Wall Street ouvre en petite baisse, suspendue aux résultats de Nvidia

La Bourse de New York a ouvert en baisse mercredi, dans l’attente des résultats trimestriels du géant des semiconducteurs Nvidia après clôture, l’un des leaders du très convoité secteur de l’intelligence artificielle (IA).Dans les premiers échanges, le Dow Jones était proche de l’équilibre (-0,08%), l’indice Nasdaq perdait 0,13% et l’indice élargi S&P 500 reculait de 0,11%.

US envoy cuts short south Lebanon visit amid protests: state media

Lebanese state media said US envoy Tom Barrack cut short a visit to the south on Wednesday, amid protests in two planned stops against US pressure to disarm Hezbollah.The official National News Agency (NNA) reported that Barrack arrived by helicopter at a Lebanese army barracks in Marjayoun near the border, with soldiers deploying in the area.The news agency later reported that the envoy had cancelled planned stops in nearby Khiam, which was pummelled by Israel during its latest hostilities with Hezbollah, and in the coastal city of Tyre.A spokesperson told AFP the US embassy did not comment on officials’ schedules for security reasons.An AFP correspondent in Khiam saw a group of residents, some waving Hezbollah flags or holding pictures of fighters killed in the conflict, demonstrating against Barrack.Some were standing on a Star of David that had been drawn on the road in blue, near the words in Arabic “America is the great Satan”, and “Barak is animal” written in English.The last was a reference to comments by the US envoy at a Beirut press conference on Tuesday which sparked an outcry in Lebanon.Barrack told journalists to “act civilised”, adding: “The moment that this starts becoming chaotic, like animalistic, we’re gone.”Bilal Kashmar, an official from the southern municipalities union, said dozens of people had demonstrated in Tyre on Wednesday against Barrack’s expected visit and Washington’s “biased policies”.Under heavy US pressure and amid fears of expanded Israeli military action, Lebanon’s government tasked the army this month with drawing up a plan to disarm Hezbollah by year end.The Iran-backed group, which enjoys strong support in the south, was left badly weakened by more than a year of hostilities including two months of open war with Israel that largely ended with a November ceasefire.Fellow US envoy Morgan Ortagus said in Beirut on Tuesday that the Lebanese government needed to implement its decision to disarm Hezbollah, adding that Israel would respond in kind.Hezbollah insists that Israel must complete its withdrawal from Lebanon and halt its continuing strikes before the future of the group’s weapons can be discussed.

Etats-Unis: la surtaxe douanière sur les produits indiens passe à 50%

La surtaxe imposée par les Etats-Unis aux produits indiens importés sur son sol est passée mercredi de 25 à 50%, une décision prise par Donald Trump en représailles aux achats de pétrole russe par New Delhi.L’entrée en vigueur de ces sanctions n’a pas suscité de réaction immédiate des autorités indiennes, qui les avaient déjà dénoncées comme “injustes, pas justifiées et pas raisonnables”.Des droits de douane de 50% sont parmi les plus élevés imposés par le président américain depuis son retour à la Maison Blanche.Ils pourraient avoir de lourdes conséquences pour la cinquième économie mondiale, les Etats-Unis étant son premier partenaire commercial. Plus de 87 milliards de dollars de produits “made in India” y sont écoulés chaque année.Le président américain, qui a bousculé le commerce mondial depuis son retour à la Maison Blanche, avait annoncé ce taux punitif début août alors qu’il s’agaçait face au refus de Moscou d’accepter un cessez-le-feu en Ukraine.Et les Etats-Unis sont prêts à aller plus loin, a assuré mercredi sur Fox Business le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, ajoutant qu’une loi permettant des droits de douane secondaires était en discussion au Congrès.- Phase de turbulences -Après la Chine, l’Inde est le principal client de la Russie pour son pétrole, qui représentait en 2024 près de 36% de ses importations en la matière, contre environ 2% avant le début de la guerre en Ukraine en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.Pour New Delhi, ce choix est pragmatique: la production des pays du Golfe allant en priorité vers l’Europe qui veut se passer des hydrocarbures russes, l’Inde a dû se tourner vers d’autres fournisseurs. Le nouveau taux américain ne concernera cependant pas certains produits, ce qui en réduit la portée, à l’image des iPhone, de plus en en plus souvent fabriqués en Inde.Mais ces derniers devraient être touchés par les droits de douane sectoriels, jusqu’à 100%, que le président américain souhaite imposer progressivement sur les semi-conducteurs et les produits électroniques.Les exportateurs indiens craignent une chute des commandes, des délocalisations et des pertes d’emploi.Mardi, l’influente Fédération des organisations indiennes exportatrices (FIEO) a souligné que l’activité des fabricants de textile, de bijoux et du secteur des produits de la mer était déjà affectée. Les importateurs américains se tournent vers des pays concurrents comme le Bangladesh et le Vietnam, faisant craindre d’importantes pertes d’emplois, selon elle.- Limiter l’impact économique -La fédération a appelé les autorités à agir, Ajay Sahai, son directeur général, se disant cependant “optimiste quant aux négociations commerciales”.New Delhi a répété espérer un accord commercial avec Washington. Reste qu’un accord peut être difficile à atteindre, notamment en raison de l’accès au marché agricole et laitier indien, sujet délicat qui concerne un bloc électoral important pour M. Modi.Scott Bessent s’est montré optimiste mercredi, estimant: “nous réussirons à nous entendre”. Mais, a-t-il rappelé,  “nous sommes le pays en déficit commercial donc avec l’avantage”. “Ils ont des droits de douane élevés (sur les produits américains, NDLR) et nous avons un important déficit avec eux”, a affirmé le ministre des finances américains.Les discussions ont débuté dès février mais l’Inde s’avère être un “négociateur beaucoup plus coriace” qu’anticipé, a reconnu Donald Trump.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain a mis en place, en plusieurs vagues, de nouvelles surtaxes sur tous les produits entrant aux Etats-Unis.Le Brésil a également écopé ce mois-ci d’une surtaxe punitive de 50%, avec des exceptions. Afin d’en limiter l’impact, le Premier ministre indien Narendra Modi a assuré qu’il allait “alléger le fardeau fiscal du citoyen ordinaire”, lors de son discours pour l’anniversaire de l’Indépendance, le 15 août.Renforcer le marché intérieur pourrait s’avérer essentiel pour l’économie indienne, alors que les économistes estiment que, sans accord avec Washington, ces taxes pourraient faire passer la croissance sous les 6%.Le Fonds monétaire international (FMI) anticipait fin juillet une croissance de 6,4% en 2025.En attendant, New Delhi a entrepris de se rapprocher de Pékin, alors que les relations s’étaient fortement détériorées depuis un affrontement meurtrier dans l’Himalaya entre des soldats des deux pays en 2020. 

Etats-Unis: la surtaxe douanière sur les produits indiens passe à 50%

La surtaxe imposée par les Etats-Unis aux produits indiens importés sur son sol est passée mercredi de 25 à 50%, une décision prise par Donald Trump en représailles aux achats de pétrole russe par New Delhi.L’entrée en vigueur de ces sanctions n’a pas suscité de réaction immédiate des autorités indiennes, qui les avaient déjà dénoncées comme “injustes, pas justifiées et pas raisonnables”.Des droits de douane de 50% sont parmi les plus élevés imposés par le président américain depuis son retour à la Maison Blanche.Ils pourraient avoir de lourdes conséquences pour la cinquième économie mondiale, les Etats-Unis étant son premier partenaire commercial. Plus de 87 milliards de dollars de produits “made in India” y sont écoulés chaque année.Le président américain, qui a bousculé le commerce mondial depuis son retour à la Maison Blanche, avait annoncé ce taux punitif début août alors qu’il s’agaçait face au refus de Moscou d’accepter un cessez-le-feu en Ukraine.Et les Etats-Unis sont prêts à aller plus loin, a assuré mercredi sur Fox Business le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, ajoutant qu’une loi permettant des droits de douane secondaires était en discussion au Congrès.- Phase de turbulences -Après la Chine, l’Inde est le principal client de la Russie pour son pétrole, qui représentait en 2024 près de 36% de ses importations en la matière, contre environ 2% avant le début de la guerre en Ukraine en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.Pour New Delhi, ce choix est pragmatique: la production des pays du Golfe allant en priorité vers l’Europe qui veut se passer des hydrocarbures russes, l’Inde a dû se tourner vers d’autres fournisseurs. Le nouveau taux américain ne concernera cependant pas certains produits, ce qui en réduit la portée, à l’image des iPhone, de plus en en plus souvent fabriqués en Inde.Mais ces derniers devraient être touchés par les droits de douane sectoriels, jusqu’à 100%, que le président américain souhaite imposer progressivement sur les semi-conducteurs et les produits électroniques.Les exportateurs indiens craignent une chute des commandes, des délocalisations et des pertes d’emploi.Mardi, l’influente Fédération des organisations indiennes exportatrices (FIEO) a souligné que l’activité des fabricants de textile, de bijoux et du secteur des produits de la mer était déjà affectée. Les importateurs américains se tournent vers des pays concurrents comme le Bangladesh et le Vietnam, faisant craindre d’importantes pertes d’emplois, selon elle.- Limiter l’impact économique -La fédération a appelé les autorités à agir, Ajay Sahai, son directeur général, se disant cependant “optimiste quant aux négociations commerciales”.New Delhi a répété espérer un accord commercial avec Washington. Reste qu’un accord peut être difficile à atteindre, notamment en raison de l’accès au marché agricole et laitier indien, sujet délicat qui concerne un bloc électoral important pour M. Modi.Scott Bessent s’est montré optimiste mercredi, estimant: “nous réussirons à nous entendre”. Mais, a-t-il rappelé,  “nous sommes le pays en déficit commercial donc avec l’avantage”. “Ils ont des droits de douane élevés (sur les produits américains, NDLR) et nous avons un important déficit avec eux”, a affirmé le ministre des finances américains.Les discussions ont débuté dès février mais l’Inde s’avère être un “négociateur beaucoup plus coriace” qu’anticipé, a reconnu Donald Trump.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain a mis en place, en plusieurs vagues, de nouvelles surtaxes sur tous les produits entrant aux Etats-Unis.Le Brésil a également écopé ce mois-ci d’une surtaxe punitive de 50%, avec des exceptions. Afin d’en limiter l’impact, le Premier ministre indien Narendra Modi a assuré qu’il allait “alléger le fardeau fiscal du citoyen ordinaire”, lors de son discours pour l’anniversaire de l’Indépendance, le 15 août.Renforcer le marché intérieur pourrait s’avérer essentiel pour l’économie indienne, alors que les économistes estiment que, sans accord avec Washington, ces taxes pourraient faire passer la croissance sous les 6%.Le Fonds monétaire international (FMI) anticipait fin juillet une croissance de 6,4% en 2025.En attendant, New Delhi a entrepris de se rapprocher de Pékin, alors que les relations s’étaient fortement détériorées depuis un affrontement meurtrier dans l’Himalaya entre des soldats des deux pays en 2020. 

Etats-Unis: la surtaxe douanière sur les produits indiens passe à 50%

La surtaxe imposée par les Etats-Unis aux produits indiens importés sur son sol est passée mercredi de 25 à 50%, une décision prise par Donald Trump en représailles aux achats de pétrole russe par New Delhi.L’entrée en vigueur de ces sanctions n’a pas suscité de réaction immédiate des autorités indiennes, qui les avaient déjà dénoncées comme “injustes, pas justifiées et pas raisonnables”.Des droits de douane de 50% sont parmi les plus élevés imposés par le président américain depuis son retour à la Maison Blanche.Ils pourraient avoir de lourdes conséquences pour la cinquième économie mondiale, les Etats-Unis étant son premier partenaire commercial. Plus de 87 milliards de dollars de produits “made in India” y sont écoulés chaque année.Le président américain, qui a bousculé le commerce mondial depuis son retour à la Maison Blanche, avait annoncé ce taux punitif début août alors qu’il s’agaçait face au refus de Moscou d’accepter un cessez-le-feu en Ukraine.Et les Etats-Unis sont prêts à aller plus loin, a assuré mercredi sur Fox Business le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, ajoutant qu’une loi permettant des droits de douane secondaires était en discussion au Congrès.- Phase de turbulences -Après la Chine, l’Inde est le principal client de la Russie pour son pétrole, qui représentait en 2024 près de 36% de ses importations en la matière, contre environ 2% avant le début de la guerre en Ukraine en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.Pour New Delhi, ce choix est pragmatique: la production des pays du Golfe allant en priorité vers l’Europe qui veut se passer des hydrocarbures russes, l’Inde a dû se tourner vers d’autres fournisseurs. Le nouveau taux américain ne concernera cependant pas certains produits, ce qui en réduit la portée, à l’image des iPhone, de plus en en plus souvent fabriqués en Inde.Mais ces derniers devraient être touchés par les droits de douane sectoriels, jusqu’à 100%, que le président américain souhaite imposer progressivement sur les semi-conducteurs et les produits électroniques.Les exportateurs indiens craignent une chute des commandes, des délocalisations et des pertes d’emploi.Mardi, l’influente Fédération des organisations indiennes exportatrices (FIEO) a souligné que l’activité des fabricants de textile, de bijoux et du secteur des produits de la mer était déjà affectée. Les importateurs américains se tournent vers des pays concurrents comme le Bangladesh et le Vietnam, faisant craindre d’importantes pertes d’emplois, selon elle.- Limiter l’impact économique -La fédération a appelé les autorités à agir, Ajay Sahai, son directeur général, se disant cependant “optimiste quant aux négociations commerciales”.New Delhi a répété espérer un accord commercial avec Washington. Reste qu’un accord peut être difficile à atteindre, notamment en raison de l’accès au marché agricole et laitier indien, sujet délicat qui concerne un bloc électoral important pour M. Modi.Scott Bessent s’est montré optimiste mercredi, estimant: “nous réussirons à nous entendre”. Mais, a-t-il rappelé,  “nous sommes le pays en déficit commercial donc avec l’avantage”. “Ils ont des droits de douane élevés (sur les produits américains, NDLR) et nous avons un important déficit avec eux”, a affirmé le ministre des finances américains.Les discussions ont débuté dès février mais l’Inde s’avère être un “négociateur beaucoup plus coriace” qu’anticipé, a reconnu Donald Trump.Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain a mis en place, en plusieurs vagues, de nouvelles surtaxes sur tous les produits entrant aux Etats-Unis.Le Brésil a également écopé ce mois-ci d’une surtaxe punitive de 50%, avec des exceptions. Afin d’en limiter l’impact, le Premier ministre indien Narendra Modi a assuré qu’il allait “alléger le fardeau fiscal du citoyen ordinaire”, lors de son discours pour l’anniversaire de l’Indépendance, le 15 août.Renforcer le marché intérieur pourrait s’avérer essentiel pour l’économie indienne, alors que les économistes estiment que, sans accord avec Washington, ces taxes pourraient faire passer la croissance sous les 6%.Le Fonds monétaire international (FMI) anticipait fin juillet une croissance de 6,4% en 2025.En attendant, New Delhi a entrepris de se rapprocher de Pékin, alors que les relations s’étaient fortement détériorées depuis un affrontement meurtrier dans l’Himalaya entre des soldats des deux pays en 2020. 

Macron et Faye martèlent leur “volonté” de renforcer la relation entre la France et le Sénégal

Le président français Emmanuel Macron et son homologue sénégalais Bassirou Diomaye Faye ont marqué mercredi leur “volonté” de renforcer la relation entre leurs deux pays après une prise de distance des nouvelles autorités sénégalaises à leur arrivée au pouvoir en 2024, ont indiqué les deux chefs d’Etat sur le réseau X.”Nous avons travaillé au renouvellement de notre partenariat” et au “rapprochement entre notre deux pays”, a relevé le président français à l’issue d’un petit-déjeuner à l’Elysée, en se félicitant d’un “excellent entretien”.”Ce petit-déjeuner nous a permis (…) de réaffirmer notre volonté commune de renforcer la relation bilatérale dans des domaines tels que l’investissement, le commerce, la défense et la sécurité”, a relevé Bassirou Diomaye Faye.Les deux dirigeants ont aussi évoqué les questions “mémorielles, internationales” ainsi que la préparation du sommet Afrique-France de 2026, a précisé Emmanuel Macron.Le massacre de Thiaroye par les forces coloniales françaises, que le président Macron a reconnu en novembre 2024, était notamment sur la table.Des tirailleurs – 35 selon les autorités françaises d’alors, jusqu’à 400 selon les historiens – avaient été tués en décembre 1944 alors qu’à leur retour d’Europe, ils réclamaient des arriérés de soldes pour leur participation à la Seconde Guerre mondiale. Le gouvernement sénégalais reproche à la France de dissimuler des faits sur ce massacre, en retenant notamment des documents d’archives permettant de connaître le bilan humain.MM. Macron et Faye avaient déjà exprimé une “volonté commune de donner une nouvelle impulsion au partenariat” bilatéral lors de leur première rencontre en juin 2024 à l’Elysée.Le Sénégal est resté après son indépendance l’un des alliés africains les plus sûrs de la France, ancienne puissance coloniale dominante en Afrique de l’Ouest.Mais les nouveaux dirigeants en fonction depuis avril 2024 ont promis de traiter désormais la France à l’égal des autres partenaires étrangers, et plaident pour un “partenariat rénové” et “équilibré”, au nom d’une souveraineté recouvrée.L’armée française a ainsi quitté en juillet le Sénégal où elle était présente depuis l’indépendance en 1960, après avoir déjà fait de même au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad en Côte d’Ivoire et au Gabon.Lors d’une rencontre avec Donald Trump le 10 juillet à la Maison Blanche, le président sénégalais a aussi convié les investisseurs américains dans son pays, en soulignant ses riches ressources en pétrole et gaz naturel. En 2024, le Sénégal est devenu producteur de pétrole et de gaz.

US tariffs on Indian goods double to 50% over Russian oil purchases

US tariffs of 50 percent took effect Wednesday on many Indian products, doubling an existing duty as President Donald Trump sought to punish New Delhi for buying Russian oil.India has criticized the levies as “unfair, unjustified and unreasonable,” with its export body calling on Wednesday for government intervention to assuage fears of heavy job cuts.Trump has raised pressure on India over the energy transactions, a key source of revenue for Moscow’s war in Ukraine, as part of a campaign to end the conflict.The latest salvo strains US-India ties, giving New Delhi fresh incentive to improve relations with Beijing.But US Treasury Secretary Scott Bessent told Fox Business on Wednesday that Trump had good ties with Indian Prime Minister Narendra Modi.”I think at the end of the day, we will come together,” he said.While Trump has slapped fresh duties on allies and competitors alike since returning to the presidency in January, this 50-percent level is among the highest that US trading partners face.Crucially, however, exemptions remain for sectors that could be hit with separate levies — such as pharmaceuticals, computer chips and smartphones.Industries that have already been singled out, such as steel, aluminum and automobiles, are similarly spared these countrywide duties.The United States was India’s top export destination in 2024, with shipments worth $87.3 billion.But analysts have cautioned that a 50-percent duty is akin to a trade embargo and is likely to harm smaller firms.Exporters of textiles, seafood and jewelry were already reporting cancelled US orders and losses to rivals such as Bangladesh and Vietnam, raising fears of heavy job cuts.Ajay Sahai, director general of the Federation of Indian Export Organisations, called for “liquidity support from the government.””We want to ensure that even if business stops, we are able to keep workers on the payroll”, he told AFP, saying they were “still optimistic” for  trade negotiations.- ‘Eroded trust’ -The world’s fifth-largest economy is looking to cushion the blow, with Modi promising to lower the tax burden on citizens during an annual speech to mark India’s independence.Modi earlier vowed self-reliance, pledging to defend his country’s interests.The foreign ministry previously said India had begun importing oil from Russia as traditional supplies were diverted to Europe over Russia’s invasion of Ukraine.It noted that Washington actively encouraged such imports at the time to strengthen stability in the global energy market.Russia accounted for nearly 36 percent of India’s total crude oil imports in 2024. Buying Russian oil saved India billions of dollars on import costs, keeping domestic fuel prices relatively stable.But the Trump administration held firm on its tariff plans in the lead-up to Wednesday’s deadline.Trump’s trade adviser Peter Navarro told reporters last week that “India doesn’t appear to want to recognize its role in the bloodshed.””It’s cozying up to Xi Jinping,” Navarro added, referring to the Chinese president.Wendy Cutler, from the Asia Society Policy Institute, said India had moved from being “a promising candidate for an early trade deal to a nation facing among the highest tariffs.”Cutler, a former US trade official, told AFP that the “high tariffs have quickly eroded trust between the two countries, which could take years to rebuild.”Trump has used tariffs as a tool for addressing everything from what Washington deems as unfair trade practices to trade imbalances.US trade deficits were a key justification behind his higher duties on dozens of economies taking effect in early August — hitting partners from the European Union to Indonesia.But the 79-year-old Republican has also taken aim at specific countries such as Brazil over the trial of its former president Jair Bolsonaro, who is accused of plotting a coup.US tariffs on many Brazilian goods surged to 50 percent this month, but with broad exemptions.

US tariffs on Indian goods double to 50% over Russian oil purchases

US tariffs of 50 percent took effect Wednesday on many Indian products, doubling an existing duty as President Donald Trump sought to punish New Delhi for buying Russian oil.India has criticized the levies as “unfair, unjustified and unreasonable,” with its export body calling on Wednesday for government intervention to assuage fears of heavy job cuts.Trump has raised pressure on India over the energy transactions, a key source of revenue for Moscow’s war in Ukraine, as part of a campaign to end the conflict.The latest salvo strains US-India ties, giving New Delhi fresh incentive to improve relations with Beijing.But US Treasury Secretary Scott Bessent told Fox Business on Wednesday that Trump had good ties with Indian Prime Minister Narendra Modi.”I think at the end of the day, we will come together,” he said.While Trump has slapped fresh duties on allies and competitors alike since returning to the presidency in January, this 50-percent level is among the highest that US trading partners face.Crucially, however, exemptions remain for sectors that could be hit with separate levies — such as pharmaceuticals, computer chips and smartphones.Industries that have already been singled out, such as steel, aluminum and automobiles, are similarly spared these countrywide duties.The United States was India’s top export destination in 2024, with shipments worth $87.3 billion.But analysts have cautioned that a 50-percent duty is akin to a trade embargo and is likely to harm smaller firms.Exporters of textiles, seafood and jewelry were already reporting cancelled US orders and losses to rivals such as Bangladesh and Vietnam, raising fears of heavy job cuts.Ajay Sahai, director general of the Federation of Indian Export Organisations, called for “liquidity support from the government.””We want to ensure that even if business stops, we are able to keep workers on the payroll”, he told AFP, saying they were “still optimistic” for  trade negotiations.- ‘Eroded trust’ -The world’s fifth-largest economy is looking to cushion the blow, with Modi promising to lower the tax burden on citizens during an annual speech to mark India’s independence.Modi earlier vowed self-reliance, pledging to defend his country’s interests.The foreign ministry previously said India had begun importing oil from Russia as traditional supplies were diverted to Europe over Russia’s invasion of Ukraine.It noted that Washington actively encouraged such imports at the time to strengthen stability in the global energy market.Russia accounted for nearly 36 percent of India’s total crude oil imports in 2024. Buying Russian oil saved India billions of dollars on import costs, keeping domestic fuel prices relatively stable.But the Trump administration held firm on its tariff plans in the lead-up to Wednesday’s deadline.Trump’s trade adviser Peter Navarro told reporters last week that “India doesn’t appear to want to recognize its role in the bloodshed.””It’s cozying up to Xi Jinping,” Navarro added, referring to the Chinese president.Wendy Cutler, from the Asia Society Policy Institute, said India had moved from being “a promising candidate for an early trade deal to a nation facing among the highest tariffs.”Cutler, a former US trade official, told AFP that the “high tariffs have quickly eroded trust between the two countries, which could take years to rebuild.”Trump has used tariffs as a tool for addressing everything from what Washington deems as unfair trade practices to trade imbalances.US trade deficits were a key justification behind his higher duties on dozens of economies taking effect in early August — hitting partners from the European Union to Indonesia.But the 79-year-old Republican has also taken aim at specific countries such as Brazil over the trial of its former president Jair Bolsonaro, who is accused of plotting a coup.US tariffs on many Brazilian goods surged to 50 percent this month, but with broad exemptions.

Kenya: un célèbre militant très critique du président Ruto annonce sa candidature pour 2027

Le président kényan William Ruto, qui brigue sa réélection en 2027, a depuis mercredi un adversaire inattendu: Boniface Mwangi, célèbre militant des droits humains et l’un de ses plus féroces critiques, a annoncé sa candidature au scrutin, quelques semaines après des manifestations anti-gouvernementales violemment réprimées.”Notre pays est brisé et en danger de devenir un Etat failli”, a expliqué M. Mwangui devant des centaines de partisans réunis à proximité du palais présidentiel à Nairobi. “Nous sommes fauchés, nous avons faim et nous nous sentons en insécurité.””Comment avons-nous pu élire des gens accusés de crimes contre l’humanité à la tête” du Kenya?, a-t-il ajouté, en référence à des poursuites de la Cour pénale internationale (CPI) contre l’actuel chef de l’Etat pour son implication dans les violences post-électorales de 2007-2008 au Kenya, poursuites finalement abandonnées par la CPI en 2016.Acclamé par ses soutiens, Boniface Mwangi, 42 ans, a été arrêté à de nombreuses reprises dans le cadre de son militantisme, la dernière fois en juillet dernier, après une vague de manifestations contre William Ruto, brutalement réprimées.La police des polices kényane a elle-même fait état de 65 tués lors de ces rassemblements antigouvernementaux en juin et juillet derniers, épinglant “un recours disproportionné à la force” et “un manque de professionnalisme” des forces de l’ordre.Au moins autant de personnes étaient mortes l’an passé, selon les organisations de défense des droits humains, dans le cadre de ce même mouvement de contestation, principalement mené par les jeunes, qui avait déjà été durement réprimé.Les protestataires marchaient alors contre des hausses d’impôts et la corruption rampante. “Il y a de l’argent pour des hélicoptères, (…) pour des immeubles, (…) pour des projets fantômes. Mais il n’y a pas d’argent pour que nos enfants aillent à l’école”, a tonné M. Mwangi, dénonçant les fonds publics “volés chaque jour”.- “Révolution électorale” -“Nous nous organisons maintenant pour déclencher une révolution électorale”, a-t-il encore lancé. De nombreuses personnes portaient durant son meeting un t-shirt à son effigie, agitaient le drapeau kényan et scandaient son slogan “Upendo na ujasiri” (“Amour et courage” en swahili, NDLR).Ex-photojournaliste, Boniface Mwangui avait notamment documenté les violences post-électorales de 2007-2008, pour lesquelles M. Ruto avait été visé par des poursuites pour crimes contre l’humanité par la CPI – qui avaient été abandonnées après ce qui avait été décrit comme une campagne d’intimidation de témoins.Plus de 1.100 personnes avaient été tuées et des centaines de milliers déplacées dans ces violences post-électorales, à caractère ethnique.Mi-mai, il a été enlevé en Tanzanie, en compagnie d’une militante ougandaise des droits humains, avec qui il était venu soutenir le chef de l’opposition tanzanienne, Tundu Lissu, poursuivi pour trahison, un crime passible de la peine de mort.M. Mwangi a été retrouvé plusieurs jours plus tard au bord d’une route du nord de la Tanzanie, près de la frontière kényane. “Brisé” après avoir été notamment victime de “torture sexuelle”, selon les mots qu’il avait employés, en larmes, début juin lors d’une conférence de presse à Nairobi.L’annonce de la candidature de M. Mwangi coïncide également avec le 15e anniversaire de la promulgation de la Constitution actuelle du Kenya, pays considéré comme une rare démocratie stable dans une région troublée.Outre Boniface Mwangi, l’ex-vice-président de William Ruto, Rigathi Gachagua, brigue la mandature suprême en 2027. M. Gachagua, qui comme William Ruto est l’objet de nombreuses accusations de corruption, avait aidé ce dernier à être élu en 2022 en lui assurant un énorme vivier d’électeurs dans sa région du Mont Kenya (centre). Il avait ensuite été destitué en 2024 pour des menaces proférées envers des juges et des pratiques politiques de division ethnique.L’ancienne ministre de la Justice et actuelle avocate Martha Karua s’est également déclarée en mai candidate pour la prochaine présidentielle.