Affaire Legrand-Cohen: l’Arcom veut travailler sur “l’impartialité du service public”
Le régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom, veut “approfondir ses travaux sur l’impartialité du service public”, a-t-il annoncé jeudi, après avoir entendu la veille les présidentes de France Télévisions et Radio France au sujet de l’affaire Legrand-Cohen.”Dans un contexte de défiance à l’égard des institutions et des médias (…), l’Arcom souhaite poursuivre et approfondir ses travaux visant à conforter l’impartialité de l’audiovisuel public et à en mesurer la perception par le public”, a expliqué l’autorité indépendante dans un communiqué.L’Arcom a pour cela “décidé de lancer un travail destiné à objectiver la portée concrète de l’exigence d’impartialité” de l’audiovisuel public, a-t-elle poursuivi, sans en préciser les modalités.Le régulateur va également mettre sur pieds “une étude indépendante – quantitative et qualitative – sur la perception et les attentes du public en la matière”. Il compte y associer les comités d’éthiques de France Télévisions et Radio France.Les présidentes des deux groupes publics, Delphine Ernotte Cunci et Sibyle Veil, ont été entendues mercredi par l’Arcom au sujet de l’affaire Legrand-Cohen.Les journalistes Thomas Legrand et Patrick Cohen sont accusés de connivence avec le PS après la diffusion début septembre, par le magazine conservateur L’Incorrect, d’une vidéo les montrant en pleine conversation avec deux responsables socialistes.Cette affaire a provoqué un conflit inédit, à un an et demi de la présidentielle de 2027.D’un côté, les médias privés dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, dont CNews et la radio Europe 1, accusent l’audiovisuel public de parti pris pour la gauche. De l’autre, France Télévisions et Radio France contre-attaquent et en appellent à l’Arcom et aux pouvoirs publics.Dans son communiqué, l’Arcom rappelle qu’elle n’est pas compétente pour se prononcer “sur des vidéos qui n’ont pas été diffusées à l’antenne, ni sur le respect de la déontologie professionnelle des journalistes, qui relève de leur employeur”.L’autorité “intervient, en revanche, en tant que garante de l’impartialité et de l’indépendance du secteur public de la communication audiovisuelle”.
US vaccine panel to hold high-stakes policy meeting
A US panel stacked with figures sympathetic to the anti-vaccine movement will on Thursday take on federal immunization recommendations in a highly politicized meeting that could upend longstanding medical advice.President Donald Trump’s top health official, Robert F. Kennedy Jr., handpicked the voting members of the medical advisory group that is expected to consider whether to alter the standard childhood vaccine schedule — a move public health experts warn could have dire consequences.The specific questions that will come to a vote during the two-day meeting in Atlanta aren’t public, but it’s expected discussion will include delaying childhood shots including against the highly contagious disease Hepatitis B.The Covid-19 vaccine is also on the agenda, as well as the combination MMRV shot that covers measles, mumps, rubella, and varicella shot, which is offered as an alternative to separate MMR and chicken pox injections.They’re expected to discuss the small increase in risk of febrile seizures that could result from the combined MMRV jab.Earlier this year anti-vaccine advocate Kennedy fired all 17 members of the influential Advisory Committee on Immunization Practices and replaced them with members whose vaccine skepticism tracks more closely with his own.Their first meeting promoted anti-vax themes and raised questions about long-settled medical debates.The revised committee and its agenda has many members of the medical, scientific and policy communities concerned that ideology rather than science will guide the future of public health in the United States.”Vaccines have added decades of life to our life expectancy. They have helped Americans live healthier lives. There’s so much here that’s riding,” said epidemiologist Syra Madad.She told AFP shifting the childhood vaccine schedule “is like pulling bricks out of the foundation of public health.””It risks collapse, and creates real consequences for every community in America.”Experts including Madad say the votes could prompt unnecessary confusion and concern among parents. Revised recommendations could also restrict federal funding of vaccines for low-income families, or shift requirements for private insurers.- Preying on ‘ignorance’ -Kennedy has spent decades promoting vaccine misinformation, including the widely debunked claim that the MMR shot causes autism.He has also taken aim at the Hepatitis B shot. Since 2005 ACIP has recommended administering the first dose to most newborns within 24 hours of birth, to prevent any maternal transmission of the disease, which can cause severe liver damage.But because Hepatitis B is also spread sexually and through needles, Kennedy and his allies have questioned why newborns need protection from it.Amesh Adalja, an infectious disease specialist at Johns Hopkins University, said that notion is “a play on people’s ignorance.””RFK doesn’t get rewarded when he prevents perinatal Hepatitis B, he gets rewarded when he panders to the anti-vax movement,” Adalja told AFP.The committee is also expected to consider this season’s Covid-19 shot, including who should get it and who should pay for it.The meeting comes one day after the ex-chief of the US disease prevention agency told senators she was fired for refusing to promise Kennedy she would approve ACIP recommendations to childhood vaccine schedules not backed by scientific evidence.Her ouster triggered a series of high-profile resignations from the Centers for Disease Control and Prevention.Meanwhile some states are taking matters into their own hands.Four Western states governed by Democrats on Wednesday delivered their own detailed guidance on seasonal shots, recommending most people get a Covid-19 and flu shot.That missive mirrors the advice of national medical institutions.Those efforts are “a great way to make sure that the access is still there,” said Madad, but “I am worried about the patchwork that it’s causing across the United States.””I’m just concerned and frustrated at the state of affairs that we’re in right now.”
Sécheresse record en août en Europe et sur les côtes de la Méditerranée
Avec plus de la moitié (53%) des sols affectés par la sécheresse, le mois d’août 2025 a été le mois le plus sec en Europe et sur le pourtour méditerranéen depuis le début des observations de l’Observatoire européen de la sécheresse (EDO) en 2012, selon une analyse de ces données par l’AFP.Ce taux de sécheresse est supérieur de 23 points à la moyenne 2012-2024 pour un mois d’août (30,1%). Depuis le début de l’année, chaque mois marque un record pour sa période de l’année, mais août 2025 est, en plus, un plus haut absolu.Il existe plusieurs types de sécheresses, qui peuvent se combiner : sécheresse météorologique, sécheresse des sols et sécheresse hydrologique (dans les cours d’eau et nappes phréatiques).L’indicateur de sécheresse de l’observatoire du programme européen Copernicus, basé sur des observations satellitaires, associe quant à lui le niveau de précipitations, l’humidité des sols et l’état de la végétation. Il se décompose en trois niveaux : surveillance, avertissement et alerte.En août 2024, 36% des sols étaient touchés par la sécheresse. Le précédent record absolu, à 52%, date de mai 2025.L’Europe de l’Est et les Balkans ont été durement touchés par la sécheresse : en Bulgarie, au Kosovo, en Serbie et en Macédoine du Nord, le taux de sécheresse (surveillance, avertissement ou alerte) était supérieur ou égal à 90%. En Serbie, 61% des sols étaient même en alerte.Dans les Balkans, cette situation a favorisé les incendies, qui ont tué au moins deux personnes et entraîné l’évacuation de milliers d’habitants.L’Europe de l’Ouest a aussi été très touchée par endroits. Au Portugal, 70% du territoire était concerné par le manque de précipitations et d’humidité des sols, un chiffre en nette hausse par rapport aux 5% de juillet.En France, où une vague de chaleur a sévi pour la deuxième fois de l’été en août, les deux tiers du territoire (66%) étaient en manque d’eau. Une partie du pays (12%) était notamment en situation d’alerte, en particulier dans le Sud-Ouest, avec des conséquences notamment pour la production de vin.A l’Est de la Méditerranée, plusieurs pays sont également très affectés par la sécheresse : Arménie, Géorgie et Liban, avec la quasi-totalité du territoire touché (99, 97 et 96%).La Turquie, avec 84% des terres en déficit d’eau, a fait face à de nombreux incendies, comme début août dans la province turque de Çanakkale.
In Nigeria’s nightclubs, the bathroom selfie is king – or, rather, queenThu, 18 Sep 2025 05:41:53 GMT
With its marbled walls, exposed lightbulbs and plentiful mirrors, the bathroom at The Library, a nightclub in Lagos, Nigeria, is practically begging patrons to snap a photo.Then it comes, a message delivered on a gold-framed sign: “No selfies in the restroom… just kidding.” In Nigeria, bathroom selfies are no joke.From the buzzing mega-city of Lagos to …
Affaire Legrand-Cohen: CNews est “une chaîne d’extrême droite”, accuse la patronne de France Télévisions
CNews est “une chaîne d’extrême droite”, a accusé la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, dans une interview au Monde publiée jeudi, en plein conflit entre l’audiovisuel public et les médias de la galaxie Bolloré au sujet de l’affaire Legrand-Cohen.”Il faut admettre que CNews est un média d’opinion. Qu’ils assument d’être une chaîne d’extrême droite!”, a déclaré la dirigeante du groupe public, qui emploie pour la première fois ce qualificatif au sujet de la chaîne info, première de France en part d’audience.Mme Ernotte Cunci et son homologue de Radio France, Sibyle Veil, ont été entendues mercredi par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, au sujet de l’affaire Legrand-Cohen.Les journalistes Thomas Legrand et Patrick Cohen sont accusés de connivence avec le PS après la diffusion début septembre, par le magazine conservateur L’Incorrect, d’une vidéo les montrant en pleine conversation avec deux responsables socialistes.Cette affaire a provoqué un conflit inédit, à un an et demi de la présidentielle de 2027.D’un côté, les médias privés dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, dont CNews et la radio Europe 1, accusent l’audiovisuel public de parti pris pour la gauche. De l’autre, France Télévisions et Radio France contre-attaquent et en appellent à l’Arcom et aux pouvoirs publics.”La galaxie médiatique de Vincent Bolloré veut la peau de l’audiovisuel public, réclame sa privatisation, et l’exprime avec violence (…). A un moment, il faut dire stop”, tonne Mme Ernotte Cunci dans Le Monde.”Ce qui m’inquiète désormais, c’est qu’une partie du personnel politique prend pour argent comptant ce qui est affirmé, et repris sur les réseaux sociaux, sans vérifier ce qui s’est vraiment passé ; c’est ce qu’on appelle la post-vérité”, poursuit-elle, en faisant le parallèle avec les Etats-Unis de Donald Trump.Interrogée sur le fait de savoir si l’audiovisuel public était suffisamment soutenu par l’Etat et les politiques, elle a répondu: “Je pose la question”.”Si ce soutien consiste à garantir l’indépendance de l’audiovisuel public, donc un financement pérenne, alors on ne l’a pas”, a-t-elle développé, dans un contexte de fortes restrictions budgétaires.Par ailleurs, Mme Ernotte Cunci a affirmé qu’elle n’était plus favorable au projet de rapprochement des entreprises de l’audiovisuel public sous une holding commune, porté par la ministre de la Culture sortante Rachida Dati.”J’ai toujours défendu l’union, mais il faudrait être aveugle pour ne pas voir que les conditions ont changé. L’urgence est de donner des garanties sur notre indépendance”, a expliqué la patronne de France Télévisions pour justifier ce revirement.




