La BCE maintient ses taux pendant la tourmente politique en France

La Banque centrale européenne a maintenu jeudi ses taux directeurs, reflétant sa confiance dans une inflation contenue, alors que les turbulences politiques françaises devaient planer sur les débats entre gardiens de l’euro.La dernière modification des taux remonte à juin, lorsque la BCE avait abaissé son principal taux sur les dépôts à 2%, marquant la première détente monétaire après une longue série de hausses pour contenir la flambée des prix post-Covid et liée à la guerre en Ukraine.L’inflation “se situe actuellement autour de l’objectif à moyen terme de 2 %” et la BCE voit les perspectives d’inflation “globalement inchangées”, selon un communiqué. La réunion de la BCE s’est aussi déroulée au moment où la France traverse une période d’incertitude politique. Emmanuel Macron a nommé mardi son fidèle ministre des Armées, Sébastien Lecornu, Premier ministre, mais celui-ci doit encore bâtir une coalition et présenter un budget, sous la menace constante d’une motion de censure.- Responsabilité budgétaire – Lors de la conférence de presse commentant les décisions du jour, sa présidente Christine Lagarde, ancienne ministre française des Finances (2007-2011), sera inévitablement interrogée sur le sujet. Quel que soit le gouvernement mis en place, il devra piloter un pays dont la dette publique atteint environ 3.300 milliards d’euros, soit plus de 115% du PIB, record de la zone euro. Les investisseurs exigent déjà une prime de risque plus élevée pour financer Paris : le taux de l’emprunt français à dix ans a du reste brièvement dépassé cette semaine celui de l’Italie à maturité comparable, une première depuis le début des années 2000.La France reste par ailleurs sous la menace d’une dégradation de sa note par l’agence Fitch vendredi.Mme Lagarde devrait certes éviter tout commentaire politique, mais “pourrait rappeler l’appel de la BCE à la responsabilité budgétaire”, estime Felix Schmidt, chez Berenberg.La question pourrait aussi porter sur l’éventuel recours à un mécanisme spécial au sein de l’institut francfortois destiné à stabiliser les marchés obligataires en cas de turbulence.Cet outil, l'”Instrument de protection de la transmission”(IPT), permet à la BCE de racheter les obligations de pays empêchés de se financer à coût raisonnable à cause d’attaques de marché injustifiées, mais pas de ceux confrontés à des difficultés liées à un mauvais pilotage budgétaire. Créé en 2022, lors d’une période de forte instabilité politique en Italie, il n’a encore jamais été utilisé. Les analystes estiment qu’il ne serait déclenché que si la crise française se propageait à d’autres pays. Or, les marchés restent calmes et “il y a peu de raisons de penser que l’aggravation des problèmes en France provoquerait des difficultés ailleurs”, note Jack Allen-Reynolds, de Capital Economics. – Croissance revue en baisse  -L’institut  monétaire a appuyé ses décisions du jour sur un jeu de nouvelles projections économiques : l’inflation devrait s’établir à 2,1% en 2025, contre la cible de 2% encore espérée en juin, avant de descendre à 1,7% en 2026, contre 1,6% auparavant. La croissance devrait atteindre 1,2% cette année, 0,3 point de pourcentage de mieux que dans les projections de juin du fait d’une première partie d’année meilleure que prévu, mais redescendre à 1,0% en 2026, corrigeant à la baisse le chiffrage précédent. Ces prévisions reflètent en partie la morosité économique en Allemagne, première économie de la zone euro, où les dernières données ont douché les attentes de reprise rapide.Elles tiennent aussi compte de l’accord conclu début août avec les Etats-Unis, fixant des droits de douane de 15% sur la plupart des produits européens, un peu supérieurs au scénario de base imaginé par la BCE en juin.Cela reste un choc pour l’économie européenne mais la déviation anticipée sur les données économiques pourrait s’avérer trop modeste pour justifier rapidement un nouvel assouplissement monétaire, selon les observateurs.

La BCE maintient ses taux pendant la tourmente politique en France

La Banque centrale européenne a maintenu jeudi ses taux directeurs, reflétant sa confiance dans une inflation contenue, alors que les turbulences politiques françaises devaient planer sur les débats entre gardiens de l’euro.La dernière modification des taux remonte à juin, lorsque la BCE avait abaissé son principal taux sur les dépôts à 2%, marquant la première détente monétaire après une longue série de hausses pour contenir la flambée des prix post-Covid et liée à la guerre en Ukraine.L’inflation “se situe actuellement autour de l’objectif à moyen terme de 2 %” et la BCE voit les perspectives d’inflation “globalement inchangées”, selon un communiqué. La réunion de la BCE s’est aussi déroulée au moment où la France traverse une période d’incertitude politique. Emmanuel Macron a nommé mardi son fidèle ministre des Armées, Sébastien Lecornu, Premier ministre, mais celui-ci doit encore bâtir une coalition et présenter un budget, sous la menace constante d’une motion de censure.- Responsabilité budgétaire – Lors de la conférence de presse commentant les décisions du jour, sa présidente Christine Lagarde, ancienne ministre française des Finances (2007-2011), sera inévitablement interrogée sur le sujet. Quel que soit le gouvernement mis en place, il devra piloter un pays dont la dette publique atteint environ 3.300 milliards d’euros, soit plus de 115% du PIB, record de la zone euro. Les investisseurs exigent déjà une prime de risque plus élevée pour financer Paris : le taux de l’emprunt français à dix ans a du reste brièvement dépassé cette semaine celui de l’Italie à maturité comparable, une première depuis le début des années 2000.La France reste par ailleurs sous la menace d’une dégradation de sa note par l’agence Fitch vendredi.Mme Lagarde devrait certes éviter tout commentaire politique, mais “pourrait rappeler l’appel de la BCE à la responsabilité budgétaire”, estime Felix Schmidt, chez Berenberg.La question pourrait aussi porter sur l’éventuel recours à un mécanisme spécial au sein de l’institut francfortois destiné à stabiliser les marchés obligataires en cas de turbulence.Cet outil, l'”Instrument de protection de la transmission”(IPT), permet à la BCE de racheter les obligations de pays empêchés de se financer à coût raisonnable à cause d’attaques de marché injustifiées, mais pas de ceux confrontés à des difficultés liées à un mauvais pilotage budgétaire. Créé en 2022, lors d’une période de forte instabilité politique en Italie, il n’a encore jamais été utilisé. Les analystes estiment qu’il ne serait déclenché que si la crise française se propageait à d’autres pays. Or, les marchés restent calmes et “il y a peu de raisons de penser que l’aggravation des problèmes en France provoquerait des difficultés ailleurs”, note Jack Allen-Reynolds, de Capital Economics. – Croissance revue en baisse  -L’institut  monétaire a appuyé ses décisions du jour sur un jeu de nouvelles projections économiques : l’inflation devrait s’établir à 2,1% en 2025, contre la cible de 2% encore espérée en juin, avant de descendre à 1,7% en 2026, contre 1,6% auparavant. La croissance devrait atteindre 1,2% cette année, 0,3 point de pourcentage de mieux que dans les projections de juin du fait d’une première partie d’année meilleure que prévu, mais redescendre à 1,0% en 2026, corrigeant à la baisse le chiffrage précédent. Ces prévisions reflètent en partie la morosité économique en Allemagne, première économie de la zone euro, où les dernières données ont douché les attentes de reprise rapide.Elles tiennent aussi compte de l’accord conclu début août avec les Etats-Unis, fixant des droits de douane de 15% sur la plupart des produits européens, un peu supérieurs au scénario de base imaginé par la BCE en juin.Cela reste un choc pour l’économie européenne mais la déviation anticipée sur les données économiques pourrait s’avérer trop modeste pour justifier rapidement un nouvel assouplissement monétaire, selon les observateurs.

Police hunt shooter who killed Trump ally Charlie Kirk

Authorities hunted Thursday for a shooter who killed conservative activist Charlie Kirk in an attack that sparked fears of spiraling political violence in the United States.President Donald Trump lashed out after the killing of Kirk, a powerful voice in conservative US politics at just 31 years old, and he vowed to crack down on those responsible for what he described as “a dark moment for America.”Kirk was shot in the neck while speaking at an event at Utah Valley University on Wednesday. Video from the scene showed him addressing a large crowd when a single shot rang out. The father-of-two collapsed in his chair before sounds of panic erupted in the audience.Students at the university described the shooting as “crazy” and “scary.””It makes me feel like I should be very careful about expressing my political ideas,” said Samuel Kimball, a software engineering student, told AFP.Utah Governor Spencer Cox, a Republican, called the killing a “political assassination” but investigators have not yet made public a possible motive.Trump, in a somber video message from the Oval Office hours after Kirk’s death, led a chorus of conservative voices suggesting that liberals had contributed to the killing.”For years, those on the radical left have compared wonderful Americans like Charlie to Nazis and the world’s worst mass murderers and criminals,” he said.”My administration will find each and every one of those who contributed to this atrocity.”- ‘Death penalty’ -The Utah Department of Public Safety said the shooter, dressed in dark clothing, fired from a nearby rooftop. The killer remained at large Thursday morning despite an extensive search by authorities including the FBI.Two people initially detained for questioning were released after officials determined they had no connection to the shooting.Cox, the Utah governor, issued a stark warning to the shooter during an emotional news conference.”I just want to remind people that we still have the death penalty here in the state of Utah,” he said.Kirk’s killing marks another politically linked death in an increasingly divided United States, and a further instance of gun violence that plagues the country.Three months ago, a Minnesota man shot dead a Democratic lawmaker and her husband in their home, and Trump survived an assassination attempt during his election campaign in July 2024.Kirk, who supporters have hailed as a “martyr” for conservative ideals, had an outsized influence in US politics.He co-founded Turning Point USA in 2012 to drive conservative viewpoints among young people, his natural showmanship making him a go-to spokesman on television networks.Kirk used his enormous audiences on TikTok, Instagram and YouTube to build support for anti-immigration policies, outspoken Christianity and gun ownership, and to spread carefully edited clips of his interactions during debates at his many college events.US politicians from both parties, as well as world leaders, condemned Wednesday’s killing. “There is no place in our country for this kind of violence. It must end now,” former president Joe Biden wrote on X.Vice President JD Vance was due to travel to Utah to meet Kirk’s family Thursday, a source familiar with the plans said, after he canceled a trip to New York to mark the 9/11 attacks anniversary.No details on the weapon used have been released, but gun ownership in the United States exacts a staggering toll, with about 20,000 deaths a year from shootings — plus another 25,000 deaths from suicides.Guns outnumber the 340 million people in the country, and attempts to restrict sales fail due to political deadlock as gun activists fiercely defend their Second Amendment rights.

Corruption en lien avec la Chine: l’enquête visant un député allemand d’extrême droite s’accélère

Immunité levée, perquisitions simultanées dans trois villes dans deux pays: la justice allemande a accéléré jeudi l’enquête visant le député allemand d’extrême droite Maximilian Krah, soupçonné de corruption et de blanchiment d’argent en lien avec la Chine.Agé de 48 ans, ce membre de l’aile radicale de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), le principal parti d’opposition au Bundestag, connu pour ses déclarations sulfureuses et ses liens présumés avec Moscou et Pékin, a dénoncé des accusations “absurdes” et une “tentative d’intimidation”.L’accélération de l’enquête survient en plein procès de son ex-collaborateur au Parlement européen, accusé d’espionnage au profit de la Chine. Appelé à témoigner le 3 septembre devant le tribunal à Dresde, Maximilan Krah avait assuré avoir appris par voie de presse les soupçons d’espionnage pesant contre son assistant.- Débat interrompu -Jeudi matin, la présidente du Bundestag, Julia Klöckner, a interrompu un débat en séance plénière pour faire voter en urgence la levée de l’immunité parlementaire de l’élu.Ceci a permis les perquisitions de jeudi, voulues par le parquet de Dresde, dans les locaux professionnels et personnels du suspect.Contacté par l’AFP, le parquet a fait état de perquisitions dans “des bureaux du suspect au Bundestag à Berlin, ainsi que des locaux résidentiels et commerciaux à Dresde, et, avec le soutien d’Eurojust (une agence de coopération judiciaire européenne, ndlr) et de la justice belge, à Bruxelles”.Le parquet a aussi confirmé que l’enquête ouverte début mai contre M. Krah visait des sommes perçues alors qu’il était député européen.Ces soupçons de corruption et de blanchiment d’argent sont “en lien avec des versements en provenance de Chine”, a aussi indiqué le parquet de Dresde à l’AFP.Selon le Spiegel, l’élu allemand aurait reçu entre 2019 et 2023 plus de 50.000 euros de fonds venus de Chine, émanant de sociétés proches de son ex-collaborateur, celui jugé à Dresde.Au procès, lorsqu’on a demandé à M. Krah pourquoi avoir recruté l’accusé, le député a mis en avant les compétences linguistiques et les “connaissances pratiques” de Jian Guo, liées à sa société d’import-export, qu’il avait précédemment représentée en tant qu’avocat. Selon l’accusation, Jian Guo, de nationalité allemande, aurait également livré à Pékin des informations d’ordre militaire grâce notamment à une complice présumée, jugée avec lui à Dresde.- Habitué des dérapages -Maximilian Krah a abandonné son mandat de député européen après avoir été élu député de Chemnitz, en Saxe, bastion de l’AfD dans l’ex-RDA, lors des dernières législatives de février 2025.L’arrestation, en avril 2024, de Jian Guo avait fait grand bruit, car M. Krah était alors la tête de liste de l’AfD pour les élections européennes.Pendant la même campagne, il avait fait scandale en estimant qu’un SS n’était “pas automatiquement un criminel”, ce qui avait conduit à une rupture au Parlement européen avec le parti d’extrême droite français Rassemblement national.Habitué des dérapages, l’avocat avait ensuite été banni des instances dirigeantes de l’AfD.Jeudi, le parti a semblé prendre ses distances. Dans un communiqué succinct, il a réclamé une enquête transparente et rapide, et n’a pas apporté de soutien explicite à son élu. “La levée de l’immunité et en particulier la perquisition des bureaux et des espaces privés de M. Krah sont des événements graves”, ont déclaré les chefs de la formation, Alice Weidel et Tino Chrupalla.Depuis son score record aux législatives (20%), le parti anti-immigration est la principale force d’opposition à la coalition menée par le conservateur Friedrich Merz.

DR Congo survivors of IS-linked massacre say army, govt let them downThu, 11 Sep 2025 12:43:05 GMT

Residents of Ntoyo, a village in DR Congo’s perennially volatile east, were preparing for a funeral on Monday when a column of armed men emerged from the forest and slaughtered 71 people, burning some of them alive. “There were very young soldiers in the group,” said 16-year-old Jean-Claude Mumbere, who survived the massacre by ADF (Allied …

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Robot dogs, flying cars: five takeaways from the Munich auto show

From “flying cars” to robots and self-driving buses, here are some of the innovations spotted at this week’s Munich auto fair, IAA Mobility, one of the world’s biggest:’Give cars wings’Chinese brands showcased their efforts to create “flying cars”, small electric aircraft powered by multiple rotors designed for short journeys.”We want to give the car wings,” said Wang Tan, co-founder of carmaker Xpeng’s aeronautical unit.Xpeng’s Land Aircraft Carrier, an electric car that contains a fold-out, two-seat electric aircraft, should go into mass production in 2026 and be on sale in China for less than 2 million yuan ($281,000).Uses include rescue from locations where access is difficult, such as in heavy traffic or from tall buildings, Wang said.GAC’s flying car unit Govy meanwhile showed off its AirCab, a two-seater self-driving electric aircraft with a top-speed of 120 km/h and a range of up to 30 kilometres.”It is quieter than a helicopter and better meets people’s needs,” Govy spokeswoman Li Shuhan said. “It’s also cheaper.”About 1,500 AirCabs are on order at 1.68 million yuan each.Robot dogs (and their batteries)Covered in yellow fur, and with big googly eyes and a red felt tongue, the Go2 robotic dog looks cute and cuddly — but it is more than just a gimmick.”For dangerous work you need robots”, said Todd Zhang from Eve Energy, the Chinese company that makes batteries for the Go2, which is built by another Chinese outfit, Unitree Robotics.”In the future we’ll send robotic dogs into dangerous environments rather than human beings.”Eve Energy also supplies German carmakers like BMW and Porsche, highlighting China’s grip on the supply chain for electric cars.Wolf on wheelsEager to show that Europeans can innovate too, Austrian Wolfgang Podleiszek is working on a funky two-wheeled electric car that steers like a segway and needs the driver to lean into corners.”We’ve tried to send a signal for Europe, that we can once again dream and do something new and innovative,” he said.Podleiszek founded Wolf eMobility last year, and was on the hunt for investors at the motor show to build a prototype.”Once people can try it out and see just how fun it is, I think the rest will follow,” he said.But his small firm is in the sights of German giant Volkswagen, who have taken the company to court on the grounds that “Wolf” in German sounds too similar to Volkswagen’s Golf car.But Podleiszek says “our chances are not bad” in the dispute.New buses for older peopleCompanies including Germany’s Holon and Estonia’s Auve Tech displayed small self-driving buses, designed for routes where larger buses with drivers could be too expensive.Auve Tech has 25 vehicles on the road, 20 of which are in Japan, co-founder Johannes Mossov told AFP, helped by a “strong push” from the government there.”It’s logical because of the ageing population,” he said. “People need public transport to be more accessible for people who might not want to drive their personal car or walk long distances.””Europe will be similar in 10 to 15 years,” he added.Robot people Chinese electric-vehicle maker Xpeng was showcasing its humanoid robot, called Iron, at the fair.Over 30 Irons are currently in training, mostly on the carmaker’s production line, although some also help out with showroom sales.”We hope we can let robots work on the production line by the end of this year,” Shi Xiaoxin, Xpeng’s head of robotics, told AFP.And by the end of next year, they will likely be meeting and greeting customers, he said.Iron is trained using motion sensors worn by employees, which gather data on human movement. 

President seeks end to crisis engulfing Nepal

Nepal’s president said Thursday he was seeking an end to the crisis that has engulfed the Himalayan nation since deadly protests this week ousted the prime minister and left parliament in flames.The army has imposed a curfew in the Himalayan nation of 30 million people, with soldiers patrolling the largely quiet streets for a second day after the worst violence in two decades.President Ramchandra Paudel appealed to “all parties to be confident that a solution to the problem is being sought, as soon as possible”.Army chief General Ashok Raj Sigdel has launched talks with key figures and “representatives of Gen Z”, a military spokesperson said, referring to the loose umbrella title of the youth protest movement.Demonstrations began on Monday in Kathmandu against the government’s short-lived ban on social media and over corruption, with at least 19 people killed in the crackdown.A day later, protests escalated into an outpouring of rage nationwide, with government offices, a Hilton Hotel and other buildings set on fire.In the chaos, more than 13,500 prisoners broke out of jails countrywide, leaving security forces scrambling to regain control. Only around 250 have been recaptured, according to Nepal’s security forces and an Indian border official.”Our first demand is the dissolution of parliament,” Sudan Gurung, a key figure among the Gen Z protesters, told reporters on Thursday.”My humble request to everyone, including political parties: please don’t send the same old leaders,” he said, saying the protesters were not seeking power themselves. “We don’t need positions in government,” he said. “We need real reform.”Protests fed into longstanding economic woes in Nepal, where more than a fifth of people aged 15-24 are unemployed, according to the World Bank, with GDP per capita just $1,447.- ‘Every effort’ -KP Sharma Oli, 73, a four-time prime minister, resigned Tuesday. His home was set ablaze the same day and his whereabouts are unknown.Constitutionally, 80-year-old Paudel should invite the leader of the largest parliamentary party to form a government.But much of the political old guard has vanished from view. “I am consulting and making every effort to find a way out of the current difficult situation in the country, within the constitutional framework,” said Paudel, whose presidential offices were also set on fire.Former chief justice Sushila Karki is the leading choice for interim leader, a Gen Z protester representative said Thursday, although their backing is not unanimous.”Right now, Sushila Karki’s name is coming up to lead the interim government — we are now waiting for the president to make a move,” said Rakshya Bam, an activist who was among those at the army meeting on Wednesday.Journalist Pranaya Rana said there were “divisions”, but it was “natural in a decentralised movement like this that there are going to be competing interests”.Karki, 73, Nepal’s first woman chief justice, has told AFP that “experts need to come together to figure out the way forward”, and that “the parliament still stands”. Kathmandu Mayor Balendra Shah, a 35-year-old former engineer and rapper, was also among the names suggested as a potential interim leader.But Shah said in a post on Facebook that he “fully supports the proposal” of Karki.”The job of this interim government is to hold elections, to give a new mandate to the country,” he said.

Népal: le président promet une issue à la crise “aussi vite que possible”

Le président du Népal, Ramchandra Paudel, a promis jeudi de trouver “aussi vite que possible” une solution à la crise causée par la chute du Premier ministre après les émeutes meurtrières qui ont ébranlé le pays.Ouvertes dès mercredi autour du chef de l’armée, les discussions pour organiser la transition ouverte ont fait émerger le nom de l’ancienne cheffe de la Cour suprême, Sushila Karki, 73 ans, qui pourrait être nommée à la tête d’un gouvernement provisoire.”Le nom de Sushila Karki arrive en tête de ceux cités pour diriger le gouvernement provisoire”, a déclaré à l’AFP Rakshya Bam, une représentante des manifestants qui a participé aux premières tractations.”Nous attendons que le président (du pays) prenne une décision”, a-t-elle poursuivie.Chargé par la Constitution de nommer le Premier ministre, le chef de l’Etat a justement assuré jeudi faire “tous les efforts” pour “trouver une issue à la situation difficile que connaît le pays (…) pour protéger la démocratie et maintenir l’ordre”.M. Paudel, 80 ans, a promis que cette solution serait trouvée “aussi vite que possible” afin “de satisfaire les exigences des citoyens qui ont protesté”.Les troubles, les plus meurtriers survenus au Népal depuis l’abolition de la monarchie en 2008, ont débuté lundi, lorsque la police a ouvert le feu sur des manifestants qui dénonçaient un blocage des réseaux sociaux et la corruption des élites, faisant au moins 19 morts et des centaines de blessés.Malgré le rétablissement de Facebook, X et YouTube, la promesse d’une enquête sur les violences policières et le départ de M. Oli, des jeunes réunis sous une bannière “Génération Z” ont mis à sac mardi de nombreux bâtiments publics, résidences de dirigeants et autres symboles du pouvoir dans la capitale Katmandou.- “Des vraies réformes” -Le Parlement a été incendié, ainsi que le domicile du Premier ministre démissionnaire.L’armée a repris mardi soir le contrôle des rues de Katmandou et y fait depuis respecter un strict couvre-feu, jusqu’à nouvel ordre.Mercredi, le chef d’état-major de l’armée, le général Ashok Raj Sigdel, a convié à sa table diverses personnalités, dont des représentants des manifestants, pour former un gouvernement provisoire.”S’il vous plaît, ne nous proposez pas les mêmes vieux dirigeants”, a exhorté une des figures de la contestation, Sudan Gurung.”Nous avons besoin de vraies réformes, pas de postes au gouvernement”, a-t-il poursuivi devant la presse. “Nous voulons que ça change (…) notre première exigence, c’est la dissolution du Parlement. Et la fin de la corruption doit être une priorité absolue”.Les discussions autour du chef d’état-major de l’armée ont continué jeudi.Présenté comme l’un des acteurs clé de la transition, Balendra Shah, l’ancien rappeur élu maire de Katmandou en 2022, a exprimé publiquement son soutien à la magistrate Sushila Karki.”Je soutiens totalement votre candidature pour prendre la tête d’un gouvernement provisoire”, a assuré M. Shah sur Facebook.Son nom ne semble toutefois pas encore faire l’unanimité.- Couvre-feu -“Il y a des divisions, ce qui est naturel dans un mouvement décentralisé comme celui-là”, a commenté pour l’AFP la journaliste Pranaya Rana. “L’important pour eux est de se réunir (…) pour empêcher que leur mouvement soit détourné par des opportunistes”.Revenu au pouvoir en 2024, KP Sharma Oli a expliqué mardi qu’il démissionnait “afin que des mesures puissent être prises en vue d’une solution politique”.Agé de 73 ans, le chef du Parti communiste népalais, qui a dirigé quatre fois le gouvernement depuis 2015, incarne ces dirigeants dont la jeunesse du pays, privée d’emploi et lassée de la corruption, exige le départ.Dans la capitale Katmandou, l’armée a brièvement levé jeudi le couvre-feu pour permettre aux habitants de se ravitailler, ont constaté des journalistes de l’AFP.Largement vides, les rues et les principaux carrefours du centre-ville restent quadrillés par de nombreux soldats en armes, escortés de véhicules blindés ou de chars.Le bilan des émeutes de mardi reste très parcellaire. L’armée a annoncé une trentaine d’arrestations et la police fait état de trois morts dans ses rangs.Plus de 13.500 détenus se sont également évadés des prisons du pays à la faveur des troubles. Selon des sources militaires, plus de 200 à peine avaient été repris jeudi, dont une soixantaine sur le sol indien.

Népal: le président promet une issue à la crise “aussi vite que possible”

Le président du Népal, Ramchandra Paudel, a promis jeudi de trouver “aussi vite que possible” une solution à la crise causée par la chute du Premier ministre après les émeutes meurtrières qui ont ébranlé le pays.Ouvertes dès mercredi autour du chef de l’armée, les discussions pour organiser la transition ouverte ont fait émerger le nom de l’ancienne cheffe de la Cour suprême, Sushila Karki, 73 ans, qui pourrait être nommée à la tête d’un gouvernement provisoire.”Le nom de Sushila Karki arrive en tête de ceux cités pour diriger le gouvernement provisoire”, a déclaré à l’AFP Rakshya Bam, une représentante des manifestants qui a participé aux premières tractations.”Nous attendons que le président (du pays) prenne une décision”, a-t-elle poursuivie.Chargé par la Constitution de nommer le Premier ministre, le chef de l’Etat a justement assuré jeudi faire “tous les efforts” pour “trouver une issue à la situation difficile que connaît le pays (…) pour protéger la démocratie et maintenir l’ordre”.M. Paudel, 80 ans, a promis que cette solution serait trouvée “aussi vite que possible” afin “de satisfaire les exigences des citoyens qui ont protesté”.Les troubles, les plus meurtriers survenus au Népal depuis l’abolition de la monarchie en 2008, ont débuté lundi, lorsque la police a ouvert le feu sur des manifestants qui dénonçaient un blocage des réseaux sociaux et la corruption des élites, faisant au moins 19 morts et des centaines de blessés.Malgré le rétablissement de Facebook, X et YouTube, la promesse d’une enquête sur les violences policières et le départ de M. Oli, des jeunes réunis sous une bannière “Génération Z” ont mis à sac mardi de nombreux bâtiments publics, résidences de dirigeants et autres symboles du pouvoir dans la capitale Katmandou.- “Des vraies réformes” -Le Parlement a été incendié, ainsi que le domicile du Premier ministre démissionnaire.L’armée a repris mardi soir le contrôle des rues de Katmandou et y fait depuis respecter un strict couvre-feu, jusqu’à nouvel ordre.Mercredi, le chef d’état-major de l’armée, le général Ashok Raj Sigdel, a convié à sa table diverses personnalités, dont des représentants des manifestants, pour former un gouvernement provisoire.”S’il vous plaît, ne nous proposez pas les mêmes vieux dirigeants”, a exhorté une des figures de la contestation, Sudan Gurung.”Nous avons besoin de vraies réformes, pas de postes au gouvernement”, a-t-il poursuivi devant la presse. “Nous voulons que ça change (…) notre première exigence, c’est la dissolution du Parlement. Et la fin de la corruption doit être une priorité absolue”.Les discussions autour du chef d’état-major de l’armée ont continué jeudi.Présenté comme l’un des acteurs clé de la transition, Balendra Shah, l’ancien rappeur élu maire de Katmandou en 2022, a exprimé publiquement son soutien à la magistrate Sushila Karki.”Je soutiens totalement votre candidature pour prendre la tête d’un gouvernement provisoire”, a assuré M. Shah sur Facebook.Son nom ne semble toutefois pas encore faire l’unanimité.- Couvre-feu -“Il y a des divisions, ce qui est naturel dans un mouvement décentralisé comme celui-là”, a commenté pour l’AFP la journaliste Pranaya Rana. “L’important pour eux est de se réunir (…) pour empêcher que leur mouvement soit détourné par des opportunistes”.Revenu au pouvoir en 2024, KP Sharma Oli a expliqué mardi qu’il démissionnait “afin que des mesures puissent être prises en vue d’une solution politique”.Agé de 73 ans, le chef du Parti communiste népalais, qui a dirigé quatre fois le gouvernement depuis 2015, incarne ces dirigeants dont la jeunesse du pays, privée d’emploi et lassée de la corruption, exige le départ.Dans la capitale Katmandou, l’armée a brièvement levé jeudi le couvre-feu pour permettre aux habitants de se ravitailler, ont constaté des journalistes de l’AFP.Largement vides, les rues et les principaux carrefours du centre-ville restent quadrillés par de nombreux soldats en armes, escortés de véhicules blindés ou de chars.Le bilan des émeutes de mardi reste très parcellaire. L’armée a annoncé une trentaine d’arrestations et la police fait état de trois morts dans ses rangs.Plus de 13.500 détenus se sont également évadés des prisons du pays à la faveur des troubles. Selon des sources militaires, plus de 200 à peine avaient été repris jeudi, dont une soixantaine sur le sol indien.