L1: Le “classique” OM-Paris SG reporté à cause des intempéries

La météo a eu raison du “classique” entre l’OM et le Paris SG: très attendu, le choc prévu à 20h45 dimanche au Stade Vélodrome a été reporté à une date qui n’est pas encore connue sur décision du préfet des Bouches-du-Rhône, du fait du très mauvais temps prévu à Marseille.”Selon les prévisions Météo-France, l’ensemble du département va être frappé en fin d’après-midi par un épisode méditerranéen qui va engendrer une forte dégradation pluvio-orageuse. Les cumuls pourront atteindre par endroit 70 à 90 mm et localement 120 mm en quelques heures”, a prévenu la préfecture dans un communiqué.”Ces prévisions météorologiques laissent craindre la survenue de précipitations de forte intensité sur l’ensemble du territoire entre 19h et 22h, soit au début et à la fin du match qui devait rassembler près de 70.000 supporters au stade Vélodrome”, a ajouté la préfecture.”Par conséquent, et dans un souci de cohérence et de sécurité pour tous, le préfet a pris la décision d’annuler la rencontre de football entre l’OM et le PSG ce soir. La Ligue de football professionnel et les clubs en ont été préalablement informés”, a-t-elle conclu.Selon le préfet, plusieurs risques avaient été identifiés: que des spectateurs “prennent leurs voitures au mauvais moment”, qu’il y ait “un mouvement de foule avant le match” et que pendant le match il y ait “un risque orageux pour les spectateurs et les joueurs”. Traditionnel sommet du championnat de France, le duel entre le Paris SG, champion de France et d’Europe, et son vieux rival marseillais, ne se tiendra donc pas dimanche. Et la question est désormais de savoir quand il pourra se jouer.”La reprogrammation sera faite très rapidement, j’ai informé les clubs”, a fait savoir à l’AFP le préfet des Bouches-du-Rhône Georges-François Leclerc.- L’obstacle Ballon d’Or -Contacté par l’AFP, la Ligue professionnelle de football (LFP), chargée de l’organisation des compétitions, n’avait pas répondu dimanche en début d’après-midi.La question des matchs reportés du fait des intempéries est abordée à l’article 548 du règlement des compétitions de la LFP.”Lorsqu’en raison d’intempéries, le match n’a pas pu débuter, il est remis, ou lorsqu’il a été définitivement interrompu, il reprend à compter de la minute à laquelle il a été interrompu, le lendemain (hors conditions extrêmes), à un horaire fixé par les services de la LFP”, est-il écrit dans ce document.Les prévisions météo pour lundi à Marseille sont bonnes.Selon une source au fait des discussions, le match devrait se jouer “probablement lundi soir”. Interrogé par l’AFP, un porte-parole de l’OM a de son côté simplement fait savoir que l’OM “s’en tenait au règlement”. Mais le club marseillais espère bien que le match se joue dès lundi, d’autant plus que le PSG est handicapé par de nombreuses absences d’importance avec les blessures d’Ousmane Dembélé, Joao Neves, Bradley Barcola et Désiré Doué, quatre titulaires réguliers.La difficulté principale tient cependant à l’organisation lundi de la cérémonie du Ballon d’Or, dont l’un des deux grands favoris est justement le Parisien Dembélé. D’autres joueurs du club de la capitale pourraient aussi être honorés.Le préfet des Bouches-du-Rhône avait déjà, en raison d’un fort épisode pluvieux prévu le 1er septembre, décalé la rentrée dans les Bouches-du-Rhône en la repoussant d’un jour. Par précaution, écoles et crèches étaient restées fermées ce jour-là.

Tondelier demande à Lecornu des engagements sur le Mercosur

La cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a demandé dimanche au Premier ministre Sébastien Lecornu de mettre dans la balance de ses tractations avec les partis politiques un engagement contre l’accord de libre-échange entre des pays du Mercosur et l’Union européenne.”Je vais être d’accord avec la FNSEA”, n’a pas manqué de souligner la cheffe du parti écologiste à l’antenne de LCI. “Ça fait des décennies que nous on défend les agriculteurs dans ce pays contre les traités de libre échange”.Interrogée sur les sujets sur lesquels elle attendait des réponses du chef du gouvernement, engagé dans des tractations avec les forces politiques pour éviter une censure lors de la séquence budgétaire automnale, Mme Tondelier a notamment cité la fiscalité des plus aisés, la réforme des retraites, et le Mercosur.”Monsieur Macron, il y a quelques mois, était prêt à s’allonger sur les rails, disait-il, pour faire dérailler le Mercosur (…) Résultat, ils se sont couchés comme jamais, ils se sont couchés et ce traité est en train de passer, inquiétant fortement les agriculteurs”, a-t-elle critiqué, demandant des “réponses” de l’exécutif.Bruxelles a lancé le processus de ratification de cet accord, qui doit permettre à l’UE d’exporter davantage de voitures, machines ou vins en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay. En retour, le traité facilitera l’entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains.Début septembre la France, qui menait l’opposition au sein des 27 contre cet accord, avait salué des garanties apportées par Bruxelles, sous forme notamment de clauses de sauvegarde renforcées, mais avait ajouté avoir encore “besoin de (les) analyser”.”L’Union européenne, c’est nous”, a insisté dimanche Marine Tondelier. “Si la France décide de s’opposer fortement, de monter au cocotier et d’en faire un point dur, alors nous entraînons des pays derrière nous parce qu’on n’est pas les seuls à avoir des agriculteurs”, a-t-elle argué.Si la France voulait s’opposer à l’accord, elle ne pourrait pas le faire seule. Il lui faudrait réunir une “minorité de blocage”, soit au moins quatre Etats représentant plus de 35% de la population de l’Union européenne.