Angleterre: Liverpool fauche Arsenal, Manchester City chute encore

Un sublime coup franc de Dominik Szoboszlai a offert à Liverpool le premier choc de la saison en Premier League contre Arsenal (1-0), dimanche, peu après la nouvelle déconvenue de Manchester City à Brighton (2-1).La 3e journée de championnat s’est refermée en soirée par la nette victoire de Crystal Palace à Aston Villa (3-0), équipe en perdition.. Un éclair dans l’ennuiL’affiche tant attendue entre Liverpool, champion en titre, et Arsenal, son dauphin la saison dernière, a d’abord fait pschitt à Anfield, entre la sortie sur blessure de William Saliba (5e) et un manque d’étincelles.Les visiteurs ont bien allumé quelques mèches en première période du côté de Noni Madueke, une des recrues des Gunners, mais la rencontre ne s’est emballée qu’à partir de l’heure de jeu quand Liverpool a accéléré.Les Reds ont obtenu leur récompense sur une frappe merveilleuse de Szoboszlai, brossée au dessus du mur d’Arsenal et retombée près du poteau droit de David Raya (83e).Le match, bien verrouillé par les deux équipes, “devait se jouer de deux manières: sur une erreur individuelle ou un moment de magie. Szoboszlai a créé un moment incroyable, ça a fait la différence et c’est tout”, a commenté l’entraîneur des vaincus, Mikel Arteta.Ce premier but encaissé par Arsenal est synonyme de première défaite, après des débuts parfaits contre Manchester United (1-0) et Leeds (5-0).Liverpool à l’inverse tient son premier “clean sheet” (match sans but encaissé), après des succès peu maîtrisés face à Bournemouth (4-2) et Newcastle (3-2) et prend la tête du classement devant Chelsea (7 pts) et Arsenal (6 pts).. Manchester City, mauvaise passeL’équipe de Pep Guardiola avait abandonné le titre et perdu de sa superbe la saison dernière en championnat, mais elle avait attendu la 10e journée, début novembre, pour subir sa première défaite.Las, elle en compte déjà deux en trois matches, fin août, un bilan qui traduit un affaiblissement persistant du côté de Manchester City, autrefois monstre dominant en Angleterre et en Europe et désormais 13e (3 pts).”Je suis déçu parce que nous sommes Manchester City, nous venons ici pour gagner. C’est la réalité, notre réalité, nous ne sommes pas au niveau. La seule façon de progresser, c’est de se regarder dans la glace”, a d’ailleurs lâché Rodri.La première titularisation depuis septembre 2024 du Ballon d’or espagnol en championnat n’a pas permis aux Citizens de retrouver leur assise.L’ouverture du score du serial-buteur Erling Haaland, son 88e but le jour de sa 100e apparition en Premier League, n’a pas suffi non plus.Car Brighton a mis tous les ingrédients nécessaires pour renverser le match en seconde période, avec des changements opportuns et une grosse intensité.Le gardien mancunien James Trafford, encore préféré à Ederson, s’est employé sur une lourde frappe (62e) et un ballon dévié, repoussé de belle manière dans les airs (88e).Il a cependant été pris à contre-pied sur un pénalty de Milner (67e, 1-1), le vétéran de 39 ans entré plus tôt, et il a été abandonné par sa défense sur le dernier but de Gruda (89e, 2-1), un autre remplaçant.. West Ham se redresse, Aston Villa couleLa pression était énorme autour de Graham Potter, mais West Ham a ramené de Nottingham Forest (3-0) un franc succès qui écarte les nuages au-dessus de l’entraîneur anglais.Le club de l’est de Londres (16e, 3 pts) avait en effet lancé sa saison sur deux défaites en championnat (contre Sunderland et Chelsea) et une élimination en coupe de la Ligue (contre Wolverhampton).A Nottingham, la lumière est venue en fin de match des pieds de Jarrod Bowen (84e), d’un pénalty de Lucas Paqueta (88e) et de la tête de Callum Wilson (90e+1).Rien ne va plus du côté d’Aston Villa, avant-dernier sevré de victoire et incapable de marquer le moindre but en trois matches (un nul puis deux défaites).Le gardien néerlandais Marco Bizot, titularisé en l’absence d’Emiliano Martinez – la presse britannique évoque un possible transfert de l’Argentin à Manchester United – en a encaissés trois devant Jean-Philippe Mateta (21e sur pénalty), Marc Guéhi (69e) et Ismaïla Sarr (78e).

A huit jours de sa probable chute, Bayrou refuse de faire ses adieux et creuse son sillon sur la dette

“Continuons le combat”, a-t-il dit, en béarnais, en conclusion: François Bayrou a une nouvelle fois défendu ses choix budgétaires dimanche, n’entendant pas dire “au revoir” aux Français, comme l’y invitent la gauche et le RN, pressés de tourner la page de son gouvernement à la faveur du vote de confiance du 8 septembre.”Les jours qui vont venir sont cruciaux. Si vous imaginez que je peux abandonner les combats que je mène depuis des années et que je continuerai à mener après, vous vous trompez”, a-t-il lancé lors d’une interview assez décousue de près d’une heure et demi, depuis son bureau à Matignon, et retransmise sur les quatre chaînes d’information en continu. Le Premier ministre, qui a annoncé en début de semaine sa volonté de solliciter un vote de confiance de l’Assemblée sur la question budgétaire et multiplie les interventions depuis pour prendre à témoin les Français, a estimé que la “question” en jeu n’était pas “le destin du Premier ministre” mais celle du “destin de la France”.”Il n’y a aucune politique courageuse possible” sans “l’assentiment minimal des Français et de ceux qui les représentent” sur la dette, a-t-il plaidé, pour justifier le vote de confiance, se réjouissant “qu’on n’ait jamais parlé de ce sujet comme on en parle depuis huit jours”.”Si le gouvernement tombe, ça veut dire qu’on abandonnera la politique pour moi vitale pour le pays” pour une “autre” politique “plus laxiste”, “plus à la dérive”, a-t-il mis en garde.- “Bagarre” -Alors que M. Bayrou recevra à partir de lundi les chefs de parti qui le souhaitent, il s’est dit une nouvelle fois ouvert à la négociation “s’ils le veulent” sur les mesures les plus impopulaires de son plan d’économies de 44 milliards, comme la suppression de deux jours fériés.”Je pense que ça pourrait être un (jour) sans difficulté si on veut discuter”, a-t-il glissé.Mais il a écarté d’un revers de main les pistes mises sur la table par le Parti socialiste, “volontaire” pour lui succéder à Matignon, et qui a proposé un effort budgétaire deux fois moins important en 2026, passant par une hausse des recettes et une taxation des hauts patrimoines.”Les propositions du PS, ça veut dire qu’on ne fait rien” pour réduire la dette, a-t-il balayé.L’annonce par le Premier ministre d’un vote de confiance a surpris lundi, beaucoup soupçonnant le maire de Pau de vouloir prendre les devants d’une censure de son budget à l’automne et de choisir sa sortie. Le RN et la gauche ont immédiatement répondu qu’ils voteraient contre.”Le 8 septembre il devra partir. (…) Le seul mot que j’attends de lui maintenant, c’est de dire au revoir”, a martelé dimanche le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.”Olivier Faure qu’est-ce qu’il veut ? il veut être à Matignon”, a rétorqué M. Bayrou, disant que son entretien n’est “sûrement pas un au revoir”.S’il est renversé, le maire de Pau, âgé de 74 ans, n’a pas l’intention de disparaître du paysage. “Quand vous êtes renversé (…) commence le militantisme, commence la bagarre (…) commence la rencontre avec les Français”, a-t-il déclaré en refusant d’exclure une nouvelle candidature à la présidentielle. Au sein de la classe politique, peu de réactions à l’interview de M. Bayrou dimanche soir. “La tournée d’adieu de François Bayrou s’éternise et devient pire à chacune de ses représentations”, a cinglé le président de la commission des Finances de l’Assemblée, Eric Coquerel (LFI). M. Faure a évoqué un entretien “pathétique et crépusculaire”, tandis que le vice-président du RN Sébastien Chenu a vu un “Premier ministre naufragé, au bout du rouleau”.- “Suicide collectif” -La chute probable de M. Bayrou lundi prochain ouvre une nouvelle période d’incertitude, avec Emmanuel Macron en première ligne, dans un contexte social éruptif.Le chef de l’Etat, sommé par le RN et LFI de démissionner ou de dissoudre l’Assemblée nationale, va sans doute devoir dans l’immédiat se mettre en quête d’un nouveau Premier ministre. Les noms de Catherine Vautrin, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin ou Xavier Bertrand circulent à nouveau.Plusieurs ténors du gouvernement se sont alarmés de la situation politique dimanche. “Voulons-nous d’un suicide collectif, pas pour le gouvernement, mais pour le pays?”, a ainsi demandé l’ancien Premier ministre Manuel Valls, invitant chacun à “trouver la voie du dialogue et du compromis”.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a de son côté appelé les partis de gouvernement à la responsabilité, à l’heure où la “stabilité” des institutions est en jeu, citant LR et le PS, “un grand parti de gouvernement”. “La France a besoin d’un budget dans les temps”, face à une situation financière qui n’est “pas critique, mais tout de même préoccupante”, a de son côté mis en garde le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.

A huit jours de sa probable chute, Bayrou refuse de faire ses adieux et creuse son sillon sur la dette

“Continuons le combat”, a-t-il dit, en béarnais, en conclusion: François Bayrou a une nouvelle fois défendu ses choix budgétaires dimanche, n’entendant pas dire “au revoir” aux Français, comme l’y invitent la gauche et le RN, pressés de tourner la page de son gouvernement à la faveur du vote de confiance du 8 septembre.”Les jours qui vont venir sont cruciaux. Si vous imaginez que je peux abandonner les combats que je mène depuis des années et que je continuerai à mener après, vous vous trompez”, a-t-il lancé lors d’une interview assez décousue de près d’une heure et demi, depuis son bureau à Matignon, et retransmise sur les quatre chaînes d’information en continu. Le Premier ministre, qui a annoncé en début de semaine sa volonté de solliciter un vote de confiance de l’Assemblée sur la question budgétaire et multiplie les interventions depuis pour prendre à témoin les Français, a estimé que la “question” en jeu n’était pas “le destin du Premier ministre” mais celle du “destin de la France”.”Il n’y a aucune politique courageuse possible” sans “l’assentiment minimal des Français et de ceux qui les représentent” sur la dette, a-t-il plaidé, pour justifier le vote de confiance, se réjouissant “qu’on n’ait jamais parlé de ce sujet comme on en parle depuis huit jours”.”Si le gouvernement tombe, ça veut dire qu’on abandonnera la politique pour moi vitale pour le pays” pour une “autre” politique “plus laxiste”, “plus à la dérive”, a-t-il mis en garde.- “Bagarre” -Alors que M. Bayrou recevra à partir de lundi les chefs de parti qui le souhaitent, il s’est dit une nouvelle fois ouvert à la négociation “s’ils le veulent” sur les mesures les plus impopulaires de son plan d’économies de 44 milliards, comme la suppression de deux jours fériés.”Je pense que ça pourrait être un (jour) sans difficulté si on veut discuter”, a-t-il glissé.Mais il a écarté d’un revers de main les pistes mises sur la table par le Parti socialiste, “volontaire” pour lui succéder à Matignon, et qui a proposé un effort budgétaire deux fois moins important en 2026, passant par une hausse des recettes et une taxation des hauts patrimoines.”Les propositions du PS, ça veut dire qu’on ne fait rien” pour réduire la dette, a-t-il balayé.L’annonce par le Premier ministre d’un vote de confiance a surpris lundi, beaucoup soupçonnant le maire de Pau de vouloir prendre les devants d’une censure de son budget à l’automne et de choisir sa sortie. Le RN et la gauche ont immédiatement répondu qu’ils voteraient contre.”Le 8 septembre il devra partir. (…) Le seul mot que j’attends de lui maintenant, c’est de dire au revoir”, a martelé dimanche le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.”Olivier Faure qu’est-ce qu’il veut ? il veut être à Matignon”, a rétorqué M. Bayrou, disant que son entretien n’est “sûrement pas un au revoir”.S’il est renversé, le maire de Pau, âgé de 74 ans, n’a pas l’intention de disparaître du paysage. “Quand vous êtes renversé (…) commence le militantisme, commence la bagarre (…) commence la rencontre avec les Français”, a-t-il déclaré en refusant d’exclure une nouvelle candidature à la présidentielle. Au sein de la classe politique, peu de réactions à l’interview de M. Bayrou dimanche soir. “La tournée d’adieu de François Bayrou s’éternise et devient pire à chacune de ses représentations”, a cinglé le président de la commission des Finances de l’Assemblée, Eric Coquerel (LFI). M. Faure a évoqué un entretien “pathétique et crépusculaire”, tandis que le vice-président du RN Sébastien Chenu a vu un “Premier ministre naufragé, au bout du rouleau”.- “Suicide collectif” -La chute probable de M. Bayrou lundi prochain ouvre une nouvelle période d’incertitude, avec Emmanuel Macron en première ligne, dans un contexte social éruptif.Le chef de l’Etat, sommé par le RN et LFI de démissionner ou de dissoudre l’Assemblée nationale, va sans doute devoir dans l’immédiat se mettre en quête d’un nouveau Premier ministre. Les noms de Catherine Vautrin, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin ou Xavier Bertrand circulent à nouveau.Plusieurs ténors du gouvernement se sont alarmés de la situation politique dimanche. “Voulons-nous d’un suicide collectif, pas pour le gouvernement, mais pour le pays?”, a ainsi demandé l’ancien Premier ministre Manuel Valls, invitant chacun à “trouver la voie du dialogue et du compromis”.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a de son côté appelé les partis de gouvernement à la responsabilité, à l’heure où la “stabilité” des institutions est en jeu, citant LR et le PS, “un grand parti de gouvernement”. “La France a besoin d’un budget dans les temps”, face à une situation financière qui n’est “pas critique, mais tout de même préoccupante”, a de son côté mis en garde le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.

A huit jours de sa probable chute, Bayrou refuse de faire ses adieux et creuse son sillon sur la dette

“Continuons le combat”, a-t-il dit, en béarnais, en conclusion: François Bayrou a une nouvelle fois défendu ses choix budgétaires dimanche, n’entendant pas dire “au revoir” aux Français, comme l’y invitent la gauche et le RN, pressés de tourner la page de son gouvernement à la faveur du vote de confiance du 8 septembre.”Les jours qui vont venir sont cruciaux. Si vous imaginez que je peux abandonner les combats que je mène depuis des années et que je continuerai à mener après, vous vous trompez”, a-t-il lancé lors d’une interview assez décousue de près d’une heure et demi, depuis son bureau à Matignon, et retransmise sur les quatre chaînes d’information en continu. Le Premier ministre, qui a annoncé en début de semaine sa volonté de solliciter un vote de confiance de l’Assemblée sur la question budgétaire et multiplie les interventions depuis pour prendre à témoin les Français, a estimé que la “question” en jeu n’était pas “le destin du Premier ministre” mais celle du “destin de la France”.”Il n’y a aucune politique courageuse possible” sans “l’assentiment minimal des Français et de ceux qui les représentent” sur la dette, a-t-il plaidé, pour justifier le vote de confiance, se réjouissant “qu’on n’ait jamais parlé de ce sujet comme on en parle depuis huit jours”.”Si le gouvernement tombe, ça veut dire qu’on abandonnera la politique pour moi vitale pour le pays” pour une “autre” politique “plus laxiste”, “plus à la dérive”, a-t-il mis en garde.- “Bagarre” -Alors que M. Bayrou recevra à partir de lundi les chefs de parti qui le souhaitent, il s’est dit une nouvelle fois ouvert à la négociation “s’ils le veulent” sur les mesures les plus impopulaires de son plan d’économies de 44 milliards, comme la suppression de deux jours fériés.”Je pense que ça pourrait être un (jour) sans difficulté si on veut discuter”, a-t-il glissé.Mais il a écarté d’un revers de main les pistes mises sur la table par le Parti socialiste, “volontaire” pour lui succéder à Matignon, et qui a proposé un effort budgétaire deux fois moins important en 2026, passant par une hausse des recettes et une taxation des hauts patrimoines.”Les propositions du PS, ça veut dire qu’on ne fait rien” pour réduire la dette, a-t-il balayé.L’annonce par le Premier ministre d’un vote de confiance a surpris lundi, beaucoup soupçonnant le maire de Pau de vouloir prendre les devants d’une censure de son budget à l’automne et de choisir sa sortie. Le RN et la gauche ont immédiatement répondu qu’ils voteraient contre.”Le 8 septembre il devra partir. (…) Le seul mot que j’attends de lui maintenant, c’est de dire au revoir”, a martelé dimanche le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.”Olivier Faure qu’est-ce qu’il veut ? il veut être à Matignon”, a rétorqué M. Bayrou, disant que son entretien n’est “sûrement pas un au revoir”.S’il est renversé, le maire de Pau, âgé de 74 ans, n’a pas l’intention de disparaître du paysage. “Quand vous êtes renversé (…) commence le militantisme, commence la bagarre (…) commence la rencontre avec les Français”, a-t-il déclaré en refusant d’exclure une nouvelle candidature à la présidentielle. Au sein de la classe politique, peu de réactions à l’interview de M. Bayrou dimanche soir. “La tournée d’adieu de François Bayrou s’éternise et devient pire à chacune de ses représentations”, a cinglé le président de la commission des Finances de l’Assemblée, Eric Coquerel (LFI). M. Faure a évoqué un entretien “pathétique et crépusculaire”, tandis que le vice-président du RN Sébastien Chenu a vu un “Premier ministre naufragé, au bout du rouleau”.- “Suicide collectif” -La chute probable de M. Bayrou lundi prochain ouvre une nouvelle période d’incertitude, avec Emmanuel Macron en première ligne, dans un contexte social éruptif.Le chef de l’Etat, sommé par le RN et LFI de démissionner ou de dissoudre l’Assemblée nationale, va sans doute devoir dans l’immédiat se mettre en quête d’un nouveau Premier ministre. Les noms de Catherine Vautrin, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin ou Xavier Bertrand circulent à nouveau.Plusieurs ténors du gouvernement se sont alarmés de la situation politique dimanche. “Voulons-nous d’un suicide collectif, pas pour le gouvernement, mais pour le pays?”, a ainsi demandé l’ancien Premier ministre Manuel Valls, invitant chacun à “trouver la voie du dialogue et du compromis”.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a de son côté appelé les partis de gouvernement à la responsabilité, à l’heure où la “stabilité” des institutions est en jeu, citant LR et le PS, “un grand parti de gouvernement”. “La France a besoin d’un budget dans les temps”, face à une situation financière qui n’est “pas critique, mais tout de même préoccupante”, a de son côté mis en garde le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.

Yemen’s Huthi rebels detain at least 11 UN staff: envoy

The United Nations said Yemen’s Huthis detained at least 11 workers on Sunday in raids on UN premises, which came after rebel authorities had made numerous arrests following Israel’s killing of their prime minister.There has been no comment from Huthi authorities on the reported raids, but the group has previously arrested international aid workers.The United Nations envoy to Yemen, Hans Grundberg, said in a statement: “I strongly condemn the new wave of arbitrary detentions of UN personnel today in Sanaa and Hodeida… as well as the forced entry into UN premises and seizure of UN property.”He said that “at least 11 UN personnel were detained” and demanded that they be “immediately and unconditionally” released.The Huthis were already detaining 23 UN personnel, some since 2021 and 2023, he added. In January, the Huthi rebels detained eight UN workers.The Huthis claimed arrests made in June 2024 included “an American-Israeli spy network” operating under the cover of humanitarian organisations — allegations emphatically rejected by the UN.Earlier on Sunday, the World Food Programme said one of its staff members had been detained in the rebel-held capital Sanaa.It said it was “urgently seeking additional information” from the Huthi authorities, who seized the capital Sanaa in 2014 and now control large parts of Yemen.A security source in Sanaa told AFP that seven WFP employees and three UNICEF workers were arrested on Sunday after their offices had been raided.The WFP statement said that “the arbitrary detention of humanitarian staff is unacceptable. The safety and security of personnel is essential to carrying out life-saving humanitarian work.”Grundberg said the “arrests violate the fundamental obligation to respect and protect their (UN personnel) safety, dignity, and ability to carry out their essential work in Yemen”.A decade of civil war has plunged Yemen into one of the world’s worst humanitarian crises, with more than half of the population relying on aid.The arrests last year prompted the United Nations to limit its deployments and suspend activities in some regions of the Arabian Peninsula’s poorest country.- ‘Cowardly’ attack -On Saturday, a Yemeni security source told AFP that Huthi authorities had arrested dozens of people in Sanaa and other areas “on suspicion of collaborating with Israel”.It came after Israel’s strike on Thursday that killed the Huthis’ prime minister, Ahmed Ghaleb Nasser al-Rahawi, along with other officials.The Iran-backed group on Sunday vowed to intensify its attacks on Israel after the killing of Rahawi, the most senior Huthi official known to have died in a series of Israeli attacks during the Gaza war.A Sanaa resident, requesting anonymity for safety reasons, told AFP that striking a ministerial meeting was “cowardly and brutal”, expressing dismay at some in Yemen “who celebrate this violence”.Ali, another resident of Sanaa who gave only his first name, denounced “a blatant attack… against our country’s sovereignty.”A video posted online by a Yemeni comedian several hours after the announcement of Rahawi’s death has sparked uproar.The comedian, Mohammed al-Adrei, who presents himself as an adviser to Yemen’s internationally recognised government that the Huthis oppose, filmed himself dancing to festive music in traditional clothes.Writer Khaled al-Rowaishan responded on Facebook: “It is an absolute shame to celebrate the death of any Yemeni killed by Israeli missiles.”

Israël annonce avoir tué le porte-parole de la branche armée du Hamas

Israël a annoncé dimanche avoir tué le porte-parole de la branche armée du mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, à l’heure où son armée poursuit son offensive dans le territoire palestinien affamé et ravagé par la guerre.”Nous avons désormais peur de la nuit et de dormir dans nos tentes”, affirme Iman Rajab, une habitante de Gaza, après des raids israéliens intenses ayant fait au moins 63 morts dimanche selon la Défense civile.”Le porte-parole terroriste du Hamas, Abou Obeida, a été éliminé à Gaza et a rejoint les autres (personnes) éliminées de l’axe du mal d’Iran, du Liban et du Yémen au fond de l’enfer”, a affirmé le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, sur son compte X.L’armée israélienne a également fait état de la mort de “Houdhayfa al-Kahlout, alias Abou Obeida”. Le Hamas, dont l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre à Gaza, n’a pas réagi dans l’immédiat à cette annonce.”Ce n’est pas fini, la plupart des dirigeants du Hamas se trouvent à l’étranger, et nous les atteindrons également”, a déclaré le chef d’état-major de l’armée israélienne, Eyal Zamir.Porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam depuis 2002, Abou Obeida avait été l’un des chefs du Hamas à annoncer dans une vidéo l’attaque du 7-Octobre.Depuis le début de la guerre, il a fait des dizaines de discours télévisés et publié des messages audio, ainsi que des communiqués de presse et des tweets sur les réseaux sociaux du mouvement. Il apparaît toujours en uniforme militaire et son visage couvert d’un keffieh. Une nouvelle vague de bombardements israéliens nocturnes a ciblé plusieurs secteurs de la bande de Gaza, dont la ville éponyme contre laquelle l’armée s’apprête à lancer une offensive d’envergure pour en finir avec le Hamas.Au lever du jour dimanche, de la fumée s’élevait dans le ciel au-dessus de Gaza-ville, dans le nord du territoire, selon des images de l’AFP. Devant une tente détruite, des couvertures tâchées de sang se mêlent aux décombres.- “Horreur” -“Nous prions Dieu pour que la guerre cesse car nous sommes fatigués des déplacements, nous avons peur et nous avons faim”, affirme à l’AFP Iman Rajab, qui vit dans un camp de déplacés ciblé par une frappe dans le quartier de Maqousi.”Horreur, peur et destruction. Le feu s’est déclaré dans toutes les tentes, seul Dieu nous a protégés du feu”, indique Achraf Abou Amsha, habitant dans une tente plus loin.Dans la morgue de l’hôpital Al-Chifa de Gaza-ville, des proches pleurent près de corps alignés par terre.Dimanche, la Défense civile de Gaza a fait état de 63 personnes tuées au cours d’opérations militaires israéliennes dans le territoire palestinien, dont 24 près de sites de distribution d’aide.Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a dit qu’elle se renseignait tout en rappelant qu’il lui était très difficile de réunir des informations sans l’horaire et les coordonnées précises des faits rapportés.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les informations des différentes parties.Selon l’ONU, l’immense majorité des habitants ont été déplacés plusieurs fois par la guerre à Gaza, où les quelque deux millions d’habitants sont assiégés par Israël depuis près de 23 mois.L’ONU a déclaré la famine dans ce petit territoire pauvre, mais Israël dément.- Fuite des habitants -Samedi, la Croix-Rouge internationale a mis en garde contre une évacuation massive de la population de Gaza-ville, après que l’armée a jugé “inévitable” une telle évacuation en prévision de son offensive.Des milliers d’habitants ont déjà fui la ville. Selon l’ONU, près d’un million de personnes vivent dans le gouvernorat de Gaza, incluant la ville et ses environs.Avec l’offensive annoncée sur Gaza-ville, M. Netanyahu et ses alliés d’extrême droite disent vouloir en finir avec le Hamas et ramener les otages toujours retenus à Gaza. Le Hamas a confirmé dimanche la mort de l’un de ses chefs, Mohammed Sinouar, trois mois après que l’armée israélienne a annoncé l’avoir tué dans une frappe à Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza.Cette attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 restent retenues à Gaza dont 25 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 63.459 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Israël annonce avoir tué le porte-parole de la branche armée du Hamas

Israël a annoncé dimanche avoir tué le porte-parole de la branche armée du mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, à l’heure où son armée poursuit son offensive dans le territoire palestinien affamé et ravagé par la guerre.”Nous avons désormais peur de la nuit et de dormir dans nos tentes”, affirme Iman Rajab, une habitante de Gaza, après des raids israéliens intenses ayant fait au moins 63 morts dimanche selon la Défense civile.”Le porte-parole terroriste du Hamas, Abou Obeida, a été éliminé à Gaza et a rejoint les autres (personnes) éliminées de l’axe du mal d’Iran, du Liban et du Yémen au fond de l’enfer”, a affirmé le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, sur son compte X.L’armée israélienne a également fait état de la mort de “Houdhayfa al-Kahlout, alias Abou Obeida”. Le Hamas, dont l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre à Gaza, n’a pas réagi dans l’immédiat à cette annonce.”Ce n’est pas fini, la plupart des dirigeants du Hamas se trouvent à l’étranger, et nous les atteindrons également”, a déclaré le chef d’état-major de l’armée israélienne, Eyal Zamir.Porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam depuis 2002, Abou Obeida avait été l’un des chefs du Hamas à annoncer dans une vidéo l’attaque du 7-Octobre.Depuis le début de la guerre, il a fait des dizaines de discours télévisés et publié des messages audio, ainsi que des communiqués de presse et des tweets sur les réseaux sociaux du mouvement. Il apparaît toujours en uniforme militaire et son visage couvert d’un keffieh. Une nouvelle vague de bombardements israéliens nocturnes a ciblé plusieurs secteurs de la bande de Gaza, dont la ville éponyme contre laquelle l’armée s’apprête à lancer une offensive d’envergure pour en finir avec le Hamas.Au lever du jour dimanche, de la fumée s’élevait dans le ciel au-dessus de Gaza-ville, dans le nord du territoire, selon des images de l’AFP. Devant une tente détruite, des couvertures tâchées de sang se mêlent aux décombres.- “Horreur” -“Nous prions Dieu pour que la guerre cesse car nous sommes fatigués des déplacements, nous avons peur et nous avons faim”, affirme à l’AFP Iman Rajab, qui vit dans un camp de déplacés ciblé par une frappe dans le quartier de Maqousi.”Horreur, peur et destruction. Le feu s’est déclaré dans toutes les tentes, seul Dieu nous a protégés du feu”, indique Achraf Abou Amsha, habitant dans une tente plus loin.Dans la morgue de l’hôpital Al-Chifa de Gaza-ville, des proches pleurent près de corps alignés par terre.Dimanche, la Défense civile de Gaza a fait état de 63 personnes tuées au cours d’opérations militaires israéliennes dans le territoire palestinien, dont 24 près de sites de distribution d’aide.Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a dit qu’elle se renseignait tout en rappelant qu’il lui était très difficile de réunir des informations sans l’horaire et les coordonnées précises des faits rapportés.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les informations des différentes parties.Selon l’ONU, l’immense majorité des habitants ont été déplacés plusieurs fois par la guerre à Gaza, où les quelque deux millions d’habitants sont assiégés par Israël depuis près de 23 mois.L’ONU a déclaré la famine dans ce petit territoire pauvre, mais Israël dément.- Fuite des habitants -Samedi, la Croix-Rouge internationale a mis en garde contre une évacuation massive de la population de Gaza-ville, après que l’armée a jugé “inévitable” une telle évacuation en prévision de son offensive.Des milliers d’habitants ont déjà fui la ville. Selon l’ONU, près d’un million de personnes vivent dans le gouvernorat de Gaza, incluant la ville et ses environs.Avec l’offensive annoncée sur Gaza-ville, M. Netanyahu et ses alliés d’extrême droite disent vouloir en finir avec le Hamas et ramener les otages toujours retenus à Gaza. Le Hamas a confirmé dimanche la mort de l’un de ses chefs, Mohammed Sinouar, trois mois après que l’armée israélienne a annoncé l’avoir tué dans une frappe à Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza.Cette attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 restent retenues à Gaza dont 25 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 63.459 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.