Des victimes d’Epstein vont assembler leur “propre liste de noms” liés à l’affaire

Des victimes du délinquant sexuel Jeffrey Epstein ont déclaré mercredi devant le Capitole de Washington qu’elles compileraient confidentiellement leur “propre liste de noms” de personnes liées à son réseau d’exploitation sexuelle, exhortant Donald Trump et le Congrès à agir pour plus de transparence.L’affaire Epstein, du nom du financier new-yorkais mort en prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels, enflamme de nouveau les Etats-Unis depuis que le gouvernement de Donald Trump a annoncé début juillet n’avoir découvert aucun élément nouveau qui justifierait la publication de documents supplémentaires ou le lancement d’une nouvelle enquête dans ce dossier.La mort, par suicide selon les autorités, de Jeffrey Epstein a alimenté d’innombrables théories du complot, selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher d’impliquer des personnalités de premier plan.Après avoir promis à ses partisans pendant sa campagne présidentielle des révélations fracassantes sur cette affaire, Donald Trump tente aujourd’hui d’éteindre la polémique, qu’il a de nouveau qualifiée mercredi de “canular” monté par l’opposition démocrate.”Ils essaient de faire en sorte que les gens parlent de quelque chose qui est totalement négligeable au regard du succès que nous avons eu dans ce pays depuis que je suis président”, a déclaré le républicain dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, où il recevait le président polonais Karol Nawrocki.- “Vérité” -Ses commentaires sont intervenus au même moment qu’une conférence de presse organisée à l’extérieur du Capitole de Washington en présence de près d’une dizaine de victimes de Jeffrey Epstein, de proches de victimes, et d’avocats les représentant.Plusieurs ont témoigné à tour de rôle sur leur histoire, appelant les autorités américaines à faire la lumière sur le réseau d’exploitation sexuelle du financier.”Il n’y a pas de canular. Les agressions étaient réelles”, a déclaré Haley Robson, qui avait été recrutée pour prodiguer des massages à Jeffrey Epstein quand elle avait 16 ans, et qui dit avoir été agressée sexuellement au début des années 2000 dans sa résidence de Floride.”Le gouvernement connaît la vérité”, a-t-elle affirmé lors de la conférence de presse.”Nous savons qui était impliqué (…) et nous sommes là 20 ans plus tard à attendre que vous vous bougiez et que vous fassiez quelque chose”, a-t-elle ajouté, apportant son soutien à l’initiative de Lisa Phillips, une autre victime présente à la conférence de presse.Celle-ci a déclaré vouloir lancer une opération pour contacter les victimes de Jeffrey Epstein et assembler de manière confidentielle une liste des personnes liées à son réseau d’exploitation sexuelle.Mais la publication des noms devra revenir au gouvernement, a-t-elle précisé, car les victimes ont pour beaucoup peur de représailles.- Pétition -Une seconde conférence de presse a été tenue peu après, organisée par deux députés, le républicain Thomas Massie et le démocrate Ro Khanna, en présence également de victimes de Jeffrey Epstein.Les deux élus, opposés sur de nombreux sujets, ont lancé conjointement une procédure au Congrès pour forcer l’administration Trump à publier quasiment l’ensemble des documents en sa possession sur l’affaire Epstein.Mais le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, s’oppose à leur initiative, et ils ont donc besoin des signatures de 218 députés pour forcer un vote sur la question.Si l’ensemble des 212 élus démocrates ont signé cette pétition, seules trois élues républicaines, outre Thomas Massie, ont fait de même, en raison de l’opposition de Mike Johnson à cette initiative.Thomas Massie, réputé être l’un des seuls élus républicains à oser s’opposer à Donald Trump, a exhorté mercredi ses collègues “à trouver leur courage”.La veille, une commission de la Chambre des représentants avait publié plus de 33.000 pages de documents liés à l’affaire Epstein dans une volonté de “transparence complète”, selon le chef de cette commission, James Comer.Mais Thomas Massie a dénoncé mercredi le fait que de nombreuses pages aient été “caviardées”, tandis que, selon lui, 97% du contenu était déjà public.

Plus de 20 ans après la disparition d’Estelle Mouzin, l’Etat condamné pour faute lourde

Plus de 20 ans après la disparition d’Estelle Mouzin, victime du tueur en série Michel Fourniret, l’Etat est condamné pour faute lourde, le tribunal de Paris relevant dans une décision rendue mercredi un “manque de moyens humains” et des “dysfonctionnements” dans l’enquête.”La décision nous convient”, a réagi Eric Mouzin, auprès de l’AFP. “Elle répond exactement à l’objectif qu’on s’était fixé, obtenir la condamnation de l’État”, a ajouté le père d’Estelle, disparue en 2003, à l’âge de 9 ans, sur le chemin du retour de l’école à Guermantes (Seine-et-Marne).  Dans sa décision, le tribunal judiciaire a estimé que “le manque de moyens humains et les dysfonctionnements” dans les investigations pour retrouver la fillette “constituent une faute lourde et engagent à ce titre la responsabilité de l’Etat”.L’Etat est ainsi condamné à payer 50.000 euros à M. Mouzin, au titre de son préjudice moral. Ce dernier est en revanche débouté de sa demande d’indemnisation fondée sur le préjudice matériel qu’il dit avoir subi.Le père d’Estelle Mouzin avait assigné l’Etat, fustigeant à l’audience en juin un “amateurisme” dans la conduite des investigations. Au début de l’enquête, la piste Michel Fourniret est un temps suivie avant d’être abandonnée. Ce n’est qu’en 2020 que la juge Sabine Khéris réussit à faire reconnaître à ce tueur en série son rôle dans la mort de la fillette.Condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, Michel Fourniret est mort en 2021, à 79 ans. Il n’a jamais été jugé pour la disparition d’Estelle Mouzin, dont le corps n’a pas été retrouvé.Dans sa décision, le tribunal de Paris a relevé la “cotation tardive et peu intelligible” dans cette enquête. Pendant neuf ans, le dossier n’était pas coté (système de classement des différentes pièces du dossier qui permet de les répertorier). Ce n’est qu’en 2012 que la partie civile a pu avoir un accès complet à la procédure.Le tribunal a également estimé que “la succession de dix magistrats instructeurs, dont certains pour de très courtes périodes de quelques mois”, a participé “à la difficulté d’appréhender un dossier d’instruction d’une telle ampleur”, qui comprenait au total “48.407 cotes sur des centaines de milliers de pages”.- “Inaptitude du service public” -L’instruction de deux décennies a mené à la condamnation en décembre 2023 de Monique Olivier à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 20 ans, pour sa complicité dans trois enlèvements et meurtres commis par son ex-mari Michel Fourniret, dont celui d’Estelle Mouzin.”On aurait pu avoir Michel Fourniret dans le box si la justice avait mis les moyens, s’était dotée des moyens nécessaires pour mener ce dossier avec les méthodes qui permettaient de le résoudre”, a jugé auprès de l’AFP Didier Seban, avocat d’Eric Mouzin.Pour le tribunal, le “manque de moyens a empêché les magistrats de se coordonner ou à tout le moins d’échanger plus rapidement avec les autres services ou tribunaux chargés de l’instruction de disparitions similaires, alors que les dossiers Fourniret / Olivier étaient alors instruits en parallèle dans plusieurs tribunaux”. “Ces dysfonctionnements caractérisent l’inaptitude du service public de la justice à remplir la mission qui lui était confiée”, a-t-il souligné.A l’audience qui s’est tenue le 11 juin, le procureur avait reconnu des “manquements du service public de la justice à l’égard de la partie civile”.”Il y a une faute lourde mais entre cette faute lourde et le fait que Michel Fourniret n’a pas été mis en examen, il n’y a pas de causalité directe”, avait considéré le représentant du ministère public.L’avocate représentant l’agent judiciaire de l’État avait pour sa part dit qu’Eric Mouzin n’avait “pas utilisé les voies de recours”, une affirmation contestée par l’avocat de ce dernier.Le conseil de l’agent judiciaire de l’État avait demandé au tribunal de ne pas faire droit au préjudice matériel et financier. Eric Mouzin demandait 150.000 euros au titre des préjudices matériel et financier et 200.000 euros pour le préjudice moral.  Les mots de la décision du tribunal mercredi “sont durs et je pense qu’on peut espérer que les leçons seront tirées pour d’autres disparitions d’enfants”, a salué Me Seban. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Santé et biodiversité: l’État devra revoir des autorisations de pesticides

L’État a été condamné mercredi à revoir ses procédures d’autorisation des pesticides, jugées par la cour administrative d’appel de Paris insuffisantes pour garantir le maintien de la biodiversité et la protection de la santé.Dans cette affaire dite “Justice pour le vivant”, les associations de défense de l’environnement ont obtenu gain de cause. L’une d’elle, Pollinis, a salué dans un communiqué une “victoire historique” et appelé le gouvernement à se plier à cette décision, sans saisir la juridiction suprême, le Conseil d’État.La cour ordonne de procéder “dans un délai de 24 mois” à “un réexamen des autorisations de mise sur le marché déjà délivrées”, pour réparer un “préjudice écologique résultant de l’usage des produits phytopharmaceutiques”, notamment envers “la santé humaine”, a-t-elle résumé dans un communiqué accompagnant la décision.”Il est enjoint à l’État de mettre en œuvre une évaluation des risques présentés par les produits phytopharmaceutiques à la lumière du dernier état des connaissances scientifiques, notamment en ce qui concerne les espèces non ciblées”, indique l’arrêt.Les services de l’État se voient reprocher d’avoir méconnu les exigences du règlement européen qui encadre la commercialisation des pesticides, édicté en 2009. Ce texte oblige les pesticides à ne pas avoir “d’effet nocif immédiat ou différé sur la santé humaine ou animale” ni “d’effets inacceptables sur les végétaux ou sur l’environnement”.L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), chargée d’évaluer et d’autoriser la mise sur le marché des pesticides, “a commis une faute en ne procédant pas à l’évaluation des produits phytopharmaceutiques au vu du dernier état des connaissances scientifiques”, souligne la cour administrative d’appel dans son communiqué.- “Réexamen des autorisations” -Cette juridiction ordonne donc “de procéder, le cas échéant, au réexamen des autorisations de mises sur le marché déjà délivrées et pour lesquelles la méthodologie d’évaluation n’aurait pas été conforme à ces exigences, dans un délai de vingt-quatre mois”.Le nombre de produits concernés reste à déterminer. L’État a six mois pour communiquer une liste à la cour administrative d’appel.L’organisation professionnelle Phyteis, lobby de 18 producteurs de pesticides dont les filiales françaises de Bayer, BASF ou Syngenta, a pour sa part estimé dans un communiqué que “le processus d’évaluation des produits phytopharmaceutiques et leur autorisation de mise sur le marché ne sont pas remis en cause” de manière systématique. Mais reconnaît que les produits devront subir un “passage en revue” pour vérifier que leurs autorisations ont bien respecté une méthodologie de référence.La cour est allée plus loin que le tribunal administratif qui, en première instance, en juin 2023, avait “enjoint au gouvernement de prendre toutes les mesures utiles de nature à réparer le préjudice écologique”.Les associations, partiellement satisfaites, avaient alors fait appel en espérant “obliger l’État à combler les failles des méthodes d’évaluation des risques des pesticides”. C’est ce qu’elles ont obtenu mercredi.L’État devra en outre verser 3.000 euros au titre des frais de justice, à répartir entre six associations.Le succès en juillet d’une pétition contre la loi Duplomb, signée par plus de 2,1 millions de personnes, avait montré l’hostilité aux pesticides d’une bonne partie de l’opinion publique française.Le 7 août, le Conseil constitutionnel a censuré la disposition la plus contestée de cette loi qui allège certaines contraintes pour les agriculteurs: la réintroduction sous conditions d’un pesticide interdit de la famille des néonicotinoïdes.

New York’s Met Opera unveils Saudi collaboration to boost finances

The Metropolitan Opera in New York announced Wednesday an agreement to perform in Saudi Arabia and provide artistic training in the oil-rich kingdom as it works to shore up a creaky financial outlook.The prestigious cultural institution, which received a Moody’s credit downgrade just days ago, will travel to Riyadh for five years to perform during the opera house’s winter break under an agreement with the Saudi Music Commission.The performances will be at the Royal Diriyah Opera House, which is expected to open in 2028.The agreement commits Met creative staff to provide training to Saudi opera singers, composers, directors and other artisans. The collaboration also envisions the commissioning of a new opera, according to a joint press release by the Met and Saudi Arabia’s Ministry of Culture.”Music is a universal language that transcends borders, uniting people through creativity,” said a statement from Paul Pacifico, the CEO of the Saudi Music Commission.”This collaboration is more than a cultural exchange; it is an opportunity to forge new connections, share our stories through music, and contribute to a vibrant global arts community.” The venture reflects the “increasingly challenging” economics of producing Grand Opera, Met General Manager Peter Gelb told AFP.”The Met cannot survive based on the earned revenue sources and the annual fundraising,” said Gelb, who declined to provide financial details about the venture. “This agreement with the Saudi government helps us meet our financial needs.”On August 27, Moody’s Ratings downgraded the Met two notches to “B3,” placing the institution more deeply into the non-investment grade category, reflecting “persistent and increasing deterioration in the operating performance.”A note from Moody’s emphasized Met moves to tap its endowment to cover deficits, noting a $70 million draw in 2023 and 2024 and another $50 million authorized in 2025.”These draws will reduce future support to budgetary operations as regular draws decline in line with lower reserves,” Moody’s said.Gelb said the Met is actively exploring other sources of raising funds. These include licensing agreements of its intellectual property, as well as naming rights to the Met building at Lincoln Center. 

New York’s Met Opera unveils Saudi collaboration to boost finances

The Metropolitan Opera in New York announced Wednesday an agreement to perform in Saudi Arabia and provide artistic training in the oil-rich kingdom as it works to shore up a creaky financial outlook.The prestigious cultural institution, which received a Moody’s credit downgrade just days ago, will travel to Riyadh for five years to perform during the opera house’s winter break under an agreement with the Saudi Music Commission.The performances will be at the Royal Diriyah Opera House, which is expected to open in 2028.The agreement commits Met creative staff to provide training to Saudi opera singers, composers, directors and other artisans. The collaboration also envisions the commissioning of a new opera, according to a joint press release by the Met and Saudi Arabia’s Ministry of Culture.”Music is a universal language that transcends borders, uniting people through creativity,” said a statement from Paul Pacifico, the CEO of the Saudi Music Commission.”This collaboration is more than a cultural exchange; it is an opportunity to forge new connections, share our stories through music, and contribute to a vibrant global arts community.” The venture reflects the “increasingly challenging” economics of producing Grand Opera, Met General Manager Peter Gelb told AFP.”The Met cannot survive based on the earned revenue sources and the annual fundraising,” said Gelb, who declined to provide financial details about the venture. “This agreement with the Saudi government helps us meet our financial needs.”On August 27, Moody’s Ratings downgraded the Met two notches to “B3,” placing the institution more deeply into the non-investment grade category, reflecting “persistent and increasing deterioration in the operating performance.”A note from Moody’s emphasized Met moves to tap its endowment to cover deficits, noting a $70 million draw in 2023 and 2024 and another $50 million authorized in 2025.”These draws will reduce future support to budgetary operations as regular draws decline in line with lower reserves,” Moody’s said.Gelb said the Met is actively exploring other sources of raising funds. These include licensing agreements of its intellectual property, as well as naming rights to the Met building at Lincoln Center. 

Assassinat de Kevin et Leslie: cinq hommes renvoyés devant les assises

Cinq hommes mis en examen dans l’enquête sur l’assassinat en 2022 de Kevin Trompat et Leslie Hoorelbeke, couple porté disparu dans les Deux-Sèvres et retrouvé mort trois mois plus tard, ont été renvoyés mercredi devant les assises, a-t-on appris auprès du parquet.Très médiatisée, l’affaire a donné lieu à de nombreuses fausses pistes dès la disparition des deux victimes, âgées respectivement de 21 et 22 ans, à Prahecq, près de Niort, avant d’aboutir en février 2023 à l’interpellation de Tom Trouillet, un ami qui logeait le couple le soir du drame.Ce dernier est renvoyé pour assassinats et pour instigation à l’assassinat, tandis que deux autres mis en cause, Nathan B. et Mickaël Z., sont mis en accusation pour assassinats, a-t-on appris auprès du parquet de Poitiers, confirmant des informations du quotidien Le Parisien.Un quatrième suspect, Enzo C., est renvoyé pour complicité d’assassinats et le dernier, Stevan M., pour modification de la scène de crime et recel de cadavre.Ces mises en accusation sont conformes aux réquisitions du ministère public, a précisé à l’AFP Rachel Bray, procureure de la République à Poitiers.Les quatre premiers encourent la réclusion criminelle à perpétuité, tandis que le dernier cité encourt trois ans de prison “Les parties civiles entrevoient enfin la tenue d’un procès pour juger ce crime abominable, ne se faisant guère d’illusion que les accusés sous contrôle judiciaire fassent appel de cette ordonnance”, ont réagi Me Adrien Souet et Me Lionel Béthune de Moro, avocats de la famille de Leslie.Les mis en cause ont dix jours pour déposer un recours contre l’ordonnance de mise en accusation rendue mercredi par le magistrat instructeur.Dans ce dossier, seuls deux des cinq suspects restent placés en détention provisoire, dont Tom Trouillet.Kevin Trompat et Leslie Hoorelbeke, ensemble depuis moins d’un mois au moment des faits, avaient disparu dans la nuit du 25 au 26 novembre 2022 à Prahecq (Deux-Sèvres). Les deux jeunes gens, victimes de multiples coups, ont été retrouvés morts en Charente-Maritime après trois mois d’enquête.Les mobiles restent à établir, au cours de l’enquête le parquet avait évoqué la piste d’une “déception sentimentale et/ou (de) dettes financières”.

‘Ketamine Queen’ pleads guilty over Matthew Perry death

A dealer dubbed the “Ketamine Queen” pleaded guilty to supplying the drugs that killed “Friends” actor Matthew Perry, when she appeared in a California court on Wednesday.Jasveen Sangha could face over six decades in prison after admitting to a bevy of charges, including one count of distributing ketamine resulting in death or serious bodily injury.Sangha, who is a dual citizen of the United States and Britain, has been in federal custody since August 2024, and is expected to be sentenced on December 10.The 42-year-old is the fifth person to admit playing a part in the death of the beloved actor, who had openly struggled for decades with substance addiction.Perry, 54, was found dead in the hot tub of his Los Angeles home in October 2023.A criminal investigation was launched soon after an autopsy discovered he had high levels of ketamine — an anesthetic — in his system.Dr Salvador Plasencia pleaded guilty to four counts of distribution of ketamine relating to the the weeks before Perry’s death.Another doctor, Mark Chavez, admitted last year to conspiring to distribute ketamine to Perry.Plasencia allegedly bought ketamine off Chavez and sold it to the American-Canadian actor at hugely inflated prices.”I wonder how much this moron will pay,” Plasencia wrote in one text message.Prosecutors said addict Perry was paying $2,000 per vial of ketamine; his dealers paid just $12.Sangha worked with a middleman, Erik Fleming, to sell 51 vials of ketamine to Perry’s live-in personal assistant, Kenneth Iwamasa.Iwamasa repeatedly injected Perry with the ketamine that she had supplied, including on October 28, 2023, when he administered at least three shots of Sangha’s drugs, which killed the actor.When Sangha heard news reports about Perry’s sudden death, she tried to cover her tracks.”Delete all our messages,” she instructed Fleming.When investigators raided Sangha’s home in North Hollywood they found methamphetamine, ketamine, ecstasy, cocaine, and counterfeit Xanax pills, as well as a money counting machine, a scale, and devices to detect wireless signals and hidden cameras.- ‘Mostly sober’ -Sangha on Wednesday pleaded guilty to one count of maintaining a drug-involved premises, three counts of distribution of ketamine and one count of distribution of ketamine resulting in death or serious bodily injury.Her plea acknowledges that she also sold four vials of ketamine to another man, 33-year-old Cody McLaury, in August 2019. McLaury died hours later from an overdose.”She’s taking responsibility for her actions,” her lawyer Mark Geragos told AFP earlier.The other people involved in the supply of drugs to Perry are expected to appear in court over the coming months to learn their fates.Perry had been taking ketamine as part of supervised therapy for depression.But prosecutors say that before his death he became addicted to the substance, which also has psychedelic properties and is a popular party drug.”Friends,” which followed the lives of six New Yorkers navigating adulthood, dating and careers, drew a massive following and made megastars of previously unknown actors.Perry’s role as the sarcastic man-child Chandler brought him fabulous wealth, but hid a dark struggle with addiction to painkillers and alcohol.In 2018, he suffered a drug-related burst colon and underwent multiple surgeries.In his 2022 memoir “Friends, Lovers and the Big Terrible Thing,” Perry described going through detox dozens of times.”I have mostly been sober since 2001,” he wrote, “save for about sixty or seventy little mishaps.”

Mercosur: l’UE pousse les 27 à valider l’accord, avec un geste pour Paris

La France va-t-elle donner son feu vert? La Commission européenne a appelé mercredi les 27 à approuver rapidement l’accord commercial avec les pays latino-américains du Mercosur, en promettant des garanties “robustes” aux agriculteurs, dont Paris s’est félicité.Les commissaires européens ont validé en milieu de journée le texte de l’accord, première étape avant de le soumettre aux Etats membres et aux eurodéputés.Bruxelles espère obtenir leur aval avant fin décembre, tant que le Brésilien Lula occupe la présidence tournante du Mercosur.Jusqu’ici, la France menait la fronde au sein des 27. Pour la convaincre et rassurer les agriculteurs européens, la Commission promet désormais de compléter l’accord par un “acte juridique” renforçant les mesures de sauvegarde pour “les produits européens sensibles”.L’exécutif européen s’engage à intervenir en cas d’impact négatif des importations sur certaines filières, comme le boeuf, la volaille, le sucre et l’éthanol.La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, affirme avoir “écouté attentivement” agriculteurs et États membres. “Nous avons mis en place des garanties encore plus solides, juridiquement contraignantes, pour les rassurer”, a-t-elle souligné sur le réseau social X.Des mesures immédiatement saluées à Paris. La porte-parole du gouvernement Sophie Primas s’est réjouie que l’UE “ait entendu les réserves” françaises.Le gouvernement a encore “besoin d’analyser cette clause de sauvegarde”, a-t-elle nuancé.”S’il y a une réponse technique qui nous donne satisfaction, nous regarderons le texte avec plus de bienveillance. Sinon, nous resterons opposés”, a dit le ministre français du Commerce extérieur Laurent Saint-Martin au Télégramme.Bruxelles ne cesse de marteler la nécessité de diversifier les partenariats avec des “alliés fiables”, alors que la concurrence est féroce avec la Chine et que les taxes douanières sur les produits européens augmentent dans les Etats-Unis de Donald Trump.Cet accord doit notamment permettre à l’Union européenne d’exporter davantage de voitures, de machines, de vins et de spiritueux en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay.En retour, il faciliterait l’entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains, au risque de fragiliser certaines filières agricoles européennes.- “Trahison” -Depuis la conclusion des négociations en décembre dernier, les syndicats des agriculteurs de l’UE sont vent debout.Le Copa-Cogeca, lobby agricole européen, a dénoncé “un passage en force politique” de la Commission, “profondément dommageable”.Une mobilisation d’agriculteurs est annoncée jeudi à Bruxelles.L’alliance FNSEA-Jeunes agriculteurs, première force syndicale agricole en France, a estimé, elle, que cet accord restait “toxique”, et appelé Emmanuel Macron “à honorer sa parole et à exprimer publiquement son opposition claire à cet accord”.L’exécutif européen remet le dossier du Mercosur sur la table au moment où la France est plongée dans une nouvelle tempête politique. Le gouvernement pourrait tomber lundi lors d’un vote de confiance très mal engagé pour le Premier ministre François Bayrou.Dans l’opposition, le RN dénonce déjà une “trahison” d’Emmanuel Macron si Paris change de pied sur le Mercosur, tandis que LFI fustige une “capitulation” de la France. Au Parlement européen, ces partis d’extrême droite et de gauche radicale ont chacun annoncé leur intention de déposer une motion de censure contre Ursula von der Leyen, aux chances de succès quasi nulles.Avec des sociaux-démocrates et des Verts, l’eurodéputé centriste Pascal Canfin a lancé quant à lui une initiative transpartisane pour tenter de “suspendre l’adoption” de l’accord, “en l’absence de transparence et de garanties claires”.L’un des sujets sensibles concerne les normes sanitaires et environnementales. Les agriculteurs européens accusent leurs concurrents latino-américains de ne pas respecter les normes de l’UE, faute de contrôles suffisants.Mais l’accord avec le Mercosur compte aussi de nombreux partisans en Europe, à commencer par l’Allemagne qui veut offrir de nouveaux débouchés à ses entreprises industrielles. Selon Bruxelles, il permettrait aux exportateurs européens d’économiser plus de 4 milliards d’euros de droits de douane par an en Amérique latine, dans une zone de libre-échange rassemblant 700 millions de consommateurs de part et d’autre de l’Atlantique.Si la France maintient son opposition à l’accord, elle ne pourra pas le faire capoter seule. Il lui faudrait réunir une “minorité de blocage”, soit au moins quatre Etats représentant plus de 35% de la population de l’UE.L’ajout de cet “acte juridique” par la Commission mercredi ne nécessite pas de renégociation avec les pays du Mercosur, mais les Européens devront tout de même rassurer leurs partenaires latino-américains, inquiets d’une éventuelle brèche dans l’accord conclu en décembre.

Mercosur: l’UE pousse les 27 à valider l’accord, avec un geste pour Paris

La France va-t-elle donner son feu vert? La Commission européenne a appelé mercredi les 27 à approuver rapidement l’accord commercial avec les pays latino-américains du Mercosur, en promettant des garanties “robustes” aux agriculteurs, dont Paris s’est félicité.Les commissaires européens ont validé en milieu de journée le texte de l’accord, première étape avant de le soumettre aux Etats membres et aux eurodéputés.Bruxelles espère obtenir leur aval avant fin décembre, tant que le Brésilien Lula occupe la présidence tournante du Mercosur.Jusqu’ici, la France menait la fronde au sein des 27. Pour la convaincre et rassurer les agriculteurs européens, la Commission promet désormais de compléter l’accord par un “acte juridique” renforçant les mesures de sauvegarde pour “les produits européens sensibles”.L’exécutif européen s’engage à intervenir en cas d’impact négatif des importations sur certaines filières, comme le boeuf, la volaille, le sucre et l’éthanol.La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, affirme avoir “écouté attentivement” agriculteurs et États membres. “Nous avons mis en place des garanties encore plus solides, juridiquement contraignantes, pour les rassurer”, a-t-elle souligné sur le réseau social X.Des mesures immédiatement saluées à Paris. La porte-parole du gouvernement Sophie Primas s’est réjouie que l’UE “ait entendu les réserves” françaises.Le gouvernement a encore “besoin d’analyser cette clause de sauvegarde”, a-t-elle nuancé.”S’il y a une réponse technique qui nous donne satisfaction, nous regarderons le texte avec plus de bienveillance. Sinon, nous resterons opposés”, a dit le ministre français du Commerce extérieur Laurent Saint-Martin au Télégramme.Bruxelles ne cesse de marteler la nécessité de diversifier les partenariats avec des “alliés fiables”, alors que la concurrence est féroce avec la Chine et que les taxes douanières sur les produits européens augmentent dans les Etats-Unis de Donald Trump.Cet accord doit notamment permettre à l’Union européenne d’exporter davantage de voitures, de machines, de vins et de spiritueux en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay.En retour, il faciliterait l’entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains, au risque de fragiliser certaines filières agricoles européennes.- “Trahison” -Depuis la conclusion des négociations en décembre dernier, les syndicats des agriculteurs de l’UE sont vent debout.Le Copa-Cogeca, lobby agricole européen, a dénoncé “un passage en force politique” de la Commission, “profondément dommageable”.Une mobilisation d’agriculteurs est annoncée jeudi à Bruxelles.L’alliance FNSEA-Jeunes agriculteurs, première force syndicale agricole en France, a estimé, elle, que cet accord restait “toxique”, et appelé Emmanuel Macron “à honorer sa parole et à exprimer publiquement son opposition claire à cet accord”.L’exécutif européen remet le dossier du Mercosur sur la table au moment où la France est plongée dans une nouvelle tempête politique. Le gouvernement pourrait tomber lundi lors d’un vote de confiance très mal engagé pour le Premier ministre François Bayrou.Dans l’opposition, le RN dénonce déjà une “trahison” d’Emmanuel Macron si Paris change de pied sur le Mercosur, tandis que LFI fustige une “capitulation” de la France. Au Parlement européen, ces partis d’extrême droite et de gauche radicale ont chacun annoncé leur intention de déposer une motion de censure contre Ursula von der Leyen, aux chances de succès quasi nulles.Avec des sociaux-démocrates et des Verts, l’eurodéputé centriste Pascal Canfin a lancé quant à lui une initiative transpartisane pour tenter de “suspendre l’adoption” de l’accord, “en l’absence de transparence et de garanties claires”.L’un des sujets sensibles concerne les normes sanitaires et environnementales. Les agriculteurs européens accusent leurs concurrents latino-américains de ne pas respecter les normes de l’UE, faute de contrôles suffisants.Mais l’accord avec le Mercosur compte aussi de nombreux partisans en Europe, à commencer par l’Allemagne qui veut offrir de nouveaux débouchés à ses entreprises industrielles. Selon Bruxelles, il permettrait aux exportateurs européens d’économiser plus de 4 milliards d’euros de droits de douane par an en Amérique latine, dans une zone de libre-échange rassemblant 700 millions de consommateurs de part et d’autre de l’Atlantique.Si la France maintient son opposition à l’accord, elle ne pourra pas le faire capoter seule. Il lui faudrait réunir une “minorité de blocage”, soit au moins quatre Etats représentant plus de 35% de la population de l’UE.L’ajout de cet “acte juridique” par la Commission mercredi ne nécessite pas de renégociation avec les pays du Mercosur, mais les Européens devront tout de même rassurer leurs partenaires latino-américains, inquiets d’une éventuelle brèche dans l’accord conclu en décembre.