La Bourse de Paris termine en baisse, freinée par une hausse des taux

La Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,70% mardi, freinée par une hausse des taux d’emprunt de la France à long terme sur les marchés financiers, sur fond d’instabilité politique.L’indice vedette CAC 40 a reculé de 53,65 points et s’est établi à 7.654,25 points à la clôture. Lundi, la Bourse de Paris avait terminé à l’équilibre, prenant 4 points (+0,05%).”Aujourd’hui il y a une remontée des taux globale, mais c’est aussi très saisonnier parce qu’en septembre, traditionnellement, les émissions de dettes souveraines reprennent”, explique Marine Mazet, stratégiste taux chez Nomura. Le rendement de l’emprunt français à échéance 30 ans a dépassé 4,50% mardi, une première depuis 2011. Son équivalent à échéance dix ans évoluait aussi en hausse, à 3,58%, contre 3,53% à la clôture la veille.Selon des données compilées par l’agence Bloomberg, le marché de la dette européenne s’achemine vers une séance comptant 49,6 milliards d’euros de dette émise, un record sur une journée.Sur cette somme, du côté de la dette souveraine, donc émise par des Etats, “il y a 18 milliards d’euros de dette italienne et le Royaume-Uni a émis pour 14 milliards de livres sterling”, détaille Marine Mazet. Plusieurs thèmes s’inscrivent en toile de fond de cette séance animée sur le marché obligataire, dont la question du budget.Le Premier ministre François Bayrou se soumettra lundi à un vote de confiance devant les députés, qui semble toutefois perdu d’avance. L’instabilité politique du pays le laisse dépourvu de budget, alors que la dette publique française représente près de 114% du PIB, la troisième plus importante de la zone euro derrière la Grèce et l’Italie.La gauche et l’extrême droite, ainsi que certains Républicains, rejettent en bloc le projet de budget pour 2026 poussé par Bayrou, qui prévoit notamment un effort de 44 milliards d’euros.Kering et LVMH se démarquentLes géants du luxe LVMH (+1,85% à 513,00 euros) et Kering (+3,83% à 238,60 euros) ont bénéficié d’une recommandation positive de la banque HSBC sur leurs titres, poussant les investisseurs à l’achat.

Draguignan: 4 ans de prison pour avoir fraudé 62 millions d’euros à l’Urssaf

Le tribunal correctionnel de Draguignan (Var) a condamné mardi le dirigeant d’un groupe d’intérim à quatre ans de prison et 100.000 euros d’amende pour une fraude généralisée ayant soustrait 62 millions d’euros aux organismes sociaux, a annoncé le parquet dans un communiqué.La directrice financière du groupe a été condamnée à deux ans de prison et 20.000 euros d’amende, tandis que le groupe Forum Interim et ses 15 agences ont chacun écopé d’amendes dont le total atteint plus de 1,6 million d’euros.Pendant plusieurs années, des salariés du bâtiment engagés en intérim, tous de nationalité étrangère, ont perçu des indemnités excessives, comme par exemple des indemnités de grand déplacement alors qu’ils étaient logés et véhiculés par l’entreprise.Ce procédé fréquent permet de limiter sur la fiche de paie la part de rémunération assujettie aux cotisations sociales. Dans cette affaire, le manque à gagner pour l’Urssaf, qui perçoit les cotisations, s’est élevé à 62 millions d’euros, sans compter les rappels et majorations.L’enquête, menée par les gendarmes et des inspecteurs de l’Urssaf, a duré près de deux ans et nécessité 120 auditions. Mais elle a permis d’identifier les responsables de la fraude et de localiser le patrimoine du dirigeant, dissimulé dans des sociétés en France, au Luxembourg et en Espagne.Les enquêteurs ont saisi pour plus de deux millions d’euros de biens immobiliers, véhicules, meubles et objets de luxe.Le groupe, le directeur et sa directrice financière, condamnés pour travail dissimulé, doivent indemniser l’Urssaf à hauteur de plus de 62 millions d’euros.En mars, la ministre du Travail Catherine Vautrin avait annoncé que la détection par l’Urssaf de la fraude aux cotisations sociales avait augmenté de 33% en 2024, pour atteindre 1,6 milliard d’euros.

Draguignan: 4 ans de prison pour avoir fraudé 62 millions d’euros à l’Urssaf

Le tribunal correctionnel de Draguignan (Var) a condamné mardi le dirigeant d’un groupe d’intérim à quatre ans de prison et 100.000 euros d’amende pour une fraude généralisée ayant soustrait 62 millions d’euros aux organismes sociaux, a annoncé le parquet dans un communiqué.La directrice financière du groupe a été condamnée à deux ans de prison et 20.000 euros d’amende, tandis que le groupe Forum Interim et ses 15 agences ont chacun écopé d’amendes dont le total atteint plus de 1,6 million d’euros.Pendant plusieurs années, des salariés du bâtiment engagés en intérim, tous de nationalité étrangère, ont perçu des indemnités excessives, comme par exemple des indemnités de grand déplacement alors qu’ils étaient logés et véhiculés par l’entreprise.Ce procédé fréquent permet de limiter sur la fiche de paie la part de rémunération assujettie aux cotisations sociales. Dans cette affaire, le manque à gagner pour l’Urssaf, qui perçoit les cotisations, s’est élevé à 62 millions d’euros, sans compter les rappels et majorations.L’enquête, menée par les gendarmes et des inspecteurs de l’Urssaf, a duré près de deux ans et nécessité 120 auditions. Mais elle a permis d’identifier les responsables de la fraude et de localiser le patrimoine du dirigeant, dissimulé dans des sociétés en France, au Luxembourg et en Espagne.Les enquêteurs ont saisi pour plus de deux millions d’euros de biens immobiliers, véhicules, meubles et objets de luxe.Le groupe, le directeur et sa directrice financière, condamnés pour travail dissimulé, doivent indemniser l’Urssaf à hauteur de plus de 62 millions d’euros.En mars, la ministre du Travail Catherine Vautrin avait annoncé que la détection par l’Urssaf de la fraude aux cotisations sociales avait augmenté de 33% en 2024, pour atteindre 1,6 milliard d’euros.

DR Congo ex-justice minister sentenced to 3 years hard labour for graftTue, 02 Sep 2025 16:02:22 GMT

Firebrand former Democratic Republic of Congo justice minister Constant Mutamba was sentenced on Tuesday to three years of forced labour for embezzling public funds, including reparations for war victims, an AFP journalist saw.Mutamba, who while in government proposed putting politicians who syphon off money from the public purse to death, was also barred from holding high …

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Les Bourses européennes terminent en baisse

Les Bourses européennes ont terminé en baisse mardi, à l’issue d’une séance marquée par une remontée des taux d’emprunt sur le marché obligataire, qui a pesé sur les actifs jugés risqués, comme les actions.L’indice vedette de la Bourse de Francfort, le Dax, a chuté de 2,29%, mais reste sur un gain annuel proche de 18%. La Bourse de Paris a quant à elle reculé de 0,70% et Londres de 0,87%.

Trump expected to announce US Space Command move

President Donald Trump is set to make an announcement Tuesday on moving the headquarters of the US Space Command, reversing a decision by his predecessor Joe Biden.Trump is expected to relocate the base from Colorado to Alabama following a bitter, years-long battle between the two states over which should host the facility.Democrat Biden had decided to keep Space Command — which oversees US operations in outer space — at its temporary location in Colorado despite a ruling by Republican Trump in his first term in 2021 that it should move to Alabama. Colorado, in the western US, leans Democrat while the southern state of Alabama leans Republican.White House Press Secretary Karoline Leavitt said in a statement sent to AFP that Trump “will be making an exciting announcement related to the Department of Defense” but gave no more details.Trump is due to speak from the Oval Office at 2:00 pm (1800 GMT) in his first official public appearance for a week.The Department of Defense’s image distribution website initially listed Trump’s announcement as being about “US Space Command Headquarters.” It later changed it to say only that “President Trump makes an announcement.”Speculation around Trump’s announcement had earlier centered on his recent statements that he wanted to change the name of the Department of Defense to the Department of War.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

France: après un été caniculaire, un appel à sortir de la “cécité collective”

Après un été caniculaire en France, le troisième plus chaud depuis le début des mesures, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a sonné mardi l’”urgence climatique” et appelé à sortir de la “cécité collective”.”Le premier des périls n’est pas forcément celui auquel pensent les uns et les autres. C’est celui de notre urgence climatique et écologique”, a déclaré la ministre lors d’une conférence de presse pour présenter le bilan météorologique de l’été (juin-août).”Nous savons tous que l’été que nous venons de vivre constitue à bien des égards un basculement”, a-t-elle souligné.Alors que la chute du gouvernement de François Bayrou semble probable à l’issue du vote des députés le 8 septembre sollicité par le Premier ministre, Agnès Pannier-Runacher a profité de l’occasion pour passer un message politique et attaquer, sans les nommer, les positions de Donald Trump ou du Rassemblement national en France.Elle a ainsi fustigé le “court-termisme dans lequel voudraient nous emmener certaines figures politiques majeures, en France comme à l’étranger”.L’été 2025 a connu une température moyenne de 22,2°C, soit une anomalie de +1,9°C. Il se classe derrière les étés 2003 (+2,7°C) et 2022 (+2,3°C), selon les données de Météo-France.D’autres pays – le Japon, la Corée du Sud ou le Royaume-Uni – ont pour leur part connu cet été des chaleurs record, symptômes d’un réchauffement climatique particulièrement rapide sur les continents européen et asiatique.Pour la France, c’est “la quatrième année consécutive que nous avons un été très chaud”, a remarqué la PDG de Météo-France, Virginie Schwarz.”Tous les mois ont été au-dessus des normales, mais il y a eu un mois de juin qui a été particulièrement chaud: 3,3 degrés au dessus des normales”, a-t-elle souligné.- “Un avant-goût de l’après” -Avec deux épisodes caniculaires en juin et août, qui ont fait suffoquer les Français et perturbé certaines activités économique, le pays a connu 27 jours correspondant aux conditions d’une vague de chaleur. L’été 2025 se classe ainsi au deuxième rang pour le nombre de jours de vague de chaleur, après l’été 2022.Ces phénomènes s’inscrivent dans la tendance du changement climatique, causé essentiellement par l’utilisation massive des énergies fossiles, qui rend les vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses.L’été 2025 a aussi été peu pluvieux (-15%), en particulier sur la moitié sud où le déficit atteint parfois 50%. Les sols sont restés plus secs que la normale tout au long de l’été malgré quelques répits temporaires, note Météo-France.La sécheresse et les conditions météo ont amplifié les risques d’incendies, qui ont ravagé une partie du territoire. Le pays a notamment subi un gigantesque incendie, le pire depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude du 5 au 10 août, détruisant 36 habitations et tuant une personne.”C’est un avant-goût de l’après, un avant-goût malheureusement, car les vagues de chaleur seront plus fréquentes et plus intenses dans les années à venir”, a insisté Agnès Pannier-Runacher.”Nous voulons échapper à la réalité du dérèglement climatique devenu désormais une urgence climatique” mais “cette réaction de cécité collective n’est pas tenable”, a-t-elle jugé.

France: après un été caniculaire, un appel à sortir de la “cécité collective”

Après un été caniculaire en France, le troisième plus chaud depuis le début des mesures, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a sonné mardi l’”urgence climatique” et appelé à sortir de la “cécité collective”.”Le premier des périls n’est pas forcément celui auquel pensent les uns et les autres. C’est celui de notre urgence climatique et écologique”, a déclaré la ministre lors d’une conférence de presse pour présenter le bilan météorologique de l’été (juin-août).”Nous savons tous que l’été que nous venons de vivre constitue à bien des égards un basculement”, a-t-elle souligné.Alors que la chute du gouvernement de François Bayrou semble probable à l’issue du vote des députés le 8 septembre sollicité par le Premier ministre, Agnès Pannier-Runacher a profité de l’occasion pour passer un message politique et attaquer, sans les nommer, les positions de Donald Trump ou du Rassemblement national en France.Elle a ainsi fustigé le “court-termisme dans lequel voudraient nous emmener certaines figures politiques majeures, en France comme à l’étranger”.L’été 2025 a connu une température moyenne de 22,2°C, soit une anomalie de +1,9°C. Il se classe derrière les étés 2003 (+2,7°C) et 2022 (+2,3°C), selon les données de Météo-France.D’autres pays – le Japon, la Corée du Sud ou le Royaume-Uni – ont pour leur part connu cet été des chaleurs record, symptômes d’un réchauffement climatique particulièrement rapide sur les continents européen et asiatique.Pour la France, c’est “la quatrième année consécutive que nous avons un été très chaud”, a remarqué la PDG de Météo-France, Virginie Schwarz.”Tous les mois ont été au-dessus des normales, mais il y a eu un mois de juin qui a été particulièrement chaud: 3,3 degrés au dessus des normales”, a-t-elle souligné.- “Un avant-goût de l’après” -Avec deux épisodes caniculaires en juin et août, qui ont fait suffoquer les Français et perturbé certaines activités économique, le pays a connu 27 jours correspondant aux conditions d’une vague de chaleur. L’été 2025 se classe ainsi au deuxième rang pour le nombre de jours de vague de chaleur, après l’été 2022.Ces phénomènes s’inscrivent dans la tendance du changement climatique, causé essentiellement par l’utilisation massive des énergies fossiles, qui rend les vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses.L’été 2025 a aussi été peu pluvieux (-15%), en particulier sur la moitié sud où le déficit atteint parfois 50%. Les sols sont restés plus secs que la normale tout au long de l’été malgré quelques répits temporaires, note Météo-France.La sécheresse et les conditions météo ont amplifié les risques d’incendies, qui ont ravagé une partie du territoire. Le pays a notamment subi un gigantesque incendie, le pire depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude du 5 au 10 août, détruisant 36 habitations et tuant une personne.”C’est un avant-goût de l’après, un avant-goût malheureusement, car les vagues de chaleur seront plus fréquentes et plus intenses dans les années à venir”, a insisté Agnès Pannier-Runacher.”Nous voulons échapper à la réalité du dérèglement climatique devenu désormais une urgence climatique” mais “cette réaction de cécité collective n’est pas tenable”, a-t-elle jugé.

‘Mockery of science’: US experts blast Trump climate report

A report commissioned by the Trump administration that disputes the scientific consensus on human-caused climate change mimics tactics once used by the tobacco industry to manufacture doubt, leading US experts said Tuesday.In a sweeping 440-page rebuttal, 85 scientists accused the government of relying on a small group of handpicked contrarians who drew on discredited research, misrepresented evidence, and bypassed the peer review process to reach pre-determined conclusions.The Trump administration’s 150-page report was published on the Department of Energy’s website in late July to support the administration’s proposal to overturn the 2009 “Endangerment Finding” — a bedrock determination that underpins much of the federal government’s authority to curb greenhouse gas emissions.”This report makes a mockery of science,” Andrew Dessler, a climate scientist at Texas A&M University and one of the co-authors, wrote in a statement.”It relies on ideas that were rejected long ago, supported by misrepresentations of the body of scientific knowledge, omissions of important facts, arm waving, anecdotes, and confirmation bias. This report makes it clear DOE has no interest in engaging with the scientific community.”Entitled “A Critical Review of Impacts of Greenhouse Gas Emissions on the US Climate,” the DOE document made sweeping claims: that extreme weather events linked to human-caused emissions were not increasing, US temperatures were not rising, and that higher carbon dioxide levels would benefit agricultural productivity.The rebuttal marshals experts from multiple disciplines to challenge each assertion.”Contrary to the authors’ claims, the human-induced global warming signal is clearly discernible in all-time high and low temperature records over the continental United States and throughout the world,” scientists wrote in one example.On agriculture, the rebuttal notes that while elevated carbon dioxide can sometimes spur greater yields in isolation, rising heat and shifting rainfall patterns are expected to cause overall declines.The DOE report also downplays the threat of ocean acidification, stating that “life in the oceans evolved when the oceans were mildly acidic” billions of years ago. But according to the rebuttal, this is “irrelevant for evaluating whether current or near-future conditions are suitable for modern ecosystems to continue,” since complex multi-cellular life had not evolved at the time.Since returning to office in January, President Donald Trump has gone far beyond the pro-fossil fuel agenda of his first term.Republicans recently passed legislation titled the “Big Beautiful Bill” which gutted clean energy tax credits established under former president Joe Biden, while opening ecologically sensitive areas to expanded fossil fuel development.Trump has also withdrawn the United States from the Paris Agreement on climate and is pressing America’s fossil fuel agenda abroad — requiring the EU in its trade deal to buy more US liquefied natural gas and pressuring the World Bank to stop prioritizing climate change.