Un autre procès climatique: une île indonésienne contre le cimentier Holcim
Une cour suisse a entendu mercredi la plainte d’habitants d’une île d’Indonésie menacée par la montée de l’océan contre le géant du ciment Holcim, marquant une étape importante dans un nouveau procès climatique très attendu contre une multinationale grande émettrice de gaz à effet de serre.Quatre habitants de l’île de Pari, dans la mer de Java près de Jakarta, exigent que le groupe suisse, qui a fusionné en 2015 avec le français Lafarge, les indemnise pour les dommages causés par la montée des eaux.L’audience dans le canton de Zoug, où se trouve le siège social du géant des matériaux de construction, a duré trois heures et vise à déterminer la recevabilité de la plainte, déposée en 2023. Les plaignants réclament chacun 3.600 francs (3.840 euros). Deux d’entre eux ont fait le déplacement en Suisse pour y assister. Seuls les aspects procéduraux ont été examinés, l’objectif à ce stade étant de déterminer si la cour peut traiter ou non la plainte sur le fond. Sa décision peut être prise immédiatement ou dans plusieurs semaines, voire plusieurs mois. “A première vue l’île a l’air idylllique”, a déclaré leur avocate, Cordelia Bähr, lors d’une plaidoirie de plus d’une heure, expliquant que le changement climatique constitue “une menace existentielle” pour cette île de 42 hectares.L’île a déjà perdu 11% de son territoire en 11 ans et risque d’être engloutie d’ici 2050 face à la montée des eaux, fait valoir l’ONG Entraide protestante suisse (Eper), qui soutient les plaignants.Le changement climatique affecte non pas des millions “mais des milliards de gens” dans le monde, a pour sa part fait valoir Stefanie Pfisterer, une des avocates d’Holcim, qui a cependant affirmé qu’il ne s’agit pas de la bonne plateforme pour ce combat”.Cette plainte illustre le nouveau visage du combat climatique, porté de plus en plus devant les tribunaux par des militants frustrés de la lenteur ou des reculs des Etats dans la lutte contre le réchauffement.Les entreprises pétrolières sont habituellement les plus attaquées, mais avec Holcim, les défenseurs du climat espèrent une jurisprudence contre une industrie moins connue mais très polluante, responsable de l’ordre de 8% du CO2 rejeté chaque année dans l’atmosphère, soit largement plus que l’aviation. Les fours à haute température pour cuire le calcaire et fabriquer le ciment brûlent généralement du charbon, et la réaction chimique elle-même génère du CO2 supplémentaire. Les plaignants demandent au groupe, aux 26,4 milliards de francs suisses (28,2 milliards d’euros) de chiffre d’affaires l’an dernier, de les indemniser mais aussi de participer à la protection de l’île et de réduire ses émissions de CO2.- Un précédent de taille -“C’est la première plainte climatique déposée contre une entreprise suisse, en l’occurrence le plus gros pollueur de Suisse”, a déclaré à l’AFP Yvan Maillard-Ardenti, membre de l’Entreaide Protestante suisse, une des ONG qui soutient les plaignants. Holcim ne détient plus de cimenteries en Indonésie depuis 2019. Mais les plaignants considèrent qu’Holcim est “coresponsable de l’élévation des températures, et donc de l’élévation du niveau de la mer”, explique M. Maillard-Ardenti.Il cite une étude estimant que le groupe a émis 7 milliards de tonnes de CO2 entre 1950 et 2021, soit 0,42% du total des émissions industrielles depuis 1750. Les plaignants demandent donc à Holcim de payer “pour une part qui correspond à ces émissions de CO2”. Un précédent juridique majeur existe: la justice allemande a reconnu en mai le principe d’une responsabilité mondiale des entreprises productrices d’électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l’endroit où ils se produisent. Cette affaire-là avait été lancée par un paysan péruvien contre l’entreprise allemande RWE, aux rejets estimés à 0,38% des émissions historiques mondiales; le plaignant a toutefois perdu car les juges ont estimé que le danger concret le concernant n’était pas démontré.Des juges pourraient en décider autrement pour les habitants de Pari. Lors d’une conférence la semaine dernière à Lausanne, une des plaignants a expliqué avoir perdu sa ferme d’algues marines à cause des inondations, qui ont également ravagé son élevage de poissons en charriant du pétrole.
Un autre procès climatique: une île indonésienne contre le cimentier Holcim
Une cour suisse a entendu mercredi la plainte d’habitants d’une île d’Indonésie menacée par la montée de l’océan contre le géant du ciment Holcim, marquant une étape importante dans un nouveau procès climatique très attendu contre une multinationale grande émettrice de gaz à effet de serre.Quatre habitants de l’île de Pari, dans la mer de Java près de Jakarta, exigent que le groupe suisse, qui a fusionné en 2015 avec le français Lafarge, les indemnise pour les dommages causés par la montée des eaux.L’audience dans le canton de Zoug, où se trouve le siège social du géant des matériaux de construction, a duré trois heures et vise à déterminer la recevabilité de la plainte, déposée en 2023. Les plaignants réclament chacun 3.600 francs (3.840 euros). Deux d’entre eux ont fait le déplacement en Suisse pour y assister. Seuls les aspects procéduraux ont été examinés, l’objectif à ce stade étant de déterminer si la cour peut traiter ou non la plainte sur le fond. Sa décision peut être prise immédiatement ou dans plusieurs semaines, voire plusieurs mois. “A première vue l’île a l’air idylllique”, a déclaré leur avocate, Cordelia Bähr, lors d’une plaidoirie de plus d’une heure, expliquant que le changement climatique constitue “une menace existentielle” pour cette île de 42 hectares.L’île a déjà perdu 11% de son territoire en 11 ans et risque d’être engloutie d’ici 2050 face à la montée des eaux, fait valoir l’ONG Entraide protestante suisse (Eper), qui soutient les plaignants.Le changement climatique affecte non pas des millions “mais des milliards de gens” dans le monde, a pour sa part fait valoir Stefanie Pfisterer, une des avocates d’Holcim, qui a cependant affirmé qu’il ne s’agit pas de la bonne plateforme pour ce combat”.Cette plainte illustre le nouveau visage du combat climatique, porté de plus en plus devant les tribunaux par des militants frustrés de la lenteur ou des reculs des Etats dans la lutte contre le réchauffement.Les entreprises pétrolières sont habituellement les plus attaquées, mais avec Holcim, les défenseurs du climat espèrent une jurisprudence contre une industrie moins connue mais très polluante, responsable de l’ordre de 8% du CO2 rejeté chaque année dans l’atmosphère, soit largement plus que l’aviation. Les fours à haute température pour cuire le calcaire et fabriquer le ciment brûlent généralement du charbon, et la réaction chimique elle-même génère du CO2 supplémentaire. Les plaignants demandent au groupe, aux 26,4 milliards de francs suisses (28,2 milliards d’euros) de chiffre d’affaires l’an dernier, de les indemniser mais aussi de participer à la protection de l’île et de réduire ses émissions de CO2.- Un précédent de taille -“C’est la première plainte climatique déposée contre une entreprise suisse, en l’occurrence le plus gros pollueur de Suisse”, a déclaré à l’AFP Yvan Maillard-Ardenti, membre de l’Entreaide Protestante suisse, une des ONG qui soutient les plaignants. Holcim ne détient plus de cimenteries en Indonésie depuis 2019. Mais les plaignants considèrent qu’Holcim est “coresponsable de l’élévation des températures, et donc de l’élévation du niveau de la mer”, explique M. Maillard-Ardenti.Il cite une étude estimant que le groupe a émis 7 milliards de tonnes de CO2 entre 1950 et 2021, soit 0,42% du total des émissions industrielles depuis 1750. Les plaignants demandent donc à Holcim de payer “pour une part qui correspond à ces émissions de CO2”. Un précédent juridique majeur existe: la justice allemande a reconnu en mai le principe d’une responsabilité mondiale des entreprises productrices d’électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l’endroit où ils se produisent. Cette affaire-là avait été lancée par un paysan péruvien contre l’entreprise allemande RWE, aux rejets estimés à 0,38% des émissions historiques mondiales; le plaignant a toutefois perdu car les juges ont estimé que le danger concret le concernant n’était pas démontré.Des juges pourraient en décider autrement pour les habitants de Pari. Lors d’une conférence la semaine dernière à Lausanne, une des plaignants a expliqué avoir perdu sa ferme d’algues marines à cause des inondations, qui ont également ravagé son élevage de poissons en charriant du pétrole.
Sudan recovers 100 bodies after Darfur landslide: rebel groupWed, 03 Sep 2025 10:20:03 GMT
Rescue teams have recovered 100 bodies from under the mud after a landslide buried a remote mountain village in Sudan’s Darfur region, the rebel group that controls the area said Wednesday.Heavy rains triggered the landslip which almost wiped out the village of Tarasin in the Jebel Marra range, the Abdulwahid al-Nur faction of the Sudan …
A Pékin, faste et patriotisme pour un défilé militaire historique
Chants patriotiques, hourras et acclamations de la foule: Pékin a baigné mercredi dans une atmosphère solennelle et fervente à l’occasion d’un gigantesque défilé militaire organisé sur la place Tiananmen.Dès l’aube, des spectateurs soigneusement sélectionnés se sont massés sur la place pour assister à cette démonstration de force organisée pour commémorer la fin de la Seconde Guerre mondiale. “ C’est la première fois que j’assiste à un défilé militaire. C’est impressionnant d’être ici”, a confié à l’AFP Jenny Wang, fonctionnaire de 24 ans.”C’est important de commémorer la fin de cette guerre et de mieux faire connaître au monde les souffrances subies par les Chinois à cette époque”.Dans le public, des invités se sont pris en photo avec leur carton d’invitation devant l’imposante tribune officielle ornée de drapeaux rouges. Sur la place, de grands chiffres dorés “1945” et “2025” évoquaient les 80 ans écoulés depuis la fin de la guerre.Agitant des petits drapeaux chinois rouges et jaunes, le public a accompagné en choeur les chorales entonnant des chants patriotiques et symboles de la résistance contre le Japon.Devant l’estrade garnie de dirigeants étrangers, des fanfares militaires ont fait résonner leurs clairons au passage de soldats défilant au pas avec une synchronisation millimétrée.- Missile nucléaire -Dans une image historique, le président chinois Xi Jinping a été photographié serrant la main et discutant avec les leaders russe et nord-coréen Vladimir Poutine et Kim Jong Un, avant de poser pour une photo de groupe avec les autres dignitaires étrangers invités.Il était vêtu d’une tunique traditionnelle grise à col droit, évoquant la tenue historique de Mao Zedong.Il a ensuite passé en revue les troupes au garde-à-vous sur l’avenue Chang’an (“paix éternelle” en chinois), depuis le toit ouvrant d’une limousine de fabrication chinoise.”Camarades, merci pour vos efforts!”, a-t-il lancé à plusieurs reprises devant quatre microphones, avant de rejoindre ses hôtes sur le balcon de la place Tiananmen, au-dessus du portrait géant de Mao Zedong.La chaleur a mis à rude épreuve les spectateurs, dont certains, épuisés, ont été contraints de quitter les gradins avec l’aide du personnel. Le président biélorusse Alexandre Loukachenko, fidèle allié de Moscou, s’était muni d’une casquette et d’un ventilateur électrique portable.Des “oh” et des “ah” admiratifs ont parcouru la foule lorsqu’est apparu le gigantesque missile balistique intercontinental DF-5C, capable de transporter plusieurs ogives nucléaires.La même ferveur a gagné le public lorsque des hélicoptères ont dessiné dans le ciel le chiffre “80”, puis lorsque des dizaines de milliers de colombes ont été lachées dans le ciel de Pékin.- Fierté nationale -A distance de la place Tiananmen, dans les rues de la capitale placée sous très haute protection et décorée depuis plusieurs jours d’innombrables drapeaux chinois, un sentiment d’excitation restait palpable après la fin du défilé. Les habitants se disaient fiers de cette démonstration de puissance.Sun Jianhua, 54 ans, a expliqué à l’AFP avoir regardé le défilé chez elle du début à la fin.”La fierté et l’honneur que je ressens sont indescriptibles”, s’est-elle extasiée.”Nous avons fait tellement de sacrifices, nous avons payé un prix tellement lourd (pendant la guerre). Maintenant qu’il y a la paix, nous devrions tous chérir cette époque”, a-t-elle dit.D’autres habitants ont toutefois regretté que la Chine se soit “isolée” sur la scène internationale, puisque seuls 26 dirigeants de pays étrangers ont assisté à l’évènement, avec l’absence notable de tout dirigeant occidental de premier plan.Les pays dont les leaders ont assisté au défilé “sont tous des pays pauvres, des pays actuellement harcelés par les puissances occidentales”, a déclaré à l’AFP Hu Daxian, un autre résident. “S’ils se lient d’amitié avec la Chine, pour être franc, c’est aussi par manque d’alternatives”, a ajouté le quinquagénaire.De nombreux dirigeants européens et américains ne sont pas venus par “jalousie”, a-t-il ajouté. “J’espère que la Chine pourra devenir amie avec d’autres pays et qu’ils ne seront plus jaloux”.
Japan’s long-term borrowing costs, gold hit record highs
A global bond selloff extended into Asia on Wednesday with yields in Japan hitting record levels, while gold reached a new peak as investors fret about public finances in countries from Japan to the United States.Investors in Japan are also reacting to concerns that Prime Minister Shigeru Ishiba might soon be forced to step down after the number two in his ruling Liberal Democratic Party (LDP) offered to quit on Tuesday over July’s disastrous upper house election.Asian indexes were largely in the red, with Tokyo down 0.9 percent and Shanghai more than one percent lower at the close.European markets opened higher.Yields on 30-year Japanese government bonds rose to an all-time high of 3.29 percent, while 20-year yields reached 2.69 percent — their highest since 1999.”The Japanese 30-year yield’s breach of 3.25 percent may prove far more destabilising than local politics,” Stephen Innes of SPI Asset Management wrote in a note.”A clean break above that threshold doesn’t just unsettle Japanese savers; it forces insurers, pensions, and reserve managers worldwide to recalibrate their models. Once those rebalancing dominoes start to fall, equity markets everywhere feel the aftershocks,” Innes said.Japan is due to hold a 30-year bond auction on Thursday, though buyer interest has been muted.”The selloff in long-duration bonds is fuelled by several factors: concerns over ballooning sovereign debt, political hurdles to fiscal tightening… and structurally higher inflation,” said Ipek Ozkardeskaya, senior analyst at Swissquote Bank.The selloff in Japanese debt mirrors widespread moves in the United States and Europe, with investors spooked over substantial piles of government debt globally.The US 30-year yield flirted with the five-percent mark, while Britain’s 30-year gilt yield climbed to levels not seen since 1998. In France, the 30-year yield spiked to 4.5 percent for the first time since 2009 — highlighting concerns around a budget standoff in Paris.Traders have been turning to traditional safe havens, pushing gold to a record high of $3,546.96 an ounce.Prices have risen five percent over the last six days, with traders nervous over the US Federal Reserve’s future after President Donald Trump attempted to fire Fed Governor Lisa Cook.”President Trump’s return to the White House may have altered investor preference of safe havens,” said Carol Kong of the Commonwealth Bank of Australia.”Gold outperformed, gaining more than 30 percent year‑to‑date. The risk is the USD further loses its safe haven appeal if President Trump continues to undermine the independence of key US institutions, particularly the Federal Reserve.”- Key figures at around 0830 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.9 percent at 41,938.89 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.6 percent at 25,343.43 (close)Shanghai – Composite: DOWN 1.2 percent at 3,813.56 (close) London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 9,151.80Paris – CAC 40: UP 0.8 percent at 7,715.60Frankfurt – DAX: UP 0.5 percent at 23,611.50New York – Dow: DOWN 0.6 percent at 45,295.81 (close)Euro/dollar: DOWN at 1.1632 from $1.1640 on TuesdayPound/dollar: DOWN at 1.3365 at from $1.3394Dollar/yen: UP at 148.78 from 148.37 yen Euro/pound: UP at 87.03 pence from 86.92 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.3 at $68.91 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.3 percent at $65.39 per barrel
Vote de confiance: Bayrou juge la démarche du PS “pas très cohérente”
François Bayrou a jugé mercredi “pas très cohérente” la démarche du Parti socialiste de “vouloir abattre son gouvernement” lors du vote de confiance du 8 septembre tout en réclamant de gouverner ensuite avec “le soutien du bloc central”. “Est ce qu’il est logique, cohérent de dire +je vais abattre votre gouvernement et après vous me soutiendrez?+”, s’est interrogé le Premier ministre sur BFMTV/RMC. “Je ne suis pas sûr que ça marche parce qu’il y a un minimum de logique dans la vie. La démarche d’Olivier Faure, dont il ne fait pas mystère qu’il veut devenir Premier ministre, cette démarche me paraît risquée, pas très cohérente et pas très logique”, a jugé M. Bayrou qui restera, même s’il quitte Matignon, le leader d’un des partis du bloc central.Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure réclame qu’Emmanuel Macron nomme un Premier ministre de gauche et s’est dit prêt à ne pas recourir à l’article 49.3 de la Constitution pour gouverner, ce qui suppose de trouver des compromis avec le bloc central, faute de majorité pour la gauche à l’Assemblée.François Bayrou doit rencontrer les socialistes jeudi mais n’a fait aucune concession réelle à leur égard mercredi qui leur permettrait de revenir sur leur décision de toute façon “irrévocable” selon M. Faure.Au contraire, il a de nouveau balayé les propositions budgétaires du PS, qui veut diviser par deux l’année prochaine l’effort budgétaire voulu par le Premier ministre de 44 milliards d’euros.”Ce n’est pas diviser l’effort, c’est décider qu’on va de nouveau emprunter 20 et quelques milliards supplémentaires”, a-t-il jugé.Même sur la mesure la plus impopulaire de son plan, la suppression de deux jours fériés, il s’est contenté de répéter sans conviction qu’il était “ouvert” à la réexaminer à condition que les 4 milliards que cette suppression devait rapporter soient compensés “Je suis ouvert à ce que nous trouvions une organisation qui permette d’obtenir les mêmes buts sans avoir les inconvénients, à supposer que ces inconvénients soient majeurs”, a-t-il répondu dans une périphrase. En dépit de l’arithmétique qui lui annonce une chute certaine lundi, il a refusé de se montrer “défaitiste”.”Si vous êtes représentant du peuple, comme c’est la vocation d’un député, alors vous devez vous demander où est l’intérêt national”, a-t-il lancé aux députés.





