Des drapeaux palestiniens au fronton des mairies lundi, malgré la mise en garde de Beauvau

Plusieurs maires ont commencé à hisser lundi le drapeau palestinien au fronton de leur hôtel de ville, en même temps que la France doit reconnaître ce nouvel Etat, faisant fi des mises en garde du ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau.”Ce soir, le Président de la République annoncera à l’ONU la reconnaissance de l’État de Palestine. Nantes accompagne cette décision historique de la République Française en hissant, pour la journée, le drapeau palestinien”, a écrit lundi matin sur X la maire PS de Nantes, Johanna Rolland, alors que le drapeau flotte déjà devant sa mairie, a constaté une journaliste de l’AFP. Un drapeau palestinien a également été hissé vers 09H40 au fronton de la mairie de Saint-Denis, en présence du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, qui avait appelé à ce pavoisement, au moment où le président Emmanuel Macron doit officialiser la reconnaissance par la France de l’Etat de Palestine lors d’une Assemblée générale de l’ONU. “Il ne s’agit pas d’un acte militant de longue durée (…). Nous avons fait le choix de le faire sur un moment, c’est le temps de la reconnaissance de l’Etat de Palestine”, a fait valoir auprès de l’AFP le maire socialiste de la commune, Mathieu Hanotin. Il a qualifié lundi matin ce jour d'”historique”. Le maire PCF de Stains (Seine-Saint-Denis) Azzédine Taïbi a également “procédé à la pose du drapeau palestinien, ainsi que celui du drapeau de l’ONU et de la Paix”, a-t-il déclaré à l’AFP. La bannière rouge, noire, blanche et verte devrait être exhibée au fronton d’autres mairies de la banlieue parisienne, telles Nanterre, Bagneux, Gennevilliers, Ivry-sur-Seine ou Corbeil-Essonnes.A Malakoff, la maire communiste avait précédé l’appel et apposé un drapeau palestinien dès vendredi, resté sur le fronton de l’hôtel de ville, malgré une injonction du tribunal administratif de Cergy-Pontoise, sur recours du préfet des Hauts-de-Seine. A Lille, le drapeau palestinien qui était déployé depuis la visite mi-septembre d’une délégation de sa ville jumelle Naplouse en Cisjordanie, a été ôté lundi matin au départ de cette délégation, a indiqué la mairie à l’AFP, et ne sera pas remis en place dans la soirée, à la demande du préfet. Car Bruno Retailleau a donné consigne aux préfets de faire respecter un “principe de neutralité des services publics”.”L’Etat non seulement ne demande pas le pavoisement, mais demande le non-pavoisement”, a insisté samedi le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Hugues Moutouh.Invité lundi matin de TF1, Jean-Noël Barrot, ministre démissionnaire des Affaires étrangères, a de son côté qualifié ces débats de “polémiques futiles”. “C’est un jour historique pour la paix et je ne souhaite pas (…) qu’il puisse être instrumentalisé aux fins de polémiques politiciennes, aux fins de nous diviser dans un moment où, plus que jamais, nous avons besoin d’être unis pour être fort”, a-t-il ajouté. burs-pab-mdb/asl/dch   

Just not cricket: how India-Pakistan tensions spill onto the pitch

India and Pakistan’s refusal to shake hands during their Asia Cup cricket matches bent the code of the so-called “gentleman’s game”, as sport once again served as a proxy battlefield.The tournament marks the first meeting between the nuclear-armed neighbours since their armies clashed in May — a four-day exchange of artillery, drones and missiles that killed more than 70 people.The sporting rivals do not play bilateral matches, meeting only at neutral venues during international tournaments.The handshake snub is the latest example of how cricket mirrors politics between the two countries.- Eyes down -The cricket-mad neighbours have already met twice in the Asia Cup T20 tournament this month, played in the United Arab Emirates as a neutral venue.On September 14, India captain Suryakumar Yadav said his refusal to shake hands with his Pakistani counterpart was “aligned with the government” — a move Pakistan said had “disappointed” them.When they met again on September 21, neither side offered the traditional handshake. Both skippers kept their eyes and hands down after the toss.The hostility did not stop there. Pakistan’s Fakhar Zaman celebrated his half-century by using his bat like a gun, while his teammate Haris Rauf taunted the crowd by seemingly mimicking a plane crashing, an apparent reference to the Indian fighter jets that Pakistan said they shot down in May.India won both games.If both sides progress, they may meet in the September 28 final — and again in October when India co-hosts the Women’s World Cup, with that game played in Sri Lanka.- ‘Cricket for peace’ -A love of cricket is one thing the two sides can agree on.In 1987, Pakistan’s then military ruler Ziaul Haq stunned India with a surprise visit to a Test match in Jaipur.The hastily arranged trip, dubbed “cricket for peace”, helped defuse a tense border standoff and saw Zia charm both fans and Indian prime minister Rajiv Gandhi.In 2005, a match in New Delhi brought Pakistan’s then president Pervez Musharraf face-to-face with Indian leader Manmohan Singh.- Pitch gardening -In 1991, spade-wielding activists from India’s Hindu right-wing Shiv Sena party dug up the pitch at Mumbai’s Wankhede Stadium to prevent Pakistan’s cricket tour.The scheduled one-day series was cancelled.Security fears forced Pakistan to call off two more tours in 1993 and 1994 before returning for the 1996 World Cup.In 1999, Shiv Sena struck again, damaging the pitch at New Delhi’s Feroz Shah Kotla stadium ahead of a Test match, but authorities repaired it in time.- Fans evicted -A 1999 Test in Kolkata’s  Eden Gardens descended into chaos after India’s Sachin Tendulkar was controversially run out following a collision with Pakistan’s Shoaib Akhtar.Crowds erupted, chanting “cheat, cheat” and hurled water bottles at Akhtar, forcing officials to halt play.Tendulkar’s pleas failed to calm the stands, thousands of fans were evicted, and Pakistan sealed victory in front of empty stands.- Pakistan ban -Pakistani stars were a major draw in the Indian Premier League’s 2008 debut season, with Sohail Tanvir topping the wicket charts.But after the Mumbai terror attacks that same year, carried out by Pakistan-based militants, Indian authorities barred players from across the border.The ban remains in place, depriving Pakistan cricketers of the chance to play in the world’s most lucrative T20 league.

S.Sudan ex-VP Machar in court on crimes against humanity chargesMon, 22 Sep 2025 08:27:26 GMT

South Sudan’s opposition leader and former vice-president Riek Machar appeared in court on Monday after being charged with crimes against humanity and treason, state media showed. A fragile power-sharing deal between President Salva Kiir and his long-time rival, Riek Machar, has been unravelling for months, threatening to return the young nation to a civil war that …

S.Sudan ex-VP Machar in court on crimes against humanity chargesMon, 22 Sep 2025 08:27:26 GMT Read More »

Chantage à la vidéo intime: ouverture du procès du maire de Saint-Etienne

Escort-boy, caméra cachée et accusations de chantage: le tribunal judiciaire de Lyon a débuté lundi l’examen de l’affaire dite de la “sextape” à la mairie de Saint-Etienne qui, à bien des égards, dépasse les scénarios de fiction les plus sulfureux.Au coeur du procès prévu toute la semaine, le maire de la ville ligérienne, Gaël Perdriau, 53 ans, exclu du parti Les Républicains, est jugé avec d’anciens proches pour chantage, association de malfaiteurs et détournement de fonds publics.A l’ouverture du procès à 9h30 lundi matin, les huit prévenus étaient tous présents, assis au centre de la salle d’audience.Gaël Perdriau est accusé d’avoir utilisé une vidéo intime pour museler un rival. L’édile, qui risque une peine de prison et inéligibilité, assure avoir été victime d’une instruction “à charge”.”J’ai besoin d’être débarrassé de cette épée de Damoclès” avant les municipales de mars 2026, avait-il déclaré à l’AFP à quelques jours de l’audience. Sinon, “la campagne de mes opposants” ne portera que sur les éléments du dossier ayant fuité de manière “partielle et partiale”, a-t-il ajouté.Car, malgré les poursuites le visant et le lâchage d’une grande partie de la classe politique stéphanoise, Gaël Perdriau envisage de briguer un nouveau mandat.Il reste ainsi sur la ligne combative qu’il a adoptée quand le scandale a éclaté, en août 2022, avec une enquête de Médiapart.Sur la base des confessions d’un acteur-clé, le site d’informations en ligne a révélé l’existence d’un complot ourdi à la mairie pour museler Gilles Artigues, alors premier adjoint du maire.Ce centriste catholique, qui s’était opposé au mariage homosexuel, a été filmé à son insu en janvier 2015 dans une chambre d’hôtel parisien avec un escort-boy, et les années suivantes la vidéo a servi à brimer ses velléités d’indépendance, écrit le site en publiant des extraits de cet enregistrement volé.L’affaire étant alors publique, Gilles Artigues porte plainte pour “chantage aggravé”.- “Société taxi -Gardes à vue, mises sur écoute, perquisitions s’enchaînent. En juin, les juges d’instruction estiment avoir suffisamment de preuves pour renvoyer le maire devant la justice avec son ancien directeur de cabinet Pierre Gauttieri, son ancien adjoint à l’Education Samy Kéfi-Jérôme, et l’ex-compagnon de celui-ci Gilles Rossary-Lenglet.Ce dernier, un personnage atypique qui fréquentait les milieux politiques sans avoir de mandat, est l’homme par lequel le scandale est arrivé. C’est lui qui, séparé, au chômage et malade, est allé voir Médiapart avec la “sextape”.Selon son récit, le maire et son directeur de cabinet, un duo soudé, cherchaient les moyens de “tenir” le premier adjoint avec lequel ils avaient conclu un accord électoral de circonstance pour reprendre la ville à la gauche en 2014, mais dont ils redoutaient qu’il cherche à s’émanciper.Ils s’en étaient ouverts au jeune et ambitieux adjoint à l’Education, qui avait sollicité son conjoint. Gilles Rossary-Lenglet admet avoir alors eu l’idée de piéger Gilles Artigues “sur le plan des moeurs”.Devant les enquêteurs, Samy Kéfi-Jérôme reconnaît avoir attiré Gilles Artigues dans la chambre d’hôtel et planqué la caméra.Après de premières dénégations, le directeur de cabinet reconnaît son implication et avoue avoir envisagé de compromettre un autre adversaire, l’ancien maire de Saint-Etienne Michel Thiollière, avec une prostituée mineure, sans aller jusqu’au bout cette fois.Surtout, Pierre Gauttieri lâche Gaël Perdriau qui, dit-il, a donné son “feu vert” au complot et a pris en main son volet financier.Selon les conclusions des enquêteurs, consultées par l’AFP, le piège a en effet été financé à hauteur de 40.000 euros par des fonds municipaux, via des subventions accordées sur “la réserve du maire” à deux associations, ayant servi de “société taxi”.Deux couples, à la tête de ces associations, seront jugés pour “abus de confiance”. Sans être au courant de l’existence de la vidéo, ils ont reversé les subventions à Gilles Rossary-Lenglet, qui s’en est notamment servi pour payer l’escort-boy avec lequel Gilles Artigues a été filmé.Face aux huit prévenus, Gilles Artigues, Michel Thiollière, l’escort-boy, la ville de Saint-Etienne et l’association Anticor se sont constituées parties civiles.