Accord Israël-Hamas sur un cessez-le-feu à Gaza et une libération d’otages

Israël et le Hamas sont parvenus jeudi à un accord sur un cessez-le-feu à Gaza et une libération d’otages après de fortes pressions du président américain Donald Trump, une étape majeure visant à mettre fin à deux ans de guerre destructrice dans le territoire palestinien.Selon une source palestinienne proche du dossier à l’AFP, l’accord devra être signé jeudi en Egypte après quatre jours de négociations-marathon indirectes entre les belligérants dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh ayant impliqué plusieurs acteurs internationaux dont les Etats-Unis.L’accord n’entrera en vigueur qu’après l’approbation du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, a indiqué le bureau de ce dernier. La réunion est prévue à 15H00 GMT. M. Netanyahu a plus tôt annoncé cette réunion pour “approuver l’accord et rapatrier tous nos précieux otages” enlevés durant l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre. Le ministre d’extrême droite Bezalel Smotrich a dit qu’il ne voterait pas en faveur de l’accord mais n’a pas menacé de démissionner.A Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza, dévastée, affamée et assiégée, des Palestiniens ont en revanche applaudi, chanté et dansé à l’annonce de l’accord, salué par plusieurs pays arabes et occidentaux, selon des images de l’AFP.”Dieu Merci! Malgré tous les morts et la perte d’êtres chers, nous sommes heureux aujourd’hui”, a affirmé Ayman al-Najjar à Khan Younès.”Nous prions Dieu pour que cette fois-ci ce soit la fin de la guerre. Nous avons tellement souffert”, a déclaré Oum Fadi Shounnar à Deir el-Balah (centre).- “Ils reviennent” -Sur la “place des Otages” à Tel-Aviv, des centaines de personnes se sont rassemblées, beaucoup arborant un autocollant avec l’inscription “Ils reviennent”, d’autres s’embrassant et se félicitant.”Nous attendons ce jour depuis 734 jours”, a déclaré Laurence Yitzhak, 54 ans, une habitante de Tel-Aviv. “C’est une grande joie, un immense soulagement mêlé d’angoisse et de peine pour les familles qui n’ont pas connu et ne connaîtront pas cette joie.”Sur les 251 personnes enlevées et emmenées à Gaza, 47 y sont toujours retenues dont au moins 25 sont mortes selon l’armée.Lancée en riposte à l’attaque du 7-Octobre, l’offensive israélienne à Gaza a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire. Jeudi, la Défense civile locale a fait état de la poursuite des frappes israéliennes à Gaza.Selon un responsable palestinien, les otages vivants seront libérés contre près de 2.000 prisonniers palestiniens détenus par Israël, “simultanément à des retraits israéliens spécifiques (de Gaza) et une entrée de (davantage) d’aides humanitaires”. Il n’a pas mentionné les otages morts.De son côté, l’armée israélienne a annoncé se préparer à repositionner ses troupes dans la bande de Gaza, dont elles contrôlent environ 75%.M. Trump s’est dit “fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase” de son plan. “Cela veut dire que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes (de Gaza) jusqu’à la ligne convenue.” Il a ensuite estimé que les otages seraient “de retour lundi”, y compris “les corps des (otages) morts”.- Prochaine étape -Dans un communiqué, le Hamas a annoncé “un accord qui prévoit la fin de la guerre à Gaza, le retrait israélien du territoire, la libération (des otages) et l’entrée des aides humanitaires”. Il a appelé M. Trump et “les pays garants à ne pas permettre à (Israël) de se dérober à sa mise en oeuvre”.Selon un responsable du Hamas, les négociations pour la deuxième phase du plan commenceront “immédiatement” après la signature de l’accord sur la première phase. Israël ne s’est pas exprimé à ce sujet.Le plan Trump annoncé le 29 septembre prévoit un cessez-le-feu, un échange dans les 72 heures des otages contre des prisonniers palestiniens, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.Le Hamas réclame le retrait total israélien de Gaza mais n’a pas mentionné son propre désarmement dans sa réponse au plan. M. Netanyahu a, lui, souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et répété que le Hamas devait être désarmé.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025  avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, avant de s’effondrer.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire, et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.194 morts, en majorité des civils.

Triple meurtre à Angers: procès renvoyé car la condamnation était écrite avant le verdict

Le procès d’un Soudanais pour un triple meurtre à Angers en 2022 a été renvoyé jeudi en raison d’une mention de la condamnation à perpétuité de l’accusé figurant par erreur sur un document de la cour d’assises, à la veille du verdict.Le procès a été renvoyé à la demande d’avocats de la défense et de certaines parties civiles, qui ont plaidé le “doute sur l’impartialité” du président de la cour, Xavier Lenoir, après la lecture du document reprenant la liste des questions auxquelles magistrats et jurés devaient répondre. Ce document mentionnait la condamnation de l’accusé à la “réclusion criminelle à perpétuité”.”Cet élément est un dysfonctionnement que j’assume”, a déclaré dans la matinée le président de la cour d’assises du Maine-et-Loire, Xavier Lenoir, expliquant avoir effectué un “système de copié-remplacé classique” sur une affaire précédente.De nouvelles dates devront être programmées pour ce procès qui avait débuté le 3 octobre et devait s’achever vendredi.Le président de la cour a précisé que l’accusé restait en détention provisoire jusqu’au nouveau procès.L’annonce de ce renvoi a été accueillie par des pleurs et de la “colère” du côté des familles des victimes. “On va devoir tout revivre”, a-t-on entendu dans la salle avant la levée de l’audience.Me Yassine Bouzrou, qui a été de ceux parmi les avocats des parties civiles ayant soutenu la “suspicion légitime” du président de la cour d’assises, a expliqué avoir voulu empêcher que “l’accusé puisse bénéficier de ces erreurs” de procédure, notamment pour solliciter une remise en liberté. Al Khawad Al Zine Sulaymane, de nationalité soudanaise et âgé de 35 ans, comparaissait devant la cour d’assises du Maine-et-Loire pour les meurtres, un soir de juillet 2022 à Angers, de trois jeunes hommes âgés de 16, 18 et 20 ans avec lesquels il avait eu une altercation plus tôt. Il est également accusé d’avoir blessé trois autres personnes et d’avoir agressé sexuellement deux jeunes filles ce même soir.

1,000 gather in new Madagascar anti-government protestThu, 09 Oct 2025 10:49:59 GMT

At least 1,000 protesters marched in Madagascar’s capital Thursday where police fired tear gas to try to disperse the new anti-government demonstration in a youth-led movement that started two weeks ago.The fresh protest came after the Gen Z movement rejected President Andry Rajoelina’s attempts to defuse the tensions rocking the Indian Ocean island by appointing …

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Les vins effervescents à la fête, à des degrés divers

Les crémants ont le sourire, le champagne s’accroche: dans un monde du vin en difficulté, les effervescents tirent leur épingle du jeu, même si certains s’en sortent mieux que d’autres.Tirés par la demande internationale et le succès du prosecco italien, ces vins ont vu leur consommation et leur production quasiment doubler depuis 2002, selon l’Organisation internationale du vin (OIV), contrastant avec le reste d’un secteur frappé par la déconsommation.L’Italie, première productrice avec un tiers des vins effervescents mondiaux, a vu en 2024 ses exportations dopées par ses bulles: +12% en volume sur un an sur cette catégorie.En France, 2e productrice avec 16% du total, devant l’Allemagne (14%), ces bons chiffres n’ont pas échappé aux fabricants de crémants, qui réunissent huit appellations, en Touraine, Alsace, Savoie, Bourgogne…Près de Bordeaux, Dominique Furlan en “fait le plus possible, la moitié” de sa production désormais. Il y a cinq ans, il produisait trois quarts de vin rouge.”Aujourd’hui le crémant c’est vital”, décrit ce vigneron et président de coopérative. “C’est encourageant car ce produit plaît. Le consommateur y trouve son plaisir, et le producteur un salaire”, souligne-t-il.Pour les crémants, 2024 a été une année record avec plus de 114 millions de bouteilles vendues, soit +6% par rapport à 2023 et +35% par rapport à 2020, selon leur fédération nationale (FNPEC).Fin septembre la filière a présenté ses ambitions: monter en gamme (cuvées spéciales, cépages autochtones…), prendre le créneau bulles entre 9 et 15 euros abandonné par le champagne, notamment en grande distribution. Et s’étendre à l’export (40% aujourd’hui), au Royaume-Uni, où il est présent depuis peu, ou aux Etats-Unis, où la filière juge son niveau de prix à même d’encaisser le surcoût des droits de douane de Donald Trump.- “Le roi de la fête” à l’épreuve -Les vins effervescents ont “un style, le goût, les bulles, (qui) semblent emporter une adhésion assez large particulièrement chez les jeunes adultes”, explique à l’AFP Richard Halstead, expert auprès du spécialiste des données sur l’alcool IWSR. Surtout “les occasions de célébrer ont pris de l’importance. (…) Et ce n’est pas un produit de tous les jours”, ce qui fait qu’il est aussi moins affecté par la tendance générale à la modération.En revanche, “récemment, le champagne a connu une contraction, largement, selon nous, en raison des difficultés économiques des consommateurs”, relève l’analyste: les volumes ont diminué, même si la valeur des échanges a continué à croître.”Il y a eu l’inflation, l’augmentation des coûts de production, et puis certaines grosses maisons de champagne ont relevé leurs prix, parfois de beaucoup (…) Si vous montez vos prix, la demande peut répondre en déclinant, parce que tout le monde ne peut pas se permettre d’acheter ce produit aussi souvent qu’avant”, précise-t-il.Début octobre, le Syndicat général des vignerons de la Champagne (SGV) a exprimé son “inquiétude face au repli” de grands marchés, avec la montée des politiques protectionnistes mais aussi “la concurrence accrue” d’autres effervescents.En 2025, la région espère stabiliser ses expéditions par rapport à 2024 (271,4 millions de bouteilles, en recul après trois ans autour de la barre des 300 millions).Devra-t-elle baisser ses prix? “La Champagne a fait de gros efforts qualitatifs, environnementaux, avec un cahier des charges extrêmement exigeant nécessitant par exemple beaucoup de personnel, on a pris l’inflation de plein fouet, et on a impacté l’évolution de nos charges sur le prix de vente”, a répondu à la presse le président du SGV, Maxime Toubart. “L’idée n’est pas de baisser les prix, mais d’expliquer que le champagne reste le meilleur rapport qualité-prix, qu’en termes d’équivalence, on ne trouve pas, c’est le roi la fête”, a-t-il ajouté.”Aujourd’hui, le spritz ou le prosecco (qui compose le spritz, NDLR) est-il un concurrent? Oui et non”, a-t-il dit. “Oui parce qu’il y a un vrai attrait pour ces boissons. Mais ça ouvre aussi le palais et beaucoup de gens qui commencent par le spritz iront vers des crémants puis le champagne.”

Cédric Jubillar “n’avait pas le comportement de quelqu’un qui avait perdu sa femme”, affirme son ex-compagne

“Il n’avait pas le comportement de quelqu’un qui avait perdu sa femme”: entendue par la cour d’assises du Tarn, Séverine, une des ex-compagnes de Cédric Jubillar a évoqué jeudi ses “doutes” causés par l’attitude désinvolte et les mensonges de l’accusé, rencontré après la disparition de sa femme Delphine.”J’ai eu des fois des doutes parce qu’il ne cherchait pas trop sa femme non plus mais je me suis toujours dit que c’était pas lui qui avait fait du mal à Delphine”, a affirmé Séverine au 12e jour d’audience, avant que la petite amie suivante de l’accusé, dernière témoin de ce procès, ne soit entendue jeudi après-midi.Séverine, 48 ans, a rencontré le peintre-plaquiste de 38 ans en avril 2021, lors d’une battue destinée à retrouver d’éventuels indices concernant l’infirmière disparue quatre mois plus tôt dans le village de Cagnac-les-Mines, près d’Albi.Quelques jours après, “une relation s’est installée, j’étais curieuse, donc je me suis dit pourquoi pas me mettre en relation avec lui pour essayer d’en savoir un peu plus”, a-t-elle dit.- Aveux “en rigolant” -Questionnée sur les révélations que Cédric Jubillar lui aurait faites durant leur relation qui s’est étalée sur quelques semaines avant son incarcération en juin 2021, Séverine a confirmé qu’il lui avait affirmé avoir enterré le corps de son épouse “près d’une ferme qui a brûlé”: “Il le disait en rigolant”.Au long d’une longue audition souvent confuse, elle a également été interrogée sur ses échanges avec Marco, un ex-codétenu de Cédric Jubillar venu à sa rencontre à l’automne 2021, qui a témoigné mercredi, affirmant avoir également recueilli ses confidences à propos du meurtre de sa femme.Selon Marco, Cédric Jubillar lui aurait demandé de s’assurer que l’emplacement du corps de Delphine était sûr, mais également d’incriminer l’amant de son épouse pour faire réorienter l’enquête vers lui, alors que Séverine était chargée de lui fournir les noms et photos de cet amant résidant à Montauban et de sa compagne.Interrogé jeudi, Cédric Jubillar a qualifié de “blagues” ces propos et a continué, comme depuis le début de l’enquête, à nier être responsable de la disparition mystérieuse de l’infirmière. Son corps n’a jamais été retrouvé.- “Assurance-vie” et “Escobar” -Coiffée de longues dreadlocks décolorées et portant des lunettes, la Tarnaise a confirmé avoir rencontré Marco et lui avoir fourni des informations, ce qui lui avait valu d’être placée en garde à vue pour recel de cadavre avant d’être relâchée, mais a cherché à relativiser l’importance de son témoignage: “Il me disait qu’il avait braqué le cousin de Pablo Escobar…”. Avant d’accuser l’ex-prisonnier résidant désormais au Portugal: “Pour moi, c’est un indic”. Poussée à raconter son quotidien avec Cédric Jubillar à l’époque où il était en liberté, Séverine a dépeint un homme capable de “mentir en vous regardant droit dans les yeux”, parfois capable de violence avec son fils Louis, espérant récupérer “7.000 euros d’assurance-vie” après la mort de Delphine.”Il n’avait pas le comportement de quelqu’un qui avait perdu sa femme”, a-t-elle souligné, lançant: “Parfois j’ai le doute, mais je suis pas folle pour me mettre avec quelqu’un que je sais coupable”.Au moment d’évoquer une brouille survenue la veille de l’arrestation de Cédric Jubillar, elle a expliqué qu’il “était énervé, il ne voulait pas voir le dossier, parce qu’il avait peur de voir tout ce qu’on disait de lui”.”Au jour d’aujourd’hui, ce que vous savez c’est que vous ne savez rien ?”, a demandé Emmanuelle Franck, avocate de l’accusé. “Oui, je ne sais rien”, a-t-elle répondu.Jeudi après-midi, Jennifer, sa dernière petite amie, à qui Cédric aurait confié “à plusieurs reprises” cette année avoir “étranglé” sa femme, à l’intérieur de la maison du couple à Cagnac-les-Mines, sera entendue par la cour.Interrogée en juillet dernier par les enquêteurs, la jeune femme a affirmé aux gendarmes que Cédric avait même mimé sur elle le geste de l’étranglement, en lui disant: “Si tu me trompes, tu vas finir à côté d’elle”.Après les derniers témoignages entendus jeudi, l’accusé sera interrogé en longueur vendredi.

Cédric Jubillar “n’avait pas le comportement de quelqu’un qui avait perdu sa femme”, affirme son ex-compagne

“Il n’avait pas le comportement de quelqu’un qui avait perdu sa femme”: entendue par la cour d’assises du Tarn, Séverine, une des ex-compagnes de Cédric Jubillar a évoqué jeudi ses “doutes” causés par l’attitude désinvolte et les mensonges de l’accusé, rencontré après la disparition de sa femme Delphine.”J’ai eu des fois des doutes parce qu’il ne cherchait pas trop sa femme non plus mais je me suis toujours dit que c’était pas lui qui avait fait du mal à Delphine”, a affirmé Séverine au 12e jour d’audience, avant que la petite amie suivante de l’accusé, dernière témoin de ce procès, ne soit entendue jeudi après-midi.Séverine, 48 ans, a rencontré le peintre-plaquiste de 38 ans en avril 2021, lors d’une battue destinée à retrouver d’éventuels indices concernant l’infirmière disparue quatre mois plus tôt dans le village de Cagnac-les-Mines, près d’Albi.Quelques jours après, “une relation s’est installée, j’étais curieuse, donc je me suis dit pourquoi pas me mettre en relation avec lui pour essayer d’en savoir un peu plus”, a-t-elle dit.- Aveux “en rigolant” -Questionnée sur les révélations que Cédric Jubillar lui aurait faites durant leur relation qui s’est étalée sur quelques semaines avant son incarcération en juin 2021, Séverine a confirmé qu’il lui avait affirmé avoir enterré le corps de son épouse “près d’une ferme qui a brûlé”: “Il le disait en rigolant”.Au long d’une longue audition souvent confuse, elle a également été interrogée sur ses échanges avec Marco, un ex-codétenu de Cédric Jubillar venu à sa rencontre à l’automne 2021, qui a témoigné mercredi, affirmant avoir également recueilli ses confidences à propos du meurtre de sa femme.Selon Marco, Cédric Jubillar lui aurait demandé de s’assurer que l’emplacement du corps de Delphine était sûr, mais également d’incriminer l’amant de son épouse pour faire réorienter l’enquête vers lui, alors que Séverine était chargée de lui fournir les noms et photos de cet amant résidant à Montauban et de sa compagne.Interrogé jeudi, Cédric Jubillar a qualifié de “blagues” ces propos et a continué, comme depuis le début de l’enquête, à nier être responsable de la disparition mystérieuse de l’infirmière. Son corps n’a jamais été retrouvé.- “Assurance-vie” et “Escobar” -Coiffée de longues dreadlocks décolorées et portant des lunettes, la Tarnaise a confirmé avoir rencontré Marco et lui avoir fourni des informations, ce qui lui avait valu d’être placée en garde à vue pour recel de cadavre avant d’être relâchée, mais a cherché à relativiser l’importance de son témoignage: “Il me disait qu’il avait braqué le cousin de Pablo Escobar…”. Avant d’accuser l’ex-prisonnier résidant désormais au Portugal: “Pour moi, c’est un indic”. Poussée à raconter son quotidien avec Cédric Jubillar à l’époque où il était en liberté, Séverine a dépeint un homme capable de “mentir en vous regardant droit dans les yeux”, parfois capable de violence avec son fils Louis, espérant récupérer “7.000 euros d’assurance-vie” après la mort de Delphine.”Il n’avait pas le comportement de quelqu’un qui avait perdu sa femme”, a-t-elle souligné, lançant: “Parfois j’ai le doute, mais je suis pas folle pour me mettre avec quelqu’un que je sais coupable”.Au moment d’évoquer une brouille survenue la veille de l’arrestation de Cédric Jubillar, elle a expliqué qu’il “était énervé, il ne voulait pas voir le dossier, parce qu’il avait peur de voir tout ce qu’on disait de lui”.”Au jour d’aujourd’hui, ce que vous savez c’est que vous ne savez rien ?”, a demandé Emmanuelle Franck, avocate de l’accusé. “Oui, je ne sais rien”, a-t-elle répondu.Jeudi après-midi, Jennifer, sa dernière petite amie, à qui Cédric aurait confié “à plusieurs reprises” cette année avoir “étranglé” sa femme, à l’intérieur de la maison du couple à Cagnac-les-Mines, sera entendue par la cour.Interrogée en juillet dernier par les enquêteurs, la jeune femme a affirmé aux gendarmes que Cédric avait même mimé sur elle le geste de l’étranglement, en lui disant: “Si tu me trompes, tu vas finir à côté d’elle”.Après les derniers témoignages entendus jeudi, l’accusé sera interrogé en longueur vendredi.

India’s Gill out to avoid ‘mental fatigue’ from constant cricket

Shubman Gill said Thursday that his biggest opponent could be “mental fatigue” after the India Test captain recently took over charge of the 50-over side.Speaking ahead of Friday’s second Test against the West Indies in New Delhi, Gill conceded that it was a challenge to play all three international formats, but that was what drove him.”Physically most of the time I feel fine, but sometimes there is mental fatigue because when you are constantly playing,” Gill told reporters.”There is obviously a certain expectation that I have from myself.”India lead the two-match series 1-0 after they hammered the visitors by an innings and 140 runs inside three days in the first Test. Immediately after play ended on day three, Gill was named to succeed Rohit Sharma as ODI captain, adding to the 26-year-old’s workload.”I think that is the challenge about being able to play all the formats for India,” said Gill.”And I want to play and succeed in all the formats for the country, and win ICC titles.”Gill, who made his Test debut in December 2020, took over as Test skipper in May from Rohit.He was India’s leading scorer in the drawn five-Test series in England with 754 runs. He was also vice-captain of the Asia Cup-winning T20 team last month.Turning to the West Indies, Gill said there would be no complacency as India aim to wrap up the series against a team who are a pale shadow of the side that once ruled world cricket.”I don’t think your intensity drops down depending on the opposition,” Gill said.”It doesn’t matter who we are playing. We want to be able to play at our own intensity and we want to win.”West Indies were swept 3-0 at home by Australia in June and July. But embattled captain Roston Chase said he had been told to “keep believing” by West Indian greats, including Viv Richards, Brian Lara and Richie Richardson who were at an awards ceremony in New Delhi.”I had the privilege of meeting all three of them and they said the same thing, they told me ‘to keep believing’,” said Chase.”We are down right now but it has to change at some point. “It starts with belief and need to keep motivating the players to play positive cricket and change around our downfall.”

EU woos developing nations at investment forumThu, 09 Oct 2025 10:17:51 GMT

European Union chief Ursula von der Leyen pitched the bloc as a dependable partner in a transactional world Thursday as she hosted about a dozen Global South leaders at an investment conference in Brussels.Rwanda’s Paul Kagame and Angola’s Joao Lourenco were among those attending the opening of a two-day event aimed at bolstering a global …

EU woos developing nations at investment forumThu, 09 Oct 2025 10:17:51 GMT Read More »