que Lachlan en conserve le contrôle au moins jusqu’à cette date.L’empire médiatique de Rupert Murdoch est accusé d’avoir, via certains de ses journaux et de ses télévisions, favorisé la montée des populismes dans les pays anglo-saxons, qu’illustrent le Brexit au Royaume-Uni et l’ascension de Trump aux Etats-Unis.Il a été plus particulièrement reproché à Fox News, aux avant-postes des batailles idéologiques des conservateurs américains, de nourrir la désinformation sur les vaccins anti-Covid et d’avoir amplifié les allégations d’élection présidentielle supposément truquée en 2020 aux Etats-Unis au détriment de Donald Trump.Fox Corporation a déclaré 2,263 milliards de dollars de bénéfice net et 16,300 milliards de chiffre d’affaires sur l’année fiscale se terminant au 30 juin 2025.News Corporation, pour sa part, a enregistré 1,180 milliard de dollars de bénéfice net et 8,452 milliards de chiffre d’affaires.
Après le revers électoral de Milei, contrecoup sur les marchés, appel à l’autocritique
Le peso et les actions argentines ont accusé le coup lundi du net revers du parti du président ultralibéral Javier Milei lors d’élections provinciales en Argentine la veille, signe d’un désenchantement qui a valu dans le camp gouvernemental un appel à “l’autocritique”.Dimanche, l’opposition péroniste (centre-gauche) s’est largement imposée dans l’importante province de Buenos Aires -qui compte plus d’un tiers de l’électorat- avec un écart inattendu: 47% des voix contre 33% aux candidats de La Libertad Avanza, le parti du président Milei qui a reconnu une “claire défaite”.Ce revers, envoyant le signal d’un gouvernement sur la défensive, s’est traduit lundi par une chute des actions argentines cotées à Wall Street, avec des reculs atteignant 15% pour certaines, la Bourse de Buenos Aires clôturant pour sa part en baisse de 13%.Sur le marché des changes, le peso argentin a plongé face au dollar dans un contexte de forte volatilité et de méfiance des investisseurs, avant de se reprendre légèrement en fin de journée. A 1.425 pesos pour un dollar, il a perdu 3,2% de sa valeur par rapport à vendredi.La populeuse province de Buenos Aires étant un bastion traditionnel de l’opposition, une victoire de Javier Milei y aurait tenu de l’exploit. Pourtant par sa taille, le scrutin de dimanche était perçu comme un test, ou une prise de température, en vue des législatives nationales de mi-mandat le 26 octobre. S’y renouvelleront un tiers du Sénat et la moitié des députés, un scrutin-clef pour M. Milei qui depuis décembre 2023 gouverne avec une minorité législative, et a vu plusieurs de ses réformes frustrées par un Parlement retors. Encore récemment, lorsqu’il a annulé un veto présidentiel sur une loi de financement accru du handicap.- Charme rompu ? -Le président “anarcho-capitaliste”, comme il se décrit, a lancé dimanche soir avec défi qu’il n’y aura “pas de retour en arrière d’un millimètre dans la politique du gouvernement” et sa volonté de dérégulation, mais au contraire un cap “approfondi” et “accéléré”.Pourtant le chef de cabinet des ministres -poste-clef à mi-chemin entre Premier ministre et chef de cabinet- Guillermo Francos, a estimé qu’il était “temps de faire des autocritiques, d’analyser nos échecs et de comprendre pourquoi les résultats macroéconomiques n’atteignent pas la population”.”On reste convaincu que l’équilibre budgétaire est la base de la croissance économique, mais il est vrai aussi que le passage de la macroéconomie à la microéconomie est très important pour les gens qui attendent des résultats concrets”, a concédé M. Francos sur Radio Mitre, dans un ton distinct du chef de l’Etat.Car l’indéniable succès du gouvernement Milei contre l’inflation, jugulée à 17,3% sur sept mois depuis janvier (contre 87% sur la même période en 2024), tarde à percoler dans la population, qui perçoit surtout l’austérité budgétaire de la “tronçonneuse” dans la santé, l’université, les retraites, et l’impact de la récession (-1,8 en 2024) sur la consommation et l’emploi.”Les gens se disent: OK, on a fait tous les ajustements (budgétaires) pour atteindre la stabilité, contrôler l’inflation, mais ça y est, l’inflation est sous contrôle. Maintenant, quand va commencer à s’améliorer mon revenu ? Quand vont se créer des emplois ? Se lancer des entreprises ?”, analyse pour l’AFP le politologue Raul Timerman, du cabinet Grupo de Opinion Publica.En outre, Javier Milei qui avait été élu, outre l’économie, sur “l’argument d’en finir avec la +caste politique corrompue+”, apparait aujourd’hui comme “celui qui protège sa sœur Karina”, la secrétaire générale de la présidence, récemment éclaboussée par un scandale de pots-de-vin présumés -même si elle n’a à ce jour pas été entendue ni inculpée.”Le charme est rompu”, résume Raul Timerman.Réunissant par deux fois son cabinet lundi, Javier Milei n’a pas annoncé de changement d’équipe, mais la création “d’une table ronde de dialogue avec les gouverneurs” des provinces fédérales, notoirement retors, a communiqué en fin de journée le porte-parole présidentiel Manuel Adorni. Suggérant que c’est par des alliances politiques ad hoc, davantage qu’un changement de cap, que le président ultralibéral entend avancer.
Trump admin launches immigration raids in Chicago
The Trump administration on Monday launched a new immigration enforcement operation in Chicago, saying the latest federal crackdown in a US city would target the “worst of the worst criminals.”The Department of Homeland Security (DHS) announcement of “Operation Midway Blitz” comes after President Donald Trump repeatedly threatened to send National Guard troops into Illinois, sparring with the state’s governor JB Pritzker in social media posts in recent days.”For years, Governor Pritzker and his fellow sanctuary politicians released Tren de Aragua gang members, rapists, kidnappers, and drug traffickers on Chicago’s streets — putting American lives at risk and making Chicago a magnet for criminals,” DHS Assistant Secretary Tricia McLaughlin said in a statement.Pritzker, a Democrat, slapped back at the accusations, posting on X that the operation “isn’t about fighting crime” because Washington had done no coordination with Chicago authorities and “the Trump Administration’s focused on scaring Illinoisians.”The DHS statement included a list of names, images and rap sheets for 11 “criminal illegal aliens” it said had been released back onto Illinois streets and are now sought for arrest.Having declared victory with his unpopular troop deployments and deportation raids in Washington and Los Angeles, Republican Trump has turned to Democratic-run Chicago as a fresh talking point in his militarized rollout of anti-immigrant policy. He calls the city a “hell-hole” ravaged by gun crime.US Senator Dick Durbin of Illinois criticized the move as actions that “don’t make us safer. They are a waste of money, stoke fear, and represent another failed attempt at a distraction.””As President Trump continues to wrongly hyper-fixate on deploying the military to Chicago, his administration is now ramping up its campaign to arrest hardworking immigrants with no criminal convictions,” Durbin said.Trump posted new anti-immigrant messaging to social media Monday, sharing sketchy memes and cable news clips, decrying weekend violence and saying “I want to help the people of Chicago, not hurt them. Only the Criminals will be hurt!”The president’s move to dial back his provocative tone against The Windy City came after brazen threats to unleash the military, and public protests that drew thousands of defiant demonstrators to Chicago’s streets.Over the weekend, Trump posted an apparently AI-generated image of himself costumed as blood-thirsty Lieutenant Colonel Bill Kilgore of “Apocalypse Now,” tweaking the famous line to say “I love the smell of deportations in the morning” and depicting the Chicago skyline inundated by smoke, flames and helicopters.In the original line in Francis Ford Coppola’s 1979 film, Kilgore says he loves the smell of napalm, the highly flammable deadly weapon dropped on Vietnam. “Chicago about to find out why it’s called the Department of WAR,” the president wrote Saturday on Truth Social.Pritzker rebuffed the president’s threats saying: “This is not a joke. This is not normal… Illinois won’t be intimidated by a wannabe dictator.”Pritzker posted advice for how to cope with raids by Immigration and Customs Enforcement (ICE), telling his followers to be loud in their opposition and advising them of their right to deny entry to any agent who lacks a valid warrant.
Norvège: la gauche remporte des législatives marquées par une poussée des populistes
La gauche emmenée par le Premier ministre travailliste Jonas Gahr Støre va se maintenir au pouvoir en Norvège après sa victoire lundi lors de législatives également marquées par la poussée de la droite populiste anti-immigration qui réalise le meilleur score de son histoire.Au terme d’élections axées sur des enjeux locaux mais aussi influencées par les turbulences géopolitiques, le bloc de gauche est en passe de décrocher une majorité, étriquée, de 87 sièges sur 169 au Parlement, après dépouillement de la quasi-totalité des voix.”On savait que ce serait serré, et ça l’a été. On savait qu’il faudrait tout donner, et on a tout donné (…) On a réussi”, s’est exclamé M. Støre devant ses soutiens.Au pouvoir depuis 2021, le dirigeant de 65 ans a remporté un nouveau mandat de quatre ans, vraisemblablement à la tête d’un gouvernement minoritaire, chose courante en Scandinavie. Arrivé premier avec environ 28% des voix, son parti travailliste devra cependant composer avec toutes les autres forces de gauche avec lesquelles les désaccords sont nombreux.Le scrutin a aussi vu le parti du Progrès (FrP), formation populiste anti-immigration dirigée par Sylvi Listhaug, plus que doubler son score par rapport à 2021, avec près de 24% des voix, un niveau sans précédent.Tiré par le vote des jeunes, surtout chez les hommes, il devient la première force d’opposition, loin devant les conservateurs de l’ex-Première ministre Erna Solberg.”Ce soir, nous allons célébrer le meilleur résultat de tous les temps, et mon objectif, c’est que ce ne soit que le début”, s’est réjouie Sylvi Listhaug lundi soir. Si elle a félicité M. Støre, elle a estimé que les quatre années à venir seraient “difficiles pour les gens et le monde des affaires”. – Un effet Trump -Dans une nation prospère de 5,6 millions d’habitants, la campagne électorale a principalement tourné autour de questions intérieures comme le pouvoir d’achat, les inégalités, les services publics et la fiscalité.Politiquement moribond il y a encore quelques mois à tel point que la question de sa succession se posait, M. Støre a réussi à rebondir. Fort de son expérience de Premier ministre et de ministre des Affaires étrangères avant cela, il a bénéficié d’une soif de stabilité chez des électeurs secoués par l’élection de Donald Trump, les droits de douane et la guerre en Ukraine, selon le politologue Johannes Bergh.Membre de l’Otan mais pas de l’Union européenne, la Norvège partage une frontière commune avec la Russie dans l’Arctique, et son économie est très dépendante des exportations.M. Støre a également tiré parti de l’implosion en début d’année de l’épineuse coalition qui liait les travaillistes au parti du Centre, formation eurosceptique axée sur les intérêts ruraux, et de l’arrivée au gouvernement de l’ex-chef de l’Otan, le populaire Jens Stoltenberg, devenu ministre des Finances. – Exigences -Mathématiquement, les travaillistes devraient avoir encore besoin de l’appui de ce même parti du Centre mais aussi des écologistes, des socialistes radicaux et des communistes pour disposer d’une majorité au Storting, le Parlement monocaméral, pour faire adopter ses lois et son budget.Favorables à la poursuite des activités pétrolières qui ont fait la fortune du royaume et à l’extraction minière sous-marine, ils pourraient ainsi être contraints à des compromis par certains alliés qui réclament une sortie des énergies fossiles.La cheffe des socialistes, Kirsti Bergstø, a d’ores et déjà prévenu que l’influence de son parti signifiait que “nous n’allons pas ouvrir les fonds marins à l’exploitation minière”, et “de nouvelles réductions d’émissions” de gaz à effet de serre.Les partis les plus à gauche exigent aussi que le fonds souverain du pays, le plus gros au monde, se retire totalement d’Israël, ce que les travaillistes rejettent.Ces derniers et les écologistes sont en revanche d’accord pour entretenir des liens étroits avec l’UE, mais celle-ci fait figure d’épouvantail pour leurs autres.Le bloc de droite, également divisé entre quatre formations, décroche 82 sièges, dont 48 pour les populistes.Contrairement à la gauche rassemblée derrière une candidature unique, la droite s’est livrée à une querelle fratricide: Mme Listhaug, 47 ans, et Mme Solberg, 64 ans, lorgnaient toutes deux le poste de Premier ministre dans le cas d’une alternance qui n’aura donc pas lieu.
Norvège: la gauche remporte des législatives marquées par une poussée des populistes
La gauche emmenée par le Premier ministre travailliste Jonas Gahr Støre va se maintenir au pouvoir en Norvège après sa victoire lundi lors de législatives également marquées par la poussée de la droite populiste anti-immigration qui réalise le meilleur score de son histoire.Au terme d’élections axées sur des enjeux locaux mais aussi influencées par les turbulences géopolitiques, le bloc de gauche est en passe de décrocher une majorité, étriquée, de 87 sièges sur 169 au Parlement, après dépouillement de la quasi-totalité des voix.”On savait que ce serait serré, et ça l’a été. On savait qu’il faudrait tout donner, et on a tout donné (…) On a réussi”, s’est exclamé M. Støre devant ses soutiens.Au pouvoir depuis 2021, le dirigeant de 65 ans a remporté un nouveau mandat de quatre ans, vraisemblablement à la tête d’un gouvernement minoritaire, chose courante en Scandinavie. Arrivé premier avec environ 28% des voix, son parti travailliste devra cependant composer avec toutes les autres forces de gauche avec lesquelles les désaccords sont nombreux.Le scrutin a aussi vu le parti du Progrès (FrP), formation populiste anti-immigration dirigée par Sylvi Listhaug, plus que doubler son score par rapport à 2021, avec près de 24% des voix, un niveau sans précédent.Tiré par le vote des jeunes, surtout chez les hommes, il devient la première force d’opposition, loin devant les conservateurs de l’ex-Première ministre Erna Solberg.”Ce soir, nous allons célébrer le meilleur résultat de tous les temps, et mon objectif, c’est que ce ne soit que le début”, s’est réjouie Sylvi Listhaug lundi soir. Si elle a félicité M. Støre, elle a estimé que les quatre années à venir seraient “difficiles pour les gens et le monde des affaires”. – Un effet Trump -Dans une nation prospère de 5,6 millions d’habitants, la campagne électorale a principalement tourné autour de questions intérieures comme le pouvoir d’achat, les inégalités, les services publics et la fiscalité.Politiquement moribond il y a encore quelques mois à tel point que la question de sa succession se posait, M. Støre a réussi à rebondir. Fort de son expérience de Premier ministre et de ministre des Affaires étrangères avant cela, il a bénéficié d’une soif de stabilité chez des électeurs secoués par l’élection de Donald Trump, les droits de douane et la guerre en Ukraine, selon le politologue Johannes Bergh.Membre de l’Otan mais pas de l’Union européenne, la Norvège partage une frontière commune avec la Russie dans l’Arctique, et son économie est très dépendante des exportations.M. Støre a également tiré parti de l’implosion en début d’année de l’épineuse coalition qui liait les travaillistes au parti du Centre, formation eurosceptique axée sur les intérêts ruraux, et de l’arrivée au gouvernement de l’ex-chef de l’Otan, le populaire Jens Stoltenberg, devenu ministre des Finances. – Exigences -Mathématiquement, les travaillistes devraient avoir encore besoin de l’appui de ce même parti du Centre mais aussi des écologistes, des socialistes radicaux et des communistes pour disposer d’une majorité au Storting, le Parlement monocaméral, pour faire adopter ses lois et son budget.Favorables à la poursuite des activités pétrolières qui ont fait la fortune du royaume et à l’extraction minière sous-marine, ils pourraient ainsi être contraints à des compromis par certains alliés qui réclament une sortie des énergies fossiles.La cheffe des socialistes, Kirsti Bergstø, a d’ores et déjà prévenu que l’influence de son parti signifiait que “nous n’allons pas ouvrir les fonds marins à l’exploitation minière”, et “de nouvelles réductions d’émissions” de gaz à effet de serre.Les partis les plus à gauche exigent aussi que le fonds souverain du pays, le plus gros au monde, se retire totalement d’Israël, ce que les travaillistes rejettent.Ces derniers et les écologistes sont en revanche d’accord pour entretenir des liens étroits avec l’UE, mais celle-ci fait figure d’épouvantail pour leurs autres.Le bloc de droite, également divisé entre quatre formations, décroche 82 sièges, dont 48 pour les populistes.Contrairement à la gauche rassemblée derrière une candidature unique, la droite s’est livrée à une querelle fratricide: Mme Listhaug, 47 ans, et Mme Solberg, 64 ans, lorgnaient toutes deux le poste de Premier ministre dans le cas d’une alternance qui n’aura donc pas lieu.
Stocks rise tracking political upheaval, data
Global stock markets rose Monday, digesting more political upheaval in France and Japan as the tech-rich Nasdaq index finished at an all-time high.Oil prices advanced as traders bet a plan by OPEC + to boost output would result in less additional production than feared.The price of gold hit a new record high above $3,600 an ounce as the precious metal continues to benefit from its status as a safe haven investment.Meanwhile, US stocks pushed higher following positive sessions in Europe and Asia.”Political uncertainty is making waves on markets at the start of the week, but sentiment remains largely upbeat,” noted Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown stockbrokers.In France, President Emmanuel Macron was poised to accept the resignation of Prime Minister Francois Bayrou on Tuesday after his government was ejected in a confidence vote.Bayrou blindsided even his allies by calling a vote to end a months-long standoff over his austerity budget, which foresees almost 44 billion euros ($52 billion) of cost savings to reduce France’s debt pile.Still, major bourses in Europe climbed, as did the euro.Tokyo’s Nikkei stocks index closed up 1.5 percent, with Japanese exporters benefiting from a slide in the yen’s value.Japanese bond yields also climbed after Prime Minister Shigeru Ishiba said Sunday he would step down after less than a year in power — during which he lost his majority in both houses of parliament — heralding uncertainty for the world’s fourth-largest economy.The European Central bank is expected to hold interest rates steady again this week with inflation under control and US tariff tensions easing.Markets are also eyeing US inflation data later this week amid expectations of rate relief from the Federal Reserve. Expectations that the Fed would soon cut rates grew after Fed Chair Jerome Powell’s August 23 address at the central bank’s Jackson Hole gathering signaled a pivot.Powell had previously argued the Fed could keep rates unchanged in light of inflation that has lingered above the Fed’s long-term target level while the US economy chugged along.But the weakening of the jobs market has led more policymakers to argue that rates need to be cut rates so as to forestall further deterioration.”I think the Fed has locked itself into cutting rates in September,” said Sam Stovall, chief investment strategist at CFRA Research. The only outlying question based on future economic reports, he said, is “will they cut once, twice or three times this year?”- Key figures at around 2040 GMT -New York – Dow: UP 0.2 percent at 45,514.95 (close)New York – S&P 500: UP 0.2 percent at 6,495.15 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.5 percent at 21,798.70 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,221.44 (close)Paris – CAC 40: UP 0.8 percent at 7,734.84 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.9 percent at 23,807.13 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.5 percent at 43,643.81 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.9 percent at 25,633.91 (close) Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,826.84 (close)Euro/dollar: UP at $1.1760 from $1.1717 on FridayPound/dollar: UP at $1.3549 from $1.3509 Dollar/yen: FLAT at 147.43 yen Euro/pound: DOWN at 86.80 pence from 86.73 penceBrent North Sea Crude: UP 0.8 percent at $66.02 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $62.26 per barrelburs-jmb/dw






