Foot: Liverpool sacré champion d’Angleterre pour la 20e fois

Liverpool a décroché son 20e titre en championnat d’Angleterre, le premier depuis 2020, après une victoire contre Tottenham (5-1), dimanche à Anfield, qui lui permet de succéder au palmarès à Manchester City.Les “Reds” comptent quinze points d’avance sur leur actuel dauphin, Arsenal, un matelas suffisant pour être sacré avant même les quatre dernières journées de Premier League.Le club du nord-ouest de l’Angleterre égale le record de vingt titres que son voisin et rival historique Manchester United détenait seul depuis 2013.Liverpool avait été sacré champion en 2020 au milieu des six titres remportés en sept saisons par le Manchester City de Pep Guardiola. Mais il avait été empêché de le célébrer à cause des restrictions sanitaires, en pleine pandémie mondiale de Covid.Il faut remonter à 1990 pour voir les Reds fêter leur titre, le 18e de leur histoire, avec leurs supporters. Ils l’avaient décroché après une victoire 2-1 contre les Queens Park Rangers, déjà en avril et à Anfield.Dimanche, Tottenham a jeté un coup de froid en ouvrant le score par Dominic Solanke (12e), mais les Liverpuldiens ont renversé la situation par Luis Diaz (16e), Alexis Mac Allister (24e) et Cody Gakpo (34e, 3-1).En seconde période, la fête s’est prolongée avec un but de Mohamed Salah (63e, 4-0), son 28e cette saison en Premier League, et un but contre son camp de Destiny Udogie (69e, 5-1), sous la pression de l’Égyptien.L’entraîneur Arne Slot ouvre son palmarès dès sa première saison sur le banc de Liverpool, après avoir succédé l’été dernier au très populaire Jürgen Klopp, parti après neuf ans au club.

Une attaque à la voiture-bélier fait 11 morts au Canada

Un homme a tué 11 personnes et fait “des dizaines” de blessés samedi soir en fonçant avec sa voiture dans la foule d’un festival de la communauté philippine de Vancouver, dans l’ouest du Canada, selon les autorités, qui excluent un “acte terroriste” en pleine campagne électorale.Le suspect, 30 ans, qui a été arrêté, a “un lourd passé d’interactions, avec la police et des soignants, liées à la santé mentale”, a déclaré Steve Rai, un haut responsable de la police de Vancouver, lors d’une conférence de presse dimanche.”Même si je ne peux pas m’exprimer à ce stade sur un possible mobile, je peux désormais dire, confiant, que les éléments de ce dossier ne nous mènent pas à penser qu’il s’agit d’un acte terroriste”, a-t-il ajouté.”Il y a désormais 11 décès confirmés, et nous pensons que des dizaines d’autres sont blessés, dont certains gravement”, a poursuivi Steve Rai, prévenant que le nombre de morts pourrait augmenter.Selon lui, “il s’agit du jour le plus sombre de l’histoire de Vancouver”.Cette “attaque à la voiture-bélier” qui a provoqué un “cauchemar”, selon les mots du Premier ministre canadien Mark Carney dimanche matin, intervient au cours du dernier week-end de campagne électorale dans le pays. Les Canadiens sont appelés aux urnes lundi pour des élections législatives.Il n’y a “pas de menace active”, a ajouté Mark Carney. L’assaillant a été maîtrisé par la foule avant d’être arrêté par la police.- Des corps “écrasés” -Peu après 20H00 locales (03h00 GMT dimanche) selon la police, “un homme au volant d’un SUV Audi noir” a foncé à travers la foule dans le quartier Sunset on Fraser de la ville de la côte pacifique où des membres de la communauté philippine s’étaient rassemblés pour célébrer la journée Lapu-Lapu, qui commémore une victoire du XVIe siècle contre les explorateurs européens.Abigail Andiso a raconté au Vancouver Sun qu’elle a entendu de grands bruits, puis des hurlements: “Il y avait des corps. Ils ont été écrasés. Certains étaient déjà morts sur place”.Des images partagées sur les réseaux sociaux et vérifiées par l’AFP montrent un véhicule, un SUV noir dont l’avant est très endommagé, arrêté dans une rue jonchée de débris avec des camions de restauration rapide tout autour.Sheila Nocasa était sur place peu avant l’incident. Elle a dit à l’AFP être “sous le choc”, “anéantie”.De nombreuses communautés asiatiques, notamment chinoise, indienne et philippine, vivent dans l’ouest du Canada, pour beaucoup autour de Vancouver, troisième agglomération du pays.Dimanche, le roi Charles III, chef d’Etat du Canada, s’est dit “profondément attristé” par cette “terrible tragédie”. Le président français Emmanuel Macron a dit sa “solidarité aux Canadiens et à la communauté philippine”.De son côté, le président des Philippines Ferdinand Marcos a déclaré dans un communiqué qu’il était “complètement bouleversé d’apprendre ce terrible incident”.- “J’ai peur” -“Nous cherchons encore les mots pour exprimer le profond chagrin provoqué par cette tragédie insensée”, ont réagi les organisateurs du festival sur Instagram.”J’étais choqué” en apprenant la nouvelle, a déclaré dimanche matin à l’AFP Julie Dunbar, une retraitée de la capitale Ottawa. Elle rappelle tristement qu’il “est arrivé la même chose à Toronto” en 2018, quand un homme avait tué 11 personnes avec un van. “J’ai peur de la société dans laquelle on vit”.Ce drame fait monter la tension à quelques heures du scrutin, lundi. La campagne électorale a été dominée par la question de la guerre économique avec les Etats-Unis de Donald Trump et ses menaces d’annexion.Le nouveau Premier ministre Mark Carney, qui se présente comme un rempart face au président américain, est donné favori par les sondages. Il a modifié le programme de son dernier jour de campagne en raison de l’attaque à Vancouver.bur-tib-fz-ab/ube/bpe

Une attaque à la voiture-bélier fait 11 morts au Canada

Un homme a tué 11 personnes et fait “des dizaines” de blessés samedi soir en fonçant avec sa voiture dans la foule d’un festival de la communauté philippine de Vancouver, dans l’ouest du Canada, selon les autorités, qui excluent un “acte terroriste” en pleine campagne électorale.Le suspect, 30 ans, qui a été arrêté, a “un lourd passé d’interactions, avec la police et des soignants, liées à la santé mentale”, a déclaré Steve Rai, un haut responsable de la police de Vancouver, lors d’une conférence de presse dimanche.”Même si je ne peux pas m’exprimer à ce stade sur un possible mobile, je peux désormais dire, confiant, que les éléments de ce dossier ne nous mènent pas à penser qu’il s’agit d’un acte terroriste”, a-t-il ajouté.”Il y a désormais 11 décès confirmés, et nous pensons que des dizaines d’autres sont blessés, dont certains gravement”, a poursuivi Steve Rai, prévenant que le nombre de morts pourrait augmenter.Selon lui, “il s’agit du jour le plus sombre de l’histoire de Vancouver”.Cette “attaque à la voiture-bélier” qui a provoqué un “cauchemar”, selon les mots du Premier ministre canadien Mark Carney dimanche matin, intervient au cours du dernier week-end de campagne électorale dans le pays. Les Canadiens sont appelés aux urnes lundi pour des élections législatives.Il n’y a “pas de menace active”, a ajouté Mark Carney. L’assaillant a été maîtrisé par la foule avant d’être arrêté par la police.- Des corps “écrasés” -Peu après 20H00 locales (03h00 GMT dimanche) selon la police, “un homme au volant d’un SUV Audi noir” a foncé à travers la foule dans le quartier Sunset on Fraser de la ville de la côte pacifique où des membres de la communauté philippine s’étaient rassemblés pour célébrer la journée Lapu-Lapu, qui commémore une victoire du XVIe siècle contre les explorateurs européens.Abigail Andiso a raconté au Vancouver Sun qu’elle a entendu de grands bruits, puis des hurlements: “Il y avait des corps. Ils ont été écrasés. Certains étaient déjà morts sur place”.Des images partagées sur les réseaux sociaux et vérifiées par l’AFP montrent un véhicule, un SUV noir dont l’avant est très endommagé, arrêté dans une rue jonchée de débris avec des camions de restauration rapide tout autour.Sheila Nocasa était sur place peu avant l’incident. Elle a dit à l’AFP être “sous le choc”, “anéantie”.De nombreuses communautés asiatiques, notamment chinoise, indienne et philippine, vivent dans l’ouest du Canada, pour beaucoup autour de Vancouver, troisième agglomération du pays.Dimanche, le roi Charles III, chef d’Etat du Canada, s’est dit “profondément attristé” par cette “terrible tragédie”. Le président français Emmanuel Macron a dit sa “solidarité aux Canadiens et à la communauté philippine”.De son côté, le président des Philippines Ferdinand Marcos a déclaré dans un communiqué qu’il était “complètement bouleversé d’apprendre ce terrible incident”.- “J’ai peur” -“Nous cherchons encore les mots pour exprimer le profond chagrin provoqué par cette tragédie insensée”, ont réagi les organisateurs du festival sur Instagram.”J’étais choqué” en apprenant la nouvelle, a déclaré dimanche matin à l’AFP Julie Dunbar, une retraitée de la capitale Ottawa. Elle rappelle tristement qu’il “est arrivé la même chose à Toronto” en 2018, quand un homme avait tué 11 personnes avec un van. “J’ai peur de la société dans laquelle on vit”.Ce drame fait monter la tension à quelques heures du scrutin, lundi. La campagne électorale a été dominée par la question de la guerre économique avec les Etats-Unis de Donald Trump et ses menaces d’annexion.Le nouveau Premier ministre Mark Carney, qui se présente comme un rempart face au président américain, est donné favori par les sondages. Il a modifié le programme de son dernier jour de campagne en raison de l’attaque à Vancouver.bur-tib-fz-ab/ube/bpe

A Rome, une foule fervente pour le pape François, avant la succession

Plus de 200.000 personnes ont assisté à une messe place Saint-Pierre ou défilé devant la tombe du pape François pour un nouvel hommage dimanche à Rome, au lendemain de funérailles grandioses et avant que ne débutent les tractations pour sa succession.”C’était très émouvant”, a témoigné après avoir vu la sépulture du pape Tatiana Alva, une Péruvienne de 49 ans qui vit au Canada.François, décédé le lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré – comme sept papes avant lui – lors d’une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte Marie Majeure, une église dédiée à la Vierge et l’une des quatre basiliques pontificales de Rome, où il avait choisi d’être inhumé.Depuis 05H00 GMT, au moins 25.000 personnes ont défilé pour se recueillir devant la tombe du pape François, selon des sources policières, et la basilique restera ouverte jusqu’à 22H00 (20H00GMT).Au-dessus de la pierre tombale de marbre, qui porte pour seule inscription “Franciscus” (François en latin), est accrochée la croix du “bon pasteur”, une copie de celle que portait le pape, éclairée par une sobre lumière. Une rose blanche posée sur la tombe rappelle son lien particulier avec Sainte Thérèse de Lisieux.- “témoin lumineux” -Dimanche, place Saint-Pierre, une messe en l’honneur de François a réuni, sous un soleil printanier, 200.000 personnes, selon le Vatican, dont beaucoup de jeunes présents pour le Jubilé, année sainte de l’Eglise catholique.”Vous venez de partout: de tous les diocèses d’Italie, d’Europe, des États-Unis, d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie, des Émirats arabes… Avec vous, le monde entier est vraiment présent!”, leur a lancé dans son homélie le cardinal Parolin, ex-numéro deux du Vatican, sous les applaudissements de la foule.Le défunt pape “aurait tant souhaité vous rencontrer, vous regarder dans les yeux, passer parmi vous”, a-t-il poursuivi, soulignant que François a été le “témoin lumineux d’une Église qui se penche avec tendresse vers ceux qui sont blessés”.A 14H00 GMT, les cardinaux ont eux célébré les Vêpres à Sainte Marie Majeure, où ils se sont recueillis sur la tombe de François, certains ecclésiastiques prenant des photos. “J’attends de son remplaçant qu’il poursuive son oeuvre. Nous avons besoin de nous unir aujourd’hui, non de nous diviser”, a confié le cardinal malien Jean Zerbo à la sortie de l’office.- Conclave annoncé lundi ? -Depuis les obsèques en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l’Histoire, auxquelles plus de 400.000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil au cours de laquelle des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.Au terme de celles-ci, les 135 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – seront convoqués avec pour lourde tâche de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l’Eglise catholique.En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai.Sa date pourrait être annoncée lundi au terme d’une cinquième “congrégation générale” – une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non-électeurs.François “était très gentil, humble, il utilisait un langage que les jeunes pouvaient comprendre. Je ne pense pas que le prochain pape puisse être pareil, mais j’espère qu’il aura l’esprit ouvert et qu’il sera conscient des défis du monde actuel”, relève encore Tatiana Alva.Pour la Péruvienne, “l’Église doit également reconnaître les dégâts qu’elle a causés: les abus sexuels, les abus envers les Amérindiens. Le pape François a demandé pardon et j’espère que le prochain pape poursuivra cet héritage”.Une marée humaine, dont un aréopage de chefs d’Etat, a honoré samedi la mémoire du “pape proche des gens, avec un cÅ“ur ouvert à tous”, selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re, que ce soit lors de ses funérailles place Saint-Pierre ou au passage de son cortège funèbre dans les rues de Rome.- Rupture ou continuité ? -“C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération (…). Toutes les avancées qu’il a faites sur l’écologie, sur l’avenir des jeunes, l’homosexualité… Il nous a redonné espoir en l’avenir, ça faisait du bien d’avoir une nouvelle voix plus moderne dans l’Eglise”, a confié samedi à l’AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que le prochain souverain pontife s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts, même si le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public.Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.”J’espère que nous aurons un autre pape aussi compétent que François pour parler au cÅ“ur des gens, pour être proche de chaque personne, peu importe qui elles sont”, espère Maria Simoni, une Romaine de 53 ans.

A Rome, une foule fervente pour le pape François, avant la succession

Plus de 200.000 personnes ont assisté à une messe place Saint-Pierre ou défilé devant la tombe du pape François pour un nouvel hommage dimanche à Rome, au lendemain de funérailles grandioses et avant que ne débutent les tractations pour sa succession.”C’était très émouvant”, a témoigné après avoir vu la sépulture du pape Tatiana Alva, une Péruvienne de 49 ans qui vit au Canada.François, décédé le lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré – comme sept papes avant lui – lors d’une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte Marie Majeure, une église dédiée à la Vierge et l’une des quatre basiliques pontificales de Rome, où il avait choisi d’être inhumé.Depuis 05H00 GMT, au moins 25.000 personnes ont défilé pour se recueillir devant la tombe du pape François, selon des sources policières, et la basilique restera ouverte jusqu’à 22H00 (20H00GMT).Au-dessus de la pierre tombale de marbre, qui porte pour seule inscription “Franciscus” (François en latin), est accrochée la croix du “bon pasteur”, une copie de celle que portait le pape, éclairée par une sobre lumière. Une rose blanche posée sur la tombe rappelle son lien particulier avec Sainte Thérèse de Lisieux.- “témoin lumineux” -Dimanche, place Saint-Pierre, une messe en l’honneur de François a réuni, sous un soleil printanier, 200.000 personnes, selon le Vatican, dont beaucoup de jeunes présents pour le Jubilé, année sainte de l’Eglise catholique.”Vous venez de partout: de tous les diocèses d’Italie, d’Europe, des États-Unis, d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie, des Émirats arabes… Avec vous, le monde entier est vraiment présent!”, leur a lancé dans son homélie le cardinal Parolin, ex-numéro deux du Vatican, sous les applaudissements de la foule.Le défunt pape “aurait tant souhaité vous rencontrer, vous regarder dans les yeux, passer parmi vous”, a-t-il poursuivi, soulignant que François a été le “témoin lumineux d’une Église qui se penche avec tendresse vers ceux qui sont blessés”.A 14H00 GMT, les cardinaux ont eux célébré les Vêpres à Sainte Marie Majeure, où ils se sont recueillis sur la tombe de François, certains ecclésiastiques prenant des photos. “J’attends de son remplaçant qu’il poursuive son oeuvre. Nous avons besoin de nous unir aujourd’hui, non de nous diviser”, a confié le cardinal malien Jean Zerbo à la sortie de l’office.- Conclave annoncé lundi ? -Depuis les obsèques en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l’Histoire, auxquelles plus de 400.000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil au cours de laquelle des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.Au terme de celles-ci, les 135 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – seront convoqués avec pour lourde tâche de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l’Eglise catholique.En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai.Sa date pourrait être annoncée lundi au terme d’une cinquième “congrégation générale” – une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non-électeurs.François “était très gentil, humble, il utilisait un langage que les jeunes pouvaient comprendre. Je ne pense pas que le prochain pape puisse être pareil, mais j’espère qu’il aura l’esprit ouvert et qu’il sera conscient des défis du monde actuel”, relève encore Tatiana Alva.Pour la Péruvienne, “l’Église doit également reconnaître les dégâts qu’elle a causés: les abus sexuels, les abus envers les Amérindiens. Le pape François a demandé pardon et j’espère que le prochain pape poursuivra cet héritage”.Une marée humaine, dont un aréopage de chefs d’Etat, a honoré samedi la mémoire du “pape proche des gens, avec un cÅ“ur ouvert à tous”, selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re, que ce soit lors de ses funérailles place Saint-Pierre ou au passage de son cortège funèbre dans les rues de Rome.- Rupture ou continuité ? -“C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération (…). Toutes les avancées qu’il a faites sur l’écologie, sur l’avenir des jeunes, l’homosexualité… Il nous a redonné espoir en l’avenir, ça faisait du bien d’avoir une nouvelle voix plus moderne dans l’Eglise”, a confié samedi à l’AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que le prochain souverain pontife s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts, même si le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public.Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.”J’espère que nous aurons un autre pape aussi compétent que François pour parler au cÅ“ur des gens, pour être proche de chaque personne, peu importe qui elles sont”, espère Maria Simoni, une Romaine de 53 ans.

Une voiture conçue en deux ans: les constructeurs se convertissent à la “vitesse chinoise”

Les nouvelles Zeekr électriques se comptent déjà par centaines sur le parking de l’usine de la marque à Ningbo (est), et certaines n’ont pourtant été conçues qu’il n’y a quelques mois, avec cette “vitesse chinoise” qui inspire les étrangers.Dans le gigantesque bâtiment de béton gris et d’acier jaune, un gros bras robotisé prend dans une bassine une pièce d’aluminium, la découpe, et la passe à un deuxième bras. Il en sortira la partie d’un plancher arrière, sous le regard de quelques contremaîtres humains.Cette unique ligne de fabrication, très automatisée, a été ouverte récemment par la maison-mère de Zeekr, Geely.Avec ses 2.500 salariés, elle peut produire des berlines Zeekr 007, des SUV 7X comme des gros monospaces premium 009 – permettant d’économiser du temps et de l’argent.Sur la route de Ningbo à Shanghai, des camions emportent des voitures vers des pays comme l’Australie, où elles devront affronter les modèles de Tesla, du Chinois BYD ou de BMW.- Concurrence -En concevant des nouveaux modèles de voitures en moins de 24 mois, suivie de rapides production et commercialisation, la toute jeune industrie automobile chinoise a établi un nouveau standard.”C’est le moment de vérité pour les grands constructeurs mondiaux”, a souligné le cabinet de conseil Bain dans un rapport paru récemment. Les constructeurs les plus innovants dépensent “moins d’un tiers” de ce que les fabricants traditionnels investissent pour développer de nouveaux véhicules, selon Bain. Et si les historiques mettent souvent entre 48 et 54 mois pour développer de nouveaux modèles, les nouveaux entrants y parviennent en 24 à 30 mois.Des centaines de modèles Zeekr, BYD ou Chery ainsi conçus s’exposaient au salon de l’automobile de Shanghai, le plus grand du monde, qui a ouvert ses portes mercredi. Des berlines et des SUV aux formes semblables et spacieuses. La concurrence est rude dans la capitale économique du pays: 2.755 modèles y sont actuellement proposés par 163 marques, selon He Dongbin, vice-président de la commission du commerce de la ville de Shanghai. Au salon de l’auto, plus de 100 modèles ont été lancés.Les constructeurs occidentaux ont acté leur retard. Volkswagen comme Nissan ont annoncé le lancement de dizaines de nouveaux modèles conçus “en Chine pour la Chine”, adoptant la “vitesse chinoise”. “On conçoit d’abord la voiture virtuellement, en faisant le minimum de prototypes, on va très vite”, explique le consultant de BCG Mikael Le Mouellic, entre deux visites sur le salon avec des constructeurs. Les différents départements chargés du design, de l’ingénierie, travaillent ensuite ensemble. Enfin, les constructeurs ne vont pas hésiter à “réutiliser les recettes qui marchent”, alors qu’ils recherchaient plutôt des ruptures technologiques, selon l’expert. Tout cela est facilité par le virage vers la voiture électrique, qui se passe du très complexe moteur thermique.En Europe, le patron de Renault Luca de Meo ne cesse de citer en exemple la Chine pour sa rapidité. La prochaine Renault Twingo électrique a ainsi été développée dans la République populaire.- Phares en 9 mois -Les fournisseurs aussi doivent s’adapter à la rapidité chinoise, comme pour les projecteurs (phares) avant. “Avant, on pouvait se permettre de concevoir un projecteur en trois ans”, explique chez l’équipementier Forvia (ex-Faurecia) son patron Martin Fischer. “Cela ne fonctionne pas en Chine parce que de nouvelles vagues de véhicules arrivent tous les ans. On a des systèmes très organisés qui permettent de lancer un nouveau projecteur en neuf mois”.Dans l’usine de son concurrent Valeo, à Changshu (nord de Shanghai), quatre gros robots assemblent des projecteurs LED qui seront montés dans des Zeekr et autres modèles chinois ou européens.”On ne travaille pas 24h sur 24 et 7 jours sur 7!” plaisante le directeur technique de Valeo en Chine, Gu Jianmin. “Mais on utilise des solutions existantes, et on travaille en amont avec les constructeurs”.Ensuite, le développement est assisté par l’intelligence artificielle et les tests de durabilité, “qui auraient pris des mois”, sont faits sur ordinateur.”Les constructeurs chinois sont un peu plus exigeants. Mais les étrangers essaient de les rattraper”, souligne M. Gu. “Pour émerger en Chine, il faut être au niveau des locaux”.