L’extraction minière sous-marine: ce qu’il faut savoir

Manne pour la transition énergétique pour les uns, pari irresponsable pour les autres, l’extraction minière sous-marine n’est pas encore une réalité commerciale, mais l’année 2025 pourrait marquer un tournant, avec une première demande d’exploitation par la société canadienne The Metals Company.- Que recèlent les fonds marins?Les fonds marins abritent trois sources de métaux qui ont pris des milliers, voire des millions d’années, pour se former.- Les nodules polymétalliques sont des galets de la taille d’une pomme de terre qui résultent de la lente précipitation de minéraux autour de fragments tels que des dents de requins ou des os d’oreille de poisson. Présents à des profondeurs de 4.000 à 6.000 mètres, particulièrement dans la zone de Clarion-Clipperton dans le Pacifique, entre Hawaï et le Mexique, ils contiennent principalement manganèse, fer, cobalt, cuivre et nickel.- Les encroûtements sont des amas rocheux à des profondeurs de 400 à 4.000 mètres, formés par l’agrégation de métaux contenus dans l’eau de mer, avec notamment une zone explorée dans le nord-ouest du Pacifique. Ils contiennent du manganèse, du fer, du cobalt et du platine.- Les amas sulfurés ou sulfures polymétalliques sont des dépôts minéraux riches en métaux (cuivre, zinc, or, argent) autour de cheminées d’où est expulsée de l’eau enrichie en métaux dissous. On trouve ces amas entre 800 et 5.000 mètres de profondeur, au niveau des dorsales ou aux abords de volcans sous-marins, dans les océans Atlantique et Indien.- Pourquoi les exploiter?Le cobalt et le nickel sont des éléments essentiels des batteries pour véhicules électriques, et qui viennent aujourd’hui de minerais extraits de mines sur terre avec des coûts environnementaux et humains conséquents, sans compter le raffinage à l’aide de produits chimiques, qui génère des rejets volumineux et toxiques. Les câbles électriques sont en cuivre et la demande va exploser avec l’électrification de l’économie au 21e siècle.Les partisans de l’exploitation minière sous-marine arguent que récupérer les nodules posés sur le fond du Pacifique n’implique pas d’avaler et de réduire en poussière des montagnes ou des roches du sous-sol, comme dans les mines terrestres.- Quels coûts environnementaux?Les abysses, qui jouent un rôle dans le stockage de CO2, sont un milieu méconnu, jusqu’alors vierge d’activités humaines mais riche en vie.Des activités minières risquent de perturber ou de détruire des écosystèmes dont on ignore presque tout, s’inquiètent les scientifiques et défenseurs de l’environnement. Selon l’initiative scientifique internationale Ocean Census, seules 250.000 espèces sont connues, sur les deux millions qui peupleraient les océans.Des activités minières pourraient détruire l’habitat d’organismes benthiques (qui vivent sur, dans ou près des fonds marins), modifier la chimie locale de l’eau, générer de la pollution sonore et lumineuse, voire des fuites de produits chimiques des machines et équipements, s’alarme Greenpeace.Etats, dont l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada, le Mexique et le Brésil soutiennent un moratoire ou une pause dans les eaux internationales, selon la Deep Sea Conservation Coalition (DSCC), une coalition d’ONG. La France prône même une interdiction.- Où en est-on?Aucune extraction minière commerciale n’a aujourd’hui lieu dans les fonds marins, mais certains Etats ont lancé, ou s’apprêtent à le faire, l’exploration dans leurs zones économiques exclusives (jusqu’à 200 miles nautiques des côtes, soit 370 km).Seules les technologies pour récolter industriellement les nodules sont avancées.Outre le Japon, les îles Cook ont attribué en 2022 des licences d’exploration à trois entreprises dans leurs fonds marins. Elles coopèrent aussi avec la Chine, très active et ambitieuse dans cette course.En Europe, la Norvège avait prévu d’ouvrir son plancher océanique cette année mais un compromis politique a obligé le gouvernement à repousser l’attribution de permis d’exploration à 2026.Dans les eaux internationales, en haute mer, c’est l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) qui autorise ou non l’exploitation des fonds marins. Elle a accordé des permis à de multiples sociétés et pays pour explorer, c’est-à-dire tester leurs technologies, mais pas encore pour exploiter.Ecartelée entre partisans de l’extraction et défenseurs d’un moratoire, elle peine à accoucher d’un “code minier” en négociation depuis 2014.Perdant patience, l’entreprise canadienne The Metals Company (TMC) a déposé mardi auprès des Etats-Unis une demande de permis d’exploitation commerciale dans la zone de Clarion-Clipperton, contournant l’AIFM, dont le pays ne fait pas partie.Donald Trump a en effet ouvert par décret la possibilité d’autoriser unilatéralement des entreprises à exploiter les nodules hors des eaux américaines, dans les eaux internationales.

L’extraction minière sous-marine: ce qu’il faut savoir

Manne pour la transition énergétique pour les uns, pari irresponsable pour les autres, l’extraction minière sous-marine n’est pas encore une réalité commerciale, mais l’année 2025 pourrait marquer un tournant, avec une première demande d’exploitation par la société canadienne The Metals Company.- Que recèlent les fonds marins?Les fonds marins abritent trois sources de métaux qui ont pris des milliers, voire des millions d’années, pour se former.- Les nodules polymétalliques sont des galets de la taille d’une pomme de terre qui résultent de la lente précipitation de minéraux autour de fragments tels que des dents de requins ou des os d’oreille de poisson. Présents à des profondeurs de 4.000 à 6.000 mètres, particulièrement dans la zone de Clarion-Clipperton dans le Pacifique, entre Hawaï et le Mexique, ils contiennent principalement manganèse, fer, cobalt, cuivre et nickel.- Les encroûtements sont des amas rocheux à des profondeurs de 400 à 4.000 mètres, formés par l’agrégation de métaux contenus dans l’eau de mer, avec notamment une zone explorée dans le nord-ouest du Pacifique. Ils contiennent du manganèse, du fer, du cobalt et du platine.- Les amas sulfurés ou sulfures polymétalliques sont des dépôts minéraux riches en métaux (cuivre, zinc, or, argent) autour de cheminées d’où est expulsée de l’eau enrichie en métaux dissous. On trouve ces amas entre 800 et 5.000 mètres de profondeur, au niveau des dorsales ou aux abords de volcans sous-marins, dans les océans Atlantique et Indien.- Pourquoi les exploiter?Le cobalt et le nickel sont des éléments essentiels des batteries pour véhicules électriques, et qui viennent aujourd’hui de minerais extraits de mines sur terre avec des coûts environnementaux et humains conséquents, sans compter le raffinage à l’aide de produits chimiques, qui génère des rejets volumineux et toxiques. Les câbles électriques sont en cuivre et la demande va exploser avec l’électrification de l’économie au 21e siècle.Les partisans de l’exploitation minière sous-marine arguent que récupérer les nodules posés sur le fond du Pacifique n’implique pas d’avaler et de réduire en poussière des montagnes ou des roches du sous-sol, comme dans les mines terrestres.- Quels coûts environnementaux?Les abysses, qui jouent un rôle dans le stockage de CO2, sont un milieu méconnu, jusqu’alors vierge d’activités humaines mais riche en vie.Des activités minières risquent de perturber ou de détruire des écosystèmes dont on ignore presque tout, s’inquiètent les scientifiques et défenseurs de l’environnement. Selon l’initiative scientifique internationale Ocean Census, seules 250.000 espèces sont connues, sur les deux millions qui peupleraient les océans.Des activités minières pourraient détruire l’habitat d’organismes benthiques (qui vivent sur, dans ou près des fonds marins), modifier la chimie locale de l’eau, générer de la pollution sonore et lumineuse, voire des fuites de produits chimiques des machines et équipements, s’alarme Greenpeace.Etats, dont l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada, le Mexique et le Brésil soutiennent un moratoire ou une pause dans les eaux internationales, selon la Deep Sea Conservation Coalition (DSCC), une coalition d’ONG. La France prône même une interdiction.- Où en est-on?Aucune extraction minière commerciale n’a aujourd’hui lieu dans les fonds marins, mais certains Etats ont lancé, ou s’apprêtent à le faire, l’exploration dans leurs zones économiques exclusives (jusqu’à 200 miles nautiques des côtes, soit 370 km).Seules les technologies pour récolter industriellement les nodules sont avancées.Outre le Japon, les îles Cook ont attribué en 2022 des licences d’exploration à trois entreprises dans leurs fonds marins. Elles coopèrent aussi avec la Chine, très active et ambitieuse dans cette course.En Europe, la Norvège avait prévu d’ouvrir son plancher océanique cette année mais un compromis politique a obligé le gouvernement à repousser l’attribution de permis d’exploration à 2026.Dans les eaux internationales, en haute mer, c’est l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) qui autorise ou non l’exploitation des fonds marins. Elle a accordé des permis à de multiples sociétés et pays pour explorer, c’est-à-dire tester leurs technologies, mais pas encore pour exploiter.Ecartelée entre partisans de l’extraction et défenseurs d’un moratoire, elle peine à accoucher d’un “code minier” en négociation depuis 2014.Perdant patience, l’entreprise canadienne The Metals Company (TMC) a déposé mardi auprès des Etats-Unis une demande de permis d’exploitation commerciale dans la zone de Clarion-Clipperton, contournant l’AIFM, dont le pays ne fait pas partie.Donald Trump a en effet ouvert par décret la possibilité d’autoriser unilatéralement des entreprises à exploiter les nodules hors des eaux américaines, dans les eaux internationales.

US consumer confidence hits lowest level since onset of pandemic

US consumer confidence has fallen to its lowest level since the onset of the Covid-19 pandemic, according to survey data published Tuesday, reflecting concerns about President Donald Trump’s tariff plans.The Conference Board’s US consumer confidence index fell 7.9 points to 86.0 in April, the research organization announced in a statement, noting that mentions of tariffs in write-in responses had reached an “all-time high.”This was the lowest level since May 2020, a spokesperson confirmed to AFP. “Consumer confidence declined for a fifth consecutive month in April,” Conference Board senior economist Stephanie Guichard said in a statement.”The three expectation components — business conditions, employment prospects, and future income — all deteriorated sharply, reflecting pervasive pessimism about the future,” she added. Donald Trump’s tariff plans have unnerved investors, sending market volatility soaring and consumer confidence plunging. Confidence in the financial markets has also tanked, according to Guichard, with 48.5 percent of consumers expecting stock prices to fall over the next 12 months — the highest share since October 2011.In another worrying sign, average 12-month inflation expectations reached seven percent this month which, Guichard said, was the “highest since November 2022, when the US was experiencing extremely high inflation.”If sustained, higher inflation expectations can cause a vicious cycle of price hikes, as businesses preemptively raise prices in anticipation that their costs will rise further in the future. “Bad confidence numbers don’t translate into poor consumer spending, luckily,” Navy Federal Credit Union corporate economist Robert Frick wrote in a note shared with AFP. “The real test of how Americans spend will be seen tomorrow when personal income numbers are released,” he said. “Those have been rising strongly, and history shows that if we have money, we’ll spend it despite the jitters we may be feeling,” he added. 

Le gouvernement Trump congédie les auteurs d’un rapport crucial sur le climat

L’administration du président Donald Trump a congédié cette semaine les auteurs d’un rapport scientifique utilisé depuis plus de 25 ans pour élaborer les politiques de réponse au réchauffement climatique aux Etats-Unis.Dans un email lundi aux contributeurs de la Sixième évaluation nationale du climat (NCA6), le gouvernement fédéral a annoncé que la “portée” du rapport était en train d’être “réévaluée” et que les auteurs étaient “libérés de leurs fonctions”.Cette décision fait suite aux licenciements massifs survenus début avril au sein du Programme américain de recherche sur le changement climatique (USGCRP), l’organisme fédéral chargé de superviser ce rapport qui, de par la loi, doit être remis au Congrès et au président.Des centaines de chercheurs participent à l’élaboration de ce document sur l’impact du changement climatique dans tous les domaines, en principe publié tous les cinq ans. La prochaine édition était prévue pour 2027.Bien qu’ils ne soient pas contraignants, ces rapports sont des outils essentiels pour les législateurs, les entreprises et les gouvernements locaux dans la planification de mesures de résilience climatique.Leur objectif est d'”informer le public des dernières connaissances scientifiques, de la façon dont les populations pourraient être affectées, et des options possibles pour faire face au changement climatique”, détaille mardi auprès de l’AFP Abby Frazier, climatologue à Clark University.- “Naviguer à l’aveugle” -“Je suis dévastée par cette nouvelle”, confie cette experte qui devait rédiger un chapitre de ce rapport sur les effets du dérèglement climatique à Hawaï et dans les territoires américains situés dans le Pacifique.”L’administration Trump a sabré de façon insensée un rapport scientifique américain crucial et complet sur le climat en renvoyant ses auteurs sans motif”, avait protesté plus tôt dans un communiqué Rachel Cleetus, autrice d’un autre chapitre du rapport.”Essayer d’enterrer ce rapport ne changera en rien les faits scientifiques, mais sans ces informations, notre pays risque de naviguer à l’aveugle dans un monde rendu plus dangereux par le changement climatique causé par l’Homme”, avait-elle dénoncé.Donald Trump, notoirement climatosceptique, mène depuis son retour au pouvoir fin janvier une refonte massive des institutions fédérales, licenciant des milliers de fonctionnaires dont des climatologues, et a enclenché une marche arrière toute dans la lutte contre le dérèglement climatique.Son gouvernement a ainsi confirmé vendredi la suppression du bureau américain chargé de la diplomatie climatique, trois mois après l’annonce retentissante du nouveau retrait des Etats-Unis, premier pollueur historique mondial, de l’accord de Paris sur le climat.Autant de mesures mettant en péril les efforts mondiaux pour freiner le dérèglement climatique, au moment où la planète entame une troisième année d’affilée avec des températures historiquement élevées, après que 2024 est devenue l’année la plus chaude jamais mesurée, battant le record de 2023.

Wall Street évolue en petite hausse, espère des surtaxes douanières allégées sur le secteur automobile

La Bourse de New York évolue en petite hausse mardi, prudente face à des informations de presse sur un possible allègement des droits de douane qui pourrait profiter aux constructeurs automobiles américains, tout en digérant une nouvelle salve de données économiques et de résultats d’entreprises.Vers 14H05 GMT, le Dow Jones prenait 0,37%, tandis que l’indice Nasdaq (+0,03%) et l’indice élargi S&P 500 (0,04%) étaient tous les deux proches de l’équilibre.Le marché attend d’en savoir plus sur une possible “décision de Donald Trump (…) d’être plus flexible avec le secteur automobile”, a expliqué à l’AFP Sam Stovall, analyste de CFRA. Plusieurs médias locaux ont affirmé lundi que le président des Etats-Unis allait alléger l’impact des droits de douane sur les constructeurs automobiles américains, affectés par des accumulations de taxes.Selon le Wall Street Journal, premier média à divulguer cette information, les constructeurs qui paient des droits de douane de 25% pour l’importation de véhicules assemblés à l’étranger seront exemptés de payer d’autres taxes, comme celles sur les pièces détachées, l’acier ou l’aluminium.”Je ne vais pas entrer dans les détails de l’allègement des droits de douane sur l’automobile”, a déclaré le ministre américain des Finances, Scott Bessent, mardi lors d’un point presse.”Mais je peux vous dire qu’il contribuera de manière substantielle à la relocalisation de la construction automobile américaine”, a-t-il poursuivi.”L’incertitude règne toujours” sur le plan commercial, “mais le marché a déjà intégré l’impact des droits de douane”, selon M. Stovall. Côté indicateurs, le rapport JOLTS du ministère américain du Travail a mis en évidence une baisse des offres d’emplois en mars, inférieure aux prévisions des économistes.La confiance des consommateurs américains a pour sa part encore dégringolé, selon l’association professionnelle Conference Board.Mercredi sont attendues la publication de l’indice officiel PCE, jauge d’inflation privilégiée par la banque centrale américaine (Fed), ainsi que celle du PIB des Etats-Unis pour le premier trimestre, période au cours de laquelle Donald Trump est revenu à la Maison-Blanche et a commencé à prendre des décisions économiques spectaculaires qui ont secoué l’économie nationale et internationale.Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt des emprunts d’Etat américains à dix ans se détendait légèrement à 4,19%, contre 4,20% lundi en clôture.Côté entreprises, “les résultats continuent d’être un peu plus élevés que prévu pour certaines entreprises”, a souligné M. Stovall.Le conglomérat industriel américain Honeywell prenait de la vitesse (+4,52%) après avoir publié mardi des résultats meilleurs qu’attendu au premier trimestre, tout en revoyant en légère baisse ses prévisions de ventes pour l’ensemble de l’année en raison de l’environnement économique incertain.Le constructeur automobile américain General Motors perdait du terrain (-1,82%). Le groupe a publié mardi des résultats meilleurs qu’attendu au premier trimestre, mais compte réexaminer ses prévisions pour l’ensemble de l’année car elles n’incluent pas les nouveaux droits de douane.Le géant américain des boissons Coca-Cola a annoncé mardi un chiffre d’affaires en recul au premier trimestre, en raison notamment d’effets de change négatifs, mais il est néanmoins parvenu à dépasser les attentes pour son bénéfice net. Son titre reculait de 0,24%.Le groupe américain de messagerie et de livraison de colis UPS accusait le coup (-1,42%) après avoir annoncé la suppression de 20.000 postes dans le monde en 2025, à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels.Les investisseurs attendent aussi les résultats de quatre des “Sept Magnifiques”, surnom donné aux grandes valeurs américaines du secteur technologique, avec Meta et Microsoft mercredi puis Amazon et Apple jeudi.

Grèce : des montagnes de déchets sur les berges d’une rivière d’Athènes

Des montagnes de déchets recouvrent les berges du Kifissos, une rivière traversant Athènes dont le débit est très faible et qui est depuis longtemps victime de la pollution, a dénoncé mardi une ONG grecque chargée du nettoyage des quartiers à travers la Grèce.Des tonnes de gravats, de plastique, des éviers, des cuvettes de toilettes, des carreaux ont été entassés sur les rives, a constaté un photographe de l’AFP.Vassilis Sfakianopoulos, le fondateur de l’ONG Save Your Hood (“Sauvez votre quartier”, ndlr), a déclaré à l’AFP qu’au cours d’une récente opération de nettoyage des berges du Kifissos, des couches et des dossiers médicaux d’un grand hôpital de la capitale grecque y avaient été retrouvés, ainsi que des déchets provenant d’au moins deux entreprises avoisinantes, d’une compagnie aérienne étrangère et d’un restaurant branché du centre-ville.Selon ce militant, les berges de Kifissos sont ainsi devenues “une décharge illégale”.”Cela fait mal au coeur (…), une enquête doit être ouverte”, s’est-il indigné. Les habitants de la municipalité adjacente d’Acharnes ont raconté que le déversement des détritus se produisait probablement pendant la nuit, a dit Vassilis Sfakianopoulos. Selon le quotidien grec Kathimerini, l’hôpital, qui avait confié la suppression de ses déchets à un entrepreneur privé, est actuellement prêt à coopérer en cas d’enquête. La gestion illégale des déchets en Grèce, qui a donné lieu à des amendes de millions d’euros infligées par l’Union européenne, est un problème récurrent. Traversant la banlieue ouest d’Athènes, le Kifissos, long de 27km, est l’un des principaux cours d’eau de la capitale.Il a été enfoui il y a plusieurs décennies pour cause d’urbanisation et d’industrialisation désordonnées des zones adjacentes.A sec pendant la plus grande partie de l’année, le Kifissos fait toutefois courir un risque d’inondation aux quartiers qui l’entourent, surtout en période de fortes pluies, même en été. C’est à cet égard une véritable “bombe à retardement”, a mis en garde Kathimerini.Ce quotidien déplore en outre que son nettoyage, entamé il y a plusieurs années, n’ait toujours pas donné de résultat.Au milieu de ces “montagnes de déchets”, d’où émane une “forte puanteur”, on découvre aussi “des tuyaux, des animaux morts (…)”, écrit Kathimerini. La région d’Athènes a affirmé dans un communiqué envoyé à l’AFP que les autorités locales avaient retiré ces derniers mois plus de 45.000 m3 de déchets du lit de cette rivière et prévenu les instances policières et judiciaires de ce problème pour qu’une enquête soit ouverte. 

Enfants: des experts demandent à proscrire les écrans, très néfastes, avant six ans

Tablettes, TV, ordinateurs, téléphones, jeux vidéo: les écrans sont néfastes avant l’âge de six ans car ils “altèrent durablement la santé et les capacités intellectuelles” des enfants: des experts de la santé appellent mardi à une “prise de conscience collective”.Introduisant de nouveaux conseils aux parents, le carnet de santé entré en vigueur le 1er janvier stipule “pas d’écran avant trois ans”, et préconise un usage “occasionnel, limité à des contenus à qualité éducative et accompagné par un adulte” entre “trois et six ans”.Cet avertissement sanitaire est l’unique préconisation du rapport Enfants et écrans, réalisé il y a un an par une commission d’experts nommée par le président Emmanuel Macron, à être entrée en vigueur depuis.A l’heure où l’effet délétère des écrans sur les enfants ne fait pas consensus chez les chercheurs, les dix experts de cette commission avaient dépeint les réseaux sociaux comme “facteurs de risque” de dépression ou d’anxiété en cas de “vulnérabilité préexistante”, jugeant “alarmant” le niveau d’exposition des enfants à des contenus pornographiques et violents.Au vu des “connaissances récentes”, il faut proscrire les écrans “avant six ans”, écrivent mardi les cinq sociétés savantes, dont la Société française de pédiatrie et celles de Santé publique, de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et d’ophtalmologie dans une tribune adressée “aux jeunes parents, aux enseignants, éducateurs et pédagogues, aux soignants, aux décideurs politiques”.”En 2025, le doute n’est plus permis et les très nombreuses publications scientifiques internationales sont là pour nous le rappeler: ni la technologie de l’écran ni ses contenus, y compris ceux prétendument +éducatifs+ ne sont adaptés à un petit cerveau en développement”, affirment les signataires.Les écrans “ne répondent pas aux besoins de l’enfant” et, “pire, ils entravent et altèrent la construction de son cerveau”, alertent les sociétés savantes.”Retard de langage, troubles de l’attention, de la mémorisation, agitation motrice…”: professionnels de santé et enseignants “constatent les dégâts produits par une exposition régulière aux écrans avant l’entrée à l’école primaire”, assurent-elles.Car le neurodéveloppement de l’enfant résulte “d’observations et d’interactions riches et variées avec l’environnement” pour lesquels “les six premières années de vie sont fondamentales”. Se défendant de vouloir “diaboliser les outils numériques et leur usage”, ils appellent les parents à “créer un environnement favorable à la santé et à l’épanouissement de l’enfant” avec des “activités alternatives: lecture à voix haute, jeux -libre, de société ou en plein air-, activités physiques, créatives et artistiques”.Si “tous les milieux socio-éducatifs sont concernés”, ils soulignent que “les expositions sont plus fortes dans les foyers défavorisés”.- “Etat d’urgence” contre les écrans  -“Nous les instits, on voit tout de suite quel enfant est sur les écrans ou pas, en termes de comportement, d’agitation, de raisonnement”, dit à l’AFP Nathalie L., professeur des écoles dans un village de la Drôme.”J’ai une petite qui fait des randos et joue au Monopoly en famille: ses écrits sont bourrés d’imagination”, rapporte-t-elle. Pour “capter l’attention des élèves habitués à zapper”, elle a mis en place “la classe flexible: changer d’activité au maximum tous les quarts d’heure”.Lundi, l’association Pas à Pas l’Enfant a déploré qu'”aucune action concrète n’ait été mise en place pour éviter le désastre sanitaire annoncé” par le rapport Enfants et écrans.Fin mars, sur France Inter, Servane Mouton, co-présidente de la commission ayant rédigé le rapport, pointait la responsabilité des “industriels, qui déploient des trésors d’inventivité et de créativité” pour créer des applications “qui vont nous faire passer le plus de temps possible” sur les écrans.Les “politiques”, ajoutait-elle, “peinent encore aujourd’hui à faire appliquer une régulation votée au niveau européen et à diffuser de façon massive un discours à jour des connaissances scientifiques”.Mardi l’ex-chef du gouvernement Gabriel Attal et le pédopsychiatre Marcel Rufo ont publié une autre tribune réclamant “état d’urgence contre les écrans” avec des “mesures radicales” pour “sauver” les adolescents des effets délétères des réseaux sociaux: création d’un “addict score”, d’un “couvre-feu numérique” et “entretien d’évaluation” de la dépendance aux écrans en 6ème, puis en 2nde.En novembre, l’Australie a voté une loi interdisant l’utilisation des réseaux pour tous les moins de 16 ansLa ministre de la Santé Catherine Vautrin “s’exprimera sur le sujet des écrans dans les prochaines semaines”, selon ses services.

Enfants: des experts demandent à proscrire les écrans, très néfastes, avant six ans

Tablettes, TV, ordinateurs, téléphones, jeux vidéo: les écrans sont néfastes avant l’âge de six ans car ils “altèrent durablement la santé et les capacités intellectuelles” des enfants: des experts de la santé appellent mardi à une “prise de conscience collective”.Introduisant de nouveaux conseils aux parents, le carnet de santé entré en vigueur le 1er janvier stipule “pas d’écran avant trois ans”, et préconise un usage “occasionnel, limité à des contenus à qualité éducative et accompagné par un adulte” entre “trois et six ans”.Cet avertissement sanitaire est l’unique préconisation du rapport Enfants et écrans, réalisé il y a un an par une commission d’experts nommée par le président Emmanuel Macron, à être entrée en vigueur depuis.A l’heure où l’effet délétère des écrans sur les enfants ne fait pas consensus chez les chercheurs, les dix experts de cette commission avaient dépeint les réseaux sociaux comme “facteurs de risque” de dépression ou d’anxiété en cas de “vulnérabilité préexistante”, jugeant “alarmant” le niveau d’exposition des enfants à des contenus pornographiques et violents.Au vu des “connaissances récentes”, il faut proscrire les écrans “avant six ans”, écrivent mardi les cinq sociétés savantes, dont la Société française de pédiatrie et celles de Santé publique, de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent et d’ophtalmologie dans une tribune adressée “aux jeunes parents, aux enseignants, éducateurs et pédagogues, aux soignants, aux décideurs politiques”.”En 2025, le doute n’est plus permis et les très nombreuses publications scientifiques internationales sont là pour nous le rappeler: ni la technologie de l’écran ni ses contenus, y compris ceux prétendument +éducatifs+ ne sont adaptés à un petit cerveau en développement”, affirment les signataires.Les écrans “ne répondent pas aux besoins de l’enfant” et, “pire, ils entravent et altèrent la construction de son cerveau”, alertent les sociétés savantes.”Retard de langage, troubles de l’attention, de la mémorisation, agitation motrice…”: professionnels de santé et enseignants “constatent les dégâts produits par une exposition régulière aux écrans avant l’entrée à l’école primaire”, assurent-elles.Car le neurodéveloppement de l’enfant résulte “d’observations et d’interactions riches et variées avec l’environnement” pour lesquels “les six premières années de vie sont fondamentales”. Se défendant de vouloir “diaboliser les outils numériques et leur usage”, ils appellent les parents à “créer un environnement favorable à la santé et à l’épanouissement de l’enfant” avec des “activités alternatives: lecture à voix haute, jeux -libre, de société ou en plein air-, activités physiques, créatives et artistiques”.Si “tous les milieux socio-éducatifs sont concernés”, ils soulignent que “les expositions sont plus fortes dans les foyers défavorisés”.- “Etat d’urgence” contre les écrans  -“Nous les instits, on voit tout de suite quel enfant est sur les écrans ou pas, en termes de comportement, d’agitation, de raisonnement”, dit à l’AFP Nathalie L., professeur des écoles dans un village de la Drôme.”J’ai une petite qui fait des randos et joue au Monopoly en famille: ses écrits sont bourrés d’imagination”, rapporte-t-elle. Pour “capter l’attention des élèves habitués à zapper”, elle a mis en place “la classe flexible: changer d’activité au maximum tous les quarts d’heure”.Lundi, l’association Pas à Pas l’Enfant a déploré qu'”aucune action concrète n’ait été mise en place pour éviter le désastre sanitaire annoncé” par le rapport Enfants et écrans.Fin mars, sur France Inter, Servane Mouton, co-présidente de la commission ayant rédigé le rapport, pointait la responsabilité des “industriels, qui déploient des trésors d’inventivité et de créativité” pour créer des applications “qui vont nous faire passer le plus de temps possible” sur les écrans.Les “politiques”, ajoutait-elle, “peinent encore aujourd’hui à faire appliquer une régulation votée au niveau européen et à diffuser de façon massive un discours à jour des connaissances scientifiques”.Mardi l’ex-chef du gouvernement Gabriel Attal et le pédopsychiatre Marcel Rufo ont publié une autre tribune réclamant “état d’urgence contre les écrans” avec des “mesures radicales” pour “sauver” les adolescents des effets délétères des réseaux sociaux: création d’un “addict score”, d’un “couvre-feu numérique” et “entretien d’évaluation” de la dépendance aux écrans en 6ème, puis en 2nde.En novembre, l’Australie a voté une loi interdisant l’utilisation des réseaux pour tous les moins de 16 ansLa ministre de la Santé Catherine Vautrin “s’exprimera sur le sujet des écrans dans les prochaines semaines”, selon ses services.

W. House slams Amazon over ‘hostile’ plan to display tariff effect on prices

The White House on Tuesday slammed Amazon over reports it would soon tell consumers how much US President Donald Trump’s tariffs have contributed to the price tag on its goods.”This is a hostile and political act by Amazon,” Press Secretary Karoline Leavitt told reporters during a briefing in Washington. “Why didn’t Amazon do this when the Biden administration hiked inflation to the highest level in 40 years?” she added. Earlier Tuesday, Punchbowl News reported that the e-commerce site will soon start showing “how much Trump’s tariffs are adding to the price of each product,” citing a person familiar with the matter. Amazon did not immediately respond to a request for comment from AFP.After taking office in January, Trump slapped a 10 percent baseline tariff on most countries, along with higher levies on dozens of countries — only to then pause the elevated rates for 90 days to allow for trade talks. The White House has also imposed steep duties on China, and additional sector-specific measures — leading Beijing to impose its own retaliatory tariffs on US goods.The uncertainty kicked up by the on-again, off-again tariff rollout has shaken financial markets, briefly pushing volatility up to levels not seen since the Covid-19 pandemic.While the endpoint of Trump’s tariffs is currently unknown, they are already starting to have an impact on businesses in the United States. Package delivery giant UPS said Tuesday it plans to cut 20,000 positions worldwide in 2025 following a significant drop in business for Amazon, its largest customer.UPS Chief Executive Carol Tome said the firm, which had around 490,000 employees at the end of 2024, is taking the actions to “reconfigure” its operations in reaction to a “changing trade environment.”

Wall Street ouvre sans direction claire, espère des surtaxes douanières allégées sur le secteur automobile

La Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé mardi, prudente face à des informations de presse sur un possible allègement des droits de douane qui pourrait profiter aux constructeurs automobiles américains, tout en digérant une nouvelle salve de résultats d’entreprises.Dans les premiers échanges, le Dow Jones grappillait 0,11%, l’indice Nasdaq perdait 0,54% et l’indice élargi S&P 500 reculait de 0,38%.