Stressés ou impatients, les 12 millions d’élèves français font leur rentrée

Retour aux cartables, cahiers et cours de récré: 12 millions d’écoliers, collégiens et lycéens font leur rentrée lundi, marquée par quelques nouveautés, dont une réforme annoncée pour le contrôle continu au bac, mais des inconnues sur la situation budgétaire et gouvernementale.Pour certains, la rentrée attendra un peu: dans une décision rarissime, elle a été reportée à mardi dans les Bouches-du-Rhône et le Var par les préfets “en liaison avec les autorités académiques” en raison d’un épisode méditerranéen qui a déclenché une vigilance orange sur plusieurs départements.”C’est important qu’on ne mette pas en risque les familles qui peuvent conduire les élèves à l’école”, a justifié sur RTL la ministre de l’Education Elisabeth Borne.A Paris, dans une école élémentaire du 15e, Armel, 10 ans, affiche lui sa confiance avant de découvrir le CM2. “Je me sens bien. Je sens que je vais au moins réussir l’année, pour passer en 6e!”, lance-t-il. Son école a reçu lundi matin la visite de la ministre de l’Education, pour sa première et potentiellement dernière rentrée à ce poste. Mais si elle s’affiche sur le terrain, son sort reste incertain avant le vote de confiance à l’Assemblée le 8 septembre, qui risque d’entraîner la chute du gouvernement.- 2.500 profs manquants -La rentrée se déroule aussi dans un contexte de pression budgétaire, alors que le Premier ministre François Bayrou a exhorté à la rigueur.”On n’est pas très sereins”, résume Caroline Brisedoux, secrétaire nationale de la CFDT Education. “La perspective de ne pas avoir de ministre et d’envisager des restrictions budgétaires est un peu inquiétante”.”Il n’y a pas de boussole”, souligne Agnès Andersen, secrétaire générale du syndicat de chefs d’établissements ID-FO. “Les collègues reprennent, mais ils sont déjà épuisés”.Parmi les enjeux, la pénurie d’enseignants inquiète à nouveau cette année, même si la ministre s’est voulue rassurante sur le fait qu’il y aurait bien des professeurs devant la quasi-totalité des classes. “On a 99,9% des postes qui sont bien pourvus dans le premier degré, quasiment pas de postes non pourvus dans le second degré”, a-t-elle dit, tout en reconnaissant qu’il y aurait “comme chaque année, des heures d’enseignement qui ne sont pas totalement couvertes”.Il y a en cette rentrée “l’équivalent de 2.500 professeurs” manquants, a-t-elle précisé. “C’est moins que l’an dernier”.Pour le Snes-FSU, principal syndicat du second degré, au contraire, “on a une certitude, c’est qu’il n’y aura pas un professeur devant chaque classe lundi”, a souligné sa secrétaire générale Sophie Vénétitay. “On est extrêmement inquiets qu’il n’y ait pas assez de profs”, alors que la crise de recrutement des enseignants perdure, avec plus de 2.600 postes non pourvus aux concours enseignants du public et du privé, renchérit Grégoire Ensel, vice-président de la fédération de parents d’élèves FCPE.- Déconnexion -Cette rentrée verra par ailleurs la mise en oeuvre de plusieurs réformes, notamment concernant le “bac Blanquer”, plusieurs fois remanié depuis son lancement en 2019 par l’ex-ministre Jean-Michel Blanquer. Une nouvelle épreuve de mathématiques au bac en première sera ainsi lancée. Elisabeth Borne a par ailleurs annoncé des modifications pour le contrôle continu au bac. Désormais, les notes de première et terminale ne compteront plus toutes dans la note de contrôle continu. Une annonce de dernière minute qui a irrité les syndicats. “L’objectif, c’est de baisser la pression sur les élèves et sur les professeurs”, a-t-elle expliqué.La ministre a aussi indiqué que les élèves ayant obtenu moins de 8 sur 20 ne pourraient plus aller au rattrapage du bac. Pour les 3e, le brevet change aussi: l’examen passera de 50 à 60% de la note finale.Autre nouveauté en cette rentrée, pour lutter contre l’abus d’écrans, le dispositif “portable en pause”, qui vise à mieux faire appliquer l’interdiction des téléphones portables au collège, sera quant à lui développé, avec comme objectif une généralisation progressive d’ici la fin de l’année. Dans certains établissements, les élèves pourront ainsi être contraints à laisser leur portable dans des casiers ou pochettes pendant les cours. 

Afghanistan earthquake kills more than 600

A massive rescue operation was underway in Afghanistan Monday after a strong earthquake and multiple aftershocks flattened homes in the impoverished nation, killing more than 600 people, the interior ministry said.The earthquake struck just before midnight, shaking buildings from Kabul to neighbouring Pakistan’s capital Islamabad. Near the epicentre in the east of the country, “610 people were killed and 1,300 were injured in Kunar province, with numerous houses destroyed”, spokesman Abdul Mateen Qani told AFP, adding that in neighbouring Nangarhar province 12 people were killed and another 255 injured.The Taliban authorities and the United Nations mobilised rescue efforts to hard-hit areas. “The UN in Afghanistan is deeply saddened by the devastating earthquake that struck the eastern region & claimed hundreds of lives,” the UN said on X, saying teams were on the ground “delivering emergency assistance & lifesaving support”.The epicentre of the quake, which struck at a relatively shallow depth of eight kilometres, was 27 kilometres from the city of Jalalabad in Nangarhar province, according to the US Geological Survey.Shallow quakes tend to cause more damage than deep tremors.- Frequent quakes -A series of aftershocks followed throughout the night, including a powerful and shallow 5.2-magnitude quake just after 4:00 am (2330 GMT Sunday).Afghanistan is frequently hit by earthquakes, especially in the Hindu Kush mountain range, near the junction of the Eurasian and Indian tectonic plates. Nangarhar province was also hit by flooding overnight Friday to Saturday, which killed five people and destroyed crops and property, provincial authorities said.In June 2022, a 5.9-magnitude quake struck the impoverished eastern border province of Paktika, killing more than 1,000 people and leaving tens of thousands homeless.Ravaged by four decades of war, Afghanistan is already contending with a humanitarian disaster.With the return of the Taliban, foreign aid to Afghanistan has shrunk dramatically, undermining the already impoverished nation’s ability to respond to disasters.In 2015, more than 380 people were killed in Pakistan and Afghanistan when a powerful 7.5-magnitude earthquake ripped across the two countries, with the bulk of the deaths in Pakistan. In that disaster, 12 young Afghan girls were crushed to death in a stampede as they tried to flee their shaking school building.burs/lb/mtp

Venise: manifestation pour Gaza avec plusieurs milliers de personnes en marge de la Mostra

Plusieurs milliers de manifestants ont fait entendre leur voix samedi à Venise pour dénoncer les agissements d’Israël à Gaza, en marge d’une très politique 82e édition du festival de cinéma.Le cortège très familial, réuni à l’appel d’organisations de gauche de la région vénitienne, s’est arrêté à l’entrée du festival, protégé par un cordon de police. Des pancartes y appelaient au boycott d’Israël et à “mettre fin au génocide”, au milieu de nombreux drapeaux palestiniens.Plusieurs participants reprenaient le slogan “Free Palestine” popularisé dans les rassemblements à travers le monde.”L’industrie du divertissement a l’avantage d’être très suivie, donc ils devraient prendre position pour Gaza”, a soutenu Marco Ciotola, un ingénieur informatique de 31 ans présent dans le cortège sur le Lido.”Je ne dis pas que tout le monde doit parle de +génocide+ mais, au moins, tout le monde doit prendre position parce que ce n’est pas une question politique, c’est une question d’humanité”, a-t-il poursuivi.”Nous savons tous ce qu’il se passe et ça ne peut pas continuer ainsi”, s’est indignée Claudia Poggi, une professeure munie d’un drapeau palestinien.- Soutien d’artistes -Plusieurs artistes ont manifesté leur soutien aux Palestiniens ces derniers jours à la Mostra, comme la réalisatrice marocaine Maryam Touzani et son mari, le cinéaste Nabil Ayouche, qui ont brandi une pancarte noire “Stop the genocide in Gaza” vendredi soir sur le tapis rouge.”Je pense qu’il est essentiel qu’on puisse faire entendre nos voix. Tout le monde. Je veux que chaque personne puisse se prononcer là-dessus. Et élever sa voix”, a déclaré Mme Touzani samedi à l’AFP.Jeudi, le réalisateur grec Yorgos Lanthimos a porté un pin’s aux couleurs de la Palestine lors de la conférence de presse de présentation de son long-métrage “Bugonia”.La Mostra avait démarré par l’appel d’un collectif fondé par dix cinéastes italiens indépendants, baptisé Venice4Palestine (V4P), à condamner la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée après l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.”L’objectif de la lettre était de mettre Gaza et la Palestine au centre de l’attention publique à Venise et c’est ce qu’il s’est passé”, a déclaré à l’AFP Fabiomassimo Lozzi, l’un des fondateurs du collectif.”Nous sommes très surpris du nombre de réactions”, a-t-il ajouté, assurant que 2.000 personnes avaient signé l’appel, dont des grands noms du cinéma international comme Guillermo del Toro, Todd Fields, Michael Moore ou Ken Loach.- Film sur Hind Rajab -Le directeur de la Mostra, Alberto Barbera, avait répondu le jour de l’ouverture du festival en affirmant que “la Biennale ne prend pas de positions politiques directes”, tout en assurant être sensible à la situation dramatique à Gaza.Il avait en revanche refusé de ne pas inviter certains artistes au prétexte qu’ils seraient des soutiens actifs d’Israël. V4P avait par exemple nommé Gal Gadot et Gerard Butler, au casting de “In the hand of Dante” (hors compétition), dont la venue n’est pas confirmée à ce stade.La Mostra projettera mercredi “The Voice of Hind Rajab”, réalisé par la Franco-Tunisienne Kaouther Ben Hania. Il s’agit de l’histoire d’une petite fille tuée le 29 janvier 2024 à Gaza avec plusieurs membres de sa famille, alors qu’elle tentait de fuir les bombardements israéliens.Les enregistrements de l’appel de Hind Rajab avec les secours, utilisés dans le film, avaient ému la planète lors de leur révélation.Le film est très attendu sur le Lido.

Malawi’s fuel crisis hangs over upcoming electionsMon, 01 Sep 2025 06:00:54 GMT

In early morning gloom, a long line of vehicles winds around the lone fuel station in Dedza district in central Malawi, one of many overnight queues for petrol across the country.It is a scene of frustration over chronic petrol shortages and a sputtering economy that has become a black mark against President Lazarus Chakwera as …

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Indonésie: mesures de sécurité renforcées avant de nouvelles manifestations

Les autorités indonésiennes ont renforcé les mesures de sécurité lundi avant de nouveaux rassemblements attendus dans la journée, dans le sillage des violents troubles qui ont fait six morts et conduit le président Prabowo Subianto à appeler à la fermeté.Les manifestations ont débuté il y a une semaine pour protester contre des indemnités de logement attribuées aux députés et considérées comme trop élevées.Les protestations visant également à dénoncer les difficultés économiques ont dégénéré, attisées par la colère contre les forces de l’ordre, après la mort jeudi d’un chauffeur de moto-taxi écrasé par un véhicule de police à Jakarta et dont une vidéo est devenue virale.Lundi, Agus Wijayanto, en charge de la “responsabilité” au sein de la police nationale, a indiqué qu’une enquête avait révélé des actes criminels commis par deux officiers, le conducteur de la camionnette et l’agent assis à ses côtés. Au total, sept officiers ont été arrêtés.Les deux officiers qui comparaîtront mercredi devant un tribunal d’éthique “pourraient être révoqués”, a indiqué M. Agus. Signe d’inquiétude des marchés, la Bourse de Jakarta a cédé plus de 3% à l’ouverture.Alors que les manifestations se sont étendues à d’autres grandes villes, de nouveaux rassemblements sont attendus lundi à travers le pays.Les manifestants devaient commencer à se rassembler en milieu de journée devant le Parlement et  le siège de la police nationale à Jakarta.Mais au moins un groupe, l’Alliance des femmes indonésiennes, a annulé son appel à manifester en raison du renforcement des mesures de sécurité.”Le gouvernement indonésien est un désastre. Le cabinet et le Parlement n’écoutent pas les appels du peuple”, a témoigné à l’AFP Suwardi, 60 ans, vendeur de snacks, près du Parlement, et qui comme beaucoup d’Indonésiens ne porte qu’un seul nom.Ces protestations sont les plus massives et violentes depuis l’arrivée au pouvoir de Prabowo Subianto en octobre dernier.Dimanche, le successeur de Joko Widodo a tenté de répondre aux revendications des manifestants, en annonçant la suppression d’une indemnité très décriée qui devait être versée aux députés.Mais tout en soulignant que “le droit de réunion pacifique doit être respecté et protégé”, il a affiché une grande fermeté: “Nous ne pouvons nier qu’il existe des signes d’actions illégales (…) qui relèvent même de la trahison et du terrorisme”.- “Mesures fermes” -Le ministre de la Défense Sjafrie Sjamsoeddin a ensuite déclaré que les officiers n’hésiteraient pas à “prendre des mesures fermes contre les émeutiers et les pillards”.Aux incidents lors de manifestations se sont ajoutés ces dernières nuits les pillages de maisons de plusieurs députés et de la ministre des Finances, Sri Mulyani Indrawati.Lundi, la police a installé des points de contrôle dans Jakarta. Un porte-parole de la police a déclaré dimanche que des agents patrouillaient également dans la ville pour “protéger” les citoyens.Le bilan humain des troubles s’est alourdi à six morts.Trois personnes sont mortes vendredi à Makassar (Célèbes du Sud), dans l’incendie d’un bâtiment public provoqué par des émeutiers. Un homme est décédé vendredi, toujours à Makassar, battu par la foule qui le soupçonnait d’être un agent de renseignement.A Yogyakarta (centre), l’Université Amikom a confirmé la mort d’un de ses étudiants, Rheza Sendy Pratama, lors d’une manifestation, sans en préciser les circonstances.Samedi, la plateforme de réseaux sociaux TikTok a annoncé suspendre pour “quelques jours” sa fonctionnalité “live” (direct) en Indonésie, “en raison de l’escalade de la violence lors des manifestations”.En prévision de nouvelles manifestations, de nombreuses écoles et universités de Jakarta ont annoncé que leurs cours se dérouleraient en ligne au moins jusqu’à mardi. Les fonctionnaires de la ville de Jakarta sont eux priés de travailler à domicile.

Minorities stand to lose in Trump’s Texas vote map redo

President Donald Trump’s drive to retain control of the US Congress by rewriting the Texas electoral map is playing out in part in a largely Latino, low-income patch of Houston that smells of chemical plants and oil refineries.It’s called Manchester Park and, for decades, it has been part of District 29, which was firmly held by a Democratic lawmaker. Now, in the recent redo of the map, with which Trump’s Republicans hope to eke out five new seats to protect their slim majority in Congress, that hold is in jeopardy.People in Manchester Park live near an oil refinery and endure the pollution it spews, health risks and low-wage jobs as they go about their lives.Their Democratic representative in Congress, Sylvia Garcia, who has roots in Mexico, is popular: people see her as a champion for their cause.”She has done a lot for the community. And if they take us out of this district…” said local resident Ludivina Moreno, her voice trailing off.”We don’t know who we are going to get and if they are going to advocate for the community,” said Moreno, 46, standing in the doorway of her home.The Texas state legislature recently passed the redrawing of the electoral map — a tactic known as gerrymandering — even though Democrats tried to prevent a vote by leaving the state en masse.   Some districts that were mainly Latino or Black — and which Trump lost in the 2024 election — were broken up to dilute support for Democrats.These patches of Democratic support have been added to Republican-majority districts to help Trump’s party in next year’s mid-term elections.Specifically, the overhaul means District 29 will go from being 70-percent Latino among people of voting age to just over 40 percent, according to Cristina Morales, a Democrat who serves in the Texas state legislature.She noted, however, that turnout among this demographic was not always strong.And Manchester Park is no longer part of District 29.Morales said that the neighborhood’s residents needed representation, rather than being drowned out in the redistricting.”Having Sylvia Garcia’s voice in Congress has meant their struggles were not ignored. With the new map, Manchester Park would lose that advocacy in Washington — a devastating loss for a community that needs strong, fair representation the most,” she said.- Gerrymandering -State voting maps are usually redrawn every 10 years after a census is conducted, but it is not uncommon for political parties to attempt to gerrymander districts if they consider themselves at a political disadvantage.Both parties have engaged in the practice, although Democrats have proposed rules to restrict it nationally.Trump is facing low second-term approval ratings, as he undertakes an overhaul of large swaths of US policy, from mass deportations to sweeping trade wars.”The felon in the White House wants five more Republicans, because he knows that his policies, his ideas are not working,” US Congresswoman Garcia said of Trump.Trump was convicted in May 2024 on 34 counts of falsifying business records in connection with hush money payments to a porn star.”He knows that he has plummeted under 40 percent approval rating, and he knows that they could lose the elections next year,” she told AFP.Tommy Swate, an 80-year-old Republican who supports Trump, said he still backs Garcia as a legislator for Manchester Park.”I’ve always supported the Democrats in this district, but I’m really a Republican. But I support who I think the best person is and not what party they belong to,” he said.California, under Democratic Governor Gavin Newsom, has counterattacked against the Texas redistricting move by pushing a similar drive to gain five more seats in Congress for Democrats in his state, offsetting any Republican gains.Garcia said Republican-led states like Florida, Ohio and Indiana might also be planning redistricting to help Trump.”Redistricting now has become a big power play. And the sad part is, you know, it shouldn’t be this way,” she said. “If we’re going to have changes to maps after every election, it will be chaotic.”