Diplomacy likely to trump geography in choice of new pope

Pope Francis smashed the stereotypical profile for a pontiff, becoming the Catholic Church’s first leader from the Americas and the first non-European since the eighth century.Some hope his successor, to be chosen in a conclave of cardinals in the coming days or weeks, could come from Africa or Asia.The late Argentine pontiff championed far-flung regions long overlooked by the Church, whether in his cardinal appointments or in his travels that strayed off the beaten path, from Mongolia to Papua New Guinea.A non-European pope would make sense, given that Catholicism is growing in Africa and Asia, while church attendance is dropping and growth near-stagnant in Europe.But in today’s increasingly complex world, analysts say an inclusive outlook and diplomatic skills will be key factors in the choice of the next pope, rather than a particular passport.The Church’s first pope, Saint Peter, came from Galilee, in today’s Israel, yet the long line of pontiffs in his wake have been chiefly Italian.Directly after being made pope on March 13, 2013, Francis joked that fellow cardinals had come “almost to the ends of the Earth” to find him.During his papacy, the former archbishop of Buenos Aires pushed the Church to be more inclusive of those from the so-called “peripheries”, whether geographical areas far from Rome, or long-ignored populations.Through his trips abroad and outspoken advocacy of excluded groups like migrants and the poor, Francis sought to bring new voices into the over 2,000-year-old institution.He actively sought out those “overlooked or under-represented in the universal Church”, R. Scott Appleby, a US historian of global religion, told AFP.But he warned “that doesn’t guarantee, of course, that the next pope will be from the margins, from a country that’s not as well-known, or is not Europe”.Appleby called it a “fool’s game” to try to predict the next pope’s nationality.- Political ‘counterpoint’ -Those betting on a non-European pope point to the fact that Francis has named the majority of the cardinals who will choose his successor, with many from under-represented regions.But Europe still has the largest voting bloc, with 53 cardinals, compared to 27 cardinal-electors from Asia and Oceania, 21 from South and Central America, 16 from North America and 18 from Africa, according to the Vatican.Some of those touted to succeed Francis also hail from outside the Church’s traditional bastions of power — notably Manila’s Luis Antonio Tagle or Ghana’s cardinal, Peter Turkson.Cardinals from Myanmar and the Democratic Republic of Congo are also cited as contenders, in an admittedly wide field.A pope from a poorer country brings a different perspective that would stand out in a world of strong and vocal Western leaders.Such a pontiff would have “a first-hand experience of the poor… a country in a region that is not ‘in the game'”, Appleby said.”And that lends a counterpoint to what have been the power centres on the political front. It’s important for the Church to not simply replicate the power centres of the world.”The conclave will be looking “for a cardinal capable of being a point of reference for many, according to different sensitivities”, added Roberto Regoli, an Italian historian at the Pontifical Gregorian University.- ‘World on fire’ -But experts agree that a papal contender’s ability to unite the Church in an increasingly fractious geopolitical context may be the central deciding point.”The new pope will have to redesign the Church in a world on fire,” Alberto Melloni, an Italian professor of the history of Christianity, told the Corriere di Bologna newspaper this week.Francois Mabille, director of France’s Geopolitical Observatory of Religion (IRIS), said if cardinals decide geopolitics is the “criterion of choice”, the Vatican’s current chief diplomat, Cardinal Pietro Parolin, “may fit the bill perfectly, even if European and Italian”.Appleby concurred: “It’s hard to imagine that the next pope can ignore the tumult and the challenges in the world.”They’ll be thinking: ‘Boy, the world’s in crisis… Who among us can emerge as someone of the proper charisma and talent to lead the Church at this point?'”

Le président palestinien Mahmoud Abbas se donne un possible successeur

Le président palestinien Mahmoud Abbas, 89 ans, a désigné samedi un proche conseiller, Hussein al-Cheikh, au poste nouvellement créé de vice-président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), faisant de lui son possible successeur.Ce poste a été formellement établi jeudi, à l’initiative du même Mahmoud Abbas, lors d’une convention à Ramallah, en Cisjordanie occupée, alors que la communauté internationale appelle de longue date l’OLP à se réformer.M. Abbas préside également l’Autorité palestinienne que plusieurs pays arabes et occidentaux voudraient voir jouer un rôle dans la gouvernance de la bande de Gaza après la guerre qui y fait rage depuis octobre 2023.”Le président palestinien Mahmoud Abbas a nommé Hussein al-Cheikh au poste de numéro deux au sein de la direction de l’Organisation de libération de la Palestine”, a déclaré à l’AFP Wasel Abou Youssef, membre du Comité exécutif de l’OLP.Fondée en 1964, l’OLP est habilitée à négocier et conclure des traités internationaux au nom du peuple palestinien et rassemble la majorité des mouvements politiques palestiniens mais pas le mouvement islamiste Hamas, qui s’est emparé du pouvoir à Gaza en 2007, ni son allié, le Jihad islamique.Le Hamas a vivement critiqué l’initiative de M. Abbas. “Le peuple palestinien n’est pas un troupeau à qui on peut imposer des dirigeants”, a-t-il déclaré dans un communiqué, soulignant que “la légitimité appartient au seul peuple palestinien”.   Selon Aref Jaffal, directeur du centre Al-Marsad pour le suivi électoral, la création du poste de vice-président vise à “préparer la succession d’Abbas”.”Le système politique palestinien est déjà dans un état lamentable, donc je pense que toutes ces dispositions sont un prélude à la désignation d’un successeur à Abbas”, a-t-il dit à l’AFP cette semaine.Agé de 64 ans, Hussein al-Cheikh est un vétéran du mouvement Fatah de Mahmoud Abbas et considéré comme un proche de ce dernier. Il a passé plus de dix ans dans les prisons israéliennes à la fin des années 1970 et au début des années 1980, période durant laquelle il a appris l’hébreu. En 2022, il a été nommé secrétaire général du Comité exécutif de l’OLP. Il est aussi le chef de son département des négociations, portefeuille sensible illustrant sa proximité avec M. Abbas.Ce dernier l’a également récemment nommé à la tête d’un comité supervisant les missions diplomatiques palestiniennes à l’étranger.- “Pression extérieure” -M. Abbas avait annoncé son intention de créer un poste de vice-président en mars lors d’un sommet au Caire sur l’avenir de la bande de Gaza après la guerre en cours entre Israël et le Hamas.Cette innovation “n’est pas une mesure de réforme, mais plutôt une réponse à une pression extérieure”, a commenté Hani al-Masri, chercheur au Centre palestinien de recherche politique et d’études stratégiques.Selon lui, “ce qui est nécessaire”, c’est un poste de vice-président au sein l’Autorité palestinienne elle-même, “à qui les pouvoirs pourraient être transférés”.Les bailleurs de fonds de l’Autorité palestinienne –qui exerce un contrôle relatif sur une partie des Territoires palestiniens– réclament de longue date des réformes au sein de celle-ci et de l’OLP.Le ministère saoudien des Affaires étrangères a salué samedi “ces mesures de réforme (qui) contribueront à renforcer les efforts politiques palestiniens” vers un Etat indépendant “avec les frontières de 1967 et Jérusalem-Est pour capitale”.M. Abbas préside l’OLP depuis 2004 et a été élu président de l’Autorité palestinienne début 2005, quelques mois après la mort du dirigeant historique des Palestiniens Yasser Arafat. Il n’a jamais quitté le poste, aucune nouvelle élection présidentielle n’ayant été organisée depuis.A sa mort, le vice-président de l’OLP sera probablement appelé à devenir le chef par intérim de l’organisation ainsi que de l’Etat de Palestine, reconnu par près de 150 pays.Plusieurs factions palestiniennes opposées à la création du poste de vice-président s’étaient retirées de la convention cette semaine, y voyant un signe d’ingérence étrangère.Depuis l’attaque sanglante perpétrée par le Hamas, son rival, contre Israël le 7 octobre 2023, plusieurs bailleurs conditionnent plus fermement leur aide à l’Autorité palestinienne, aujourd’hui au bord de la faillite, à des réformes politiques et institutionnelles.Mercredi, M. Abbas a expliqué que la création du poste permettrait de renforcer les institutions palestiniennes et aiderait à une plus large reconnaissance de l’Etat palestinien. Certains observateurs y voient un stratagème visant à donner l’illusion d’une moindre concentration des pouvoirs à la tête de l’OLP, une autre demande de la communauté internationale.

Après les funérailles du pape François, sa succession en question

Des fidèles pourront à partir de dimanche matin se recueillir sur la tombe du pape François, inhumé samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome au terme de funérailles grandioses, ouvrant la voie aux tractations sur la succession du jésuite argentin.François, décédé lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré – comme sept papes avant lui – lors d’une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, une église dédiée à la Vierge où il se rendait pour prier avant et après chaque voyage à l’étranger, et où le public pourra se recueillir dans la matinée.Une messe en son honneur, présidée par l’ex-numéro deux du Vatican, le cardinal Parolin, sera également célébrée à 08H30 GMT place Saint-Pierre, avant que les cardinaux ne se recueillent sur sa tombe en marbre de Ligurie, située dans un bas-côté de Sainte-Marie-Majeure, et portant pour seule inscription “Franciscus”, François en latin. Depuis les funérailles en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l’Histoire, auxquelles plus de 400.000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil. Au cours de ces “novemdiales”, des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.Les 135 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – pourraient se réunir en conclave dès le lendemain afin de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l’Eglise catholique.La date du conclave pourrait être annoncée lundi au terme d’une cinquième “congrégation générale” – une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non électeurs. En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai, tandis que le cardinal allemand Reinhard Marx a estimé qu’il devrait durer “quelques jours”.- Ferveur populaire -“Attendons le résultat du conclave à venir, faisons confiance aux cardinaux qui sont inspirés par le Saint-Esprit”, a estimé Ezequiel Castro, un Argentin de 16 ans venu assister aux funérailles de François.Une marée humaine a déferlé pour les obsèques du “pape proche des gens, avec un coeur ouvert à tous”, selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re dans son homélie, que ce soit place Saint-Pierre ou dans les rues de Rome lors du passage du cortège funèbre vers la basilique Sainte-Marie-Majeure.La cérémonie en mondovision, en présence d’un aréopage de chefs d’Etat, a été marquée par plusieurs salves d’applaudissements, à l’arrivée et au départ du cercueil, ainsi qu’aux passages de l’homélie rappelant l’oeuvre du pape argentin: il défendait une Eglise qui soit “une maison pour tous” et a multiplié “ses gestes et ses exhortations en faveur des réfugiés et des personnes déplacées”, selon le cardinal Re.Le cercueil a ensuite quitté le Vatican à bord d’une papamobile blanche découverte et au toit transparent pour être conduit dans le centre de la Ville éternelle, jusqu’à Sainte-Marie-Majeure.Devant sa dernière demeure, François a été accueilli par des milliers de personnes. Parmi eux, une Argentine vivant en Italie, Romina Cacciatore, qui, comme beaucoup d’autres fidèles, n’a pas caché ses craintes concernant le successeur de François. “Il était le pape du monde, du peuple, il a fini par rendre l’Eglise plus normale, plus humaine”, a résumé cette traductrice de 48 ans qui a confié son “angoisse” pour l’après François.- Rupture ou continuité ? -“Nous sommes préoccupés, espérons que le pape poursuivra les fondations laissées par le pape François”, a relevé Evelyn Villalta, une Guatémaltèque de 74 ans.”C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération (…). Toutes les avancées qu’il a faites sur l’écologie, sur l’avenir des jeunes, l’homosexualité, il nous a redonné espoir en l’avenir, ça faisait du bien d’avoir une nouvelle voix plus moderne dans l’Eglise”, a confié à l’AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que son successeur s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts. Quand bien même le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public. Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.

Après les funérailles du pape François, sa succession en question

Des fidèles pourront à partir de dimanche matin se recueillir sur la tombe du pape François, inhumé samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome au terme de funérailles grandioses, ouvrant la voie aux tractations sur la succession du jésuite argentin.François, décédé lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré – comme sept papes avant lui – lors d’une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, une église dédiée à la Vierge où il se rendait pour prier avant et après chaque voyage à l’étranger, et où le public pourra se recueillir dans la matinée.Une messe en son honneur, présidée par l’ex-numéro deux du Vatican, le cardinal Parolin, sera également célébrée à 08H30 GMT place Saint-Pierre, avant que les cardinaux ne se recueillent sur sa tombe en marbre de Ligurie, située dans un bas-côté de Sainte-Marie-Majeure, et portant pour seule inscription “Franciscus”, François en latin. Depuis les funérailles en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l’Histoire, auxquelles plus de 400.000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil. Au cours de ces “novemdiales”, des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.Les 135 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – pourraient se réunir en conclave dès le lendemain afin de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l’Eglise catholique.La date du conclave pourrait être annoncée lundi au terme d’une cinquième “congrégation générale” – une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non électeurs. En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai, tandis que le cardinal allemand Reinhard Marx a estimé qu’il devrait durer “quelques jours”.- Ferveur populaire -“Attendons le résultat du conclave à venir, faisons confiance aux cardinaux qui sont inspirés par le Saint-Esprit”, a estimé Ezequiel Castro, un Argentin de 16 ans venu assister aux funérailles de François.Une marée humaine a déferlé pour les obsèques du “pape proche des gens, avec un coeur ouvert à tous”, selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re dans son homélie, que ce soit place Saint-Pierre ou dans les rues de Rome lors du passage du cortège funèbre vers la basilique Sainte-Marie-Majeure.La cérémonie en mondovision, en présence d’un aréopage de chefs d’Etat, a été marquée par plusieurs salves d’applaudissements, à l’arrivée et au départ du cercueil, ainsi qu’aux passages de l’homélie rappelant l’oeuvre du pape argentin: il défendait une Eglise qui soit “une maison pour tous” et a multiplié “ses gestes et ses exhortations en faveur des réfugiés et des personnes déplacées”, selon le cardinal Re.Le cercueil a ensuite quitté le Vatican à bord d’une papamobile blanche découverte et au toit transparent pour être conduit dans le centre de la Ville éternelle, jusqu’à Sainte-Marie-Majeure.Devant sa dernière demeure, François a été accueilli par des milliers de personnes. Parmi eux, une Argentine vivant en Italie, Romina Cacciatore, qui, comme beaucoup d’autres fidèles, n’a pas caché ses craintes concernant le successeur de François. “Il était le pape du monde, du peuple, il a fini par rendre l’Eglise plus normale, plus humaine”, a résumé cette traductrice de 48 ans qui a confié son “angoisse” pour l’après François.- Rupture ou continuité ? -“Nous sommes préoccupés, espérons que le pape poursuivra les fondations laissées par le pape François”, a relevé Evelyn Villalta, une Guatémaltèque de 74 ans.”C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération (…). Toutes les avancées qu’il a faites sur l’écologie, sur l’avenir des jeunes, l’homosexualité, il nous a redonné espoir en l’avenir, ça faisait du bien d’avoir une nouvelle voix plus moderne dans l’Eglise”, a confié à l’AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que son successeur s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts. Quand bien même le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public. Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.

US deports 3 American children, including cancer patient: rights groups

Three American children aged two, four and seven — one of whom has a rare form of cancer — have been deported from the United States alongside their undocumented immigrant mothers, campaigners announced Saturday.The deportations from the southern state of Louisiana come as President Donald Trump pursues a hard-line immigration policy, calling for mass expulsions of undocumented migrants.The administration of President Donald Trump contends one of the women asked for her child to be sent with her.”The New Orleans ICE Field Office deported at least two families, including two mothers and their minor children,” the National Immigration Project said in a Saturday statement, referring to the Immigration and Customs Enforcement agency.It said the deportations were hastily ordered, and carried out in the early hours of Friday.”One of the mothers is currently pregnant,” the American Civil Liberties Union (ACLU) said in a separate statement, describing the deportations as “illegal and inhumane.”One of the US children removed from the country has “a rare form of metastatic cancer” and was deported without medication or medical consultations, the ACLU said.It added that ICE agents held the families “incommunicado” and failed to facilitate communication between the women and lawyers.- ‘Horrifying and baffling’ – Gracie Willis of the National Immigration Project said in the statement: “What we saw from ICE over the last several days is horrifying and baffling. Families have been ripped apart unnecessarily.””We should be gravely concerned that ICE has been given tacit approval to both detain and deport US citizen children.”In the case of one woman and her two-year-old who were deported to Honduras, Federal District Judge Terry Doughty has set a May 16 hearing “in the interest of dispelling our strong suspicion that the government just deported a US citizen with no meaningful process.””The government contends that this is all okay because the mother wishes that the child be deported with her. But the court doesn’t know that,” wrote Doughty in a court order dated Friday, highlighting that it is illegal to deport a US citizen.The girl has only been identified by the initials VML.Attorneys for her father filed an emergency request for a temporary restraining order aimed at obtaining the girl’s return.The Trump administration has butted heads with federal judges, rights groups and Democrats who say he has trampled or ignored constitutional rights in rushing to deport migrants, sometimes without the right to a hearing.In a post on social media Saturday, Trump claimed that undocumented migrants in the United States were “wreaking havoc like we have never seen before.” He dismissed due judicial process around deportations, saying: “It is not possible to have trials for millions and millions of people.””We know who the Criminals are, and we must get them out of the U.S.A. — and FAST!”On Friday, federal agents arrested a US judge in Wisconsin for allegedly shielding an undocumented migrant.The White House has also defied a Supreme Court ruling that the Trump administration must “facilitate” the return of Maryland resident Kilmar Abrego Garcia, who was mistakenly deported to a maximum security prison in El Salvador.

Major blast at Iran port kills 14, injures 750

A massive explosion tore through Iran’s largest commercial port on Saturday, triggering a major blaze, with 14 people killed and 750 injured so far.The blast occurred at Shahid Rajaee Port in southern Iran, near the Strait of Hormuz through which a fifth of world oil output passes.Although the cause of the blast was not immediately clear, the port’s customs office said in a statement carried by state TV that it probably resulted from a fire that broke out at the hazardous and chemical materials storage depot.The New York Times reported that a person with ties to Iran’s Islamic Revolutionary Guard Corps, speaking on condition of anonymity to discuss security matters, told the newspaper that what exploded was sodium perchlorate, a major ingredient in solid fuel for missiles.Interior Minister Eskandar Momeni said on Telegram early Sunday that there were “14 dead and 750 injured so far in the explosion”.With choking smoke spreading throughout the area, all schools and offices 23 kilometres (14 miles) away in Bandar Abbas, the capital of Hormozgan province, have been ordered closed on Sunday, state TV said, to allow authorities to focus on the emergency effort.”The intensity of the fire in Shahid Rajaee Port has increased and it is possible that the fire could spread to other areas and containers,” state TV said late Saturday.Strong winds were complicating efforts to extinguish the flames, a reporter for the broadcaster said.Shahid Rajaee, more than 1,000 kilometres south of Tehran, is Iran’s most advanced container port, according to the official IRNA news agency.Images from IRNA showed rescuers and survivors walking along a wide boulevard carpeted with debris after the blast.Flames engulfed a truck trailer and blood stained the side of a crushed car, while a helicopter dropped water on massive black smoke clouds billowing from behind stacked shipping containers.Citing local emergency services, state TV reported that “hundreds have been transferred to nearby medical centres”, while the provincial blood transfusion centre issued a call for donations.Iranian President Masoud Pezeshkian expressed sympathy for the victims of the deadly blast, adding he had “issued an order to investigate the situation and the causes”.He said Momeni would go to the area to look into the incident.Speaking later at the scene, Momeni told state TV: “All resources from other cities and Tehran have been dispatched… and we hope to be able to extinguish the fire in the coming hours.”In a video posted to social media, which AFP was not able to verify, a man filming the disaster said “my truck was completely destroyed and my friend died”. A dead body can be seen on the ground.- Containers exploded -Saturday is the start of the working week in Iran, meaning the port would have been busy with employees.Three Chinese nationals were “lightly injured”, China’s state broadcaster CCTV reported, citing its Bandar Abbas consulate.Mehrdad Hassanzadeh, head of the province’s crisis management authority, told state TV that “the cause of this incident was the explosion of several containers stored in the Shahid Rajaee Port wharf area”.The explosion was so powerful that it was felt and heard about 50 kilometres away, Fars news agency reported.”The shockwave was so strong that most of the port buildings were severely damaged,” Tasnim news agency reported.The United Arab Emirates expressed “solidarity with Iran” over the explosion and Saudi Arabia sent condolences.The state-owned National Iranian Oil Products Distribution Company said in a statement carried by local media that the explosion “has no connection to refineries, fuel tanks, distribution complexes or oil pipelines”.It added that “Bandar Abbas oil facilities are currently operating without interruption”.The explosion comes several months after one of Iran’s deadliest work accidents in years.The coal mine blast in September, caused by a gas leak, killed more than 50 people at Tabas in the east of the country.Saturday’s explosion also came as Iranian and US delegations met in Oman for high-level talks on Tehran’s nuclear programme. Both sides reported progress, with a US official calling it “positive and productive”.

Palestinian president Abbas appoints aide as potential successor

Palestinian president Mahmud Abbas appointed a close aide as the first ever vice president of the Palestine Liberation Organization (PLO) on Saturday, positioning him as a potential successor to the veteran leader.Hussein al-Sheikh was appointed by Abbas, 89, after the vice presidency position was created during a convention held in Ramallah this week.The new post follows years of international pressure to reform the PLO and comes as Arab and Western powers envision an expanded role for Abbas’s Palestinian Authority (PA) in the post-war governance of the Gaza Strip.”Palestinian president Mahmud Abbas appointed Hussein al-Sheikh as a deputy (vice president) of the PLO leadership,” a member of the organisation’s executive committee, Wasel Abu Yousef, told AFP.Founded in 1964, the PLO is empowered to negotiate and sign international treaties on behalf of the Palestinian people, while the PA is responsible for governance in parts of the Palestinian territories.The PLO is an umbrella organisation comprising several Palestinian factions, but not the militant groups Hamas and Islamic Jihad, which are currently at war with Israeli forces in Gaza.Senior Hamas official Bassem Naim gave the appointment a frosty reception.”The Palestinian people are not a herd to be imposed upon leaders with dubious history who have tied their present and future to the occupation,” he said in a statement.”Legitimacy is held only by the Palestinian people, and its tools are the rifle for resisting the occupation, and the ballot box. The guardianship over our people is long gone.”Sheikh, 64, is a veteran leader of Abbas’s Fatah movement, which dominates the PA, and is considered close to the president.He spent more than 10 years in Israeli jails in the late 1970s and early 80s, during which he learned Hebrew.In 2022, he was made the PLO executive committee’s secretary-general and head of its negotiations department, a sensitive portfolio, demonstrating his close ties to Abbas.Abbas also recently appointed him as the head of a committee overseeing Palestinian diplomatic missions abroad.- ‘Prelude to creating a successor’ -Palestinian analyst Hani al-Masri called for the creation of a vice presidential post within the PA itself.”This is not a reform measure but rather a response to external pressure,” said Masri of the Palestinian Center for Policy Research and Strategic Studies.”What is required is a vice president for the PA to whom the powers could be transferred,” he told AFP.However, analyst Aref Jaffal said the new role was created to pave the way for someone to take the reins from Abbas, “as there are many things the Palestinian situation requires”.”The Palestinian political system is already miserable, so I believe that all these arrangements are a prelude to creating a successor to Abbas,” Jaffal, the director of the Al-Marsad Election Monitoring Center, told AFP.Saudi Arabia welcomed the “reform steps” taken by Abbas in appointing Sheikh as his deputy.”These reform steps will strengthen Palestinian political efforts… foremost among them the right to self-determination through the establishment of their independent state along the 1967 borders, with East Jerusalem as its capital,” the Saudi foreign ministry said.In March, at a summit in Cairo about Gaza’s post-war future, Abbas had announced he would create a vice presidency within the PLO.- Move opposed by factions -Abbas has been head of the PA since 2005 following the death of Palestinian leader Yasser Arafat. The following year he was elected to a four-year term, with no presidential vote since.According to Palestinian officials, in the event of Abbas’s death or resignation, the vice president would be expected to become the acting head of the PLO and of the State of Palestine, which is recognised by nearly 150 countries.Abbas had brought a proposal for creating the vice president post during a PLO convention this week, but it was opposed by several factions who staged a walkout.They argued that the initiative threatened the PLO’s sovereignty and was a sign of foreign interference.The PA is teetering on the brink of financial collapse and, following the Hamas attack on Israel that sparked the war in Gaza, several international donors have increasingly insisted that financial support be tied to concrete political and institutional reforms.On Wednesday, Abbas argued that creating a vice presidency would strengthen Palestinian institutions and bolster international recognition of the Palestinian state.Some analysts view the move as a calculated attempt by Abbas to project the appearance that he is decentralising power.

Une explosion dans le principal port d’Iran fait au moins 14 morts et 750 blessés

Une “puissante explosion” samedi dans le plus grand port de commerce iranien a fait au moins 14 morts samedi et 750 blessés, selon un nouveau bilan des autorités tôt dimanche, après que l’incendie a gagné en intensité dans la soirée.La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s’est produite vers midi samedi (08H30 GMT) sur un quai du port de Shahid Rajaï, où passent 85% des marchandises de l’Iran.Ce port est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d’Ormuz par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole. Une enquête pour établir les causes de la catastrophe a été ordonnée par le président Massoud Pezeshkian.Dans un communiqué repris par la télévision d’Etat, les douanes du port ont indiqué que la catastrophe était probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques.Selon une source liée aux Gardiens de la révolution citée par le New York Times et désireuse de conserver l’anonymat pour des raisons de sécurité, l’explosion a été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles.Le bilan s’est alourdi dans la huit à “14 morts et 750 blessés à ce stade”, a déclaré tôt dimanche sur Telegram le ministre de l’Intérieur Eskandar Momeni, qui avait fait état précédemment de huit personnes tuées.Le ministre avait indiqué dans la soirée que des renforts de Téhéran et d’autres villes étaient attendus, dans l’espoir d'”éteindre l’incendie dans les prochaines heures”. Attisé par le vent, le feu avait gagné en “intensité” dans la soirée selon la télévision d’Etat, qui n’a pas exclu qu’il “se propage à d’autres zones et à d’autres conteneurs”. Des images en direct ont montré des flammes ravageant des conteneurs.Sur des images prises d’un hélicoptère dont l’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité, une épaisse fumée noire dans le ciel a semblé indiquer plusieurs départs de feu.La déflagration a été telle qu’une rangée de semi-remorques a été complètement soufflée et réduite à l’état de carcasses, selon des images sur les réseaux sociaux dont l’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité.”Mon camion est entièrement détruit et mon ami est décédé”, affirme sur une vidéo un homme filmant le lieu de la catastrophe. Le cadavre d’une personne au sol est visible.Le nombre d’employés présents au port au moment de l’explosion n’est pas connu. Le samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran. Tous les établissements scolaires dans la zone seront fermés dimanche, a annoncé la télévision d’Etat.Des images de l’agence officielle Irna ont montré un afflux de secouristes après la catastrophe et une voiture couverte de taches de sang encastrée dans un poids lourd, ainsi que des blessés évacués d’une voie rapide couverte de débris et dont la glissière de sécurité en béton a été fortement endommagée.- “Onde de choc” -Un appel aux dons de sang a été lancé par le centre de transfusion de la province d’Hormozgan.Les Emirats arabes unis ont transmis un message de solidarité à l’Iran, évoquant “les morts, les centaines de blessés et des dégâts significatifs”.Le ministère des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, puissance sunnite rivale de l’Iran chiite, a aussi exprimé les “sincères condoléances et la sympathie” de Ryad envers le pays après ce drame.Une séquence vidéo d’une caméra de surveillance relayée par l’agence iranienne Mehr a montré une explosion dans un hangar, provoquant un épais nuage de fumée et de poussière.”L’incident est dû à l’explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï”, a affirmé un responsable des secours, Mehrdad Hassanzadeh, à la télévision d’Etat. “L’onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés”, a indiqué l’agence de presse Tasnim.La compagnie nationale de distribution de pétrole a cependant déclaré que les installations pétrolières n’avaient pas été endommagées et précisé qu’elles fonctionnaient “normalement”.Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran mais le pays a connu ces derniers mois des sinistres meurtriers.En septembre, une explosion dans une mine de charbon avait fait plus de 50 morts.L’explosion de samedi s’est produite au moment où des délégations iranienne et américaine viennent de conclure à Oman un troisième cycle de négociations sur le programme nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis plus de quatre décennies.

Une explosion dans le principal port d’Iran fait au moins 14 morts et 750 blessés

Une “puissante explosion” samedi dans le plus grand port de commerce iranien a fait au moins 14 morts samedi et 750 blessés, selon un nouveau bilan des autorités tôt dimanche, après que l’incendie a gagné en intensité dans la soirée.La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s’est produite vers midi samedi (08H30 GMT) sur un quai du port de Shahid Rajaï, où passent 85% des marchandises de l’Iran.Ce port est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d’Ormuz par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole. Une enquête pour établir les causes de la catastrophe a été ordonnée par le président Massoud Pezeshkian.Dans un communiqué repris par la télévision d’Etat, les douanes du port ont indiqué que la catastrophe était probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques.Selon une source liée aux Gardiens de la révolution citée par le New York Times et désireuse de conserver l’anonymat pour des raisons de sécurité, l’explosion a été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles.Le bilan s’est alourdi dans la huit à “14 morts et 750 blessés à ce stade”, a déclaré tôt dimanche sur Telegram le ministre de l’Intérieur Eskandar Momeni, qui avait fait état précédemment de huit personnes tuées.Le ministre avait indiqué dans la soirée que des renforts de Téhéran et d’autres villes étaient attendus, dans l’espoir d'”éteindre l’incendie dans les prochaines heures”. Attisé par le vent, le feu avait gagné en “intensité” dans la soirée selon la télévision d’Etat, qui n’a pas exclu qu’il “se propage à d’autres zones et à d’autres conteneurs”. Des images en direct ont montré des flammes ravageant des conteneurs.Sur des images prises d’un hélicoptère dont l’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité, une épaisse fumée noire dans le ciel a semblé indiquer plusieurs départs de feu.La déflagration a été telle qu’une rangée de semi-remorques a été complètement soufflée et réduite à l’état de carcasses, selon des images sur les réseaux sociaux dont l’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité.”Mon camion est entièrement détruit et mon ami est décédé”, affirme sur une vidéo un homme filmant le lieu de la catastrophe. Le cadavre d’une personne au sol est visible.Le nombre d’employés présents au port au moment de l’explosion n’est pas connu. Le samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran. Tous les établissements scolaires dans la zone seront fermés dimanche, a annoncé la télévision d’Etat.Des images de l’agence officielle Irna ont montré un afflux de secouristes après la catastrophe et une voiture couverte de taches de sang encastrée dans un poids lourd, ainsi que des blessés évacués d’une voie rapide couverte de débris et dont la glissière de sécurité en béton a été fortement endommagée.- “Onde de choc” -Un appel aux dons de sang a été lancé par le centre de transfusion de la province d’Hormozgan.Les Emirats arabes unis ont transmis un message de solidarité à l’Iran, évoquant “les morts, les centaines de blessés et des dégâts significatifs”.Le ministère des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, puissance sunnite rivale de l’Iran chiite, a aussi exprimé les “sincères condoléances et la sympathie” de Ryad envers le pays après ce drame.Une séquence vidéo d’une caméra de surveillance relayée par l’agence iranienne Mehr a montré une explosion dans un hangar, provoquant un épais nuage de fumée et de poussière.”L’incident est dû à l’explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï”, a affirmé un responsable des secours, Mehrdad Hassanzadeh, à la télévision d’Etat. “L’onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés”, a indiqué l’agence de presse Tasnim.La compagnie nationale de distribution de pétrole a cependant déclaré que les installations pétrolières n’avaient pas été endommagées et précisé qu’elles fonctionnaient “normalement”.Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran mais le pays a connu ces derniers mois des sinistres meurtriers.En septembre, une explosion dans une mine de charbon avait fait plus de 50 morts.L’explosion de samedi s’est produite au moment où des délégations iranienne et américaine viennent de conclure à Oman un troisième cycle de négociations sur le programme nucléaire iranien, après de précédents échanges qualifiés de constructifs par les deux pays, ennemis depuis plus de quatre décennies.