CMA CGM grandit encore dans les médias en rachetant Brut

Le média vidéo en ligne Brut appartient désormais au groupe CMA CGM du milliardaire Rodolphe Saadé, après la finalisation de son acquisition annoncée vendredi, qui s’ajoute à celle d’autres médias dont la chaîne BFMTV et la radio RMC.”Avec cette opération, CMA Media devient un acteur incontournable du paysage médiatique français, s’adressant à tous les publics et couvrant l’ensemble des canaux: presse régionale et nationale, télévision, radio et réseaux sociaux”, a indiqué dans un communiqué CMA Media, filiale médias de CMA CGM.CMA Media avait annoncé début juillet être entré en négociation exclusive pour acheter Brut, dont il était déjà actionnaire. Outre BFMTV et RMC, CMA Media possède aussi les journaux La Tribune et La Tribune Dimanche, La Provence et Corse Matin.Le groupe s’apprête en outre à racheter la chaîne télé Chérie 25 (NRJ Group).”L’intégration de Brut marque la création d’un troisième pilier stratégique au sein de CMA Media, le pôle social (réseaux sociaux, ndlr), aux côtés des pôles presse et audiovisuel”, a poursuivi CMA Media. Il représente “la deuxième plus grande rédaction de France (et la première du secteur privé) avec plus de 1.600 journalistes”.Brut continuera a être dirigé par Elsa Darquier, sa directrice générale. Elle sera placée sous la responsabilité de Claire Léost, nouvelle directrice générale de CMA Media et transfuge du groupe de magazines Prisma Media, nommée présidente de Brut.Les cofondateurs du média en ligne, Renaud Le Van Kim et Guillaume Lacroix, “continueront d’accompagner la stratégie de Brut” en tant que conseillers, selon le communiqué.Brut, qui emploie quelque 250 salariés et s’est réorganisé ces dernières années pour faire des économies, est rentable depuis le dernier trimestre 2023.Auprès des annonceurs, il met en avant son impact (temps passé devant une vidéo, nombre de vues, interactions…), en particulier sur les jeunes audiences.Rodolphe Saadé bouscule depuis trois ans le paysage médiatique français. CMA CGM est devenu propriétaire du groupe La Provence (quotidiens La Provence et Corse Matin) en octobre 2022.Il s’est ensuite invité au capital du groupe audiovisuel M6 fin 2022, puis à celui de Brut, avant de prendre le contrôle du journal économique La Tribune et d’en lancer une édition dominicale en 2023. A l’été 2024, CMA Media a racheté BFMTV, RMC et les chaînes de la TNT RMC Découverte et RMC Story à Altice.

La note française menacée de passer en catégorie inférieure dès vendredi

Fitch sera-t-elle vendredi la première agence de notation à faire passer la note souveraine française en catégorie inférieure? Les économistes, qui le pensaient il y a quelques jours, discernent des raisons d’en douter, mais ce ne pourrait être que partie remise.Fitch ouvre le bal des revues d’automne des agences de notation. Toutes, au vu de l’état des finances publiques françaises et de la crise politique persistante depuis la dissolution, classent la France AA- ou équivalent (qualité de dette “haute ou bonne”), avec, pour certaines comme Fitch, une “perspective négative”.Ce qui préfigure une dégradation: en ce cas, la France basculerait en catégorie A (qualité “moyenne supérieure”), et devrait verser à ceux qui investissent dans sa dette une prime de risque supérieure, accroissant d’autant les remboursements de cette dette.Pour Eric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG School of Management, une dégradation serait “logique”. D’abord parce que la situation politique n’aide pas à mettre en œuvre “un plan crédible d’assainissement budgétaire”, comme Fitch l’exigeait en mars.Mais aussi pour effacer “une incohérence” : 17 pays européens sont moins bien notés que la France alors qu’ils ont – à très peu d’exceptions près – des ratios de finances publiques meilleurs que les 5,8% du PIB de déficit public et 113% du PIB de dette publique enregistrés en France en 2024.- Coup d’envoi -Depuis mardi, la nomination rapide à Matignon de Sébastien Lecornu pour succéder à François Bayrou, tombé la veille lors du vote de confiance, ravive l’espoir d’un budget 2026 présenté en temps et heure. Lucile Bembaron, économiste chez Asterès, juge ainsi “plausible” que Fitch “attende davantage de visibilité politique” pour agir.D’autant, remarque Hadrien Camatte, économiste France chez Natixis, que les finances publiques n’ont pas enregistré cette année de nouveau dérapage inattendu, et que “la croissance résiste”.L’Insee a même annoncé jeudi qu’en dépit du “manque de confiance” généralisé, celle-ci pourrait dépasser la prévision du gouvernement sortant – 0,7% – pour atteindre 0,8% cette année.Anthony Morlet-Lavidalie, responsable France à l’institut Rexecode, observe aussi que Fitch, la plus petite des trois principales agences internationales de notation, “donne rarement le coup d’envoi” des dégradations. Mais il estime “très probable” que la principale agence, S&P Global, abaissera le pouce lors de sa propre revue, le 28 novembre.Selon ses calculs, la France ne sera en effet pas en mesure de réduire à moins de 5% son déficit public l’an prochain, contre les 4,6% qu’espérait François Bayrou.Les économistes affirment cependant qu’une dégradation ne troublerait pas les marchés, “qui l’ont déjà intégrée”, relève Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade.- Syndrome -La dette française s’y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l’espace d’une journée, mardi, le taux de la dette italienne.Les marchés donnent déjà à la France une “notation implicite” bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie.Il craint des taux qui resteraient “durablement très élevés”, provoquant “un étranglement progressif”, avec des intérêts à rembourser captant “une part significative de la dépense publique, alors qu’on a des besoins considérables sur d’autres postes”.L’économiste décrit une France en proie au “syndrome du mauvais élève”.”Lorsqu’on avait 20/20″, explique-t-il – la France était jusqu’à 2012 notée AAA, note maximale qu’a toujours l’Allemagne – “on faisait tout pour s’y maintenir. Maintenant on dit que 17/20 (AA-) ça reste une très bonne note. Bientôt ce sera +tant qu’on est au-dessus de la moyenne, c’est pas si mal+. Quand on est la France, en zone euro, on devrait quand même être un peu plus ambitieux que cela!”, dit-il à l’AFP.Pour autant, même abaissée à A+, “la dette française resterait de très bonne qualité”, relativise M. Camatte, préférant souligner “la forte épargne des ménages et une position des entreprises qui reste très saine”.

La note française menacée de passer en catégorie inférieure dès vendredi

Fitch sera-t-elle vendredi la première agence de notation à faire passer la note souveraine française en catégorie inférieure? Les économistes, qui le pensaient il y a quelques jours, discernent des raisons d’en douter, mais ce ne pourrait être que partie remise.Fitch ouvre le bal des revues d’automne des agences de notation. Toutes, au vu de l’état des finances publiques françaises et de la crise politique persistante depuis la dissolution, classent la France AA- ou équivalent (qualité de dette “haute ou bonne”), avec, pour certaines comme Fitch, une “perspective négative”.Ce qui préfigure une dégradation: en ce cas, la France basculerait en catégorie A (qualité “moyenne supérieure”), et devrait verser à ceux qui investissent dans sa dette une prime de risque supérieure, accroissant d’autant les remboursements de cette dette.Pour Eric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG School of Management, une dégradation serait “logique”. D’abord parce que la situation politique n’aide pas à mettre en œuvre “un plan crédible d’assainissement budgétaire”, comme Fitch l’exigeait en mars.Mais aussi pour effacer “une incohérence” : 17 pays européens sont moins bien notés que la France alors qu’ils ont – à très peu d’exceptions près – des ratios de finances publiques meilleurs que les 5,8% du PIB de déficit public et 113% du PIB de dette publique enregistrés en France en 2024.- Coup d’envoi -Depuis mardi, la nomination rapide à Matignon de Sébastien Lecornu pour succéder à François Bayrou, tombé la veille lors du vote de confiance, ravive l’espoir d’un budget 2026 présenté en temps et heure. Lucile Bembaron, économiste chez Asterès, juge ainsi “plausible” que Fitch “attende davantage de visibilité politique” pour agir.D’autant, remarque Hadrien Camatte, économiste France chez Natixis, que les finances publiques n’ont pas enregistré cette année de nouveau dérapage inattendu, et que “la croissance résiste”.L’Insee a même annoncé jeudi qu’en dépit du “manque de confiance” généralisé, celle-ci pourrait dépasser la prévision du gouvernement sortant – 0,7% – pour atteindre 0,8% cette année.Anthony Morlet-Lavidalie, responsable France à l’institut Rexecode, observe aussi que Fitch, la plus petite des trois principales agences internationales de notation, “donne rarement le coup d’envoi” des dégradations. Mais il estime “très probable” que la principale agence, S&P Global, abaissera le pouce lors de sa propre revue, le 28 novembre.Selon ses calculs, la France ne sera en effet pas en mesure de réduire à moins de 5% son déficit public l’an prochain, contre les 4,6% qu’espérait François Bayrou.Les économistes affirment cependant qu’une dégradation ne troublerait pas les marchés, “qui l’ont déjà intégrée”, relève Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade.- Syndrome -La dette française s’y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l’espace d’une journée, mardi, le taux de la dette italienne.Les marchés donnent déjà à la France une “notation implicite” bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie.Il craint des taux qui resteraient “durablement très élevés”, provoquant “un étranglement progressif”, avec des intérêts à rembourser captant “une part significative de la dépense publique, alors qu’on a des besoins considérables sur d’autres postes”.L’économiste décrit une France en proie au “syndrome du mauvais élève”.”Lorsqu’on avait 20/20″, explique-t-il – la France était jusqu’à 2012 notée AAA, note maximale qu’a toujours l’Allemagne – “on faisait tout pour s’y maintenir. Maintenant on dit que 17/20 (AA-) ça reste une très bonne note. Bientôt ce sera +tant qu’on est au-dessus de la moyenne, c’est pas si mal+. Quand on est la France, en zone euro, on devrait quand même être un peu plus ambitieux que cela!”, dit-il à l’AFP.Pour autant, même abaissée à A+, “la dette française resterait de très bonne qualité”, relativise M. Camatte, préférant souligner “la forte épargne des ménages et une position des entreprises qui reste très saine”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La note française menacée de passer en catégorie inférieure dès vendredi

Fitch sera-t-elle vendredi la première agence de notation à faire passer la note souveraine française en catégorie inférieure? Les économistes, qui le pensaient il y a quelques jours, discernent des raisons d’en douter, mais ce ne pourrait être que partie remise.Fitch ouvre le bal des revues d’automne des agences de notation. Toutes, au vu de l’état des finances publiques françaises et de la crise politique persistante depuis la dissolution, classent la France AA- ou équivalent (qualité de dette “haute ou bonne”), avec, pour certaines comme Fitch, une “perspective négative”.Ce qui préfigure une dégradation: en ce cas, la France basculerait en catégorie A (qualité “moyenne supérieure”), et devrait verser à ceux qui investissent dans sa dette une prime de risque supérieure, accroissant d’autant les remboursements de cette dette.Pour Eric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG School of Management, une dégradation serait “logique”. D’abord parce que la situation politique n’aide pas à mettre en œuvre “un plan crédible d’assainissement budgétaire”, comme Fitch l’exigeait en mars.Mais aussi pour effacer “une incohérence” : 17 pays européens sont moins bien notés que la France alors qu’ils ont – à très peu d’exceptions près – des ratios de finances publiques meilleurs que les 5,8% du PIB de déficit public et 113% du PIB de dette publique enregistrés en France en 2024.- Coup d’envoi -Depuis mardi, la nomination rapide à Matignon de Sébastien Lecornu pour succéder à François Bayrou, tombé la veille lors du vote de confiance, ravive l’espoir d’un budget 2026 présenté en temps et heure. Lucile Bembaron, économiste chez Asterès, juge ainsi “plausible” que Fitch “attende davantage de visibilité politique” pour agir.D’autant, remarque Hadrien Camatte, économiste France chez Natixis, que les finances publiques n’ont pas enregistré cette année de nouveau dérapage inattendu, et que “la croissance résiste”.L’Insee a même annoncé jeudi qu’en dépit du “manque de confiance” généralisé, celle-ci pourrait dépasser la prévision du gouvernement sortant – 0,7% – pour atteindre 0,8% cette année.Anthony Morlet-Lavidalie, responsable France à l’institut Rexecode, observe aussi que Fitch, la plus petite des trois principales agences internationales de notation, “donne rarement le coup d’envoi” des dégradations. Mais il estime “très probable” que la principale agence, S&P Global, abaissera le pouce lors de sa propre revue, le 28 novembre.Selon ses calculs, la France ne sera en effet pas en mesure de réduire à moins de 5% son déficit public l’an prochain, contre les 4,6% qu’espérait François Bayrou.Les économistes affirment cependant qu’une dégradation ne troublerait pas les marchés, “qui l’ont déjà intégrée”, relève Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade.- Syndrome -La dette française s’y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l’espace d’une journée, mardi, le taux de la dette italienne.Les marchés donnent déjà à la France une “notation implicite” bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie.Il craint des taux qui resteraient “durablement très élevés”, provoquant “un étranglement progressif”, avec des intérêts à rembourser captant “une part significative de la dépense publique, alors qu’on a des besoins considérables sur d’autres postes”.L’économiste décrit une France en proie au “syndrome du mauvais élève”.”Lorsqu’on avait 20/20″, explique-t-il – la France était jusqu’à 2012 notée AAA, note maximale qu’a toujours l’Allemagne – “on faisait tout pour s’y maintenir. Maintenant on dit que 17/20 (AA-) ça reste une très bonne note. Bientôt ce sera +tant qu’on est au-dessus de la moyenne, c’est pas si mal+. Quand on est la France, en zone euro, on devrait quand même être un peu plus ambitieux que cela!”, dit-il à l’AFP.Pour autant, même abaissée à A+, “la dette française resterait de très bonne qualité”, relativise M. Camatte, préférant souligner “la forte épargne des ménages et une position des entreprises qui reste très saine”.

Stocks rally into weekend with US rate cut ‘seemingly locked in’

Most markets extended gains Friday, tracking record highs across Wall Street, after US inflation and jobs data all but set in stone a Federal Reserve interest rate cut next week.The bullishness that has characterised trade for the past few weeks has ramped up since a series of reports indicating the labour market in the world’s biggest economy was slowing sharply.Adding to that has been relief that a feared spike in inflation caused by US President Donald Trump’s tariffs has not so far emerged, giving the central bank room to loosen monetary policy.And that trend continued Thursday with figures showing August consumer prices rose a little more than the previous month but in line with expectations, while jobless claims hit their highest level in four years.A report last week revealed the economy added just 22,000 jobs in August, while revised data showed job growth was more than 900,000 fewer than previously reported in the year through March.Analysts said the readings mean the Fed will now put most of its focus on supporting the labour market, rather than bringing inflation down to its two percent level. It currently stands at around three percent.”Inflation is not getting closer to the Fed’s target, but… as labour market concerns grow more pressing, fears (that) price pressures will be persistent fade,” said Taylor Nugent, senior economist for markets, at National Australia Bank.”There is nothing to stand in the way of Fed cuts this year.”With all three main indexes on Wall Street hitting new heights, Asia was more than happy to pick up the baton heading into the weekend.Hong Kong led the way, rising more than one percent, helped by a surge of more than five percent in market heavyweight Alibaba.The e-commerce titan’s New York stock had spiked eight percent on Thursday, helped by its latest moves in the artificial intelligence sector including raising US$3.2 billion to boost its AI budget.It also said it would ramp up spending on its core e-commerce business.Seoul and Tokyo extended their record run this week, while Sydney, Taipei, Mumbai, Bangkok and Jakarta were also in the green. There were some losses in Shanghai, Singapore and Manila.London rose even as data showed the UK economy stalled in July, while Frankfurt was also slightly higher and Paris was flat.Traders are keenly awaiting the Fed’s policy meeting next week, with most expecting it to announce a 25-basis-point cut, though there are some rumblings of a 50-point reduction.The post-gathering statement and comments from boss Jerome Powell will be closely watched for clues about its moves for the rest of the year and heading into 2026.”The Fed is seemingly locked in and a done deal. While some may see the risk of potential disappointment if the Fed holds back from delivering a 50-basis-point cut, realistically, the prospects of an oversized 50-point move seems a tall order for the voting committee,” said Pepperstone’s Chris Weston.”The base case is a 25-basis-point cut backed by a commitment to ease further in the meetings ahead.”- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.9 percent at 44,768.12 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.2 percent at 26,388.16 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,870.60 (close)London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 9,322.17 Euro/dollar: UP at $1.1740 from $1.1737 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3564 from $1.3580 Dollar/yen: UP at 147.41 from 147.18 yen Euro/pound: UP at 86.55 pence from 86.43 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.7 percent at $61.96 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $65.97 per barrelNew York – Dow: UP 1.4 percent at 46,108.00 points (close)

L1: A l’OM, cartes rebattues et nouveau départ attendu

Comme si l’OM repartait de zéro, ou presque: après un mois d’août totalement raté, Marseille tentera vendredi avec la réception de Lorient de se remettre dans le sens de la marche, avec l’apport de nombreux joueurs arrivés dans les derniers instants du mercato.”En août, il est arrivé à l’OM ce qui arrive ailleurs en trois, quatre ou cinq ans”, a lâché jeudi Roberto De Zerbi en conférence de presse. Le technicien italien exagère un peu, mais son propos rappelle tout de même que “l’affaire Rabiot” a été un traumatisme d’ampleur pour le club marseillais. Car le départ de l’international français a forcément pesé lourd dans le premier mois de compétition de l’OM, qui se présentera vendredi contre Lorient avec déjà deux défaites et trois petits points seulement en trois matches.Mais après deux semaines de trêve internationale, la réception des Merlus semble une belle occasion de se relancer avant la terrible semaine qui s’annonce: déplacement à Madrid face au Real mardi et réception du Paris SG dimanche.”La trêve a commencé avec la défaite à Lyon, qui a fait mal”, a tout de même rappelé De Zerbi. Mais le coach marseillais peut d’autant plus facilement laisser le match de Lyon derrière lui, que l’effectif désormais à sa disposition n’a plus grand-chose à voir avec celui qu’il a guidé au Groupama Stadium.- manque de temps -“On doit repartir. Il y a 12 nouveaux joueurs cette saison, dont six qui sont arrivés dans les derniers jours du mercato. On n’a pas de temps mais on a des joueurs prêts et adaptés au jeu de l’OM”, a expliqué De Zerbi.”On doit accélérer et faire en quelques jours ce qu’on fait normalement en deux mois. Ca ne me fait pas peur”, a-t-il ajouté.Dans le détail, ce sont surtout la défense et le milieu de terrain de l’OM qui ont été largement remaniés, avec les arrivées tardives d’Emerson Palmieri, Nayef Aguerd, Benjamin Pavard, Arthur Vermeeren et Matt O’Riley.A ces cinq joueurs, tous susceptibles d’être alignés vendredi, il faut aussi ajouter Hamed Traoré, titularisé à Lyon à peine descendu de l’avion, et Facundo Medina et Igor Paixao, qui ont beaucoup manqué en début de saison et qui sont désormais rétablis.”Aujourd’hui, on a un banc important. Ceux qui ne sont pas bien ou ceux qui sont fatigués, c’est normal qu’ils ne jouent pas”, a jugé De Zerbi, qui a dit réfléchir encore au 11 à aligner vendredi, en tenant compte des retours plus ou moins tardifs des joueurs internationaux.- le match d’après -Benjamin Pavard, la recrue star de l’été marseillais, était ainsi avec les Bleus de Didier Deschamps et n’a effectué son premier entraînement marseillais que mercredi.”Les nouveaux, on a l’habitude. On fait de la vidéo, il y aura eu deux entraînements… Tout ne sera pas parfait tout de suite mais ça viendra petit à petit, je ne me fais pas de souci”, a expliqué le champion du monde 2018 lors de sa première prise de parole marseillaise. “On a un match dès demain. On sait qu’on n’a pas eu de bons résultats mais on a la chance de jouer devant notre public. Le Real et Paris, c’est un peu loin. C’est dès demain qu’il faut être prêt à gagner”, a ajouté Pavard.Son entraîneur a ensuite confirmé le point de vue du nouveau défenseur marseillais. “J’ai joué les coupes d’Europe avec le Shakhtar Donetsk et Brighton. Il faut rester concentrés, un match après l’autre. Donc Lorient est plus important que le Real. Puis le Real sera plus important que le PSG”, a résumé De Zerbi.”Mais en ayant maintenant 19 ou 20 joueurs de haut niveau, je peux commencer à penser un peu dans ma tête au match d’après”, a-t-il tout de même reconnu.

Foot: l’heure du début des recrues partout en Europe

Après la fin du mercato il y a dix jours et de la trêve internationale, c’est l’heure du début des recrues dans tous les championnats européens et en particulier en Angleterre et en Italie.. Angleterre: l’heure des recrues, le derby du dimancheIl y aura des nouveaux visages, comme celui de l’ancien gardien parisien Gianluigi Donnarumma, et des nouvelles recrues, comme Alexander Isak à Liverpool, lors de la reprise de la Premier League ce week-end.Sportivement, les regards seront tournés vers Manchester où se disputera un derby à ne pas rater, dimanche (17h30). United (9e, 4 pts) se rend à l’Etihad en voisin de classement de City (13e, 3 pts), l’ancien épouvantail du championnat lesté par deux défaites avant la trêve.Il pourrait y avoir deux novices, un de chaque côté du terrain: Donnarumma chez les Citizens et Senne Lammens chez les Red Devils, où le gardien belge a atterri au dernier jour du mercato.Le champion d’Angleterre, Liverpool, ira lui à Burnley dimanche (15h00) avec le renfort d’Isak, sa nouvelle prise de guerre arrivée de Newcastle contre environ 145 millions d’euros, sans les bonus, selon la presse.Avant la 4e journée, les Reds occupent la tête du classement avec 100% de victoires. Le reste du podium est occupé par Chelsea (2e, 7 pts), qui fait un court déplacement à Brentford samedi (21h00), et Arsenal (3e, 6 pts) qui reçoit Nottingham Forest plus tôt (13h30).. Allemagne: débuts de Hjulmand à LeverkusenLe Danois Kasper Hjulmand effectue ses débuts sur le banc du Bayer Leverkusen vendredi (20h30) avec un test d’ampleur contre l’Eintracht Francfort de Dino Toppmöller, en ouverture de la 3e journée du championnat d’Allemagne.Hjulmand a été nommé lundi pour remplacer le Néerlandais Erik ten Hag, écarté après deux matches de Bundesliga et seulement un point pris (cinq perdus après avoir mené au score). En face, l’Eintracht arrive à suivre le rythme du Bayern en ce début de saison (6 points chacun) et passe ses ambitions nationales à un premier révélateur.A l’Allianz Arena, le Bayern accueille le Hambourg SV, pour le retour du Nord-Süd-Gipfel, le sommet Nord-Sud, après sept ans d’absence. Sextuple champion d’Allemagne et vainqueur de la Ligue des champions en 1983, le HSV a été relégué en mai 2018 en 2e division pour la première fois de son histoire et n’a depuis plus affronté le Bayern, “Rekordmeister” avec 34 titres de champions d’Allemagne.Avant la relégation de Hambourg, le Bayern avait remporté les huit derniers matches de Bundesliga disputés entre les deux clubs à Munich, inscrivant 50 buts (plus de six en moyenne par match) pour seulement trois encaissés.. Espagne: Barça – Valence devant 6.000 spectateursAlors qu’il avait coché ce dimanche 14 septembre comme la date de son retour au Camp Nou, le FC Barcelone, champion d’Espagne en titre, va disputer sa première rencontre de Liga de la saison à domicile face à Valence au stade Johan Cruyff, d’une capacité de 6.000 spectateurs.C’est donc sur la pelouse du stade Johan Cruyff, situé au sein du centre d’entraînement blaugrana, où évoluent notamment l’équipe féminine et le Barça Athletic, en troisième division, que le Barça (4e, 7 points), tenu en échec avant la trêve par le Rayo Vallecano (1-1), va tenter de se relancer.De son côté, le Real Madrid de Kylian Mbappé (1er, 9 points) défendra sa première place samedi (16h15) à Saint-Sébastien face à la Real Sociedad (16e, 2 points), club formateur de son nouvel entraîneur Xabi Alonso.. Italie : Juventus-Inter, premier choc de la saison La Juventus et l’Inter Milan ont rendez-vous samedi (18h00) à l’Allianz Stadium de Turin pour la première affiche de la saison en Serie A.  Après deux journées, les Bianconeri, c’est devenu rare ces dernières saisons, devancent leurs rivaux milanais. L’équipe d’Igor Tudor, co-leader avec Naples pourrait lancer Edon Zhegrova et Loïs Openda, arrivés le dernier jour du mercato. Samedi toujours (20h45), le champion en titre Naples (6 pts) qui a conclu son ambitieux mercato en pariant 70 millions d’euros sur l’attaquant danois de Manchester United Rasmus Hojlund, rend visite à la Fiorentina (12e, 2 pts).Ecarté par l’OM, Adrien Rabiot devrait faire ses débuts sous le maillot de l’AC Milan dimanche (20h45). Rabiot et le Milan (8e, 3 pt), battu à domicile par le Cremonese (2-1) lors de la première journée et vainqueur à Lecce (2-0) avant la trêve internationale, reçoivent Bologne où l’autre protagoniste de la violente bagarre qui ont causé leur disgrâce marseillaise, Jonathan Rowe, a trouvé refuge.jta-tba-jr-ati/ali/cpb/