Ecologistes: Tondelier refuse les gauches irréconciliables et suggère une “primaire des territoires”

Un slogan, “l’écologie contre-attaque”, une “ligne stratégique”, le refus des gauches irréconciliables au nom de “l’antifascisme” et une proposition de “primaire des territoires”: Marine Tondelier a jeté samedi les bases de son deuxième mandat à la tête des Écologistes, tourné vers les municipales et la présidentielle.L’élue d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) n’a “que des amis dans cette salle” de la Cité fertile de Pantin (Seine-Saint-Denis) où s’achevait ce congrès des Écologistes. La preuve: elle a longuement étreint le maire de Grenoble Éric Piolle, élu porte-parole du parti contre son candidat, Guillaume Hédouin, après quelques épisodes de tensions internes.Sa reconduction à elle, à 73%, à la tête du parti qu’elle dirige depuis décembre 2022 était acquise depuis le 19 avril. L’heure était donc samedi aux grandes orientations politiques et stratégiques, avant une convention dimanche consacrée aux municipales de 2026, qui verront les Écologistes défendre de nombreux fauteuils de maire conquis en 2020 (Lyon, Strasbourg, Bordeaux…).Le discours truffé de formules de Marine Tondelier avait un mot d’ordre: “l’écologie contre-attaque”. Charge aux Verts de parler à l’ensemble des Français qui ont tous en eux “un écologiste qui sommeille”. Moins, sans doute, “les 1% qui ont intérêt à ce que rien ne change”. Et charge aussi au militants de porter une “écologie qui tend la main”, celle “qui assure la gratuité des premiers mètres cubes d’eau à Lyon” et ne doit pas seulement être perçue comme “annonciatrice de mauvaises nouvelles”, porté par des “oiseaux de mauvais augure”.S’il ne faut pas “brûler les étapes” des municipales avant la présidentielle, la secrétaire nationale a consacré une large partie de son discours à l’échéance de 2027. Avec une “ligne stratégique”, “l’antifascisme”, au nom de laquelle, a-t-elle martelé, “nous ne choisirons pas” entre les diverses composantes de la gauche, LFI et le PS à chaque extrémité.”Ca suffit les buts contre son camp !”, “réservons nos flèches et nos attaques à nos véritables adversaires politiques !”, a-t-elle lancé, car “les gauches irréconciliables, ça n’existe pas”.- 2027 ou le “théorème de l’entonnoir -Dans quel cadre ? Marine Tondelier a exposé son “théorème de l’entonnoir”. A savoir ne pas commencer par la désignation du candidat. Le “programme” d’abord, avant une éventuelle primaire qui n’a “pas sa préférence”. Mais si celle-ci doit s’imposer, elle devra être “la plus ouverte possible”. Et surtout, a-t-elle proposé à son parti comme au reste de la gauche, elle devra être précédée d’une “primaire des territoires”.”Nous devrons prendre le temps d’organiser des débats dédiés aux différents types de territoires.” “Par exemple un débat dédié aux campagnes”, “un débat dédié aux quartiers populaires”. Ou encore des débats dédiés “aux outre-mers”, aux “littoraux”, aux “montagnards” et aux “cinq Français sur dix qui vivent dans les grandes villes”. Car tous doivent pouvoir “trouver leur place dans l’élaboration du dispositif que nous proposerons”.Une formule “girondine” pour tourner la page du “jupitérisme” d’Emmanuel Macron, a expliqué Marine Tondelier, qui n’a pas non plus épargné François Bayrou et ses “158 mots” consacrés à l’écologie dans sa déclaration de politique générale, ni Bruno Retailleau et ses “sujets préférés”, “l’islam et l’immigration”. Ni Gabriel Attal à qui, parodiant ses formules, elle a lancé: “Tu baisses les impôts des plus riches, tu creuses ton déficit”.Auparavant à la tribune, la présidente des députés écologistes Cyrielle Chatelain avait elle aussi brocardé “l’internationale fasciste”. La députée Eva Sas et le sénateur Akli Mellouli ont défendu la taxe Zucman, un impôt-plancher sur le patrimoine des “ultra-riches”, que Mme Sas a fait adopter en première lecture à l’Assemblée.Les Écologistes tiendront leurs journées d’été à Strasbourg, organiseront à l’automne leur troisième “université des ruralités écologistes”, qui seront précédées, en septembre, de “premières université écologistes des quartiers populaires”.La plupart des partis de gauche étaient représentés samedi à la Cité fertile, notamment la maire de Nantes Johanna Rolland, soutien d’Olivier Faure dont Mme Tondelier a dit souhaiter la reconduction à la tête du PS, quand bien même celui-ci prône désormais une “plateforme” de la “gauche non-mélenchoniste”.

Ecologistes: Eric Piolle élu porte-parole contre le candidat de Tondelier

Le maire de Grenoble, Éric Piolle, a été élu samedi porte-parole des Écologistes, au terme d’un second tour de scrutin interne lors duquel il a devancé Guillaume Hédouin, soutenu par la secrétaire nationale du parti Marine Tondelier.M. Piolle a recueilli 2.607 voix, contre 2.306 voix pour Guillaume Hédouin, selon les résultats annoncés samedi lors de la convention d’investiture qui clôt le Congrès 2025 du parti.Marine Tondelier avait invité expressément les adhérents à choisir Guillaume Hédouin, estimant qu’il s’agissait du vote “le plus stratégique de ce congrès”, et que ce serait “un signal” fort envoyé.Les opposants de la conseillère municipale d’Hénin-Beaumont dénonçaient une volonté d’écarter les personnalités médiatiques des Écologistes du devant de la scène pour mieux l’occuper elle-même.Avant de prononcer son discours de clôture, Mme Tondelier a longuement étreint Éric Piolle à la tribune.”C’est chouette, ça veut dire qu’on va pouvoir travailler ensemble. Et pour moi qui ai fait de la politique locale et nationale, mais de la politique externe toujours, je vais essayer d’amener mon expérience pour, en interne, essayer de faire progresser l’écologie politique”, a réagi M. Piolle auprès de l’AFP.Les tensions internes vont-elle laisser des traces ? “Non, il n’y a pas de raison, puisqu’on partage un objectif commun. Il faut se mettre au service de cet objectif commun, et je pense que tout le monde sera dans cet esprit là”, a-t-il ajouté.Mme Tondelier avait dirigé la campagne de M. Piolle en 2021 lors de la primaire des écologistes en vue de la présidentielle. Le maire de Grenoble avait été éliminé au premier tour, et Yannick Jadot avait été élu au second face à Sandrine Rousseau.A la tête du parti depuis décembre 2022, Mme Tondelier a été réélue le 19 avril, au premier tour, à la tête des Écologistes avec 73% des voix.

Ukraine : Trump émet des doutes sur les intentions de Poutine, qui se dit prêt à négocier

Donald Trump, qui a rencontré samedi à Rome son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, a émis des doutes quant à la volonté de Vladimir Poutine de régler le conflit en Ukraine, alors même que le président russe a assuré être prêt à négocier “sans aucune condition préalable” pour y parvenir.”Il n’y avait aucune raison pour Poutine de tirer des missiles sur des zones civiles, des villes et des villages, ces derniers jours. Cela me fait penser que, peut-être, il ne veut pas arrêter la guerre et qu’il me balade, et alors il faut faire autrement”, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Il a fait ces déclarations après son entretien d’une quinzaine de minutes avec Volodymyr Zelensky dans la basilique Saint-Pierre en marge des funérailles du pape François.Penchés l’un vers l’autre, leurs visages n’étaient séparés que de quelques centimètres, d’après les photos transmises par la présidence ukrainienne.- Rencontre “très productive” -“Bonne réunion. Nous avons beaucoup discuté en tête-à-tête. J’espère que nous obtiendrons des résultats sur tous les points abordés”, a commenté le chef de l’Etat ukrainien sur les réseaux sociaux, disant une nouvelle fois vouloir “un cessez-le-feu total et inconditionnel”. La Maison Blanche a également jugé la rencontre “très productive”.C’était la première fois que les deux hommes se retrouvaient depuis leur échange houleux à Washington le 28 février, quand Donald Trump et son vice-président JD Vance avaient littéralement tancé M. Zelensky.Le président américain, qui veut arriver le plus rapidement possible à une cessation des hostilités en Ukraine, exerce une forte pression sur son homologue ukrainien tandis que, sur le front, l’armée russe a l’initiative. Il a à cet égard assuré dans la nuit de vendredi à samedi que les belligérants étaient “très proches d’un accord”, sans en dévoiler les contours. Et ce après que le président russe Vladimir Poutine, avec qui il a entamé il y a plusieurs mois un rapprochement sensible, avait évoqué quelques heures plus tôt en recevant au Kremlin l’émissaire américain Steve Witkoff la “possibilité” de “négociations directes” entre Moscou et Kiev – les premières pour mettre fin aux combats depuis le début de la guerre en 2022 -, “sans aucune condition préalable”.- “Progrès réalisés” -Sur un autre cliché, Donald Trump et Volodymyr Zelensky sont debout dans la basilique en compagnie du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre britannique Keir Starmer. Des alliés importants de Kiev, dont les pays, des puissances nucléaires, peuvent être appelés à jouer un rôle important pour fournir d’éventuelles garanties de sécurité à l’Ukraine en cas de cessez-le-feu.MM. Starmer et Zelensky ont parlé ensemble des “progrès réalisés ces derniers jours pour garantir une paix juste et durable en Ukraine”. “Ils ont convenu de maintenir la dynamique et de continuer à travailler activement avec leurs partenaires internationaux”, d’après Londres.Le chef de l’Etat ukrainien a aussi eu un tête-à-tête avec Emmanuel Macron, avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. “Vous pouvez compter sur notre soutien à la table des négociations pour arriver à une paix juste et durable”, a ensuite écrit cette dernière sur X.Le même jour, la Russie a annoncé avoir reconquis l’intégralité de son territoire, dans la région de Koursk où les Ukrainiens avaient lancé une offensive en août 2024. Kiev l’a démenti, affirmant que les affrontements s’y poursuivaient.Vladimir Poutine avait par le passé fait comprendre qu’il n’était pas prêt à négocier tant que les forces ukrainiennes n’auraient pas été entièrement “chassées” de cette zone.Les services secrets russes (FSB) ont par ailleurs annoncé l’arrestation d’un homme présenté comme “un agent” ukrainien, soupçonné d’avoir provoqué la veille la mort d’un général russe dans l’explosion d’une voiture près de Moscou. 

Ukraine : Trump émet des doutes sur les intentions de Poutine, qui se dit prêt à négocier

Donald Trump, qui a rencontré samedi à Rome son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, a émis des doutes quant à la volonté de Vladimir Poutine de régler le conflit en Ukraine, alors même que le président russe a assuré être prêt à négocier “sans aucune condition préalable” pour y parvenir.”Il n’y avait aucune raison pour Poutine de tirer des missiles sur des zones civiles, des villes et des villages, ces derniers jours. Cela me fait penser que, peut-être, il ne veut pas arrêter la guerre et qu’il me balade, et alors il faut faire autrement”, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Il a fait ces déclarations après son entretien d’une quinzaine de minutes avec Volodymyr Zelensky dans la basilique Saint-Pierre en marge des funérailles du pape François.Penchés l’un vers l’autre, leurs visages n’étaient séparés que de quelques centimètres, d’après les photos transmises par la présidence ukrainienne.- Rencontre “très productive” -“Bonne réunion. Nous avons beaucoup discuté en tête-à-tête. J’espère que nous obtiendrons des résultats sur tous les points abordés”, a commenté le chef de l’Etat ukrainien sur les réseaux sociaux, disant une nouvelle fois vouloir “un cessez-le-feu total et inconditionnel”. La Maison Blanche a également jugé la rencontre “très productive”.C’était la première fois que les deux hommes se retrouvaient depuis leur échange houleux à Washington le 28 février, quand Donald Trump et son vice-président JD Vance avaient littéralement tancé M. Zelensky.Le président américain, qui veut arriver le plus rapidement possible à une cessation des hostilités en Ukraine, exerce une forte pression sur son homologue ukrainien tandis que, sur le front, l’armée russe a l’initiative. Il a à cet égard assuré dans la nuit de vendredi à samedi que les belligérants étaient “très proches d’un accord”, sans en dévoiler les contours. Et ce après que le président russe Vladimir Poutine, avec qui il a entamé il y a plusieurs mois un rapprochement sensible, avait évoqué quelques heures plus tôt en recevant au Kremlin l’émissaire américain Steve Witkoff la “possibilité” de “négociations directes” entre Moscou et Kiev – les premières pour mettre fin aux combats depuis le début de la guerre en 2022 -, “sans aucune condition préalable”.- “Progrès réalisés” -Sur un autre cliché, Donald Trump et Volodymyr Zelensky sont debout dans la basilique en compagnie du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre britannique Keir Starmer. Des alliés importants de Kiev, dont les pays, des puissances nucléaires, peuvent être appelés à jouer un rôle important pour fournir d’éventuelles garanties de sécurité à l’Ukraine en cas de cessez-le-feu.MM. Starmer et Zelensky ont parlé ensemble des “progrès réalisés ces derniers jours pour garantir une paix juste et durable en Ukraine”. “Ils ont convenu de maintenir la dynamique et de continuer à travailler activement avec leurs partenaires internationaux”, d’après Londres.Le chef de l’Etat ukrainien a aussi eu un tête-à-tête avec Emmanuel Macron, avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. “Vous pouvez compter sur notre soutien à la table des négociations pour arriver à une paix juste et durable”, a ensuite écrit cette dernière sur X.Le même jour, la Russie a annoncé avoir reconquis l’intégralité de son territoire, dans la région de Koursk où les Ukrainiens avaient lancé une offensive en août 2024. Kiev l’a démenti, affirmant que les affrontements s’y poursuivaient.Vladimir Poutine avait par le passé fait comprendre qu’il n’était pas prêt à négocier tant que les forces ukrainiennes n’auraient pas été entièrement “chassées” de cette zone.Les services secrets russes (FSB) ont par ailleurs annoncé l’arrestation d’un homme présenté comme “un agent” ukrainien, soupçonné d’avoir provoqué la veille la mort d’un général russe dans l’explosion d’une voiture près de Moscou. 

2027: si Le Pen est “empêchée”, “je serai son candidat”, pense Bardella

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a affirmé samedi au Parisien qu’il serait soutenu par Marine Le Pen pour la présidentielle de 2027 si l’actuelle patronne des députés RN “devait être empêchée” par la justice de se présenter elle-même.”Il n’y a pas d’ambiguïté sur le fait que Marine Le Pen est ma candidate, et que si elle devait être empêchée demain, je pense pouvoir vous dire que je serai son candidat. Je ne peux pas être plus clair que ça”, a déclaré M. Bardella, invoquant “l’impérieuse nécessité de rester unis et soudés”. Mme Le Pen, qui fut candidate aux présidentielles de 2012, 2017 et 2022, est dans l’attente de son procès en appel qui doit avoir lieu au premier semestre 2026 dans l’affaire des assistants d’eurodéputés. En première instance, elle a été notamment été condamnée à cinq ans d’inéligibilité avec effet immédiat, ce qui oblige le parti à la flamme à préparer un plan B en cas de confirmation de la peine, même si M. Bardella promet d’utiliser “tous les recours possibles” et de “continuer de clamer notre innocence dans cette affaire”.En attendant, l’eurodéputé, que Mme Le Pen souhaitait promouvoir à Matignon en cas de victoire en 2027, “travaille” et se “prépare”, dit-il au Parisien. “Ce qu’on attend d’un potentiel Premier ministre comme d’un candidat à l’élection présidentielle, ce sont des qualités qui sont peu ou prou assez similaires. La fonction est différente. Mais la capacité à rassembler, écouter, comprendre les Français, ce sont des missions que j’ai faites aussi miennes depuis plusieurs mois”, a-t-il expliqué.Mais, a-t-il encore assuré, “je ne ferai pas l’erreur de me pousser du col”. “Je considère que quand Marine est attaquée, je suis attaqué aussi. Nous allons continuer de travailler à deux, main dans la main, dans l’intérêt du mouvement, de nos idées, de notre famille politique”, a-t-il fait valoir, pour déminer de potentielles rumeurs de rivalité entre les deux têtes du parti.M. Bardella a également démenti vouloir, à ce stade, se présenter à la députation, si une nouvelle dissolution était prononcée par Emmanuel Macron.”Je n’ai jamais évoqué les élections législatives avec personne. Il n’est pas prévu au moment où je vous parle, que je sois candidat à des potentielles législatives anticipées”, a-t-il insisté.

2027: si Le Pen est “empêchée”, “je serai son candidat”, pense Bardella

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a affirmé samedi au Parisien qu’il serait soutenu par Marine Le Pen pour la présidentielle de 2027 si l’actuelle patronne des députés RN “devait être empêchée” par la justice de se présenter elle-même.”Il n’y a pas d’ambiguïté sur le fait que Marine Le Pen est ma candidate, et que si elle devait être empêchée demain, je pense pouvoir vous dire que je serai son candidat. Je ne peux pas être plus clair que ça”, a déclaré M. Bardella, invoquant “l’impérieuse nécessité de rester unis et soudés”. Mme Le Pen, qui fut candidate aux présidentielles de 2012, 2017 et 2022, est dans l’attente de son procès en appel qui doit avoir lieu au premier semestre 2026 dans l’affaire des assistants d’eurodéputés. En première instance, elle a été notamment été condamnée à cinq ans d’inéligibilité avec effet immédiat, ce qui oblige le parti à la flamme à préparer un plan B en cas de confirmation de la peine, même si M. Bardella promet d’utiliser “tous les recours possibles” et de “continuer de clamer notre innocence dans cette affaire”.En attendant, l’eurodéputé, que Mme Le Pen souhaitait promouvoir à Matignon en cas de victoire en 2027, “travaille” et se “prépare”, dit-il au Parisien. “Ce qu’on attend d’un potentiel Premier ministre comme d’un candidat à l’élection présidentielle, ce sont des qualités qui sont peu ou prou assez similaires. La fonction est différente. Mais la capacité à rassembler, écouter, comprendre les Français, ce sont des missions que j’ai faites aussi miennes depuis plusieurs mois”, a-t-il expliqué.Mais, a-t-il encore assuré, “je ne ferai pas l’erreur de me pousser du col”. “Je considère que quand Marine est attaquée, je suis attaqué aussi. Nous allons continuer de travailler à deux, main dans la main, dans l’intérêt du mouvement, de nos idées, de notre famille politique”, a-t-il fait valoir, pour déminer de potentielles rumeurs de rivalité entre les deux têtes du parti.M. Bardella a également démenti vouloir, à ce stade, se présenter à la députation, si une nouvelle dissolution était prononcée par Emmanuel Macron.”Je n’ai jamais évoqué les élections législatives avec personne. Il n’est pas prévu au moment où je vous parle, que je sois candidat à des potentielles législatives anticipées”, a-t-il insisté.

Le pape, salué par 400.000 fidèles, a été inhumé à Rome

Une marée humaine pour le “pape du peuple”: François a été inhumé samedi dans sa basilique de coeur à Rome, après avoir été salué par plus de 400.000 fidèles le long de son cortège funèbre et lors d’une messe grandiose place Saint-Pierre, en présence d’un aréopage de chefs d’Etat ayant favorisé des entrevues diplomatiques informelles.Le pape argentin, décédé lundi à 88 ans, a été enterré lors d’une cérémonie privée dans la basilique Sainte Marie Majeure, une église dédiée à la Vierge où il se rendait pour prier avant et après chaque voyage à l’étranger.Son cercueil y a été accueilli par des milliers de personnes, dont des migrants et des personnes démunies, que le jésuite argentin avait placés au coeur de son message tout au long de ses 12 ans de pontificat.”Je suis catholique mais pas pratiquant”, a confié à l’AFP Diego Borigen, un touriste argentin. “Et pour la première fois je me suis senti représenté par le pape François, au-delà du fait qu’il soit argentin, par tout ce qu’il a fait”.Située dans une petite niche près de l’autel dédié à saint François, la très sobre tombe en marbre porte comme seule inscription “Franciscus”, François en latin. Le cercueil a été transporté du Vatican à la basilique à bord d’une papamobile blanche découverte et au toit transparent. Tout au long des 6 km du parcours, quelque 150.000 personnes ont applaudi le cortège qui a sillonné le centre historique, notamment les Forums impériaux menant au Colisée.- Mantilles et voilettes -La messe de funérailles, organisée en présence de 250.000 fidèles sur la place Saint-Pierre ensoleillée et aux alentours, a elle aussi été marquée par plusieurs salves d’applaudissements, notamment aux passages de l’homélie rappelant l’oeuvre de ce fin politique alliant bonhomie et franc-parler.Les mantilles et voilettes noires, la vareuse de style militaire du président ukrainien Volodymyr Zelensky, la pourpre cardinalice des plus de 200 “princes de l’Eglise” et le violet des évêques, alliés à la pompe du rite catholique ponctué de prières et de chants, ont contribué à l’éclat de cette cérémonie en mondovision, loin de la sobriété prônée par François.”C’est une journée vraiment historique”, s’est ému Jean-Roger Mounguengui, un Gabonais de 64 ans venu avec son épouse rendre hommage au premier pape sud-américain. Parmi les dirigeants présents, le président américain Donald Trump, l’Argentin Javier Milei, le Français Emmanuel Macron, le Brésilien Lula, la Première ministre italienne Giorgia Meloni ou encore la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Le cercueil, sur lequel était posé un exemplaire des Evangiles, trônait devant l’autel en plein air. La majestueuse place Saint-Pierre n’a pu accueillir tous les fidèles débordant sur la grande avenue de la Conciliation, où des écrans géants avaient été installés. Dans la foule s’était également mêlé le fondateur de Wikileaks, Julian Assange.François a été un “pape proche des gens avec un coeur ouvert à tous”, a souligné le cardinal italien Giovanni Battista Re dans son homélie, mettant en avant ses “gestes” et “exhortations (…) en faveur des réfugiés et des personnes déplacées”.Des allusions contrastant avec la politique de certains dirigeants assis aux places d’honneur, notamment la politique anti-migratoire de l’administration américaine.- Rencontre Trump-Zelensky -Avant la cérémonie, Donald Trump a rencontré dans la basilique son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, une entrevue jugée “très productive” par les deux parties. Une photo publiée par la présidence ukrainienne montre les deux hommes, qui ne s’étaient plus vus depuis leur accrochage dans le Bureau ovale fin février, assis et devisant avec en toile de fond les peintures baroques et les marbres multicolores.Le président américain avait affirmé quelques heures auparavant que Kiev et Moscou étaient “très proches d’un accord”, trois ans après l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes. Les deux hommes se sont aussi entretenus “à quatre”, toujours dans la basilique mais debout, avec MM. Macron et Starmer.Une rencontre à la tonalité particulière quand on sait que le pape François n’a jamais cessé “d’implorer la paix”, particulièrement pour l’Ukraine, appelant à “la raison et à des négociations honnêtes”, ainsi que l’a rappelé dans son homélie le cardinal Re.Donald Trump a également échangé une poignée de mains avec Ursula von der Leyen, en plein conflit sur les droits de douane entre les deux continents.Au total, une cinquantaine de chefs d’Etat et une dizaine de têtes couronnées ont assisté à la cérémonie funèbre, dont le prince William, les souverains d’Espagne et de Belgique ainsi que le prince Albert de Monaco et son épouse Charlène.- Vers le conclave -La ferveur populaire de ces funérailles fait écho aux plus de 250.000 personnes ayant patienté pendant des heures cette semaine pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre. De par le monde, messes et veillées se tiennent en hommage au pontife dont le message portait bien au-delà des seuls catholiques. A Buenos Aires, capitale argentine où est né Jorge Bergoglio en 1936, une messe en plein air a été réuni des milliers de personnes samedi. Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés-pour-compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable.Assistait aussi à la cérémonie le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.A l’issue de ces funérailles historiques, tous les regards se tournent désormais vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir début mai, à huis clos dans la Chapelle Sixtine, un successeur au pape François.

Le pape, salué par 400.000 fidèles, a été inhumé à Rome

Une marée humaine pour le “pape du peuple”: François a été inhumé samedi dans sa basilique de coeur à Rome, après avoir été salué par plus de 400.000 fidèles le long de son cortège funèbre et lors d’une messe grandiose place Saint-Pierre, en présence d’un aréopage de chefs d’Etat ayant favorisé des entrevues diplomatiques informelles.Le pape argentin, décédé lundi à 88 ans, a été enterré lors d’une cérémonie privée dans la basilique Sainte Marie Majeure, une église dédiée à la Vierge où il se rendait pour prier avant et après chaque voyage à l’étranger.Son cercueil y a été accueilli par des milliers de personnes, dont des migrants et des personnes démunies, que le jésuite argentin avait placés au coeur de son message tout au long de ses 12 ans de pontificat.”Je suis catholique mais pas pratiquant”, a confié à l’AFP Diego Borigen, un touriste argentin. “Et pour la première fois je me suis senti représenté par le pape François, au-delà du fait qu’il soit argentin, par tout ce qu’il a fait”.Située dans une petite niche près de l’autel dédié à saint François, la très sobre tombe en marbre porte comme seule inscription “Franciscus”, François en latin. Le cercueil a été transporté du Vatican à la basilique à bord d’une papamobile blanche découverte et au toit transparent. Tout au long des 6 km du parcours, quelque 150.000 personnes ont applaudi le cortège qui a sillonné le centre historique, notamment les Forums impériaux menant au Colisée.- Mantilles et voilettes -La messe de funérailles, organisée en présence de 250.000 fidèles sur la place Saint-Pierre ensoleillée et aux alentours, a elle aussi été marquée par plusieurs salves d’applaudissements, notamment aux passages de l’homélie rappelant l’oeuvre de ce fin politique alliant bonhomie et franc-parler.Les mantilles et voilettes noires, la vareuse de style militaire du président ukrainien Volodymyr Zelensky, la pourpre cardinalice des plus de 200 “princes de l’Eglise” et le violet des évêques, alliés à la pompe du rite catholique ponctué de prières et de chants, ont contribué à l’éclat de cette cérémonie en mondovision, loin de la sobriété prônée par François.”C’est une journée vraiment historique”, s’est ému Jean-Roger Mounguengui, un Gabonais de 64 ans venu avec son épouse rendre hommage au premier pape sud-américain. Parmi les dirigeants présents, le président américain Donald Trump, l’Argentin Javier Milei, le Français Emmanuel Macron, le Brésilien Lula, la Première ministre italienne Giorgia Meloni ou encore la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Le cercueil, sur lequel était posé un exemplaire des Evangiles, trônait devant l’autel en plein air. La majestueuse place Saint-Pierre n’a pu accueillir tous les fidèles débordant sur la grande avenue de la Conciliation, où des écrans géants avaient été installés. Dans la foule s’était également mêlé le fondateur de Wikileaks, Julian Assange.François a été un “pape proche des gens avec un coeur ouvert à tous”, a souligné le cardinal italien Giovanni Battista Re dans son homélie, mettant en avant ses “gestes” et “exhortations (…) en faveur des réfugiés et des personnes déplacées”.Des allusions contrastant avec la politique de certains dirigeants assis aux places d’honneur, notamment la politique anti-migratoire de l’administration américaine.- Rencontre Trump-Zelensky -Avant la cérémonie, Donald Trump a rencontré dans la basilique son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, une entrevue jugée “très productive” par les deux parties. Une photo publiée par la présidence ukrainienne montre les deux hommes, qui ne s’étaient plus vus depuis leur accrochage dans le Bureau ovale fin février, assis et devisant avec en toile de fond les peintures baroques et les marbres multicolores.Le président américain avait affirmé quelques heures auparavant que Kiev et Moscou étaient “très proches d’un accord”, trois ans après l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes. Les deux hommes se sont aussi entretenus “à quatre”, toujours dans la basilique mais debout, avec MM. Macron et Starmer.Une rencontre à la tonalité particulière quand on sait que le pape François n’a jamais cessé “d’implorer la paix”, particulièrement pour l’Ukraine, appelant à “la raison et à des négociations honnêtes”, ainsi que l’a rappelé dans son homélie le cardinal Re.Donald Trump a également échangé une poignée de mains avec Ursula von der Leyen, en plein conflit sur les droits de douane entre les deux continents.Au total, une cinquantaine de chefs d’Etat et une dizaine de têtes couronnées ont assisté à la cérémonie funèbre, dont le prince William, les souverains d’Espagne et de Belgique ainsi que le prince Albert de Monaco et son épouse Charlène.- Vers le conclave -La ferveur populaire de ces funérailles fait écho aux plus de 250.000 personnes ayant patienté pendant des heures cette semaine pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre. De par le monde, messes et veillées se tiennent en hommage au pontife dont le message portait bien au-delà des seuls catholiques. A Buenos Aires, capitale argentine où est né Jorge Bergoglio en 1936, une messe en plein air a été réuni des milliers de personnes samedi. Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés-pour-compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable.Assistait aussi à la cérémonie le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.A l’issue de ces funérailles historiques, tous les regards se tournent désormais vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir début mai, à huis clos dans la Chapelle Sixtine, un successeur au pape François.

Iran et Etats-Unis font état de discussions “positives” sur le nucléaire

Les Etats-Unis et l’Iran ont fait état de progrès à l’issue d’un troisième cycle de négociations sur le nucléaire samedi à Oman, et promis de poursuivre leurs pourparlers pour parvenir à un accord susceptible d’apaiser les tensions croissantes au Moyen-Orient. Les discussions, sous médiation omanaise, ont été qualifiées de “positives et constructives” par un responsable américain, tandis que le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a affirmé que les deux parties allaient essayer d’aplanir leurs divergences, avant leur prochaine rencontre la semaine prochaine. Les pourparlers entre les deux pays, ennemis depuis quatre décennies, visent à conclure un nouvel accord devant empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique -une ambition que Téhéran a toujours nié avoir- contre une levée des sanctions qui paralysent son économie. Les Etats-Unis s’étaient retirés en 2018, sous la première présidence de Donald Trump, de l’accord multilatéral conclu trois ans plus tôt à Vienne.”Il reste encore beaucoup à faire, mais de nouveaux progrès ont été réalisés en vue de parvenir à un accord”, a indiqué un haut responsable américain sous couvert d’anonymat.A la tête de l’équipe de négociateurs iraniens, M. Araghchi a qualifié les discussions, qui ont inclus pour la première fois des réunions techniques entre experts, de “sérieuses”.”Il y a des divergences à la fois sur les grandes questions et sur les détails”, a-t-il déclaré à la télévision d’Etat, ajoutant que les parties allaient “étudier les moyens de réduire les différences”, d’ici la prochaine réunion. – “Pression maximale” -La délégation américaine était menée par l’émissaire pour la région Steve Witkoff. Selon le ministre des Affaires étrangères omanais, Badr al-Boussaïdi, qui joue le rôle de médiateur, une nouvelle réunion est prévue le 3 mai.  Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, avait indiqué plus tôt que les discussions s’étaient déroulées dans “des salles séparées”, comme lors des précédentes réunions, le 12 avril à Mascate et le 19 à Rome. Un membre de l’équipe de négociation iranienne a affirmé à l’agence locale Tsinam qu’elles s’étaient limitées aux sanctions et aux questions nucléaires. Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie. M. Araghchi a ainsi indiqué mardi que son pays prévoyait de construire 19 nouveaux réacteurs.En représailles au retrait américain de l’accord de Vienne, l’Iran a pris ses distances avec le texte.Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, l’appelant en mars à négocier tout en menaçant de le bombarder en cas d’échec de la diplomatie. Dans des déclarations publiées vendredi par Time Magazine, il a assuré être prêt à rencontrer les dirigeants du pays.Dans le même temps, Washington a annoncé mardi de nouvelles sanctions visant le secteur pétrolier iranien, Téhéran dénonçant une “approche hostile”. – Des tunnels en question -Mercredi, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme nucléaire iranien, a demandé à Téhéran d’expliquer la présence de tunnels autour d’un de ses sites nucléaires, après la publication d’images satellites par l’organisme Institute for Science and International Security, basé à Washington. L’Iran enrichit actuellement l’uranium à un niveau élevé (60%), inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l’accord de Vienne. Téhéran défend son droit “non négociable” à enrichir de l’uranium. Jeudi, Abbas Araghchi s’est dit disposé à se rendre en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, autres pays parties à l’accord de Vienne. La semaine dernière, Washington avait appelé les Européens à se décider concernant le rétablissement des sanctions de l’ONU sur l’Iran. L’accord de 2015 prévoit une telle possibilité en cas de non conformité au texte, mais cette option expire en octobre. L’Iran a menacé de se retirer du Traité de non-prolifération nucléaire si ce mécanisme était déclenché.  Alors que les négociations se tenaient samedi, une puissante explosion a secoué un port commercial du sud de l’Iran, faisant au moins cinq morts et plus de 500 blessés, selon les médias d’Etat. Une enquête a été ouverte pour en déterminer les causes.

Iran et Etats-Unis font état de discussions “positives” sur le nucléaire

Les Etats-Unis et l’Iran ont fait état de progrès à l’issue d’un troisième cycle de négociations sur le nucléaire samedi à Oman, et promis de poursuivre leurs pourparlers pour parvenir à un accord susceptible d’apaiser les tensions croissantes au Moyen-Orient. Les discussions, sous médiation omanaise, ont été qualifiées de “positives et constructives” par un responsable américain, tandis que le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a affirmé que les deux parties allaient essayer d’aplanir leurs divergences, avant leur prochaine rencontre la semaine prochaine. Les pourparlers entre les deux pays, ennemis depuis quatre décennies, visent à conclure un nouvel accord devant empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique -une ambition que Téhéran a toujours nié avoir- contre une levée des sanctions qui paralysent son économie. Les Etats-Unis s’étaient retirés en 2018, sous la première présidence de Donald Trump, de l’accord multilatéral conclu trois ans plus tôt à Vienne.”Il reste encore beaucoup à faire, mais de nouveaux progrès ont été réalisés en vue de parvenir à un accord”, a indiqué un haut responsable américain sous couvert d’anonymat.A la tête de l’équipe de négociateurs iraniens, M. Araghchi a qualifié les discussions, qui ont inclus pour la première fois des réunions techniques entre experts, de “sérieuses”.”Il y a des divergences à la fois sur les grandes questions et sur les détails”, a-t-il déclaré à la télévision d’Etat, ajoutant que les parties allaient “étudier les moyens de réduire les différences”, d’ici la prochaine réunion. – “Pression maximale” -La délégation américaine était menée par l’émissaire pour la région Steve Witkoff. Selon le ministre des Affaires étrangères omanais, Badr al-Boussaïdi, qui joue le rôle de médiateur, une nouvelle réunion est prévue le 3 mai.  Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, avait indiqué plus tôt que les discussions s’étaient déroulées dans “des salles séparées”, comme lors des précédentes réunions, le 12 avril à Mascate et le 19 à Rome. Un membre de l’équipe de négociation iranienne a affirmé à l’agence locale Tsinam qu’elles s’étaient limitées aux sanctions et aux questions nucléaires. Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l’énergie. M. Araghchi a ainsi indiqué mardi que son pays prévoyait de construire 19 nouveaux réacteurs.En représailles au retrait américain de l’accord de Vienne, l’Iran a pris ses distances avec le texte.Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de “pression maximale” sur l’Iran, l’appelant en mars à négocier tout en menaçant de le bombarder en cas d’échec de la diplomatie. Dans des déclarations publiées vendredi par Time Magazine, il a assuré être prêt à rencontrer les dirigeants du pays.Dans le même temps, Washington a annoncé mardi de nouvelles sanctions visant le secteur pétrolier iranien, Téhéran dénonçant une “approche hostile”. – Des tunnels en question -Mercredi, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), chargée de surveiller le programme nucléaire iranien, a demandé à Téhéran d’expliquer la présence de tunnels autour d’un de ses sites nucléaires, après la publication d’images satellites par l’organisme Institute for Science and International Security, basé à Washington. L’Iran enrichit actuellement l’uranium à un niveau élevé (60%), inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l’accord de Vienne. Téhéran défend son droit “non négociable” à enrichir de l’uranium. Jeudi, Abbas Araghchi s’est dit disposé à se rendre en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, autres pays parties à l’accord de Vienne. La semaine dernière, Washington avait appelé les Européens à se décider concernant le rétablissement des sanctions de l’ONU sur l’Iran. L’accord de 2015 prévoit une telle possibilité en cas de non conformité au texte, mais cette option expire en octobre. L’Iran a menacé de se retirer du Traité de non-prolifération nucléaire si ce mécanisme était déclenché.  Alors que les négociations se tenaient samedi, une puissante explosion a secoué un port commercial du sud de l’Iran, faisant au moins cinq morts et plus de 500 blessés, selon les médias d’Etat. Une enquête a été ouverte pour en déterminer les causes.