Hong Kong: le procès du magnat prodémocratie Jimmy Lai mis en délibéré
Un tribunal de Hong Kong a mis jeudi en délibéré sa décision au procès pour atteinte à la sécurité nationale du magnat des médias Jimmy Lai, sans donner à ce stade de date pour le verdict.Accusé de sédition et de collusion avec des forces étrangères lors des manifestations prodémocratie de 2019 dont il a été une figure clé, Jimmy Lai encourt une peine d’emprisonnement à perpétuité.Il a plaidé non coupable lors de ce procès fleuve entamé en décembre 2023 et qui a été mis jeudi en délibéré sine die à l’issue des plaidoiries finales.”Nous informerons les parties en temps utile” de la date du verdict, a déclaré la juge Esther Toh.Fondateur du journal libéral Apple Daily, aujourd’hui interdit, Jimmy Lai, 77 ans, est emprisonné depuis 2020.Il est notamment accusé d’avoir demandé à des gouvernements occidentaux qu’ils imposent des sanctions à la Chine et à sa région administrative spéciale de Hong Kong en raison de la répression du mouvement.Jimmy Lai est également accusé d’avoir produit des articles et contenus séditieux, notamment dans des éditoriaux signés de son nom.Ces deux infractions sont sévèrement réprimées par la loi sur la sécurité nationale adoptée après les manifestations parfois violentes de 2019.Les plaidoiries se sont déroulées sur 10 jours après deux faux départs: l’un en raison du mauvais temps, puis l’autre à cause de soucis cardiaques de M. Lai.Celui-ci a finalement pu assister aux audiences après avoir pris des médicaments et avoir été équipé d’un cardiometre.
Attaque de Minneapolis: les enquêteurs à la recherche du mobile
Les enquêteurs cherchent à comprendre ce qui a poussé une personne lourdement armée à ouvrir le feu mercredi dans une église de Minneapolis, attenante à une école catholique, tuant deux enfants et blessant 17 personnes avant de se suicider.La police fédérale américaine, le FBI, a ouvert une enquête pour “acte de terrorisme intérieur” et “crime motivé par la haine anticatholiques”, a annoncé Kash Patel, patron de cette agence.Le président Donald Trump, qui a déclaré mercredi avoir été “pleinement informé” de la “tragique” attaque, a ordonné la mise en berne des drapeaux jusqu’au 31 août sur les bâtiments fédéraux. Les enquêteurs ont identifié la personne qui a tiré les coups de feu comme Robin Westman, une femme transgenre de 23 ans, qui selon les médias américains avaient fréquenté l’école comme élève. Selon les enquêteurs, Westman a fait feu à des dizaines de reprises en utilisant deux fusils et un pistolet, à travers les vitraux de l’église de l’Annonciation dans cette ville du nord des Etats-Unis. Des dizaines d’écoliers y assistaient à une messe, deux jours après la rentrée des classes. “Le premier coup, je me suis dit: +C’est quoi ça?+”, a raconté un élève de 10 ans à la chaîne CBS. “Puis j’en ai entendu un autre. Je me suis jeté sous le banc et j’ai couvert ma tête”. L’un de ses camarades, a-t-il poursuivi, l’a “sauvé” en s’allongeant sur lui. Et il “a été touché”.Les deux enfants morts avaient 8 et 10 ans. Les victimes blessées par balle – 14 enfants âgés de 6 à 15 ans et trois paroissiens de plus de 80 ans – devraient survivre à leurs blessures, selon Brian O’Hara, le chef de la police de Minneapolis.Des images ont montré des parents paniqués venant chercher leurs enfants dans un imposant déploiement policier.Dans une déclaration commune, le directeur de l’école et le prêtre de l’église ont souligné que le “personnel héroïque a mis les élèves à l’abri sous les bancs” quelques secondes après le début de la fusillade.- Veillée -“La cruauté et la lâcheté dont il faut faire preuve pour tirer dans une église remplie d’enfants est absolument incompréhensible”, a dit Brian O’Hara.”Nous n’avons pas de mobile pour l’instant”, a-t-il ajouté, précisant que les enquêteurs menaient des perquisitions à trois adresses. Westman avait préparé un manifeste destiné à être diffusé sur YouTube et que la police a dit avoir “retiré”. Ses armes avaient été acquises “légalement”, selon cette source.Selon le patron du FBI, Robin Westman était “né sous le nom de Robert Westman”.Des documents judiciaires de 2019-2020, consultés par l’AFP, font état d’un changement de prénom, de Robert à Robin, de cette personne née de sexe masculin mais s’identifiant comme une femme.”Nous avons la confirmation que le tireur était un homme qui se disait transgenre”, a quant à elle écrit Kristi Noem, la ministre de la Sécurité intérieure, évoquant un “monstre taré”.L’administration Trump mène depuis des mois une offensive contre les politiques favorables aux personnes transgenres.Le maire de Minneapolis, Jacob Frey, a de son côté condamné toute instrumentalisation par l’extrême droite américaine de la tuerie. Des centaines de personnes se sont rassemblées mercredi soir en banlieue de Minneapolis pour une veillée en hommage aux victimes, a constaté un correspondant de l’AFP.Avec plus d’armes à feu en circulation que d’habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par armes le plus élevé de tous les pays développés. Les tueries sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs n’ont jusqu’à présent pas réussi à endiguer, de nombreux Américains restant très attachés à leurs armes. Cette année, au moins 287 tueries ayant fait au moins quatre morts ou blessés, ont eu lieu aux Etats-Unis, selon l’ONG Gun Violence Archive. En 2024, au moins 16.700 personnes, sans compter les suicides, avaient été tuées par arme à feu.
Attaque de Minneapolis: les enquêteurs à la recherche du mobile
Les enquêteurs cherchent à comprendre ce qui a poussé une personne lourdement armée à ouvrir le feu mercredi dans une église de Minneapolis, attenante à une école catholique, tuant deux enfants et blessant 17 personnes avant de se suicider.La police fédérale américaine, le FBI, a ouvert une enquête pour “acte de terrorisme intérieur” et “crime motivé par la haine anticatholiques”, a annoncé Kash Patel, patron de cette agence.Le président Donald Trump, qui a déclaré mercredi avoir été “pleinement informé” de la “tragique” attaque, a ordonné la mise en berne des drapeaux jusqu’au 31 août sur les bâtiments fédéraux. Les enquêteurs ont identifié la personne qui a tiré les coups de feu comme Robin Westman, une femme transgenre de 23 ans, qui selon les médias américains avaient fréquenté l’école comme élève. Selon les enquêteurs, Westman a fait feu à des dizaines de reprises en utilisant deux fusils et un pistolet, à travers les vitraux de l’église de l’Annonciation dans cette ville du nord des Etats-Unis. Des dizaines d’écoliers y assistaient à une messe, deux jours après la rentrée des classes. “Le premier coup, je me suis dit: +C’est quoi ça?+”, a raconté un élève de 10 ans à la chaîne CBS. “Puis j’en ai entendu un autre. Je me suis jeté sous le banc et j’ai couvert ma tête”. L’un de ses camarades, a-t-il poursuivi, l’a “sauvé” en s’allongeant sur lui. Et il “a été touché”.Les deux enfants morts avaient 8 et 10 ans. Les victimes blessées par balle – 14 enfants âgés de 6 à 15 ans et trois paroissiens de plus de 80 ans – devraient survivre à leurs blessures, selon Brian O’Hara, le chef de la police de Minneapolis.Des images ont montré des parents paniqués venant chercher leurs enfants dans un imposant déploiement policier.Dans une déclaration commune, le directeur de l’école et le prêtre de l’église ont souligné que le “personnel héroïque a mis les élèves à l’abri sous les bancs” quelques secondes après le début de la fusillade.- Veillée -“La cruauté et la lâcheté dont il faut faire preuve pour tirer dans une église remplie d’enfants est absolument incompréhensible”, a dit Brian O’Hara.”Nous n’avons pas de mobile pour l’instant”, a-t-il ajouté, précisant que les enquêteurs menaient des perquisitions à trois adresses. Westman avait préparé un manifeste destiné à être diffusé sur YouTube et que la police a dit avoir “retiré”. Ses armes avaient été acquises “légalement”, selon cette source.Selon le patron du FBI, Robin Westman était “né sous le nom de Robert Westman”.Des documents judiciaires de 2019-2020, consultés par l’AFP, font état d’un changement de prénom, de Robert à Robin, de cette personne née de sexe masculin mais s’identifiant comme une femme.”Nous avons la confirmation que le tireur était un homme qui se disait transgenre”, a quant à elle écrit Kristi Noem, la ministre de la Sécurité intérieure, évoquant un “monstre taré”.L’administration Trump mène depuis des mois une offensive contre les politiques favorables aux personnes transgenres.Le maire de Minneapolis, Jacob Frey, a de son côté condamné toute instrumentalisation par l’extrême droite américaine de la tuerie. Des centaines de personnes se sont rassemblées mercredi soir en banlieue de Minneapolis pour une veillée en hommage aux victimes, a constaté un correspondant de l’AFP.Avec plus d’armes à feu en circulation que d’habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par armes le plus élevé de tous les pays développés. Les tueries sont un fléau récurrent que les gouvernements successifs n’ont jusqu’à présent pas réussi à endiguer, de nombreux Américains restant très attachés à leurs armes. Cette année, au moins 287 tueries ayant fait au moins quatre morts ou blessés, ont eu lieu aux Etats-Unis, selon l’ONG Gun Violence Archive. En 2024, au moins 16.700 personnes, sans compter les suicides, avaient été tuées par arme à feu.
White House fires US health agency head after she refused to quit
The Trump administration confirmed Wednesday it had fired the head of the top US public health agency after she refused to step down during a standoff with vaccine skeptic Health Secretary Robert F. Kennedy Jr.The escalating dispute over Kennedy’s sweeping overhaul of US vaccine policy also led to five other senior officials at the Centers for Disease Control and Prevention (CDC) announcing their resignations, according to a union representing some of the agency’s workers.Susan Monarez, a health scientist and longtime civil servant, had been the CDC’s head for less than a month when Kennedy’s Department of Health and Human Services (HHS) announced on X that she “is no longer director.”But Monarez’s lawyers said she would not step down because she had neither resigned nor received notification from the White House regarding her dismissal.The White House later confirmed that Monarez had been fired.”As her attorney’s statement makes abundantly clear, Susan Monarez is not aligned with the President’s agenda of Making America Healthy Again,” White House spokesman Kush Desai said in an emailed statement to AFP.”Since Susan Monarez refused to resign despite informing HHS leadership of her intent to do so, the White House has terminated Monarez from her position with the CDC,” he added.However, her lawyers said she “was notified tonight by a White House staffer in the personnel office that she was fired.””As a presidential appointee, senate confirmed officer, only the president himself can fire her,” the lawyers said in a statement sent to AFP.”For this reason, we reject the notification Dr. Monarez has received as legally deficient and she remains as CDC Director.In an earlier statement, the lawyers accused Kennedy of “weaponizing public health for political gain and putting millions of American lives at risk.”The Washington Post, which first reported Monarez’s dismissal, said Kennedy pressured her to resign after she refused to commit to supporting his vaccination policy changes.- ‘Enough is enough’ -In the aftermath, five high-ranking CDC officials emailed resignations, according to a union representing more than 2,000 CDC workers.”Many felt forced to walk away from the jobs they loved because politics left them no choice,” the AFGE Local 2883 union said in a statement, adding: “Vaccines save lives.””Enough is enough,” said Demetre Daskalakis, who resigned as director of the CDC’s National Center for Immunization and Respiratory Diseases.”I am unable to serve in an environment that treats CDC as a tool to generate policies and materials that do not reflect scientific reality and are designed to hurt rather than to improve the public’s health,” he wrote on X.The CDC’s chief medical officer Debra Houry and Daniel Jernigan, director of the agency’s National Center for Emerging and Zoonotic Infectious Diseases, were also among those who resigned, according to US media citing notes sent to staff.- ‘Public health under attack’ – Since taking office, RFK Jr, as he is known, has overhauled US vaccine policy, dismissing renowned immunization experts, restricting access to Covid-19 shots and slashing funding for the development of new vaccines.Such measures are predominantly against scientific consensus, and have been criticized by outside experts.After earning US Senate confirmation for the top CDC job, Monarez was sworn in by Kennedy on July 31.The departure of Monarez comes amid a crisis at the Atlanta-based CDC, which was the target of an armed attack in early August by a man who reportedly blamed the Covid vaccine for an unspecified illness.Hundreds of health agency employees and former employees subsequently signed an open letter condemning Kennedy’s actions and accusing the health secretary of putting people at risk by spreading misinformation, particularly about vaccines.
En Algérie, le journaliste français emprisonné “combatif” mais “isolé”, selon ses parents
Le journaliste sportif français Christophe Gleizes, emprisonné à Tizi Ouzou en Algérie, garde “le moral” mais “se sent coupé du monde”, confient à l’AFP ses parents qui ont pu le voir lors de deux visites au parloir en août.En pleines tensions entre Paris et Alger, ils tentent de rester confiants avant un procès en appel attendu à l’automne après une condamnation à sept ans de prison prononcée le 29 juin pour des contacts avec des dirigeants du foot kabyle. Seul journaliste français actuellement détenu à l’étranger, il a été condamné pour “apologie du terrorisme” et “possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national”, des griefs “totalement absurdes” selon ses parents. Question – Comment va votre fils, collaborateur des magazines “So Foot” et “Society”, après près de deux mois de détention ?Réponse de Sylvie Godard, sa mère – “On s’est rendu en Algérie du 11 au 22 août et le 12 août, on a pu le voir une première fois dans un parloir d’une demi-heure. On est dans une salle avec des vitres (et) on a un combiné téléphonique pour parler, chacun de notre côté. Le premier choc, c’est l’apparence physique, je ne l’avais jamais vu le crâne rasé. Mais il allait bien, il était en bonne condition physique, il faisait énormément de sport pour se vider la tête. On n’avait qu’une demi-heure, donc on a fait très très vite pour lui donner tous les messages de la famille, des amis, des amis journalistes et de tout le comité de mobilisation (lancé par Reporters sans Frontières, NDLR)”. Réponse de Francis Godard, son beau-père – “Ça l’a rasséréné parce qu’il pensait qu’il était un peu oublié dans sa prison (…) il ne sait rien de ce qui se passe en France”. Sylvie Godard – “C’était une grande victoire pour nous de le revoir une deuxième fois (le 21 août) (…) Il nous a exprimé qu’il avait de très bonnes relations avec le personnel pénitentiaire, très affable avec lui, et il s’entend très bien avec son codétenu. Par contre, même s’il a le moral, même s’il est combatif, il se sent totalement coupé du monde, isolé”.Q – Quand peut-il espérer quitter l’Algérie où il est bloqué depuis mai 2024 ? Sylvie Godard – “On espère connaître une date de procès (en appel) vers fin septembre. Il pourrait se dérouler, on espère, en octobre. (…) Nous ne savons pas si nous-mêmes pourrons y assister, parce que nous ne savons pas si nous aurons nos visas. Et surtout, nous espérons fortement que son avocat français, Maître Emmanuel Daoud, pourra avoir un visa. Il travaille avec son avocat algérien, Me Amirouche Bakouri. Le frère de Christophe voulait aller lui rendre visite cette semaine, et il n’a pas eu de visa”.Francis Godard – “Les deux griefs qui lui sont reprochés sont totalement absurdes (…) On ne peut pas interpréter autrement l’exagération invraisemblable de ces griefs si on ne comprend pas qu’il est une sorte de victime collatérale des mauvaises relations entre la France et l’Algérie actuellement”. Q – Etes-vous inquiets du nouveau durcissement des relations depuis qu’Emmanuel Macron a demandé début août “plus de fermeté” à l’égard de l’Algérie ? Francis Godard – “On ne peut pas se réjouir de la position actuelle du président de la République”.Sylvie Godard – “On veut que Christophe ne soit pas un fusible. (…) On ne veut pas qu’on se serve du cas de Christophe pour régler des questions politiques dans lesquelles Christophe n’a rien à voir”. Francis Godard – “On ne peut pas associer en permanence le cas de Christophe et celui de Boualem Sansal (écrivain franco-algérien condamné à cinq ans de prison ferme notamment pour “atteinte à l’unité nationale”, NDLR). Tous les deux méritent à l’évidence d’être libérés mais ces deux dossiers n’ont strictement rien à voir l’un avec l’autre”.
Long-awaited pension payments relief for Afghan retirees
After a four-year suspension, the Taliban government has announced it would resume pension payments for Afghanistan’s nearly 150,000 retired military and civil servants.They will be the last public sector workers to receive any payments, after the cash-strapped authorities announced an end to the public pension scheme last year.”When you’re jobless sitting at home and have nothing, you’re worried about food,” said 71-year-old Abdul Sabir outside the pension department in the capital Kabul.He was among those scheduled to receive his pension again in a gradual rollout across government institutions.Retired public sector employees have for the past few years increasingly demonstrated outside government buildings, demanding payments that ended after the return of Taliban authorities in 2021.”All the pending amounts will be distributed to the retirees,” pension fund director Mohammad Rahmani told AFP this week. Government spokesman Hamdullah Fitrat told local media eventually the years of unpaid pensions would be disbursed.The Taliban authorities have slashed salaries, which are paid erratically, while replacing many civil servants with loyalists.They do not publish budgets and their revenue streams are opaque.Observers say security spending has consumed much of the budget at other ministries’ expense, while slashed foreign aid that previously bolstered the public sector has made pension payments unsustainable. – Abolished system -Most people AFP spoke to expected to receive 40,000-50,000 Afghanis ($580-720) a year from their pension, a relatively small sum that entire families nonetheless will rely on for survival. Abdul Wasse Kargar said he was currently owed 31,000 Afghanis in debt to friends and shopkeepers, after a 45-year career at the education ministry.”If they give us our pension, it will solve 50 percent of our problems. We can make ends meet with that and we will be free of some of this poverty and helplessness,” said the 74-year-old, tired of going door-to-door begging for loans. Nearly half of the Afghan population lives in poverty and the unemployment rate is more than 13 percent, according to the World Bank.Shah Rasool Omari had tried to get a job during the four years waiting for his pension but said his age dogged his chances.Potential employers told him that they “want a young boy who can work and who we can order around”.”I have six sons and then their children, all of them need to be supported from my pension payment,” said Rasool, who worked in the Air Force for 30 years.Public sector pensions support around 150,000 families, or almost a million people, the Afghanistan Analysts Network (AAN) said in a 2024 report. The system had been in crisis long before the Taliban takeover, and the economic crunch that followed the disappearance of foreign aid that funded the pension system sounded the death knell, the AAN report said. “There was simply not enough domestic revenue coming in for the government to both run the country and meet its obligation to retirees,” it said. Nabiullah Attai now regrets his career with the police.”I gave 38 years — the best years of my life — to this country,” he told AFP.”But today, I have nothing to show for it.”






