Mondial-2026: la France accueille l’Azerbaïdjan pour se rapprocher de l’Amérique

Malgré une cascade de blessés en attaque, l’équipe de France a une belle occasion de consolider sa première place dans le groupe D et de se rapprocher de la qualification pour le Mondial-2026 en recevant le modeste Azerbaïdjan, vendredi au Parc des Princes.Vainqueurs de leurs deux premiers matches contre l’Ukraine (2-0) et l’Islande (2-1) en septembre, les Bleus sont parfaitement lancés dans la quête du billet pour la prochaine Coupe du monde organisée aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, et la venue des Azéris, classés 124e au classement Fifa, doit leur permettre d’enfoncer encore un peu plus le clou. Tout le monde a forcément en mémoire la démonstration du 6 septembre 1995 et ce succès 10-0 à Auxerre qui constituait un record à l’époque, avant le festival face à Gibraltar (14-0), le 18 novembre 2023 à Nice. L’écart entre les deux nations étant toujours abyssal, on attend de nouveau une orgie offensive côté français, histoire d’avoir déjà un pied de l’autre côté de l’Atlantique avant de se rendre à Reykjavik lundi. Deux victoires d’affilée, couplées à un nul entre l’Islande et l’Ukraine vendredi, assurerait même la présence des Français en phase finale, la 7e et dernière de l’ère Didier Deschamps. Mais le sélectionneur, qui a connu en tant que joueur la désillusion de novembre 1993 et l’élimination dans la course au Mondial-1994 aux USA, refuse pour l’instant de se projeter aussi loin.”Le match le plus important est celui de demain. L’Azerbaïdjan reste sur un nul contre l’Ukraine (1-1), sept joueurs jouent à Qarabag qui fait un bon début de parcours en Ligue des champions. Ils n’ont rien à perdre et ça dépendra beaucoup de nous. Ce n’est pas parce qu’on a six points qu’on est déjà qualifiés”, a-t-il expliqué jeudi en conférence de presse.     Deschamps a beau afficher publiquement sa prudence, il serait toutefois incompréhensible de voir la France en difficulté, même sans la quasi-totalité de ses attaquants (Ousmane Dembélé, Marcus Thuram, Désiré Doué, Bradley Barcola, Rayan Cherki). D’autant que Kylian Mbappé, bien qu’arrivé au rassemblement des Bleus avec des douleurs à la cheville, devrait tenir sa place.- Mbappé sur les traces de Giroud -“Il a suivi le programme prévu. Si tout se passe bien, il sera concerné demain”, a indiqué Deschamps.Le capitaine, en grande forme depuis le début de saison que ce soit en bleu ou sous les couleurs du Real Madrid, est sur la même longueur d’onde.”Je veux jouer, le coach veut que je joue, je pense qu’il n’y aura pas de problème. Je me sens bien”, a-t-il déclaré à la veille de la rencontre. La superstar française, qui a dépassé en septembre Thierry Henry au classement des meilleurs buteurs des Bleus avec 52 réalisations, est doublement motivé. Au-delà du sésame pour la Coupe du monde à aller chercher, Mbappé va essayer de profiter de la faible opposition azérie pour se rapprocher du recordman Olivier Giroud (57).”Je pense que je vais le battre mais quand, je ne sais pas. Peut-être demain, qui sait? Peut-être dans plus longtemps. C’est quelque chose qui viendra naturellement et je passerai à autre chose ensuite. L’enjeu est plus important qu’enfiler des buts même si on ne va pas s’en priver.”La rencontre devrait aussi marquer le retour du patron de la défense William Saliba, indisponible en juin et en septembre, même si le joueur d’Arsenal ne devrait pas avoir beaucoup de travail. Les retrouvailles de Florian Thauvin avec les Bleus seront en revanche scrutées de plus près. Les nombreuses défections ont rouvert les portes de la sélection à l’attaquant Lensois de 32 ans, qui a connu une trajectoire sinusoïdale au Mexique (Tigres de Monterrey) et en Italie (Udinese) après son départ de l’OM en 2021 et n’est plus réapparu en bleu depuis le 11 juin 2019. Même si son avenir en équipe de France est loin d’être garanti dans l’optique du Mondial, il sera sans doute l’une des principales attractions d’un match dont l’issue ne devrait guère faire de doute. 

Trump says in ‘great shape’ as he heads for medical

Donald Trump heads for his second medical check-up this year on Friday with the oldest elected president in US history insisting that he is in “great shape.”Trump, 79, will address troops at Walter Reed military hospital on the outskirts of the capital Washington before undergoing the examination.It comes three months after the White House announced Trump was diagnosed with a vein condition, following speculation about frequent bruising on his hand and his swollen legs.The White House had said earlier this week that Friday’s check-up would be an “annual” one, despite the fact that Trump had already undergone one of those in April.But Trump told reporters in the Oval Office on Thursday that he was “going to do a sort of semi-annual physical.””I’m in great shape, but I’ll let you know. But no, I have no difficulty thus far… Physically, I feel very good. Mentally, I feel very good.”Republican Trump then embarked on one of his trademark tirades comparing his health with that of former presidents, particularly his Democratic predecessor Joe Biden.Trump said that during his last check-up “I also did a cognitive exam which is always very risky, because if I didn’t do well, you’d be the first to be blaring it, and I had a perfect score.”Trump then added: “Did Obama do it? No. Did Bush do it? No. Did Biden do it? I definitely did. Biden wouldn’t have gotten the first three questions right.”- Bruised hand -But Trump has repeatedly been accused of a lack of openness about his health despite huge interest in the well-being of America’s commander-in-chief.In September, he dismissed social media rumors swirling about his health — including false posts that he had died.In July, the White House said Trump was diagnosed with a chronic but benign vein condition — chronic venous insufficiency — following speculation about his bruised hand and swollen legs.The hand issue, it said, was linked to the aspirin he takes as part of a “standard” cardiovascular health program.Trump is regularly seen at public events with heavy make-up on the back of his right hand which he uses to conceal the bruising.At his last check-up the White House said Trump was in good health, saying he had a “normal cardiac structure and function, no signs of heart failure, renal impairment or systemic illness.”

Ukraine: attaque de missiles et drones sur Kiev, partiellement privée d’électricité

La capitale ukrainienne a une nouvelle fois été la cible d’une attaque russe d’ampleur dans la nuit de jeudi à vendredi, qui a provoqué une coupure de courant dans le secteur est de la ville, ont annoncé les autorités locales. Des journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu de nombreuses explosions ainsi que le vrombissement de drones d’attaque.L’armée de l’air a fait état sur Telegram d’une “attaque ennemie aux missiles balistiques et d’une attaque massive de drones d’attaque”, appelant la population à rester dans des abris.A l’échelle du pays, “les Russes infligent des frappes massives à l’infrastructure énergétique ukrainienne”, a par ailleurs indiqué le ministère de l’Energie sur Facebook.A Kiev, “la rive gauche (orientale, ndlr) est sans électricité. Il y a également des problèmes sur le réseau d’eau”, a indiqué le maire de la ville, Vitali Klitschko, sur Telegram, selon qui “l’ennemi attaque l’infrastructure essentielle de la ville”.Un journaliste de l’AFP vivant dans l’est de Kiev a également constaté l’absence de courant et d’eau potable et témoigné que cette partie de la ville était plongée dans une obscurité totale.L’impact a été tel que – fait rare – le trafic du métro est interrompu jusqu’à nouvel ordre du côté oriental du Dniepr, a annoncé l’administration municipale.Des frappes ont aussi touché notamment la région de Zaporijjia, dans le centre du pays, où un enfant de sept ans est mort et trois personnes ont été blessées dans la nuit. A Kiev, neuf habitants d’un immeuble résidentiel ont été blessés, selon les autorités locales.La Russie bombarde quotidiennement les villes ukrainiennes depuis le début de son invasion du pays en février 2022, ciblant plus particulièrement les infrastructures énergétiques à l’approche de l’hiver.Mercredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé la multiplication de ces frappes contre des cibles énergétiques par Moscou qui touchent aussi les infrastructures ferroviaires, et ont entraîné des appels à l’évacuation de familles avec enfants.”L’objectif de la Russie est de semer le chaos, de faire pression psychologiquement sur les gens”, a-t-il dénoncé.- Hiver “extrêmement difficile” -A Sloviansk, ville du Donbass sous contrôle ukrainien, le maire a récemment conseillé aux plus vulnérables, enfants et personnes âgées, de partir, justifiant son appel par les attaques incessantes sur les systèmes de chauffage.”Le risque est grand que la saison d’hiver soit extrêmement difficile”, a déclaré cet élu, Vadym Lyakh, sur les réseaux sociaux.Volodymyr Zelensky a fait état d'”une forte pression des attaques russes” sur le secteur gazier ukrainien, qui pourrait forcer Kiev à augmenter les importations.L’Ukraine frappe elle aussi régulièrement la Russie, ciblant en particulier les raffineries ce qui a provoqué une hausse des prix du carburant dans ce pays depuis l’été.M. Zelensky a estimé les “pénuries de carburant à hauteur de 20% des besoins” en Russie.L’Ukraine a aussi récemment frappé une centrale électrique dans la région russe frontalière de Belgorod, y provoquant des coupures de courant.Une délégation ukrainienne conduite par la Première ministre Ioulia Svyrydenko doit se rendre “en début de semaine” aux Etats-Unis pour évoquer notamment la question de l’énergie et de la défense anti-aérienne face l’intensification des frappes russes, selon M. Zelensky.Neuf mois après l’arrivée à la Maison Blanche de Donald trump, qui avait promis d’obtenir rapidement un fin du conflit, le président russe Vladimir Poutine reste sourd aux appels à un cessez-le-feu. 

Ukraine: attaque de missiles et drones sur Kiev, partiellement privée d’électricité

La capitale ukrainienne a une nouvelle fois été la cible d’une attaque russe d’ampleur dans la nuit de jeudi à vendredi, qui a provoqué une coupure de courant dans le secteur est de la ville, ont annoncé les autorités locales. Des journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu de nombreuses explosions ainsi que le vrombissement de drones d’attaque.L’armée de l’air a fait état sur Telegram d’une “attaque ennemie aux missiles balistiques et d’une attaque massive de drones d’attaque”, appelant la population à rester dans des abris.A l’échelle du pays, “les Russes infligent des frappes massives à l’infrastructure énergétique ukrainienne”, a par ailleurs indiqué le ministère de l’Energie sur Facebook.A Kiev, “la rive gauche (orientale, ndlr) est sans électricité. Il y a également des problèmes sur le réseau d’eau”, a indiqué le maire de la ville, Vitali Klitschko, sur Telegram, selon qui “l’ennemi attaque l’infrastructure essentielle de la ville”.Un journaliste de l’AFP vivant dans l’est de Kiev a également constaté l’absence de courant et d’eau potable et témoigné que cette partie de la ville était plongée dans une obscurité totale.L’impact a été tel que – fait rare – le trafic du métro est interrompu jusqu’à nouvel ordre du côté oriental du Dniepr, a annoncé l’administration municipale.Des frappes ont aussi touché notamment la région de Zaporijjia, dans le centre du pays, où un enfant de sept ans est mort et trois personnes ont été blessées dans la nuit. A Kiev, neuf habitants d’un immeuble résidentiel ont été blessés, selon les autorités locales.La Russie bombarde quotidiennement les villes ukrainiennes depuis le début de son invasion du pays en février 2022, ciblant plus particulièrement les infrastructures énergétiques à l’approche de l’hiver.Mercredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé la multiplication de ces frappes contre des cibles énergétiques par Moscou qui touchent aussi les infrastructures ferroviaires, et ont entraîné des appels à l’évacuation de familles avec enfants.”L’objectif de la Russie est de semer le chaos, de faire pression psychologiquement sur les gens”, a-t-il dénoncé.- Hiver “extrêmement difficile” -A Sloviansk, ville du Donbass sous contrôle ukrainien, le maire a récemment conseillé aux plus vulnérables, enfants et personnes âgées, de partir, justifiant son appel par les attaques incessantes sur les systèmes de chauffage.”Le risque est grand que la saison d’hiver soit extrêmement difficile”, a déclaré cet élu, Vadym Lyakh, sur les réseaux sociaux.Volodymyr Zelensky a fait état d'”une forte pression des attaques russes” sur le secteur gazier ukrainien, qui pourrait forcer Kiev à augmenter les importations.L’Ukraine frappe elle aussi régulièrement la Russie, ciblant en particulier les raffineries ce qui a provoqué une hausse des prix du carburant dans ce pays depuis l’été.M. Zelensky a estimé les “pénuries de carburant à hauteur de 20% des besoins” en Russie.L’Ukraine a aussi récemment frappé une centrale électrique dans la région russe frontalière de Belgorod, y provoquant des coupures de courant.Une délégation ukrainienne conduite par la Première ministre Ioulia Svyrydenko doit se rendre “en début de semaine” aux Etats-Unis pour évoquer notamment la question de l’énergie et de la défense anti-aérienne face l’intensification des frappes russes, selon M. Zelensky.Neuf mois après l’arrivée à la Maison Blanche de Donald trump, qui avait promis d’obtenir rapidement un fin du conflit, le président russe Vladimir Poutine reste sourd aux appels à un cessez-le-feu. 

En Birmanie, les écoles s’enterrent pour échapper aux frappes aériennes

Avant de s’enfoncer dans le bunker en béton qui abrite sa salle de classe, Phyo Phyo récite une prière: “Faites que les avions de combat ne viennent pas, que les pilotes fassent preuve de bonté, que les bombes n’explosent pas.”L’étudiante birmane de 18 ans rejoint une dizaine d’élèves dans son école souterraine, fondée en juin dans une zone rebelle au nord de Mandalay (centre), après qu’une frappe des forces armées au pouvoir sur une école voisine a tué au moins 20 élèves et deux enseignants.”Avant, on était libres à l’école et on s’amusait beaucoup”, explique Phyo Phyo, un pseudonyme utilisé pour des raisons de sécurité. Mais “depuis le début des frappes aériennes, nous avons perdu notre joie de vivre, (…) les élèves sont devenus silencieux”.Selon les observateurs, l’armée birmane a intensifié ses frappes aériennes chaque année depuis son coup d’État de 2021 qui a déclenché la guerre civile.La junte cherche à gagner du terrain avant les élections qui débuteront le 28 décembre et que les experts interprètent comme un moyen de se maintenir au pouvoir. Les rebelles veulent empêcher le scrutin dans les zones sous leur contrôle.Alors que les avions de l’armée sillonnent le ciel, Phyo Phyo et ses camarades étudient sous terre, dans la jungle, entre les murs d’une salle humide, sombre, mais relativement sûre.”Nous n’abandonnerons pas”, assure-t-elle. “Nous voulons étudier, quels que soient les obstacles.”- “Semer la terreur” -L’étudiante se plonge dans ses cours de littérature birmane, sa matière préférée, sous un portrait d’Aung San Suu Kyi, la prix Nobel de la paix, à la tête du gouvernement démocratique renversé par le coup d’État. Depuis, les militants prodémocratie se sont armés et associés à une myriade de groupes issus de minorités ethniques, qui luttent depuis longtemps pour leur autonomie. Leur offensive conjointe fin 2023 a surpris l’armée, qui a riposté par le ciel. L’armée “ne peut pas gagner la bataille au sol, mais elle a le pouvoir de nous attaquer avec des frappes aériennes”, explique Zaw Tun, membre d’un mouvement prodémocratie dans la région de Sagaing. Les rebelles n’ont ni avions ni défenses antiaériennes. Malgré ce déséquilibre, l’armée peine à faire bouger les lignes de front. Mais le nombre de victimes augmente.Chaque semaine ou presque, des civils sont tués dans des bombardements qui visent souvent des écoles ou des monastères. “L’armée cible intentionnellement la population parce qu’elle veut semer la terreur”, observe Su Mon Thant, analyste de l’ONG Acled, qui recense les victimes de conflits dans le monde.”Lorsque les gens craignent de ne pas survivre et perdent espoir, ils ne veulent pas soutenir la résistance”, ajoute-t-il.Plus de 85.000 personnes ont été tuées dans les deux camps selon Acled, même si les estimations varient faute de bilan officiel. Parmi ces victimes, près de 3.400 étaient des civils tués par l’armée lors de frappes aériennes ou de drones ciblées, selon cette source.Les médias d’État qualifient les bilans faisant état de victimes civiles de “fausses informations”. Le porte-parole de la junte birmane n’a pas pu être contacté.Et les abris et écoles fortifiées ne protègent pas de la peur. “Parfois, je me dis qu’il vaudrait mieux mourir sur le coup dans une frappe plutôt que de vivre dans la peur au quotidien”, lâche une femme au foyer de 55 ans, qui a refusé de donner son nom par sécurité.