En Russie, la chasse aux “extrémistes” cible les simples recherches en ligne

Comme beaucoup de jeunes de son âge, Artiom, Russe de 18 ans, dit “passer la moitié de sa vie” à flâner sur internet, d’un site web à l’autre. Un passe-temps qui pourrait être remis en cause par une nouvelle loi punissant la recherche de contenus jugés “extrémistes”.Les autorités russes restreignent de façon drastique la liberté d’expression depuis le lancement de leur offensive en Ukraine en 2022.Mais la législation, qui entrera en vigueur dès septembre, pousse la surveillance numérique encore plus loin en punissant la simple recherche en ligne des contenus “extrémistes”.Ce qualificatif a une définition très large, et peut désigner des groupes terroristes aussi bien que des opposants politiques.Chercher à savoir qui est le défunt opposant Alexeï Navalny ou ce qu’est le “mouvement international LGBT”, tous deux classés “extrémistes”, pourraient désormais valoir des amendes jusqu’à 5.000 roubles (environ 55 euros).Or le jeune Artiom, croisé par l’AFP dans un parc moscovite, affirme s’intéresser à “tout” type de sujets: “l’avenir de notre pays, la politique de nos leaders, celle des gouvernements étrangers”.Il considère qu’avec la nouvelle loi, sa vie va “basculer”, car il devra faire attention au moindre clic.Artiom se tiendra par exemple à l’écart des “sites de pays dits +inamicaux+”, un terme souvent utilisé pour désigner les Occidentaux. Et ces sites “sont ceux qui m’intéressent le plus”, lâche-t-il avec dépit.Un autre Moscovite, Sergueï, avoue avoir “peur”. Comme la plupart des personnes interrogées par l’AFP, il a préféré ne pas donner son nom de famille.”Encore hier j’ai fait des recherches librement et demain je peux en être désigné coupable”, s’inquiète ce créateur de bijoux de 33 ans, bandana et piercing.- “Censure” -La nouvelle législation a suscité l’inquiétude jusque chez les partisans du Kremlin, provoquant une rare opposition d’une soixantaine d’élus.”Même les jeunes pro-gouvernementaux s’opposent à cette censure”, affirme un professeur d’histoire d’une université moscovite, sous le couvert de l’anonymat.Un expert en sécurité informatique, préférant lui aussi rester anonyme, rappelle que “la loi déroge au principe garanti par la Constitution selon lequel lire ne peut pas être punissable”.”La recherche en ligne devient maintenant dangereuse, le pouvoir cherchant à faire peur à tous”, estime-t-il, jugeant que la Russie se rapproche ainsi d’un modèle de surveillance et de contrôle appliqué par les autorités chinoises.La respectée militante des droits de l’Homme Svetlana Gannouchkina considère, elle, que le but du Kremlin est de “semer la peur et d’étouffer toute volonté de résister”.”Craignant l’irritation générale face à cette guerre insensée contre l’Ukraine, le pouvoir prend des mesures hystériques”, résume auprès de l’AFP cette Russe de 83 ans, classée “agent de l’étranger” par les autorités de son pays.Une autre nouvelle loi interdit de faire la promotion des VPN, systèmes très utilisés en Russie pour contourner la censure. La plateforme de vidéos YouTube n’est déjà accessible en Russie que via VPN, ainsi que les réseaux sociaux du groupe Meta, propriétaire de Facebook et Instagram, proclamé “extrémiste”.- “Difficilement réalisable” -Une législation distincte permettra aussi dès septembre de reconnaître “extrémiste” une communauté entière si l’un de ses membres a été classé comme tel.Plusieurs communautés en ligne, notamment ceux de correspondants écrivant aux prisonniers politiques, ont déjà dû fermer ou se réorganiser face à la nouvelle législation.Pour Natalia, 50 ans, administratrice d’une école, “cette loi n’est qu’une bêtise”.Elle juge que tout un groupe “ne peut pas être responsable” pour les activités d’un seul de ses membres.”Et je dois donc vérifier chaque fois en ouvrant la page de mon groupe sur le jardinage si l’une des mémères n’a pas été proclamée +extrémiste+ par hasard?”, se moque Natalia.L’expert en sécurité numérique rappelle toutefois que la censure sur internet “à l’échelle nationale est difficilement réalisable”.La loi ciblera avant tout les personnes qui étaient déjà dans le viseur des autorités pour leurs positions politiques, selon lui.”On sait bien que la sévérité des lois russes est souvent atténuée par la possibilité de leur non-exécution”, résume l’expert avec un sourire ironique.

En Russie, la chasse aux “extrémistes” cible les simples recherches en ligne

Comme beaucoup de jeunes de son âge, Artiom, Russe de 18 ans, dit “passer la moitié de sa vie” à flâner sur internet, d’un site web à l’autre. Un passe-temps qui pourrait être remis en cause par une nouvelle loi punissant la recherche de contenus jugés “extrémistes”.Les autorités russes restreignent de façon drastique la liberté d’expression depuis le lancement de leur offensive en Ukraine en 2022.Mais la législation, qui entrera en vigueur dès septembre, pousse la surveillance numérique encore plus loin en punissant la simple recherche en ligne des contenus “extrémistes”.Ce qualificatif a une définition très large, et peut désigner des groupes terroristes aussi bien que des opposants politiques.Chercher à savoir qui est le défunt opposant Alexeï Navalny ou ce qu’est le “mouvement international LGBT”, tous deux classés “extrémistes”, pourraient désormais valoir des amendes jusqu’à 5.000 roubles (environ 55 euros).Or le jeune Artiom, croisé par l’AFP dans un parc moscovite, affirme s’intéresser à “tout” type de sujets: “l’avenir de notre pays, la politique de nos leaders, celle des gouvernements étrangers”.Il considère qu’avec la nouvelle loi, sa vie va “basculer”, car il devra faire attention au moindre clic.Artiom se tiendra par exemple à l’écart des “sites de pays dits +inamicaux+”, un terme souvent utilisé pour désigner les Occidentaux. Et ces sites “sont ceux qui m’intéressent le plus”, lâche-t-il avec dépit.Un autre Moscovite, Sergueï, avoue avoir “peur”. Comme la plupart des personnes interrogées par l’AFP, il a préféré ne pas donner son nom de famille.”Encore hier j’ai fait des recherches librement et demain je peux en être désigné coupable”, s’inquiète ce créateur de bijoux de 33 ans, bandana et piercing.- “Censure” -La nouvelle législation a suscité l’inquiétude jusque chez les partisans du Kremlin, provoquant une rare opposition d’une soixantaine d’élus.”Même les jeunes pro-gouvernementaux s’opposent à cette censure”, affirme un professeur d’histoire d’une université moscovite, sous le couvert de l’anonymat.Un expert en sécurité informatique, préférant lui aussi rester anonyme, rappelle que “la loi déroge au principe garanti par la Constitution selon lequel lire ne peut pas être punissable”.”La recherche en ligne devient maintenant dangereuse, le pouvoir cherchant à faire peur à tous”, estime-t-il, jugeant que la Russie se rapproche ainsi d’un modèle de surveillance et de contrôle appliqué par les autorités chinoises.La respectée militante des droits de l’Homme Svetlana Gannouchkina considère, elle, que le but du Kremlin est de “semer la peur et d’étouffer toute volonté de résister”.”Craignant l’irritation générale face à cette guerre insensée contre l’Ukraine, le pouvoir prend des mesures hystériques”, résume auprès de l’AFP cette Russe de 83 ans, classée “agent de l’étranger” par les autorités de son pays.Une autre nouvelle loi interdit de faire la promotion des VPN, systèmes très utilisés en Russie pour contourner la censure. La plateforme de vidéos YouTube n’est déjà accessible en Russie que via VPN, ainsi que les réseaux sociaux du groupe Meta, propriétaire de Facebook et Instagram, proclamé “extrémiste”.- “Difficilement réalisable” -Une législation distincte permettra aussi dès septembre de reconnaître “extrémiste” une communauté entière si l’un de ses membres a été classé comme tel.Plusieurs communautés en ligne, notamment ceux de correspondants écrivant aux prisonniers politiques, ont déjà dû fermer ou se réorganiser face à la nouvelle législation.Pour Natalia, 50 ans, administratrice d’une école, “cette loi n’est qu’une bêtise”.Elle juge que tout un groupe “ne peut pas être responsable” pour les activités d’un seul de ses membres.”Et je dois donc vérifier chaque fois en ouvrant la page de mon groupe sur le jardinage si l’une des mémères n’a pas été proclamée +extrémiste+ par hasard?”, se moque Natalia.L’expert en sécurité numérique rappelle toutefois que la censure sur internet “à l’échelle nationale est difficilement réalisable”.La loi ciblera avant tout les personnes qui étaient déjà dans le viseur des autorités pour leurs positions politiques, selon lui.”On sait bien que la sévérité des lois russes est souvent atténuée par la possibilité de leur non-exécution”, résume l’expert avec un sourire ironique.

En Russie, la chasse aux “extrémistes” cible les simples recherches en ligne

Comme beaucoup de jeunes de son âge, Artiom, Russe de 18 ans, dit “passer la moitié de sa vie” à flâner sur internet, d’un site web à l’autre. Un passe-temps qui pourrait être remis en cause par une nouvelle loi punissant la recherche de contenus jugés “extrémistes”.Les autorités russes restreignent de façon drastique la liberté d’expression depuis le lancement de leur offensive en Ukraine en 2022.Mais la législation, qui entrera en vigueur dès septembre, pousse la surveillance numérique encore plus loin en punissant la simple recherche en ligne des contenus “extrémistes”.Ce qualificatif a une définition très large, et peut désigner des groupes terroristes aussi bien que des opposants politiques.Chercher à savoir qui est le défunt opposant Alexeï Navalny ou ce qu’est le “mouvement international LGBT”, tous deux classés “extrémistes”, pourraient désormais valoir des amendes jusqu’à 5.000 roubles (environ 55 euros).Or le jeune Artiom, croisé par l’AFP dans un parc moscovite, affirme s’intéresser à “tout” type de sujets: “l’avenir de notre pays, la politique de nos leaders, celle des gouvernements étrangers”.Il considère qu’avec la nouvelle loi, sa vie va “basculer”, car il devra faire attention au moindre clic.Artiom se tiendra par exemple à l’écart des “sites de pays dits +inamicaux+”, un terme souvent utilisé pour désigner les Occidentaux. Et ces sites “sont ceux qui m’intéressent le plus”, lâche-t-il avec dépit.Un autre Moscovite, Sergueï, avoue avoir “peur”. Comme la plupart des personnes interrogées par l’AFP, il a préféré ne pas donner son nom de famille.”Encore hier j’ai fait des recherches librement et demain je peux en être désigné coupable”, s’inquiète ce créateur de bijoux de 33 ans, bandana et piercing.- “Censure” -La nouvelle législation a suscité l’inquiétude jusque chez les partisans du Kremlin, provoquant une rare opposition d’une soixantaine d’élus.”Même les jeunes pro-gouvernementaux s’opposent à cette censure”, affirme un professeur d’histoire d’une université moscovite, sous le couvert de l’anonymat.Un expert en sécurité informatique, préférant lui aussi rester anonyme, rappelle que “la loi déroge au principe garanti par la Constitution selon lequel lire ne peut pas être punissable”.”La recherche en ligne devient maintenant dangereuse, le pouvoir cherchant à faire peur à tous”, estime-t-il, jugeant que la Russie se rapproche ainsi d’un modèle de surveillance et de contrôle appliqué par les autorités chinoises.La respectée militante des droits de l’Homme Svetlana Gannouchkina considère, elle, que le but du Kremlin est de “semer la peur et d’étouffer toute volonté de résister”.”Craignant l’irritation générale face à cette guerre insensée contre l’Ukraine, le pouvoir prend des mesures hystériques”, résume auprès de l’AFP cette Russe de 83 ans, classée “agent de l’étranger” par les autorités de son pays.Une autre nouvelle loi interdit de faire la promotion des VPN, systèmes très utilisés en Russie pour contourner la censure. La plateforme de vidéos YouTube n’est déjà accessible en Russie que via VPN, ainsi que les réseaux sociaux du groupe Meta, propriétaire de Facebook et Instagram, proclamé “extrémiste”.- “Difficilement réalisable” -Une législation distincte permettra aussi dès septembre de reconnaître “extrémiste” une communauté entière si l’un de ses membres a été classé comme tel.Plusieurs communautés en ligne, notamment ceux de correspondants écrivant aux prisonniers politiques, ont déjà dû fermer ou se réorganiser face à la nouvelle législation.Pour Natalia, 50 ans, administratrice d’une école, “cette loi n’est qu’une bêtise”.Elle juge que tout un groupe “ne peut pas être responsable” pour les activités d’un seul de ses membres.”Et je dois donc vérifier chaque fois en ouvrant la page de mon groupe sur le jardinage si l’une des mémères n’a pas été proclamée +extrémiste+ par hasard?”, se moque Natalia.L’expert en sécurité numérique rappelle toutefois que la censure sur internet “à l’échelle nationale est difficilement réalisable”.La loi ciblera avant tout les personnes qui étaient déjà dans le viseur des autorités pour leurs positions politiques, selon lui.”On sait bien que la sévérité des lois russes est souvent atténuée par la possibilité de leur non-exécution”, résume l’expert avec un sourire ironique.

Foot: Dembélé a le “défi” d’encore “s’améliorer”, dit Luis Enrique

Ousmane Dembélé, un des favoris pour le Ballon d’or après sa grande saison avec le Paris SG, a le “défi” de “s’améliorer” encore, a déclaré son entraîneur Luis Enrique jeudi.”Cette saison pour Ousmane c’est un défi, parce que l’année dernière a été incroyable, et je suis convaincu qu’il peut améliorer sa performance, sans aucun doute”, a dit l’Espagnol en conférence de presse au Campus PSG de Poissy (Yvelines).Au vu de ses 35 buts et 13 passes décisives en 56 matches la saison dernière, “il faut être audacieux pour dire ça”, a reconnu Luis Enrique, qui en fait son favori pour le Ballon d’or, décerné le 22 septembre à Paris.”C’est pour nous un joueur très important aux qualités offensives et défensives, je le vois toujours avec le sourire”, a-t-il ajouté. “J’espère que cette année peut être encore meilleure pour lui et l’équipe”, a conclu le coach du PSG.

US woman jailed for 30 years in UK for failed assassination plot

An English court on Thursday handed an American woman a 30-year jail sentence after she was convicted of trying to murder a British man caught up in a feud between families.After a years-long police hunt, would-be assassin Aimee Betro, 45, was extradited earlier this year from Armenia, where she had been living, to face trial in the central English city of Birmingham.Prosecutors told the court Betro had covered her face with a niqab before climbing out of a car in September 2019 and trying to shoot Sikander Ali at point-blank range in his own car.But the handgun jammed and Ali drove away at high-speed. Hours later Betro returned to the house, and fired three shots at his family home, the court heard.Sentencing Betro, Judge Simon Drew told her it was only a “matter of chance” that Ali had not been killed.”You were engaged in a complex, well-planned conspiracy to murder,” he added. “You were prepared to pull the trigger and did so on two separate occasions.”Prosecutors said Betro was part of a plot with co-conspirators Mohammed Aslam, 56, and his 31-year-old son, Mohammed Nabil Nazir. Betro had met Nazir on an online dating site, and told the jury she was in love with him.Both men were jailed last year for their roles in the “violent” feud which erupted after they were injured in a brawl at Ali’s father’s clothing store in July 2018.Graphic design graduate Betro did not know Ali and denied three charges including conspiracy to murder and possessing a self-loading pistol. She said she had no knowledge of the plot.Betro, who is originally from Wisconsin, told jurors it was “just a terrible coincidence” that she had been close to the scene of the attack.She maintained the real shooter was “another American woman” who sounded similar to her and had the same phone and brand of trainers.Police said they had seen no evidence that Betro was paid for her role in the attack.

Italie: du neuf avec du vieux pour l’Inter, l’AC Milan et la Juventus

Pour oublier une saison 2024-25 décevante et tenter de succéder à Naples, l’Inter Milan, la Juventus Turin et l’AC Milan ont fait le même choix pour le Championnat d’Italie 2025-26 qui débute samedi: miser sur un ancien joueur ou un ex-entraîneur.. Inter Milan: tourner la page InzaghiHabitué à collectionner les trophées ces dernières années, l’Inter a fini 2024-25 sans le moindre titre. Les Nerazzurri ont pourtant disputé deux finales et joué le titre de champion d’Italie jusqu’à la 38ème et dernière journée.Mais si leur défaite contre leur grand rival milanais en finale de la Supercoupe d’Italie (3-2) en janvier, est anecdotique, leur déroute en finale de la Ligue des champions contre le Paris SG (5-0) et leur échec pour un point face à Naples dans leur course au scudetto ont laissé des traces.Dans la foulée de sa deuxième défaite en trois ans en finale de la C1, l’Inter a perdu son entraîneur, Simone Inzaghi, arrivé selon lui en bout de cycle et recruté par le club saoudien d’Al-Hilal.En quatre saisons sous sa direction, l’Inter a remporté six titres, dont le championnat 2024 et a souvent séduit avec un style offensif, avant de faire son âge en fin de saison dernière.Pour lui succéder, l’Inter a surpris en choisissant un entraîneur avec seulement 13 matches de Serie A à son actif. Mais Cristian Chivu, 44 ans, connaît bien le club lombard, pour y avoir joué de 2007 à 2014 et fait ses premiers pas d’entraîneur, d’abord avec les équipes de jeunes de 2018 à 2021, puis à la tête de la réserve, de 2021 à 2024.. Juventus Turin: stopper le déclassementLes tifosi du club le plus titré du football italien commencent à trouver le temps long: leurs célébrations du dernier titre de champion d’Italie remontent à 2020, une éternité pour la “Vieille Dame”.Il y a bien eu entre temps une Coupe d’Italie, en 2024, mais la saison 2024-25 les a confortés dans l’idée selon laquelle leur Juve, toujours en proie à des problèmes financiers, était en plein déclassement.Les Bianconeri ont vite perdu contact avec Naples et l’Inter dans la course au titre et ont chuté en Ligue des champions dès les barrages d’accession aux 8e de finale face au PSV Eindhoven, ce qui a coûté son poste à Thiago Motta.Ancien joueur de la Juve, Igor Tudor a d’abord succédé à Motta à titre provisoire. Comme il a arraché la 4e place finale, qualificative pour la C1, et qu’Antonio Conte a finalement décidé de rester à Naples, les dirigeants de la Juve ont récompensé le Croate avec un contrat à long-terme.Sous la conduite de son nouveau directeur général, le Français Damien Comolli, le club piémontais a recruté l’international canadien Jonathan David et pérenniser le prêt de Francisco Conceiçao, en espérant faire de même pour Randal Kolo Muani, prêté par le Paris SG.. AC Milan: “Mad Max”, épisode 2En un peu plus d’un an, l’AC Milan a connu quatre entraîneurs, Stefano Pioli, Paulo Fonseca, Sergio Conceiçao et, depuis le 30 mai, Massimiliano Allegri.Les dirigeants lombards n’ont, cette fois, pas pris beaucoup de risques avec Allegri qui a déjà entraîné le Milan entre 2010 et 2014 et a collectionné six titres de champion d’Italie, dont cinq avec la Juventus Turin.L’AC Milan, très décevant 8e du dernier championnat et éliminé de la C1 dès les barrages d’accession aux 8e de finale, “n’a pas besoin d’une révolution”, a estimé Allegri. “Il faut simplement travailler dans l’ordre et avec responsabilité”.Malgré la retentissante arrivée du magicien croate Luka Modric, le Milan a perdu en substance et expérience avec les départs de Theo Hernandez (Al-Hilal), Tijjani Reijnders (Manchester City) et Emerson Royal (Flamengo). Pour son entrée en lice contre Cremonese, il devra aussi se passer de l’ailier portugais Rafael Leao, blessé à un mollet.Mais Allegri ne désespère pas de récupérer Dusan Vlahovic, plus gros salaire de Serie A, dont la Juventus veut se débarrasser.