Trump says Putin has ‘let me down’ as UK state visit ends

Donald Trump warned that Russia President Vladimir Putin had “really let me down” as he met Prime Minister Keir Starmer for wide-ranging talks on Thursday, the final day of the US president’s historic UK state visit.A day after King Charles III treated Trump to royal pageantry at Windsor Castle, the Republican flew to Starmer’s Chequers country residence for talks on thorny issues including the wars in Ukraine and Gaza.Starmer has positioned himself as a bridge between Trump and European allies, particularly on the war in Ukraine, in a bid to secure more commitments for Kyiv from the US leader.And his calls, repeated again on Thursday, for more international pressure on Putin appear to be gaining more traction with Trump, who slammed the Russian leader for continuing the war despite his efforts to stop the fighting. Trump told a post-talks press conference that he had thought the Ukraine conflict would be the “easiest” to end “because of my relationship with President Putin, but he’s let me down. He’s really let me down.”He urged European nations to stop buying Russian oil, saying that “if the price of oil comes down, Putin’s going to drop out of that war.”- ‘Unbreakable bond’ -Starmer’s warm tone with the 79-year-old Trump has won some leniency in the president’s tariff war, with the British leader saying Thursday the trade deal the two countries signed in May was the first by the US and also “the best”.But Trump said that the pair had “one of our few disagreements” about the UK’s plan to recognise a Palestinian state.The US leader also offered strong thoughts on illegal migration in the UK, revealing that “I told the Prime Minister I would stop it”, even if it meant calling in the military.Earlier in the day, Trump hailed America’s “unbreakable bond” with Britain as he and Starmer signed a huge tech deal, boosting ties in artificial intelligence, quantum computing and nuclear energy.At the signing ceremony attended by a host of US tech CEOs, Labour leader Starmer said he and Republican Trump were “leaders who genuinely like each other.”The deal comes on the back of pledges of £150 billion ($205 billion) of investment into the UK from US giants including Microsoft, Google and Blackstone.Trump had earlier said goodbye to King Charles at Windsor, calling him a “great gentleman and a great king” as he left the castle heading to Chequers.Appealing to Trump’s admiration for British wartime leader Winston Churchill, Starmer led the US president on a tour of Churchill artifacts at Chequers. Starmer is facing political troubles at home after sacking his ambassador to Washington, Peter Mandelson, over his connections to disgraced late financier Jeffrey Epstein.Sex offender Epstein has also haunted Trump over recent weeks, with further revelations about the pair’s relationship in the 1990s and early 2000s.- ‘Highest honours’ -Having negotiated the potentially perilous press conference relatively unscathed, Starmer can claim some justification for granting Trump an unprecedented second state visit, with investment deals and deepening alignment on Ukraine to show for the diplomatic effort.Trump was Wednesday lavished with the full pomp and circumstance of the British state — the second time it has done so, after his first visit in 2019.”This is truly one of the highest honours of my life,” Trump said at the state banquet. The king meanwhile hailed Trump’s peace efforts and support of Ukraine, after a day featuring gun salutes, soldiers on horseback, and bagpipes, all designed to appeal to the US president’s fascination with royalty.But he also stressed to Trump the need to protect the environment for “our children, grandchildren, and those who come after them”.Melania Trump remained in Windsor on Thursday morning, where she met scouts with Princess Catherine, and viewed Queen Mary’s Doll’s House with Queen Camilla.The US first lady’s husband was kept far from the British public, with an estimated 5,000 people marching through central London Wednesday to protest against his visit.Trump was due to return to Washington later Thursday.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Les pêcheurs français réunis à Boulogne-sur-Mer pour défendre leurs accès à la mer

Avant tout, défendre ses accès à la mer: c’est à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), premier port de pêche français, que les professionnels du secteur sont réunis jeudi et vendredi pour débattre de l’avenir de la filière, encore meurtrie par le Brexit.Dans le détroit le plus fréquenté du monde, “l’accès à la ressource est fondamental” et “il faut mettre en place un plan de gestion de la Manche” pour le garantir, a lancé d’emblée Marie-Sophie Lesne, vice-présidente de la région Hauts-de-France.Car les Britanniques “ne respectent pas les accords”, a affirmé Xavier Bertrand, président (LR) du conseil régional, dans un message vidéo diffusé dans la salle où sont regroupés plus de 500 professionnels de la pêche, scientifiques et élus.Après le Brexit, c’est la pêche bretonne qui a perdu le plus de navires, envoyés à la casse faute de pouvoir travailler dans les eaux britanniques, mais les professionnels des Hauts-de-France redoutent la restriction de leurs zones de pêche.- “Jusqu’à la dernière arête” -En mai dernier, ils avaient accueilli avec “soulagement” la prolongation jusqu’en 2038 d’un accord leur permettant de continuer à pêcher dans les eaux britanniques, mais l’enthousiasme est vite retombé.”Cet accord est une coquille vide” pour le président du comité national des pêches Olivier Le Nézet, parce que les Britanniques ont entre-temps annoncé la création de 41 nouvelles aires marines protégées (AMP) où la pêche sera restreinte.”Les AMP, c’est une façon détournée pour les Britanniques de récupérer leurs eaux. Tout le monde le sait”, a martelé Xavier Bertrand, dont le message a été applaudi dans la salle. Quelques pêcheurs sont montés sur scène pour dire leur détresse. “Trop souvent, on parle de nous sans nous”, estime Maxime Fait, patron du chalutier Manuréva. Il demande la protection de la pêche artisanale contre “les flottilles étrangères qui vident la Manche et la mer du Nord jusqu’à la dernière arête”.La technique de la senne démersale, pratiquée par les bateaux néerlandais et qui ratisse des zones très étendues, est notamment dans le collimateur des pêcheurs français.Mais en cette période de “réserve” politique, la quinzième édition de ces assises, organisées par Ouest-France et Le Marin, n’offrira sans doute pas la “visibilité” réclamée par le secteur alors que la réforme de la politique commune de la pêche (PCP européenne) est en débat. – Cabillaud disparu -“Une des pierres angulaires de la politique commune des pêches de demain, c’est (…) l’autorisation de financement de bateaux neufs. Pas pour pêcher plus — on veut garder nos quotas —, mais pour pêcher mieux”, a déclaré Loig Chesnais-Girard, président du conseil régional de Bretagne, venu présenter un “livre blanc” des régions françaises pour la réforme de la PCP.La France, deuxième producteur européen de produits de la pêche en 2023 (derrière l’Espagne), est un géant fragilisé: une flotte vieillissante, avec des navires d’une moyenne d’âge de plus de 30 ans, difficile à décarboner et peu à même d’attirer de jeunes recrues.Un des freins pour renouveler la flotte réside dans les règles européennes qui ne permettent pas d’acquérir de nouveaux navires plus puissants, au motif que l’augmentation de la puissance (jauge) risquerait d’augmenter les captures de poissons.Les pêcheurs rappellent être soumis à des quotas. De nombreux États côtiers, dont la France, voudraient voir modifier le mode de calcul de la jauge, qui ne distingue pas les espaces à bord utiles à l’effort de pêche de ceux liés au confort des marins ou au traitement des poissons.La technique la plus décriée est le chalutage de fond, avec ses filets traînés sur le fond de la mer, dénoncé comme “destructeur” par des organisations de défense des océans.En juin, le gouvernement français avait annoncé un renforcement des AMP, avec une limitation du chalutage de fond concernant 4% des eaux hexagonales d’ici fin 2026. Tout en plaidant pour une analyse “au cas par cas” de chaque aire, pour faire cohabiter les usages.Entre surpêche et réchauffement des eaux, la ressource halieutique s’amenuise: au large de Boulogne, le cabillaud a aujourd’hui disparu et le maquereau se raréfie, laissant place à la sardine. 

Les pêcheurs français réunis à Boulogne-sur-Mer pour défendre leurs accès à la mer

Avant tout, défendre ses accès à la mer: c’est à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), premier port de pêche français, que les professionnels du secteur sont réunis jeudi et vendredi pour débattre de l’avenir de la filière, encore meurtrie par le Brexit.Dans le détroit le plus fréquenté du monde, “l’accès à la ressource est fondamental” et “il faut mettre en place un plan de gestion de la Manche” pour le garantir, a lancé d’emblée Marie-Sophie Lesne, vice-présidente de la région Hauts-de-France.Car les Britanniques “ne respectent pas les accords”, a affirmé Xavier Bertrand, président (LR) du conseil régional, dans un message vidéo diffusé dans la salle où sont regroupés plus de 500 professionnels de la pêche, scientifiques et élus.Après le Brexit, c’est la pêche bretonne qui a perdu le plus de navires, envoyés à la casse faute de pouvoir travailler dans les eaux britanniques, mais les professionnels des Hauts-de-France redoutent la restriction de leurs zones de pêche.- “Jusqu’à la dernière arête” -En mai dernier, ils avaient accueilli avec “soulagement” la prolongation jusqu’en 2038 d’un accord leur permettant de continuer à pêcher dans les eaux britanniques, mais l’enthousiasme est vite retombé.”Cet accord est une coquille vide” pour le président du comité national des pêches Olivier Le Nézet, parce que les Britanniques ont entre-temps annoncé la création de 41 nouvelles aires marines protégées (AMP) où la pêche sera restreinte.”Les AMP, c’est une façon détournée pour les Britanniques de récupérer leurs eaux. Tout le monde le sait”, a martelé Xavier Bertrand, dont le message a été applaudi dans la salle. Quelques pêcheurs sont montés sur scène pour dire leur détresse. “Trop souvent, on parle de nous sans nous”, estime Maxime Fait, patron du chalutier Manuréva. Il demande la protection de la pêche artisanale contre “les flottilles étrangères qui vident la Manche et la mer du Nord jusqu’à la dernière arête”.La technique de la senne démersale, pratiquée par les bateaux néerlandais et qui ratisse des zones très étendues, est notamment dans le collimateur des pêcheurs français.Mais en cette période de “réserve” politique, la quinzième édition de ces assises, organisées par Ouest-France et Le Marin, n’offrira sans doute pas la “visibilité” réclamée par le secteur alors que la réforme de la politique commune de la pêche (PCP européenne) est en débat. – Cabillaud disparu -“Une des pierres angulaires de la politique commune des pêches de demain, c’est (…) l’autorisation de financement de bateaux neufs. Pas pour pêcher plus — on veut garder nos quotas —, mais pour pêcher mieux”, a déclaré Loig Chesnais-Girard, président du conseil régional de Bretagne, venu présenter un “livre blanc” des régions françaises pour la réforme de la PCP.La France, deuxième producteur européen de produits de la pêche en 2023 (derrière l’Espagne), est un géant fragilisé: une flotte vieillissante, avec des navires d’une moyenne d’âge de plus de 30 ans, difficile à décarboner et peu à même d’attirer de jeunes recrues.Un des freins pour renouveler la flotte réside dans les règles européennes qui ne permettent pas d’acquérir de nouveaux navires plus puissants, au motif que l’augmentation de la puissance (jauge) risquerait d’augmenter les captures de poissons.Les pêcheurs rappellent être soumis à des quotas. De nombreux États côtiers, dont la France, voudraient voir modifier le mode de calcul de la jauge, qui ne distingue pas les espaces à bord utiles à l’effort de pêche de ceux liés au confort des marins ou au traitement des poissons.La technique la plus décriée est le chalutage de fond, avec ses filets traînés sur le fond de la mer, dénoncé comme “destructeur” par des organisations de défense des océans.En juin, le gouvernement français avait annoncé un renforcement des AMP, avec une limitation du chalutage de fond concernant 4% des eaux hexagonales d’ici fin 2026. Tout en plaidant pour une analyse “au cas par cas” de chaque aire, pour faire cohabiter les usages.Entre surpêche et réchauffement des eaux, la ressource halieutique s’amenuise: au large de Boulogne, le cabillaud a aujourd’hui disparu et le maquereau se raréfie, laissant place à la sardine. 

“Miroir miroir”: dans les toilettes branchées, les Nigérianes sont les reines du selfie

“Selfies interdits dans les toilettes… C’est une blague!”, proclame une pancarte dans un cadre d’or, accrochée au mur marbré des toilettes d’une boîte de nuit de Lagos, la capitale culturelle et économique du Nigeria.De Lagos la déjantée à la sage Abuja, en passant par Kano la conservatrice, les Nigérianes ne badinent pas avec la mode du moment: se prendre en photo dans les toilettes des restaurants et des clubs branchés pour les diffuser sur les réseaux sociaux. Si la mode du “bathroom selfie” (“selfie de toilettes”) connaît un succès international, sa déclinaison locale reprend toutes les extravagances de la nuit nigériane.Les établissements ont bien saisi l’enjeu : les nombreuses influenceuses du pays le plus peuplé du continent ont le pouvoir, d’un simple “tag”, de leur faire une publicité gratuite pour peu que le décor les mette en valeur.Comiebarbie, influenceuse aux plus de 100.000 followers au compteur sur Instagram, venue célébrer son 23e anniversaire à The Library – un club de Lagos, l’atteste: quand elle arrive dans un lieu, elle se rend toujours “rapidement aux toilettes avec ses amies pour prendre des photos” car “la plupart du temps, les photos rendent vraiment bien”.”Les clients s’attendent déjà à ce que le restaurant ou le club soit agréable”, explique Marianah, cliente de The Library. “Mais lorsqu’ils entrent dans les toilettes et ont l’impression d’être dans une galerie d’art ou un salon luxueux, ils sont pris au dépourvu.””Ce moment de surprise rend l’expérience encore plus mémorable”, et donc “instagrammable”, poursuit-elle.La tendance, qui existe dans de nombreux pays, est devenue virale auprès des Nigérianes de la classe moyenne et supérieure, dans un pays où près de 60% des habitants vivent en-dessous du seuil de pauvreté.- Champagne et chandeliers -Le club Zaza, valeur sûre des nuits lagosiennes depuis plusieurs années, s’est récemment refait une beauté et a misé gros sur le nouveau look de ses toilettes pour femmes.Plusieurs clientes, moulées dans des robes aux couleurs vives, réajustent leurs décolletés, se déhanchent savamment et lancent une oeillade lascive toute en faux cils à leur smartphone, tête légèrement penchée en arrière.Les murs au papier peint fleuri et aux multiples miroirs permettent d’essayer différents angles de prise de vue.Afin de s’assurer du confort et du temps de pose adéquats, les patrons du lieu ont imaginé une astuce qui fait mouche. En pressant un bouton rouge dans le mur, une coupe de champagne apparaît par une petite lucarne, gratuitement, pour embellir l’attitude et faciliter les sourires.”La décoration est très importante pour les Nigérianes, on doit être créatif pour les attirer”, explique Johnny Franjeh, directeur adjoint de Zaza. Dans les toilettes, “on peut voir dix femmes qui attendent de presser le bouton, juste pour mettre une photo sur leur Instagram ou leur Snapchat”, se réjouit-il.”Nous avons inventé cette tendance!”, revendiquent de leur côté Ghada Ghaith et Rasha Jarmakani, directrices du Rococo, autre établissement branché de Lagos.Faux marbre du sol au plafond, chandelier en cristal, longs miroirs ceints de dorures sculptées, “You’re gorgeous” (“tu es magnifique”) comme inscrit au rouge à lèvre au-dessus du lavabo doré: les lieux d’aisance doivent mettre à l’aise.”Deux semaines avant l’ouverture, nous avons posté une photo de nous dans les toilettes, sans montrer les éviers ni les cuvettes, juste le sol et le chandelier”, racontent-elles.”Deux heures après avoir mis la photo en ligne, nous avons eu 200 demandes de réservations car les gens pensaient que c’était la décoration de la salle, pas des toilettes”, s’esclaffent-elles.Stephanie caresse ses longues tresses blondes et bombe la poitrine face au miroir, regard tourné vers les lavabos. Au Bar Called Paper d’Abuja, la capitale politique du Nigeria, une petite pièce “spéciale selfie” a été aménagée dans les toilettes: murs en plexiglass motifs psychédéliques du sol au plafond avec rétroéclairage et miroir géant pour l’effet de perspective, la silhouette de Stéphanie dans sa mini robe dos-nu à paillettes se réfléchit à l’infini.”La chose la plus importante que je recherche, c’est le bon angle pour mes photos, la lumière brille, tout est orange, comme si mes photos ressortaient plus lumineuses”, explique la jeune femme de 26 ans. A Kano, deuxième ville la plus peuplée du pays et capitale du nord principalement musulman et traditionnel, la mode du selfie-toilettes fait aussi ses émules, mais sans la même ostentation.Dans les toilettes de l’Antika Restolounge, prisé par les jeunes de la ville, les manches des clientes se font plus longues, les robes plus amples et moins suggestives et les maquillages discrets. Mais même en pull et en casquette, les jeunes femmes passent de longues minutes dans les toilettes et jouent avec leur reflet dans les miroirs agencés sur un papier peint tropical.

Foot: retour aux sources pour Mourinho, nommé au Benfica

Le Portugais José Mourinho a été nommé jeudi au poste d’entraîneur du Benfica Lisbonne jusqu’à l’été 2027, et revient sur le banc où il a débuté sa carrière de coach principal il y a 25 ans, lors d’un mandat pourtant très bref.La nomination de l’entraîneur de 62 ans, au palmarès impressionnant mais à l’aura déclinante, intervient moins de trois semaines après son limogeage du club turc de Fenerbahçe, au lendemain de son élimination en barrages de Ligue des champions, justement face au Benfica.”Mou”, qui a lancé sa carrière internationale grâce aux succès obtenus entre 2002 et 2004 aux commandes du FC Porto, revient ainsi son pays et au club où il a fait ses débuts en tant qu’entraîneur.”Cela fait 25 ans, mais je ne suis pas venu pour célébrer ma carrière”, a-t-il affirmé lors de sa présentation à la presse, en se disant “plus vivant que jamais”.”Je suis l’entraîneur d’un des plus grands clubs du monde. Je veux me focaliser sur cette mission, sur le plaisir de faire quelque chose de vraiment passionnant”, a-t-il ajouté.Après avoir été l’assistant de Bobby Robson et de Louis van Gaal au FC Barcelone, c’est au Benfica qu’il est devenu entraîneur principal fin 2000, mais il est parti après onze matches seulement.- “Special One” -L’entraîneur a alors rebondi à Leiria et c’est à Porto, le grand rival du Benfica, qu’il a fait irruption sur la scène européenne en remportant la Coupe de l’UEFA (2003) puis la Ligue des champions (2004).Sacré champion d’Angleterre avec Chelsea les deux saisons suivantes, il devient le “Special One” puis s’envole pour l’Inter Milan et remporte son deuxième titre de C1 en 2010.Mais après son deuxième passage à Chelsea, et un troisième titre de Premier League en 2015, puis son sacre en Ligue Europa avec Manchester United en 2017, ses mandats à Tottenham, la Roma et Fenerbahçe se sont soldés par des échecs.Arrivé en Turquie en juin 2024, “Mou” n’a pas réussi la saison passée à faire renouer les “Canaris” stambouliotes avec le titre en championnat, qui leur échappe depuis 2014, l’objectif qu’il s’était fixé.Mercredi, il avait avoué qu’il envisageait de rentrer un jour au pays, mais pas pour prendre les rênes de Benfica. “Ce que j’avais en tête, comme une suite naturelle pour ma carrière, c’était de revenir un jour au Portugal pour entraîner la sélection”, a-t-il expliqué.Au Benfica, Mourinho remplacera son compatriote Bruno Lage, qui a fait les frais de la défaite surprise mardi soir face à Qarabag, qui l’a emporté 3-2 après avoir été mené 2-0.- Ambiance tendue -Vendredi, les Aigles avaient déjà perdu leurs premiers points en championnat en étant tenus en échec sur sa pelouse par Santa Clara (1-1).Le club lisboète avait pourtant bien débuté sa saison en remportant sa 10e Supercoupe du Portugal en s’imposant devant le Sporting pour prendre une petite revanche sur son grand rival, qui s’était offert la saison écoulée un doublé Coupe-championnat, à chaque fois aux dépens du Benfica.L’équipe portugaise est ensuite parvenue à se qualifier en Ligue des champions en écartant Nice, puis le Fenerbahçe de Mourinho.Mais l’ambiance est particulièrement tendue au stade de la Luz ces dernières semaines car ses “socios”, des supporters-actionnaires, sont appelés à élire leurs dirigeants le 25 octobre.L’actuel président Rui Costa, en poste depuis 2021, brigue un nouveau mandat. Mais l’ancien joueur du club et de la sélection portugaise est de plus en plus contesté par ses adversaires, dont son prédécesseur Luis Filipe Vieira, qui avait dû démissionner en raison d’une enquête pour soupçons d’escroquerie.

US faces pressure in UN Security Council vote on Gaza

The UN Security Council is slated to vote Thursday on the latest call for a ceasefire and increased humanitarian access to Gaza, a move supported by a majority seeking to act despite repeated US vetoes.The 10 non-permanent members initiated discussions on the current draft resolution in late August, in response to the UN’s official declaration of famine after nearly two years of Israel’s war on the Palestinian territory.An earlier draft primarily demanded lifting barriers to aid, but diplomatic sources told AFP that France, the United Kingdom and Russia were skeptical of the value of a purely humanitarian resolution from a body tasked with maintaining world peace, which the US still could have blocked.The draft that is up for a vote Thursday, which was reviewed by AFP, calls for opening access to aid but also “demands an immediate, unconditional and permanent ceasefire in Gaza respected by all parties” as well as the immediate and unconditional release of hostages.The United States has already rejected that approach multiple times, most recently in June when it used a veto to back its ally Israel.- Anger and frustration -The latest attempt is a refusal to submit to the threat of a US veto, a European diplomat told AFP.”Not even trying just makes it too easy for the US, (in) that they don’t have to justify (it) and confront 14 members of the council and the world public,” the diplomat said.  “It doesn’t help much the Palestinians on the ground but at least we keep showing that we are trying.” The previous veto sparked an unusual show of anger from the 14 other members of the council, who are increasingly vocal in their frustration over their apparent inability to pressure Israel to stop the suffering of Gaza’s inhabitants.For the first time Tuesday, a UN-mandated international investigative commission gave its independent analysis, accusing Israel of committing “genocide” in Gaza since October 2023 with the intent to “destroy” the Palestinians.The issue will be central to next week’s annual UN summit in New York.”Resolutions against Israel will not release the hostages and will not bring security to the region,” said Israel’s ambassador to the UN, Danny Danon.”Israel will continue to fight Hamas and protect its citizens, even if the Security Council prefers to turn a blind eye to terrorism.”

L’animateur Jimmy Kimmel privé d’antenne après des propos sur Charlie Kirk

L’humoriste Jimmy Kimmel, animateur d’un “late night show” très populaire aux Etats-Unis, a été privé d’antenne mercredi après avoir accusé la droite américaine d’exploiter politiquement le récent assassinat du militant pro-Trump Charlie Kirk.La décision de suspendre l’émission “pour une durée indéterminée” a été immédiatement saluée par le président Donald Trump, qui poursuit son bras de fer avec les médias depuis son retour à la Maison Blanche, et n’appréciait guère les critiques régulières de l’animateur de 57 ans. C’est “une grande nouvelle pour l’Amérique”, s’est-il félicité sur son réseau Truth Social, aux antipodes des réactions des fans du présentateur vedette, qui n’ont pu accéder au plateau de l’émission diffusée par la chaîne ABC.”Ils ont attendu que l’émission soit sur le point de commencer pour l’annuler. Et ils ne nous ont pas donné la raison”, s’est étonné Tommy Williams, un docker de Jacksonville (Floride, sud-est) qui devait assister en direct à l’émission à Los Angeles.”N’importe quelle émission de télévision qui s’exprime contre Donald Trump, il essaie de la faire taire (…). Ce sont des choses qui arrivent en Russie, en Corée du Nord et en Chine”, a-t-il regretté.”Je suis vraiment contrariée (…). Nous sommes censés avoir la liberté d’expression dans ce pays, et ça ce n’est pas la liberté d’expression. Il n’a rien dit de mal”, a protesté de son côté Sheri Mowbray, retraitée venue de la région de San Francisco pour voir l’émission.M. Kimmel est l’un des visages les plus célèbres de la télévision américaine. Outre son show, qui offre un regard humoristique sur l’actualité cinq soirs par semaine, il a également été quatre fois maître de cérémonie pour les Oscars.Lundi, il avait évoqué le récent assassinat de Charlie Kirk, porte-parole de la jeunesse trumpiste, tué d’une balle dans le cou la semaine dernière.”Nous avons atteint de nouveaux sommets ce week-end, avec la clique MAGA (Make America Great Again, le slogan des partisans de Trump, ndlr) qui s’efforce désespérément de présenter ce jeune qui a assassiné Charlie Kirk comme quelqu’un d’autre qu’un des leurs, et qui fait tout son possible pour en tirer un avantage politique”, a estimé l’animateur.Les Etats-Unis se déchirent sur le profil de Tyler Robinson, poursuivi pour l’assassinat de Charlie Kirk. Un jeune homme élevé par des parents républicains, et qu’une large partie de la droite désigne comme un tueur d'”extrême gauche”. Le suspect avait dénoncé auprès de ses proches la “haine” véhiculée selon lui par Charlie Kirk.- “Liberté d’expression” -“Félicitations à ABC d’avoir enfin eu le courage de faire ce qui devait être fait. Kimmel n’a AUCUN talent”, a insisté mercredi Donald Trump, en appelant dans la foulée la chaîne NBC à priver d’antenne deux autres humoristes célèbres, Jimmy Fallon et Seth Meyers.Plus tôt mercredi, Brendan Carr, le patron du gendarme des télécoms et de l’audiovisuel américains (FCC), avait dénoncé sur X “le comportement scandaleux” de Jimmy Kimmel. Dans un podcast, ce proche allié de Donald Trump avait menacé de retirer leur licence aux chaînes qui le diffusent.Nexstar, un groupe qui possède de nombreuses chaînes affiliées à ABC aux Etats-Unis, a annoncé quelques heures plus tard que ses antennes allaient arrêter la diffusion de “Jimmy Kimmel Live”. M. Carr a publiquement remercié Nexstar.”Acheter et contrôler les plateformes médiatiques. Licencier des commentateurs. Annuler des émissions. (…) Tout cela est coordonné et c’est dangereux”, a fustigé en revanche le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, en estimant que le parti républicain “ne croit pas en la liberté d’expression”.- Le précédent Stephen Colbert -Avant Jimmy Kimmel, Stephen Colbert, présentateur du “Late Show”, a appris en juillet que son émission emblématique serait annulée par CBS à partir de 2026.Trois jours avant d’apprendre son futur licenciement, M. Colbert avait critiqué CBS pour avoir versé 16 millions de dollars pour régler un litige l’opposant à Donald Trump. Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump multiplie les attaques contre la presse, en restreignant les accès à la Maison Blanche et en lançant des procédures réclamant des sommes astronomiques.Mardi, le président républicain a annoncé poursuivre le New York Times en diffamation, en exigeant 15 milliards de dollars de dommages et intérêts. En juillet, le locataire de la Maison Blanche avait indiqué réclamer au moins 10 milliards de dollars au Wall Street Journal dans une autre plainte pour diffamation.”J’ai des retours formidables sur ma plainte contre le New York Times”, a écrit mercredi Donald Trump sur Truth Social. “Le sentiment prédominant est +IL ETAIT TEMPS!+ (…) Les médias de la gauche radicale travaillent dur pour détruire les Etats-Unis, nous allons les arrêter à tous les niveaux !!!”.

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Wopke Hoekstra, le Monsieur Climat d’une Europe qui appuie sur le frein

Ambitieux et pressé, le commissaire européen Wopke Hoekstra a réussi à se faire un nom dans la diplomatie climatique, malgré les critiques de la gauche sur son profil libéral. Mais il doit composer avec les divisions d’une Europe moins allante sur les enjeux environnementaux.Ce Néerlandais de 49 ans portera la voix de l’Union européenne lors de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat, la COP30, en novembre au Brésil.Mais quelle voix? Les négociations patinent entre les pays européens, qui risquent d’arriver à cette COP sans avoir tranché leur trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre en 2035 et 2040.Chargé du climat depuis deux ans à la Commission européenne, Wopke Hoekstra relativise.”Tout le monde sait parfaitement que nous restons parmi les plus ambitieux en matière d’action climatique”, souligne-t-il dans un entretien accordé à l’AFP.”Je suis convaincu que nous aurons un objectif ambitieux que l’Europe pourra porter sur la scène internationale” à la COP30, dit encore cet ancien ministre des Finances (2017-2022) et des Affaires étrangères (2022-2023) des Pays-Bas.Avec sa taille imposante de près de deux mètres et une communication bien huilée, Wopke Hoekstra est parvenu à émerger, dans une équipe de la Commission européenne en manque de figures charismatiques.Les défenseurs de l’environnement et la gauche de l’hémicycle avaient pourtant très mal accueilli sa nomination en octobre 2023, dénonçant notamment ses fonctions passées chez la compagnie pétrolière Shell.”J’ai travaillé environ trois ans chez Shell, jusqu’en 2004. Ce n’est pas exactement la préhistoire, mais c’était il y a longtemps. Franchement, je pense avoir montré” depuis que “j’essaie de faire avancer les choses dans le domaine de l’action climatique”, répond-il.Dès sa première COP fin 2023 à Dubaï, l’Union européenne avait joué un rôle de pivot remarqué pour pousser l’ensemble des pays à sortir progressivement des énergies fossiles. Et les observateurs se souviennent de ce grand brun en costume et… baskets courant d’une réunion à l’autre afin de faire avancer la négociation.”Il est arrivé avec l’étiquette Shell”, mais s’est “mis dans le sujet et a fait un bon travail”, juge anonymement un ancien collaborateur à la Commission qui le décrit comme “ambitieux” et “parfois perçu comme un peu trop à l’aise” voire “arrogant”.- “Pris à la gorge” -Wopke Hoekstra a su gagner la confiance des eurodéputés, plutôt “rassurés quand il a été renommé commissaire en 2024”, raconte une source parlementaire, car il connaît ses dossiers et “cherche à donner des gages à tout le spectre” politique.Mais après les grandes ambitions du pacte vert du précédent mandat, l’Europe se retrouve sur la défensive. Les élections européennes de juin 2024 sont passées par là, marquées par la poussée de l’extrême droite. Et les lois environnementales sont remises en cause à droite, à coups de reports voire de détricotage de textes.Wopke Hoekstra affirme que l’ambition demeure et explique s’adapter à la nouvelle configuration du Parlement, fort de son expérience des tractations au sein des coalitions politiques aux Pays-BasIssu du centre droit, le commissaire européen, marié et père de quatre enfants, revendique une écologie “pragmatique” qui tente d’allier compétitivité et climat.”Son approche est très libérale, il essaye de parler aux marchés” et s’engage sur “la négociation climatique”, mais moins sur la protection de la biodiversité, estime encore son ancien interlocuteur de la Commission.Pour tenter d’arracher un compromis entre les 27 sur leur objectif en 2040, Wopke Hoekstra a fait un tour des capitales ces dernières semaines. Sans obtenir de feu vert jusqu’ici, notamment de la France.Certains lui reprochent d’avoir tardé à lancer les discussions en présentant début juillet seulement la proposition de la Commission – une réduction de 90% des émissions de gaz à effet de serre en 2040 par rapport à 1990, assortie de quelques “flexibilités”.”Wopke Hoekstra a un peu joué la montre là où il aurait dû engager des négociations beaucoup plus rapidement avec Paris”, considère Neil Makaroff, expert du think tank Strategic Perspectives.Avec le risque d’être “pris à la gorge dans cette dernière ligne droite” avant la COP de Belem, au Brésil, où l’Europe pourrait se présenter sans trajectoire climatique établie.