Yankees star Judge ties DiMaggio mark with Trump in stands

New York star Aaron Judge homered twice to tie Yankees legend Joe DiMaggio for fourth on the club’s all-time list on Thursday in a game attended by President Donald Trump on the anniversary of the September 11, 2001 attacks.Judge homered in each of his first two at-bats against the Detroit Tigers, collecting the 360th and 361st of his career.Ahead of him on the storied franchise’s all-time homers list are Babe Ruth, who hit 659 of his 714 as a Yankee, along with Mickey Mantle (536) and Lou Gehrig (493).A pre-game ceremony honored victims of the attacks as well as first responders.Trump, who received a mix of cheers and boos from the Yankee Stadium crowd, had visited the Yankees in the clubhouse before the game, telling them, “You’re gonna win.”Trump is the first sitting president to attend a game at Yankee Stadium since game three of the 2001 World Series, when President George W. Bush threw out the ceremonial first pitch.The White House had confirmed earlier this week that Trump would attend the game. After his appearance at the US Open tennis men’s final caused long waits for security, the Yankees opened the gates early and advised fans to be prepared for extra security measures.Yankees manager Aaron Boone said before the contest that he was looking forward to Trump’s attendance.”I’ve had the honor and fortune of (seeing) some presidents over the years, first pitches or whatever it may be, so the fact that he’s going to be here is something that I’m excited to be a part of,” Boone said.

La CIJ statue sur un litige immobilier entre la France et la Guinée équatoriale

La plus haute juridiction de l’ONU se prononce vendredi sur un différend de longue date entre la France et la Guinée équatoriale au sujet d’un hôtel particulier de plusieurs millions d’euros, confisqué par les autorités françaises dans l’affaire dite des “biens mal acquis”.La Guinée équatoriale a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) d’émettre des ordonnances d’urgence afin d’empêcher la France de vendre la luxueuse propriété parisienne saisie en 2012, qui comprend un cinéma, un hammam et des sanitaires en marbre et en or.L’immeuble, d’une valeur estimée à plus de 100 millions d’euros, avait été saisi dans le cadre d’une enquête pour corruption visant le vice-président équatoguinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue, communément appelé Teodorin.En 2021, la justice française a définitivement condamné Teodorin – fils aîné de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale depuis 1979 – à trois ans de prison avec sursis, 30 millions d’euros d’amende et à la confiscation de tous ses biens saisis pour “blanchiment d’abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics et d’abus de confiance” entre 1997 et 2011.Malabo voudrait que la CIJ ordonne à la France de ne pas vendre l’hôtel particulier de l’avenue Foch, près de l’Arc de Triomphe, et à autoriser “un accès immédiat, complet et sans entrave” à l’immeuble.La Guinée équatoriale affirme que la police française a pénétré dans la propriété en juin, changé les serrures de plusieurs portes et détruit les caméras de sécurité.- “Mépris” -L’approche de la France pourrait être qualifiée de “paternaliste, voire néocoloniale”, a déclaré Carmelo Nvono-Nca, ambassadeur de la République de Guinée équatoriale en France, lors d’une audience devant la CIJ à La Haye en juillet.”Nous ne pouvons pas accepter un tel mépris de notre souveraineté de la part de la France”, a-t-il ajouté.En réponse à ces accusations, la France a dénoncé “une énième manœuvre abusive de la Guinée équatoriale” auprès des juges.”La France regrette que, à l’heure où le rôle de la cour est si chargé par de nombreuses affaires d’ampleur, la Guinée équatoriale mobilise une nouvelle fois votre office”, a déclaré Diégo Colas, directeur des affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères.Une demande d’ordonnances d’urgence – des mesures conservatoires, dans le jargon de la juridiction – prime sur toutes les autres affaires judiciaires en cours à la CIJ, qui statue sur les différends entre Etats membres de l’ONU.La CIJ traite actuellement plusieurs dossiers importants, notamment une affaire très médiatisée intentée par l’Afrique du Sud contre Israël, accusé de “génocide” dans la bande de Gaza.La juridiction a également rendu en juillet un avis très attendu sur les obligations des pays en matière de changement climatique.

La CIJ statue sur un litige immobilier entre la France et la Guinée équatoriale

La plus haute juridiction de l’ONU se prononce vendredi sur un différend de longue date entre la France et la Guinée équatoriale au sujet d’un hôtel particulier de plusieurs millions d’euros, confisqué par les autorités françaises dans l’affaire dite des “biens mal acquis”.La Guinée équatoriale a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) d’émettre des ordonnances d’urgence afin d’empêcher la France de vendre la luxueuse propriété parisienne saisie en 2012, qui comprend un cinéma, un hammam et des sanitaires en marbre et en or.L’immeuble, d’une valeur estimée à plus de 100 millions d’euros, avait été saisi dans le cadre d’une enquête pour corruption visant le vice-président équatoguinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue, communément appelé Teodorin.En 2021, la justice française a définitivement condamné Teodorin – fils aîné de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale depuis 1979 – à trois ans de prison avec sursis, 30 millions d’euros d’amende et à la confiscation de tous ses biens saisis pour “blanchiment d’abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics et d’abus de confiance” entre 1997 et 2011.Malabo voudrait que la CIJ ordonne à la France de ne pas vendre l’hôtel particulier de l’avenue Foch, près de l’Arc de Triomphe, et à autoriser “un accès immédiat, complet et sans entrave” à l’immeuble.La Guinée équatoriale affirme que la police française a pénétré dans la propriété en juin, changé les serrures de plusieurs portes et détruit les caméras de sécurité.- “Mépris” -L’approche de la France pourrait être qualifiée de “paternaliste, voire néocoloniale”, a déclaré Carmelo Nvono-Nca, ambassadeur de la République de Guinée équatoriale en France, lors d’une audience devant la CIJ à La Haye en juillet.”Nous ne pouvons pas accepter un tel mépris de notre souveraineté de la part de la France”, a-t-il ajouté.En réponse à ces accusations, la France a dénoncé “une énième manœuvre abusive de la Guinée équatoriale” auprès des juges.”La France regrette que, à l’heure où le rôle de la cour est si chargé par de nombreuses affaires d’ampleur, la Guinée équatoriale mobilise une nouvelle fois votre office”, a déclaré Diégo Colas, directeur des affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères.Une demande d’ordonnances d’urgence – des mesures conservatoires, dans le jargon de la juridiction – prime sur toutes les autres affaires judiciaires en cours à la CIJ, qui statue sur les différends entre Etats membres de l’ONU.La CIJ traite actuellement plusieurs dossiers importants, notamment une affaire très médiatisée intentée par l’Afrique du Sud contre Israël, accusé de “génocide” dans la bande de Gaza.La juridiction a également rendu en juillet un avis très attendu sur les obligations des pays en matière de changement climatique.

La CIJ statue sur un litige immobilier entre la France et la Guinée équatoriale

La plus haute juridiction de l’ONU se prononce vendredi sur un différend de longue date entre la France et la Guinée équatoriale au sujet d’un hôtel particulier de plusieurs millions d’euros, confisqué par les autorités françaises dans l’affaire dite des “biens mal acquis”.La Guinée équatoriale a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) d’émettre des ordonnances d’urgence afin d’empêcher la France de vendre la luxueuse propriété parisienne saisie en 2012, qui comprend un cinéma, un hammam et des sanitaires en marbre et en or.L’immeuble, d’une valeur estimée à plus de 100 millions d’euros, avait été saisi dans le cadre d’une enquête pour corruption visant le vice-président équatoguinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue, communément appelé Teodorin.En 2021, la justice française a définitivement condamné Teodorin – fils aîné de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale depuis 1979 – à trois ans de prison avec sursis, 30 millions d’euros d’amende et à la confiscation de tous ses biens saisis pour “blanchiment d’abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics et d’abus de confiance” entre 1997 et 2011.Malabo voudrait que la CIJ ordonne à la France de ne pas vendre l’hôtel particulier de l’avenue Foch, près de l’Arc de Triomphe, et à autoriser “un accès immédiat, complet et sans entrave” à l’immeuble.La Guinée équatoriale affirme que la police française a pénétré dans la propriété en juin, changé les serrures de plusieurs portes et détruit les caméras de sécurité.- “Mépris” -L’approche de la France pourrait être qualifiée de “paternaliste, voire néocoloniale”, a déclaré Carmelo Nvono-Nca, ambassadeur de la République de Guinée équatoriale en France, lors d’une audience devant la CIJ à La Haye en juillet.”Nous ne pouvons pas accepter un tel mépris de notre souveraineté de la part de la France”, a-t-il ajouté.En réponse à ces accusations, la France a dénoncé “une énième manœuvre abusive de la Guinée équatoriale” auprès des juges.”La France regrette que, à l’heure où le rôle de la cour est si chargé par de nombreuses affaires d’ampleur, la Guinée équatoriale mobilise une nouvelle fois votre office”, a déclaré Diégo Colas, directeur des affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères.Une demande d’ordonnances d’urgence – des mesures conservatoires, dans le jargon de la juridiction – prime sur toutes les autres affaires judiciaires en cours à la CIJ, qui statue sur les différends entre Etats membres de l’ONU.La CIJ traite actuellement plusieurs dossiers importants, notamment une affaire très médiatisée intentée par l’Afrique du Sud contre Israël, accusé de “génocide” dans la bande de Gaza.La juridiction a également rendu en juillet un avis très attendu sur les obligations des pays en matière de changement climatique.

Hamas says US ‘accomplice’ in Israel Qatar attack as funerals held

Hamas accused the United States on Thursday of complicity in Israel’s deadly attack on its negotiators in Qatar, lambasting Israel for seeking to kill off Gaza truce talks as Doha buried the dead.Tuesday’s unprecedented Israeli strikes on a Gulf state sent shockwaves through a region long shielded from conflicts and halted already floundering Gaza talks.”This crime was… an assassination of the entire negotiation process and a deliberate targeting of the role of our mediating brothers in Qatar and Egypt,” Hamas official Fawzi Barhoum said in a televised statement.In Doha, tight security surrounded the mosque where prayers were held as the Gulf state’s ruler joined mourners.One coffin bearing a Qatari flag and five others bearing Palestinian flags were brought into the mosque, live footage from Qatar television showed.Facing the coffins, Qatar’s emir, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, prayed alongside dozens of mourners, some wearing traditional white robes, others wearing military uniform.The dead were buried in the Mesaimeer Cemetery after the funeral at Sheikh Mohammed bin Abdul Wahhab Mosque.Authorities beefed up security, with checkpoints on access roads to the mosque.Barhoum accused Washington of being “a full accomplice” in the Israeli attack.The UN Security Council on Thursday condemned the strikes on Doha, without naming Israel which carried them out.The Security Council “underscored the importance of de-escalation and expressed their solidarity with Qatar”, said the statement, which required the agreement of all 15 council members, including Israel’s ally the United States.The White House said Trump did not agree with Israel’s decision to take military action.He said he was not notified in advance and when he heard, he asked his envoy Steve Witkoff to warn Qatar immediately — but the attack had already started.- Reassessing everything -Israel said it targeted Hamas leaders but the group said its top officials survived.Hamas said five of its members were killed — top negotiator Khalil al-Hayya’s son Hamam, his office director Jihad Labad and bodyguards Ahmad Mamlouk, Abdallah Abdelwahd and Mumen Hassoun.Qatari Lance Corporal Badr Saad Mohammed al-Humaidi al-Dosari was also killed.Barhoum said Hayya’s wife, his slain son’s wife and his grandchildren were wounded in the attack on the compound where he lived.In an interview with CNN on Wednesday, Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani said he could not confirm Hayya’s fate.The Hamas chief negotiator was not seen at the funeral, in the footage viewed by AFP. Pictures shared on Hamas’s Telegram channel showed Osama Hamdan — a senior figure in the movement — attending the burial of the movement’s dead, along with political bureau member Izzat al-Rishq.A post by the group said several Hamas members were present at the funeral. Sheikh Mohammed said the Israeli attack had killed any hope for Israeli hostages in Gaza, adding that Qatar was reevaluating “everything” surrounding its role as mediator in ceasefire talks.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu vowed on Thursday that “there will be no Palestinian state”, despite preparations by several Western governments to recognise the State of Palestine at the United Nations later this month.”This place belongs to us,” he said, as he attended a signing ceremony for a major settlement project in the occupied West Bank that the United Nations has described as an “existential threat” to the viability of a Palestinian state. Doha has been a venue for several rounds of indirect negotiations between Hamas and Israel.The emirate allowed Hamas to set up a political office in Doha in 2012 with the blessing of the United States, which has sought to maintain a communication channel with the group.Sheikh Mohammed said he hoped for a collective regional response to the attack and that an Arab-Islamic summit would be held in Doha to decide on a course of action.The attack has drawn sharp condemnation and a show of solidarity from Gulf neighbours. The United Arab Emirates said “any aggression against a GCC (Gulf Cooperation Council) member state constitutes an attack on the collective Gulf security framework”.

Trump urges peaceful response to Charlie Kirk killing

President Donald Trump urged supporters Thursday to respond peacefully to the killing of right-wing campaigner Charlie Kirk, as the murderer continued to evade a manhunt more than 24 hours after a shooting that put an already divided United States on edge.Trump, who soon after the killing angrily pledged a wide-ranging response against the “radical left,” told reporters that Kirk had been “an advocate of nonviolence.””That’s the way I’d like to see people respond,” he said.Kirk, a 31-year-old superstar on the Republican right who harnessed surging youth support for Trump, was shot while addressing a large crowd at Utah Valley University on Wednesday.But a day later, authorities said the gunman remained at large.”Multiple leads are currently being investigated, but no suspect is in custody,” Utah law enforcement officials posted.”We’re doing everything we can to find him, and we’re not sure how far he has gone yet,” FBI Special Agent Robert Bohls said earlier.The FBI, which described the attack on Kirk as “targeted,” published photos of a young person it called “the potential shooter.”The pictures showed a man wearing a black baseball cap, dark sunglasses, and what appeared to be jeans, with a long-sleeved top emblazoned with a design that included an American flag.A reward of up to $100,000 was posted for information leading to his capture.Police say they believe the shooter fired a single bullet from a rooftop up to 200 yards (180 meters), hitting Kirk in the neck.A high-powered bolt-action rifle was recovered in a wooded area.- ‘Dark moment’ -Reflecting the highly political nature of the killing, Kirk’s coffin was transported to his home city of Phoenix on JD Vance’s official plane.Footage showed the vice president with his hands on the casket as it was carried to Air Force 2.Kirk’s widow, Erika, held hands with Vance’s wife as they got off the plane in Arizona, the headquarters of the powerful Turning Point USA.The right wing mediasphere remained in a state of heightened emotion Thursday, with Fox News contributors recounting the impact Kirk had on their lives.Conspiracy theories ricocheted around the internet, while calls for a return to civility vied with those demanding vengeance.”THIS IS WAR” wrote the popular right-wing X account of @LibsofTikTOK.Fox News host Jesse Watters on Wednesday said the killing showed his side of the political spectrum was under attack.”Whether we want to accept it or not, they are at war with us. And what are we going to do about it?” he asked his audience.- ‘Martyr’ for the right -Students at the Utah Valley University on Thursday described the shock, and their broader fears as political divisions deepen across the country.Dave Sanchez told AFP witnessing the killing made him “sick to my stomach.”We watch him all the time and so it really does feel like one of your own family members, your own brother’s been killed,” said Sanchez, 26.Kirk, who supporters have hailed as a “martyr” for conservative ideals, had an outsized influence in US politics.He co-founded Turning Point USA in 2012 to drive conservative viewpoints among young people, with his natural showmanship making him a go-to spokesman on television networks.Kirk used his enormous audiences on TikTok, Instagram and YouTube to build support for anti-immigration policies, outspoken Christianity and gun ownership, and to spread carefully edited clips of his interactions during debates at his many college events.Three months ago, a Minnesota man shot dead a Democratic lawmaker and her husband in their home, and Trump survived an assassination attempt during his election campaign in July 2024.

Les alliés de la Pologne renforcent sa défense aérienne après l’intrusion de drones

Les alliés de la Pologne, dont la France et l’Allemagne, ont annoncé renforcer ses moyens de défense aérienne après l’intrusion de drones sur son territoire et au moment où Moscou et son allié bélarusse lancent vendredi de grands exercices militaires conjoints à ses portes.En amont de ces manoeuvres, les autorités polonaises ont fermé durant la nuit, comme annoncé, les derniers passages frontaliers avec le Bélarus. L’agence officielle Belta à Minsk a montré des gardes-frontières déroulant du fil de fer barbelé.Jugée délibérée par Varsovie, l’irruption de 19 drones présumés russes dans l’espace aérien polonais dans la nuit de mardi à mercredi, en pleine guerre d’Ukraine, a provoqué un branle-bas chez les alliés européens.Après l’Allemagne, qui a annoncé prolonger sa mission de protection de l’espace aérien polonais de trois mois et faire passer de deux à quatre le nombre de ses avions de combat Eurofighter déployés à cet effet, la France a indiqué dépêcher trois Rafale dans ce pays.Les Pays-Bas ont décidé d’accélérer la livraison de deux batteries de missiles Patriot, et de déployer des systèmes de défense antiaérienne et anti-drones, avec 300 militaires.La République tchèque va déployer trois hélicoptères Mi-17. Selon Varsovie, les Britanniques vont également engager des Eurofighter. – Conseil de sécurité – Comme la Pologne, la Lituanie et la Lettonie, pays également membres de l’Otan et voisins du Bélarus, ont renforcé leur sécurité et restreint le trafic aérien alors que débutent vendredi près de Minsk les manoeuvres militaires conjointes de la Russie et du Bélarus, Zapad-2025 (Ouest-2025).Cette édition est la première depuis le début du conflit en Ukraine, en février 2022. Celle de 2021 avait mobilisé environ 200.000 soldats russes, quelques mois avant le lancement de leur assaut.La Pologne, qui a appelé à un renforcement drastique des capacités militaires de l’UE et de l’Otan sur son sol, a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU, qui se réunira en urgence vendredi au sujet de l’intrusion de drones.Cette saisine vise à “attirer l’attention du monde entier sur cette attaque sans précédent menée par des drones russes contre un pays membre non seulement de l’ONU, mais aussi de l’Union européenne et de l’Otan”, a souligné le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski à la radio RMF FM.La réunion doit débuter à 19H00 GMT. Parmi les cinq membres permanents disposant du droit de veto au Conseil de sécurité figurent la Russie et la Chine, ce qui exclut tout adoption d’une résolution en la matière.La Russie a demandé jeudi à Varsovie de “reconsidérer la décision prise (la fermeture de la frontière bélarusse) dans les plus brefs délais”, dénonçant des “mesures de confrontation” et une “politique d’escalade des tensions”.- Trump “pas content” -Selon Varsovie, 19 drones sont entrés dans l’espace aérien polonais dans la nuit de mardi à mercredi. Au moins trois drones, “de fabrication russe”, selon M. Sikorski, ont été abattus par l’armée polonaise et ses alliés de l’Otan. Il n’y a pas eu de blessés.Selon le ministère polonais de la Défense, les drones ont décollé des régions russes de Briansk, Koursk, Orel et Krasnodar, et de Crimée occupée.Les autorités russes ont nié toute implication, reprochant à Varsovie de n’avoir avancé aucune preuve matérielle.Le président américain Donald Trump s’est dit jeudi “pas content de quoi que ce soit dans cette situation”, tout en évoquant une possible “erreur” de la part de la Russie.L’Otan a de son côté activé à la demande Varsovie l’Article 4 du traité Atlantique qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace contre l’un de ses membres.Suède et République tchèque ont indiqué jeudi soir avoir convoqué les ambassadeurs russes en poste sur leurs territoires pour protester.Le chef du gouvernement polonais, Donald Tusk, a indiqué jeudi vouloir “coopérer étroitement avec l’Ukraine (…) pour construire une barrière anti-drones aussi efficace que possible”.

Les alliés de la Pologne renforcent sa défense aérienne après l’intrusion de drones

Les alliés de la Pologne, dont la France et l’Allemagne, ont annoncé renforcer ses moyens de défense aérienne après l’intrusion de drones sur son territoire et au moment où Moscou et son allié bélarusse lancent vendredi de grands exercices militaires conjoints à ses portes.En amont de ces manoeuvres, les autorités polonaises ont fermé durant la nuit, comme annoncé, les derniers passages frontaliers avec le Bélarus. L’agence officielle Belta à Minsk a montré des gardes-frontières déroulant du fil de fer barbelé.Jugée délibérée par Varsovie, l’irruption de 19 drones présumés russes dans l’espace aérien polonais dans la nuit de mardi à mercredi, en pleine guerre d’Ukraine, a provoqué un branle-bas chez les alliés européens.Après l’Allemagne, qui a annoncé prolonger sa mission de protection de l’espace aérien polonais de trois mois et faire passer de deux à quatre le nombre de ses avions de combat Eurofighter déployés à cet effet, la France a indiqué dépêcher trois Rafale dans ce pays.Les Pays-Bas ont décidé d’accélérer la livraison de deux batteries de missiles Patriot, et de déployer des systèmes de défense antiaérienne et anti-drones, avec 300 militaires.La République tchèque va déployer trois hélicoptères Mi-17. Selon Varsovie, les Britanniques vont également engager des Eurofighter. – Conseil de sécurité – Comme la Pologne, la Lituanie et la Lettonie, pays également membres de l’Otan et voisins du Bélarus, ont renforcé leur sécurité et restreint le trafic aérien alors que débutent vendredi près de Minsk les manoeuvres militaires conjointes de la Russie et du Bélarus, Zapad-2025 (Ouest-2025).Cette édition est la première depuis le début du conflit en Ukraine, en février 2022. Celle de 2021 avait mobilisé environ 200.000 soldats russes, quelques mois avant le lancement de leur assaut.La Pologne, qui a appelé à un renforcement drastique des capacités militaires de l’UE et de l’Otan sur son sol, a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU, qui se réunira en urgence vendredi au sujet de l’intrusion de drones.Cette saisine vise à “attirer l’attention du monde entier sur cette attaque sans précédent menée par des drones russes contre un pays membre non seulement de l’ONU, mais aussi de l’Union européenne et de l’Otan”, a souligné le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski à la radio RMF FM.La réunion doit débuter à 19H00 GMT. Parmi les cinq membres permanents disposant du droit de veto au Conseil de sécurité figurent la Russie et la Chine, ce qui exclut tout adoption d’une résolution en la matière.La Russie a demandé jeudi à Varsovie de “reconsidérer la décision prise (la fermeture de la frontière bélarusse) dans les plus brefs délais”, dénonçant des “mesures de confrontation” et une “politique d’escalade des tensions”.- Trump “pas content” -Selon Varsovie, 19 drones sont entrés dans l’espace aérien polonais dans la nuit de mardi à mercredi. Au moins trois drones, “de fabrication russe”, selon M. Sikorski, ont été abattus par l’armée polonaise et ses alliés de l’Otan. Il n’y a pas eu de blessés.Selon le ministère polonais de la Défense, les drones ont décollé des régions russes de Briansk, Koursk, Orel et Krasnodar, et de Crimée occupée.Les autorités russes ont nié toute implication, reprochant à Varsovie de n’avoir avancé aucune preuve matérielle.Le président américain Donald Trump s’est dit jeudi “pas content de quoi que ce soit dans cette situation”, tout en évoquant une possible “erreur” de la part de la Russie.L’Otan a de son côté activé à la demande Varsovie l’Article 4 du traité Atlantique qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace contre l’un de ses membres.Suède et République tchèque ont indiqué jeudi soir avoir convoqué les ambassadeurs russes en poste sur leurs territoires pour protester.Le chef du gouvernement polonais, Donald Tusk, a indiqué jeudi vouloir “coopérer étroitement avec l’Ukraine (…) pour construire une barrière anti-drones aussi efficace que possible”.