Epstein birthday book renews pressure on Trump, other former pals

A decades-old book of cheerful, often lewd birthday messages has set off a political bomb in Washington — helping bring down the British ambassador and inflaming the most perilous scandal of Donald Trump’s presidency.Compiled to celebrate Jeffrey Epstein’s 50th birthday in 2003, the three-volume book had remained secret for years.But his estate handed it over this week to Congress, which swiftly made its 238 pages public, offering a vivid window into the late sex offender’s well-connected world.Frequently referring to his playboy lifestyle, it also renewed long-running questions about what his elite associates knew of his alleged criminal activity with underage girls.The scandal proved too much for Peter Mandelson, a top British political operator fired Thursday from his prestigious post as ambassador to the United States.A 10-page entry allegedly submitted by Mandelson includes photos from his time with “best pal” Epstein in a tropical locale, apparently the financier’s notorious private island in the Caribbean.Epstein would sometimes disappear, “leaving you with some ‘interesting’ friends to entertain instead,” says a note, along with a photo of two women whose faces are obscured.British media then published emails from Mandelson, in which he offers support to Epstein after his 2008 conviction for procuring an underaged girl for prostitution, ultimately leading to his ouster.Other VIPs are peppered throughout. The most famous among them: Trump.- Political nightmare -For the 79-year-old Republican, the Epstein scandal is a political nightmare that refuses to die.Democrats have pounced since July, when Trump’s administration confirmed Epstein’s 2019 death was a suicide and deemed the release of more case files unnecessary — despite previously fanning conspiracies among fellow Republicans about a coverup.Trump now dismisses the saga as a Democratic “hoax.”However, under pressure from their own right-wing base, the Republican-controlled House of Representatives launched an investigation.That brought the birthday book to light, including Trump’s alleged note: a type-written message inserted into the sketched outline of a nude woman — with his signature for pubic hair.”May every day be another wonderful secret,” it reads.Trump and his allies claim the signature is fake. However, it bears striking resemblance to other documents he signed during the period.While the Wall Street Journal had previously reported on the existence of the letter — prompting Trump to file a $10 billion defamation suit — another note alluding to the president appears.”Jeffrey showing early talents with money + women! Sells ‘fully depreciated’ [redacted name] to Donald Trump,” reads the note, allegedly from businessman Joel Paschow, a longtime member of Trump’s Mar-a-Lago club.The text accompanies a photo of Epstein holding an oversized check marked “DJ Trump.” Next to him is a woman who has been identified in US media as someone who dated both Trump and Epstein in the 1990s.The page before includes a sketch of Epstein handing little girls balloons in 1983, then several topless women massaging him in 2003 — apparently a joking reference to his grooming of underage women.- Other VIPs -The book features a bevy of other prominent people.Ahead of Trump’s alleged letter is a poem from Stuart Pivar, a wealthy chemist and art collector, lightheartedly remarking that Epstein was “up to no good” but had thus far “avoided the penitentiary.”Next up is a note from Harvard economist Henry Rosovsky, who died in 2022.”For the man who has almost everything, but never enough of these!” it reads, followed by two painted prints of breasts.A note allegedly from famed private equity investor Leon Black refers to a “Maxwellian delight.”This refers to Epstein’s longtime associate Ghislaine Maxwell, who compiled the birthday book, and is now serving a 20-year prison sentence for recruiting underage girls.Also included is a note from French model scout Jean-Luc Brunel, who would later be arrested in France on rape charges and whose 2022 prison death was also ruled suicide.Trump isn’t the only president to appear.A note from former president Bill Clinton praises Epstein’s “childlike curiosity” at 50.

Triple record à Wall Street, poussée par les perspectives de baisses des taux

La Bourse de New York a touché des sommets en clôture jeudi, alors que des nouveaux indicateurs économiques sont venus conforter les attentes des investisseurs quant à un assouplissement monétaire de la Fed.Les trois indices vedettes de Wall Street ont terminé sur de nouveaux records: le Dow Jones a gagné 1,36% à 46.108,00 points, l’indice Nasdaq a progressé de 0,72% à 22.043,07 points et l’indice élargi S&P 500 a avancé de 0,85% à 6.587,47 points.”Le marché pousse un soupir de soulagement”, commente auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.En cause: “les données économiques sur l’emploi (…) renforcent les probabilités d’une baisse des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année et au-delà”, résume Jose Torres, d’Interactive Brokers.Les investisseurs ont porté leur attention sur les demandes hebdomadaires d’allocations chômage, qui sont ressorties au plus haut depuis 2021.Ces dernières ont accéléré à 263.000, alors que les analystes s’attendaient à une stabilisation.L’indice des prix à la consommation d’août est, lui, ressorti en hausse de +0,4% sur un mois, après +0,2% en juillet, selon le ministère américain du Travail, soit légèrement au-dessus des attentes du marché.Sur un an, l’inflation a aussi accéléré à +2,9%, contre +2,7% un mois plus tôt, un chiffre cette fois en ligne avec les prévisions des analystes.La grande majorité des acteurs du marché estiment toutefois que la banque centrale américaine (Fed) baissera ses taux d’un quart de point lors de sa prochaine réunion prévue les 16 et 17 septembre.Non pas parce que l’inflation semble en passe d’être maîtrisée, mais parce que le marché du travail paraît fragile, un point d’attention qui fait aussi partie du mandat de l’institution.Les investisseurs s’attendent également à des baisses lors des réunions d’octobre et de décembre, qui ramèneront les taux dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%.”Si la Fed baisse ses taux, le coût des activités commerciales diminue”, ce qui “stimule à la fois l’économie réelle et Wall Street”, souligne M. Sarhan, d’où l’enthousiasme de la place new-yorkaise.”Cependant, la Fed va agir (…) en évaluant les risques et les avantages” tout au long du processus, ajoute l’analyste.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se détendait par rapport à la clôture mercredi, à 4,02% vers 20H15 GMT contre 4,05%.Au tableau des valeurs, le groupe de médias Warner Bros Discovery a été propulsé (+28,95% à 16,17 dollars) après des informations de presse assurant que son concurrent Paramount Skydance pourrait le racheter, et former ainsi un mastodonte du divertissement.Selon le Wall Street Journal, Paramount Skydance (Nickelodeon, MTV, Paramount) serait prêt à s’emparer de la majorité des actions du conglomérat rassemblant entre autres le studio de cinéma Warner Bros et les chaînes de télévision HBO et CNN. L’action Paramount Skydance s’est envolée de 15,55% à 17,46 dollars.Le spécialiste suédois du paiement fractionné Klarna (-6,15% à 43,00 dollars) a été boudé pour son deuxième jour de cotation à Wall Street.Son introduction en Bourse, très attendue, lui a permis de lever plus d’un milliard de dollars.Le géant technologique Oracle a perdu du terrain (-6,25% à 307,82 dollars) après son envolée de la veille, provoquée par des prévisions colossales pour ses centres de données.

Triple record à Wall Street, poussée par les perspectives de baisses des taux

La Bourse de New York a touché des sommets en clôture jeudi, alors que des nouveaux indicateurs économiques sont venus conforter les attentes des investisseurs quant à un assouplissement monétaire de la Fed.Les trois indices vedettes de Wall Street ont terminé sur de nouveaux records: le Dow Jones a gagné 1,36% à 46.108,00 points, l’indice Nasdaq a progressé de 0,72% à 22.043,07 points et l’indice élargi S&P 500 a avancé de 0,85% à 6.587,47 points.”Le marché pousse un soupir de soulagement”, commente auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.En cause: “les données économiques sur l’emploi (…) renforcent les probabilités d’une baisse des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année et au-delà”, résume Jose Torres, d’Interactive Brokers.Les investisseurs ont porté leur attention sur les demandes hebdomadaires d’allocations chômage, qui sont ressorties au plus haut depuis 2021.Ces dernières ont accéléré à 263.000, alors que les analystes s’attendaient à une stabilisation.L’indice des prix à la consommation d’août est, lui, ressorti en hausse de +0,4% sur un mois, après +0,2% en juillet, selon le ministère américain du Travail, soit légèrement au-dessus des attentes du marché.Sur un an, l’inflation a aussi accéléré à +2,9%, contre +2,7% un mois plus tôt, un chiffre cette fois en ligne avec les prévisions des analystes.La grande majorité des acteurs du marché estiment toutefois que la banque centrale américaine (Fed) baissera ses taux d’un quart de point lors de sa prochaine réunion prévue les 16 et 17 septembre.Non pas parce que l’inflation semble en passe d’être maîtrisée, mais parce que le marché du travail paraît fragile, un point d’attention qui fait aussi partie du mandat de l’institution.Les investisseurs s’attendent également à des baisses lors des réunions d’octobre et de décembre, qui ramèneront les taux dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%.”Si la Fed baisse ses taux, le coût des activités commerciales diminue”, ce qui “stimule à la fois l’économie réelle et Wall Street”, souligne M. Sarhan, d’où l’enthousiasme de la place new-yorkaise.”Cependant, la Fed va agir (…) en évaluant les risques et les avantages” tout au long du processus, ajoute l’analyste.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à échéance 10 ans se détendait par rapport à la clôture mercredi, à 4,02% vers 20H15 GMT contre 4,05%.Au tableau des valeurs, le groupe de médias Warner Bros Discovery a été propulsé (+28,95% à 16,17 dollars) après des informations de presse assurant que son concurrent Paramount Skydance pourrait le racheter, et former ainsi un mastodonte du divertissement.Selon le Wall Street Journal, Paramount Skydance (Nickelodeon, MTV, Paramount) serait prêt à s’emparer de la majorité des actions du conglomérat rassemblant entre autres le studio de cinéma Warner Bros et les chaînes de télévision HBO et CNN. L’action Paramount Skydance s’est envolée de 15,55% à 17,46 dollars.Le spécialiste suédois du paiement fractionné Klarna (-6,15% à 43,00 dollars) a été boudé pour son deuxième jour de cotation à Wall Street.Son introduction en Bourse, très attendue, lui a permis de lever plus d’un milliard de dollars.Le géant technologique Oracle a perdu du terrain (-6,25% à 307,82 dollars) après son envolée de la veille, provoquée par des prévisions colossales pour ses centres de données.

People misidentified as Charlie Kirk’s shooter fear retaliation

Two people misidentified online as suspects in the fatal shooting of right-wing US activist Charlie Kirk told AFP Thursday they were terrified by the misinformation targeting them, as the manhunt for the real killer continued.Michaela, who asked to be identified by her first name due to safety concerns, told AFP she became “really scared” as she was inundated with hate-filled messages and threats after her image circulated in posts that falsely named her as the shooter.”I’m getting witch-hunted online,” she said. “Some people want to enact vigilante justice on me.”The 29-year-old transgender woman told AFP she spent the day Wednesday in the state of Washington, where she lives and works as a paralegal. She said she has only been to Utah once, for an overnight stop in Moab while moving from Texas in May, and is not a student at Utah Valley University, where Kirk was shot.Screenshots shared with AFP of her bank transactions and iPhone location history confirm she was in Washington when Kirk was killed.Her roommate also corroborated her location, calling the rumors “insane.”- ‘Fits their narrative’ -Misinformation proliferates rapidly after major breaking news events, and transgender people have become a common scapegoat after US mass shootings.The high-profile assassination of Kirk, a polarizing figure with a massive following, kicked the search for information into overdrive. Multiple out-of-context visuals quickly spread online.In Michaela’s case, her profile image appears to have been erroneously linked to Kirk’s shooting because it was indexed in searches for another X user who posted about the Turning Point USA founder’s visit Wednesday to Utah Valley University. The user, whom Michaela said she does not know, had previously shared one of Michaela’s posts earlier in the week.”People on the right wing, obviously they want a shooter, and a trans person fits their narrative,” she said. “It’s pretty surreal to see how quickly it happened.”The FBI released pictures of a person of interest Thursday and also said the presumed murder weapon had been found, after two people taken into custody were later released.On Instagram, Michaela has frantically sought to clarify she is not a suspect and did not author the posts about Kirk’s Utah event. She has also contacted the FBI.But her picture has rocketed across social media, boosted by prominent accounts that have promoted Russian disinformation and the QAnon conspiracy theory.In direct messages reviewed by AFP, several people threatened to kill her, often using explicit language or anti-LGBTQ slurs.”You better watch out because we’re coming for you,” one message said.- Misidentified suspects -Across the border in Canada, another man was dealing with similar harassment.Michael Mallinson, a 77-year-old retired banker from Toronto, posted an article from a US fact-checking outlet on his LinkedIn “to set the record straight” after X users wrongly matched his photos to footage of a man who was initially apprehended by police.The hoax had started with an account impersonating a local news station in Nevada.Mallinson told AFP he learned of the misinformation about him when his daughter called in a panic, pleading that he delete his social media accounts to protect himself. She had received what he described as a “very nasty message” on Facebook.On X, hundreds more spiteful comments had been left under a photo he uploaded in May.”I have absolutely nothing to do with this,” Mallinson said, explaining that he has never been to Utah and had not heard of Kirk before yesterday. “I was horrified and shocked.”Mallinson said he deactivated his accounts, alerted police and has been emailing his friends and relatives the truth.”It’s my image, it’s my name, but it’s not me, and I don’t really know what to do,” he said. “I worry about longer-term ramifications. That stuff stays on social media forever.”

Global stocks rise as US inflation data hits forecast

Global stock markets rose on Thursday as US inflation data came in as anticipated, reinforcing the prospect of a Federal Reserve interest rate cut next week.Meanwhile, the European Central Bank held rates steady for a second consecutive meeting, as expected, and raised its forecasts for eurozone growth and inflation this year.US Labor Department data showed the consumer price index (CPI) picked up to 2.9 percent in August, as economists monitor the impact of President Donald Trump’s tariffs on the world’s biggest economy.The figure was in line with analysts’ expectations and is seen as unlikely to deter the Fed from cutting interest rates next week.While inflation is above the Fed’s two-percent target, recent weak jobs figures “have strengthened the likelihood of monetary policy easing,” said Richard Flax, chief investment officer at European asset manager Moneyfarm.Data released last week showed that the US economy added only 22,000 jobs in August, while revised figures showed job growth was significantly weaker than previously reported in the year through March.Separate data released on Thursday showed initial claims for jobless benefits rose by 27,000 to 263,000 last week, the highest level since October 2021.”The real news of the day sits with the weekly jobless claims,” said Art Hogan of B. Riley Wealth Management, who expects the Fed to lower interest rates by 75 basis points by the end of the year.”That’s just more evidence that we’re seeing weakness in the labor market,” Hogan said. “So, clearly, the Fed’s full employment mandate is front and center.”Official figures that showed producer prices falling in the world’s biggest economy last month helped reassure analysts that the inflationary effect of the tariffs on consumer prices will be modest and short-lived as well.”While a 2.9 percent CPI rate is not exactly dovish, the lack of feed-through from tariffs into the CPI report could ease Fed concerns about the future path of inflation,” said XTB research director Kathleen Brooks.”In the aftermath of this report, the dollar has done a 180-degree turn and is lower across the board,” and yields on US government bonds have fallen, she added.Wall Street’s three main indices closed at fresh records.European stocks also held onto gains following the ECB’s rate decision.The bank now expects the eurozone economy to expand by 1.2 percent this year, up from its previous forecast of a 0.9-percent expansion, with inflation to come in at 2.1 percent.In Asia, the Tokyo stock market hit a record high, helped by a 10-percent surge in the share price of tech investment titan SoftBank. Oil prices fell Thursday as ample supply of crude helped to offset this week’s escalation of tensions in the Middle East and over the Russia-Ukraine war.The International Energy Agency on Thursday said global oil supply hit a record high in August as the OPEC+ grouping and other countries ramped up production, with a looming surplus keeping prices in check.- Key figures at around 2015 GMT -New York – Dow: UP 1.4 percent at 46,108.00 points (close)New York – S&P 500: UP 0.9 percent at 6,587.47 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.7 percent at 22,043.07 (close)London – FTSE 100: UP 0.8 percent at 9,297.58 (close) Paris – CAC 40: UP 0.8 percent at 7,283.52 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.3 percent at 23,703.65 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.2 percent at 44,372.50 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.4 percent at 26,086.32 (close)Shanghai – Composite: UP 1.7 percent at 3,875.31 (close)Euro/dollar: UP at $1.1737 from $1.1696 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3580 from $1.3528 Dollar/yen: DOWN at 147.18 from 147.40 yen Euro/pound: DOWN at 86.43 pence from 86.46 penceBrent North Sea Crude: DOWN 1.7 percent at $66.37 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 2.0 percent at $62.37 per barrelburs-rl-bys/bgs

Lecornu joue le contraste avec Bayrou sans dévoiler son jeu

Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu joue le contraste de styles avec François Bayrou, plaidant pour la “sobriété” face à un prédécesseur volontiers prolixe, ce qui lui permet de ne pas s’avancer sur le fond du compromis qu’il doit bâtir.A son arrivée mercredi à Matignon, l’ex-ministre des Armées a posé d’emblée les bases de cette approche minimaliste.”Je ne vais pas faire de grand discours, puisque cette instabilité et la crise politique et parlementaire que nous connaissons commandent à l’humilité, la sobriété”, a-t-il dit dans un discours particulièrement bref, deux minutes à peine.La passation de pouvoirs avait un petit parfum de vengeance devant François Bayrou, qui l’avait doublé à ce poste en décembre, en imposant sa nomination à Emmanuel Macron.Le leader centriste de 74 ans ne s’est jamais montré tendre à l’égard de son cadet, pas encore quadragénaire, qu’il qualifie en privé de “courtisan” pour sa proximité discrète avec le chef de l’Etat.Sa courte prise de parole rompt avec l’exercice du pouvoir de son prédécesseur, qui ne rechigne pas aux longues explications pédagogiques sur la dette ou la situation internationale, et apprécie de parler en direct avec les journalistes. Les dernières semaines de François Bayrou à Matignon ont été marquées par de nombreuses interventions dans les médias pour défendre le vote de confiance qui l’a au final fait tomber.Le centriste dramatisait l’urgence à résorber la dette, un “piège mortel”. Sébastien Lecornu assure qu'”il n’y a pas de chemin impossible”.- “Rassurer” -Sans “nier les difficultés”, il ne faut “pas jouer sur les peurs”, “il faut rassurer les gens et leur donner un message d’espoir”, explique son entourage, dans un contexte de rupture entre l’opinion et les politiques.Sébastien Lecornu a pointé le “décalage” entre la vie politique et la vie “réelle” des Français, mais aussi entre la politique “intérieure” et la “géopolitique mondiale”.Homme de droite rallié au macronisme en 2017, il a incarné cette prudence et cette discrétion lors de son passage au ministère des Armées depuis 2022. Malgré la guerre qui sévit de nouveau en Europe avec le conflit ukrainien, il est resté très peu disert dans les médias, au point de demeurer un quasi inconnu pour le grand public.Devra-t-il se faire violence dans ses nouvelles fonctions? “C’est vrai qu’il va devoir s’ouvrir plus”, observe un de ses soutiens. Il ne s’exprime que lorsqu’il a “quelque chose à dire”, ajoute-t-il.Avant d’expliquer ses projets aux Français, le chef du gouvernement entend mener de larges concertations. “Il va falloir changer” en étant “plus créatif, parfois plus technique, plus sérieux dans la manière de travailler avec nos oppositions”, a-t-il aussi grincé devant François Bayrou.Prônant “des ruptures” sur la forme comme sur le fond, il refuse de s’exprimer sur les objets ou les concessions qu’il pourrait faire afin d’aboutir à un compromis qui lui permettrait de former un gouvernement, conformément à la feuille de route d’Emmanuel Macron.- “Sortir du bois” -Sébastien Lecornu a réuni jeudi matin les dirigeants du “socle commun”, partis du centre et de droite qui constituent sa coalition naturelle. Il s’est ensuite rendu à l’Assemblée nationale et au Sénat, pour y rencontrer les présidents des deux chambres, la macroniste Yaël Braun-Pivet et le LR Gérard Larcher. Il a aussi été reçu dans les bureaux de Nicolas Sarkozy qui lui a “témoigné son soutien”, d’après l’entourage de l’ex-chef de l’Etat.Vendredi et lundi, il doit recevoir les partenaires sociaux (syndicats et patronat).Le nouveau locataire de Matignon a notamment avancé l’idée devant ses interlocuteurs des Républicains “de se mettre d’accord, outre le budget, sur deux ou trois textes majeurs et forts” qui répondraient aux priorités des uns et des autres.Ses soutiens louent ses qualités de “négociateur” comme sur la loi de programmation militaire, mais cette fois il va devoir “sortir du bois sur certains sujets”. Travailler avec les socialistes “sans déplaire” à la droite, analyse un proche.Ainsi Gérard Larcher s’est dit opposé à la mise en place d’une taxe sur les très hauts patrimoines, alors que pour la gauche c’est “la base de tout accord” de non censure, selon l’eurodéputé Raphaël Glucksmann.Peu d’espoir également de trouver un terrain d’entente avec le RN qui entend lui demander de “rompre avec le macronisme”. Ce sera “la rupture ou la censure”, a prévenu Marine Le Pen jeudi soir sur TF1.Rien à espérer non plus du côté de La France insoumise: “Nous avons proposé un programme et nous sommes élus pour l’appliquer, pas pour faire des combines et chercher des places”, a tranché Jean-Luc Mélenchon sur France 2.

Budget: Lecornu va devoir “penser différemment”, dit Marylise Léon avant de le rencontrer

Sébastien Lecornu va devoir “penser différemment” de son prédécesseur à Matignon pour la construction du budget, a estimé jeudi la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon, qui doit être reçue vendredi par le nouveau Premier ministre.La cheffe de file du premier syndicat français sera reçue vendredi “en fin de matinée” par le Premier ministre, a indiqué à l’AFP la CFDT jeudi soir.Matignon a indiqué jeudi soir que le “Premier Ministre commence, à partir de (vendredi) et sur plusieurs jours, les échanges avec les forces syndicales et patronales”.La leader de la CGT Sophie Binet a fait savoir à Ouest-France qu’une rencontre était prévue pour sa part la semaine prochaine avec Sébastien Lecornu: “Comme avec Michel Barnier et François Bayrou, je viendrai porter les exigences sociales des travailleurs. Je demanderai notamment l’abrogation de la réforme des retraites qui est à la fois une blessure sociale et démocratique”, dit-elle. Le nouveau Premier ministre s’était entretenu dès mercredi, jour de sa prise de fonction, avec les leaders de la CFDT et FO, ont fait savoir ces derniers. C’était un “échange très bref de prise de contact” avec le Premier ministre, a précisé Mme Léon jeudi matin sur France Inter. “Si les totems et les dogmes restent du côté du gouvernement, ça n’avancera pas”, a-t-elle prévenu, alors que M. Lecornu a promis des “ruptures” sur le fond comme sur la forme.Lors de leur discussion, le Premier ministre a assuré qu'”il souhaitait redonner plus de place à la démocratie sociale”, a déclaré de son côté Frédéric Souillot (FO) sur BFMTV. La reprise des négociations menées pendant cinq mois, qui ont tenté en vain d’amender l’impopulaire réforme des retraites de 2023, n’a pas été évoquée avec ces responsables, ont fait savoir leur entourage à l’AFP.Avant la mobilisation intersyndicale du 18 septembre, le “message principal que les travailleurs attendent”, c’est “respectez le monde du travail” et “faites en sorte que, s’il y a des efforts à faire, ils soient justement partagés”, a relevé Marylise Léon, évoquant notamment la “conditionnalité des aides publiques” aux entreprises.”Est-ce que tout le monde est prêt à prendre ses responsabilités et à les assumer (pour réduire le déficit, ndlr)? Je pense que la question doit d’abord être envoyée aux employeurs”, a-t-elle déclaré, dénonçant des “aides aux entreprises de plus en plus nombreuses, sans évaluation, sans contrôle efficace”.La cheffe de file de la CFDT a estimé que le mouvement “Bloquons tout”, qui a rassemblé quelque 200.000 manifestants mercredi et auquel son organisation n’appelait pas à participer, avait permis d'”exprimer des colères” et un “ras-le-bol”. “Ce qui va compter maintenant, c’est la préparation et la réussite” de la mobilisation du 18 septembre, a-t-elle jugé.ber-bat-boc-are/alu/cbn

Budget: Lecornu va devoir “penser différemment”, dit Marylise Léon avant de le rencontrer

Sébastien Lecornu va devoir “penser différemment” de son prédécesseur à Matignon pour la construction du budget, a estimé jeudi la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon, qui doit être reçue vendredi par le nouveau Premier ministre.La cheffe de file du premier syndicat français sera reçue vendredi “en fin de matinée” par le Premier ministre, a indiqué à l’AFP la CFDT jeudi soir.Matignon a indiqué jeudi soir que le “Premier Ministre commence, à partir de (vendredi) et sur plusieurs jours, les échanges avec les forces syndicales et patronales”.La leader de la CGT Sophie Binet a fait savoir à Ouest-France qu’une rencontre était prévue pour sa part la semaine prochaine avec Sébastien Lecornu: “Comme avec Michel Barnier et François Bayrou, je viendrai porter les exigences sociales des travailleurs. Je demanderai notamment l’abrogation de la réforme des retraites qui est à la fois une blessure sociale et démocratique”, dit-elle. Le nouveau Premier ministre s’était entretenu dès mercredi, jour de sa prise de fonction, avec les leaders de la CFDT et FO, ont fait savoir ces derniers. C’était un “échange très bref de prise de contact” avec le Premier ministre, a précisé Mme Léon jeudi matin sur France Inter. “Si les totems et les dogmes restent du côté du gouvernement, ça n’avancera pas”, a-t-elle prévenu, alors que M. Lecornu a promis des “ruptures” sur le fond comme sur la forme.Lors de leur discussion, le Premier ministre a assuré qu'”il souhaitait redonner plus de place à la démocratie sociale”, a déclaré de son côté Frédéric Souillot (FO) sur BFMTV. La reprise des négociations menées pendant cinq mois, qui ont tenté en vain d’amender l’impopulaire réforme des retraites de 2023, n’a pas été évoquée avec ces responsables, ont fait savoir leur entourage à l’AFP.Avant la mobilisation intersyndicale du 18 septembre, le “message principal que les travailleurs attendent”, c’est “respectez le monde du travail” et “faites en sorte que, s’il y a des efforts à faire, ils soient justement partagés”, a relevé Marylise Léon, évoquant notamment la “conditionnalité des aides publiques” aux entreprises.”Est-ce que tout le monde est prêt à prendre ses responsabilités et à les assumer (pour réduire le déficit, ndlr)? Je pense que la question doit d’abord être envoyée aux employeurs”, a-t-elle déclaré, dénonçant des “aides aux entreprises de plus en plus nombreuses, sans évaluation, sans contrôle efficace”.La cheffe de file de la CFDT a estimé que le mouvement “Bloquons tout”, qui a rassemblé quelque 200.000 manifestants mercredi et auquel son organisation n’appelait pas à participer, avait permis d'”exprimer des colères” et un “ras-le-bol”. “Ce qui va compter maintenant, c’est la préparation et la réussite” de la mobilisation du 18 septembre, a-t-elle jugé.ber-bat-boc-are/alu/cbn

Budget: Lecornu va devoir “penser différemment”, dit Marylise Léon avant de le rencontrer

Sébastien Lecornu va devoir “penser différemment” de son prédécesseur à Matignon pour la construction du budget, a estimé jeudi la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon, qui doit être reçue vendredi par le nouveau Premier ministre.La cheffe de file du premier syndicat français sera reçue vendredi “en fin de matinée” par le Premier ministre, a indiqué à l’AFP la CFDT jeudi soir.Matignon a indiqué jeudi soir que le “Premier Ministre commence, à partir de (vendredi) et sur plusieurs jours, les échanges avec les forces syndicales et patronales”.La leader de la CGT Sophie Binet a fait savoir à Ouest-France qu’une rencontre était prévue pour sa part la semaine prochaine avec Sébastien Lecornu: “Comme avec Michel Barnier et François Bayrou, je viendrai porter les exigences sociales des travailleurs. Je demanderai notamment l’abrogation de la réforme des retraites qui est à la fois une blessure sociale et démocratique”, dit-elle. Le nouveau Premier ministre s’était entretenu dès mercredi, jour de sa prise de fonction, avec les leaders de la CFDT et FO, ont fait savoir ces derniers. C’était un “échange très bref de prise de contact” avec le Premier ministre, a précisé Mme Léon jeudi matin sur France Inter. “Si les totems et les dogmes restent du côté du gouvernement, ça n’avancera pas”, a-t-elle prévenu, alors que M. Lecornu a promis des “ruptures” sur le fond comme sur la forme.Lors de leur discussion, le Premier ministre a assuré qu'”il souhaitait redonner plus de place à la démocratie sociale”, a déclaré de son côté Frédéric Souillot (FO) sur BFMTV. La reprise des négociations menées pendant cinq mois, qui ont tenté en vain d’amender l’impopulaire réforme des retraites de 2023, n’a pas été évoquée avec ces responsables, ont fait savoir leur entourage à l’AFP.Avant la mobilisation intersyndicale du 18 septembre, le “message principal que les travailleurs attendent”, c’est “respectez le monde du travail” et “faites en sorte que, s’il y a des efforts à faire, ils soient justement partagés”, a relevé Marylise Léon, évoquant notamment la “conditionnalité des aides publiques” aux entreprises.”Est-ce que tout le monde est prêt à prendre ses responsabilités et à les assumer (pour réduire le déficit, ndlr)? Je pense que la question doit d’abord être envoyée aux employeurs”, a-t-elle déclaré, dénonçant des “aides aux entreprises de plus en plus nombreuses, sans évaluation, sans contrôle efficace”.La cheffe de file de la CFDT a estimé que le mouvement “Bloquons tout”, qui a rassemblé quelque 200.000 manifestants mercredi et auquel son organisation n’appelait pas à participer, avait permis d'”exprimer des colères” et un “ras-le-bol”. “Ce qui va compter maintenant, c’est la préparation et la réussite” de la mobilisation du 18 septembre, a-t-elle jugé.ber-bat-boc-are/alu/cbn

S.Sudan vice-president charged with murder, crimes against humanityThu, 11 Sep 2025 19:59:33 GMT

South Sudan’s Vice-President Riek Machar has been charged with murder, treason and crimes against humanity over an attack by an ethnic militia on a military base that killed more than 250 soldiers, the justice minister said Thursday.A fragile power-sharing agreement between President Salva Kiir and his first vice-president Machar has been unravelling for months in …

S.Sudan vice-president charged with murder, crimes against humanityThu, 11 Sep 2025 19:59:33 GMT Read More »