Orages et inondation: levée des vigilances orange sur l’ensemble du territoire

Météo-France a mis fin lundi matin à la vigilance orages et pluie-inondation qui concernait jusque là plusieurs départements du sud-est du pays, après un épisode de violents orages qui a conduit à la mort d’une personne en Saône-et-Loire.Les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, la Drôme, l’Isère, les Bouches-du-Rhône, le Gard et le Vaucluse, placés jusqu’ici en vigilance orange orages, ont tous été rétrogradés au vert lundi à 6h du matin.”L’épisode pluvio-orageux qui a concerné un grand quart sud-est entre la fin d’après midi de dimanche et jusqu’en fin de nuit de dimanche à lundi, a été accompagné comme prévu de forts cumuls de précipitations, de grêle, d’une forte activité électrique et de rafales de vent autour de 70 à 80 km/h”, a détaillé l’organisme dans son bulletin.En Saône-et-Loire, où de nombreuses toitures ont été endommagées ou arrachées, une personne est décédée après être “tombée de son échelle de 5 mètres” en intervenant sur son toît à Saint-Cyr, et une autre personne a été gravement blessée en chutant de son toit à Devrouze, “en lien avec l’épisode orageux”, ont indiqué à l’AFP les pompiers, qui ont comptabilisé 280 interventions sur le département.En Savoie, deux personnes ont été gravement blessées et trois plus légèrement par un arbre qui est tombé sur leur voiture sur une route départementale sur la commune de Flumet dimanche soir, ont indiqué les pompiers à l’AFP.Les victimes, qui ont du être désincarcérées du véhicule, ont été transportées à l’hôpital d’Albertville, ont-ils ajouté.Météo-France avait déjà levé dimanche soir la vigilance orange sur les départements du nord-est et du centre-est, touchés dans l’après-midi par des vents entre 70 et 90km/h voire plus localement, des chutes de grêle et une “activité électrique intense”.

Orages et inondation: levée des vigilances orange sur l’ensemble du territoire

Météo-France a mis fin lundi matin à la vigilance orages et pluie-inondation qui concernait jusque là plusieurs départements du sud-est du pays, après un épisode de violents orages qui a conduit à la mort d’une personne en Saône-et-Loire.Les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, la Drôme, l’Isère, les Bouches-du-Rhône, le Gard et le Vaucluse, placés jusqu’ici en vigilance orange orages, ont tous été rétrogradés au vert lundi à 6h du matin.”L’épisode pluvio-orageux qui a concerné un grand quart sud-est entre la fin d’après midi de dimanche et jusqu’en fin de nuit de dimanche à lundi, a été accompagné comme prévu de forts cumuls de précipitations, de grêle, d’une forte activité électrique et de rafales de vent autour de 70 à 80 km/h”, a détaillé l’organisme dans son bulletin.En Saône-et-Loire, où de nombreuses toitures ont été endommagées ou arrachées, une personne est décédée après être “tombée de son échelle de 5 mètres” en intervenant sur son toît à Saint-Cyr, et une autre personne a été gravement blessée en chutant de son toit à Devrouze, “en lien avec l’épisode orageux”, ont indiqué à l’AFP les pompiers, qui ont comptabilisé 280 interventions sur le département.En Savoie, deux personnes ont été gravement blessées et trois plus légèrement par un arbre qui est tombé sur leur voiture sur une route départementale sur la commune de Flumet dimanche soir, ont indiqué les pompiers à l’AFP.Les victimes, qui ont du être désincarcérées du véhicule, ont été transportées à l’hôpital d’Albertville, ont-ils ajouté.Météo-France avait déjà levé dimanche soir la vigilance orange sur les départements du nord-est et du centre-est, touchés dans l’après-midi par des vents entre 70 et 90km/h voire plus localement, des chutes de grêle et une “activité électrique intense”.

Nucléaire iranien: les discussions entre Téhéran et Européens vont reprendre vendredi

L’Iran va tenir de nouvelles discussions sur son programme nucléaire avec l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni vendredi à Istanbul, un mois après la guerre de 12 jours qui l’ont opposé à Israël et aux Etats-Unis.”En réponse à la demande des pays européens, l’Iran a accepté de tenir une nouvelle séance de pourparlers”, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Esmaïl Baghaï, cité lundi par la télévision d’Etat qui a précisé que cette réunion aura lieu à Istanbul.Une source diplomatique allemande avait indiqué plus tôt que Berlin, Paris et Londres continuaient “de travailler intensivement (…) pour trouver une solution diplomatique durable et vérifiable au programme nucléaire iranien” et prévoyaient une réunion dans la semaine.”L’Iran a montré qu’il était capable de faire échec (aux attaques) mais a toujours été prêt à une diplomatie réelle, réciproque et de bonne foi”, a écrit dimanche sur X le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.L’Iran est soupçonné par les pays occidentaux et par Israël de vouloir se doter de la bombe atomique, ce qu’il dément en soulignant son droit à poursuivre un programme nucléaire à des fins civiles.Le 13 juin, Israël avait lancé une attaque surprise en bombardant l’Iran et en tuant ses principaux responsables militaires et des scientifiques liés à son programme nucléaire. Les Etats-Unis se sont joints à l’offensive de leur allié israélien en frappant trois sites nucléaires dans la nuit du 21 au 22 juin.Depuis ces frappes ordonnées par le président américain Donald Trump, les discussions étaient suspendues. La dernière réunion entre représentants des E3 (Allemagne, France, Royaume-Uni) et de l’Iran s’était tenue à Genève le 21 juin, quelques heures avant les bombardements américains.- Rencontre avec Poutine -Parallèlement, le président russe Vladimir Poutine a reçu dimanche au Kremlin Ali Larijani, proche conseiller du guide suprême iranien Ali Khamenei, pour évoquer le dossier nucléaire.M. Larijani “a transmis des évaluations de la situation qui s’aggrave au Moyen-Orient et concernant le programme nucléaire iranien”, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.M. Poutine a exprimé les “positions bien connues de la Russie sur la manière de stabiliser la situation dans la région et sur le règlement politique du programme nucléaire iranien”, a-t-il ajouté. Cette rencontre à Moscou n’avait pas été annoncée au préalable. La Russie entretient de bonnes relations avec l’Iran, considéré comme son principal allié au Moyen-Orient, mais n’a pas soutenu avec force Téhéran lors de sa récente guerre avec Israël, ni après les frappes américaines sur des sites nucléaires. La semaine dernière, Moscou a fustigé un article du média américain Axios selon lequel Poutine aurait “encouragé” l’Iran à accepter un accord avec Washington qui empêcherait Téhéran d’enrichir de l’uranium.- Menaces de sanctions -L’Iran, plusieurs puissances occidentales, la Chine et la Russie avaient trouvé en 2015 un accord qui prévoyait l’instauration de restrictions importantes au programme nucléaire iranien en échange de la levée de sanctions visant le pays.Mais les Etats-Unis étaient sortis en 2018 de cet accord longuement négocié, lors du premier mandat de Donald Trump qui avait réimposé des sanctions.Téhéran et Washington avaient tenu plusieurs séries de négociations sur le nucléaire par l’intermédiaire de médiateurs omanais avant qu’Israël ne lance sa guerre de 12 jours contre l’Iran.Récemment, des pays européens ont pour leur part menacé de déclencher le mécanisme de “snap-back” inscrit dans l’accord de 2015 et qui prévoit d’imposer des sanctions si l’Iran manque à ses engagements.Le chef de la diplomatie iranienne a eu un entretien téléphonique la semaine dernière avec ses homologues britannique, français et allemand, ainsi qu’avec la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas. Lors de cet appel, les diplomates européens ont fait part à M. Araghchi de “leur détermination à utiliser le mécanisme de +snap-back+, en l’absence de progrès concrets” vers un nouvel accord sur le programme nucléaire iranien.Le ministre iranien avait vendredi dénié tout fondement “moral ou légal” à cette menace.

Nucléaire iranien: les discussions entre Téhéran et Européens vont reprendre vendredi

L’Iran va tenir de nouvelles discussions sur son programme nucléaire avec l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni vendredi à Istanbul, un mois après la guerre de 12 jours qui l’ont opposé à Israël et aux Etats-Unis.”En réponse à la demande des pays européens, l’Iran a accepté de tenir une nouvelle séance de pourparlers”, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Esmaïl Baghaï, cité lundi par la télévision d’Etat qui a précisé que cette réunion aura lieu à Istanbul.Une source diplomatique allemande avait indiqué plus tôt que Berlin, Paris et Londres continuaient “de travailler intensivement (…) pour trouver une solution diplomatique durable et vérifiable au programme nucléaire iranien” et prévoyaient une réunion dans la semaine.”L’Iran a montré qu’il était capable de faire échec (aux attaques) mais a toujours été prêt à une diplomatie réelle, réciproque et de bonne foi”, a écrit dimanche sur X le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi.L’Iran est soupçonné par les pays occidentaux et par Israël de vouloir se doter de la bombe atomique, ce qu’il dément en soulignant son droit à poursuivre un programme nucléaire à des fins civiles.Le 13 juin, Israël avait lancé une attaque surprise en bombardant l’Iran et en tuant ses principaux responsables militaires et des scientifiques liés à son programme nucléaire. Les Etats-Unis se sont joints à l’offensive de leur allié israélien en frappant trois sites nucléaires dans la nuit du 21 au 22 juin.Depuis ces frappes ordonnées par le président américain Donald Trump, les discussions étaient suspendues. La dernière réunion entre représentants des E3 (Allemagne, France, Royaume-Uni) et de l’Iran s’était tenue à Genève le 21 juin, quelques heures avant les bombardements américains.- Rencontre avec Poutine -Parallèlement, le président russe Vladimir Poutine a reçu dimanche au Kremlin Ali Larijani, proche conseiller du guide suprême iranien Ali Khamenei, pour évoquer le dossier nucléaire.M. Larijani “a transmis des évaluations de la situation qui s’aggrave au Moyen-Orient et concernant le programme nucléaire iranien”, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.M. Poutine a exprimé les “positions bien connues de la Russie sur la manière de stabiliser la situation dans la région et sur le règlement politique du programme nucléaire iranien”, a-t-il ajouté. Cette rencontre à Moscou n’avait pas été annoncée au préalable. La Russie entretient de bonnes relations avec l’Iran, considéré comme son principal allié au Moyen-Orient, mais n’a pas soutenu avec force Téhéran lors de sa récente guerre avec Israël, ni après les frappes américaines sur des sites nucléaires. La semaine dernière, Moscou a fustigé un article du média américain Axios selon lequel Poutine aurait “encouragé” l’Iran à accepter un accord avec Washington qui empêcherait Téhéran d’enrichir de l’uranium.- Menaces de sanctions -L’Iran, plusieurs puissances occidentales, la Chine et la Russie avaient trouvé en 2015 un accord qui prévoyait l’instauration de restrictions importantes au programme nucléaire iranien en échange de la levée de sanctions visant le pays.Mais les Etats-Unis étaient sortis en 2018 de cet accord longuement négocié, lors du premier mandat de Donald Trump qui avait réimposé des sanctions.Téhéran et Washington avaient tenu plusieurs séries de négociations sur le nucléaire par l’intermédiaire de médiateurs omanais avant qu’Israël ne lance sa guerre de 12 jours contre l’Iran.Récemment, des pays européens ont pour leur part menacé de déclencher le mécanisme de “snap-back” inscrit dans l’accord de 2015 et qui prévoit d’imposer des sanctions si l’Iran manque à ses engagements.Le chef de la diplomatie iranienne a eu un entretien téléphonique la semaine dernière avec ses homologues britannique, français et allemand, ainsi qu’avec la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas. Lors de cet appel, les diplomates européens ont fait part à M. Araghchi de “leur détermination à utiliser le mécanisme de +snap-back+, en l’absence de progrès concrets” vers un nouvel accord sur le programme nucléaire iranien.Le ministre iranien avait vendredi dénié tout fondement “moral ou légal” à cette menace.

Alaska Airlines requests grounding of fleet citing ‘IT outage’

Alaska Airlines has requested a ground stop for all its mainline aircraft according to an advisory notice by the US Federal Aviation Administration (FAA), with the company citing an “IT outage.”The airline told AFP that on Sunday it “experienced an IT outage that’s impacting our operations” and that it “requested a temporary, system-wide ground stop for Alaska and Horizon Air flights until the issue is resolved.” The FAA status page showed all destinations being impacted by the ground stop of Alaska’s mainline aircraft.It did not immediately respond to AFP’s requests for comment.Alaska Airlines apologized for the disruption, urging travelers to check their flight status before heading to the airport.”We apologize to our guests for this inconvenience,” it said in a statement.”There will be residual impacts to our operation throughout the evening.”The statement, also posted on X, drew a backlash from what appeared to be frustrated passengers.”This is brutal. We’ve been sitting at the airport for two hours,” wrote an X user named Caleb Heimlich in reply.Another user, BetterDays, commented: “This started at 8 pm & you’re just posting this now?! Your service has gone way down over the last 5 years.”The incident comes more than a year after a door plug section of a newly delivered Boeing 737 Max 9 blew out during an Alaska Airlines flight between Portland, Oregon and Ontario, California in January last year.The 171 passengers and six crew members survived the rapid decompression, but the incident focused minds at the FAA, which grounded many Boeing 737-9 aircraft operated by US airlines.  Last month, US investigators said Boeing’s failure to provide adequate training to manufacturing staff was a driving factor in the near-catastrophic Alaska Airlines mid-flight blowout. Alaska Air Group has a fleet of 325 aircraft, comprising 238 Boeing 737 planes and 87 Embraer 175 aircraft, according to its website.

“Fito”, le plus grand narcotrafiquant d’Equateur, extradé vers les Etats-Unis

Le gouvernement équatorien a extradé dimanche vers les Etats-Unis Adolfo Macías, alias “Fito”, le plus grand trafiquant de drogue d’Equateur, arrêté fin juin après un an et demi de cavale, a annoncé l’autorité pénitentiaire.Le parquet américain a accusé en avril “Fito” de trafic de cocaïne et d’armes. John Durham, procureur d’un tribunal de Brooklyn, l’avait alors décrit comme “un leader impitoyable et un narcotrafiquant prolifique pour le compte d’une violente organisation criminelle transnationale”.Le baron de la drogue “a quitté le Centre de privation de liberté La Roca”, gardé par des policiers et des militaires, “dans le cadre d’un processus d’extradition”, a déclaré l’autorité pénitentiaire (SNAI), dans un message envoyé aux journalistes. Il a atterri à New York dans la nuit de dimanche à lundi, a montré le site de suivi du trafic aérien Flightradar.D’après un document publié dimanche par le ministère américain de la justice, “Fito” doit comparaître lundi devant un tribunal fédéral “sur la base d’un acte d’accusation complémentaire”.Depuis sa cellule dans une prison de haute sécurité, il avait accepté la semaine dernière d’être extradé vers les Etats-Unis lors d’une audience en visio-conférence.Il devient ainsi le premier Equatorien à être extradé par son propre pays depuis le rétablissement en Equateur de cette procédure par référendum en 2024, une mesure défendue par le président équatorien Daniel Noboa dans sa lutte contre le crime organisé.- “A jamais, Fito” -“A jamais, Fito”, a réagi M. Noboa sur X dimanche soir. “Fito est déjà aux Etats-Unis. C’est grâce à vous, Equatoriens, qui avez dit oui à la consultation populaire” organisée en avril 2024 et dont les thèmes principaux étaient la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité.”Fito” s’était évadé en janvier 2024 du centre pénitentiaire de Guayaquil (sud-ouest de l’Equateur) où il purgeait depuis 2011 une peine de 34 ans de réclusion pour crime organisé, trafic de drogue et meurtre.Chef d’un des principaux gangs du pays, les Choneros, qui règne notamment sur le trafic de cocaïne, “Fito” a été associé à l’assassinat en août 2023 de l’un des principaux candidats à l’élection présidentielle équatorienne, Fernando Villavicencio.Ancien chauffeur de taxi, il était devenu l’ennemi public numéro un en Equateur, les autorités le désignant comme un “criminel aux caractéristiques extrêmement dangereuses”.Son évasion avait déclenché une vague de violences sans précédent dans le pays, faisant des dizaines de morts et générant des mutineries dans plusieurs prisons, des combats de rue déclenchés par les gangs et une prise d’otages sur un plateau de télévision.Daniel Noboa avait alors déclaré le pays en “conflit armé interne” et déployé l’armée pour tenter de neutraliser la vingtaine de groupes criminels impliqués.Du fait de sa situation entre la Colombie et le Pérou – les plus grands pays producteurs mondiaux de cocaïne – et de ses ports stratégiques sur le Pacifique, l’Equateur est devenu ces dernières années le théâtre de violents affrontements pour le contrôle des territoires destinés à l’acheminement de la cocaïne vers les Etats-Unis et l’Europe.Le gang des Choneros a des liens avec le cartel de Sinaloa au Mexique, le Clan del Golfo en Colombie, plus grand exportateur de cocaïne au monde, et les mafias des Balkans, selon l’Observatoire équatorien du crime organisé.Plus de 70% de toute la cocaïne produite dans le monde transite désormais par les ports de l’Equateur. En 2024, le pays a saisi un record de 294 tonnes de drogues, principalement de la cocaïne.

“Fito”, le plus grand narcotrafiquant d’Equateur, extradé vers les Etats-Unis

Le gouvernement équatorien a extradé dimanche vers les Etats-Unis Adolfo Macías, alias “Fito”, le plus grand trafiquant de drogue d’Equateur, arrêté fin juin après un an et demi de cavale, a annoncé l’autorité pénitentiaire.Le parquet américain a accusé en avril “Fito” de trafic de cocaïne et d’armes. John Durham, procureur d’un tribunal de Brooklyn, l’avait alors décrit comme “un leader impitoyable et un narcotrafiquant prolifique pour le compte d’une violente organisation criminelle transnationale”.Le baron de la drogue “a quitté le Centre de privation de liberté La Roca”, gardé par des policiers et des militaires, “dans le cadre d’un processus d’extradition”, a déclaré l’autorité pénitentiaire (SNAI), dans un message envoyé aux journalistes. Il a atterri à New York dans la nuit de dimanche à lundi, a montré le site de suivi du trafic aérien Flightradar.D’après un document publié dimanche par le ministère américain de la justice, “Fito” doit comparaître lundi devant un tribunal fédéral “sur la base d’un acte d’accusation complémentaire”.Depuis sa cellule dans une prison de haute sécurité, il avait accepté la semaine dernière d’être extradé vers les Etats-Unis lors d’une audience en visio-conférence.Il devient ainsi le premier Equatorien à être extradé par son propre pays depuis le rétablissement en Equateur de cette procédure par référendum en 2024, une mesure défendue par le président équatorien Daniel Noboa dans sa lutte contre le crime organisé.- “A jamais, Fito” -“A jamais, Fito”, a réagi M. Noboa sur X dimanche soir. “Fito est déjà aux Etats-Unis. C’est grâce à vous, Equatoriens, qui avez dit oui à la consultation populaire” organisée en avril 2024 et dont les thèmes principaux étaient la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité.”Fito” s’était évadé en janvier 2024 du centre pénitentiaire de Guayaquil (sud-ouest de l’Equateur) où il purgeait depuis 2011 une peine de 34 ans de réclusion pour crime organisé, trafic de drogue et meurtre.Chef d’un des principaux gangs du pays, les Choneros, qui règne notamment sur le trafic de cocaïne, “Fito” a été associé à l’assassinat en août 2023 de l’un des principaux candidats à l’élection présidentielle équatorienne, Fernando Villavicencio.Ancien chauffeur de taxi, il était devenu l’ennemi public numéro un en Equateur, les autorités le désignant comme un “criminel aux caractéristiques extrêmement dangereuses”.Son évasion avait déclenché une vague de violences sans précédent dans le pays, faisant des dizaines de morts et générant des mutineries dans plusieurs prisons, des combats de rue déclenchés par les gangs et une prise d’otages sur un plateau de télévision.Daniel Noboa avait alors déclaré le pays en “conflit armé interne” et déployé l’armée pour tenter de neutraliser la vingtaine de groupes criminels impliqués.Du fait de sa situation entre la Colombie et le Pérou – les plus grands pays producteurs mondiaux de cocaïne – et de ses ports stratégiques sur le Pacifique, l’Equateur est devenu ces dernières années le théâtre de violents affrontements pour le contrôle des territoires destinés à l’acheminement de la cocaïne vers les Etats-Unis et l’Europe.Le gang des Choneros a des liens avec le cartel de Sinaloa au Mexique, le Clan del Golfo en Colombie, plus grand exportateur de cocaïne au monde, et les mafias des Balkans, selon l’Observatoire équatorien du crime organisé.Plus de 70% de toute la cocaïne produite dans le monde transite désormais par les ports de l’Equateur. En 2024, le pays a saisi un record de 294 tonnes de drogues, principalement de la cocaïne.

Indonesia ferry fire kills three, more than 500 rescued

Three people died and more than 500 others were rescued after a ferry caught fire off the Indonesian island of Sulawesi, emergency officials said Monday.Passengers jumped overboard with lifejackets after the fire broke out on Sunday at the stern of the KM Barcelona 5, as it sailed to Manado, according to the Indonesian coast guard.A video released by the Manado rescue agency showed a coast guard vessel spraying water on the ferry, which was emitting black smoke. Indonesian authorities previously reported five people died in the accident, but later revised the death toll to three.”Until now, the joint rescue team is still conducting the search and rescue operation because the data is still developing,” Manado rescue agency head George Leo Mercy Randang told AFP on Monday.”Our post is still open 24 hours a day, in case families want to report about their missing relative.”At least 568 people were rescued from the ferry and water while three others were found dead, the national search and rescue agency said in a statement Monday.The ferry’s log had only registered 280 passengers and 15 crew on board.Local media reported that the ship had a capacity for 600 people.Marine accidents are a regular occurrence in the Southeast Asian archipelago of around 17,000 islands, in part due to lax safety standards or bad weather.Sunday’s fire came just weeks after another ferry sank off the popular resort island of Bali due to bad weather, killing at least 19 people.In March, a boat carrying 16 people capsized in rough waters off Bali, killing an Australian woman and injuring at least one other person.And in 2018, more than 150 people drowned when a ferry sank in one of the world’s deepest lakes on Sumatra Island.