Airbags Takata: un distributeur automobile mis en examen pour blessures involontaires, une première

Première en France: une mise en examen pour blessures involontaires a été prononcée dans un dossier lié aux airbags Takata dont les défauts sont au cœur d’un scandale industriel, celle d’un distributeur automobile de l’île de La Réunion suspecté de n’avoir pas fait assez pour avertir l’automobiliste victime.Le scandale des airbags de l’ex-entreprise japonaise Takata, responsables de nombreux accidents mortels dans le monde en raison d’explosions lors de chocs anodins, connaît des rebondissements incessants depuis plus de dix ans.En France, au moins 18 personnes seraient mortes. Depuis un nouveau rappel fin juin, 1,7 million de véhicules sont visés par une interdiction de circuler jusqu’au remplacement du dispositif.Les enquêtes sont progressivement regroupées entre les mains de juges d’instruction parisiens, saisis de soupçons de tromperie aggravée et de mise en danger de la vie d’autrui, tandis que plusieurs plaintes ont été déposées.Jusque-là, aucune mise en examen n’avait été rendue publique.Mais selon une source proche du dossier à l’AFP, à Saint-Pierre de La Réunion, le 27 mars, un juge d’instruction a mis en examen le distributeur Leal Réunion, qui conteste sa responsabilité, pour violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence ayant involontairement causé une incapacité totale de travail supérieure à trois mois.Dans le détail, Leal Réunion se voit reprocher de n’avoir “pas procédé au rappel ou au retrait d’une BMW 318i alors que l’airbag installé dedans présentait un défaut pouvant provoquer des blessures voire la mort”.En cause, un accident de circulation le 6 mai 2020 qui a causé de graves blessures, notamment au visage, à Sébastien, qui a porté plainte, après l’explosion du gaz de l’airbag et la projection d’objets.Lors de son interrogatoire du 27 mars, dont l’AFP a eu connaissance, un dirigeant de Leal Réunion, localement “circuit officiel” de vente de véhicules BMW, a expliqué avoir progressivement tenté, après une alerte du constructeur fin 2019 sur la dangerosité des airbags, d’avertir les détenteurs de ces voitures.Mais à l’époque, affirme Leal, la dangerosité n’était “pas clairement établie” et “les gens ne sont pas forcément d’accord pour bloquer leur véhicule”. “On a décidé d’attendre”, ajoute le dirigeant, soulignant aussi à décharge que le confinement lié à l’épidémie de Covid-19 avait tout gelé au printemps 2020.- “Inertie” -Le juge questionne: Sébastien “déclare qu’il n’a jamais reçu de courrier ni d’appel téléphonique de la part de Leal”.”La vérité, c’est que je n’avais pas (ses) coordonnées”, confirme le dirigeant.Leal a expliqué avoir récupéré en 2013 le circuit de distribution BMW d’un concurrent sans transmission du fichier client, compliquant sa “tâche énorme” consistant à joindre des milliers d’automobilistes.Or, souligne Leal, le véhicule a été acheté en 2001 et a changé de mains plusieurs fois avant d’être détenu par Sébastien.Une expertise judiciaire estime toutefois que Leal n’a réellement commencé à avertir des détenteurs de BMW qu'”à partir de juillet 2020, soit après l’accident”. Cette “inertie” aurait créé une “perte de chance” pour Sébastien, d’après l’expert.”Il est facile de refaire le monde, nous avons fait tout notre possible”, balaie le dirigeant.D’après la source proche du dossier, la cour d’appel de Saint-Denis a été saisie mardi d’une demande de placement de Leal Réunion sous le statut plus favorable de témoin assisté.Outre divers arguments procéduraux, Me Guillaume Martine, l’un des avocats de la société, “entend démontrer que Leal Réunion a mis en oeuvre toutes les diligences possibles pour empêcher que ne surviennent des accidents, en tenant compte de la faible connaissance, à l’époque, de la dangerosité des airbags défectueux”.”Des entraves diverses existaient, y compris de la part de pouvoirs publics alors nettement moins mobilisés qu’ils ne le sont aujourd’hui”, a ajouté le conseil, alors que Leal Réunion affirme avoir sollicité en vain de l’Etat l’accès aux données du Système d’immatriculation des véhicules (SIV).Contactée par l’AFP, l’avocate de Sébastien, Me Céline Cabaud, rappelle qu’elle est soumise au secret de l’instruction, mais “se satisfait” de cette mise en examen “après un long combat judiciaire qui toutefois n’est pas terminé”.

Une nouvelle espèce de dinosaure continue de sortir de terre en Charente

Une omoplate de plus d’un mètre à côté d’une ribambelle d’os tout aussi colossaux et encore partiellement enfouis… Bienvenue sur l’un des plus importants gisements de fossiles de dinosaures au monde, en Charente. Des premiers ossements d’une nouvelle espèce de ces géants de la préhistoire ont été découverts l’an dernier sur le site d’Angeac-Charente, entre Angoulême et Cognac. Une dizaine de fossiles supplémentaires découverts en juillet, lors de cette 16e campagne de fouilles, permettent progressivement de compléter ce squelette vieux de 140 millions d’années.Jaunâtres ou brun foncé en fonction de leur profondeur, ces vestiges sont exhumés par des passionnés et des scientifiques à genoux dans l’argile, sous une large tente blanche les protégeant du soleil et de la pluie.Ce nouveau dinosaure long de 20 mètres, un camarasaurus, sorte de cousin du diplodocus, était “inconnu en Europe occidentale à cette période” jusqu’à l’année dernière, explique Jean-François Tournepiche, paléontologue et ancien conservateur du musée d’Angoulême. – Herbivore de 30 tonnes -Cette “découverte scientifique énorme”, selon le directeur des fouilles Ronan Allain, permet d’interroger le déplacement de la faune, puisque cet herbivore de 30 tonnes était auparavant seulement connu en Amérique du Nord et à une période plus ancienne. Ce gisement, “le plus fouillé au monde”, garde toujours “un effet pochette surprise”, sourit ce paléontologue au Muséum d’histoire naturelle de Paris. Cette année, deux fémurs du dinosaure sont apparus dès l’installation de la tente à un endroit inattendu.C’est déjà la découverte en 2010 d’un fémur de 2,02 mètres d’un gigantesque turiasaure, lui aussi de la famille des sauropodes, qui a fait naître la réputation d’Angeac-Charente. Joyau de la période paléontologique du crétacé inférieur, le site a déjà livré plus de 10.000 pièces suffisamment intéressantes pour être “rentrées en inventaire” sur les 1.000 mètres carrés de carrières fouillées. Il est le témoin d’un écosystème figé à “une période dont on ne connaît pratiquement rien”, affirme Jean-François Tournepiche.Près de 45 espèces de vertébrés, des crocodiles, tortues, ornithominosaures (dit dinosaure-autruche)… mais aussi des fougères et plantes tropicales cohabitaient dans ce marécage il y a 140 millions d’années. Le camarasaurus serait mort naturellement sur place. Une fois décomposé, ses ossements ont été légèrement déplacés par la Charente il y a 100.000 ans.Ces os très bien conservés restent extrêmement fragiles. Bénévoles et scientifiques doivent les entourer de cellophane et de papier journal, boucher les cavités avec de l’argile et les enfermer dans des coques de plâtre armé avant de les extraire. Certains blocs peuvent avoisiner les deux tonnes.Les trois semaines de fouilles alimentent ainsi plus d’un an de travail en laboratoire, pour “préparer les os”, c’est-à-dire les nettoyer, les consolider et parfois les reconstituer avant de pouvoir les étudier. “C’est un travail long et minutieux souvent sous-estimé sous l’effet Jurassic Park”, explique, brosse à dents et ossement en main, Dominique Augier, préparateur de fossiles.- Exposition en juin 2026 -Face à lui, une trentaine de visiteurs termine la visite du chantier. Au premier rang, Noé Migné, 11 ans, s’impressionne de “la taille énorme des os de sauropode”. Il fait partie, avec sa mère et sa sœur, des chanceux qui ont pu accéder au site. Les deux visites par jour ont été “blindées” dès l’ouverture des réservations en juin, explique Jean-François Tournepiche, pour qui “l’enthousiasme extraordinaire du public est magique.”Les fossiles du site intégreront à terme les collections du musée d’Angoulême et certains quitteront leur Sud-Ouest natal pour une exposition au Muséum d’histoire naturelle de Paris en juin 2026.À Angeac, Ronan Allain “vit le rêve de tous paléontologues”. Pour ce rare spécialiste français des dinosaures, le graal serait de trouver un os de dinosaure carnivore, qui manque pour le moment à l’appel. Avant de clore les fouilles, l’équipe d’une quarantaine de personnes est déjà tombée sur un nouvel ossement, probablement du même dinosaure, mais, faute de temps pour l’extraire correctement, ils ont dû le recouvrir. Il attendra l’année prochaine. Car ici, les scientifiques estiment qu’il reste encore au minimum dix ans de fouilles à mener. Et bien d’autres secrets à révéler.

Des organisations humanitaires alertent sur la malnutrition infantile à Gaza

Des organisations humanitaires ont alerté vendredi sur une flambée de la malnutrition infantile à Gaza, dévastée par plus de 21 mois de guerre, au moment où Paris, Londres et Berlin tiennent un entretien d’urgence après l’annonce par Emmanuel Macron de la reconnaissance prochaine d’un Etat palestinien. Un quart des enfants âgés de six mois à cinq ans et des femmes enceintes et allaitantes examinés la semaine dernière dans les installations de Médecins sans frontières (MSF) dans la bande de Gaza souffrent de malnutrition, a indiqué l’ONG dans un communiqué. “L’utilisation délibérée de la faim comme arme de guerre par les autorités israéliennes à Gaza a atteint des niveaux sans précédent, les patients et les professionnels de santé souffrant eux-mêmes de la faim”, a-t-elle dénoncé. Philippe Lazzarini, responsable de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a lui aussi alerté sur une malnutrition infantile qui “explose” dans le territoire palestinien assiégé, avec un enfant sur cinq qui “souffre de malnutrition dans la ville de Gaza, et les cas augmentent chaque jour”. “Les mécanismes de survie s’effondrent, l’accès à la nourriture et aux soins disparaît, et la famine commence à s’installer silencieusement”, a-t-il écrit sur X. – “Risque élevé de mourir” -“La plupart des enfants que nos équipes voient sont émaciés, faibles et exposés à un risque élevé de mourir s’ils ne reçoivent pas rapidement les traitements nécessaires. Plus de 100 personnes, pour la grande majorité des enfants, seraient déjà mortes de faim”, a-t-il ajouté. La guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas a plongé la bande de Gaza dans une crise humanitaire majeure, avec un accès à l’aide toujours extrêmement restreint. Début mars, Israël a imposé sur la bande de Gaza un blocus total, très partiellement assoupli fin mai, entraînant de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant, et suscitant des critiques croissantes sur l’aggravation de la faim. Israël rejette toute responsabilité et accuse le Hamas de détourner l’aide, ce que le mouvement palestinien dément.Pour discuter de la situation à Gaza, le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé un “entretien d’urgence” vendredi entre Paris, Londres et Berlin et réaffirmé le “droit inaliénable du peuple palestinien à un Etat”. “Nous discuterons de ce que nous pouvons faire de toute urgence pour arrêter les massacres et fournir à la population la nourriture dont elle a désespérément besoin”, a-t-il déclaré dans un communiqué. Cet “appel d’urgence” intervient au lendemain de l’annonce par le président français de la décision de Paris de reconnaître l’Etat de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies prévue en septembre à New York, dans l’espoir de créer une dynamique collective.La décision française “récompense la terreur”, a fustigé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en référence à l’attaque sans précédent du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.Le président palestinien Mahmoud Abbas a salué de son côté “une victoire pour la cause palestinienne”.C’est un “pas positif”, a renchéri le Hamas, en appelant d’autres pays à suivre cet exemple.- Echec des pourparlers -Pendant ce temps, les bombardements israéliens se poursuivent à Gaza. A l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud), un photographe de l’AFP a vu des blessés ensanglantés, touchés alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide humanitaire, soignés à même le sol.Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d’un cessez-le-feu sont, elles, dans l’impasse.  L’émissaire américain Steve Witkoff a acté jeudi l’échec des pourparlers menés à Doha sous médiation qatarie, américaine et égyptienne, et annoncé le rappel pour consultation de l’équipe amércaine, mettant en cause la bonne foi du Hamas. M. Netanyahu a lui aussi annoncé le rappel de ses négociateurs pour consultation, “à la lumière de la réponse” transmise par le Hamas. Le Hamas avait indiqué la veille avoir répondu à une proposition de trêve de 60 jours assortie d’un échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.Le Forum des familles d’otages, principale association de proches des captifs retenus à Gaza, a fait part de sa “vive inquiétude” après le rappel des négociateurs, estimant que “chaque jour qui passe réduit les chances de sauver les otages”. L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.Les représailles israéliennes ont fait 59.587 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Des organisations humanitaires alertent sur la malnutrition infantile à Gaza

Des organisations humanitaires ont alerté vendredi sur une flambée de la malnutrition infantile à Gaza, dévastée par plus de 21 mois de guerre, au moment où Paris, Londres et Berlin tiennent un entretien d’urgence après l’annonce par Emmanuel Macron de la reconnaissance prochaine d’un Etat palestinien. Un quart des enfants âgés de six mois à cinq ans et des femmes enceintes et allaitantes examinés la semaine dernière dans les installations de Médecins sans frontières (MSF) dans la bande de Gaza souffrent de malnutrition, a indiqué l’ONG dans un communiqué. “L’utilisation délibérée de la faim comme arme de guerre par les autorités israéliennes à Gaza a atteint des niveaux sans précédent, les patients et les professionnels de santé souffrant eux-mêmes de la faim”, a-t-elle dénoncé. Philippe Lazzarini, responsable de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a lui aussi alerté sur une malnutrition infantile qui “explose” dans le territoire palestinien assiégé, avec un enfant sur cinq qui “souffre de malnutrition dans la ville de Gaza, et les cas augmentent chaque jour”. “Les mécanismes de survie s’effondrent, l’accès à la nourriture et aux soins disparaît, et la famine commence à s’installer silencieusement”, a-t-il écrit sur X. – “Risque élevé de mourir” -“La plupart des enfants que nos équipes voient sont émaciés, faibles et exposés à un risque élevé de mourir s’ils ne reçoivent pas rapidement les traitements nécessaires. Plus de 100 personnes, pour la grande majorité des enfants, seraient déjà mortes de faim”, a-t-il ajouté. La guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas a plongé la bande de Gaza dans une crise humanitaire majeure, avec un accès à l’aide toujours extrêmement restreint. Début mars, Israël a imposé sur la bande de Gaza un blocus total, très partiellement assoupli fin mai, entraînant de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant, et suscitant des critiques croissantes sur l’aggravation de la faim. Israël rejette toute responsabilité et accuse le Hamas de détourner l’aide, ce que le mouvement palestinien dément.Pour discuter de la situation à Gaza, le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé un “entretien d’urgence” vendredi entre Paris, Londres et Berlin et réaffirmé le “droit inaliénable du peuple palestinien à un Etat”. “Nous discuterons de ce que nous pouvons faire de toute urgence pour arrêter les massacres et fournir à la population la nourriture dont elle a désespérément besoin”, a-t-il déclaré dans un communiqué. Cet “appel d’urgence” intervient au lendemain de l’annonce par le président français de la décision de Paris de reconnaître l’Etat de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies prévue en septembre à New York, dans l’espoir de créer une dynamique collective.La décision française “récompense la terreur”, a fustigé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en référence à l’attaque sans précédent du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.Le président palestinien Mahmoud Abbas a salué de son côté “une victoire pour la cause palestinienne”.C’est un “pas positif”, a renchéri le Hamas, en appelant d’autres pays à suivre cet exemple.- Echec des pourparlers -Pendant ce temps, les bombardements israéliens se poursuivent à Gaza. A l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud), un photographe de l’AFP a vu des blessés ensanglantés, touchés alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide humanitaire, soignés à même le sol.Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d’un cessez-le-feu sont, elles, dans l’impasse.  L’émissaire américain Steve Witkoff a acté jeudi l’échec des pourparlers menés à Doha sous médiation qatarie, américaine et égyptienne, et annoncé le rappel pour consultation de l’équipe amércaine, mettant en cause la bonne foi du Hamas. M. Netanyahu a lui aussi annoncé le rappel de ses négociateurs pour consultation, “à la lumière de la réponse” transmise par le Hamas. Le Hamas avait indiqué la veille avoir répondu à une proposition de trêve de 60 jours assortie d’un échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.Le Forum des familles d’otages, principale association de proches des captifs retenus à Gaza, a fait part de sa “vive inquiétude” après le rappel des négociateurs, estimant que “chaque jour qui passe réduit les chances de sauver les otages”. L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.Les représailles israéliennes ont fait 59.587 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Zelensky assure que des discussions “ont commencé” sur une rencontre avec Poutine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré vendredi que des discussions avec Moscou sur une rencontre avec Vladimir Poutine avaient “commencé”, le Kremlin jugeant de son côté qu’un tel entretien était “peu probable” dans les 30 prochains jours.Ce sujet a notamment été abordé mercredi lors de la dernière session de pourparlers de paix entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, Kiev ayant proposé à Moscou d’organiser un sommet entre les deux dirigeants avant la fin du mois d’août.L’Ukraine a fait d’une telle rencontre, à laquelle elle souhaiterait voir participer le président américain Donald Trump, un objectif des négociations pour mettre fin à l’invasion russe qui dure depuis plus de trois ans.Vladimir Poutine de son côté a fait savoir qu’il ne serait prêt à cette réunion au sommet que dans une “phase finale” des négociations, jusqu’à présent peu fructueuses.”Nous devons mettre fin à cette guerre, ce qui commence probablement par une réunion des dirigeants”, a déclaré M. Zelensky dans des déclarations diffusées vendredi.Les négociateurs russes ont “commencé à en discuter” avec la partie ukrainienne, a indiqué M. Zelensky, estimant qu’il s’agissait d’un “progrès”.Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a de son côté répété qu’une “réunion au plus haut” ne peut avoir lieu que pour “mettre un point final au règlement” du conflit en Ukraine, qui est dans l’impasse.”Est-il possible de mener à bien un processus aussi complexe en 30 jours? Il est clair que cela semble peu probable”, a-t-il ajouté, soulignant que les propositions de paix de Moscou et Kiev restent “diamétralement opposées”.- “Proprement préparée” -Malgré l’ultimatum de Donald Trump, qui a donné mi-juillet à la Russie 50 jours pour parvenir à un accord avec Kiev, sous peine de sanctions sévères, Moscou ne semble donc pas optimiste.”La rencontre doit être proprement préparée. C’est seulement ainsi qu’elle aura du sens”, avait déclaré mercredi le chef de la délégation russe à Istanbul, Vladimir Medinski.Les rencontres entre les deux parties, aux demandes radicalement différentes, donnent jusqu’à présent peu de résultats.Moscou réclame que Kiev lui cède quatre régions aujourd’hui partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l’Ukraine renonce formellement à rejoindre l’Otan.Des conditions inacceptables pour l’Ukraine qui exige le retrait complet des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d’armes et le déploiement d’un contingent européen, ce à quoi s’oppose Moscou.Sur le terrain, la Russie continue de grignoter la ligne de front.”Ils tentent effectivement de percer. Mais ils n’ont pas réalisé de percées majeures”, a assuré Volodymyr Zelensky aux journalistes.Pour autant, les forces ukrainiennes sont en difficulté, manquant de recrues et d’armement. Kiev demande ainsi de nouvelles livraisons d’armes à ses alliés occidentaux.- Achats de Patriot -Un accord avec Washington permettant à des pays européens d’acheter des armes américaines pour les fournir à Kiev doit notamment aboutir à la livraison de dix systèmes de défense antiaérienne Patriot, des batteries modernes essentielles pour intercepter les missiles russes.”Le président des Etats-Unis va nous transférer, nous vendre ces systèmes. Notre tâche est de trouver des financements pour ces dix systèmes”, a déclaré M. Zelensky, ajoutant que l’Allemagne avait déjà confirmé le financement pour deux d’entre eux, et la Norvège pour un.Le dirigeant ukrainien a également dit que Washington et Kiev s’étaient mis d’accord sur la vente de drones aux Etats-Unis.Ce contrat, d’une valeur qui pourrait atteindre 10 à 30 milliards de dollars (de 8,5 à 25,5 milliards d’euros), marquerait un changement dans la ligne de Kiev contre l’exportation d’armes.”Nous nous sommes mis d’accord avec les Etats-Unis et le président Donald Trump pour qu’ils nous achètent des drones. Cet accord est en place”, a déclaré M. Zelensky.Sur le terrain, les bombardements se sont poursuivies vendredi.Au moins quatre personnes ont été tuées en Ukraine dans plusieurs frappes russes: une dans la région de Zaporijjia (sud), une autre dans celle de Kherson (sud) et deux dans la région de Donetsk (est).La Russie a frappé le pays au cours de la nuit avec 61 drones et deux missiles, dont 54 engins ont été interceptés, selon l’armée de l’air ukrainienne.

Zelensky assure que des discussions “ont commencé” sur une rencontre avec Poutine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré vendredi que des discussions avec Moscou sur une rencontre avec Vladimir Poutine avaient “commencé”, le Kremlin jugeant de son côté qu’un tel entretien était “peu probable” dans les 30 prochains jours.Ce sujet a notamment été abordé mercredi lors de la dernière session de pourparlers de paix entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, Kiev ayant proposé à Moscou d’organiser un sommet entre les deux dirigeants avant la fin du mois d’août.L’Ukraine a fait d’une telle rencontre, à laquelle elle souhaiterait voir participer le président américain Donald Trump, un objectif des négociations pour mettre fin à l’invasion russe qui dure depuis plus de trois ans.Vladimir Poutine de son côté a fait savoir qu’il ne serait prêt à cette réunion au sommet que dans une “phase finale” des négociations, jusqu’à présent peu fructueuses.”Nous devons mettre fin à cette guerre, ce qui commence probablement par une réunion des dirigeants”, a déclaré M. Zelensky dans des déclarations diffusées vendredi.Les négociateurs russes ont “commencé à en discuter” avec la partie ukrainienne, a indiqué M. Zelensky, estimant qu’il s’agissait d’un “progrès”.Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a de son côté répété qu’une “réunion au plus haut” ne peut avoir lieu que pour “mettre un point final au règlement” du conflit en Ukraine, qui est dans l’impasse.”Est-il possible de mener à bien un processus aussi complexe en 30 jours? Il est clair que cela semble peu probable”, a-t-il ajouté, soulignant que les propositions de paix de Moscou et Kiev restent “diamétralement opposées”.- “Proprement préparée” -Malgré l’ultimatum de Donald Trump, qui a donné mi-juillet à la Russie 50 jours pour parvenir à un accord avec Kiev, sous peine de sanctions sévères, Moscou ne semble donc pas optimiste.”La rencontre doit être proprement préparée. C’est seulement ainsi qu’elle aura du sens”, avait déclaré mercredi le chef de la délégation russe à Istanbul, Vladimir Medinski.Les rencontres entre les deux parties, aux demandes radicalement différentes, donnent jusqu’à présent peu de résultats.Moscou réclame que Kiev lui cède quatre régions aujourd’hui partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l’Ukraine renonce formellement à rejoindre l’Otan.Des conditions inacceptables pour l’Ukraine qui exige le retrait complet des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d’armes et le déploiement d’un contingent européen, ce à quoi s’oppose Moscou.Sur le terrain, la Russie continue de grignoter la ligne de front.”Ils tentent effectivement de percer. Mais ils n’ont pas réalisé de percées majeures”, a assuré Volodymyr Zelensky aux journalistes.Pour autant, les forces ukrainiennes sont en difficulté, manquant de recrues et d’armement. Kiev demande ainsi de nouvelles livraisons d’armes à ses alliés occidentaux.- Achats de Patriot -Un accord avec Washington permettant à des pays européens d’acheter des armes américaines pour les fournir à Kiev doit notamment aboutir à la livraison de dix systèmes de défense antiaérienne Patriot, des batteries modernes essentielles pour intercepter les missiles russes.”Le président des Etats-Unis va nous transférer, nous vendre ces systèmes. Notre tâche est de trouver des financements pour ces dix systèmes”, a déclaré M. Zelensky, ajoutant que l’Allemagne avait déjà confirmé le financement pour deux d’entre eux, et la Norvège pour un.Le dirigeant ukrainien a également dit que Washington et Kiev s’étaient mis d’accord sur la vente de drones aux Etats-Unis.Ce contrat, d’une valeur qui pourrait atteindre 10 à 30 milliards de dollars (de 8,5 à 25,5 milliards d’euros), marquerait un changement dans la ligne de Kiev contre l’exportation d’armes.”Nous nous sommes mis d’accord avec les Etats-Unis et le président Donald Trump pour qu’ils nous achètent des drones. Cet accord est en place”, a déclaré M. Zelensky.Sur le terrain, les bombardements se sont poursuivies vendredi.Au moins quatre personnes ont été tuées en Ukraine dans plusieurs frappes russes: une dans la région de Zaporijjia (sud), une autre dans celle de Kherson (sud) et deux dans la région de Donetsk (est).La Russie a frappé le pays au cours de la nuit avec 61 drones et deux missiles, dont 54 engins ont été interceptés, selon l’armée de l’air ukrainienne.