Court won’t hear appeal of prosecutor’s removal from Trump election case

The top court in the southern US state of Georgia declined on Tuesday to hear the district attorney’s appeal of her removal from the election interference case against President Donald Trump.The move by the Georgia Supreme Court means the case brought against Trump before his November 2024 relection will likely never go to trial.A Georgia appeals court in December disqualified Fulton County District Attorney Fani Willis from the case citing the “impropriety” of an intimate relationship she had with the man she hired to be a special prosecutor.Willis appealed the ruling to the Georgia Supreme Court but it declined 4-3 to hear her appeal.Trump welcomed the decision in a post on Truth Social, calling it a “big win for justice and law in Georgia.” “They went after their Political Opponent at levels never seen before, and lost,” he wrote. “They are now criminals who will hopefully pay serious consequences for their illegal actions.”Trump and a number of co-defendants were charged with racketeering and other offenses in Georgia over their alleged efforts to subvert the results of the 2020 presidential election in the state.It will now be up to the Prosecuting Attorneys Council of Georgia to find a new prosecutor to handle the election interference case.If another prosecutor does take up the case it is unlikely, however, that Trump could be prosecuted since he is now president.Trump also faced two federal cases but they were dropped by Special Counsel Jack Smith after the election under the Justice Department policy of not indicting or prosecuting a sitting president.Trump was accused of conspiring to overturn the results of the 2020 election and of removing large quantities of top secret documents after leaving the White House, but neither case came to trial.The Republican real estate tycoon was convicted in New York of 34 counts of falsifying business records to cover up a hush money payment to a porn star on the eve of the 2016 election to stop her from revealing an alleged 2006 sexual encounter.

Ouverture du procès en appel du “violeur de Tinder” Salim Berrada

Le procès en appel de celui que les médias ont surnommé le “violeur de Tinder”, Salim Berrada, s’est ouvert mardi à Créteil, un an et demi après sa condamnation à 18 ans de réclusion pour avoir violé ou agressé sexuellement 15 femmes rencontrées en ligne.L’accusé, âgé de 40 ans aujourd’hui, a pris place dans le box vitré, vêtu d’une chemise gris clair, lunettes rectangulaires et les cheveux frisés relevés en chignon.Tout au long de son premier procès, en mars 2024 à Paris, Salim Berrada avait clamé son innocence, arguant que les relations avec ces femmes étaient consenties, ou n’avaient pas existé.Au terme de deux semaines d’audience, où le consentement avait été au cœur des débats, la cour criminelle de Paris avait reconnu coupable cet ex-photographe marocain de 12 viols et trois agressions sexuelles.Pour deux autres plaignantes, elle l’avait acquitté, considérant que les preuves manquaient et que “le doute” devait lui bénéficier. Ces 17 femmes se sont de nouveau constituées parties civiles.En première instance, l’accusé s’était vu infliger une peine de 18 ans de réclusion criminelle, assortie d’une obligation de quitter le territoire. Il avait aussitôt interjeté appel.Les faits dénoncés s’étalent de 2014 à 2016.Agées à l’époque d’une petite vingtaine d’années pour la plupart, les plaignantes livrent des récits similaires de leur rencontre avec Salim Berrada, qui les avait attirées dans son studio via des messages sur des réseaux sociaux ou sites de rencontres, proposant des séances photos.Une fois à son domicile, elles se voient offrir de l’alcool, que beaucoup n’osent pas refuser. Toutes décrivent alors une ivresse anormale et rapide. Vient ensuite l’état second, l’impression d’avoir été droguées. Certaines vomissent, d’autres tombent.Toutes racontent le changement de comportement du photographe. Il les plaque, les maintient aux poignets alors qu’elles répètent qu’elles ne veulent pas, puis les viole.En mars 2024, le président de la cour criminelle de Paris, Thierry Fusina, avait souligné le “caractère particulièrement organisé”, le “mode opératoire éprouvé” et le “caractère sériel de ces crimes et délits”, jugés “particulièrement inquiétants”.L’avocat général, qui avait requis une peine de 19 ans de réclusion, avait fustigé un “insatiable chasseur égocentrique”, qui “ne reconnaît rien”.La défense avait pour sa part longuement prié la cour d’au moins “douter” de sa culpabilité.”J’aimerais juste dire que ce monstre (…) ce n’est pas moi”, avait murmuré Salim Berrada, avant que la cour ne se retire pour délibérer.Le verdict de son procès en appel est attendu le 2 ou le 3 octobre. Il encourt la peine maximale de 20 ans de réclusion.

L’Allemagne, laboratoire européen des applis de santé remboursées

“Seule, c’est très difficile”, confie l’Allemande Mona Noé, 30 ans, soulagée grâce à une application mobile prescrite par son médecin pour suivre son alimentation et mieux vivre son syndrome de l’intestin irritable. Cette habitante de Schleiden, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, fonctionnaire dans la protection civile, utilise l’une des 56 applis de santé désormais remboursées par les caisses d’assurance en Allemagne, pionnière en Europe de ce système de santé numérique.Santé mentale, obésité, sevrage tabagique… depuis 2020, ces outils baptisés DiGA (“Digitale Gesundheitsanwendung”) couvrent un large éventail de besoins et peuvent être prescrits par un médecin, généralement pour trois mois renouvelables. Avec une croissance de 85% des prescriptions l’an dernier, le système est porté par la numérisation de la médecine et l’essor des téléconsultations depuis la pandémie de Covid. Pour Mona, qui souffrait depuis l’enfance de crampes et ballonnements sans traitement efficace, le tournant est venu lorsqu’elle a convaincu son médecin de lui prescrire Cara Care, une appli qui l’aide à tenir un journal alimentaire pour repérer les déclencheurs de ses douleurs.”L’application a transformé ma façon de cuisiner en excluant certains aliments”, raconte-t-elle à l’AFP dans sa cuisine en préparant une poêlée de légumes qui se fera sans poivrons ni tomates.- Un quart des médecins convaincus -En cinq ans, plus d’un million d’ordonnances comme la sienne ont été signées par près de 60% des médecins allemands, selon une étude de la fédération des fabricants de soins numériques (SVDGV). Mais seuls environ un quart d’entre eux sont familiers de ces outils.Le Dr Johannes Patze, à Francfort (ouest), les prescrit “presque tous les jours”, surtout pour la santé mentale, dans l’attente d’un rendez-vous avec un thérapeute, qui peut prendre des mois.Les DiGA offrent un panel de services : informations médicales, suivi personnalisé, échanges en ligne avec des professionnels, séances de méditations et notifications de soutien au quotidien.Elles sont “disponibles en permanence, 24h/24 et 7j/7”, ajoute le médecin.Reste la facture. Ces applis coûtent en moyenne 600 euros pour trois mois par patient, soit 234 millions d’euros remboursés depuis 2020 par les caisses d’assurance maladie. La fédération du secteur (GKV) dénonce des tarifs “excessifs” et un manque de preuves d’efficacité.Mais pour le Dr Patze, les DiGA “réduisent probablement les coûts à long terme, car les patients sont mieux pris en charge”.Henrik Matthies, consultant en santé digitale, abonde : “c’est un surcoût immédiat, mais qui permettra aux patients de reprendre plus vite le travail, donc de soulager le système”.- Effet “catalyseur” -Le succès des DiGA tient aussi à une procédure accélérée: trois mois pour espérer obtenir une autorisation provisoire d’un an, le temps de démontrer leur efficacité clinique. Une prouesse, pour le système de santé allemand “très conservateur”, selon M. Matthies, dans un pays où la bureaucratie et le retard de la numérisation dans l’administration sont souvent moqués.Sur 228 dossiers déposés depuis 2020, 43 applications ont été définitivement autorisées et 13 sont encore évaluées.Le mécanisme a eu un effet “catalyseur” sur les start-up de la santé, en soulageant leurs finances, explique l’expert.L’Allemagne sert de laboratoire pour la Belgique, le Royaume-Uni ou encore la France qui ont lancé des projets similaires.Paris a créé en 2023 une procédure accélérée baptisée “Pecan”, mais seuls trois dispositifs de télésurveillance ont obtenu un remboursement et toutes les applications mobiles ont été refusées, comme la DiGA allemande anti-insomnie de la start-up Hello Better.Les fabricants français attendent des règles plus claires “pour éviter que l’émulation des débuts ne laisse place à la déception”, souligne Dorothée Camus, du syndicat SNITEM, tandis que la France doit administrer une cure d’amaigrissement à ses dépenses de santé.Un accord signé en juin entre Berlin et Paris vise à harmoniser les procédures d’évaluation et à accélérer la mise sur le marché.

Cinema legend Robert Redford dead at 89

Cinema legend Robert Redford, a screen great in front of and behind the camera whose career spanned six decades, died Tuesday morning at his home in Utah, his publicist said. He was 89.Redford died in his sleep, and a specific cause was not given, according to a statement by Cindi Berger, the chief executive of publicity firm Rogers & Cowan PMK.”Robert Redford passed away on September 16, 2025, at his home at Sundance in the mountains of Utah — the place he loved, surrounded by those he loved,” Berger said.The tousle-haired and freckled heartthrob made his breakthrough alongside Paul Newman as the affable outlaw in the Western “Butch Cassidy and the Sundance Kid” in 1969.After 20 years as an actor, he moved behind the camera, becoming a director and co-founding the Sundance festival for aspiring independent filmmakers.Redford won a directing Academy Award for his 1980 film “Ordinary People,” as well as an honorary Oscar for lifetime achievement in 2002.A committed environmental activist, Redford also fought to preserve the natural landscape and resources around Utah.- ‘Pure joy’ -Tributes poured in Tuesday — including from the leading man’s most celebrated female co-stars.”One of the lions has passed. Rest in peace my lovely friend,” said Meryl Streep, who starred opposite Redford in “Out of Africa.”Fellow actor-activist Jane Fonda, who like Redford made her film debut in 1960’s “Tall Story,” and reunited with him seven years later for “Barefoot in the Park,” mourned “a beautiful person in every way.” “It hit me hard this morning when I read that Bob was gone. I can’t stop crying… He stood for an America we have to keep fighting for,” she said.Barbra Streisand said every day with Redford on the set of “The Way We Were” was “exciting, intense and pure joy,” and hailed “one of the finest actors ever.”Elsewhere, President Donald Trump described the actor as “great.””Robert Redford had a series of years where there was nobody better,” Trump told reporters after a journalist told him that Redford had died.One of Redford’s most beloved roles was in the classic American political thriller “All the President’s Men” (1976), which tells the story of how two journalists exposed the Watergate scandal that brought down US president Richard Nixon.Redford earned his only nomination for the best actor Oscar when playing a 1930s con artist in “The Sting” (1973) — but he did not win.- ‘Redefined cinema’ -Born Charles Robert Redford Jr. on August 18, 1936, in Santa Monica, California, he was the son of an accountant. Redford had four children with his first wife, Lola Van Wagenen, one of whom died as an infant. He married German artist and longtime girlfriend Sibylle Szaggars in 2009.In the snowy mountains of Utah that he called home, fans paid tribute to Redford’s conservation work as well as his movie legacy.”I’ll remember him for his commitment to protect nature, Native Americans and animals,” 59-year-old Swiss pastry chef Monika Suter told AFP, weeping outside a conference building named after the actor. One of Redford’s greatest achievements was the launch in 1985 of the Sundance Film Festival.Created to discover new filmmakers and as an antidote to Hollywood’s commercialism, it has fostered leading directors such as Quentin Tarantino and Steven Soderbergh.”We are deeply saddened by the loss of our founder and friend Robert Redford,” the Sundance Institute said in a statement.”Bob’s vision of a space and a platform for independent voices launched a movement that, over four decades later, has inspired generations of artists and redefined cinema in the US and around the world.”

“Nous avons un accord” pour TikTok, assure Donald Trump, qui prolonge le délai avant l’interdiction

Un accord a été trouvé entre les États-Unis et la Chine concernant TikTok, dont la version américaine doit selon Washington passer sous contrôle national, a déclaré mardi Donald Trump.”Nous avons un accord pour TikTok. J’ai conclu un accord avec la Chine. Je vais parler vendredi au président (chinois) Xi (Jinping) pour tout confirmer”, a dit le président américain à des journalistes en partant pour une visite d’État au Royaume-Uni.Avant de s’envoler, le chef de l’État américain a signé un décret prolongeant pour la quatrième fois le délai avant l’entrée en vigueur de l’interdiction de la plateforme aux Etats-Unis, prévue par une loi du Congrès depuis janvier. La date butoir pour la cession, qui rendrait la loi caduque, est désormais repoussé au 16 décembre.Selon le secrétaire au Trésor des États-Unis Scott Bessent, le protocole prévoit que la plateforme de partage de courtes vidéos, propriété du groupe chinois ByteDance, passe sous contrôle américain avec l’entrée ou la montée au capital d’un ou plusieurs investisseurs basés aux États-Unis.Les détails n’ont pas encore été rendus publics mais, selon le Wall Street Journal, les activités de TikTok aux États-Unis seraient contrôlées par un consortium d’investisseurs comprenant le géant technologique Oracle et les fonds d’investissement californiens Silver Lake et Andreessen Horowitz, alors que les négociations s’accélèrent selon des sources proches du dossier.Lundi, l’adjoint au responsable de l’Administration chinoise du cyberespace (CAC), Wang Jingtao, a indiqué que les parties s’étaient entendues sur “l’utilisation sous licence de l’algorithme” et d’autres fonctionnalités protégées par la propriété intellectuelle.L’accord implique également que la maison mère de la plateforme, ByteDance, “confie la gestion des données et de la sécurité des contenus des utilisateurs américains” à un tiers, selon le dirigeant chinois.Cette question de la propriété de l’algorithme et du contrôle des données des utilisateurs est au cœur des préoccupations des élus américains.Le Congrès a adopté au printemps 2024 une loi imposant à ByteDance de céder le contrôle de TikTok aux États-Unis sous peine d’interdiction.Ce texte visait à empêcher que les autorités chinoises ne puissent mettre la main sur des données personnelles d’utilisateurs de TikTok aux États-Unis ou ne soient en mesure d’influencer l’opinion américaine via le puissant algorithme du réseau social.TikTok a admis que des employés basés en Chine avaient eu accès à des données d’utilisateurs américains, mais a assuré que rien n’avait été communiqué au gouvernement chinois.La possibilité pour la version américaine de TikTok d’utiliser l’algorithme, qui resterait propriété de ByteDance, et non une séparation pure et simple, ne résoudrait pas totalement les questions soulevées par le Congrès.La date limite, initialement fixée au 19 janvier, avait déjà été repoussée à trois reprises par le président Trump avant mardi.Selon plusieurs médias américains, un protocole avait été trouvé en avril, avant que les relations commerciales et diplomatiques entre Chine et Etats-Unis ne se tendent brutalement, sur fonds de nouveaux droits de douane.Il prévoyait la participation d’Oracle, qui héberge déjà les données de la version américaine de TikTok sur ses serveurs américains, ainsi que du gestionnaire d’actifs Blackstone et de l’entrepreneur Michael Dell.D’autres candidats à un rachat de la plateforme s’étaient positionnés, en particulier le “Project Liberty” de l’entrepreneur Frank McCourt et la start-up d’intelligence artificielle (IA) générative Perplexity AI, chacun voulant intégrer l’application à un modèle plus large.aue-cyb-tu-bl/bpe

Eric Piolle suspendu de son mandat de porte-parole des Ecologistes

Le maire de Grenoble Eric Piolle a été suspendu mardi de son mandat de porte-parole des Ecologistes à titre conservatoire, dans le cadre de l’instruction judiciaire ouverte contre lui à Grenoble pour “concussion” et “recel de délit”, a-t-on appris auprès du parti et de l’élu, confirmant une information de l’Opinion.M. Piolle “a été suspendu à titre conservatoire de son mandat de porte-parole, et n’est plus membre du bureau politique à titre conservatoire”, a indiqué la direction du parti. “Le conseil disciplinaire a considéré que les soupçons qui pèsent sur lui et qu’il n’a pas souhaité démentir peuvent avoir des conséquences sur le parti et sa réputation”, ajoute la même source. Selon la décision du conseil disciplinaire notifiée à M. Piolle mardi matin, le refus du maire de Grenoble “de démentir – en interne comme en externe -” ce qui lui est reproché “est constitutif d’une enfreinte à nos valeurs de base (transparence, probité, coopération, etc.)” et “est par ailleurs incompatible pour la fonction de porte-parole”.Une enquête a été ouverte début juin 2024 contre le maire écologiste à la suite d’un article du Canard Enchaîné l’accusant d’avoir organisé un tour de passe-passe budgétaire pour verser indûment 16.800 euros à son ancienne première adjointe, aujourd’hui députée LFI, Elisa Martin.M. Piolle, qui n’a pour l’instant pas été auditionné par la justice, ni mis en examen, accuse un ancien collaborateur de vouloir lui nuire dans cette affaire.Eric Piolle a été élu en avril dernier par les adhérents du parti porte-parole des Écologistes, contre la volonté de la secrétaire nationale Marine Tondelier, qui lui préférait un autre candidat. La direction disait s’inquiéter des répercussions de l’enquête judiciaire sur l’image du parti.  Après son élection, le bureau politique avait souhaité s’entretenir avec M. Piolle sur cette affaire, mais celui-ci n’a pas souhaité confirmer ou infirmer les faits qui lui sont reprochés. Le bureau politique a alors saisi avant l’été le conseil disciplinaire du parti, instance indépendante, qui a auditionné le maire de Grenoble, mais celui-ci a refusé une nouvelle fois de s’exprimer sur les faits, disant se tenir à la disposition de la justice, mais ne pas vouloir entretenir une spirale médiatique sur cette affaire. “Ils me suspendent pour atteinte aux valeurs du parti, par manque de transparence”, a expliqué M. Piolle à l’AFP, critiquant une décision “politique absurde”, et rappelant que les militants l’avaient choisi comme porte-parole, par 300 voix d’avance sur son concurrent, “en connaissance de cause”. L’élu, qui ne se représente pas aux municipales à Grenoble, va regarder ses moyens de recours, “qui peuvent être juridiques”, a-t-il précisé.Les écologistes grenoblois doivent se prononcer dimanche sur la candidate qui mènera la bataille pour les municipales de 2026.”La priorité ce doit être les municipales, pas les règlements de comptes entre ex-amis pour je ne sais quelles raisons”, a déploré auprès de l’AFP un candidat écologiste aux municipales.