Angleterre: Manchester City corrige Liverpool et menace Arsenal

Manchester City a assommé le tenant du titre Liverpool (3-0) dans le choc des temps modernes en Angleterre, dimanche, et mis une grosse pression sur le leader Arsenal, dont l’avance ne tient plus qu’à quatre points.Le stratège Pep Guardiola a fêté son 1000e match sur un banc d’entraîneur avec une victoire spectaculaire et entièrement méritée contre des Reds dans les cordes, incapables de réagir face aux incessants assauts ennemis.Le gardien Giorgi Mamardashvili a certes repoussé un penalty d’Erling Haaland (13e), mais pas l’inéluctable. Face à lui, le Norvégien a inscrit son 14e but en 11 matches cette saison en Premier League, de la tête (29e, 1-0), Nico Gonzalez a piqué avant la mi-temps (45e+3, 2-0) et l’intenable ailier Jérémy Doku a donné le coup de grâce (63e, 3-0).Les Reds ont été dépassés dans tous les compartiments du jeu, surtout en première période, et ils n’ont terminé la partie qu’avec un seul tir cadré, un tir de Dominik Szoboszlai déjoué par Gianluigi Donnarumma (76e).Cette masterclass permet à Manchester City (2e, 22 pts) de revenir à quatre longueurs seulement d’Arsenal (1er, 26 pts), le leader accroché 2-2 la veille à Sunderland. Chelsea (3e, 20 pts) complète le podium.Liverpool, huitième, accuse huit points de retard sur les Gunners, un trou qui apparaît très difficile à combler, surtout au regard de sa propre forme.L’équipe d’Arne Slot avait repris des couleurs dans la semaine écoulée contre Aston Villa (2-0) et le Real Madrid (1-0), mais le visage affiché dimanche ressemblait davantage au Liverpool d’avant, celui qui avait concédé six défaites en sept rencontres, toutes compétitions confondues.- Aston Villa puissance quatre -Plus tôt dans la journée, Newcastle a enchaîné un nouveau déplacement perdant, à Brentford (3-1), Aston Villa a atomisé Bournemouth (4-0) et Nottingham Forest a enfin obtenu, contre Leeds (3-1), la victoire qu’il attendait désespéremment depuis près de trois mois en championnat.Si le choc entre les ennemis Crystal Palace et Brighton a accouché d’une souris (0-0), dimanche, il y a en revanche eu du spectacle et des buts à la pelle durant Aston Villa-Bournemouth.Les Cherries arrivaient en confiance à Villa Park mais ils ont été cueillis à froid sur un coup franc direct d’Emiliano Buendia (28e) et une frappe sèche d’Amadou Onana (40e).Ils ont laissé passer leur chance sur un penalty d’Antoine Semenyo repoussé par Emiliano Martinez (67e). Et ils ont coulé sur un corner de Lucas Digne repris par Ross Barkley (77e), puis un tir de Youri Tielemans dévié, avec chance, par Donyell Malen (82e).L’équipe d’Unai Emery entre dans la trêve internationale avec une cinquième victoire en six matches de championnat, de quoi grimper à la sixième place avec 18 points.- Newcastle, le mal du pays -Deux longueurs derrière, Brentford (12e, 16 pts) a fait des misères à Newcastle (14e, 12 pts) et prolongé sa bonne saison à domicile.Menés à la mi-temps, les “Bees” ont renversé la table ensuite avec un doublé d’Igor Thiago, notamment, alors que leurs visiteurs étaient réduits à dix (carton rouge pour Dan Burn à la 73e).Newcastle n’a pas gagné le moindre match à l’extérieur cette saison en Premier League: le bilan est de trois matches nuls et trois défaites pour les hommes d’Eddie Howe.”Nous devons trouver une solution à nos problèmes à l’extérieur et rester soudés”, a lancé l’entraîneur.Cela va (un peu) mieux en revanche pour Nottingham Forest, victorieux de son deuxième match en Premier League, le premier depuis le 17 août.L’équipe surprise de la saison dernière, devenue un des plus mauvais élèves après l’été, a fait la différence en seconde période contre Leeds (3-1) avec une tête de Morgan Gibbs-White et un penalty d’Elliot Anderson.Elle reste certes avant-dernière, mais dans la roue de West Ham (18e, 10 pts) et Burnley (17e, 10 pts), le premier non relégable. Leeds et Fulham, avec 11 points chacun, ne sont pas loin non plus.

Ligue 1: Metz réussit la passe de trois contre Nice

Dernier sans la moindre victoire au soir de la neuvième journée de Ligue 1, Metz s’est métamorphosé au point d’enchaîner un troisième succès, cette fois contre Nice (2-1) dimanche à domicile, et sort de la zone de relégation.Metz quitte les dernières places pour la première fois de la saison pour grimper au quatorzième rang (11 points), tandis que Nice perd pour la troisième fois de suite en huit jours après ses défaites à Paris (1-0) puis à domicile contre Fribourg en Ligue Europa (3-1), et rétrograde d’un rang, à la 9e place.Ragaillardis par leurs deux succès de suite, les Messins ont pris le match en main d’entrée sans parvenir à concrétiser une de leurs nombreuses occasions par manque de justesse, au contraire des Niçois.Les Mosellans ont ainsi eu le tort de laisser Charles Vanhoutte remonter le terrain et Mohamed-Ali Cho a laissé parler son talent avec une reprise instantanée et imparable (30e).Si les joueurs de Franck Haise se sont montrés un temps à leur avantage, les Messins ont mieux terminé la première période, et après la pause, ils ont été récompensés par un penalty après consultation de la VAR pour une faute de main de Juma Bah dans la surface. Gauthier Hein, l’un des artisans de la bonne passe messine, l’a transformé (52e).En fin de match, Habib Diallo, après une ouverture de Jean-Philippe Gbamin, est parvenu à se défaire de trois défenseurs pour inscrire son deuxième but en autant de rencontres (84e).En plein renouveau, Metz enchaîne, quand Nice connaît une toute autre dynamique, et se réjouira sans doute de l’arrivée de la trêve internationale de novembre.

Paws on parade: Nairobi’s dogs dazzle at ‘Pawchella’Sun, 09 Nov 2025 18:34:14 GMT

Nairobi dog lovers showed off their four-legged friends in an array of quirky, colourful outfits Sunday as the Kenyan capital’s annual dog show returned with the theme of “Pawchella”.From Mexican-style sombreros to East Africa’s Maasai-inspired shukas — and even coordinated owner-pet outfits — the fashion spectrum was as bold as it was adorable.Dubbed the Shaggy …

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Budget de la Sécu : l’Assemblée débat, mais les délais se resserrent

L’Assemblée ira-t-elle au bout du budget de la Sécu ? Avec plusieurs centaines d’amendements, moins de deux jours d’examen prévus, et un débat crucial attendu sur la réforme des retraites, la question plane sur l’hémicycle. Si les débats dépassent les délais constitutionnels, à minuit mercredi, le gouvernement s’est engagé à transmettre au Sénat le texte avec “tous les amendements votés”, a indiqué dimanche sur X la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.Samedi, les députés ont adopté sur le fil une partie “recettes” largement réécrite et débuté l’examen du second volet sur les “dépenses” avec la mesure cruciale de la suspension de la réforme des retraites, promesse du gouvernement de Sébastien Lecornu pour tenter d’éloigner une censure du PS.Mais le calendrier reste très contraint: quelque 500 amendements étaient encore au menu dimanche vers 18H30, avant une interruption à minuit, et deux journées de relâche en raison de l’Armistice du 11-Novembre.Les débats ne reprendront que mercredi à 15H00, dans une plage horaire consacrée notamment, sur décision du gouvernement, à l’article suspendant la réforme des retraites.La manoeuvre est présentée comme une façon d’avoir le débat devant un hémicycle plein. Mais elle permet aussi d’assurer que l’examen sur cette réforme très contestée puisse se tenir, même si tous les amendements avant cet article n’ont pas été examinés.- “Lisible” ? -“Le plus probable aujourd’hui, c’est que mercredi, le budget ne soit pas voté”, s’est inquiété le coordinateur de LFI, Manuel Bompard dans Questions politiques (France inter/franceinfo/Le Monde).Et ce au risque “d’envoyer au Sénat une copie inachevée”, a pointé plus tôt dans l’hémicycle Damien Maudet (LFI), suspectant le gouvernement de préparer “une sorte de 49.3 sur le long terme”. “On sent pas un empressement de la part du gouvernement à aller au vote, ça c’est très clair”, a estimé sur BFMTV Cyrielle Chatelain, patronne du groupe écologiste.”Le Sénat va remettre les choses d’aplomb”, a au contraire estimé Xavier Bertrand, président LR des Hauts-de-France, fustigeant sur Radio J une “avalanche” de “racket fiscal”.Un cadre du camp gouvernemental à l’Assemblée s’interroge lui-aussi, estimant que le gouvernement peut avoir envie que les débats ne se terminent pas, pour éviter un vote final risqué sur l’ensemble du texte. Et il estime que le Parti socialiste, qui a fait le pari de la non-censure, peut avoir la même tentation.”C’est pas si grave” s’il n’y a pas de vote, “mais c’est pas si grave si on y va aussi”, estimait dans l’après-midi un député socialiste. “Le problème de la période c’est est-ce que tout ça est lisible pour les gens à l’arrivée ?”- “Cocasse” -Dimanche dans l’hémicycle, Jérôme Guedj (PS) a appelé à avancer “à marche rythmée, forcée, pour pouvoir aller le plus loin possible dans l’examen de ce texte et si possible à son terme”, qualifiant de “cocasse” les inquiétudes des Insoumis qui ont voté contre la partie “recettes”. Si elle avait été rejetée, cela aurait immédiatement interrompu les débats, sans aborder les dépenses. Le scrutin très serré samedi, 176 voix pour et 161 contre, laisse présager une équation encore plus difficile si un vote sur l’ensemble du projet de loi intervenait mercredi.Car le gouvernement a bénéficié sur les recettes de votes favorables des socialistes, et de quelques votes pour et d’abstentions de communistes et écologistes, soucieux de poursuivre les débats.Mais le terreau ne sera peut-être pas aussi favorable sur l’ensemble du texte, même avec la suspension de la réforme des retraites, alors que les oppositions ne votent traditionnellement pas pour les budgets, marqueurs politiques du gouvernement. LFI entend une nouvelle fois “rejeter ce budget”, a prévenu M. Bompard. Et le Rassemblement national, opposé à la partie “recettes” et à une hausse de la CSG sur le patrimoine décrochée par la gauche, a annoncé qu’il voterait contre l’ensemble du texte.Sur le fond, les députés ont approuvé dimanche la création d’un “réseau France Santé” proposé par Sébastien Lecornu pour améliorer l’accès aux soins, mais accueilli très froidement par la gauche. Ils ont également adopté des mesures visant à réduire des tarifs jugés excessifs dans certains secteurs médicaux particulièrement rentables, mais repoussé un article supposé limiter certains dépassements d’honoraires.

Budget de la Sécu : l’Assemblée débat, mais les délais se resserrent

L’Assemblée ira-t-elle au bout du budget de la Sécu ? Avec plusieurs centaines d’amendements, moins de deux jours d’examen prévus, et un débat crucial attendu sur la réforme des retraites, la question plane sur l’hémicycle. Si les débats dépassent les délais constitutionnels, à minuit mercredi, le gouvernement s’est engagé à transmettre au Sénat le texte avec “tous les amendements votés”, a indiqué dimanche sur X la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.Samedi, les députés ont adopté sur le fil une partie “recettes” largement réécrite et débuté l’examen du second volet sur les “dépenses” avec la mesure cruciale de la suspension de la réforme des retraites, promesse du gouvernement de Sébastien Lecornu pour tenter d’éloigner une censure du PS.Mais le calendrier reste très contraint: quelque 500 amendements étaient encore au menu dimanche vers 18H30, avant une interruption à minuit, et deux journées de relâche en raison de l’Armistice du 11-Novembre.Les débats ne reprendront que mercredi à 15H00, dans une plage horaire consacrée notamment, sur décision du gouvernement, à l’article suspendant la réforme des retraites.La manoeuvre est présentée comme une façon d’avoir le débat devant un hémicycle plein. Mais elle permet aussi d’assurer que l’examen sur cette réforme très contestée puisse se tenir, même si tous les amendements avant cet article n’ont pas été examinés.- “Lisible” ? -“Le plus probable aujourd’hui, c’est que mercredi, le budget ne soit pas voté”, s’est inquiété le coordinateur de LFI, Manuel Bompard dans Questions politiques (France inter/franceinfo/Le Monde).Et ce au risque “d’envoyer au Sénat une copie inachevée”, a pointé plus tôt dans l’hémicycle Damien Maudet (LFI), suspectant le gouvernement de préparer “une sorte de 49.3 sur le long terme”. “On sent pas un empressement de la part du gouvernement à aller au vote, ça c’est très clair”, a estimé sur BFMTV Cyrielle Chatelain, patronne du groupe écologiste.”Le Sénat va remettre les choses d’aplomb”, a au contraire estimé Xavier Bertrand, président LR des Hauts-de-France, fustigeant sur Radio J une “avalanche” de “racket fiscal”.Un cadre du camp gouvernemental à l’Assemblée s’interroge lui-aussi, estimant que le gouvernement peut avoir envie que les débats ne se terminent pas, pour éviter un vote final risqué sur l’ensemble du texte. Et il estime que le Parti socialiste, qui a fait le pari de la non-censure, peut avoir la même tentation.”C’est pas si grave” s’il n’y a pas de vote, “mais c’est pas si grave si on y va aussi”, estimait dans l’après-midi un député socialiste. “Le problème de la période c’est est-ce que tout ça est lisible pour les gens à l’arrivée ?”- “Cocasse” -Dimanche dans l’hémicycle, Jérôme Guedj (PS) a appelé à avancer “à marche rythmée, forcée, pour pouvoir aller le plus loin possible dans l’examen de ce texte et si possible à son terme”, qualifiant de “cocasse” les inquiétudes des Insoumis qui ont voté contre la partie “recettes”. Si elle avait été rejetée, cela aurait immédiatement interrompu les débats, sans aborder les dépenses. Le scrutin très serré samedi, 176 voix pour et 161 contre, laisse présager une équation encore plus difficile si un vote sur l’ensemble du projet de loi intervenait mercredi.Car le gouvernement a bénéficié sur les recettes de votes favorables des socialistes, et de quelques votes pour et d’abstentions de communistes et écologistes, soucieux de poursuivre les débats.Mais le terreau ne sera peut-être pas aussi favorable sur l’ensemble du texte, même avec la suspension de la réforme des retraites, alors que les oppositions ne votent traditionnellement pas pour les budgets, marqueurs politiques du gouvernement. LFI entend une nouvelle fois “rejeter ce budget”, a prévenu M. Bompard. Et le Rassemblement national, opposé à la partie “recettes” et à une hausse de la CSG sur le patrimoine décrochée par la gauche, a annoncé qu’il voterait contre l’ensemble du texte.Sur le fond, les députés ont approuvé dimanche la création d’un “réseau France Santé” proposé par Sébastien Lecornu pour améliorer l’accès aux soins, mais accueilli très froidement par la gauche. Ils ont également adopté des mesures visant à réduire des tarifs jugés excessifs dans certains secteurs médicaux particulièrement rentables, mais repoussé un article supposé limiter certains dépassements d’honoraires.

Budget de la Sécu : l’Assemblée débat, mais les délais se resserrent

L’Assemblée ira-t-elle au bout du budget de la Sécu ? Avec plusieurs centaines d’amendements, moins de deux jours d’examen prévus, et un débat crucial attendu sur la réforme des retraites, la question plane sur l’hémicycle. Si les débats dépassent les délais constitutionnels, à minuit mercredi, le gouvernement s’est engagé à transmettre au Sénat le texte avec “tous les amendements votés”, a indiqué dimanche sur X la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.Samedi, les députés ont adopté sur le fil une partie “recettes” largement réécrite et débuté l’examen du second volet sur les “dépenses” avec la mesure cruciale de la suspension de la réforme des retraites, promesse du gouvernement de Sébastien Lecornu pour tenter d’éloigner une censure du PS.Mais le calendrier reste très contraint: quelque 500 amendements étaient encore au menu dimanche vers 18H30, avant une interruption à minuit, et deux journées de relâche en raison de l’Armistice du 11-Novembre.Les débats ne reprendront que mercredi à 15H00, dans une plage horaire consacrée notamment, sur décision du gouvernement, à l’article suspendant la réforme des retraites.La manoeuvre est présentée comme une façon d’avoir le débat devant un hémicycle plein. Mais elle permet aussi d’assurer que l’examen sur cette réforme très contestée puisse se tenir, même si tous les amendements avant cet article n’ont pas été examinés.- “Lisible” ? -“Le plus probable aujourd’hui, c’est que mercredi, le budget ne soit pas voté”, s’est inquiété le coordinateur de LFI, Manuel Bompard dans Questions politiques (France inter/franceinfo/Le Monde).Et ce au risque “d’envoyer au Sénat une copie inachevée”, a pointé plus tôt dans l’hémicycle Damien Maudet (LFI), suspectant le gouvernement de préparer “une sorte de 49.3 sur le long terme”. “On sent pas un empressement de la part du gouvernement à aller au vote, ça c’est très clair”, a estimé sur BFMTV Cyrielle Chatelain, patronne du groupe écologiste.”Le Sénat va remettre les choses d’aplomb”, a au contraire estimé Xavier Bertrand, président LR des Hauts-de-France, fustigeant sur Radio J une “avalanche” de “racket fiscal”.Un cadre du camp gouvernemental à l’Assemblée s’interroge lui-aussi, estimant que le gouvernement peut avoir envie que les débats ne se terminent pas, pour éviter un vote final risqué sur l’ensemble du texte. Et il estime que le Parti socialiste, qui a fait le pari de la non-censure, peut avoir la même tentation.”C’est pas si grave” s’il n’y a pas de vote, “mais c’est pas si grave si on y va aussi”, estimait dans l’après-midi un député socialiste. “Le problème de la période c’est est-ce que tout ça est lisible pour les gens à l’arrivée ?”- “Cocasse” -Dimanche dans l’hémicycle, Jérôme Guedj (PS) a appelé à avancer “à marche rythmée, forcée, pour pouvoir aller le plus loin possible dans l’examen de ce texte et si possible à son terme”, qualifiant de “cocasse” les inquiétudes des Insoumis qui ont voté contre la partie “recettes”. Si elle avait été rejetée, cela aurait immédiatement interrompu les débats, sans aborder les dépenses. Le scrutin très serré samedi, 176 voix pour et 161 contre, laisse présager une équation encore plus difficile si un vote sur l’ensemble du projet de loi intervenait mercredi.Car le gouvernement a bénéficié sur les recettes de votes favorables des socialistes, et de quelques votes pour et d’abstentions de communistes et écologistes, soucieux de poursuivre les débats.Mais le terreau ne sera peut-être pas aussi favorable sur l’ensemble du texte, même avec la suspension de la réforme des retraites, alors que les oppositions ne votent traditionnellement pas pour les budgets, marqueurs politiques du gouvernement. LFI entend une nouvelle fois “rejeter ce budget”, a prévenu M. Bompard. Et le Rassemblement national, opposé à la partie “recettes” et à une hausse de la CSG sur le patrimoine décrochée par la gauche, a annoncé qu’il voterait contre l’ensemble du texte.Sur le fond, les députés ont approuvé dimanche la création d’un “réseau France Santé” proposé par Sébastien Lecornu pour améliorer l’accès aux soins, mais accueilli très froidement par la gauche. Ils ont également adopté des mesures visant à réduire des tarifs jugés excessifs dans certains secteurs médicaux particulièrement rentables, mais repoussé un article supposé limiter certains dépassements d’honoraires.