A Harvard, la fierté et la peur face à la “guerre éclair” de Trump

Comme chaque jour, à Harvard, des étudiants arpentent les rues bordées d’arbres et de bâtiments de briques rouges du campus, croisant des touristes curieux alors qu’ils se rendent en cours pour préparer les examens. Mais, sous ce vernis de normalité, la peur s’est infiltrée sur le campus de la prestigieuse université du nord-est des Etats-Unis, qui mène un combat “existentiel” contre Donald Trump.Le président américain accuse Harvard et d’autres universités américaines de renom – Columbia en particulier – d’avoir laissé prospérer l’antisémitisme sur son campus pendant les mouvements étudiants contre la guerre à Gaza menée par Israël après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, et d’être des foyers de contestation progressiste.Arrestations d’étudiants et de chercheurs étrangers, gel de subventions fédérales, menaces… Pour Sheila Jasanoff, professeure à la Harvard Kennedy School, il s’agit d'”une guerre éclair”, avec “les plus grosses armes” dont dispose l’administration Trump.”C’est ce qu’ils méritent!”, a lancé vendredi sur sa plateforme Truth Social Donald Trump. – “Bataille politique” -Contrairement à d’autres universités, qui se sont pliées à ses exigences, Harvard a attaqué l’administration Trump en justice, une fronde saluée par ses étudiants et ses professeurs.”Nous sommes à l’avant-garde d’une bataille politique”, souligne Alice Goyer, assise dans un parc près du campus, où des étudiants sirotent un café au son d’une guitare.Accusant le président de faire preuve d'”autoritarisme”, cette étudiante de quatrième année se dit particulièrement inquiète pour ses camarades étrangers.”Il y a beaucoup plus de méfiance” chez ces derniers, qui craignent d’être victime de descentes de police, confirme Feodora Douplitzky-Lunati, en première année à Harvard.Des étudiants engagés dans des manifestations pro-palestiniennes sur d’autres campus, comme à Columbia ou à Tufts, ont été arrêtés et sont désormais menacés d’expulsion.Kseniia Petrova, une chercheuse de Harvard, est également détenue depuis février après que son visa a été révoqué.De nombreux étudiants étrangers hésitent à rentrer dans leur pays pour les vacances estivales, craignant de se voir refuser l’entrée aux Etats-Unis à leur retour.”C’est une source de stress importante”, explique Feodora Douplitzky-Lunati, 18 ans. L’administration Trump a imposé aux universités la date limite du 30 avril pour transmettre des données sur leurs étudiants internationaux – qui représentent près d’un tiers des effectifs à Harvard -, sous peine de perdre une certification clé pour les accueillir.Dans un courriel vu par l’AFP, Harvard a déclaré qu’elle s’était conformée à cette exigence, et encouragé les étudiants à se concentrer sur leurs études. – “Chaos” -En plus de ces mesures, le gouvernement s’est attaqué aux finances de la prestigieuse université en décidant de geler 2,2 milliards de dollars de fonds fédéraux qui lui étaient destinés.Harvard a dû se résoudre en conséquence à mettre en pause les embauches, et plusieurs programmes de recherche ont été interrompus. Dans un message adressé mercredi aux anciens étudiants dont l’AFP a eu connaissance, le président de Harvard, Alan Garber, a souligné que l’université était engagée dans une longue bataille existentielle et a lancé un appel aux dons.Tout en se disant “très fière d’être étudiante à Harvard en ce moment”, en raison de ses efforts pour tenir tête à l’administration, Alice Goyer fait remarquer que l’université semble toutefois avoir cédé sur certains points.Harvard a annoncé qu’elle rebaptiserait son programme de promotion de la diversité, l’équité et l’inclusion (“DEI”) – dans le viseur de Donald Trump – et qu’elle supprimerait des événements de remise de diplômes organisés spécifiquement pour les étudiants noirs, latinos, LGBTQ et d’autres minorités.”C’est une façon de s’incliner devant Trump”, juge Alice Goyer.Etudiant originaire de Suède, Leo Gerden a choisi lui de braver les risques pour devenir une figure en vue des manifestations contre le gouvernement.”Les gens ont peur, et je les comprends”, déclare-t-il, citant l’arrestation par la police de l’immigration de Rumeysa Ozturk, une étudiante turque de l’université voisine de Tufts qui avait dénoncé dans une tribune à un journal étudiant la façon dont son établissement gérait le mouvement de contestation contre la guerre à Gaza.”La stratégie de Trump est de faire un exemple de quelques personnes, comme Rumeysa, pour effrayer tous les autres et les réduire au silence”, explique-t-il. “J’espère que d’ici la fin de l’année, nous verrons des manifestations aussi importantes que pendant la guerre du Vietnam.”

L1: avant Arsenal, le PSG très remanié trébuche à Strasbourg

Déjà champion, le Paris SG a perdu son deuxième match d’affilée en Ligue 1 samedi à Strasbourg (2-1), avec une équipe très différente de celle alignée contre Arsenal en Ligue des champions, avant la demi-finale retour de mercredi.Ce succès lors de la 32e journée permet aux Alsaciens de réaliser une bonne affaire dans la course à l’Europe.Le PSG avait perdu la semaine dernière, au Parc des Princes, contre Nice (3-1), juste avant la demi-finale aller de C1 à Londres, remportée mardi par le club français (1-0).Avant de tenter de décrocher une place en finale mercredi, Luis Enrique et ses hommes ne paniqueront donc pas, d’autant que l’enjeu était encore moindre que contre Nice, où les Parisiens tentaient de battre le record d’invincibilité sur une saison.Logiquement, Luis Enrique a aligné l’une des équipes les plus remaniées de la saison, afin de ménager les titulaires de Ligue des champions. Ousmane Dembélé, en processus de reprise après sa légère blessure à la cuisse droite mardi, et Gianluigi Donnarumma n’ont même pas fait le voyage. Vitinha, Fabian Ruiz ou encore Khvicha Kvaratskhelia observaient la rencontre depuis le banc.Et cela s’est ressenti d’emblée avec un milieu Mayulu (19 ans) – Lee – Zaïre-Emery moins dominant, une défense Axel Tape (18 ans) – Beraldo – Hernandez sans repère et sans rythme, et une attaque Ramos – Barcola – Mbaye (17 ans) inoffensive.Ce n’était donc pas surprenant de voir Strasbourg ouvrir le score sur corner, déjà talon d’Achille du PSG en temps normal. Lucas Hernandez a dévié malencontreusement dans son but une tête de Mamadou Sarr (20′). Peu dangereux malgré une possession majoritaire du ballon, le PSG a concédé d’autres occasions, dont une frappe de Dilane Bakwa au ras du poteau (23).- Barcola foudroyant -Et c’est en toute fin d’une première période laborieuse des Parisiens que Strasbourg a marqué le second but, une belle frappe lointaine que Félix Lemarechal a pris le temps d’enrouler dans la lucarne (45+2).En réaction, Bradley Barcola, titulaire qui devait se montrer après avoir vu “Kvara” et Désiré Doué lui passer devant dans la hiérarchie des titulaires en Ligue des champions, est revenu de la pause remonté comme un coucou. Il a placé une accélération foudroyante qui a surpris le pourtant excellent Djordje Petrovic (46, 2-1).Luis Enrique a ensuite fait rentrer Désiré Doué et Fabian Ruiz pour continuer à mettre la pression sur Strasbourg et donner un peu de temps de jeu à des cadres avant Arsenal. Mais la partition parisienne n’en a pas été moins brouillonne, à l’image de frappes largement ratées de Doué ou de Mbaye. Quant à Gonçalo Ramos, il a été transparent, et ne paraît pas pouvoir dans sa forme actuelle être une alternative au poste d’avant-centre mercredi en cas de défaillance d’Ousmane Dembélé.De son côté, Strasbourg a saisi l’opportunité de la rotation d’effectif parisienne pour l’emporter, non sans souffrir. Les Alsaciens n’ont pas construit leur succès sur l’intensité qui les caractérise, mais sur un coup de chance (le premier but), un bon contre (le deuxième) et leur solidité globale, dans le sillage d’un bon Djordje Petrovic.Le rêve un peu fou de décrocher une place en Ligue des champions prend de l’épaisseur, dans une Meinau encore survoltée samedi. Le Racing, quatrième provisoire avant les matches de ses désormais poursuivants Lille, Monaco et Lyon, n’a concédé qu’une seule défaite en 19 matches de championnat depuis décembre.De surcroît, il vient d’écarter le dernier nuage de son calendrier. Car le Racing va affronter deux mal classés: Angers (actuellement quinzième) et Le Havre (seizième). Mais il devra peut-être faire sans deux de ses titulaires sortis blessés, Diego Moreira (62e) et Mamadou Sarr (69e). Cela ne devrait pas entamer la confiance d’un groupe qui ne cesse de surprendre.

Présidentielle ivoirienne: le principal parti d’opposition mobilise et hausse le ton

Le principal parti d’opposition en Côte d’Ivoire, dont le candidat Tidjane Thiam a été exclu de la présidentielle d’octobre, a mobilisé des milliers de personnes samedi à Abidjan et haussé le ton en exhortant à la “mobilisation nationale” face à “l’injustice, la tyrannie et la peur”.Il s’agit du plus important rassemblement du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) depuis la radiation de son candidat de la liste électorale après qu’un tribunal a estimé le 22 avril qu’il avait perdu sa nationalité ivoirienne au moment de son inscription en 2022.Les autres figures de l’opposition, dont le président (2000-2011) Laurent Gbagbo, sont également exclues de la course à la présidentielle en raison de condamnations judiciaires.Le président Alassane Ouattara, 83 ans, président depuis 2011, ne s’est de son côté pas encore prononcé sur une éventuelle candidature mais s’est déjà dit “désireux de continuer à servir son pays”.”A toutes les Ivoiriennes et à tous les Ivoiriens, je voudrais lancer un appel vibrant pour un sursaut national”, a déclaré devant les militants Noël Akossi Bendjo, vice-président du PDCI, présenté comme parlant au nom de M. Thiam, un banquier international de 62 ans actuellement en France.”Ayons le courage, armons-nous de courage et de détermination pour faire reculer cette injustice flagrante dans notre pays, cette tyrannie et la peur. Est-ce que vous avez peur maintenant ? Débarrassez-vous de votre peur. C’est parce que vous avez peur qu’ils continuent de faire ce qu’ils font, à nous écraser”, a-t-il insisté.- “Sortez!” -Un rassemblement des jeunes du PDCI est prévu dimanche au siège du parti, dans le quartier de Cocody à Abidjan. Et un meeting doit avoir lieu jeudi au Plateau, le quartier des affaires et centre du pouvoir politique de la capitale économique ivoirienne. “Fini la politique du salon, sortez !”, a lancé aux militants Véronique Aka, présidente de l’Union des femmes PDCI rurale.”Ils (les gens du pouvoir, ndlr) pensaient qu’ils allaient nous avoir à l’usure… Ils vont constater que c’est maintenant que ça va commencer”, a renchéri le député Yohou Dia Houphouet Augustin, s’exprimant aux noms des élus du district d’Abidjan du parti.”À partir d’aujourd’hui, on ne dort plus… de façon à ce que notre Titi (surnom de Tidjane Thiam) soit sur la liste électorale”, a ajouté Emmou Sylvestre, Secrétaire exécutif du PDCI.La publication de la liste électorale définitive est attendue le 20 juin.Le PDCI “clame haut et fort que le président Tidjane Thiam est ivoirien et sa nationalité ne souffre d’aucune contestation”, a martelé le vice-président du parti, devant les militants qui scandaient “Titi, président !” sur fond de cris et de vuvuzelas. – “Unique candidat” -“Le président Tidjane Thiam est l’unique candidat du PDCI à l’élection présidentielle” et il n’y a “aucun autre plan en dehors du candidat Tidjane Thiam”, a-t-il rappelé.Né en Côte d’Ivoire, M. Thiam a obtenu la nationalité française en 1987 et y a renoncé en mars, afin de se présenter à la présidentielle, scrutin pour lequel un candidat ne peut être binational.Mais la justice invoque l’article 48 du code de la nationalité, datant des années 1960, qui indique que l’acquisition d’une autre nationalité entraîne la perte de la nationalité ivoirienne.”Thiam peut aider la Côte d’Ivoire. Il a des idées novatrices. Donc l’empêcher d’être candidat à la présidentielle est une injustice qu’on ne peut pas accepter”, a souligné Kouassi Adou, un chauffeur de 50 ans.Cette mobilisation du principal parti d’opposition intervient quelques jours après le mot d’ordre “Trop, c’est trop”, lancé le 26 avril par l’ex-président Gbagbo dans un pays “fracturé en deux” selon lui entre les “opprimés” et les “privilégiés”. A la mi-juin, son parti a averti “se réserver le droit d’un nouveau palier dans la lutte”.Dans une vidéo mise en ligne le 1er mai sur les réseaux sociaux, l’ancien Premier ministre et ex-chef rebelle Guillaume Soro, lui aussi exclu de la présidentielle et qui vit en exil, a pour sa part dénoncé une “dérive autoritaire assumée”, affirmant que les autorités ivoiriennes ont “choisi l’injustice comme méthode, l’arbitraire comme politique, la peur comme stratégie”. 

PM of Yemen government announces resignation

The premier of Yemen’s internationally recognised government, former diplomat and foreign minister Ahmed Bin Mubarak, announced his resignation on Saturday saying he was unable to fully exercise his powers.Bitter disputes had for months opposed Bin Mubarak and Rashad al-Alimi, who heads the Saudi-backed Presidential Leadership Council (PLC), two ministers and a member of the PLC told AFP.They requested anonymity in order to speak freely.After Iran-backed Huthi rebels seized the capital Sanaa in 2014, Yemen’s government withdrew to Aden in the south.The rebels went on to control most population centres in the impoverished Arabian Peninsula country.A Saudi-led military coalition intervened in support of beleaguered government forces in 2015, but with little success.On Saturday, Bin Mubarak posted on X that he had met the PLC’s Alimi and resigned.He also shared his resignation letter in which he said: “I could not exercise my constitutional powers and take the necessary decisions to reform government institutions or implement rightful governmental changes.” His move comes as the Huthis wage a campaign of missile attacks on Israel and target shipping in key waterways in what they say is a show of solidarity with Palestinians over the war in Gaza.Bin Mubarak said that despite the obstacles he had managed to achieve “many successes in a short space of time”, citing fiscal and administrative reforms and an anti-corruption drive.However, analyst Mohammed Albasha, of the US-based Basha Report Risk Advisory, told AFP Bin Mubarak had been “in constant friction with the Presidential Leadership Council”.”Bin Mubarak wanted to be more than Prime Minister — he wanted the powers of the presidency. That aspiration isolated him politically,” Albasha said.- ‘Power struggle’ -The Yemeni official sources who spoke to AFP said Bin Mubarak had suspended the budgets of several ministries including defence, citing corruption, further fuelling tensions.”His drive for greater power — viewed by many as fuelled by personal ambition — led to repeated confrontations with key ministers and most Council members,” Albasha said.”Over time, this power struggle eroded trust.”Bin Mubarak, Yemen’s former ambassador to the United States, is a staunch adversary of the Huthis, who abducted him in 2015 and held him for several days.Previously he was chief of staff of the presidential office and Yemen’s envoy to the United Nations.He was appointed foreign minister in 2018 and prime minister on February 5, 2024.His departure should “ease internal tensions and reduce the deep divisions that have plagued Yemen’s internationally recognised government — a necessary and positive step toward restoring cohesion,” Albasha said.The war in Yemen has caused hundreds of thousands of deaths and triggered one of the world’s worst humanitarian crises, although the fighting decreased significantly after a UN-negotiated six-month truce in 2022.Since the war in the Gaza Strip broke out in October 2023 after Hamas attacked Israel, the Huthis have repeatedly targeted Israel and ships in the Red Sea and Gulf of Aden that they say are linked to it.The Huthis paused their attacks during a two-month Gaza ceasefire, but in March a threat to resume attacks over Israel’s Gaza aid blockade triggered a renewed and sustained US air campaign targeting areas in Yemen they control.

Pakistan tests missile weapons system amid India standoff

Pakistan’s military said it carried out a “training launch” of a surface-to-surface missile weapons system on Saturday, further heightening tensions with India after last month’s deadly attack in disputed Kashmir.New Delhi has blamed Islamabad for backing an attack on tourists last month in Indian-administered Kashmir, sparking a fresh stand-off between the nuclear-armed neighbours.Pakistan’s military said Saturday it conducted a “successful training launch of the Abdali Weapon System”, a surface-to-surface missile with a range of 450 kilometres (279 miles).”The launch was aimed at ensuring the operational readiness of troops and validating key technical parameters, including the missile’s advanced navigation system and enhanced manoeuvrability features,” Pakistan’s military said in a statement. It did not say where the test took place. The missile training launch comes after Indian Prime Minister Narendra Modi said he has given his military “full operational freedom” to respond to the attack in Pahalgam in Indian-administered Kashmir, which killed 26 people, mostly Hindu tourists.Pakistan has denied any involvement in the attack and called for an independent probe. This week Islamabad warned of an imminent air strike from its neighbour, and has repeatedly made clear it will respond with force to any aggression by India. International pressure has been piled on both New Delhi and Islamabad — who have fought several wars over the disputed Kashmir region — to de-escalate.Neighbouring China has urged “restraint”, with the European Union warning Friday that the situation was “alarming.In an interview with Fox News, US Vice President JD Vance called on India to respond to the attack in a way “that doesn’t lead to a broader regional conflict”.He also urged Pakistan to “make sure that the terrorists sometimes operating in their territory are hunted down and dealt with”.- ‘Message to the world’ -Analysts in Pakistan told AFP the missile launch was a warning shot. “It clearly indicates that we have resources to counter India. This is not a message only for India but the rest of the world that we are well-prepared,” said Hasan Askari Rizvi, a military analyst. On Friday, Pakistan’s Chief of Army Staff General Syed Asim Munir presided over a meeting of his top commanders about the “current Pakistan-India standoff”, a military statement said. Munir “underscored the critical importance of heightened vigilance and proactive readiness across all fronts”.Since the attack — the deadliest in Kashmir on civilians in years — India and Pakistan have exchanged tit-for-tat diplomatic barbs and expulsions, and shut border crossings.The two sides have exchanged gunfire for nine consecutive nights along the militarised Line of Control, the de facto border, according to Indian defence sources.Muslim-majority Kashmir, a region of around 15 million people, is divided but claimed in full between Pakistan and India.Rebels on the Indian side have waged an insurgency since 1989, seeking independence or a merger with Pakistan.India regularly blames its neighbour for backing gunmen behind the insurgency.Islamabad denies the allegation, saying it only supports Kashmir’s struggle for self-determination and regularly denounces rights abuses in the region. 

Left-leaning PM Albanese triumphs in Australian election

Australia’s left-leaning Prime Minister Anthony Albanese triumphed Saturday in national elections, crushing his conservative rival in a contest swayed by economic upheaval and US President Donald Trump. Albanese’s slow-but-steady leadership resonated at a time of global tumult, analysts said, with voters deserting hard-nosed opposition leader Peter Dutton in droves.Not only was Albanese’s Labor Party on track for an unexpectedly large parliamentary majority, but former police officer Dutton endured the rare humiliation of losing his seat. Projections by national broadcaster ABC pointed to a landslide, with Labor taking 85 seats so far in the 150-member parliament. Dutton’s coalition had 41, other parties nine, and another 15 were in doubt.”Today the Australian people have voted for Australian values. For fairness, aspiration and opportunity for all,” Albanese told a raucous crowd in his victory speech.”In this time of global uncertainty, Australians have chosen optimism and determination.”Elated Labor supporters swigged craft beers emblazoned with Albanese’s face at an election party in Sydney, chanting his “Albo” nickname as results were declared on television. Albanese has promised to embrace renewable energy, tackle a worsening housing crisis, and pour money into a creaking healthcare system.  Dutton wanted to slash immigration, crack down on crime and ditch a longstanding ban on nuclear power.Trump cast a shadow over the six-week election campaign, sparking keen global interest in whether his tariff-induced economic chaos would influence the result.Congratulations for Albanese came from US Secretary of State Marco Rubio, who called Australia a “valued ally, partner, and friend of the United States”.Sydney politics lecturer Henry Maher told AFP that “in times of instability, we expect people to go back to a kind of steady incumbent”.Dutton’s policy to slash the public service rankled many as similar cuts, led by billionaire Trump advisor Elon Musk, brought chaos in the United States. His flagship proposal to dot Australia with nuclear reactors was also widely seen as a liability.”Our government will choose the Australian way,” Albanese said late Saturday. “We do not need to beg, or borrow, or copy from anywhere else. We do not seek our inspiration from overseas.”- ‘Mad as a cut snake’ -Hungry voters munched on barbecued “democracy sausages” after casting ballots — a polling day rite of passage — while others in bright swimwear crammed into voting booths after taking an early morning plunge.Before the first vote was even counted, speculation was mounting over whether Dutton could survive an election loss.”We didn’t do well enough during this campaign. That much is obvious tonight and I accept full responsibility,” Dutton told supporters in a concession speech.Some pre-vote polls showed Dutton leaking support because of Trump, whom he praised this year as a “big thinker” with “gravitas” on the global stage. “I mean, Donald Trump is as mad as a cut snake, and we all know that,” voter Alan Whitman, 59, said before casting his ballot. “And we’ve got to tiptoe around that.”Voting is compulsory, enforced with fines of Aus$20 (US$13), leading to turnouts above 90 percent.- High prices -As Australians soured on Trump, both Dutton and Albanese took on more pugnacious tones. Albanese condemned Trump’s tariffs as an act of “economic self-harm” and “not the act of a friend”, while Dutton said in April he would “in a heartbeat” fight any world leader, including Trump, to advance Australia’s interests.Economic concerns have dominated the contest for the many Australian households struggling to pay inflated prices for milk, bread, power and petrol. “The cost of living — it’s extremely high at the moment… Petrol prices, all the basic stuff,” human resources manager Robyn Knox told AFP in Brisbane.- Campaign stumbles -Albanese’s government has embraced the global push towards decarbonisation, warning of a future in which iron ore and polluting coal exports no longer prop up the economy.The 36-day campaign was a largely staid affair but there were moments of unscripted levity.Albanese tumbled backwards off the stage at a heaving campaign rally, while Dutton drew blood when he hit an unsuspecting cameraman in the head with a stray football.Rubio said that Washington hoped to “advance our common interests and promote freedom and stability in the Indo-Pacific and globally” — sentiments echoed by European Commission President Ursula von der Leyen and Indian Prime Minister Narendra Modi.An unnamed Chinese foreign ministry spokesperson said Beijing was “ready to work” with Australia’s new government to further a “more mature, stable and productive” partnership, according to state news agency Xinhua.Ukrainian President Volodymyr Zelensky said Kyiv “sincerely values Australia’s unwavering support and its principled stance on ending Russia’s war”.

South Africa bowler Rabada serving ban for positive drug testSat, 03 May 2025 17:00:21 GMT

South African fast bowler Kagiso Rabada revealed on Saturday that he was serving a ban from cricket for recreational drug use.Rabada, 29, returned to South Africa last month “for personal reasons” after playing only two matches for Gujarat Titans in the Indian Premier League.In a statement issued by the South African Cricketers’ Association, Rabada said …

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Nouvelle grève chez Décathlon pour réclamer des hausses de salaire

Quelques centaines de salariés de la chaîne de magasins d’articles de sport Decathlon ont observé des arrêts de travail vendredi et samedi dans toute la France à l’appel de la CFDT pour demander de meilleurs salaires et conditions de travail, a indiqué le syndicat à l’AFPSelon Sébastien Chauvin, délégué syndical CFDT, plus de 500 salariés avaient répondu à l’appel à la grève vendredi et samedi, pour des arrêts de travail de quelques heures ou d’une journée, dans une centaine de magasins en France. Le mouvement n’a toutefois pas entraîné de fermeture de magasin.La groupe compte environ 20.000 salariés en France dont 12.000 travaillent en magasin, selon M. Chauvin.”Nous revendiquons des salaires qui correspondent à nos responsabilités et à notre investissement, un meilleur système d’évaluation annuel et plus d’effectifs en CDI”, a-t-il détaillé, précisant que le mouvement était aussi soutenu par la CGT.De son côté, la direction a indiqué à l’AFP que “l’enseigne rest(ait) particulièrement attentive aux questionnements et revendications exprimés. Décathlon poursuit un dialogue direct et régulier avec ses équipes”.La direction n’était pas en mesure samedi d’évaluer le nombre de grévistes.A Paris, une dizaine d’employés de Décathlon syndiqués à la CFDT avaient prévu de se retrouver samedi après-midi devant le magasin de la place de la Madeleine mais une averse de grêle a perturbé le rassemblement, qui s’est finalement déroulé dans les allées du magasin.Ils dénonçaient les conditions de travail dans ce magasin, degradées selon eux par les lourds travaux effectués depuis plusieurs mois dans l’immeuble qui l’abrite.”Ce magasin est celui qui fait le plus gros chiffre d’affaires du groupe au niveau mondial, 60 millions d’euros. La direction n’a pas voulu le fermer pendant les travaux”, regrette Sébastien Chauvin.La CFDT, troisième organisation syndicale au sein du groupe mais première chez les employés, avait déjà lancé un appel à la grève en décembre pour réclamer des hausses de salaire.Les grèves restent toutefois assez rares dans cette chaîne qui appartient au groupe Mulliez (Auchan, Boulanger, Leroy Merlin).

Nouvelle grève chez Décathlon pour réclamer des hausses de salaire

Quelques centaines de salariés de la chaîne de magasins d’articles de sport Decathlon ont observé des arrêts de travail vendredi et samedi dans toute la France à l’appel de la CFDT pour demander de meilleurs salaires et conditions de travail, a indiqué le syndicat à l’AFPSelon Sébastien Chauvin, délégué syndical CFDT, plus de 500 salariés avaient répondu à l’appel à la grève vendredi et samedi, pour des arrêts de travail de quelques heures ou d’une journée, dans une centaine de magasins en France. Le mouvement n’a toutefois pas entraîné de fermeture de magasin.La groupe compte environ 20.000 salariés en France dont 12.000 travaillent en magasin, selon M. Chauvin.”Nous revendiquons des salaires qui correspondent à nos responsabilités et à notre investissement, un meilleur système d’évaluation annuel et plus d’effectifs en CDI”, a-t-il détaillé, précisant que le mouvement était aussi soutenu par la CGT.De son côté, la direction a indiqué à l’AFP que “l’enseigne rest(ait) particulièrement attentive aux questionnements et revendications exprimés. Décathlon poursuit un dialogue direct et régulier avec ses équipes”.La direction n’était pas en mesure samedi d’évaluer le nombre de grévistes.A Paris, une dizaine d’employés de Décathlon syndiqués à la CFDT avaient prévu de se retrouver samedi après-midi devant le magasin de la place de la Madeleine mais une averse de grêle a perturbé le rassemblement, qui s’est finalement déroulé dans les allées du magasin.Ils dénonçaient les conditions de travail dans ce magasin, degradées selon eux par les lourds travaux effectués depuis plusieurs mois dans l’immeuble qui l’abrite.”Ce magasin est celui qui fait le plus gros chiffre d’affaires du groupe au niveau mondial, 60 millions d’euros. La direction n’a pas voulu le fermer pendant les travaux”, regrette Sébastien Chauvin.La CFDT, troisième organisation syndicale au sein du groupe mais première chez les employés, avait déjà lancé un appel à la grève en décembre pour réclamer des hausses de salaire.Les grèves restent toutefois assez rares dans cette chaîne qui appartient au groupe Mulliez (Auchan, Boulanger, Leroy Merlin).