Foot: Eugénie Le Sommer s’est sentie “trahie” par Laurent Bonadei
L’attaquante française Eugénie Le Sommer, non sélectionnée par Laurent Bonadei pour participer au dernier Euro avec l’équipe de France en Suisse, a expliqué s’être sentie “trahie”, ajoutant ne pas savoir si elle avait encore un avenir avec les Bleues.”C’était un coup de fil de trois minutes, et la raison, c’était qu’il préparait la Coupe du monde de 2027″, a affirmé Le Sommer lors d’une visioconférence.”J’étais tellement choquée que c’était très court. Je ne pensais même pas qu’on pourrait me le dire comme ça au téléphone, donc je me suis sentie trahie”, a ajouté l’attaquante de 36 ans.La détentrice du record de sélections (200) s’est montrée évasive sur son avenir avec l’équipe de France du sélectionneur Laurent Bonadei: “Revenir avec les Bleues? Honnêtement, je ne sais pas. De toute façon, aujourd’hui le choix ne m’appartient pas. Je ne suis pas en cours de réflexion, mais c’est une réflexion que je vais devoir avoir. Ce que je peux dire, c’est que ça a été une grosse déception, difficile à digérer.”La meilleure buteuse des Bleues (94 buts) a insisté sur le fait qu’elle pensait vraiment faire partie du voyage à l’Euro: “J’étais dans un groupe de leaders en début de saison, on m’a impliquée dans les réunions avec le coach, et avec Wendie (Renard, également non retenue, NDLR), on a même négocié les primes pour l’Euro. Donc, sans que ce soit garanti, je pensais logiquement être dans le projet. C’est pour ça que j’ai eu du mal à comprendre, et que j’ai ressenti cette forme de trahison”, a-t-elle commenté. Depuis le Mexique, où elle s’est engagée avec le Deportivo Toluca en juin, l’ancienne attaquante de l’OL Lyonnes, qui comptabilise déjà huit buts sous ses nouvelles couleurs, dont un triplé inscrit mercredi, avoue avoir profité de l’éloignement. “Je voulais partir loin pour vraiment +switcher+. Pour l’Euro, j’ai vu beaucoup de bouts de match parce qu’au niveau des entraînements et des horaires, ça ne collait pas forcément. J’ai juste suivi les scores”, a-t-elle dit.L’équipe de France a subi une nouvelle déception en étant éliminée en quart de finale de l’Euro, le 19 juillet, face à l’Allemagne (1-1, 6 tab à 5).
Macron et Merz scellent à Brégançon le “reset” franco-allemand
Un couple “parfaitement aligné”. Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz se sont retrouvés jeudi soir au fort de Brégançon, résidence d’été des présidents français, pour sceller la relance du moteur franco-allemand, qui patinait depuis des années. Vue plongeante sur la Méditerranée, le dirigeant allemand a été accueilli par le chef de l’Etat français. Sourires et ambiance décontractée, sans cravate, autour d’une table en extérieur avec les conseillers, avant un dîner en tête-à-tête, étaient de la partie pour symboliser cette nouvelle phase des relations, à la veille d’un conseil des ministres conjoint vendredi à Toulon.”Le couple franco-allemand aujourd’hui est parfaitement aligné pour justement avoir une Europe plus forte en matière économique, commerciale, monétaire, mais aussi avoir une Europe qui tient sa position géopolitique”, a dit Emmanuel Macron, tandis que Friedrich Merz a souligné l’amitié entre les deux pays mais aussi entre les deux dirigeants.”La relation franco-allemande est un axe, un fondement de l’Europe mais 25 autres Etats-membres nous regardent. Ils peuvent compter sur notre détermination à agir ensemble car alors nous sommes vraiment fort”, a renchéri Friedrich Merz. Le lieu se veut à la hauteur de l’enjeu : seuls deux chanceliers y ont été reçus avant lui, Helmut Kohl par François Mitterrand en 1985 et Angela Merkel par Emmanuel Macron en 2020… un an après Vladimir Poutine, quand le rapprochement avec la Russie était encore à l’ordre du jour.Fini les temps maussades, voire tendus avec le chancelier Olaf Scholz, volontiers taiseux et peu familier de la France, face à un président au tempérament fonceur.Paris et Berlin mettent volontiers en avant le nouvel élan de leur relation depuis l’arrivée du conservateur Friedrich Merz à la chancellerie le 7 mai. Venu dès son investiture à Paris, il a depuis reçu Emmanuel Macron à Berlin en juillet. Tous deux ont aussi effectué plusieurs déplacements conjoints, à Kiev en juin, à Washington le 18 août ou encore en Moldavie mercredi. – “Alchimie” -La rencontre de Brégançon, ponctuée par un dîner, et le conseil des ministres franco-allemand vendredi, avec dix ministres de chaque côté, acteront, photos à l’appui, cette nouvelle dynamique.”Ca fonctionne vraiment bien parce qu’ils ont un peu en commun ce côté disruptif, qui peut s’enthousiasmer, foncer tête baissée”, explique à l’AFP Hélène Miard-Delacroix, spécialiste des relations franco-allemandes à La Sorbonne.Depuis le retour de Donald Trump, qui malmène ses alliés européens et tend à se rapprocher de la Russie, “il y a une déception à Berlin vis-à-vis des Etats-Unis qui provoque vraiment un aiguillon pour se rapprocher de la France”, note-t-elle.Les deux dirigeants vont évoquer les grands sujets diplomatiques du moment, qu’il s’agisse des garanties de sécurité à fournir à l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie, du nucléaire iranien ou de Gaza.La France et l’Allemagne ont vivement condamné les derniers bombardements russes en Ukraine qui ont fait jeudi 19 morts à Kiev, Friedrich Merz actant l’échec à ce stade de la médiation américaine.”Il est évident qu’il n’y aura pas de rencontre entre le président Zelensky et le président Poutine, contrairement à ce qui avait été convenu entre le président Trump et le président Poutine”, a-t-il reconnu.Compétitivité européenne, convergence des réformes économiques et sociales des deux pays et enjeux de défense et sécurité seront au coeur du conseil des ministres.Pour autant, “cette +alchimie+ suffira-t-elle à relever les défis du +reset+ (nouvel élan) franco-allemand et ses enjeux vitaux pour l’Europe ?”, s’interroge Paul Maurice, expert des sujets franco-allemands à l’Institut français des relations internationales (Ifri).- Crise politique -La nouvelle crise politique à Paris, avec la probable chute du gouvernement de François Bayrou sur son plan d’économies budgétaires de 44 milliards d’euros, complique sérieusement la donne pour Emmanuel Macron.”On part avec un petit boulet aux pieds comparé aux Allemands. Ils sont à 60% de PIB d’endettement. Nous on est à 113%”, déplore une ministre française. Friedrich Merz, déterminé à renforcer le poids de l’Allemagne sur la scène internationale, est aussi confronté à de premières turbulences au sein de sa coalition avec les sociaux-démocrates.D’un autre côté, le risque de voir l’extrême droite arriver au pouvoir en France en 2027 pousse aussi les Allemands à “vouloir faire bouger les choses” tant qu’il en est encore temps, ajoute l’universitaire.En attendant, les sujets qui fâchent, à commencer par le projet commun d’avion de combat du futur (Scaf), source de tensions récurrentes entre les industriels des deux pays, ont été relégués à plus tard.
Macron et Merz scellent à Brégançon le “reset” franco-allemand
Un couple “parfaitement aligné”. Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz se sont retrouvés jeudi soir au fort de Brégançon, résidence d’été des présidents français, pour sceller la relance du moteur franco-allemand, qui patinait depuis des années. Vue plongeante sur la Méditerranée, le dirigeant allemand a été accueilli par le chef de l’Etat français. Sourires et ambiance décontractée, sans cravate, autour d’une table en extérieur avec les conseillers, avant un dîner en tête-à-tête, étaient de la partie pour symboliser cette nouvelle phase des relations, à la veille d’un conseil des ministres conjoint vendredi à Toulon.”Le couple franco-allemand aujourd’hui est parfaitement aligné pour justement avoir une Europe plus forte en matière économique, commerciale, monétaire, mais aussi avoir une Europe qui tient sa position géopolitique”, a dit Emmanuel Macron, tandis que Friedrich Merz a souligné l’amitié entre les deux pays mais aussi entre les deux dirigeants.”La relation franco-allemande est un axe, un fondement de l’Europe mais 25 autres Etats-membres nous regardent. Ils peuvent compter sur notre détermination à agir ensemble car alors nous sommes vraiment fort”, a renchéri Friedrich Merz. Le lieu se veut à la hauteur de l’enjeu : seuls deux chanceliers y ont été reçus avant lui, Helmut Kohl par François Mitterrand en 1985 et Angela Merkel par Emmanuel Macron en 2020… un an après Vladimir Poutine, quand le rapprochement avec la Russie était encore à l’ordre du jour.Fini les temps maussades, voire tendus avec le chancelier Olaf Scholz, volontiers taiseux et peu familier de la France, face à un président au tempérament fonceur.Paris et Berlin mettent volontiers en avant le nouvel élan de leur relation depuis l’arrivée du conservateur Friedrich Merz à la chancellerie le 7 mai. Venu dès son investiture à Paris, il a depuis reçu Emmanuel Macron à Berlin en juillet. Tous deux ont aussi effectué plusieurs déplacements conjoints, à Kiev en juin, à Washington le 18 août ou encore en Moldavie mercredi. – “Alchimie” -La rencontre de Brégançon, ponctuée par un dîner, et le conseil des ministres franco-allemand vendredi, avec dix ministres de chaque côté, acteront, photos à l’appui, cette nouvelle dynamique.”Ca fonctionne vraiment bien parce qu’ils ont un peu en commun ce côté disruptif, qui peut s’enthousiasmer, foncer tête baissée”, explique à l’AFP Hélène Miard-Delacroix, spécialiste des relations franco-allemandes à La Sorbonne.Depuis le retour de Donald Trump, qui malmène ses alliés européens et tend à se rapprocher de la Russie, “il y a une déception à Berlin vis-à-vis des Etats-Unis qui provoque vraiment un aiguillon pour se rapprocher de la France”, note-t-elle.Les deux dirigeants vont évoquer les grands sujets diplomatiques du moment, qu’il s’agisse des garanties de sécurité à fournir à l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie, du nucléaire iranien ou de Gaza.La France et l’Allemagne ont vivement condamné les derniers bombardements russes en Ukraine qui ont fait jeudi 19 morts à Kiev, Friedrich Merz actant l’échec à ce stade de la médiation américaine.”Il est évident qu’il n’y aura pas de rencontre entre le président Zelensky et le président Poutine, contrairement à ce qui avait été convenu entre le président Trump et le président Poutine”, a-t-il reconnu.Compétitivité européenne, convergence des réformes économiques et sociales des deux pays et enjeux de défense et sécurité seront au coeur du conseil des ministres.Pour autant, “cette +alchimie+ suffira-t-elle à relever les défis du +reset+ (nouvel élan) franco-allemand et ses enjeux vitaux pour l’Europe ?”, s’interroge Paul Maurice, expert des sujets franco-allemands à l’Institut français des relations internationales (Ifri).- Crise politique -La nouvelle crise politique à Paris, avec la probable chute du gouvernement de François Bayrou sur son plan d’économies budgétaires de 44 milliards d’euros, complique sérieusement la donne pour Emmanuel Macron.”On part avec un petit boulet aux pieds comparé aux Allemands. Ils sont à 60% de PIB d’endettement. Nous on est à 113%”, déplore une ministre française. Friedrich Merz, déterminé à renforcer le poids de l’Allemagne sur la scène internationale, est aussi confronté à de premières turbulences au sein de sa coalition avec les sociaux-démocrates.D’un autre côté, le risque de voir l’extrême droite arriver au pouvoir en France en 2027 pousse aussi les Allemands à “vouloir faire bouger les choses” tant qu’il en est encore temps, ajoute l’universitaire.En attendant, les sujets qui fâchent, à commencer par le projet commun d’avion de combat du futur (Scaf), source de tensions récurrentes entre les industriels des deux pays, ont été relégués à plus tard.
Macron et Merz scellent à Brégançon le “reset” franco-allemand
Un couple “parfaitement aligné”. Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz se sont retrouvés jeudi soir au fort de Brégançon, résidence d’été des présidents français, pour sceller la relance du moteur franco-allemand, qui patinait depuis des années. Vue plongeante sur la Méditerranée, le dirigeant allemand a été accueilli par le chef de l’Etat français. Sourires et ambiance décontractée, sans cravate, autour d’une table en extérieur avec les conseillers, avant un dîner en tête-à-tête, étaient de la partie pour symboliser cette nouvelle phase des relations, à la veille d’un conseil des ministres conjoint vendredi à Toulon.”Le couple franco-allemand aujourd’hui est parfaitement aligné pour justement avoir une Europe plus forte en matière économique, commerciale, monétaire, mais aussi avoir une Europe qui tient sa position géopolitique”, a dit Emmanuel Macron, tandis que Friedrich Merz a souligné l’amitié entre les deux pays mais aussi entre les deux dirigeants.”La relation franco-allemande est un axe, un fondement de l’Europe mais 25 autres Etats-membres nous regardent. Ils peuvent compter sur notre détermination à agir ensemble car alors nous sommes vraiment fort”, a renchéri Friedrich Merz. Le lieu se veut à la hauteur de l’enjeu : seuls deux chanceliers y ont été reçus avant lui, Helmut Kohl par François Mitterrand en 1985 et Angela Merkel par Emmanuel Macron en 2020… un an après Vladimir Poutine, quand le rapprochement avec la Russie était encore à l’ordre du jour.Fini les temps maussades, voire tendus avec le chancelier Olaf Scholz, volontiers taiseux et peu familier de la France, face à un président au tempérament fonceur.Paris et Berlin mettent volontiers en avant le nouvel élan de leur relation depuis l’arrivée du conservateur Friedrich Merz à la chancellerie le 7 mai. Venu dès son investiture à Paris, il a depuis reçu Emmanuel Macron à Berlin en juillet. Tous deux ont aussi effectué plusieurs déplacements conjoints, à Kiev en juin, à Washington le 18 août ou encore en Moldavie mercredi. – “Alchimie” -La rencontre de Brégançon, ponctuée par un dîner, et le conseil des ministres franco-allemand vendredi, avec dix ministres de chaque côté, acteront, photos à l’appui, cette nouvelle dynamique.”Ca fonctionne vraiment bien parce qu’ils ont un peu en commun ce côté disruptif, qui peut s’enthousiasmer, foncer tête baissée”, explique à l’AFP Hélène Miard-Delacroix, spécialiste des relations franco-allemandes à La Sorbonne.Depuis le retour de Donald Trump, qui malmène ses alliés européens et tend à se rapprocher de la Russie, “il y a une déception à Berlin vis-à-vis des Etats-Unis qui provoque vraiment un aiguillon pour se rapprocher de la France”, note-t-elle.Les deux dirigeants vont évoquer les grands sujets diplomatiques du moment, qu’il s’agisse des garanties de sécurité à fournir à l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie, du nucléaire iranien ou de Gaza.La France et l’Allemagne ont vivement condamné les derniers bombardements russes en Ukraine qui ont fait jeudi 19 morts à Kiev, Friedrich Merz actant l’échec à ce stade de la médiation américaine.”Il est évident qu’il n’y aura pas de rencontre entre le président Zelensky et le président Poutine, contrairement à ce qui avait été convenu entre le président Trump et le président Poutine”, a-t-il reconnu.Compétitivité européenne, convergence des réformes économiques et sociales des deux pays et enjeux de défense et sécurité seront au coeur du conseil des ministres.Pour autant, “cette +alchimie+ suffira-t-elle à relever les défis du +reset+ (nouvel élan) franco-allemand et ses enjeux vitaux pour l’Europe ?”, s’interroge Paul Maurice, expert des sujets franco-allemands à l’Institut français des relations internationales (Ifri).- Crise politique -La nouvelle crise politique à Paris, avec la probable chute du gouvernement de François Bayrou sur son plan d’économies budgétaires de 44 milliards d’euros, complique sérieusement la donne pour Emmanuel Macron.”On part avec un petit boulet aux pieds comparé aux Allemands. Ils sont à 60% de PIB d’endettement. Nous on est à 113%”, déplore une ministre française. Friedrich Merz, déterminé à renforcer le poids de l’Allemagne sur la scène internationale, est aussi confronté à de premières turbulences au sein de sa coalition avec les sociaux-démocrates.D’un autre côté, le risque de voir l’extrême droite arriver au pouvoir en France en 2027 pousse aussi les Allemands à “vouloir faire bouger les choses” tant qu’il en est encore temps, ajoute l’universitaire.En attendant, les sujets qui fâchent, à commencer par le projet commun d’avion de combat du futur (Scaf), source de tensions récurrentes entre les industriels des deux pays, ont été relégués à plus tard.
Municipales à Paris: LR investit Dati, qui se retire de la législative partielle au profit de Barnier
Les Républicains (LR) ont annoncé jeudi accorder l’investiture à Rachida Dati pour les élections municipales à Paris, la ministre de la Culture retirant sa candidature dissidente pour la législative partielle dans la 2e circonscription de la capitale où le parti avait investi Michel Barnier.”A l’unanimité, les Républicains ont investi Rachida Dati pour les municipales à Paris” de mars 2026 et “Rachida Dati apportera son soutien à Michel Barnier pour l’élection législative partielle dans la 2e circonscription de Paris” prévue les 21 et 28 septembre, écrit le parti dans un communiqué.Le sénateur Francis Szpiner, qui briguait également l’investiture pour les municipales, a retiré sa candidature, a indiqué la porte-parole de LR, Agnès Evren, également présidente de la fédération LR de Paris.”La raison l’a emporté” pour “un accord gagnant-gagnant”, a-t-elle estimé auprès de l’AFP.”Rachida Dati est désormais la candidate officiellement investie par Les Républicains à la mairie de Paris. Les efforts de l’ensemble du mouvement seront orientés pour faire gagner la liste de Rachida Dati et battre la gauche parisienne. Cette liste conduite par Rachida Dati comportera une majorité de candidats issus de LR en position éligible et les responsables, élus et militants LR qui s’engageront publiquement à ses côtés seront associés à la campagne et à l’action municipale”, écrit encore le parti.”Michel Barnier, qui ne s’engagera pas dans l’élection municipale de 2026, soutiendra Rachida Dati dans cette campagne. Rachida Dati apportera son soutien à Michel Barnier pour l’élection législative partielle dans la 2ème circonscription de Paris”, conclut LR.Dans la foulée, Michel Barnier a annoncé que sa suppléante serait Florence Berthout, maire (Horizons) du 5e arrondissement, particulièrement crucial dans cette élection.L’ancien et éphémère Premier ministre affrontera notamment, côté gauche, la candidate Frédérique Bredin, investie par le PS et soutenue par les Ecologistes.Le parti de droite, revigoré par sa participation au gouvernement et l’élection à sa tête de Bruno Retailleau, évite ainsi un duel fratricide dans la circonscription parisienne de la rive gauche recouvrant le 5e, une partie du 6e et une partie du 7e arrondissement, donc Rachida Dati est maire.Après l’invalidation par le Conseil constitutionnel de l’élection de Jean Laussucq, ancien collaborateur de Mme Dati qui siégeait au sein du groupe Renaissance, le parti avait investi Michel Barnier, et la ministre de la Culture avait annoncé être également candidate, ce qu’elle avait réitéré dans La Tribune Dimanche.Exclue des Républicains en 2024 après avoir été recrutée en janvier 2024 par la macronie pour entrer dans le gouvernement de Gabriel Attal, Rachida Dati a repris sa carte chez LR.A ce calendrier électoral, Mme Dati, 59 ans, doit faire correspondre son agenda judiciaire: elle a été renvoyée le 22 juillet en procès pour corruption et trafic d’influence, soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil avec une filiale de l’alliance Renault-Nissan mais sans avoir réellement travaillé, alors qu’elle était avocate et députée européenne. Elle a fait appel de la décision.La date précise du procès devrait être fixée lors d’une première audience prévue le 29 septembre.
Cantines scolaires: huit mairies suppriment temporairement le thon des menus
Huit mairies représentant plus de 3,5 millions d’habitants, dont Paris et Lyon, ont temporairement banni le thon des menus de leurs cantines scolaires pour “faire cesser l’exposition des enfants au mercure”, un métal neurotoxique, ont-elles annoncé jeudi.En octobre 2024, les ONG Bloom et Foodwatch avaient alerté sur la contamination du thon au mercure après avoir fait tester aléatoirement 148 boîtes de thon en conserve par un laboratoire indépendant.L’étude avait montré que 100% des boîtes testées étaient contaminées au mercure, classé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parmi les dix substances les plus préoccupantes pour la santé publique.Critiquant l’absence de mesures prises depuis cette étude, les villes signataires, dont font aussi partie Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), Bègles (Gironde), Grenoble, Lille, Montpellier et Rennes, ont décidé “de ne pas servir de produits à base de thon dans les menus scolaires”. “Premières victimes de cette norme établie sans prendre en compte la santé des consommateurs, les enfants peuvent très vite dépasser la dose hebdomadaire tolérable (DHT), c’est-à-dire la quantité maximale ingérable régulièrement au cours d’une vie avant de s’exposer à un risque sanitaire”, alertent les huit collectivités signataires dans un communiqué.”Une fois ingéré, ce puissant neurotoxique peut se loger dans le cerveau et avoir des effets dévastateurs, en particulier sur le développement neuronal des plus jeunes (baisse de QI, troubles neuromoteurs, troubles du comportement, troubles de la mémoire, etc.)”, poursuit le communiqué.Selon Bloom, pour plus d’une boîte sur deux testée, la teneur en mercure dépasse la limite maximale fixée pour d’autres espèces de poissons comme le cabillaud ou les anchois, soit 0,3 mg/kg.Pour le thon, la limite a été fixée à 1 mg/kg, mais ce seuil est calculé sur le “produit frais”. Or selon les calculs de l’ONG, cela revient à une teneur d’environ 2,7 mg/kg dans la conserve, car le mercure est plus concentré une fois le produit déshydraté.”Ce qui est assez surprenant, c’est que le thon ait droit à une dérogation de taux de mercure par rapport aux autres poissons. Nous, on souhaite appliquer le principe de précaution”, a expliqué à l’AFP Gilles Pérole,adjoint au maire de Mouans-Sartoux.L’absence du thon dans les menus “ne pourra être revue sans que la limite maximale de mercure autorisée dans le thon ne soit abaissée à la teneur la plus stricte existant pour le poisson, à savoir 0,3 mg/kg”, précisent les collectivités.”Les entreprises respectent la règlementation en vigueur et aucun produit mis sur le marché ne dépasse le seuil réglementaire de 1 mg/kg”, a réagi dans un communiqué la Fédération des industries d’aliments conservés, estimant que le protocole utilisé par l’étude de Bloom “ne semble pas respecter les normes en vigueur, ce qui expliquerait de tels écarts”.La profession explique également avoir publié en janvier “tous les résultats des contrôles des huit dernières années”, qui montrent “des taux constatés en moyenne trois fois inférieurs au seuil réglementaire”.
Cantines scolaires: huit mairies suppriment temporairement le thon des menus
Huit mairies représentant plus de 3,5 millions d’habitants, dont Paris et Lyon, ont temporairement banni le thon des menus de leurs cantines scolaires pour “faire cesser l’exposition des enfants au mercure”, un métal neurotoxique, ont-elles annoncé jeudi.En octobre 2024, les ONG Bloom et Foodwatch avaient alerté sur la contamination du thon au mercure après avoir fait tester aléatoirement 148 boîtes de thon en conserve par un laboratoire indépendant.L’étude avait montré que 100% des boîtes testées étaient contaminées au mercure, classé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parmi les dix substances les plus préoccupantes pour la santé publique.Critiquant l’absence de mesures prises depuis cette étude, les villes signataires, dont font aussi partie Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), Bègles (Gironde), Grenoble, Lille, Montpellier et Rennes, ont décidé “de ne pas servir de produits à base de thon dans les menus scolaires”. “Premières victimes de cette norme établie sans prendre en compte la santé des consommateurs, les enfants peuvent très vite dépasser la dose hebdomadaire tolérable (DHT), c’est-à-dire la quantité maximale ingérable régulièrement au cours d’une vie avant de s’exposer à un risque sanitaire”, alertent les huit collectivités signataires dans un communiqué.”Une fois ingéré, ce puissant neurotoxique peut se loger dans le cerveau et avoir des effets dévastateurs, en particulier sur le développement neuronal des plus jeunes (baisse de QI, troubles neuromoteurs, troubles du comportement, troubles de la mémoire, etc.)”, poursuit le communiqué.Selon Bloom, pour plus d’une boîte sur deux testée, la teneur en mercure dépasse la limite maximale fixée pour d’autres espèces de poissons comme le cabillaud ou les anchois, soit 0,3 mg/kg.Pour le thon, la limite a été fixée à 1 mg/kg, mais ce seuil est calculé sur le “produit frais”. Or selon les calculs de l’ONG, cela revient à une teneur d’environ 2,7 mg/kg dans la conserve, car le mercure est plus concentré une fois le produit déshydraté.”Ce qui est assez surprenant, c’est que le thon ait droit à une dérogation de taux de mercure par rapport aux autres poissons. Nous, on souhaite appliquer le principe de précaution”, a expliqué à l’AFP Gilles Pérole,adjoint au maire de Mouans-Sartoux.L’absence du thon dans les menus “ne pourra être revue sans que la limite maximale de mercure autorisée dans le thon ne soit abaissée à la teneur la plus stricte existant pour le poisson, à savoir 0,3 mg/kg”, précisent les collectivités.”Les entreprises respectent la règlementation en vigueur et aucun produit mis sur le marché ne dépasse le seuil réglementaire de 1 mg/kg”, a réagi dans un communiqué la Fédération des industries d’aliments conservés, estimant que le protocole utilisé par l’étude de Bloom “ne semble pas respecter les normes en vigueur, ce qui expliquerait de tels écarts”.La profession explique également avoir publié en janvier “tous les résultats des contrôles des huit dernières années”, qui montrent “des taux constatés en moyenne trois fois inférieurs au seuil réglementaire”.
Cantines scolaires: huit mairies suppriment temporairement le thon des menus
Huit mairies représentant plus de 3,5 millions d’habitants, dont Paris et Lyon, ont temporairement banni le thon des menus de leurs cantines scolaires pour “faire cesser l’exposition des enfants au mercure”, un métal neurotoxique, ont-elles annoncé jeudi.En octobre 2024, les ONG Bloom et Foodwatch avaient alerté sur la contamination du thon au mercure après avoir fait tester aléatoirement 148 boîtes de thon en conserve par un laboratoire indépendant.L’étude avait montré que 100% des boîtes testées étaient contaminées au mercure, classé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parmi les dix substances les plus préoccupantes pour la santé publique.Critiquant l’absence de mesures prises depuis cette étude, les villes signataires, dont font aussi partie Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), Bègles (Gironde), Grenoble, Lille, Montpellier et Rennes, ont décidé “de ne pas servir de produits à base de thon dans les menus scolaires”. “Premières victimes de cette norme établie sans prendre en compte la santé des consommateurs, les enfants peuvent très vite dépasser la dose hebdomadaire tolérable (DHT), c’est-à-dire la quantité maximale ingérable régulièrement au cours d’une vie avant de s’exposer à un risque sanitaire”, alertent les huit collectivités signataires dans un communiqué.”Une fois ingéré, ce puissant neurotoxique peut se loger dans le cerveau et avoir des effets dévastateurs, en particulier sur le développement neuronal des plus jeunes (baisse de QI, troubles neuromoteurs, troubles du comportement, troubles de la mémoire, etc.)”, poursuit le communiqué.Selon Bloom, pour plus d’une boîte sur deux testée, la teneur en mercure dépasse la limite maximale fixée pour d’autres espèces de poissons comme le cabillaud ou les anchois, soit 0,3 mg/kg.Pour le thon, la limite a été fixée à 1 mg/kg, mais ce seuil est calculé sur le “produit frais”. Or selon les calculs de l’ONG, cela revient à une teneur d’environ 2,7 mg/kg dans la conserve, car le mercure est plus concentré une fois le produit déshydraté.”Ce qui est assez surprenant, c’est que le thon ait droit à une dérogation de taux de mercure par rapport aux autres poissons. Nous, on souhaite appliquer le principe de précaution”, a expliqué à l’AFP Gilles Pérole,adjoint au maire de Mouans-Sartoux.L’absence du thon dans les menus “ne pourra être revue sans que la limite maximale de mercure autorisée dans le thon ne soit abaissée à la teneur la plus stricte existant pour le poisson, à savoir 0,3 mg/kg”, précisent les collectivités.”Les entreprises respectent la règlementation en vigueur et aucun produit mis sur le marché ne dépasse le seuil réglementaire de 1 mg/kg”, a réagi dans un communiqué la Fédération des industries d’aliments conservés, estimant que le protocole utilisé par l’étude de Bloom “ne semble pas respecter les normes en vigueur, ce qui expliquerait de tels écarts”.La profession explique également avoir publié en janvier “tous les résultats des contrôles des huit dernières années”, qui montrent “des taux constatés en moyenne trois fois inférieurs au seuil réglementaire”.
Paul Leterrier, le dernier de Bir Hakeim
“Ce n’était pas drôle mais on avait un moral du tonnerre”, se souvenait Paul Leterrier. L’ex-fusilier marin des Forces françaises libres, dont le décès a été annoncé jeudi par la préfecture de la Manche, était le dernier survivant de la bataille de Bir Hakeim (1942), décisive face aux Allemands.”C’était une vraie sarabande mais on a tenu le coup (…) On avait peur bien sûr. Il faudrait être idiot pour dire qu’on n’a jamais eu peur, ou alors cinglé”, racontait-il en mai 2022 dans “Cols bleus”, la revue de la Marine nationale.Sérieusement blessé à plusieurs reprises pendant la guerre, l’ancien combattant a toujours martelé qu’il n’avait fait que “son devoir”. Il prenait soin aussi, à chaque cérémonie, d’associer tous ses frères d’armes morts pour la France.Né le 21 décembre 1921 au Havre, dans une famille de marins, Paul Leterrier est plutôt un adolescent timide quand il devient, à 15 ans, garçon de cabine pour la Compagnie générale transatlantique.Ce ne doit être qu’un boulot d’été mais traverser l’océan Atlantique à bord de prestigieux paquebots comme “Le Normandie” ou “Le Paris” lui plaît. “Je voyais du pays”. Et il croise des célébrités comme Marlène Dietrich.Quand la guerre éclate, il est à New York. “Nous avons été débarqués et j’ai fait partie du tout premier convoi pour rejoindre l’Europe”.Très vite, il s’engage dans la marine du nouveau régime collaborateur dans l’espoir de déserter et de rallier les forces françaises libres du Général de Gaulle.C’est chose faite lors d’une escale à Beyrouth en 1941 où il parvient à rejoindre les troupes anglaises et à intégrer la 1e brigade française libre.Il sera dès lors de tous les combats. A commencer par la bataille de Bir Hakeim en mai-juin 1942 où, en plein désert libyen, 3.700 autres Français libres se retrouvent encerclés, sans aucun ravitaillement mais résistent à 32.000 soldats allemands et italiens du général Rommel.- “Nous nous retrouverons au paradis” -“Sur le coup, c’était une bataille comme une autre (…) Une colonne blindée qui vous fonce dessus, c’est un sacré spectacle mais on était tous optimistes et on les a arrêtés”, disait-il.Ce succès militaire retarde l’offensive du “Renard du désert” vers l’Égypte, marque le début de la reconquête militaire face aux Allemands et redore le blason de l’armée française, humiliée en 1940.Paul Leterrier y est blessé à deux reprises. “La première fois, j’ai cru que j’avais mon compte”. Il est blessé par un Messerschmitt 108 en rase-mottes et reçoit des éclats dans les jambes, le dos, l’abdomen et les poumons.Quelques semaines plus tard, il est blessé à la cuisse. “Ca faisait comme un morceau de beurre dans une poêle à frire sauf que là, c’est dans ma cuisse que ça grésillait”. Il arrachera lui-même l’éclat en se brûlant les doigts.Malgré les blessures et la dysenterie, il continue à se battre: Tunisie, Italie, Débarquement de Provence…A la fin de la guerre, de retour en Normandie, il rend visite à la famille de son meilleur ami, Charles Régereau, tué par un officier allemand. Il rencontre notamment sa soeur cadette, Marianne, qu’il épouse en 1946 !Il poursuit son engagement pour la France mais au sein du contre-espionnage. “Je trouvais la navigation un peu monotone”.En décembre 2021, à l’occasion de son centième anniversaire, il se voit remettre les insignes de commandeur de la Légion d’honneur sur la place d’armes de la compagnie de fusiliers marins Le Goffic de Cherbourg.Au terme de sa vie, qu’évoquait encore pour lui Bir Hakeim où il est retourné en 1955 puis en 2012 ? “Des amis morts au combat”, répondait inlassablement le centenaire. “Nous nous retrouverons au paradis, si Dieu veut”, comme il l’écrivait en préambule de son autobiographie, publiée en 2018.







