Israel denies Gaza ‘mass starvation’ accusations
Israel hit back on Wednesday at growing international criticism that it was behind chronic food shortages in Gaza, instead accusing Hamas of deliberately creating a humanitarian crisis in the Palestinian territory.More than 100 aid and human rights groups said earlier Wednesday that “mass starvation” was spreading in the Gaza Strip, while France warned of a growing “risk of famine” caused by “the blockade imposed by Israel”.The head of the World Health Organization also weighed in, saying that a “large proportion of the population of Gaza is starving”.”I don’t know what you would call it other than mass starvation — and it’s man-made,” Tedros Adhanom Ghebreyesus told reporters.But an Israeli government spokesman, David Mencer, said there was “no famine caused by Israel. There is a man-made shortage engineered by Hamas.”President Isaac Herzog, visiting troops in Gaza, maintained that Israel was acting “according to international law”, while Hamas was “trying to sabotage” aid distribution in a bid to obstruct the Israeli military campaign that began more than 21 months ago.An organisation backed by the United States and Israel, the Gaza Humanitarian Foundation (GHF), began distributing aid in Gaza in May as Israel eased a two-month total blockade, effectively sidelining the longstanding UN-led system.Aid agencies have said permissions from Israel were still limited, and coordination to safely move trucks to where they are needed was a major challenge in an active war zone.Mencer accused Hamas, whose attack on Israel on October 7, 2023 sparked the war, of preventing supplies from being distributed and looting aid for themselves or to sell at inflated prices.”Aid has been flowing into Gaza,” he said, blaming the United Nations and its associates for failing to pick up truckloads of foodstuffs and other essentials that were cleared and waiting on the Gaza side of the border.- ‘Torment’ -The United States, meanwhile, said its top Middle East envoy was heading to Europe for talks on a possible Gaza ceasefire and an aid corridor, raising hopes of a breakthrough after more than two weeks of negotiations.With no let-up in deadly Israeli strikes across the territory, getting aid to the more than two million people who need it has become a key issue in the conflict, and doctors and aid agencies have reported increasing cases of malnutrition and starvation.The humanitarian organisations said in a joint statement that warehouses with tonnes of supplies were sitting untouched, while people were “trapped in a cycle of hope and heartbreak, waiting for assistance and ceasefires”.”It is not just physical torment but psychological. Survival is dangled like a mirage,” they added.The 111 signatories, including Doctors Without Borders (MSF), Save the Children and Oxfam, called for an immediate negotiated ceasefire, the opening of all land crossings and the free flow of aid through UN-led mechanisms.In New York, the Committee to Protect Journalists added its voice to the appeal, accusing Israel of “starving Gazan journalists into silence”, after AFP reporters in Gaza said they were all affected by the lack of food.In Khan Yunis, in Gaza’s south, residents told AFP how they battled to get food aid, with one man calling it “a catastrophic scene and a real famine”.The UN said on Tuesday that Israeli forces had killed more than 1,000 Palestinians trying to get aid since late May, most near GHF sites.GHF and Israel have accused Hamas of firing on civilians.- Stalled talks -Even after Israel began easing its aid blockade in late May, Gaza’s population is still suffering extreme scarcities.GHF said the UN, which refuses to work with it over neutrality concerns, had “a capacity and operational problem” and called for “more collaboration” to deliver life-saving aid.COGAT, an Israeli defence ministry body overseeing civil affairs in the Palestinian territories, said the “main obstacle to maintaining a consistent flow of humanitarian aid” was a “collection bottleneck” that it blamed on international organisations.Israel’s military campaign in Gaza has killed 59,219 Palestinians, mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.Hamas’s October 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.Mediators have been shuttling between Israeli and Hamas negotiators in Doha since July 6 in search of an elusive truce, with each side blaming the other for refusing to budge on their key demands.burs-phz/smw
Israël, sous les critiques, nie être responsable de la pénurie de nourriture à Gaza
Israël s’est défendu mercredi d’être responsable de la pénurie de nourriture dans la bande de Gaza et a accusé le Hamas d’avoir provoqué une crise humanitaire, en réponse aux critiques d’organisations internationales sur “une propagation de la famine” dans le territoire palestinien assiégé. Israël fait face à une extrême pression internationale pour mettre fin aux souffrances des plus de deux millions d’habitants de la bande de Gaza, ravagée par 21 mois de guerre et soumise à un blocus qui prive la population d’une aide humanitaire vitale.Mercredi, la Défense civile a annoncé la mort de 17 personnes parmi lesquelles une femme enceinte dans des frappes israéliennes, tandis que l’armée a affirmé avoir bombardé des dizaines de “cibles terroristes”. Après avoir assiégé Gaza au début de la guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas en octobre 2023, Israël a imposé au territoire un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.”C’est la souffrance pour nourrir mes enfants. Je risque ma vie pour leur apporter un sac de farine”, a raconté Mohamed Abou Jabal, un déplacé à Beit Lahia, dans le nord de Gaza. “Nous sommes en train de mourir, ayez pitié de nous, nous voulons manger”, a-t-il ajouté après avoir récupéré un sac de farine.”Nous dormons l’estomac vide, nous avons faim!”, a lancé un autre Palestinien.Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a affirmé mercredi qu’une “grande proportion” de la population de Gaza “mourait de faim”.Pour la France, le “risque de famine” à Gaza est “le résultat du blocus” imposé par Israël. – 4.500 camions selon Israël -Mardi, un hôpital de Gaza a affirmé que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim en 72 heures.”Alors qu’une famine se propage à Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent”, ont déclaré conjointement une centaine d’ONG parmi lesquelles Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnesty international et Oxfam international, en appelant à un cessez-le-feu immédiat et à l’ouverture de passages pour l’aide.”Juste à l’extérieur de Gaza, dans des entrepôts, et même à l’intérieur, des tonnes de nourriture, d’eau potable, de fournitures médicales, de matériel d’hébergement et de carburant restent inutilisées, les organisations humanitaires étant empêchées d’y accéder ou de les livrer”, ont-elles ajouté.Le gouvernement israélien s’est défendu en affirmant qu’il n’était pas responsable des pénuries.”A Gaza aujourd’hui, il n’y a pas de famine causée par Israël”, a déclaré son porte-parole, David Mencer. “Il s’agit d’une pénurie provoquée par le Hamas”, a-t-il ajouté, en accusant le mouvement palestinien d’empêcher la distribution et de piller l’aide.Le Hamas a toujours rejeté de telles accusations.L’armée israélienne a nié bloquer l’aide humanitaire et affirmé que 950 camions se trouvaient à Gaza et attendaient que les agences internationales distribuent leurs cargaisons. Le Cogat, un organisme qui dépend du ministère israélien de la Défense, a affirmé que près de 4.500 camions étaient entrés récemment à Gaza, transportant de la farine et des aliments pour bébés et enfants. A New York, le Comité pour la protection des journalistes a joint sa voix à l’appel des ONG en accusant Israël “d’affamer les journalistes pour les réduire au silence”, alors que la presse étrangère n’est pas autorisée à pénétrer dans le territoire.”Ce ne sont pas seulement des reporters, ce sont des témoins de première ligne”, a déclaré la directrice régionale du CPJ, Sara Qudah.- Witkoff en Europe -Dans ce contexte, l’émissaire américain Steve Witkoff doit se rendre cette semaine en Europe et pourrait ensuite aller au Moyen-Orient, selon des responsables américains.Son objectif est de parvenir à “un nouveau cessez-le-feu, ainsi qu’à un couloir humanitaire pour l’acheminement de l’aide”, d’après le département d’Etat.Lancées début juillet, de nouvelles négociations indirectes entre Israël et le Hamas sur une trêve n’avancent pas. Israël veut chasser le Hamas de Gaza et en prendre le contrôle. Le mouvement palestinien réclame le retrait israélien et l’arrêt de la guerre.L’attaque menée par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.En riposte, Israël a lancé une offensive à Gaza qui a coûté la vie à 59.219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Israël, sous les critiques, nie être responsable de la pénurie de nourriture à Gaza
Israël s’est défendu mercredi d’être responsable de la pénurie de nourriture dans la bande de Gaza et a accusé le Hamas d’avoir provoqué une crise humanitaire, en réponse aux critiques d’organisations internationales sur “une propagation de la famine” dans le territoire palestinien assiégé. Israël fait face à une extrême pression internationale pour mettre fin aux souffrances des plus de deux millions d’habitants de la bande de Gaza, ravagée par 21 mois de guerre et soumise à un blocus qui prive la population d’une aide humanitaire vitale.Mercredi, la Défense civile a annoncé la mort de 17 personnes parmi lesquelles une femme enceinte dans des frappes israéliennes, tandis que l’armée a affirmé avoir bombardé des dizaines de “cibles terroristes”. Après avoir assiégé Gaza au début de la guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas en octobre 2023, Israël a imposé au territoire un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.”C’est la souffrance pour nourrir mes enfants. Je risque ma vie pour leur apporter un sac de farine”, a raconté Mohamed Abou Jabal, un déplacé à Beit Lahia, dans le nord de Gaza. “Nous sommes en train de mourir, ayez pitié de nous, nous voulons manger”, a-t-il ajouté après avoir récupéré un sac de farine.”Nous dormons l’estomac vide, nous avons faim!”, a lancé un autre Palestinien.Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a affirmé mercredi qu’une “grande proportion” de la population de Gaza “mourait de faim”.Pour la France, le “risque de famine” à Gaza est “le résultat du blocus” imposé par Israël. – 4.500 camions selon Israël -Mardi, un hôpital de Gaza a affirmé que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim en 72 heures.”Alors qu’une famine se propage à Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent”, ont déclaré conjointement une centaine d’ONG parmi lesquelles Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnesty international et Oxfam international, en appelant à un cessez-le-feu immédiat et à l’ouverture de passages pour l’aide.”Juste à l’extérieur de Gaza, dans des entrepôts, et même à l’intérieur, des tonnes de nourriture, d’eau potable, de fournitures médicales, de matériel d’hébergement et de carburant restent inutilisées, les organisations humanitaires étant empêchées d’y accéder ou de les livrer”, ont-elles ajouté.Le gouvernement israélien s’est défendu en affirmant qu’il n’était pas responsable des pénuries.”A Gaza aujourd’hui, il n’y a pas de famine causée par Israël”, a déclaré son porte-parole, David Mencer. “Il s’agit d’une pénurie provoquée par le Hamas”, a-t-il ajouté, en accusant le mouvement palestinien d’empêcher la distribution et de piller l’aide.Le Hamas a toujours rejeté de telles accusations.L’armée israélienne a nié bloquer l’aide humanitaire et affirmé que 950 camions se trouvaient à Gaza et attendaient que les agences internationales distribuent leurs cargaisons. Le Cogat, un organisme qui dépend du ministère israélien de la Défense, a affirmé que près de 4.500 camions étaient entrés récemment à Gaza, transportant de la farine et des aliments pour bébés et enfants. A New York, le Comité pour la protection des journalistes a joint sa voix à l’appel des ONG en accusant Israël “d’affamer les journalistes pour les réduire au silence”, alors que la presse étrangère n’est pas autorisée à pénétrer dans le territoire.”Ce ne sont pas seulement des reporters, ce sont des témoins de première ligne”, a déclaré la directrice régionale du CPJ, Sara Qudah.- Witkoff en Europe -Dans ce contexte, l’émissaire américain Steve Witkoff doit se rendre cette semaine en Europe et pourrait ensuite aller au Moyen-Orient, selon des responsables américains.Son objectif est de parvenir à “un nouveau cessez-le-feu, ainsi qu’à un couloir humanitaire pour l’acheminement de l’aide”, d’après le département d’Etat.Lancées début juillet, de nouvelles négociations indirectes entre Israël et le Hamas sur une trêve n’avancent pas. Israël veut chasser le Hamas de Gaza et en prendre le contrôle. Le mouvement palestinien réclame le retrait israélien et l’arrêt de la guerre.L’attaque menée par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.En riposte, Israël a lancé une offensive à Gaza qui a coûté la vie à 59.219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Doctor pleads guilty to supplying Matthew Perry with ketamine
A doctor charged in connection with the drug overdose death of actor Matthew Perry pleaded guilty Wednesday to supplying the “Friends” star with ketamine.Salvador Plasencia, 43, one of five people charged over Perry’s death, pleaded guilty in a federal court in Los Angeles to four counts of distribution of ketamine.Plasencia is to be sentenced on December 3 and faces up to 40 years in prison.He will also surrender his medical license.Plasencia’s attorney, Karen Goldstein, said after the hearing that her client regretted his actions.”Dr. Plasencia is profoundly remorseful for the treatment decisions he made while providing ketamine to Matthew Perry,” Goldstein said in a statement.”He is fully accepting responsibility… acknowledging his failure to protect Mr. Perry, a patient who was especially vulnerable due to addiction.”Plasencia did not provide Perry with the fatal dose of ketamine but supplied the actor with the drug in the weeks before he was found dead in a hot tub at his Los Angeles home.Another doctor, Mark Chavez, pleaded guilty in October to conspiring to distribute ketamine to Perry.Plasencia allegedly bought ketamine off Chavez and sold it to the American-Canadian actor at hugely inflated prices.”I wonder how much this moron will pay,” Plasencia wrote in one text message presented by prosecutors.Jasveen Sangha, the alleged “Ketamine Queen” who supplied drugs to high-end clients and celebrities, is charged with selling Perry the dose that killed him. She has pleaded not guilty.Perry’s live-in personal assistant and another man pleaded guilty in August to charges of conspiracy to distribute ketamine.- Addiction struggles -The actor’s lengthy struggles with substance addiction were well-documented, but his death at age 54 sent shockwaves through the global legions of “Friends” fans.A criminal investigation was launched soon after an autopsy discovered he had high levels of ketamine — an anesthetic — in his system.In his plea deal with prosecutors, Plasencia said he went to Perry’s home to administer ketamine by injection and distributed 20 vials of the drug over a roughly two-week period in autumn 2023.Perry had been taking ketamine as part of supervised therapy for depression.But prosecutors say that before his death he became addicted to the substance, which also has psychedelic properties and is a popular party drug.”Friends,” which followed the lives of six New Yorkers navigating adulthood, dating and careers, drew a massive following and made megastars of previously unknown actors.Perry’s role as the sarcastic man-child Chandler brought him fabulous wealth, but hid a dark struggle with addiction to painkillers and alcohol.In 2018, he suffered a drug-related burst colon and underwent multiple surgeries.In his 2022 memoir “Friends, Lovers and the Big Terrible Thing,” Perry described going through detox dozens of times.”I have mostly been sober since 2001,” he wrote, “save for about sixty or seventy little mishaps.”