Le ministre de la Santé “très favorable à la sieste”, y compris en entreprise
Le ministre de la Santé, Yannnick Neuder, est “très favorable à la sieste d’une façon générale, qu’elle soit dans le milieu professionnel ou à l’école”, a-t-il déclaré mardi en présentant une feuille de route interministérielle “en faveur d’un sommeil de qualité”. “Il faut faire en sorte qu’il puisse y avoir ces temps de repos pour l’enfance, car ils sont extrêmement importants, et c’est valable aussi au niveau des entreprises”, a-t-il estimé devant la presse.”Il n’y aura pas de recommandation proprement dite du ministère de la Santé vis-à-vis des employeurs, mais effectivement on peut dire que dans la mesure du possible”, il est souhaitable “d’aménager comme beaucoup d’entreprises le font déjà spontanément des espaces de pause, des espaces calmes qui permettent aux salariés de faire des micro-siestes”.”Il ne s’agit pas d’imposer des mesures qui seraient irréalisables dans certaines entreprises, mais je crois que dans le cadre de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises), du bien-être au travail, beaucoup d’entreprises ont déjà réfléchi à ces questions-là et le proposent”, a-t-il encore indiqué.Les chiffres mis en avant par la feuille de route font état d’un tableau assez dégradé du sommeil des Français, obscurci encore un peu plus ces dernières années avec l’omniprésence des écrans et l’impact déstructurant de la crise sanitaire du Covid-19La durée de sommeil de la population s’est réduite d’en moyenne de une heure et demie depuis 50 ans, avec une durée moyenne pour un adulte en France de sept heures. Un Français sur cinq dort moins de six heures par nuit, et il est estimé que respectivement 30 et 70% des enfants et des adolescents manquent de sommeil.La dégradation du sommeil favorise l’apparition de nombreuses pathologies, dont les pathologies mentales ou cardio-vasculaires. La feuille de route prévoit notamment de renforcer les efforts de sensibilisation pour un bon sommeil dans la communication grand public, sur le site mangerbouger.fr, ou via l’application Jardin Mental, développée par le ministère de la Santé.Elle prévoit aussi d’accroître la sensibilisation auprès des professionnels de l’enfance et du monde du travail, et d’améliorer le repérage des troubles du sommeil dans la population en formant et outillant mieux les professionnels.
Pakistan landslide after heavy rain kills 5, with 15 missing
A landslide triggered by torrential monsoon rains swept away cars in mountainous northern Pakistan, killing at least five people, with more vehicles buried under the debris, officials said Tuesday.Flash floods, collapsed buildings and electrocutions have killed 221 people nationwide since the monsoon season arrived in late June with heavier rains that usual.More than eight vehicles were swept away on Monday when heavy rains triggered a landslide on a highway in Diamer district, Gilgit-Baltistan region.”One local resident and four tourists have died and among the deceased is an unidentified woman,” Atta-ur-Rehman Kakar, a senior official in Diamer, said in a video statement Tuesday. Nearly 100 homes have been destroyed in the floods, and rescue operations were ongoing, he added.The region is a popular tourist destination, marked by towering mountains, deep valleys and wide rivers.Faizullah Faraq, spokesperson for the regional government, said hundreds of visitors have been rescued.”Government teams cleared debris and escorted them off the mountain road, while local villagers provided emergency shelter and assistance,” Faraq added. Floods and landslides in the area have blocked major highways, damaged communication signals, four bridges, a hotel and a school.Washed out buses used by tourists were left abandoned on the side of the road after the destruction caused by the landslides. Rescued families holding babies and carrying rucksacks sat on rocks while rescue teams handed them food at the scene of a landslide.- Lacking disaster management -Nationwide, the death toll from monsoon-related incidents since June 26 includes 104 children, while more than 500 people have been injured, Pakistan’s National Disaster Management Agency said Tuesday.A spokeswoman for the agency told AFP that the heavy rains usually start later in the monsoon season. “Such death tolls are usually seen in August, but this year the impact has been markedly different,” she said. Monsoon season brings South Asia 70 to 80 percent of its annual rainfall, and runs from late June until September in Pakistan.The annual rains are vital for agriculture and food security, and the livelihoods of millions of farmers, but also bring destruction. Sherry Rehman, the former climate change minister, pointed out “the absence of an effective, comprehensive disaster management system in the country”, in a statement released by her office. In late June, at least 13 tourists were swept to their deaths while sheltering from flash floods on a raised river bank. In 2022, monsoon floods submerged a third of the country and killed 1,700 people.
Le ministre français des Affaires étrangères visite Kharkiv, près du front ukrainien
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot s’est rendu à Kharkiv mardi, deuxième ville d’Ukraine située près de la ligne de front dans le nord-est du pays, où la Russie avait lancé une offensive l’année dernière.En compagnie d’un petit groupe de journalistes, dont l’AFP, et de son homologue ukrainien Andriï Sybiga, M. Barrot a traversé le centre de la ville qui se trouve régulièrement sous le feu des forces russes, dont les positions sont situées à seulement quelques dizaines de kilomètres de là.”La guerre d’aggression de la Russie contre l’Ukraine ne se joue pas seulement sur la ligne de front. Elle vise délibérément les civils, les zones d’habitations, les entreprises pour miner le moral des Ukrainiens”, a déclaré le ministre français, depuis le toit d’un immeuble surplombant la ville et donnant la vue sur des immeubles résidentiels et de bureaux en ruines.Son homologue Andriï Sybiga l’a remercié pour sa visite, soulignant l’importance pour le peuple ukrainien de “comprendre qu’il n’est pas seul”.Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine, connue pour sa littérature, son industrie et sa vie étudiante, comptait 1,4 million d’habitants avant la guerre.”La guerre ne se livre pas seulement avec les canons et les chars mais aussi avec les armes de l’esprit,” a encore déclaré M. Barrot avant de se rendre au musée de la littérature.Il a ensuite visité une position militaire dans un lieu non divulgué, où il a été informé de la situation sur la ligne de front dans le nord-est et l’est du pays.Le ministre s’est également entretenu avec des militaires et a déjeuné à la cantine d’une caserne.
Pédocriminalité: un quinquagénaire qui projetait de violer et tuer une fillette écroué
Un quinquagénaire, qui projetait d’enlever, violer et tuer une fillette dans la région d’Orléans, a été mis en examen et placé en détention provisoire mi-juin, a-t-on appris mardi auprès du parquet.L’homme a été mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, instigation d’une personne à commettre une infraction sexuelle sur mineur, mais aussi pour détention, fixation, enregistrement et diffusion d’images pédopornographique, a indiqué à l’AFP la procureure d’Orléans Emmanuelle Bochenek-Puren, confirmant une information de franceinfo.Il a été placé en détention provisoire le 23 juin dernier.Le suspect projetait d’enlever, de violer et de tuer une fillette et a pu être interpellé avant de passer à l’acte, grâce à un enquêteur de l’Office mineurs (Ofmin) infiltré sur des forums pédocriminels du darkweb.Selon franceinfo, ce quinquagénaire, déjà condamné il y a plusieurs années pour détention d’images pédopornographiques, y partageait des photos de sa jeune proie et y dévoilait ses intentions de kidnapper cette fillette à la sortie de l’école, la séquestrer, la violer puis la tuer et l’enterrer sur un terrain qui lui appartient.La radio affirme aussi que l’homme habitait à quelques centaines de mètres de chez elle et connaissait sa famille.Il a été interpellé par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) à son domicile, où des médicaments, une corde, mais aussi 100.000 photos et 2.000 vidéos pédopornographiques ont été retrouvés. Parmi les fichiers saisis, plusieurs images représentaient cette fillette virtuellement déshabillée grâce à l’intelligence artificielle et certains fichiers étaient partagés avec plusieurs pédocriminels du monde entier qui voulaient, pour certains, participer à l’enlèvement, ajoute franceinfo.
Pakistan : 221 morts dans des pluies torrentielles depuis le début d’une saison “inhabituelle” des moussons fin juin
Les pluies torrentielles qui frappent le Pakistan depuis le début d’une saison “inhabituelle” des moussons fin juin ont causé la mort de 221 personnes, dont une centaine d’enfants, a indiqué mardi une agence gouvernementale.Parmi les victimes ayant péri entre le 26 juin et le 21 juillet dans l’effondrement de leur maison, emportées par les crues soudaines, ou électrocutées, “104 étaient des enfants et 40 des femmes”, a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’Autorité de gestion des catastrophes.Les pluies torrentielles ont débuté plus tôt cette année que les précédentes, a-t-elle ajouté, soulignant que “de tels bilans humains sont généralement observés en août, rendant cette saison inhabituelle”.Mardi, le bilan des glissements de terrain survenus la veille dans le nord du Pakistan après de très fortes pluies est passé de trois à cinq morts, des victimes ayant été emportées avec leur véhicule, ont indiqué les autorités locales. “Un habitant et quatre touristes ont perdu la vie”, a détaillé Atta-ur-Rehman Kakar, responsable local.Ces touristes étaient venus du reste du Pakistan pour visiter le Gilgit-Baltistan, province montagneuse réputée pour ses vallées luxuriantes et ses lacs cristallins, lorsqu’ils ont été pris dans le glissement de terrain qui a englouti une route de montagne.Sur le lieu de l’incident, des hommes en uniforme poursuivent mardi après-midi les opérations pour secourir une quinzaine de disparus encore coincés sous les débris.Les bus abîmés des touristes gisaient mardi sur le bord de la route recouverte d’une coulée de boue. Bébés dans les bras, des familles assises à même le sol ont reçu de la nourriture des secouristes.”Plus d’une centaine de maisons ont aussi été détruites par les inondations”, a précisé M. Kakar.- Déblayer les véhicules ensevelis -“Plus de 15 personnes sont toujours portées disparues”, a indiqué mardi à l’AFP Abdul Hameed, responsable de la police locale du district de Diamer, au Gilgit-Baltistan.Il rapporte que l’opération de sauvetage, entamée lundi, “a été relancée à 6 heures du matin”, pour déblayer plus de 10 véhicules ensevelis.”Les secours ont aussi évacué quatre blessés, l’un d’entre eux se trouvant dans un état critique”, avait précisé plus tôt mardi Faizullah Faraq, porte-parole du gouvernement provincial.”Des centaines de touristes ont été pris en charge, les habitants des villages voisins leur ont fourni des abris d’urgence et de l’aide”, a-t-il ajouté.Les crues dans la province ont aussi endommagé quatre ponts, un hôtel, une école et bloqué les principaux axes routiers.Le service national de météorologie prévient que les risques de pluies abondantes et donc possiblement de crues subites et de glissements de terrain restent élevés dans les provinces du nord et de l’est du pays.Fin juin, au moins 13 touristes locaux avaient déjà été emportés par des crues soudaines dans une autre province du nord du pays.La mousson d’été, qui apporte 70 à 80% des précipitations annuelles en Asie du Sud entre juin et septembre, est vitale pour la subsistance de millions d’agriculteurs dans une région d’environ deux milliards d’habitants.Le Pakistan a encore du mal à se remettre des inondations dévastatrices de 2022, qui ont affecté près d’un tiers du pays et plus de 33 millions de personnes. Quelque 1.700 personnes avaient alors été tuées et une bonne part des récoltes avaient été perdues.Le pays est l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique et ses 255 millions d’habitants subissent des événements climatiques extrêmes de plus en plus fréquemment.