French sports journalist ‘isolated’ in Algeria prisonThu, 28 Aug 2025 10:02:17 GMT

A prominent French sports journalist sentenced to seven years in prison in Algeria at the end of June is in “fighting mood” but feels “isolated”, his parents told AFP after visiting their son earlier this month.Christophe Gleizes, who is being held in the city of Tizi Ouzou, is being detained against the background of escalating …

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Motive probed for US shooting that killed two children, injured 17

Investigators were seeking to find out why a heavily armed shooter opened fire on children at a church service in Minneapolis on Wednesday, killing two pupils and wounding 17 people in the latest violent tragedy to jolt the United States.City police chief Brian O’Hara said that the attacker sprayed bullets through the windows of the Annunciation Church as dozens of young students were at a Mass marking their first week back at school.The church sits next to an affiliated Catholic school in Minneapolis, the largest city in the Midwestern state of Minnesota, where hundreds attended vigils for the victims on Wednesday evening.The FBI is investigating the shooting as an act of domestic terrorism and a hate crime targeting Catholics, according to Director Kash Patel.Authorities identified the attacker as Robin Westman, a 23-year-old transgender woman, who according to US media, had attended the school.”Two young children, ages eight and 10, were killed where they sat in the pews,” O’Hara said. Fourteen wounded children were expected to survive, while three elderly parishioners were also shot, he added.The shooter fired a rifle, shotgun, and pistol before dying by suicide in the parking lot. The attacker had recently purchased the weapons legally, police said.One 10-year-old said he had survived the shooting thanks to a friend who covered him with his body.”I just ran under the pew, and then I covered my head,” he told broadcaster CBS. “My friend Victor saved me though, because he laid on top of me, but he got hit.”A joint statement from the school’s principal and pastor said that within seconds of the start of shooting, “our heroic staff moved students under the pews.”- ‘Unthinkable’ -The mass shooting is the latest in a long line of deadly school attacks in the US, where attempts to restrict easy access to firearms face political deadlock.FBI Director Patel Patel identified the shooter as “Robin Westman, a male born as Robert Westman.”Westman, 23, legally changed name in 2020 and identified as female, court papers show.In a post on X, Homeland Security Secretary Kristi Noem said the shooter was “claiming to be transgender” and called the attack “unthinkable.”Minneapolis Mayor Jacob Frey warned against using the attack to lash out at transgender people, and addressed the issue of gun ownership in the US.”Anybody who is using this… as an opportunity to villainize our trans community, or any other community out there, has lost their sense of common humanity,” Frey told reporters.”We’ve got more guns in this country than we have people… we can’t just say that this shouldn’t happen again and then allow it to happen again and again.”- Vigil for victims -More than 600 people attended a vigil mourning the victims at a nearby school on Wednesday evening, the Minnesota Star Tribune reported. One attendee, Louise Fowler, told the newspaper she knew the suspect’s mother when she worked at the church.”The family worked hard with this child who had a lot of problems,” she said of Westman.Videos posted online by the shooter showed a multi-page manifesto, and names and drawings of firearms.O’Hara, the police chief, said the manifesto appeared to show Westman “at the scene and included some disturbing writings and content (that) has since been taken down.””We don’t have a motive at this time,” O’Hara said.The attack drew condemnation and expressions of grief from many including President Donald Trump, who directed US flags at the White House be lowered to half-staff.Pope Leo XIV — the first American to head the Catholic Church — said he was “profoundly saddened” by the tragedy.Minneapolis Archbishop Bernard Hebda pointed out that the attack came just a day after another school shooting near the city, adding in a statement: “We need an end to gun violence.”Former president Barack Obama called it “yet another act of unspeakable, unnecessary violence.”This year, there have been at least 287 mass shootings — defined as a shooting involving at least four victims, dead or wounded — across the country, according to the Gun Violence Archive.

Après quatre ans d’attente, les retraités afghans soulagés de toucher leurs pensions

Après quatre ans passés à s’inquiéter de son prochain repas, Abdul Sabir, 71 ans, a poussé un soupir de soulagement lorsque le gouvernement taliban a annoncé qu’il allait enfin payer les pensions de milliers de retraités afghans, restés jusqu’ici sur le carreau.Ces retraités ont longuement réclamé leur dû devant le siège de l’Assurance retraite à Kaboul, alors que le gouvernement a carrément annoncé en 2024 abolir le système de pension pour les fonctionnaires en poste.En ravissant le pouvoir à la République islamique en 2021, les talibans ont hérité d’une masse salariale publique qu’ils ont en partie écrémée.D’après des observateurs, une grande part du budget –qui est tenu secret– va au ministère de la Défense. Et l’aide étrangère, qui maintenait le service public à flot, a drastiquement baissé car la communauté internationale ne reconnaît pas l'”Emirat islamique d’Afghanistan” –seul Moscou a sauté ce pas.Dimanche, le ministère des Finances a finalement annoncé s’apprêter à payer les 150.000 fonctionnaires et retraités de l’armée, en commençant par neuf branches du secteur public.”Toutes les sommes manquantes seront distribuées”, a affirmé lundi Mohammed Rahmani, directeur général de l’Assurance retraite, tandis que Hamdullah Fitrat, porte-parole adjoint du gouvernement, précisait que le versement serait rétroactif.A cette nouvelle, Abdul Sabir s’est rué vers le centre de paiement.- Retraite supprimée -Sur place, les personnes interrogées par l’AFP disent devoir toucher entre 40.000 et 45.000 afghanis de pension (500-565 euros) par an.”Quand vous êtes à la maison, sans travail et sans rien, vous vous inquiétez de trouver de la nourriture”, dit M. Sabir, retraité de l’Autorité de gestion des catastrophes. “Alors si on vous dit que vous allez recevoir votre paie, évidemment vous êtes contents”.Les retraites bénéficient à 150.000 familles en Afghanistan, soit environ un million de personnes, dont certaines en dépendent entièrement, indiquait le Réseau d’analystes afghans (AAN) dans un rapport de 2024.Le système était déjà éprouvé avant le retour des talibans, mais la baisse de l’aide étrangère et la crise économique l’ont mis à terre, notait ce texte, soulignant que les recettes publiques étaient “simplement insuffisantes pour gérer le pays et répondre aux obligations vis-à-vis des retraités”.Si les retraites sont progressivement payées, il reste encore à s’occuper des fonctionnaires en exercice qui se plaignent régulièrement de retards de paiement.Mais le pire est à venir pour eux: le système de retraite est désormais tout bonnement supprimé pour les fonctionnaires qui atteignent les 65 ans, l’âge légal pour raccrocher les crampons, a confirmé M. Rahmani à l’AFP, après une annonce en ce sens l’an dernier.Ils risquent donc de subir le même sort que les retraités impayés avant eux, plongés dans une grande précarité.- Trop âgé pour travailler -D’après la Banque mondiale, près de la moitié de la population afghane vit dans la pauvreté et le chômage touche plus de 13% des habitants.Abdul Wasse Kargar, 74 ans, a accumulé 31.000 afghanis (390 euros) d’emprunts auprès d’amis pour survivre sans sa pension, après 45 ans de bons et loyaux services au sein du ministère de l’Education.”Si on nous donne notre pension, cela résoudra 50% des problèmes, on pourra joindre les deux bouts et être en partie épargnés par la pauvreté et la détresse”, dit M. Kargar à l’AFP, épuisé de faire du porte-à-porte pour un peu d’argent.Pour se sortir de la misère, Shah Rassoul Omari, 70 ans, a tenté de retrouver un emploi, avec toujours la même réponse: trop âgé.”On veut un jeune homme qui peut travailler et à qui on peut donner des ordres”, lui a-t-on dit récemment lorsqu’il a proposé d’être cuisinier.”Mes six fils et leurs enfants dépendent tous de ma pension”, se désole l’ancien soldat de l’armée de l’air, qui vit aujourd’hui dans une modeste maison de terre battue.Les défaillances du système de retraite font regretter à Nabiullah Attai sa carrière au sein de la police.”J’ai donné 38 années à ce pays, les meilleures de ma vie”, souffle-t-il. “Mais aujourd’hui, cela ne représente rien”.

Après quatre ans d’attente, les retraités afghans soulagés de toucher leurs pensions

Après quatre ans passés à s’inquiéter de son prochain repas, Abdul Sabir, 71 ans, a poussé un soupir de soulagement lorsque le gouvernement taliban a annoncé qu’il allait enfin payer les pensions de milliers de retraités afghans, restés jusqu’ici sur le carreau.Ces retraités ont longuement réclamé leur dû devant le siège de l’Assurance retraite à Kaboul, alors que le gouvernement a carrément annoncé en 2024 abolir le système de pension pour les fonctionnaires en poste.En ravissant le pouvoir à la République islamique en 2021, les talibans ont hérité d’une masse salariale publique qu’ils ont en partie écrémée.D’après des observateurs, une grande part du budget –qui est tenu secret– va au ministère de la Défense. Et l’aide étrangère, qui maintenait le service public à flot, a drastiquement baissé car la communauté internationale ne reconnaît pas l'”Emirat islamique d’Afghanistan” –seul Moscou a sauté ce pas.Dimanche, le ministère des Finances a finalement annoncé s’apprêter à payer les 150.000 fonctionnaires et retraités de l’armée, en commençant par neuf branches du secteur public.”Toutes les sommes manquantes seront distribuées”, a affirmé lundi Mohammed Rahmani, directeur général de l’Assurance retraite, tandis que Hamdullah Fitrat, porte-parole adjoint du gouvernement, précisait que le versement serait rétroactif.A cette nouvelle, Abdul Sabir s’est rué vers le centre de paiement.- Retraite supprimée -Sur place, les personnes interrogées par l’AFP disent devoir toucher entre 40.000 et 45.000 afghanis de pension (500-565 euros) par an.”Quand vous êtes à la maison, sans travail et sans rien, vous vous inquiétez de trouver de la nourriture”, dit M. Sabir, retraité de l’Autorité de gestion des catastrophes. “Alors si on vous dit que vous allez recevoir votre paie, évidemment vous êtes contents”.Les retraites bénéficient à 150.000 familles en Afghanistan, soit environ un million de personnes, dont certaines en dépendent entièrement, indiquait le Réseau d’analystes afghans (AAN) dans un rapport de 2024.Le système était déjà éprouvé avant le retour des talibans, mais la baisse de l’aide étrangère et la crise économique l’ont mis à terre, notait ce texte, soulignant que les recettes publiques étaient “simplement insuffisantes pour gérer le pays et répondre aux obligations vis-à-vis des retraités”.Si les retraites sont progressivement payées, il reste encore à s’occuper des fonctionnaires en exercice qui se plaignent régulièrement de retards de paiement.Mais le pire est à venir pour eux: le système de retraite est désormais tout bonnement supprimé pour les fonctionnaires qui atteignent les 65 ans, l’âge légal pour raccrocher les crampons, a confirmé M. Rahmani à l’AFP, après une annonce en ce sens l’an dernier.Ils risquent donc de subir le même sort que les retraités impayés avant eux, plongés dans une grande précarité.- Trop âgé pour travailler -D’après la Banque mondiale, près de la moitié de la population afghane vit dans la pauvreté et le chômage touche plus de 13% des habitants.Abdul Wasse Kargar, 74 ans, a accumulé 31.000 afghanis (390 euros) d’emprunts auprès d’amis pour survivre sans sa pension, après 45 ans de bons et loyaux services au sein du ministère de l’Education.”Si on nous donne notre pension, cela résoudra 50% des problèmes, on pourra joindre les deux bouts et être en partie épargnés par la pauvreté et la détresse”, dit M. Kargar à l’AFP, épuisé de faire du porte-à-porte pour un peu d’argent.Pour se sortir de la misère, Shah Rassoul Omari, 70 ans, a tenté de retrouver un emploi, avec toujours la même réponse: trop âgé.”On veut un jeune homme qui peut travailler et à qui on peut donner des ordres”, lui a-t-on dit récemment lorsqu’il a proposé d’être cuisinier.”Mes six fils et leurs enfants dépendent tous de ma pension”, se désole l’ancien soldat de l’armée de l’air, qui vit aujourd’hui dans une modeste maison de terre battue.Les défaillances du système de retraite font regretter à Nabiullah Attai sa carrière au sein de la police.”J’ai donné 38 années à ce pays, les meilleures de ma vie”, souffle-t-il. “Mais aujourd’hui, cela ne représente rien”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Le gigantesque incendie de l’Aude est éteint, annonce la préfecture

Le grand incendie de l’Aude qui a ravagé début août le massif des Corbières est désormais éteint, après trois semaines d’action des pompiers, a annoncé le préfet de l’Aude jeudi. “Le feu de forêt qui a parcouru 17.000 hectares dans les Corbières est à présent éteint”, a-t-il écrit sur X.L’incendie, qui était parti le 5 août de la commune de Ribaute, était sous surveillance active depuis le 10 août, date à laquelle il a été déclaré “maîtrisé”.Au plus fort du dispositif, plus de 2.000 pompiers ont été mobilisés sur 80 km de lisières de ce feu. La pluie tombée ces derniers jours dans les Corbières a favorisé l’extinction du plus gros incendie de l’été en France, qui a traversé 16 communes de l’Aude, détruit 36 maisons et causé la mort d’une femme de 65 ans, à son domicile, dans le village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse.C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon la Base de données gouvernementale des incendies de forêt en France (BDIFF) qui répertorie depuis 1973 la surface totale parcourue par les flammes.

Le ministre de l’Economie Eric Lombard “convaincu qu’on aura dans les délais un budget pour 2026

Le ministre de l’Economie Eric Lombard s’est dit jeudi “convaincu qu’on aura dans les délais un budget pour 2026”, alors que se déroulera le 8 septembre au Parlement un vote de confiance pour l’instant mal engagé pour François Bayrou.M. Lombard, qui s’exprimait devant la Rencontre des entrepreneurs de France, rendez-vous d’été annuel du Medef, a par ailleurs assuré que “l’ISF est complètement écarté” de ce budget, sans exclure qu’il y ait des “discussions sur le partage de l’effort” à fournir pour trouver les 44 milliards d’euros d’efforts souhaités par le Premier ministre François Bayrou pour l’an prochain.Le ministre semble donc penser qu’il est possible de boucler le budget dans les délais, malgré le vote de confiance auquel se soumettra le 8 septembre François Bayrou. En cas d’échec, ce qui semble actuellement l’hypothèse la plus probable, il devrait démissionner et il faudrait alors prendre le temps de reconstruire un nouveau gouvernement.Malgré toutes ces incertitudes, auxquelles les marchés et particulièrement la Bourse ont assez nettement réagi cette semaine, M. Lombard a assuré “ne pas croire à la crise financière” en France.

Le ministre de l’Economie Eric Lombard “convaincu qu’on aura dans les délais un budget pour 2026

Le ministre de l’Economie Eric Lombard s’est dit jeudi “convaincu qu’on aura dans les délais un budget pour 2026”, alors que se déroulera le 8 septembre au Parlement un vote de confiance pour l’instant mal engagé pour François Bayrou.M. Lombard, qui s’exprimait devant la Rencontre des entrepreneurs de France, rendez-vous d’été annuel du Medef, a par ailleurs assuré que “l’ISF est complètement écarté” de ce budget, sans exclure qu’il y ait des “discussions sur le partage de l’effort” à fournir pour trouver les 44 milliards d’euros d’efforts souhaités par le Premier ministre François Bayrou pour l’an prochain.Le ministre semble donc penser qu’il est possible de boucler le budget dans les délais, malgré le vote de confiance auquel se soumettra le 8 septembre François Bayrou. En cas d’échec, ce qui semble actuellement l’hypothèse la plus probable, il devrait démissionner et il faudrait alors prendre le temps de reconstruire un nouveau gouvernement.Malgré toutes ces incertitudes, auxquelles les marchés et particulièrement la Bourse ont assez nettement réagi cette semaine, M. Lombard a assuré “ne pas croire à la crise financière” en France.

Rentrée sociale: la CFE-CGC prête à rejoindre les autres syndicats, n’appelle pas au 10 septembre

Le syndicat des cadres, la CFE-CGC est prêt à rejoindre un mouvement social organisé par les syndicats contre le projet de budget du gouvernement, mais rejette l’appel à “tout bloquer” le 10 septembre, a déclaré son président jeudi à l’AFP.”Nous n’appelons pas à rejoindre la manifestation du 10 septembre”, car un mouvement social doit avoir “des revendications à faire valoir” et “des propositions à négocier pour résoudre les problèmes à l’origine du conflit”, a expliqué François Hommeril.Sur ces bases “la CFE-CGC n’hésitera pas à rejoindre tout mouvement social organisé par les syndicats”, a-t-il affirmé.Pour le dirigeant syndical, le mouvement du 10 septembre, né sur les réseaux sociaux, s’apparente à un “appel aux origines nébuleuses et aux exigences baroques, qui plus est est pollué par une récupération politique conjoncturelle”.”Pour autant, on ne peut pas méconnaître le mécontentement général et la fatigue des Français, maltraités par des dirigeants qui leur font payer les conséquences des politiques dont ils sont les victimes”, estime François Hommeril.Selon lui, “le budget présenté par François Bayrou marque une étape supplémentaire dans la destruction du lien de confiance entre les Françaises et les Français et leurs élites dirigeantes”.”Rien n’est questionné sur l’échec patent de la politique de l’offre qui vide les caisses depuis 15 ans, appauvrit les Français et ne produit aucun effet économique positif”, déplore-t-il. La CGT a décidé mercredi de soutenir le mouvement du 10 septembre, tout comme Solidaires, appelant “à construire la grève partout où c’est possible”, tout en voulant organiser une autre journée de mobilisation unitaire avec les autres syndicats.La CFDT, qui rejette le mouvement du 10 septembre dont elle ne partage pas “la méthode”, proposera une date pour la mobilisation unitaire lors d’une intersyndicale qui se tiendra vendredi matin.”C’est important qu’on le fasse au moment où on saura qu’il y aura un gouvernement”, a déclaré jeudi sur RTL la chef de file de la CFDT Marylise Léon. “Parce que l’important aussi, c’est d’avoir aussi un interlocuteur. Le 10, je ne sais pas qui sera l’interlocuteur des manifestants”, a-t-elle justifié.