‘Hunger breaks everything’: desperate Gazans scramble for food

At the break of dawn, 10-year-old Youssef al-Najjar races barefoot, clutching a battered pot, to a community kitchen in Gaza City, only to find hundreds of others already queueing.”People push and shove out of fear of missing their turn. There are little children who fall,” said Youssef, his voice barely rising above a whisper.Thousands of Gazans, including many children, rush to community kitchens every day in the hope of securing food for their families.The humanitarian crisis in Gaza has worsened significantly since Israel blocked all aid from entering the territory on March 2, days before resuming its military campaign following the collapse of a ceasefire.Supplies are dwindling and the UN’s World Food Programme (WFP) on Friday said it had sent out its “last remaining food stocks” to kitchens.The weight of responsibility fell on Youssef’s shoulders after his father was killed in the war. He dreams not of toys or games, but of something achingly simple: to sit at a table with his mother and sister, eating peacefully.For that, each morning, he races to the community kitchen.”Sometimes, in the chaos, my pot slips from my hands, and the food spills onto the ground,” he told AFP.”I return home empty-handed… and that pain is worse than hunger.”AFP footage from a community kitchen in Gaza City shows scores of boys and girls crowded outside the facility, pushing their pots and pans forward in a desperate attempt to secure whatever food they can.One young man is even seen hitting a boy with a metal pot as he approaches a container of freshly-cooked rice.”I have been waiting for over five hours to get a plate of rice for the children to eat,” said Mohammed Abu Sanad, a displaced Gazan, at another such facility. “I have no income, and if we get food from the free kitchen, we eat. If not, we’ll die of hunger.”The WFP, one of the main providers of food assistance in Gaza, said these kitchens were expected to run out of food “in the coming days”.- ‘I wished I would die’ -For Aida Abu Rayala, 42, the need was greater than ever.”There is no flour, no bread, no way to feed my children. We stand for hours under the blazing sun and sometimes in the freezing cold,” said Rayala, from central Gaza’s Nuseirat area.”Some days, after hours of waiting, the food runs out before my turn comes.”Rayala’s home was destroyed in an air strike, and the family now lives in a tent of thin nylon sheets.One day, she waited for three hours, her feet blistering from standing. When she finally reached the counter, there was no food left.”I went home with empty hands. My children cried… and in that moment, I wished I would die rather than see them hungry again.”At the heart of Gaza’s food assistance is Faten al-Madhoun, 52, a volunteer chef who runs a charity kitchen in Beit Lahia, northern Gaza.She and her 13 volunteers cook by hand, over wood fires, without proper kitchens or modern equipment.”Some days we prepare 500 meals, but more than 600 people show up,” Madhoun said.”The need is enormous. And with every day that the borders stay closed, it only grows.”With flour vanishing from the markets, bakeries shuttered, and even basic vegetables now luxuries, the community kitchens have become the only remaining source of food for tens of thousands.- ‘Want to live with dignity’ -Alaa Abu Amira shares a similar plight in the southern Khan Yunis area.”If you arrive late, even by a few minutes, there’s no food,” said Abu Amira, 28, who used to live in the northern town of Beit Lahia.”People crowd, they push, they fall. I saw a child get injured, and once, a little girl was burned when a pot of hot food spilled on her.”When he manages to secure a meal, it is often cold, tasteless, repetitive — canned peas and beans, rice half-cooked on makeshift wood fires.”Our stomachs can barely handle it anymore,” Abu Amira said, “but what choice do we have? Hunger breaks everything.”Despite the daily ordeal, Rayala vowed to continue with her quest for food.”Tomorrow, I will try to go earlier, hoping to get a plate of rice. We just want to live with dignity,” she said.

Washington dit croire Zelensky prêt à renoncer à la Crimée à l’aube d’une “semaine cruciale”

Le président américain Donald Trump a dit croire que le dirigeant ukrainien Volodomyr Zelensky est prêt à renoncer à récupérer la Crimée occupée par la Russie, au moment où les négociations sur l’Ukraine entrent lundi dans une “semaine cruciale” selon Washington.Bien que Kiev ait jusqu’à présent toujours exclu l’idée d’abandonner cette péninsule annexée par la Russie en 2014, le dirigeant américain a estimé dimanche que la position de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pourrait changer.”Je pense que oui. La Crimée, c’était il y a 12 ans”, a déclaré M. Trump à des journalistes lors d’un déplacement dans le New Jersey, en réponse à la question de savoir s’il pensait que M. Zelensky était prêt à “abandonner” ce territoire dans un contexte de recul des troupes ukrainiennes sur le front.L’abandon de la Crimée par l’Ukraine est régulièrement avancé par Washington comme une possible prémisse à un plan de paix avec Moscou. Celui-ci comprendrait également un gel de la ligne de front, selon les projets de l’administration américaine.Les propos de M. Trump interviennent à un moment où Moscou affirme avoir entièrement “libéré” la région russe de Koursk, dont l’Ukraine avait conquis plusieurs centaines de kilomètres carrés en août 2024 et que M. Zelensky avait dit vouloir monnayer dans le cadre d’un “échange” territorial.MM. Trump et Zelensky se sont depuis parlés en tête à tête à Rome en marge des funérailles du pape François samedi.Dans ce contexte, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a estimé dimanche que des progrès pourraient être accomplis dans les prochains jours.”Nous sommes proches (d’un accord), mais pas assez proches”, a-t-il déclaré à la chaîne NBC. “Je pense que cette semaine sera cruciale.”Le président américain a toutefois exprimé des doutes ces derniers jours sur la volonté de Vladimir Poutine de mettre un terme à la guerre.- “Asseyez-vous et signez !” -“Je veux qu’il arrête de tirer. Asseyez-vous et signez l’accord”, a lancé M. Trump dimanche. “Nous avons les bases d’un accord, je crois, et je veux qu’il le signe”, a-t-il ajouté.Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a pour sa part estimé que l’Ukraine ne devrait pas céder tous les territoires occupés par la Russie comme le voudrait M. Trump.”L’Ukraine sait bien sûr depuis longtemps qu’un cessez-le-feu ou un accord de paix durable et crédible pourrait impliquer des concessions territoriales”, a-t-il dit dimanche à la chaîne de télévision ARD. “Mais celles-ci n’iront certainement pas aussi loin (…) que la dernière proposition du président américain.”Trente-huit mois après avoir déclenché une invasion à grande échelle de l’Ukraine en février 2022, la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien, en incluant la Crimée.Samedi, le chef d’état-major de l’armée russe, Valéri Guérassimov, avait assuré que la région de Koursk avait été entièrement “libérée” des troupes ukrainiennes.Le général avait notamment salué l'”héroïsme” des soldats nord-coréens combattant pour la Russie – la première admission par Moscou de leur participation au conflit.La Corée du Nord a elle aussi confirmé lundi pour la première fois la présence de ses troupes en Russie pour participer “aux opérations de libération des zones de Koursk” dans le cadre de l’accord de défense mutuelle entre les deux pays. L’agence officielle KCNA a assuré que l’effort de guerre de ces soldats s’était “conclu victorieusement”.- Futur monument à Pyongyang -“Ceux qui se sont battus pour la justice sont tous des héros et des représentants de l’honneur de la patrie”, a déclaré le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, cité par KCNA. Il a ajouté qu’un monument commémorant les “exploits de la bataille” serait bientôt érigé dans la capitale Pyongyang.L’Ukraine a cependant affirmé dimanche que ses troupes continuaient de se battre en territoire russe.”Notre armée continue de mener des opérations dans les régions (russes) de Koursk et Belgorod. Nous maintenons notre présence en territoire russe”, a déclaré dimanche M. Zelensky lors de son discours du soir.Un commandant russe à Koursk a confirmé que l’armée russe conduisait toujours des opérations dans la région frontalière, selon une émission de la télévision d’Etat diffusée dimanche.M. Zelensky a appelé à faire davantage pression sur Moscou afin de créer des opportunités pour de la “véritable diplomatie”.”La situation sur les lignes de front et les activités actuelles de l’armée russe prouvent que les pressions exercées en ce moment sur la Russie pour arrêter cette guerre sont insuffisantes”, a-t-il jugé.Parallèlement aux combats sur le front, les deux pays se livrent quasi quotidiennement à des attaques aériennes. Dans la nuit de dimanche à lundi, un civil a été tué et une autre blessée dans une “attaque massive de drones ukrainiens” sur la ville russe de Briansk, au sud-ouest de Moscou, selon le gouverneur local Aleksandr Bogomaz.

Washington dit croire Zelensky prêt à renoncer à la Crimée à l’aube d’une “semaine cruciale”

Le président américain Donald Trump a dit croire que le dirigeant ukrainien Volodomyr Zelensky est prêt à renoncer à récupérer la Crimée occupée par la Russie, au moment où les négociations sur l’Ukraine entrent lundi dans une “semaine cruciale” selon Washington.Bien que Kiev ait jusqu’à présent toujours exclu l’idée d’abandonner cette péninsule annexée par la Russie en 2014, le dirigeant américain a estimé dimanche que la position de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pourrait changer.”Je pense que oui. La Crimée, c’était il y a 12 ans”, a déclaré M. Trump à des journalistes lors d’un déplacement dans le New Jersey, en réponse à la question de savoir s’il pensait que M. Zelensky était prêt à “abandonner” ce territoire dans un contexte de recul des troupes ukrainiennes sur le front.L’abandon de la Crimée par l’Ukraine est régulièrement avancé par Washington comme une possible prémisse à un plan de paix avec Moscou. Celui-ci comprendrait également un gel de la ligne de front, selon les projets de l’administration américaine.Les propos de M. Trump interviennent à un moment où Moscou affirme avoir entièrement “libéré” la région russe de Koursk, dont l’Ukraine avait conquis plusieurs centaines de kilomètres carrés en août 2024 et que M. Zelensky avait dit vouloir monnayer dans le cadre d’un “échange” territorial.MM. Trump et Zelensky se sont depuis parlés en tête à tête à Rome en marge des funérailles du pape François samedi.Dans ce contexte, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a estimé dimanche que des progrès pourraient être accomplis dans les prochains jours.”Nous sommes proches (d’un accord), mais pas assez proches”, a-t-il déclaré à la chaîne NBC. “Je pense que cette semaine sera cruciale.”Le président américain a toutefois exprimé des doutes ces derniers jours sur la volonté de Vladimir Poutine de mettre un terme à la guerre.- “Asseyez-vous et signez !” -“Je veux qu’il arrête de tirer. Asseyez-vous et signez l’accord”, a lancé M. Trump dimanche. “Nous avons les bases d’un accord, je crois, et je veux qu’il le signe”, a-t-il ajouté.Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a pour sa part estimé que l’Ukraine ne devrait pas céder tous les territoires occupés par la Russie comme le voudrait M. Trump.”L’Ukraine sait bien sûr depuis longtemps qu’un cessez-le-feu ou un accord de paix durable et crédible pourrait impliquer des concessions territoriales”, a-t-il dit dimanche à la chaîne de télévision ARD. “Mais celles-ci n’iront certainement pas aussi loin (…) que la dernière proposition du président américain.”Trente-huit mois après avoir déclenché une invasion à grande échelle de l’Ukraine en février 2022, la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien, en incluant la Crimée.Samedi, le chef d’état-major de l’armée russe, Valéri Guérassimov, avait assuré que la région de Koursk avait été entièrement “libérée” des troupes ukrainiennes.Le général avait notamment salué l'”héroïsme” des soldats nord-coréens combattant pour la Russie – la première admission par Moscou de leur participation au conflit.La Corée du Nord a elle aussi confirmé lundi pour la première fois la présence de ses troupes en Russie pour participer “aux opérations de libération des zones de Koursk” dans le cadre de l’accord de défense mutuelle entre les deux pays. L’agence officielle KCNA a assuré que l’effort de guerre de ces soldats s’était “conclu victorieusement”.- Futur monument à Pyongyang -“Ceux qui se sont battus pour la justice sont tous des héros et des représentants de l’honneur de la patrie”, a déclaré le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, cité par KCNA. Il a ajouté qu’un monument commémorant les “exploits de la bataille” serait bientôt érigé dans la capitale Pyongyang.L’Ukraine a cependant affirmé dimanche que ses troupes continuaient de se battre en territoire russe.”Notre armée continue de mener des opérations dans les régions (russes) de Koursk et Belgorod. Nous maintenons notre présence en territoire russe”, a déclaré dimanche M. Zelensky lors de son discours du soir.Un commandant russe à Koursk a confirmé que l’armée russe conduisait toujours des opérations dans la région frontalière, selon une émission de la télévision d’Etat diffusée dimanche.M. Zelensky a appelé à faire davantage pression sur Moscou afin de créer des opportunités pour de la “véritable diplomatie”.”La situation sur les lignes de front et les activités actuelles de l’armée russe prouvent que les pressions exercées en ce moment sur la Russie pour arrêter cette guerre sont insuffisantes”, a-t-il jugé.Parallèlement aux combats sur le front, les deux pays se livrent quasi quotidiennement à des attaques aériennes. Dans la nuit de dimanche à lundi, un civil a été tué et une autre blessée dans une “attaque massive de drones ukrainiens” sur la ville russe de Briansk, au sud-ouest de Moscou, selon le gouverneur local Aleksandr Bogomaz.

Lost to history: Myanmar heritage falls victim to quake

When a massive earthquake hit Myanmar last month, centuries of sacred history tumbled down — towering Buddha idols, sky-scraping stupas and the pure-white pagoda where 83-year-old Khin Sein has prayed for most of her life.The magnitude-7.7 tremor razed Nagayon Pagoda in the central city of Mandalay, Myanmar’s last royal capital where ancient heritage was decimated in the disaster which claimed more than 3,700 lives.For around 200 years, the temple was adorned with a carving of a sacred serpent said to have shielded the Buddha from the elements after his enlightenment.The quake that struck one month ago on Monday reduced it to a heap of shapeless masonry, half burying the snake’s bowing head.”I cried out to pray that Nagayon Pagoda would save me when the quake started,” said Khin Sein. “But my son told me that the pagoda was already gone.””I don’t think any bricklayer or architect could rebuild it the same as it once was,” she told AFP, her eyes welling with tears as she paced the perimeter of the temple where she had prayed for 51 years.”I want the original back but I know it’s not possible.”- ‘Old things are most valuable’  – The March 28 quake has left more than 60,000 people living in tent encampments, according to the United Nations, and pushed two million people into “critical need” in a country already devastated by civil war since a 2021 coup.As the ground sheared up to six metres (20 feet), more than 3,000 monasteries and nunneries were destroyed alongside more than 5,000 pagodas, the ruling junta says.Myanmar’s second city of Mandalay and the adjacent cities of Sagaing and Inwa, dotted around the quake’s epicentre, are all ancient seats of power, steeped in history and now pockmarked with ruins.Cultural capital Mandalay was where the British captured the country’s last king in 1885, beginning colonial rule of the whole nation.The Royal Palace’s crenellations have crumbled in places with ornate bastions collapsed askew.A one-kilometre colonial-era bridge has collapsed into the Irrawaddy River towards Sagaing, where the horizon was once prickled with pinnacles of pagodas and stupas now contorted or simply gone.Inwa served as capital for nearly 360 years until it was abandoned after a magnitude-8.2 quake struck in 1839.Three quarters of the historic buildings inside its ancient cultural heritage zone were damaged in this year’s jolt, officials say.Thu Nanda has come to visit what remains of Me Nu Brick Monastery.Built in 1818, entire portions of its gleaming north and west wings have been devastated, its gold filigree exterior cracked with terracotta-colour innards spilling out.”The old things are the most valuable,” said Thu Nanda, a 49-year-old monk. “The loss of historic heritage is breaking our hearts.””Even if we are able to repair it, people will not be able to feel it in its original form. Old is just old. It cannot be restored,” he said.”I think the loss of our heritage affects not only our country but also the world.”- Blessed by survival – Myanmar is still grappling with the recovery of human remains from the ruins and the oncoming summer monsoon season. Heavy rains are already forecast this week as thousands mark one month camped outside.While surveyors have investigated damage to historic buildings, reconstruction efforts are focused on aiding the living victims with little thought yet for the restoration of heritage landmarks.Myanmar has seen more than its fair share of destruction. The four-year war has made air strikes and sieges of urban centres commonplace.Thousands have been killed, 3.5 million are displaced and half the population now live in poverty.Nonetheless Thein Myint Ko, surveying the three-centuries-old Lawka Tharaphu Pagoda, says: “I have never experienced such tragedy in my 65 years alive”.He serves on the board of trustees of a building largely ruined by the force of the quake.Its gold stupa was cracked like eggshells, and now volunteer workers from a nearby village spade at the dusty remnants beneath.”I feel devastated,” said Thein Myint Ko.But what was left unscathed has become more precious to the annals of Myanmar. Somehow a monumental eight-metre marble statue of the Buddha is largely undamaged — its gold halo shattered and a crack at its base, but its serene expression unperturbed.”No one was injured and the Buddha image survived,” said one man clearing rubble at the feet of the statue. “It is such a blessed pagoda.”

Trial begins in Paris over 2016 gunpoint robbery of Kim Kardashian

Ten suspects go on trial in Paris on Monday over the 2016 robbery of the US celebrity Kim Kardashian, which saw some $10 million worth of jewellery stolen from the reality TV star and influencer.Kardashian, now 44 — who left Paris traumatised hours after the robbery on the night of October 2-3, 2016 — is due to testify at the trial on May 13 in a court appearance that will be a major event in itself.Those on trial are mainly men in their 60s and 70s with previous criminal records and underworld nicknames like “Old Omar” and “Blue Eyes” that recall the old-school French bandits of 1960s and 1970s film noirs.Kardashian, then 35, was threatened with a gun to the head and tied up with her mouth taped up. The theft was the biggest against a private individual in France in the past 20 years.The trial will also go into how the perpetrators received the information as to where Kardashian was staying during Paris Fashion Week, and picked the very moment when her bodyguard was absent, accompanying her sister Kourtney to a night club.It is thought Kardashian’s frequent posts about her wealth, personal life and whereabouts may have facilitated the perpetrators’ actions. The trial gets under way from 1230 GMT.- Haul never recovered -The star was staying at an exclusive hotel in central Paris favoured by celebrities when two armed and masked men stormed into her room at around 3:00 am after arriving at the establishment by bicycle.They shouted that they wanted the diamond engagement ring from her now ex-husband, the US rapper Kayne West.Kardashian had been showing it off on her social media channels — it alone was valued at $4 million (3.5 million euros).They made off with the ring among $10 million worth of jewels.The only item recovered was a diamond necklace dropped in the street while the thieves escaped.It all lasted just 10 minutes, with Kardashian’s bodyguard arriving to rescue his client after he was alerted.The suspects were arrested three months after the robbery, through DNA evidence.But the gold seized was apparently melted down and investigators, who took hundreds of thousands of euros from the suspects when they were arrested, believe that much of the stolen haul was sold in Belgium.- ‘Easy’ heist -Twelve suspects were charged, with 10 going on trial from Monday. One died in March this year and another is to be tried separately for health reasons.”It wasn’t a major armed robbery” but an “easy” heist, said the main suspect, Aomar Ait Khedache, 68, known as “Old Omar”. His DNA from the scene helped investigators find him and the co-defendants.He admitted tying up Kardashian, but disputes investigators’ claims that he was the mastermind behind the robbery.He says he was approached by an unnamed “sponsor” who suggested the scheme on behalf of an “informant” very close to the star, who then gave them the green light.According to his lawyer, Khedache now has severe hearing and speaking problems and can only express himself in writing.Another key suspect is Didier Dubreucq, 69, known as “Blue Eyes”, accused of being the second person who stormed into Kardashian’s room. He denies the charges.Yunice Abbas, 71, meanwhile stayed in the lobby while the two other men went up to her room, it is alleged.He controversially sought to capitalise on the crime by writing a book titled: “I Kidnapped Kim Kardashian”.Others on trial are accused of being facilitators and informants, including Gary Madar, the brother of Kardashian’s long-serving Paris driver.He is accused of supplying information about her movements, which he denies.Despite the “media hype”, the trial “must allow for calm debates”, warned one of the defence lawyers, Margot Pugliese.The trial is due to last until May 23.

Asian markets mixed as investors eye trade talks

Asian stocks were mixed Monday as investors assess how the land lies on the trade war front with countries seeking to temper Donald Trump’s eye-watering tariffs.Investors were also keeping tabs on China after President Xi Jinping and other top leaders last week discussed plans to boost consumption in the world’s number two economy.After a much-needed positive run-up last week markets started Monday on a tepid note, with eyes on the upcoming earnings season, key data and central bank decisions.”We head into month-end and a risk event-heavy trading week, with a ‘cautiously optimistic’ stance adopted by the collective,” said Chris Weston at Pepperstone.”Whether the move in risk can kick (on) will be determined by the incoming economic data and US company earnings, but the bar to beat expectations remains low and the wall of worry is there for climbing.”He added that while caution remained, there was optimism that the White House was sensitive to extreme market reactions, such as the bond market’s plunge in reaction to Trump’s April 2 “Liberation Day” tariffs.Investors “feel a renewed sense of control — where the collective has seen the response from the US administration to moves in the US 10-year Treasury, equity and implied cross-asset volatility — to know that Trump et al do have a threshold and a trigger point”.After a strong end to last week on Wall Street, Asia fluctuated. Tokyo, Sydney, Seoul, Taipei, Manila, Jakarta and Wellington rose but Hong Kong, Shanghai and Singapore edged down.The more positive mood weighed on gold, which hit a record high around $3,500 last week as investors flocked to safe havens.Traders are hoping governments can hammer out deals with Trump to soften the impact of his sweeping tariffs, with reports last week saying China was considering exempting some US goods from its hefty retaliatory measures.However, Beijing has said there are no active negotiations between the economic superpowers, while Trump claimed to have spoken with Xi.Meanwhile, Japanese media reported that a second round of trade talks in Washington was set for May 1.The discussions will be closely watched as a barometer for efforts by other countries seeking tariff relief.And US Treasury Secretary Scott Bessent said a trade “understanding” between South Korea and the United States could be reached by this week.Separately, officials in Beijing were due to hold a news conference Monday on employment, economic growth and development, days after China’s top decision-making body gathered to discuss how to kickstart growth.Leaders are looking at a range of domestic issues with an eye to “enhance the role of consumption in stimulating economic growth”, according to Xinhua on Friday.They also said they would seek to “work with the international community to actively uphold multilateralism and oppose unilateral bullying practices”.- Key figures at 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.5 percent at 35,887.89 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.2 percent at 21,945.60Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,291.87Euro/dollar: DOWN at $1.1356 from $1.1359 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.3291 from $1.3314 Dollar/yen: DOWN at 143.62 yen from 143.69 yenEuro/pound: UP at 85.44 pence from 85.31 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.1 percent at $62.97 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $65.76 per barrelNew York – Dow: UP 0.1 percent at 40,113.50 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,415.25 (close)

Hausse “sans précédent” des dépenses militaires depuis la fin de la Guerre froide

Les dépenses militaires mondiales ont connu en 2024 leur plus forte augmentation depuis la fin de la Guerre froide, atteignant 2.700 milliards de dollars à cause des guerres et conflits en cours sur la planète, selon un rapport du Sipri publié lundi.Celles-ci ont particulièrement augmenté en Europe et au Moyen-Orient, dévoile l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). Les dépenses ont bondi de 9,4% en 2024 – 10e année consécutive à avoir enregistré une hausse – par rapport à 2023. “Cela témoigne vraiment des fortes tensions géopolitiques”, estime Xiao Liang, chercheur au sein du programme “Dépenses militaires et production d’armes” du Sipri. “C’est sans précédent. Il s’agit de la plus importante augmentation depuis la fin de la Guerre froide”.Plus de 100 pays ont accru leurs budgets de défense l’année dernière, souligne le rapport. – Impact profond -La facture, salée, aura par ailleurs “un profond impact socio-économique et politique”, relève M. Liang, car “les pays doivent faire des arbitrages dans leurs choix budgétaires”.”Par exemple, nous avons vu de nombreux pays européens réduire d’autres postes budgétaires, comme l’aide internationale, afin de financer la hausse des moyens consacrés à l’armée, (…) ou encore envisager d’augmenter les impôts ou s’endetter”, énumère-t-il.L’Europe, Russie incluse, est la région à avoir mis le plus la main à la poche: les dépenses militaires y ont bondi de 17%, atteignant 693 milliards de dollars.La Russie a consacré 149 milliards de dollars à son armée en 2024, en hausse de 38% sur un an, un niveau deux fois supérieur à celui de 2015.Le budget militaire de l’Ukraine, envahie par la Russie, a lui progressé de 2,9%, atteignant 64,7 milliards.Bien que cela ne représente que 43% de l’équivalent des moyens russes, Kiev a enregistré la charge militaire la plus élevée au monde, avec 34% de son PIB dédié à la défense.- L’Allemagne se réarme -Quelques pays européens se démarquent, note le rapport.  Les dépenses militaires de l’Allemagne ont par exemple grimpé de 28%, s’établissant à 88,5 milliards de dollars et détrônant l’Inde au quatrième rang mondial. “Pour la première fois depuis sa réunification, l’Allemagne est devenue le principal contributeur en matière de défense en Europe centrale et occidentale”, observe Xiao Liang.Les États-Unis, premier pays mondial en termes de dépenses militaires, ont augmenté leur budget de 5,7% en 2024, atteignant 997 milliards de dollars, soit 37% des dépenses mondiales et 66% de celles des pays membres de l’Otan.Les 32 membres de l’Alliance atlantique, engagés dans une dynamique de réarmement à l’aune d’un possible désengagement américain, ont tous considérablement accru ce poste de dépense. “En 2024, 18 des 32 pays ont atteint l’objectif de 2% du PIB” consacré aux dépenses militaire, inédit depuis la fondation de l’Otan, selon le chercheur.”Des projets d’acquisitions massives dans l’industrie de l’armement sont à prévoir dans les années à venir”, dit-ilLa tendance est la même au Moyen-Orient.Israël poursuit sa guerre dans la bande de Gaza et en 2024, ses dépenses militaires ont explosé de 65% pour atteindre 46,5 milliards de dollars – soit la plus forte augmentation depuis la guerre des Six Jours en 1967, selon le Sipri.Celles de l’Iran ont à l’inverse diminué de 10% et représentent 7,9 milliards de dollars en 2024, “malgré son implication dans les conflits régionaux”, pointe le Sipri, car “l’impact des sanctions a fortement limité sa capacité à accroître ses dépenses”.En deuxième position derrière les Etats-Unis, la Chine, qui investit dans la modernisation de ses forces armées, l’expansion de ses capacités en guerre cybernétique et son arsenal nucléaire, représente désormais la moitié des dépenses militaires en Asie et en Océanie. En 2024, elle a augmenté son budget militaire de 7%, atteignant 314 milliards de dollars.

Hausse “sans précédent” des dépenses militaires depuis la fin de la Guerre froide

Les dépenses militaires mondiales ont connu en 2024 leur plus forte augmentation depuis la fin de la Guerre froide, atteignant 2.700 milliards de dollars à cause des guerres et conflits en cours sur la planète, selon un rapport du Sipri publié lundi.Celles-ci ont particulièrement augmenté en Europe et au Moyen-Orient, dévoile l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). Les dépenses ont bondi de 9,4% en 2024 – 10e année consécutive à avoir enregistré une hausse – par rapport à 2023. “Cela témoigne vraiment des fortes tensions géopolitiques”, estime Xiao Liang, chercheur au sein du programme “Dépenses militaires et production d’armes” du Sipri. “C’est sans précédent. Il s’agit de la plus importante augmentation depuis la fin de la Guerre froide”.Plus de 100 pays ont accru leurs budgets de défense l’année dernière, souligne le rapport. – Impact profond -La facture, salée, aura par ailleurs “un profond impact socio-économique et politique”, relève M. Liang, car “les pays doivent faire des arbitrages dans leurs choix budgétaires”.”Par exemple, nous avons vu de nombreux pays européens réduire d’autres postes budgétaires, comme l’aide internationale, afin de financer la hausse des moyens consacrés à l’armée, (…) ou encore envisager d’augmenter les impôts ou s’endetter”, énumère-t-il.L’Europe, Russie incluse, est la région à avoir mis le plus la main à la poche: les dépenses militaires y ont bondi de 17%, atteignant 693 milliards de dollars.La Russie a consacré 149 milliards de dollars à son armée en 2024, en hausse de 38% sur un an, un niveau deux fois supérieur à celui de 2015.Le budget militaire de l’Ukraine, envahie par la Russie, a lui progressé de 2,9%, atteignant 64,7 milliards.Bien que cela ne représente que 43% de l’équivalent des moyens russes, Kiev a enregistré la charge militaire la plus élevée au monde, avec 34% de son PIB dédié à la défense.- L’Allemagne se réarme -Quelques pays européens se démarquent, note le rapport.  Les dépenses militaires de l’Allemagne ont par exemple grimpé de 28%, s’établissant à 88,5 milliards de dollars et détrônant l’Inde au quatrième rang mondial. “Pour la première fois depuis sa réunification, l’Allemagne est devenue le principal contributeur en matière de défense en Europe centrale et occidentale”, observe Xiao Liang.Les États-Unis, premier pays mondial en termes de dépenses militaires, ont augmenté leur budget de 5,7% en 2024, atteignant 997 milliards de dollars, soit 37% des dépenses mondiales et 66% de celles des pays membres de l’Otan.Les 32 membres de l’Alliance atlantique, engagés dans une dynamique de réarmement à l’aune d’un possible désengagement américain, ont tous considérablement accru ce poste de dépense. “En 2024, 18 des 32 pays ont atteint l’objectif de 2% du PIB” consacré aux dépenses militaire, inédit depuis la fondation de l’Otan, selon le chercheur.”Des projets d’acquisitions massives dans l’industrie de l’armement sont à prévoir dans les années à venir”, dit-ilLa tendance est la même au Moyen-Orient.Israël poursuit sa guerre dans la bande de Gaza et en 2024, ses dépenses militaires ont explosé de 65% pour atteindre 46,5 milliards de dollars – soit la plus forte augmentation depuis la guerre des Six Jours en 1967, selon le Sipri.Celles de l’Iran ont à l’inverse diminué de 10% et représentent 7,9 milliards de dollars en 2024, “malgré son implication dans les conflits régionaux”, pointe le Sipri, car “l’impact des sanctions a fortement limité sa capacité à accroître ses dépenses”.En deuxième position derrière les Etats-Unis, la Chine, qui investit dans la modernisation de ses forces armées, l’expansion de ses capacités en guerre cybernétique et son arsenal nucléaire, représente désormais la moitié des dépenses militaires en Asie et en Océanie. En 2024, elle a augmenté son budget militaire de 7%, atteignant 314 milliards de dollars.