Succès surprise pour Jim Jarmusch, Lion d’or à Venise

Au terme d’une édition très politique, la 82e Mostra de Venise a récompensé samedi un film américain indépendant de Jim Jarmusch sur la famille, décernant un lot de consolation à “The Voice of Hind Rajab” sur Gaza.Lors d’une cérémonie de clôture marquée par les nombreux gestes et déclarations de solidarité à l’égard de Gaza, c’est le film “Father Mother Sister Brother” de Jim Jarmusch qui s’est vu décerner, à la surprise générale, le Lion d’or.Il s’agit d’un triptyque entre le New Jersey, Dublin et Paris, porté par un casting cinq étoiles (Adam Driver, Cate Blanchett, Tom Waits…)Très sobre dans sa mise en scène, ce long-métrage, où silences, gestes et regards comptent souvent plus que les dialogues, se veut une réflexion tendre sur la famille. Une sorte “d’anti-film d’action”, s’est amusé son réalisateur de 72 ans.Lunettes noires sur le nez et portant un pin’s “Enough” (“Assez”), Jim Jarmusch a estimé qu’on “n’a pas besoin de parler politique pour être politique. Ca peut mettre en danger l’empathie et la connexion entre les gens, qui est la première étape pour résoudre les problèmes qu’on a”.Il a également remercié le jury, présidé par son compatriote Alexander Payne, d’avoir apprécié son “film discret”.Il a été choisi devant le favori de la Mostra, “The Voice of Hind Rajab”, récompensé du Lion d’argent, le deuxième prix le plus important.Sa réalisatrice, Kaouther Ben Hania, a dédié ce prix aux travailleurs du Croissant-rouge palestinien. L’histoire de Hind Rajab est “l’histoire tragique de tout un peuple souffrant d’un génocide infligé par un gouvernement israélien criminel qui agit avec impunité”, a-t-elle déclaré, très émue, sur scène.”C’est bien les prix mais la chose la plus importante est que ce film soit vu, et revu, et revu”, a-t-elle déclaré ensuite à l’AFP Vidéo, rappelant que Jim Jarmusch est son “idole” et lui a donné envie de faire du cinéma.- Public bouleversé -Ovationné pendant 23 minutes, “The Voice of Hind Rajab” a bouleversé les festivaliers. Sa réalisatrice s’est appuyée sur les véritables enregistrements des appels au secours d’une fillette palestinienne qui avaient suscité une vive émotion au moment de leur révélation.Hind Rajab a été retrouvée morte à l’intérieur d’une voiture criblée de balles dans la ville de Gaza, plusieurs jours après avoir passé des heures au téléphone, le 29 janvier 2024, avec le Croissant-Rouge palestinien. Le véhicule dans lequel elle voyageait avec six membres de sa famille avait été visé par des soldats israéliens.Malgré une programmation faisant la part belle aux stars, la guerre dans la bande de Gaza s’est largement imposée au cours de cette Mostra.Le festival s’est ouvert sur l’appel d’un collectif fondé par dix cinéastes italiens à condamner la guerre déclenchée après l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. A suivi un défilé inédit sur le Lido de plusieurs milliers de manifestants il y a une semaine.- Servillo récompensé -Le festival a également désigné meilleur réalisateur l’Américain Benny Safdie, qui a offert un rôle en or à Dwayne Johnson, alias The Rock, dans “The Smashing Machine”, sur un combattant de MMA en proie à des addictions.Souvent considérée comme une rampe de lancement pour les Oscars, la Mostra offre une large place au cinéma hollywoodien.Mais c’est en définitive l’acteur italien Toni Servillo qui est reparti avec une récompense pour son rôle de président veuf en fin de mandat rattrapé par des dilemmes moraux dans “La Grazia”.Le film, qui traite en filigrane de l’euthanasie, signe une nouvelle collaboration avec Paolo Sorrentino qui, comme lui, a acquis une stature internationale avec “La Grande Bellezza”.La Chinoise Xin Zhilei a reçu la coupe Volpi de la meilleure actrice pour sa performance de femme tourmentée lorsque reparaît un ancien amant, dans “The sun rises on us all” de Cai Shangjun.La cérémonie s’est achevée sur un message de l’archevêque Pierbattista Pizzaballa, patriarche de Jérusalem, qui a appelé en visio à cesser “cette guerre au plus vite”. “Nous le savons, cela n’a plus de sens de continuer. Il est temps d’arrêter cette dérive.”

Succès surprise pour Jim Jarmusch, Lion d’or à Venise

Au terme d’une édition très politique, la 82e Mostra de Venise a récompensé samedi un film américain indépendant de Jim Jarmusch sur la famille, décernant un lot de consolation à “The Voice of Hind Rajab” sur Gaza.Lors d’une cérémonie de clôture marquée par les nombreux gestes et déclarations de solidarité à l’égard de Gaza, c’est le film “Father Mother Sister Brother” de Jim Jarmusch qui s’est vu décerner, à la surprise générale, le Lion d’or.Il s’agit d’un triptyque entre le New Jersey, Dublin et Paris, porté par un casting cinq étoiles (Adam Driver, Cate Blanchett, Tom Waits…)Très sobre dans sa mise en scène, ce long-métrage, où silences, gestes et regards comptent souvent plus que les dialogues, se veut une réflexion tendre sur la famille. Une sorte “d’anti-film d’action”, s’est amusé son réalisateur de 72 ans.Lunettes noires sur le nez et portant un pin’s “Enough” (“Assez”), Jim Jarmusch a estimé qu’on “n’a pas besoin de parler politique pour être politique. Ca peut mettre en danger l’empathie et la connexion entre les gens, qui est la première étape pour résoudre les problèmes qu’on a”.Il a également remercié le jury, présidé par son compatriote Alexander Payne, d’avoir apprécié son “film discret”.Il a été choisi devant le favori de la Mostra, “The Voice of Hind Rajab”, récompensé du Lion d’argent, le deuxième prix le plus important.Sa réalisatrice, Kaouther Ben Hania, a dédié ce prix aux travailleurs du Croissant-rouge palestinien. L’histoire de Hind Rajab est “l’histoire tragique de tout un peuple souffrant d’un génocide infligé par un gouvernement israélien criminel qui agit avec impunité”, a-t-elle déclaré, très émue, sur scène.”C’est bien les prix mais la chose la plus importante est que ce film soit vu, et revu, et revu”, a-t-elle déclaré ensuite à l’AFP Vidéo, rappelant que Jim Jarmusch est son “idole” et lui a donné envie de faire du cinéma.- Public bouleversé -Ovationné pendant 23 minutes, “The Voice of Hind Rajab” a bouleversé les festivaliers. Sa réalisatrice s’est appuyée sur les véritables enregistrements des appels au secours d’une fillette palestinienne qui avaient suscité une vive émotion au moment de leur révélation.Hind Rajab a été retrouvée morte à l’intérieur d’une voiture criblée de balles dans la ville de Gaza, plusieurs jours après avoir passé des heures au téléphone, le 29 janvier 2024, avec le Croissant-Rouge palestinien. Le véhicule dans lequel elle voyageait avec six membres de sa famille avait été visé par des soldats israéliens.Malgré une programmation faisant la part belle aux stars, la guerre dans la bande de Gaza s’est largement imposée au cours de cette Mostra.Le festival s’est ouvert sur l’appel d’un collectif fondé par dix cinéastes italiens à condamner la guerre déclenchée après l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. A suivi un défilé inédit sur le Lido de plusieurs milliers de manifestants il y a une semaine.- Servillo récompensé -Le festival a également désigné meilleur réalisateur l’Américain Benny Safdie, qui a offert un rôle en or à Dwayne Johnson, alias The Rock, dans “The Smashing Machine”, sur un combattant de MMA en proie à des addictions.Souvent considérée comme une rampe de lancement pour les Oscars, la Mostra offre une large place au cinéma hollywoodien.Mais c’est en définitive l’acteur italien Toni Servillo qui est reparti avec une récompense pour son rôle de président veuf en fin de mandat rattrapé par des dilemmes moraux dans “La Grazia”.Le film, qui traite en filigrane de l’euthanasie, signe une nouvelle collaboration avec Paolo Sorrentino qui, comme lui, a acquis une stature internationale avec “La Grande Bellezza”.La Chinoise Xin Zhilei a reçu la coupe Volpi de la meilleure actrice pour sa performance de femme tourmentée lorsque reparaît un ancien amant, dans “The sun rises on us all” de Cai Shangjun.La cérémonie s’est achevée sur un message de l’archevêque Pierbattista Pizzaballa, patriarche de Jérusalem, qui a appelé en visio à cesser “cette guerre au plus vite”. “Nous le savons, cela n’a plus de sens de continuer. Il est temps d’arrêter cette dérive.”

Le patron de Stellantis (Jeep, Peugeot, Fiat) critique à son tour la fin des ventes de voitures thermiques en 2035

Après BMW et Mercedes-Benz, Stellantis: le nouveau patron du quatrième constructeur automobile mondial, l’Italien Antonio Filosa, a lui aussi remis en cause l’interdiction des ventes de véhicules thermiques en 2035 dans l’Union européenne, un objectif “pas réaliste” sans l’introduction de “flexibilités” pour les constructeurs affectés par la crise.”Les objectifs de baisse de 55% des émissions (de gaz à effet de serre) d’ici 2030 et d’interdiction des ventes de voitures thermiques en 2035 (dans l’Union européenne) ne sont pas réalistes tels que définis”, a déclaré dans une interview aux Echos samedi le nouveau directeur général de Stellantis.”Il faut introduire des flexibilités qui contribueront à la fois à la décarbonation et au maintien de l’activité industrielle”, a ajouté le successeur de Carlos Tavares à la tête du 4e constructeur automobile mondial (Jeep, Peugeot et Fiat).L’interdiction à partir de 2035 de la vente de voitures neuves à essence ou diesel, hybrides comprises, dans l’UE, emblème des ambitieuses mesures du Pacte vert européen (Green Deal), a été actée par la Commission européenne en mars 2023 malgré les réticences allemandes.Une clause “de revoyure” a été fixée pour 2026 afin de faire un premier état des lieux et éventuellement apporter des ajustements au texte.Cet objectif est contesté depuis plusieurs mois par une partie des constructeurs, confrontés à des ventes de modèles électriques qui patinent, à la concurrence chinoise grimpante, aux droits de douane américains et à la chute des bénéfices mondiaux.Des “assouplissements” peuvent être étudiés mais à condition qu’ils ne remettent “pas en cause” la sortie des énergies fossiles, avait indiqué en juin le ministère français de l’Industrie.- Pression de l’industrie -Le constructeur allemand de voitures premium BMW a proposé vendredi de repousser à 2050 l’interdiction. La semaine précédente Ola Källenius, patron de Mercedes-Benz et président de l’association des constructeurs européens (ACEA), avait qualifié l’objectif de 2035 d'”inatteignable”.Sous la pression de l’industrie, la Commission européenne a déjà assoupli en mars les objectifs de réduction d’émissions de CO2 à moyen terme et sa présidente Ursula von der Leyen doit ouvrir la semaine prochaine un “dialogue stratégique” avec les constructeurs automobiles, peu après le début du salon de l’automobile de Munich (IAA), rendez-vous incontournable pour le secteur.”Il faut maintenant passer du dialogue stratégique à l’action stratégique. Et vite. Il ne faut pas sous-estimer le déclin rapide de l’industrie automobile européenne”, a ajouté Antonio Filosa.Interrogé sur la remise en question de l’échéance 2035, il a réaffirmé le besoin de “leviers de flexibilité” pour “enrayer le cercle vicieux qui entraîne la baisse des ventes et retarde le renouvellement d’un parc automobile vieillissant”.Il propose des mesures de “verdissement du parc type prime à la casse ou à la reconversion pour des véhicules plus récents”, des “supercrédits CO2” pour les ventes de petites voitures électriques ou encore une meilleure valorisation des véhicules hybrides.Ces mesures visent à “redynamiser le marché” pour “réduire les coûts de production” et “rendre les voitures plus abordables”. – Priorités aux utilitaires électriques -Comme l’avait fait début juillet Jean-Philippe Imparato, qui dirige la branche européenne de Stellantis, Antonio Filosa a réaffirmé que “les décisions les plus urgentes à prendre à Bruxelles concernent la trajectoire de décarbonation des véhicules utilitaires légers”, un marché “en souffrance” car la demande des professionnels n’est pas au rendez-vous face aux coûts élevés. Cela “met en danger” des dizaines de milliers d’emplois et il faut “étendre de trois à cinq ans les objectifs de réduction des émissions de CO2” pour ce segment, estime-t-il.S’il rappelle que cet axe est stratégique notamment pour la France, “car l’une de nos plus grandes usines d’utilitaires est dans le Nord, à Hordain”, il affirme, interrogé sur de potentielles fermetures d’usines, qu’il est “impossible de se prononcer à ce stade, nous devons d’abord voir comment évolueront les échanges sur la réglementation européenne”. Dans un marché automobile mondial qui “se régionalise” sous la “double pression des droits de douane et des réglementations”, poursuit M. Filosa, “l’Europe a choisi la voie de l’électrification complète, orientation que nous soutenons et sur laquelle nous avons fortement investi, mais dont nous questionnons aujourd’hui le rythme et la rigidité vu les réalités du marché”.

Indie favourite Jarmusch beats Gaza war film to Venice top prize

A gentle study of dysfunctional families by veteran American director Jim Jarmusch clinched the top prize at the Venice Film Festival Saturday, while a harrowing docudrama about the Gaza war took second.Jarmusch’s “Father Mother Sister Brother” starring Cate Blanchett, Adam Driver and Tom Waits, drew mostly positive reviews for its humorous portrayal of awkwardness and guilt.The “Broken Flowers” director, who wrote the script for three family get-togethers in upstate New York, Dublin and Paris, had called it “a kind of anti-action film”.”Thank you for appreciating our quiet film,” the 72-year-old said during his acceptance speech.  In a move that might disappoint campaigners against the Gaza war, the Venice jury under American director Alexander Payne did not reward “The Voice of Hind Rajab” with the Golden Lion.Instead, the film about a five-year-old Palestinian girl killed by Israeli troops last year, which reduced many festival viewers to tears, was given the grand jury second prize.Franco-Tunisian director Kaouther Ben Hania produced a dramatised re-telling of Hind Rajab Hamada’s ordeal after she was trapped in a car that came under fire while she and her relatives were fleeing Gaza City.It was the most talked-about movie on the Venice Lido and tipped by many as the likely winner after a 23-minute standing ovation at its premiere on Wednesday.Hind Rajab’s story “is not hers alone”, Ben Hania said as she accepted her award.”It is tragically the story of an entire people enduring genocide, inflicted by a criminal Israeli regime that acts with impunity,” she added. Brad Pitt, Joaquin Phoenix and Oscar-winning directors Jonathan Glazer (“The Zone of Interest”) and Mexico’s Alfonso Cuaron (“Roma”) joined the film as executive producers after editing had been completed.Jarmusch signalled his opposition to Israel’s continued siege and bombardment of Gaza by wearing a badge saying “Enough” at the Venice awards ceremony.- Best actors -Elsewhere on Saturday, China’s Xin Zhilei won the best actress award for her role in “The Sun Rises on Us All”, directed by compatriot Cai Shangjun.The 39-year-old actress plays a woman trying to make amends with her former lover, who served time in prison for a crime she had committed.Italy’s Toni Servillo won the best actor award after wowing audiences in Paolo Sorrentino’s “La Grazia”, playing an Italian president wrestling with whether to sign a euthanasia bill into law.Servillo was one of several award-winners to speak about Gaza from the stage, expressing “admiration” for activists on a flotilla of boats attempting to break Israel’s siege of Gaza.They “have decided to set sail with courage to reach Palestine and to bring a sign of humanity to a land where human dignity is daily and cruelly demeaned”, Servillo said.”Father Mother Sister Brother” is the first Jarmusch film to compete at Venice.Film bible Variety said it had his “trademark wry humor but also new notes of mellow, generous wisdom”.Screen called it a “tender family triptych”.In the secondary “Orizzonti” (“Horizons”) section of the festival, gay Mexican truck driver drama “En el Camino” by David Pablos scooped the top prize.- Major platform -Critics were broadly positive about the line-up of films in Venice this year. The festival is an important launch platform for big-budget international productions and arthouse films.Several previous winners of the prestigious Golden Lion have gone on to Oscar glory, such as “Nomadland” and “Joker”.”The Smashing Machine” by American director Benny Safdie, a touching film about late 1990s mixed martial-arts (MMA) pioneer Mark Kerr, picked up the third-place directing prize on Saturday.The Hollywood Reporter called the film starring Dwayne “The Rock” Johnson a “compellingly gritty and offbeat biopic”, while Johnson was even tipped by some for a best actor award.”Sotto le Nuvole” (Below the Clouds), a sumptuous documentary about Naples by acclaimed Italian documentary maker Gianfranco Rosi, won a special jury prize.The Gaza conflict has been a major talking point throughout this year’s festival.  An open letter calling on festival organisers to denounce the Israeli government over its offensive in Gaza has been signed by around 2,000 cinema insiders, according to the organisers.

Indie favourite Jarmusch beats Gaza war film to Venice top prize

A gentle study of dysfunctional families by veteran American director Jim Jarmusch clinched the top prize at the Venice Film Festival Saturday, while a harrowing docudrama about the Gaza war took second.Jarmusch’s “Father Mother Sister Brother” starring Cate Blanchett, Adam Driver and Tom Waits, drew mostly positive reviews for its humorous portrayal of awkwardness and guilt.The “Broken Flowers” director, who wrote the script for three family get-togethers in upstate New York, Dublin and Paris, had called it “a kind of anti-action film”.”Thank you for appreciating our quiet film,” the 72-year-old said during his acceptance speech.  In a move that might disappoint campaigners against the Gaza war, the Venice jury under American director Alexander Payne did not reward “The Voice of Hind Rajab” with the Golden Lion.Instead, the film about a five-year-old Palestinian girl killed by Israeli troops last year, which reduced many festival viewers to tears, was given the grand jury second prize.Franco-Tunisian director Kaouther Ben Hania produced a dramatised re-telling of Hind Rajab Hamada’s ordeal after she was trapped in a car that came under fire while she and her relatives were fleeing Gaza City.It was the most talked-about movie on the Venice Lido and tipped by many as the likely winner after a 23-minute standing ovation at its premiere on Wednesday.Hind Rajab’s story “is not hers alone”, Ben Hania said as she accepted her award.”It is tragically the story of an entire people enduring genocide, inflicted by a criminal Israeli regime that acts with impunity,” she added. Brad Pitt, Joaquin Phoenix and Oscar-winning directors Jonathan Glazer (“The Zone of Interest”) and Mexico’s Alfonso Cuaron (“Roma”) joined the film as executive producers after editing had been completed.Jarmusch signalled his opposition to Israel’s continued siege and bombardment of Gaza by wearing a badge saying “Enough” at the Venice awards ceremony.- Best actors -Elsewhere on Saturday, China’s Xin Zhilei won the best actress award for her role in “The Sun Rises on Us All”, directed by compatriot Cai Shangjun.The 39-year-old actress plays a woman trying to make amends with her former lover, who served time in prison for a crime she had committed.Italy’s Toni Servillo won the best actor award after wowing audiences in Paolo Sorrentino’s “La Grazia”, playing an Italian president wrestling with whether to sign a euthanasia bill into law.Servillo was one of several award-winners to speak about Gaza from the stage, expressing “admiration” for activists on a flotilla of boats attempting to break Israel’s siege of Gaza.They “have decided to set sail with courage to reach Palestine and to bring a sign of humanity to a land where human dignity is daily and cruelly demeaned”, Servillo said.”Father Mother Sister Brother” is the first Jarmusch film to compete at Venice.Film bible Variety said it had his “trademark wry humor but also new notes of mellow, generous wisdom”.Screen called it a “tender family triptych”.In the secondary “Orizzonti” (“Horizons”) section of the festival, gay Mexican truck driver drama “En el Camino” by David Pablos scooped the top prize.- Major platform -Critics were broadly positive about the line-up of films in Venice this year. The festival is an important launch platform for big-budget international productions and arthouse films.Several previous winners of the prestigious Golden Lion have gone on to Oscar glory, such as “Nomadland” and “Joker”.”The Smashing Machine” by American director Benny Safdie, a touching film about late 1990s mixed martial-arts (MMA) pioneer Mark Kerr, picked up the third-place directing prize on Saturday.The Hollywood Reporter called the film starring Dwayne “The Rock” Johnson a “compellingly gritty and offbeat biopic”, while Johnson was even tipped by some for a best actor award.”Sotto le Nuvole” (Below the Clouds), a sumptuous documentary about Naples by acclaimed Italian documentary maker Gianfranco Rosi, won a special jury prize.The Gaza conflict has been a major talking point throughout this year’s festival.  An open letter calling on festival organisers to denounce the Israeli government over its offensive in Gaza has been signed by around 2,000 cinema insiders, according to the organisers.

Equipe de France: Dembélé et Doué touchés, gros coups durs pour le PSG

Les sorties sur blessure d’Ousmane Dembélé et de Désiré Doué ont été les deux fausses notes d’une soirée parfaite pour l’équipe de France face à l’Ukraine (2-0), vendredi à Wroclaw (Pologne), et constituent d’énormes coups durs pour le PSG qui va devoir faire sans eux lors des premières grosses échéances de la saison.Le déplacement des Bleus aura coûté très cher aux deux Parisiens qui n’auront fait que passer sur la pelouse de la Tarczynski Arena avant de quitter prématurément leurs coéquipiers. Le diagnostic a de quoi faire frémir l’entraîneur Luis Enrique puisque selon une source proche du joueur, Dembélé (28 ans, 57 sélections, 7 buts), qui n’a pu tenir sa place que 35 minutes en seconde période, sera indisponible de “six à huit semaines” en raison d’une déchirure aux ischio-jambiers de la cuisse droite.Le PSG a ensuite indiqué dans un communiqué que “Dembouz” ne pourrait pas reprendre la compétition avant “au moins six semaines”. Doué (20 ans, 4 sélections), remplacé à la pause en raison d’un coup au mollet droit, sera de son côté “écarté des terrains pendant environ quatre semaines”, a précisé le club de la capitale.  Si le sélectionneur Didier Deschamps, qui a décidé de convoquer en renfort Kingsley Coman (29 ans, 58 sélections, 8 buts), pourra sans difficultés se passer de leurs services pour le prochain match des qualifications du Mondial-2026 face à l’Islande, mardi au Parc des Princes, le staff du PSG peut en revanche être très préoccupé puisqu’il va aborder les premiers grands rendez-vous de la saison sans deux de ses principaux atouts offensifs.Le calendrier des champions d’Europe va en effet s’emballer dans les prochains jours avec le redémarrage de la Ligue des champions, le 17 septembre avec la réception de l’Atalanta Bergame, suivi le 1er octobre par un déplacement très attendu sur la pelouse du FC Barcelone. Entre-temps, Paris se frottera en Ligue 1 à son vieux rival national lors du “clasico” à Marseille, le 21 septembre.- Frictions entre les Bleus et le PSG? -Ces deux pépins physiques surviennent donc au plus mauvais moment pour les tenants de la C1. Le constat est surtout inquiétant pour Dembélé, déjà arrivé diminué au rassemblement de l’équipe de France après avoir été blessé à la cuisse gauche, samedi à Toulouse en L1. Le grand favori pour le Ballon d’Or s’était montré rassurant dès le coup de sifflet final mais avait tout de même passé une bonne partie de la semaine à s’entraîner à part au Centre national du football à Clairefontaine (Yvelines).Deschamps a-t-il donc pris un risque en le faisant entrer après la mi-temps face aux Ukrainiens? “Il était dans de bonnes dispositions. Malheureusement c’est arrivé à lui mais il n’y avait pas la moindre appréhension à le faire jouer. J’ai fait par rapport à ce qu’il pensait et d’un point de vue médical, il n’y avait pas de problème”, a réagi le sélectionneur en conférence de presse après la rencontre, précisant que Dembélé n’avait “pas ressenti de truc violent”.   Il n’empêche, cet épisode pourrait crisper les relations entre l’encadrement des Bleus et celui du PSG. D’autant qu’il existe un précédent fâcheux sous le maillot de l’équipe de France qui remonte au 5 juin à Stuttgart en demi-finales de la Ligue des nations contre l’Espagne (5-4). Epargné par les ennuis durant quasiment toute la saison dernière, chose rare pour lui, le N.7 avait été victime d’une lésion au quadriceps de la cuisse gauche, ce qui l’avait obligé à manquer le premier tour du Mondial des clubs avant de revenir à la compétition à partir des 8e de finale. Après un exercice à rallonge (53 matches disputés avec le PSG), la gestion de ce joueur au physique fragile sera forcément un enjeu important au cours d’une saison 2025-2026 qui s’annonce encore plus interminable que la précédente avec en point d’orgue la Coupe du monde aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada censée prendre fin le 19 juillet prochain.Selon L’Equipe, le PSG avait d’ailleurs alerté par courrier, avant le match face à l’Ukraine, la Fédération française de football sur l’état de forme de Dembélé et de ses autres joueurs convoqués chez les Bleus. Le club a ainsi fait part à la FFF de sa “profonde inquiétude” et de son “mécontentement quant à la préservation de la santé” de ses internationaux, réclamant un changement dans les protocoles mis en place par le staff médical de l’équipe de France, notamment “le respect d’un principe de précaution renforcé dans la convocation et l’utilisation des joueurs”.