La traque se poursuit pour le meurtrier de la mosquée dans le Gard

Quarante-huit heures après le meurtre d’Aboubakar, un fidèle musulman tué de plusieurs dizaines de coups de couteau vendredi matin, dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe, son assassin, un homme d’une vingtaine d’années “potentiellement extrêmement dangereux”, était toujours en fuite dimanche.Dans l’attente de l’interpellation du meurtrier, une marche blanche en souvenir de la victime, un jeune Malien d’une vingtaine d’années, sera organisée dimanche après-midi à partir de 14H30, entre la mosquée Khadidja où s’est déroulé le drame et la mairie de cette petite commune de moins de 5.000 habitants au nord d’Alès.Plus tard dans la journée, à Paris cette fois, à partir de 18H00, un rassemblement organisé Place de la République, “contre l’islamophobie”, donnera lieu à une minute de silence en mémoire de la victime de La Grand-Combe.  L’appel a ce rassemblement a notamment été relayé par plusieurs figures de LFI comme manuel Bompard, Eric Coquerel ou Rima Hassan, ainsi que la N.1 des Verts, Marine Tondelier. Si “toutes les pistes” restent encore envisagées pour les enquêteurs dans ce dossier, dont celle d’un crime “raciste et islamophobe”, comme a insisté samedi le procureur d’Alès, Abdelkrim Grini, auprès de l’AFP, cette thèse a largement été adoptée par la classe politique et notamment par le Premier ministre François Bayrou, qui a dénoncé samedi sur le réseau social X “une ignominie islamophobe”.”L’islamophobie tue. Tous ceux qui y contribuent sont coupables”, a martelé de son côté Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France Insoumise.De son côté, la Grande Mosquée de Paris a même évoqué une possible dimension “terroriste” à ce meurtre, dans une réaction sur les réseaux sociaux dans la nuit de samedi à dimanche.”Il fait peu de doute que son auteur a été motivé par la haine des musulmans”, assure ainsi la Mosquée de Paris, en demandant “désormais aux autorités compétentes de communiquer au public si la piste #terroriste est privilégiée”. “Nous devons considérer la dimension et la gravité d’un tel acte, et agir pour la sécurité de tous”, insiste le communiqué.- “Je l’ai fait !” -Ouverte pour homicide vendredi, l’enquête sur ce drame a en tous cas basculé depuis samedi pour assassinat, soit meurtre avec préméditation, a précisé à l’AFP le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini.Dans le cadre de ce dossier, suivi par le groupement de gendarmerie du Gard, la section de recherches de Nîmes et la police judiciaire, des perquisitions ont été menées samedi dans le Gard et dans le département voisin de l’Hérault, selon une source proche du dossier. Les éléments officiellement communiqués sur le meurtrier sont pour l’instant peu nombreux: prénommé “Olivier”, né à Lyon en 2004, cet homme de nationalité française, issu d’une famille bosnienne, a une partie de sa famille dans le Gard. Sans aucun antécédent judiciaire, il serait sans emploi.Une certitude en tous cas pour M. Grini: il est “potentiellement extrêmement dangereux” et il est “primordial” de l’interpeller avant qu’il fasse de nouvelles victimes. Dans “les propos décousus” que le jeune homme tient dans la vidéo qu’il a lui-même filmée vendredi juste après son meurtre, face à sa victime agonisante, il semble en effet “manifester son intention de recommencer”, avait précisé samedi soir le magistrat à l’AFP.Dans la même vidéo, le meurtrier était entendu se féliciter de son acte, en train d’insulter la religion de sa victime: “Je l’ai fait, (…) ton Allah de merde”, répète-t-il à deux reprises.Au moment de son agression, Aboubakar, un jeune homme venu du Mali et installé à La Grand-Combe depuis quelques années, était comme chaque semaine venu tôt à la mosquée pour faire le ménage, avant la prière du vendredi. Selon les images des caméras de télésurveillance de la mosquée, décrites à l’AFP par le procureur d’Alès, le jeune homme aurait engagé une discussion avec son futur agresseur, qu’il ne connaissait a priori absolument pas. Et c’est alors qu’il semblait lui montrer les gestes requis pour prier, sur le tapis de la salle de prière, que son meurtrier aurait “brusquement” sorti un couteau et aurait commencé à le frapper, lui assénant entre 40 et 50 coups, avec “une très grande froideur” et une “grande maîtrise de lui”. 

Une foule fervente continue d’honorer la mémoire du pape François

La ferveur populaire restait vive dimanche à Rome, au lendemain des funérailles grandioses du pape François, sur la tombe duquel de nombreux fidèles venaient se recueillir dans la basilique Sainte Marie Majeure, tandis que 200.000 personnes lui ont encore rendu hommage lors d’une messe place Saint-Pierre, avant que ne débutent les tractations sur sa succession.”C’était très émouvant”, a témoigné après avoir vu la sépulture du pape Tatiana Alva, une Péruvienne de 49 ans qui vit au Canada. “Il était une figure si importante en raison de son message, de son dévouement envers les pauvres, les abandonnés, ceux que les gouvernements négligent”, ajoute-t-elle en essuyant ses larmes.François, décédé le lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré – comme sept papes avant lui – lors d’une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, une église dédiée à la Vierge et l’une des quatre basiliques pontificales de Rome, où il avait choisi d’être inhumé.A partir de 05H00 GMT, le public a pu accéder à sa tombe, dans la nef gauche de la basilique. Au-dessus de la pierre tombale de marbre, qui porte pour seule inscription “Franciscus” – François en latin -, est accrochée la croix du “bon pasteur”, une copie de celle que portait le pape, éclairée par une sobre lumière.”Nous sommes venus avec notre fils aîné pour la canonisation de Carlo Acutis, mais nous nous sommes retrouvés aux funérailles du pape. C’était très émouvant, un moment rare”, a également témoigné Raphaël De Mas Latrie, un Français de 45 ans, venu en famille à Sainte Marie Majeure pour “dire un dernier adieu à François”.Beaucoup des fidèles présents samedi à ses funérailles avaient déjà prévu d’être à Rome pour la canonisation de cet adolescent décédé en 2006, reconnu pour son souci des autres et sa grande piété. La cérémonie a été reportée après le décès de François.Dimanche, place Saint-Pierre, une messe en son honneur a réuni, sous un soleil printanier, 200.000 personnes, selon le Vatican, dont beaucoup de jeunes présents à Rome pour le Jubilé, année sainte de l’Eglise catholique.”Vous venez de partout: de tous les diocèses d’Italie, d’Europe, des États-Unis, d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie, des Émirats arabes… Avec vous, le monde entier est vraiment présent!”, leur a lancé dans son homélie le cardinal Parolin, ex-numéro deux du Vatican, suscitant les applaudissements de la foule.Le défunt pape “aurait tant souhaité vous rencontrer, vous regarder dans les yeux, passer parmi vous pour vous saluer”, a-t-il poursuivi, soulignant que François a été le “témoin lumineux d’une Église qui se penche avec tendresse vers ceux qui sont blessés”.- Conclave annoncé lundi? -Depuis les obsèques en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l’Histoire, auxquelles plus de 400.000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil au cours de laquelle des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai.Sa date pourrait être annoncée lundi au terme d’une cinquième “congrégation générale” – une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non-électeurs.Convoqués au conclave, les 135 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – auront pour lourde tâche de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l’Eglise catholique.François “était très gentil, humble, il utilisait un langage que les jeunes pouvaient comprendre. Je ne pense pas que le prochain pape puisse être pareil, mais j’espère qu’il aura l’esprit ouvert et qu’il sera conscient des défis du monde actuel”, relève encore Tatiana Alva.Pour la Péruvienne, “l’Église doit également reconnaître les dégâts qu’elle a causés: les abus sexuels, les abus envers les Amérindiens. Le pape François a demandé pardon et j’espère que le prochain pape poursuivra cet héritage”.Une marée humaine, dont un aréopage de chefs d’Etat, a déferlé samedi à Rome pour les obsèques du “pape proche des gens, avec un cÅ“ur ouvert à tous”, selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re, que ce soit place Saint-Pierre ou dans les rues de Rome lors du passage du cortège funèbre vers la basilique Sainte Marie Majeure.- Rupture ou continuité ? -“C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération (…). Toutes les avancées qu’il a faites sur l’écologie, sur l’avenir des jeunes, l’homosexualité… Il nous a redonné espoir en l’avenir, ça faisait du bien d’avoir une nouvelle voix plus moderne dans l’Eglise”, a confié samedi à l’AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que son successeur s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts. Quand bien même le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public. Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.”J’espère que nous aurons un autre pape aussi compétent que François pour parler au cÅ“ur des gens, pour être proche de chaque personne, peu importe qui elles sont”, espère Maria Simoni, une Romaine de 53 ans.

Une foule fervente continue d’honorer la mémoire du pape François

La ferveur populaire restait vive dimanche à Rome, au lendemain des funérailles grandioses du pape François, sur la tombe duquel de nombreux fidèles venaient se recueillir dans la basilique Sainte Marie Majeure, tandis que 200.000 personnes lui ont encore rendu hommage lors d’une messe place Saint-Pierre, avant que ne débutent les tractations sur sa succession.”C’était très émouvant”, a témoigné après avoir vu la sépulture du pape Tatiana Alva, une Péruvienne de 49 ans qui vit au Canada. “Il était une figure si importante en raison de son message, de son dévouement envers les pauvres, les abandonnés, ceux que les gouvernements négligent”, ajoute-t-elle en essuyant ses larmes.François, décédé le lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré – comme sept papes avant lui – lors d’une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, une église dédiée à la Vierge et l’une des quatre basiliques pontificales de Rome, où il avait choisi d’être inhumé.A partir de 05H00 GMT, le public a pu accéder à sa tombe, dans la nef gauche de la basilique. Au-dessus de la pierre tombale de marbre, qui porte pour seule inscription “Franciscus” – François en latin -, est accrochée la croix du “bon pasteur”, une copie de celle que portait le pape, éclairée par une sobre lumière.”Nous sommes venus avec notre fils aîné pour la canonisation de Carlo Acutis, mais nous nous sommes retrouvés aux funérailles du pape. C’était très émouvant, un moment rare”, a également témoigné Raphaël De Mas Latrie, un Français de 45 ans, venu en famille à Sainte Marie Majeure pour “dire un dernier adieu à François”.Beaucoup des fidèles présents samedi à ses funérailles avaient déjà prévu d’être à Rome pour la canonisation de cet adolescent décédé en 2006, reconnu pour son souci des autres et sa grande piété. La cérémonie a été reportée après le décès de François.Dimanche, place Saint-Pierre, une messe en son honneur a réuni, sous un soleil printanier, 200.000 personnes, selon le Vatican, dont beaucoup de jeunes présents à Rome pour le Jubilé, année sainte de l’Eglise catholique.”Vous venez de partout: de tous les diocèses d’Italie, d’Europe, des États-Unis, d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie, des Émirats arabes… Avec vous, le monde entier est vraiment présent!”, leur a lancé dans son homélie le cardinal Parolin, ex-numéro deux du Vatican, suscitant les applaudissements de la foule.Le défunt pape “aurait tant souhaité vous rencontrer, vous regarder dans les yeux, passer parmi vous pour vous saluer”, a-t-il poursuivi, soulignant que François a été le “témoin lumineux d’une Église qui se penche avec tendresse vers ceux qui sont blessés”.- Conclave annoncé lundi? -Depuis les obsèques en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l’Histoire, auxquelles plus de 400.000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil au cours de laquelle des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai.Sa date pourrait être annoncée lundi au terme d’une cinquième “congrégation générale” – une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non-électeurs.Convoqués au conclave, les 135 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – auront pour lourde tâche de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l’Eglise catholique.François “était très gentil, humble, il utilisait un langage que les jeunes pouvaient comprendre. Je ne pense pas que le prochain pape puisse être pareil, mais j’espère qu’il aura l’esprit ouvert et qu’il sera conscient des défis du monde actuel”, relève encore Tatiana Alva.Pour la Péruvienne, “l’Église doit également reconnaître les dégâts qu’elle a causés: les abus sexuels, les abus envers les Amérindiens. Le pape François a demandé pardon et j’espère que le prochain pape poursuivra cet héritage”.Une marée humaine, dont un aréopage de chefs d’Etat, a déferlé samedi à Rome pour les obsèques du “pape proche des gens, avec un cÅ“ur ouvert à tous”, selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re, que ce soit place Saint-Pierre ou dans les rues de Rome lors du passage du cortège funèbre vers la basilique Sainte Marie Majeure.- Rupture ou continuité ? -“C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération (…). Toutes les avancées qu’il a faites sur l’écologie, sur l’avenir des jeunes, l’homosexualité… Il nous a redonné espoir en l’avenir, ça faisait du bien d’avoir une nouvelle voix plus moderne dans l’Eglise”, a confié samedi à l’AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que son successeur s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts. Quand bien même le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public. Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.”J’espère que nous aurons un autre pape aussi compétent que François pour parler au cÅ“ur des gens, pour être proche de chaque personne, peu importe qui elles sont”, espère Maria Simoni, une Romaine de 53 ans.

Budget: un tiers des agences et des opérateurs de l’Etat fusionnés ou supprimés d’ici la fin de l’année

La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a annoncé dimanche que “d’ici la fin de l’année”, “un tiers des agences et des opérateurs” de l’Etat “qui ne sont pas des universités” allaient être “fusionnés ou supprimés”.”C’est 2 à 3 milliards d’économies à la clé”, a-t-elle indiqué sur CNews/Europe 1, avec notamment “moins d’emplois publics à la clé”.”L’Etat (…) va faire du ménage dans notre organisation, parce que les Français le demandent”, a avancé Amélie de Montchalin.”Aujourd’hui, on a 180.000 personnes qui travaillent dans les agences et les opérateurs, plus que de gendarmes dans le pays”, a-t-elle rappelé.”Ces 180.000 personnes ont toutes un métier, une mission, notre rôle, c’est de considérer que (…) les choses ne sont pas immuables”, a-t-elle ajouté.La ministre des Comptes publics n’a pas spécifié quels agences et opérateurs allaient être fusionnés ou supprimés, si ce n’est que ces fusions et suppressions n’incluaient pas les universités.Plusieurs agences étaient dans le collimateur du gouvernement et de la droite en début d’année, notamment l’Agence bio, menacée un temps de disparition après le vote mi-janvier au Sénat d’un amendement auquel la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, ne s’était pas opposée.Interrogée sur la façon dont les suppressions “d’emplois publics” pourraient se faire, Amélie de Montchalin a répondu : “vous avez des gens qui partent à la retraite, vous avez des gens que vous pouvez mettre ensemble, on a plein de moyens sans faire dans la casse sociale.””Je serai auditionnée” par une commission du Sénat “mi-mai, je ferai des annonces à ce moment-là”, a ajouté Amélie de Montchalin.En 2024, le déficit public s’est creusé à 5,8% du produit intérieur brut (PIB). Le gouvernement espère le ramener à 5,4% cette année, au prix d’un effort budgétaire d’une cinquantaine de milliards d’euros, renforcé récemment par 5 milliards supplémentaires.Il entend ensuite le réduire à 4,6% en 2026 grâce à un nouvel effort chiffré à 40 milliards d’euros.

Budget: un tiers des agences et des opérateurs de l’Etat fusionnés ou supprimés d’ici la fin de l’année

La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a annoncé dimanche que “d’ici la fin de l’année”, “un tiers des agences et des opérateurs” de l’Etat “qui ne sont pas des universités” allaient être “fusionnés ou supprimés”.”C’est 2 à 3 milliards d’économies à la clé”, a-t-elle indiqué sur CNews/Europe 1, avec notamment “moins d’emplois publics à la clé”.”L’Etat (…) va faire du ménage dans notre organisation, parce que les Français le demandent”, a avancé Amélie de Montchalin.”Aujourd’hui, on a 180.000 personnes qui travaillent dans les agences et les opérateurs, plus que de gendarmes dans le pays”, a-t-elle rappelé.”Ces 180.000 personnes ont toutes un métier, une mission, notre rôle, c’est de considérer que (…) les choses ne sont pas immuables”, a-t-elle ajouté.La ministre des Comptes publics n’a pas spécifié quels agences et opérateurs allaient être fusionnés ou supprimés, si ce n’est que ces fusions et suppressions n’incluaient pas les universités.Plusieurs agences étaient dans le collimateur du gouvernement et de la droite en début d’année, notamment l’Agence bio, menacée un temps de disparition après le vote mi-janvier au Sénat d’un amendement auquel la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, ne s’était pas opposée.Interrogée sur la façon dont les suppressions “d’emplois publics” pourraient se faire, Amélie de Montchalin a répondu : “vous avez des gens qui partent à la retraite, vous avez des gens que vous pouvez mettre ensemble, on a plein de moyens sans faire dans la casse sociale.””Je serai auditionnée” par une commission du Sénat “mi-mai, je ferai des annonces à ce moment-là”, a ajouté Amélie de Montchalin.En 2024, le déficit public s’est creusé à 5,8% du produit intérieur brut (PIB). Le gouvernement espère le ramener à 5,4% cette année, au prix d’un effort budgétaire d’une cinquantaine de milliards d’euros, renforcé récemment par 5 milliards supplémentaires.Il entend ensuite le réduire à 4,6% en 2026 grâce à un nouvel effort chiffré à 40 milliards d’euros.

25 killed, 1,000 injured in huge Iran port blast

Fires were still blazing on Sunday after a massive explosion tore through Iran’s largest commercial port the day before, killing at least 25 people and leaving 1,000 others injured, according to state media.The blast occurred Saturday at Shahid Rajaee Port in southern Iran, near the Strait of Hormuz, through which a fifth of world oil output passes.The port’s customs office said in a statement carried by state television that the explosion probably resulted from a fire that broke out at the hazardous and chemical materials storage depot. A regional emergency official said several containers had exploded.The New York Times quoted a person with ties to Iran’s Islamic Revolutionary Guard Corps, speaking on condition of anonymity to discuss security matters, as saying that what exploded was sodium perchlorate — a major ingredient in solid fuel for missiles.Iranian state TV gave an updated toll on Sunday of 25 people killed and 1,000 injured, with thick black smoke still visible in live footage from the scene.”The fire is under control but still not out,” a state TV correspondent reported from the site around 20 hours after the blast.Citing local emergency services, state TV reported that hundreds of casualties “have been transferred to nearby medical centres”, while the provincial blood transfusion centre issued a call for donations.- Blood-stained car -The explosion was so powerful that it was felt and heard about 50 kilometres (30 miles) away, Fars news agency reported.Speaking Sunday at the scene, Interior Minister Eskandar Momeni said that “the situation has stabilised in the main areas” of the port.He told state TV that workers had resumed loading containers and customs clearance.Images from news agency IRNA on Saturday showed rescuers and survivors walking along a wide boulevard carpeted with debris after the blast at Shahid Rajaee, more than 1,000 kilometres south of Tehran.Flames could be seen engulfing a truck trailer and blood stained the side of a crushed car, while a helicopter dropped water on massive black smoke clouds billowing from behind stacked shipping containers.”The shockwave was so strong that most of the port buildings were severely damaged,” Tasnim news agency reported.The authorities have closed off the roads leading to the site of the explosion, and footage from the area has been limited to Iranian media outlets.With choking smoke and air pollution spreading throughout the area, all schools and offices in Bandar Abbas, the nearby capital of Hormozgan province, have been ordered closed on Sunday to allow authorities to focus on the emergency effort, state TV said.The health ministry urged residents to avoid going outside “until further notice” and to use protective masks.- Mourning -Saturday is the start of the working week in Iran, meaning the port would have been busy with employees.Three Chinese nationals were “lightly injured”, China’s state broadcaster CCTV reported, citing its Bandar Abbas consulate.Iranian President Masoud Pezeshkian expressed sympathy for the victims of the deadly blast, adding he had “issued an order to investigate the situation and the causes”.The United Arab Emirates expressed “solidarity with Iran” over the explosion and Saudi Arabia sent condolences, as did Pakistan, India, Turkey and the United Nations.Russian President Vladimir Putin expressed his “deepest condolences for the loss of life and extensive damage”, and offered to send help in a message to Iran’s leaders.Authorities declared three days of public mourning across Hormozgan province.The explosion came as Iranian and US delegations met in Oman for high-level talks on Tehran’s nuclear programme, with both sides reporting progress.While Iranian authorities so far appear to be treating the blast as an accident, it also comes against the backdrop of years of shadow war with regional foe Israel.According to the Washington Post, Israel in 2020 launched a cyberattack targeting the Shahid Rajaee Port.