Vaste partenariat entre Washington et Kiev, attaque russe à Odessa

Les Etats-Unis et l’Ukraine ont signé à Washington un vaste partenariat mettant en place un fonds d’investissement pour la reconstruction de ce pays ravagé par la guerre et donnant aux Américains un accès à ses ressources naturelles, un accord qui a été suivi jeudi par une frappe russe meurtrière dans la ville méridionale d’Odessa.Cet accord américano-ukrainien intervient en parallèle à de multiples tractations diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit, trois ans après son déclenchement par la Russie.La ministre ukrainienne de l’Economie, Ioulia Svyrydenko, qui a fait le déplacement à Washington pour signer le document, a estimé mercredi que le fonds créé avec les Etats-Unis “attirera des investissements mondiaux dans notre pays”.L’accord avec Washington financera des “projets d’extraction de minerais, de pétrole et de gaz”, a-t-elle précisé sur Facebook. Mais l’Ukraine “conserve l’entière propriété et le contrôle de ces ressources” y compris le sous-sol, et ce sera “l’Etat ukrainien qui détermine où et quoi extraire”, a assuré la ministre.Selon le Trésor américain, cet accord “reconnaît l’importante aide financière et matérielle que le peuple américain a fournie à la défense de l’Ukraine depuis l’invasion à grande échelle de la Russie” — une expression très rarement utilisée par Washington depuis le retour au pouvoir de Donald Trump.- “Très bonne chose” -Les Etats-Unis ont fourni, sous le précédent gouvernement de Joe Biden, des dizaines de milliards de dollars d’aide à l’Ukraine.Donald Trump “veut que les deux parties s’assoient à la table, maintenant, en montrant que les États-Unis ont un intérêt économique en Ukraine”, a souligné le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent sur Fox News. “C’est un signal pour les dirigeants russes. C’est aussi un signal pour le peuple américain que nous avons une chance de participer, d’obtenir (…) une compensation” pour les financements et armes fournies à l’Ukraine, a-t-il poursuivi.Le projet d’accord a été depuis des semaines au coeur de tensions entre Kiev et Washington, dont le soutien est crucial pour l’Ukraine.Une précédente mouture de ce texte aurait dû être signée lors de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation inédite avec son homologue américain, sous les caméras, avait précipité son départ et annulé la signature de l’accord.Une nouvelle version, proposée par Washington en mars, avait été jugée très défavorable par des députés ukrainiens et des médias.Au fil des négociations, ce document a pu être transformé en une version plus acceptable pour Kiev, selon des responsables ukrainiens.Un démocrate américain du Congrès, Gregory Meeks, a cependant dénoncé mercredi soir une “extorsion” de Donald Trump.- “Bel accord” -“C’est vraiment un bel accord international équitable entre les gouvernements américain et ukrainien concernant des investissements communs dans le développement et la reconstruction de l’Ukraine”, s’était félicité à la télévision nationale le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal avant l’annonce de la signature du texte.”Aucune dette, aucune aide” accordée avant la signature “ne fait partie de cet accord”, avait assuré Denys Chmygal. Le document doit encore être ratifié par le Parlement ukrainien après sa signature.Il ne semble pas comporter de garanties de sécurité américaines face à la Russie, pourtant demandées par l’Ukraine, un point sur lequel insistait Volodymyr Zelensky.”Cet accord montre clairement à la Russie que l’administration Trump est engagée à un processus de paix centré sur une Ukraine libre, souveraine et prospère sur le long terme”, écrit le secrétaire au Trésor Scott Bessent dans le communiqué.Le texte met en place un “fonds d’investissement pour investir dans la reconstruction” de l’Ukraine, lequel fonds sera financé et géré à parts égales par Ukrainiens et Américains.La quantité de richesses minières que renferme le sol ukrainien reste peu claire, la plupart de ces ressources étant inexploitées, difficiles à extraire ou de facto sous contrôle russe, car se trouvant dans des territoires occupés par l’armée russe.- “désir de tuer” -Cette dernière a tiré un drone sur une zone résidentielle à Odessa, dans le sud de l’Ukraine, tuant deux personnes et blessant cinq autres, a annoncé tôt jeudi le gouverneur de la région sur Telegram. Les services d’urgence ukrainiens ont dénoncé une “attaque russe massive”. Simultanément, des explosions ont été entendues dans un quartier de la ville de Soumy et des alertes anti-aériennes déclenchées, entre autres, dans les régions de Kiev, Kharkiv, Tcherniguiv, Soumy, Donetsk, Dnipropetrovsk, Zaporijjia.A Odessa, une “attaque ennemie a endommagé, des immeubles résidentiels, des maisons, un supermarché, une école et des voitures”, a annoncé sur son compte Telegram le gouverneur local Oleg Kiper, mentionnant deux personnes tuées et cinq autres blessées par une frappe de drone russe.Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermark, a appelé sur Telegram à pousser avec les Etats-Unis “pour un cessez-le-feu complet”.Le président russe Vladimir Poutine “aura constamment le désir de tuer, jusqu’à la fin de ses jours, mais la diplomatie couplée à des moyens économiques énergiques d’influence contraindront la Russie à arrêter la guerre”, a écrit M. Iermark.

Vaste partenariat entre Washington et Kiev, attaque russe à Odessa

Les Etats-Unis et l’Ukraine ont signé à Washington un vaste partenariat mettant en place un fonds d’investissement pour la reconstruction de ce pays ravagé par la guerre et donnant aux Américains un accès à ses ressources naturelles, un accord qui a été suivi jeudi par une frappe russe meurtrière dans la ville méridionale d’Odessa.Cet accord américano-ukrainien intervient en parallèle à de multiples tractations diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit, trois ans après son déclenchement par la Russie.La ministre ukrainienne de l’Economie, Ioulia Svyrydenko, qui a fait le déplacement à Washington pour signer le document, a estimé mercredi que le fonds créé avec les Etats-Unis “attirera des investissements mondiaux dans notre pays”.L’accord avec Washington financera des “projets d’extraction de minerais, de pétrole et de gaz”, a-t-elle précisé sur Facebook. Mais l’Ukraine “conserve l’entière propriété et le contrôle de ces ressources” y compris le sous-sol, et ce sera “l’Etat ukrainien qui détermine où et quoi extraire”, a assuré la ministre.Selon le Trésor américain, cet accord “reconnaît l’importante aide financière et matérielle que le peuple américain a fournie à la défense de l’Ukraine depuis l’invasion à grande échelle de la Russie” — une expression très rarement utilisée par Washington depuis le retour au pouvoir de Donald Trump.- “Très bonne chose” -Les Etats-Unis ont fourni, sous le précédent gouvernement de Joe Biden, des dizaines de milliards de dollars d’aide à l’Ukraine.Donald Trump “veut que les deux parties s’assoient à la table, maintenant, en montrant que les États-Unis ont un intérêt économique en Ukraine”, a souligné le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent sur Fox News. “C’est un signal pour les dirigeants russes. C’est aussi un signal pour le peuple américain que nous avons une chance de participer, d’obtenir (…) une compensation” pour les financements et armes fournies à l’Ukraine, a-t-il poursuivi.Le projet d’accord a été depuis des semaines au coeur de tensions entre Kiev et Washington, dont le soutien est crucial pour l’Ukraine.Une précédente mouture de ce texte aurait dû être signée lors de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation inédite avec son homologue américain, sous les caméras, avait précipité son départ et annulé la signature de l’accord.Une nouvelle version, proposée par Washington en mars, avait été jugée très défavorable par des députés ukrainiens et des médias.Au fil des négociations, ce document a pu être transformé en une version plus acceptable pour Kiev, selon des responsables ukrainiens.Un démocrate américain du Congrès, Gregory Meeks, a cependant dénoncé mercredi soir une “extorsion” de Donald Trump.- “Bel accord” -“C’est vraiment un bel accord international équitable entre les gouvernements américain et ukrainien concernant des investissements communs dans le développement et la reconstruction de l’Ukraine”, s’était félicité à la télévision nationale le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal avant l’annonce de la signature du texte.”Aucune dette, aucune aide” accordée avant la signature “ne fait partie de cet accord”, avait assuré Denys Chmygal. Le document doit encore être ratifié par le Parlement ukrainien après sa signature.Il ne semble pas comporter de garanties de sécurité américaines face à la Russie, pourtant demandées par l’Ukraine, un point sur lequel insistait Volodymyr Zelensky.”Cet accord montre clairement à la Russie que l’administration Trump est engagée à un processus de paix centré sur une Ukraine libre, souveraine et prospère sur le long terme”, écrit le secrétaire au Trésor Scott Bessent dans le communiqué.Le texte met en place un “fonds d’investissement pour investir dans la reconstruction” de l’Ukraine, lequel fonds sera financé et géré à parts égales par Ukrainiens et Américains.La quantité de richesses minières que renferme le sol ukrainien reste peu claire, la plupart de ces ressources étant inexploitées, difficiles à extraire ou de facto sous contrôle russe, car se trouvant dans des territoires occupés par l’armée russe.- “désir de tuer” -Cette dernière a tiré un drone sur une zone résidentielle à Odessa, dans le sud de l’Ukraine, tuant deux personnes et blessant cinq autres, a annoncé tôt jeudi le gouverneur de la région sur Telegram. Les services d’urgence ukrainiens ont dénoncé une “attaque russe massive”. Simultanément, des explosions ont été entendues dans un quartier de la ville de Soumy et des alertes anti-aériennes déclenchées, entre autres, dans les régions de Kiev, Kharkiv, Tcherniguiv, Soumy, Donetsk, Dnipropetrovsk, Zaporijjia.A Odessa, une “attaque ennemie a endommagé, des immeubles résidentiels, des maisons, un supermarché, une école et des voitures”, a annoncé sur son compte Telegram le gouverneur local Oleg Kiper, mentionnant deux personnes tuées et cinq autres blessées par une frappe de drone russe.Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermark, a appelé sur Telegram à pousser avec les Etats-Unis “pour un cessez-le-feu complet”.Le président russe Vladimir Poutine “aura constamment le désir de tuer, jusqu’à la fin de ses jours, mais la diplomatie couplée à des moyens économiques énergiques d’influence contraindront la Russie à arrêter la guerre”, a écrit M. Iermark.

Vaste partenariat entre Washington et Kiev, attaque russe à Odessa

Les Etats-Unis et l’Ukraine ont signé à Washington un vaste partenariat mettant en place un fonds d’investissement pour la reconstruction de ce pays ravagé par la guerre et donnant aux Américains un accès à ses ressources naturelles, un accord qui a été suivi jeudi par une frappe russe meurtrière dans la ville méridionale d’Odessa.Cet accord américano-ukrainien intervient en parallèle à de multiples tractations diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit, trois ans après son déclenchement par la Russie.La ministre ukrainienne de l’Economie, Ioulia Svyrydenko, qui a fait le déplacement à Washington pour signer le document, a estimé mercredi que le fonds créé avec les Etats-Unis “attirera des investissements mondiaux dans notre pays”.L’accord avec Washington financera des “projets d’extraction de minerais, de pétrole et de gaz”, a-t-elle précisé sur Facebook. Mais l’Ukraine “conserve l’entière propriété et le contrôle de ces ressources” y compris le sous-sol, et ce sera “l’Etat ukrainien qui détermine où et quoi extraire”, a assuré la ministre.Selon le Trésor américain, cet accord “reconnaît l’importante aide financière et matérielle que le peuple américain a fournie à la défense de l’Ukraine depuis l’invasion à grande échelle de la Russie” — une expression très rarement utilisée par Washington depuis le retour au pouvoir de Donald Trump.- “Très bonne chose” -Les Etats-Unis ont fourni, sous le précédent gouvernement de Joe Biden, des dizaines de milliards de dollars d’aide à l’Ukraine.Donald Trump “veut que les deux parties s’assoient à la table, maintenant, en montrant que les États-Unis ont un intérêt économique en Ukraine”, a souligné le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent sur Fox News. “C’est un signal pour les dirigeants russes. C’est aussi un signal pour le peuple américain que nous avons une chance de participer, d’obtenir (…) une compensation” pour les financements et armes fournies à l’Ukraine, a-t-il poursuivi.Le projet d’accord a été depuis des semaines au coeur de tensions entre Kiev et Washington, dont le soutien est crucial pour l’Ukraine.Une précédente mouture de ce texte aurait dû être signée lors de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, mais son altercation inédite avec son homologue américain, sous les caméras, avait précipité son départ et annulé la signature de l’accord.Une nouvelle version, proposée par Washington en mars, avait été jugée très défavorable par des députés ukrainiens et des médias.Au fil des négociations, ce document a pu être transformé en une version plus acceptable pour Kiev, selon des responsables ukrainiens.Un démocrate américain du Congrès, Gregory Meeks, a cependant dénoncé mercredi soir une “extorsion” de Donald Trump.- “Bel accord” -“C’est vraiment un bel accord international équitable entre les gouvernements américain et ukrainien concernant des investissements communs dans le développement et la reconstruction de l’Ukraine”, s’était félicité à la télévision nationale le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal avant l’annonce de la signature du texte.”Aucune dette, aucune aide” accordée avant la signature “ne fait partie de cet accord”, avait assuré Denys Chmygal. Le document doit encore être ratifié par le Parlement ukrainien après sa signature.Il ne semble pas comporter de garanties de sécurité américaines face à la Russie, pourtant demandées par l’Ukraine, un point sur lequel insistait Volodymyr Zelensky.”Cet accord montre clairement à la Russie que l’administration Trump est engagée à un processus de paix centré sur une Ukraine libre, souveraine et prospère sur le long terme”, écrit le secrétaire au Trésor Scott Bessent dans le communiqué.Le texte met en place un “fonds d’investissement pour investir dans la reconstruction” de l’Ukraine, lequel fonds sera financé et géré à parts égales par Ukrainiens et Américains.La quantité de richesses minières que renferme le sol ukrainien reste peu claire, la plupart de ces ressources étant inexploitées, difficiles à extraire ou de facto sous contrôle russe, car se trouvant dans des territoires occupés par l’armée russe.- “désir de tuer” -Cette dernière a tiré un drone sur une zone résidentielle à Odessa, dans le sud de l’Ukraine, tuant deux personnes et blessant cinq autres, a annoncé tôt jeudi le gouverneur de la région sur Telegram. Les services d’urgence ukrainiens ont dénoncé une “attaque russe massive”. Simultanément, des explosions ont été entendues dans un quartier de la ville de Soumy et des alertes anti-aériennes déclenchées, entre autres, dans les régions de Kiev, Kharkiv, Tcherniguiv, Soumy, Donetsk, Dnipropetrovsk, Zaporijjia.A Odessa, une “attaque ennemie a endommagé, des immeubles résidentiels, des maisons, un supermarché, une école et des voitures”, a annoncé sur son compte Telegram le gouverneur local Oleg Kiper, mentionnant deux personnes tuées et cinq autres blessées par une frappe de drone russe.Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermark, a appelé sur Telegram à pousser avec les Etats-Unis “pour un cessez-le-feu complet”.Le président russe Vladimir Poutine “aura constamment le désir de tuer, jusqu’à la fin de ses jours, mais la diplomatie couplée à des moyens économiques énergiques d’influence contraindront la Russie à arrêter la guerre”, a écrit M. Iermark.

Des routes rouvertes en Israël mais les pompiers luttent toujours contre le feu

Plusieurs routes fermées à cause des incendies ont rouvert jeudi en Israël, où les pompiers luttaient toujours contre le feu qui fait rage depuis la veille aux environs de Jérusalem. Des incendies avaient éclaté mercredi le long de l’autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv, obligeant la police à couper plusieurs axes principaux et à évacuer des milliers d’habitants.Selon les pompiers, 163 équipes restaient mobilisées, appuyées par 12 avions.Le service de secours du Magen David Adom a annoncé avoir soigné 23 personnes mercredi, dont la plupart souffraient de brûlures ou avaient inhalé de la fumée. Parmi elles se trouvaient deux femmes enceintes et deux bébés de moins d’un an, selon le MDA.Dix-sept pompiers ont été blessés, selon la télévision publique Kan. Les pompiers ont lutté durant toute la nuit pour maîtriser l’incendie. “Toutes les routes ont été rouvertes à la circulation”, a déclaré la police dans un communiqué jeudi matin.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait déclaré “l’urgence nationale” en prévenant que les feux pourraient se propager à la ville de Jérusalem.Des soldats avaient été déployés mercredi en renfort et plusieurs cérémonies de la fête nationale du Jour de l’Indépendance annulées.L’armée a annoncé jeudi que des militaires restaient déployés à Jérusalem et dans d’autres secteurs du centre d’Israël.”Pendant la nuit des dizaines de véhicules se sont mis en place à travers le pays en formant des lignes afin d’empêcher le feu de s’étendre”, a déclaré l’armée dans un communiqué.L’aviation “continue à participer aux efforts en vue d’éteindre les feux”, a ajouté l’armée en précisant avoir envoyé une cinquantaine de camions de pompiers dans les zones touchées.Un journaliste de l’AFP dans le centre d’Israël a vu mercredi des zones boisées balayées par le feu près de la route principale reliant Latrun à Bet Shemesh, tandis que des hélicoptères tentaient d’éteindre les flammes.Les feux se sont propagés rapidement en raison des températures élevées et de vents forts.Mercredi soir, le ministère des Affaires étrangères a annoncé que des avions de lutte contre les incendies étaient attendus en renfort depuis la France, la Roumanie, la Croatie, l’Italie et l’Espagne.

Des routes rouvertes en Israël mais les pompiers luttent toujours contre le feu

Plusieurs routes fermées à cause des incendies ont rouvert jeudi en Israël, où les pompiers luttaient toujours contre le feu qui fait rage depuis la veille aux environs de Jérusalem. Des incendies avaient éclaté mercredi le long de l’autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv, obligeant la police à couper plusieurs axes principaux et à évacuer des milliers d’habitants.Selon les pompiers, 163 équipes restaient mobilisées, appuyées par 12 avions.Le service de secours du Magen David Adom a annoncé avoir soigné 23 personnes mercredi, dont la plupart souffraient de brûlures ou avaient inhalé de la fumée. Parmi elles se trouvaient deux femmes enceintes et deux bébés de moins d’un an, selon le MDA.Dix-sept pompiers ont été blessés, selon la télévision publique Kan. Les pompiers ont lutté durant toute la nuit pour maîtriser l’incendie. “Toutes les routes ont été rouvertes à la circulation”, a déclaré la police dans un communiqué jeudi matin.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait déclaré “l’urgence nationale” en prévenant que les feux pourraient se propager à la ville de Jérusalem.Des soldats avaient été déployés mercredi en renfort et plusieurs cérémonies de la fête nationale du Jour de l’Indépendance annulées.L’armée a annoncé jeudi que des militaires restaient déployés à Jérusalem et dans d’autres secteurs du centre d’Israël.”Pendant la nuit des dizaines de véhicules se sont mis en place à travers le pays en formant des lignes afin d’empêcher le feu de s’étendre”, a déclaré l’armée dans un communiqué.L’aviation “continue à participer aux efforts en vue d’éteindre les feux”, a ajouté l’armée en précisant avoir envoyé une cinquantaine de camions de pompiers dans les zones touchées.Un journaliste de l’AFP dans le centre d’Israël a vu mercredi des zones boisées balayées par le feu près de la route principale reliant Latrun à Bet Shemesh, tandis que des hélicoptères tentaient d’éteindre les flammes.Les feux se sont propagés rapidement en raison des températures élevées et de vents forts.Mercredi soir, le ministère des Affaires étrangères a annoncé que des avions de lutte contre les incendies étaient attendus en renfort depuis la France, la Roumanie, la Croatie, l’Italie et l’Espagne.

Des routes rouvertes en Israël mais les pompiers luttent toujours contre le feu

Plusieurs routes fermées à cause des incendies ont rouvert jeudi en Israël, où les pompiers luttaient toujours contre le feu qui fait rage depuis la veille aux environs de Jérusalem. Des incendies avaient éclaté mercredi le long de l’autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv, obligeant la police à couper plusieurs axes principaux et à évacuer des milliers d’habitants.Selon les pompiers, 163 équipes restaient mobilisées, appuyées par 12 avions.Le service de secours du Magen David Adom a annoncé avoir soigné 23 personnes mercredi, dont la plupart souffraient de brûlures ou avaient inhalé de la fumée. Parmi elles se trouvaient deux femmes enceintes et deux bébés de moins d’un an, selon le MDA.Dix-sept pompiers ont été blessés, selon la télévision publique Kan. Les pompiers ont lutté durant toute la nuit pour maîtriser l’incendie. “Toutes les routes ont été rouvertes à la circulation”, a déclaré la police dans un communiqué jeudi matin.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait déclaré “l’urgence nationale” en prévenant que les feux pourraient se propager à la ville de Jérusalem.Des soldats avaient été déployés mercredi en renfort et plusieurs cérémonies de la fête nationale du Jour de l’Indépendance annulées.L’armée a annoncé jeudi que des militaires restaient déployés à Jérusalem et dans d’autres secteurs du centre d’Israël.”Pendant la nuit des dizaines de véhicules se sont mis en place à travers le pays en formant des lignes afin d’empêcher le feu de s’étendre”, a déclaré l’armée dans un communiqué.L’aviation “continue à participer aux efforts en vue d’éteindre les feux”, a ajouté l’armée en précisant avoir envoyé une cinquantaine de camions de pompiers dans les zones touchées.Un journaliste de l’AFP dans le centre d’Israël a vu mercredi des zones boisées balayées par le feu près de la route principale reliant Latrun à Bet Shemesh, tandis que des hélicoptères tentaient d’éteindre les flammes.Les feux se sont propagés rapidement en raison des températures élevées et de vents forts.Mercredi soir, le ministère des Affaires étrangères a annoncé que des avions de lutte contre les incendies étaient attendus en renfort depuis la France, la Roumanie, la Croatie, l’Italie et l’Espagne.

Un 1er-Mai syndical qui se veut “festif et combatif”, mais sans unité large

Pour les salaires, pour l’abrogation de la réforme des retraites, ou encore “contre la trumpisation du monde” : les organisations syndicales appellent à battre le pavé jeudi pour le 1er-Mai, mais la mobilisation se tient sans unité large.”Depuis trois mois, on entend en boucle la question de la guerre, la question de la dette, la question de l’insécurité, la question de l’immigration mais plus jamais les questions sociales”, a regretté jeudi la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, sur France Info.Pour la journée internationale des travailleurs, la CGT a appelé avec la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse (Union étudiante, Unef, Fage, USL) à défiler “contre l’extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale”. Au total, plus de 260 rassemblements sont prévus en France. Première à célébrer le 1er-Mai, Nouméa, où le défilé a été interdit cette année, une centaine de militants et sympathisants du syndicat USTKE (Union syndicale des travailleurs kanak et exploités, indépendantiste) se sont rassemblés sur une plage. Parmi eux, Paulette Hmuzo, 78 ans, ancienne agente d’entretien et militante juge “la situation difficile aujourd’hui : beaucoup de gens ont perdu leur emploi” à la suite des émeutes de mai 2024, poursuit-elle.Mélanie Atapo, la présidente de l’USTKE, se dit pour sa part “préoccupée (…) face à la détresse sociale et économique de nos populations salariés”.En métropole, les cortèges s’élanceront dans la matinée, comme à Marseille, Lille, Bordeaux, Strasbourg ou Dunkerque, où des responsables de gauche, comme Marine Tondelier (Ecologistes), François Ruffin (ex-LFI) ou Boris Vallaud (PS) sont attendus pour protester contre le plan du sidérurgiste ArcelorMittal prévoyant la suppression d’environ 600 postes.A Paris, la manifestation doit partir à 14H00 de la place d’Italie vers la place de la Nation.Cent jours après l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, la CGT, la FSU et Solidaires veulent aussi faire de cette journée un temps fort “contre la trumpisation du monde et l’internationale réactionnaire qui se développe partout”, selon Thomas Vacheron, cadre de la CGT. Ces organisations ont ainsi convié des syndicalistes internationaux (américain, belge, argentin, notamment), dont Esther Lynch, Secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, à se joindre au défilé parisien. – “Le sang et les larmes” -Ce rendez-vous traditionnel se tient au moment où le gouvernement apporte son soutien à une proposition de loi visant à autoriser certaines professions à faire travailler les salariés le 1er-Mai – seul jour férié et chômé en France -, une journée acquise “dans le sang et dans les larmes des ouvriers”, rappelait cette semaine Sophie Binet.”Il y a des gens qui ont envie de travailler dans le pays et quand ils sont sur une base volontaire, avec un doublement de salaire, ils doivent pouvoir le faire”, a jugé jeudi matin la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet sur RTL.Il faut qu'”on laisse (la loi) telle qu’elle est, et surtout que les politiques aient le réflexe de ne pas uniquement aller voir les employeurs et qu’ils s’intéressent un petit peu aux conditions de travail. Cela leur ferait du bien”, a jugé la leader de la CFDT, Marylise Léon, sur TF1/LCI, avant de participer à une table ronde sur le travail avec son homologue de l’Unsa Laurent Escure dans le centre de Paris. Après une très forte affluence en 2023 pour le défilé du 1er-Mai (entre 800.000, selon les autorités et 2,3 millions, selon la CGT), marquée par une unité syndicale en pleine opposition à la réforme des retraites, la mobilisation devrait attirer cette année 100.000 à 150.000 personnes dans toute la France, selon une source policière.Cette année encore, de source policière, la présence de militants de l’ultra-gauche est jugée très probable à Nantes, Lyon ou Paris. Dans la capitale, “le cortège se déroulera normalement et dans le calme, mais il faut éviter d’aller au contact des éléments radicaux, surtout s’ils commettent des exactions puisque nous interviendrons avec beaucoup de fermeté”, a prévenu jeudi matin le préfet de Paris, Laurent Nunez, interrogé sur BFMTV.chl-sm-bat-tbm-sc/grd/spi

Un 1er-Mai syndical qui se veut “festif et combatif”, mais sans unité large

Pour les salaires, pour l’abrogation de la réforme des retraites, ou encore “contre la trumpisation du monde” : les organisations syndicales appellent à battre le pavé jeudi pour le 1er-Mai, mais la mobilisation se tient sans unité large.”Depuis trois mois, on entend en boucle la question de la guerre, la question de la dette, la question de l’insécurité, la question de l’immigration mais plus jamais les questions sociales”, a regretté jeudi la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, sur France Info.Pour la journée internationale des travailleurs, la CGT a appelé avec la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse (Union étudiante, Unef, Fage, USL) à défiler “contre l’extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale”. Au total, plus de 260 rassemblements sont prévus en France. Première à célébrer le 1er-Mai, Nouméa, où le défilé a été interdit cette année, une centaine de militants et sympathisants du syndicat USTKE (Union syndicale des travailleurs kanak et exploités, indépendantiste) se sont rassemblés sur une plage. Parmi eux, Paulette Hmuzo, 78 ans, ancienne agente d’entretien et militante juge “la situation difficile aujourd’hui : beaucoup de gens ont perdu leur emploi” à la suite des émeutes de mai 2024, poursuit-elle.Mélanie Atapo, la présidente de l’USTKE, se dit pour sa part “préoccupée (…) face à la détresse sociale et économique de nos populations salariés”.En métropole, les cortèges s’élanceront dans la matinée, comme à Marseille, Lille, Bordeaux, Strasbourg ou Dunkerque, où des responsables de gauche, comme Marine Tondelier (Ecologistes), François Ruffin (ex-LFI) ou Boris Vallaud (PS) sont attendus pour protester contre le plan du sidérurgiste ArcelorMittal prévoyant la suppression d’environ 600 postes.A Paris, la manifestation doit partir à 14H00 de la place d’Italie vers la place de la Nation.Cent jours après l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, la CGT, la FSU et Solidaires veulent aussi faire de cette journée un temps fort “contre la trumpisation du monde et l’internationale réactionnaire qui se développe partout”, selon Thomas Vacheron, cadre de la CGT. Ces organisations ont ainsi convié des syndicalistes internationaux (américain, belge, argentin, notamment), dont Esther Lynch, Secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, à se joindre au défilé parisien. – “Le sang et les larmes” -Ce rendez-vous traditionnel se tient au moment où le gouvernement apporte son soutien à une proposition de loi visant à autoriser certaines professions à faire travailler les salariés le 1er-Mai – seul jour férié et chômé en France -, une journée acquise “dans le sang et dans les larmes des ouvriers”, rappelait cette semaine Sophie Binet.”Il y a des gens qui ont envie de travailler dans le pays et quand ils sont sur une base volontaire, avec un doublement de salaire, ils doivent pouvoir le faire”, a jugé jeudi matin la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet sur RTL.Il faut qu'”on laisse (la loi) telle qu’elle est, et surtout que les politiques aient le réflexe de ne pas uniquement aller voir les employeurs et qu’ils s’intéressent un petit peu aux conditions de travail. Cela leur ferait du bien”, a jugé la leader de la CFDT, Marylise Léon, sur TF1/LCI, avant de participer à une table ronde sur le travail avec son homologue de l’Unsa Laurent Escure dans le centre de Paris. Après une très forte affluence en 2023 pour le défilé du 1er-Mai (entre 800.000, selon les autorités et 2,3 millions, selon la CGT), marquée par une unité syndicale en pleine opposition à la réforme des retraites, la mobilisation devrait attirer cette année 100.000 à 150.000 personnes dans toute la France, selon une source policière.Cette année encore, de source policière, la présence de militants de l’ultra-gauche est jugée très probable à Nantes, Lyon ou Paris. Dans la capitale, “le cortège se déroulera normalement et dans le calme, mais il faut éviter d’aller au contact des éléments radicaux, surtout s’ils commettent des exactions puisque nous interviendrons avec beaucoup de fermeté”, a prévenu jeudi matin le préfet de Paris, Laurent Nunez, interrogé sur BFMTV.chl-sm-bat-tbm-sc/grd/spi

Syria’s Druze take up arms to defend their town against Islamists

Syrian estate agent Fahd Haidar shuttered his business and got out his rifle to defend his hometown of Jaramana when it came under attack this week by Islamists loyal to the new government.Seven Druze fighters were among the 17 people killed in the Damascus suburb as clashes raged from Monday into Tuesday, the Syrian Observatory for Human Rights said.On Wednesday, the sectarian violence spread to the nearby town of Sahnaya, where 22 combatants were killed, the Britain-based war monitor said.Fourteen years after former ruler Bashar al-Assad’s bloody suppression of pro-democracy protests triggered a devastating civil war, Haidar said he feared a return to “chaos”, a slide into a “quagmire of grievances that will affect every Syrian”.He appealed to the new authorities, who took over after Assad’s ouster in December, to step back from the brink and find “radical solutions” to rein in “uncontrolled gangs” like those who attacked his mainly Druze and Christian hometown this week.In Jaramana, Druze leaders reached a deal with government representatives on Tuesday evening to put a halt to the fighting.On Wednesday morning, an AFP correspondent saw hundreds of armed Druze, some of them just boys, deployed across the town.- ‘War footing’ -Behind mounds of earth piled up as improvised defences, Druze fighters handed out weapons and ammunition. “For the past two days, the people of Jaramana have been on a war footing,” said local activist Rabii Mondher.”Everybody is scared — of war… of coming under siege, of a new assault and new martyrs.”Like many residents in the confessionally mixed town, Mondher said he hoped “peace will be restored… because we have no choice but to live together”.Mounir Baaker lost his nephew Riadh in this week’s clashes. “We don’t take an eye for an eye,” he said tearfully, as he received the condolences of friends and neighbours.”Jaramana is not used to this,” he went on, holding up a photograph of his slain nephew, who was among a number of young Druze men from the town who signed up to join the new security forces after Assad’s ouster.”We’re brought up to be tolerant, not to strike back and not to attack anyone, whoever they are,” he said. “But we defend ourselves if we are attacked.”

Tensions commerciales: le Moyen-Orient n’est pas à l’abri, prévient le FMI

L’activité économique devrait s’accélérer cette année au Moyen-orient et en Afrique du Nord, mais la région n’est pas à l’abri du climat d’incertitude qui pèse sur l’économie mondial, a affirmé jeudi le Fonds monétaire internationale (FMI).”La croissance devrait toujours s’accélérer en 2025 et 2026, mais à un rythme nettement plus lent que prévu en octobre dernier”, a affirmé l’institution dans son rapport régional publié jeudi. Le FMI prévoit désormais que l’économie de la zone MENA progresse de 2,6% en 2025 et 3,4% en 2026, contre 1,8% en 2024.    Les droits de douanes décidées par le président américain Donald Trump n’auront pas un impact direct sur la zone MENA car “l’intégration économique entre les pays de la région et les États-Unis est limitée”, et le secteur de l’énergie a été épargné, a expliqué à l’AFP le directeur du Fond pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, Jihad Azour. Mais le climat d’incertitude au niveau mondial pèse sur les perspectives d’investissement, sur les marchés financiers, et sur les cours du pétrole, amplifiant leur tendance baissière, a-t-il ajouté.  Les prévisions de croissance en 2025 des pays exportateurs de brut de la région ont ainsi été revu à la baisse de 1,7 point de pourcentage par rapport à la précédente estimation. Ces chiffres cachent toutefois des disparités importantes entre les différents pays pétroliers, notamment entre ceux du Golfe, où la croissance est prévue à 3% cette année, et l’Iran ou encore l’Irak qui devrait connaître une récession de 1,5% en 2025.  Dans les pays touchés par les conflits, comme le Soudan, le Yémen, et les territoires palestiniens, les perspectives restent sombres, d’autant que les aides internationales se font plus rares.  “L’aide internationale a baissé d’environ 25% depuis 2021”, et la tendance devrait s’accélérer, menaçant les pays les plus fragiles, selon M. Azour. Le FMI n’a pas publié de projections pour le Liban, qui a connu une guerre entre Israël et le Hezbollah et une récession de 7,5% en 2024, ni pour la Syrie, qui sort de plus de 13 ans de guerre civiles. Ces pays pourraient connaître une reprise liée à la reconstruction, mais les besoins de financement sont très importants, a souligné M. Azour.  Selon lui, “il y a un intérêt de la part des pays du Golfe pour aider les pays en conflit à se reconstruire”. “Mais il important que ces pays mettent en place les réformes nécessaires pour rétablir un équilibre économique et social, et retrouver la confiance”, a-t-il ajouté.Â