Ligue 1: la raison et l’ambition pour l’OM, qui débute à Rennes
Deuxième du championnat l’an passé, l’OM aura vendredi l’honneur de donner les trois coups de la nouvelle saison de Ligue 1 lors d’un déplacement à Rennes, qui doit montrer que le club marseillais a bien fait de miser, pour une fois, sur la continuité.”Le coach continue et c’est la première fois que ça m’arrive à l’OM”, a raconté jeudi en conférence de presse le capitaine marseillais Leonardo Balerdi, ce qui a fait sourire tous les présents.Il faut dire que l’Argentin est tout de même arrivé à Marseille à l’été 2020, pour les débuts de la deuxième et dernière saison (avortée) d’Andre Villas-Boas sur le banc du club provençal. Depuis, Jorge Sampaoli, Igor Tudor, Marcelino ou Gennaro Gattuso s’y sont assis à leur tour mais aucun n’a enchaîné deux préparations estivales de suite, comme vient de le faire Roberto De Zerbi.”C’est bien pour la continuité et pour les joueurs qui sont restés. On a la même idée que lui et on croit tous qu’on peut faire de belles choses”, a assuré Balerdi à la veille du premier match de la saison, sur la pelouse de Rennes.- Des cadres fidèles -Le technicien italien, lui, s’est dit satisfait de la préparation, avec des blocs de travail répartis entre deux stages aux Pays-Bas puis en Andorre, et deux matches amicaux exigeants contre Séville (1-1) et Aston Villa (3-1). “On a bien travaillé, on a fait de bons stages et il n’y a pas eu de blessure. C’est très bien mais on a toujours zéro point au classement. La victoire contre Aston Villa ne nous donne rien et c’est demain qui compte. Jusque là, ça ne compte pas”, a-t-il déclaré devant la presse.S’il sait que le mercato “est encore ouvert, dans les deux sens”, De Zerbi s’est également dit “très content” de l’équipe mise à sa disposition par le directeur du football Medhi Benatia et le président Pablo Longoria.Moins frénétique que certains étés, le mercato marseillais a lui aussi été marqué par une certaine continuité, la plupart des cadres ayant choisi de rester en Provence et de voir à quoi ressemble la Ligue des Champions vue du Stade Vélodrome.”On est plus compétitifs que la saison dernière. Que Rulli, Hojbjerg, Balerdi, Rabiot ou Greenwood aient décidé de rester, c’est bien pour moi mais aussi pour l’OM. C’est ce qu’ils ont choisi et cela nous rend fiers”, a jugé De Zerbi.- Greenwood attendu -Dès vendredi à Rennes, les dirigeants marseillais pourront juger de la pertinence de leurs choix sur le marché des transferts, là aussi dans les deux sens, puisqu’ils retrouveront face à eux Valentin Rongier et Quentin Merlin, qui viennent de quitter le club, et Lilian Brassier, qui avait fait le même trajet au mois de janvier.”Rongier ça m’a touché quand il est parti et que je l’ai vu sous le maillot de Rennes. Moi j’ai toujours connu l’OM avec lui, alors c’était bizarre”, a raconté Balerdi à propos de celui qui était avant lui le capitaine de l’OM.”Mais je crois que c’était son moment. Et si c’est ce qu’il a décidé, je suis content pour lui. Je lui souhaite le meilleur, c’est un bon ami. Mais pas demain et ça il le sait !”, a ajouté le défenseur marseillais.Pour tenter de renverser Rennes sur ses terres, l’OM comptera en priorité sur Mason Greenwood, auteur d’une préparation étincelante (sept buts), et sait qu’il dispose de deux avant-centres de valeur avec Amine Gouiri et Pierre-Emerick Aubameyang.Une victoire lancerait idéalement une saison lors de laquelle l’ambition marseillaise reste identique: trouver la seule continuité qui compte, celle de la performance, avec une nouvelle qualification pour la Ligue des Champions.
Pas de traité plastique à Genève
Il n’y aura pas de traité contre la pollution plastique à Genève: dix jours de pourparlers diplomatiques tendus se sont terminés vendredi à l’aube par un constat d’échec cuisant pour l’environnement et la diplomatie.Le représentant de la Norvège, co-président d’un groupe de pays qui défendait un traité de “haute ambition” pour protéger l’environnement et la santé humaine face au danger grandissant de la pollution plastique, l’a annoncé en ouverture d’une réunion plénière des 185 gouvernements: “nous n’aurons pas de traité sur la pollution plastique ici à Genève”.Le président des négociations, l’Equatorien Luis Vayas Valdivieso avait présenté en 24 heures deux versions différentes d’une proposition de compromis, dont le dernier dans la nuit du 14 au 15 août dans une ambiance fiévreuse et inquiète. Mais les chefs de délégation réunis en session exceptionnelle à l’aube n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur cette dernière version en dépit d’une sensible évolution dans la formulation.Ce texte, qui comportait encore plus d’une centaine de points à clarifier, constituait une “base acceptable de négociation”, avaient indiqué deux sources gouvernementales distinctes interrogées par l’AFP juste après la mise en ligne du texte sur le site onusien des négociations. En séance, il n’a pas fait consensus, comme l’ont signalé les représentants de l’Arabie Saoudite, de l’Inde et de l’Uruguay.- Multilatéralisme affaibli -A ce titre, certains membres ont demandé que les textes non retenus ne soient pas joints à une prochaine session de négociations.La Commissaire européenne à l’Environnement Jessika Roswal a estimé en revanche que le travail mené représente une bonne base pour une reprise des négociations.Beaucoup de délégués ont fait part de leur déception, la représentante de Fiji estimant que cet échec “affaiblit le multilatéralisme”.”Une poignée de pays, guidés par des intérêts financiers de court terme et non par la santé de leurs populations et la durabilité de leur économie, ont bloqué l’adoption d’un traité ambitieux contre la pollution plastique”, a regretté la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier Runacher, dans une déclaration.Tout au long du processus une guerre de tranchées a en effet opposé deux camps qui semblent irréconciliables.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, qui voulaient réduire la production mondiale de plastique et contrôler les molécules les plus préoccupantes pour la santé, afin de réduire la pollution.En face, des pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production d’hydrocarbures à la base de l’industrie plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux. Ces pays ne supportaient pas que toute la négociation soit basée sur “toute la durée de vie” du plastique, c’est-à-dire depuis la substance dérivée du pétrole jusqu’à son état de déchet.Ils ont mené une guerre de pilonnage pour obtenir le changement du “scope” ou de la portée du texte du traité, qui avait été fixée en 2022 lors de l’assemblée générale Environnement des Nations Unies.La Chine, premier producteur mondial de plastique, avait au début des négociations signé des documents avec ce groupe, mais est restée relativement discrète durant tout le processus.Sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays avaient déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 années précédentes, en majorité des produits à usage unique et des emballages. Et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Moins de 10% est recyclé.
Pas de traité plastique à Genève
Il n’y aura pas de traité contre la pollution plastique à Genève: dix jours de pourparlers diplomatiques tendus se sont terminés vendredi à l’aube par un constat d’échec cuisant pour l’environnement et la diplomatie.Le représentant de la Norvège, co-président d’un groupe de pays qui défendait un traité de “haute ambition” pour protéger l’environnement et la santé humaine face au danger grandissant de la pollution plastique, l’a annoncé en ouverture d’une réunion plénière des 185 gouvernements: “nous n’aurons pas de traité sur la pollution plastique ici à Genève”.Le président des négociations, l’Equatorien Luis Vayas Valdivieso avait présenté en 24 heures deux versions différentes d’une proposition de compromis, dont le dernier dans la nuit du 14 au 15 août dans une ambiance fiévreuse et inquiète. Mais les chefs de délégation réunis en session exceptionnelle à l’aube n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur cette dernière version en dépit d’une sensible évolution dans la formulation.Ce texte, qui comportait encore plus d’une centaine de points à clarifier, constituait une “base acceptable de négociation”, avaient indiqué deux sources gouvernementales distinctes interrogées par l’AFP juste après la mise en ligne du texte sur le site onusien des négociations. En séance, il n’a pas fait consensus, comme l’ont signalé les représentants de l’Arabie Saoudite, de l’Inde et de l’Uruguay.- Multilatéralisme affaibli -A ce titre, certains membres ont demandé que les textes non retenus ne soient pas joints à une prochaine session de négociations.La Commissaire européenne à l’Environnement Jessika Roswal a estimé en revanche que le travail mené représente une bonne base pour une reprise des négociations.Beaucoup de délégués ont fait part de leur déception, la représentante de Fiji estimant que cet échec “affaiblit le multilatéralisme”.”Une poignée de pays, guidés par des intérêts financiers de court terme et non par la santé de leurs populations et la durabilité de leur économie, ont bloqué l’adoption d’un traité ambitieux contre la pollution plastique”, a regretté la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier Runacher, dans une déclaration.Tout au long du processus une guerre de tranchées a en effet opposé deux camps qui semblent irréconciliables.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, qui voulaient réduire la production mondiale de plastique et contrôler les molécules les plus préoccupantes pour la santé, afin de réduire la pollution.En face, des pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production d’hydrocarbures à la base de l’industrie plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux. Ces pays ne supportaient pas que toute la négociation soit basée sur “toute la durée de vie” du plastique, c’est-à-dire depuis la substance dérivée du pétrole jusqu’à son état de déchet.Ils ont mené une guerre de pilonnage pour obtenir le changement du “scope” ou de la portée du texte du traité, qui avait été fixée en 2022 lors de l’assemblée générale Environnement des Nations Unies.La Chine, premier producteur mondial de plastique, avait au début des négociations signé des documents avec ce groupe, mais est restée relativement discrète durant tout le processus.Sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays avaient déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 années précédentes, en majorité des produits à usage unique et des emballages. Et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Moins de 10% est recyclé.
Pas de traité plastique à Genève
Il n’y aura pas de traité contre la pollution plastique à Genève: dix jours de pourparlers diplomatiques tendus se sont terminés vendredi à l’aube par un constat d’échec cuisant pour l’environnement et la diplomatie.Le représentant de la Norvège, co-président d’un groupe de pays qui défendait un traité de “haute ambition” pour protéger l’environnement et la santé humaine face au danger grandissant de la pollution plastique, l’a annoncé en ouverture d’une réunion plénière des 185 gouvernements: “nous n’aurons pas de traité sur la pollution plastique ici à Genève”.Le président des négociations, l’Equatorien Luis Vayas Valdivieso avait présenté en 24 heures deux versions différentes d’une proposition de compromis, dont le dernier dans la nuit du 14 au 15 août dans une ambiance fiévreuse et inquiète. Mais les chefs de délégation réunis en session exceptionnelle à l’aube n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur cette dernière version en dépit d’une sensible évolution dans la formulation.Ce texte, qui comportait encore plus d’une centaine de points à clarifier, constituait une “base acceptable de négociation”, avaient indiqué deux sources gouvernementales distinctes interrogées par l’AFP juste après la mise en ligne du texte sur le site onusien des négociations. En séance, il n’a pas fait consensus, comme l’ont signalé les représentants de l’Arabie Saoudite, de l’Inde et de l’Uruguay.- Multilatéralisme affaibli -A ce titre, certains membres ont demandé que les textes non retenus ne soient pas joints à une prochaine session de négociations.La Commissaire européenne à l’Environnement Jessika Roswal a estimé en revanche que le travail mené représente une bonne base pour une reprise des négociations.Beaucoup de délégués ont fait part de leur déception, la représentante de Fiji estimant que cet échec “affaiblit le multilatéralisme”.”Une poignée de pays, guidés par des intérêts financiers de court terme et non par la santé de leurs populations et la durabilité de leur économie, ont bloqué l’adoption d’un traité ambitieux contre la pollution plastique”, a regretté la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier Runacher, dans une déclaration.Tout au long du processus une guerre de tranchées a en effet opposé deux camps qui semblent irréconciliables.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, qui voulaient réduire la production mondiale de plastique et contrôler les molécules les plus préoccupantes pour la santé, afin de réduire la pollution.En face, des pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production d’hydrocarbures à la base de l’industrie plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux. Ces pays ne supportaient pas que toute la négociation soit basée sur “toute la durée de vie” du plastique, c’est-à-dire depuis la substance dérivée du pétrole jusqu’à son état de déchet.Ils ont mené une guerre de pilonnage pour obtenir le changement du “scope” ou de la portée du texte du traité, qui avait été fixée en 2022 lors de l’assemblée générale Environnement des Nations Unies.La Chine, premier producteur mondial de plastique, avait au début des négociations signé des documents avec ce groupe, mais est restée relativement discrète durant tout le processus.Sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays avaient déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 années précédentes, en majorité des produits à usage unique et des emballages. Et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Moins de 10% est recyclé.
Taliban mark fourth year in power in Afghanistan, now officially recognised
Afghanistan’s Taliban authorities marked the fourth anniversary of their takeover on Friday, buoyed by Russia’s first official recognition of their government, a step they hope other countries will follow. Parades were planned in several cities, including in central Kabul, where helicopters were set to drop flowers and the white-and-black flags of the Taliban’s “Islamic Emirate of Afghanistan” fluttered across the city to mark their capture of the capital on August 15, 2021. Taliban members gathered on Thursday night at a square near the shuttered US embassy — seat of their enemy during their 20-year insurgency — waving flags and setting off fireworks, an AFP journalist said. The military parade held last year with much fanfare at the Bagram airbase, once the linchpin for US-led operations, was cancelled this year, without public explanation. The Taliban government remains largely isolated on the global stage over restrictions imposed under their severe interpretation of Islamic law, targeting women in particular. The International Criminal Court issued in July arrest warrants for two senior Taliban leaders, accusing them of crimes against humanity over the persecution of women and girls, who are banned from most education and work, as well as parks, gyms and travelling without a male guardian. But the authorities scored a victory in early July when Russia became the first country to officially recognise their administration. Kabul also enjoys close ties, despite lacking official recognition, with countries including Central Asian states, China and the United Arab Emirates.On the Western front, the Taliban government reported talks in Kabul with officials from Norway, Britain and the United States, among others. The authorities face almost no internal opposition, though steep challenges stem from economic fragility, international aid cuts and the influx of four million Afghans expelled from neighbouring countries.Independent experts appointed by the United Nations Human Rights Council on Thursday called on the international community not to normalise relations with the Taliban authorities and to reject their “violent and authoritarian rule”. “Operating without legitimacy, the Taliban enforces an institutionalised system of gender oppression, crushes dissent, exacts reprisals, and muzzles independent media while showing outright contempt for human rights, equality and non-discrimination,” the experts said in a statement.
Ligue 1: Paris et les autres
Les champions d’Europe parisiens risquent encore d’être intouchables cette saison en Ligue 1 même si l’OM, fort d’un recrutement prometteur, se verrait bien titiller l’ennemi juré dans un championnat qui enregistre le retour de trois gloires de 2018: Pogba, Giroud et Thauvin.Pour les clubs, l’incertitude perdure sur le plan financier après le départ du principal diffuseur, la plateforme britannique DAZN, remplacé par une chaîne montée de toutes pièces par la Ligue de football professionnel (LFP). Sans visibilité sur les ressources et le montant des droits TV, c’est une cure d’austérité qui est donc imposée à un championnat qui a accusé des pertes de 1,3 milliard d’euros en 2024-2025 (avant transferts), selon Jean-Marc Mickeler, le patron de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Dans cette situation, le fossé pourrait encore plus se creuser entre le PSG, qui sort d’une saison historique et les autres.Les champions d’Europe de Luis Enrique évoluent dans une autre dimension, tant sur le plan sportif qu’économique, et l’empêcher de rafler un 14e titre serait un immense exploit. D’autant que les cadres qui ont permis le sacre européen sont toujours là, renforcés par le défenseur ukrainien Illia Zabarnyi et le gardien N.2 de l’équipe de France Lucas Chevalier, arrivé pour remplacer Gianluigi Donnarumma, poussé vers la sortie. Même avec une préparation tronquée en raison de la fin tardive de l’exercice précédent et du Mondial des clubs aux Etats-Unis, on voit mal qui pourrait concurrencer le PSG. Tottenham, vaincu mercredi aux tirs au but en Supercoupe d’Europe après avoir mené 2-0 jusqu’à la 85e minute, est là pour en témoigner. Les fans de Marseille veulent pourtant croire à l’impossible, comme chaque saison. Le dauphin de Paris, qui retrouve la C1, a singulièrement musclé son attaque (Pierre-Emerick Aubameyang, Timothy Weah, Igor Paixao), tout en gardant ses deux piliers, Adrien Rabiot et Mason Greenwood. A défaut de pouvoir menacer le PSG, les dirigeants olympiens aimeraient déjà poursuivre sur leur lancée avec toujours aux manettes le charismatique entraîneur italien Roberto De Zerbi, pour en finir avec leur instabilité chronique. – L’attraction Paris FC -“Avec Roberto, on a lancé un cycle de trois ans, ce qui n’est pas habituel ici. Le projet est basé sur la confiance et des objectifs partagés. C’était important pour nous de rentrer dans ce cycle au plan économique. On sait que la participation européenne conditionne beaucoup de choses pour les clubs français dans le contexte actuel”, a assuré le président Pablo Longoria.Si le suspense pour le gain du titre est loin d’être garanti, la LFP espère attirer le chaland et des abonnés pour sa chaîne Ligue 1+ avec le rapatriement de trois glorieux anciens.Avec Paul Pogba, Monaco tente un sacré pari, l’international français aux 91 sélections sortant de trois années cauchemardesques, entre une affaire d’extorsion dont il a été la victime, une suspension de 18 mois pour dopage et des blessures à répétition. “Énormément de cases se cochaient: les conditions, la vie, la France, la L1, la famille, et bien sûr le club”, a expliqué la Pioche (32 ans), recrue phare de l’ASM avec le défenseur anglais Eric Dier et l’attaquant Ansu Fati. Reste à savoir quand le milieu sera véritablement apte et s’il pourra un jour retrouver son meilleur niveau. “Je suis déterminé. J’ai envie de revenir sur le terrain. Mais cela prendra le temps qu’il faut”, a affirmé l’ex-star de Manchester United et de la Juventus Turin.De son côté, Lille, qui a laissé filer Jonathan David, mise sur Olivier Giroud. Le meilleur buteur de l’histoire des Bleus (57), âgé de 38 ans, a quitté son cocon californien et le Los Angeles FC au bout d’une saison pour tenter l’aventure dans le Nord. Quant à son rival lensois, il a jeté son dévolu sur Florian Thauvin, rapatrié de l’Udinese. Le Paris FC sera l’autre grande attraction de la Ligue 1 et va pimenter la compétition avec le retour des derbies dans la capitale. Désormais propriété de la famille Arnault et aidé par l’expertise sportive de Red bull, le club n’a pas retrouvé l’élite pour faire de la figuration.





