Macron, Merz, Starmer et Tusk à Kiev pour réclamer un cessez-le-feu de 30 jours à la Russie
Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Donald Tusk ont rencontré samedi matin à Kiev le président Volodymyr Zelensky pour afficher leur soutien à l’Ukraine et réclamer, de concert avec les États-Unis, un “cessez-le-feu complet” de 30 jours à Moscou.Le président français et le chancelier allemand ont, chacun de leur côté, menacé samedi d’un durcissement des sanctions contre la Russie si elle refuse ce cessez-le-feu, Friedrich Merz évoquant en outre la poursuite d’une “aide massive” à l’Ukraine faute de réaction du Kremlin.Cette visite des dirigeants français, allemand, britannique et polonais répond symboliquement aux commémorations en grande pompe des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie tenues vendredi sur la place Rouge autour du président russe Vladimir Poutine et d’une vingtaine de dirigeants étrangers, dont le président chinois Xi Jinping.Le président français, le chancelier allemand et les Premiers ministres britannique et polonais se sont rendus, avec le président ukrainien, sur la place centrale de Kiev, le Maïdan, pour déposer des bougies et observer une minute de silence au pied d’un mémorial aux soldats tombés depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Les Européens se rendent à Kiev forts de l’appel du président américain Donald Trump, qui a pressé jeudi la Russie d’accepter un “cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours”, voulu par l’Ukraine, mais repoussé par Moscou.La Russie, qui occupe 20% du territoire ukrainien, “tergiverse, pose des conditions, gagne du temps, et poursuit sa guerre d’invasion”, a accusé M. Macron samedi dans un message sur X, juste après son arrivée dans la capitale ukrainienne.Emmanuel Macron a aussi aussi appelé à des “discussions directes” entre l’Ukraine et la Russie. Dans le cas d’une trêve de 30 jours, “on engage des discussions directes Ukraine-Russie. Nous, on est prêt à aider”, a-t-il assuré.- Condition de Moscou -A la veille de leur arrivée en Ukraine, les quatre dirigeants ont publié une déclaration conjointe réclamant à Moscou d'”accepter un cessez-le-feu complet et inconditionnel de 30 jours afin de permettre la tenue de pourparlers en vue d’une paix juste et durable”.A Kiev, ils vont aussi participer à une réunion virtuelle avec la “coalition des volontaires”, composée de pays soutiens de Kiev et pilotée par Londres et Paris, pour discuter des “garanties de sécurité” pour l’Ukraine en cas de cessation des hostilités.Ils informeront les autres participants à ce groupe aux contours encore flous des “progrès réalisés en vue d’une future coalition rassemblant des forces aériennes, terrestres et maritimes” pour aider l’armée ukrainienne “après un éventuel accord de paix” avec la Russie.Vendredi à Moscou, Vladimir Poutine a lui célébré le “courage” des soldats russes engagés en Ukraine, dans le pire conflit armé en Europe depuis le Deuxième Guerre mondiale, qui a fait des dizaines de milliers de morts dans chaque pays.Sur la chaîne américaine ABC, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a estimé qu’un cessez-le-feu devrait être précédé d’un arrêt des livraisons d’armes occidentales, faute de quoi cela donnerait “un avantage à l’Ukraine” à un moment où “les troupes russes avancent de manière assurée” sur le front.Moscou a donc rejeté pour l’instant les appels au cessez-le-feu, se contenant de décréter unilatéralement une trêve de trois jours qui doit s’achever samedi à minuit, à l’occasion des célébrations de la victoire sur l’Allemagne nazie.- Avertissement américain -L’Ukraine n’a pas fait état de frappes de missiles russes de longue portée sur ses villes depuis le début de cette trêve mais elle a accusé la Russie de centaines de violations sur la ligne de front. L’ambassade américaine en Ukraine a mis en garde vendredi contre le risque d’une importante “attaque aérienne” russe ces prochains jours. Des médias ukrainiens ont de leur côté affirmé samedi que la Russie avait notifié la fermeture de l’espace aérien au-dessus de son site militaire utilisé pour le lancement en 2024 de son missile de dernière génération Orechnik, signe potentiel de préparatif d’une nouvelle frappe balistique.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, et son début de rapprochement avec le maître du Kremlin, les Ukrainiens et les Européens redoutent un accord qui se nouerait sans leur consentement.Mais ils espèrent avoir réussi à accorder leurs violons avec le président américain, notamment depuis un tête-à -tête Trump-Zelensky à Rome à l’occasion des funérailles du pape François le 26 avril.Pour Emmanuel Macron, il s’agit de la deuxième visite en Ukraine depuis le début de la guerre après celle de juin 2022 — à l’époque avec les dirigeants allemand et italien.”Que les dirigeants de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de la Pologne viennent en bloc quatre jours après l’élection du chancelier allemand, ça montre l’unité, la force, la réactivité de l’Europe”, estime un proche du président français. “Et puis c’est en miroir avec les célébrations de Poutine”.
Macron, Merz, Starmer et Tusk à Kiev pour réclamer un cessez-le-feu de 30 jours à la Russie
Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Donald Tusk ont rencontré samedi matin à Kiev le président Volodymyr Zelensky pour afficher leur soutien à l’Ukraine et réclamer, de concert avec les États-Unis, un “cessez-le-feu complet” de 30 jours à Moscou.Le président français et le chancelier allemand ont, chacun de leur côté, menacé samedi d’un durcissement des sanctions contre la Russie si elle refuse ce cessez-le-feu, Friedrich Merz évoquant en outre la poursuite d’une “aide massive” à l’Ukraine faute de réaction du Kremlin.Cette visite des dirigeants français, allemand, britannique et polonais répond symboliquement aux commémorations en grande pompe des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie tenues vendredi sur la place Rouge autour du président russe Vladimir Poutine et d’une vingtaine de dirigeants étrangers, dont le président chinois Xi Jinping.Le président français, le chancelier allemand et les Premiers ministres britannique et polonais se sont rendus, avec le président ukrainien, sur la place centrale de Kiev, le Maïdan, pour déposer des bougies et observer une minute de silence au pied d’un mémorial aux soldats tombés depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Les Européens se rendent à Kiev forts de l’appel du président américain Donald Trump, qui a pressé jeudi la Russie d’accepter un “cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours”, voulu par l’Ukraine, mais repoussé par Moscou.La Russie, qui occupe 20% du territoire ukrainien, “tergiverse, pose des conditions, gagne du temps, et poursuit sa guerre d’invasion”, a accusé M. Macron samedi dans un message sur X, juste après son arrivée dans la capitale ukrainienne.Emmanuel Macron a aussi aussi appelé à des “discussions directes” entre l’Ukraine et la Russie. Dans le cas d’une trêve de 30 jours, “on engage des discussions directes Ukraine-Russie. Nous, on est prêt à aider”, a-t-il assuré.- Condition de Moscou -A la veille de leur arrivée en Ukraine, les quatre dirigeants ont publié une déclaration conjointe réclamant à Moscou d'”accepter un cessez-le-feu complet et inconditionnel de 30 jours afin de permettre la tenue de pourparlers en vue d’une paix juste et durable”.A Kiev, ils vont aussi participer à une réunion virtuelle avec la “coalition des volontaires”, composée de pays soutiens de Kiev et pilotée par Londres et Paris, pour discuter des “garanties de sécurité” pour l’Ukraine en cas de cessation des hostilités.Ils informeront les autres participants à ce groupe aux contours encore flous des “progrès réalisés en vue d’une future coalition rassemblant des forces aériennes, terrestres et maritimes” pour aider l’armée ukrainienne “après un éventuel accord de paix” avec la Russie.Vendredi à Moscou, Vladimir Poutine a lui célébré le “courage” des soldats russes engagés en Ukraine, dans le pire conflit armé en Europe depuis le Deuxième Guerre mondiale, qui a fait des dizaines de milliers de morts dans chaque pays.Sur la chaîne américaine ABC, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a estimé qu’un cessez-le-feu devrait être précédé d’un arrêt des livraisons d’armes occidentales, faute de quoi cela donnerait “un avantage à l’Ukraine” à un moment où “les troupes russes avancent de manière assurée” sur le front.Moscou a donc rejeté pour l’instant les appels au cessez-le-feu, se contenant de décréter unilatéralement une trêve de trois jours qui doit s’achever samedi à minuit, à l’occasion des célébrations de la victoire sur l’Allemagne nazie.- Avertissement américain -L’Ukraine n’a pas fait état de frappes de missiles russes de longue portée sur ses villes depuis le début de cette trêve mais elle a accusé la Russie de centaines de violations sur la ligne de front. L’ambassade américaine en Ukraine a mis en garde vendredi contre le risque d’une importante “attaque aérienne” russe ces prochains jours. Des médias ukrainiens ont de leur côté affirmé samedi que la Russie avait notifié la fermeture de l’espace aérien au-dessus de son site militaire utilisé pour le lancement en 2024 de son missile de dernière génération Orechnik, signe potentiel de préparatif d’une nouvelle frappe balistique.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, et son début de rapprochement avec le maître du Kremlin, les Ukrainiens et les Européens redoutent un accord qui se nouerait sans leur consentement.Mais ils espèrent avoir réussi à accorder leurs violons avec le président américain, notamment depuis un tête-à -tête Trump-Zelensky à Rome à l’occasion des funérailles du pape François le 26 avril.Pour Emmanuel Macron, il s’agit de la deuxième visite en Ukraine depuis le début de la guerre après celle de juin 2022 — à l’époque avec les dirigeants allemand et italien.”Que les dirigeants de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de la Pologne viennent en bloc quatre jours après l’élection du chancelier allemand, ça montre l’unité, la force, la réactivité de l’Europe”, estime un proche du président français. “Et puis c’est en miroir avec les célébrations de Poutine”.
Macron, Merz, Starmer et Tusk à Kiev pour réclamer un cessez-le-feu de 30 jours à la Russie
Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer et Donald Tusk ont rencontré samedi matin à Kiev le président Volodymyr Zelensky pour afficher leur soutien à l’Ukraine et réclamer, de concert avec les États-Unis, un “cessez-le-feu complet” de 30 jours à Moscou.Le président français et le chancelier allemand ont, chacun de leur côté, menacé samedi d’un durcissement des sanctions contre la Russie si elle refuse ce cessez-le-feu, Friedrich Merz évoquant en outre la poursuite d’une “aide massive” à l’Ukraine faute de réaction du Kremlin.Cette visite des dirigeants français, allemand, britannique et polonais répond symboliquement aux commémorations en grande pompe des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie tenues vendredi sur la place Rouge autour du président russe Vladimir Poutine et d’une vingtaine de dirigeants étrangers, dont le président chinois Xi Jinping.Le président français, le chancelier allemand et les Premiers ministres britannique et polonais se sont rendus, avec le président ukrainien, sur la place centrale de Kiev, le Maïdan, pour déposer des bougies et observer une minute de silence au pied d’un mémorial aux soldats tombés depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Les Européens se rendent à Kiev forts de l’appel du président américain Donald Trump, qui a pressé jeudi la Russie d’accepter un “cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours”, voulu par l’Ukraine, mais repoussé par Moscou.La Russie, qui occupe 20% du territoire ukrainien, “tergiverse, pose des conditions, gagne du temps, et poursuit sa guerre d’invasion”, a accusé M. Macron samedi dans un message sur X, juste après son arrivée dans la capitale ukrainienne.Emmanuel Macron a aussi aussi appelé à des “discussions directes” entre l’Ukraine et la Russie. Dans le cas d’une trêve de 30 jours, “on engage des discussions directes Ukraine-Russie. Nous, on est prêt à aider”, a-t-il assuré.- Condition de Moscou -A la veille de leur arrivée en Ukraine, les quatre dirigeants ont publié une déclaration conjointe réclamant à Moscou d'”accepter un cessez-le-feu complet et inconditionnel de 30 jours afin de permettre la tenue de pourparlers en vue d’une paix juste et durable”.A Kiev, ils vont aussi participer à une réunion virtuelle avec la “coalition des volontaires”, composée de pays soutiens de Kiev et pilotée par Londres et Paris, pour discuter des “garanties de sécurité” pour l’Ukraine en cas de cessation des hostilités.Ils informeront les autres participants à ce groupe aux contours encore flous des “progrès réalisés en vue d’une future coalition rassemblant des forces aériennes, terrestres et maritimes” pour aider l’armée ukrainienne “après un éventuel accord de paix” avec la Russie.Vendredi à Moscou, Vladimir Poutine a lui célébré le “courage” des soldats russes engagés en Ukraine, dans le pire conflit armé en Europe depuis le Deuxième Guerre mondiale, qui a fait des dizaines de milliers de morts dans chaque pays.Sur la chaîne américaine ABC, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a estimé qu’un cessez-le-feu devrait être précédé d’un arrêt des livraisons d’armes occidentales, faute de quoi cela donnerait “un avantage à l’Ukraine” à un moment où “les troupes russes avancent de manière assurée” sur le front.Moscou a donc rejeté pour l’instant les appels au cessez-le-feu, se contenant de décréter unilatéralement une trêve de trois jours qui doit s’achever samedi à minuit, à l’occasion des célébrations de la victoire sur l’Allemagne nazie.- Avertissement américain -L’Ukraine n’a pas fait état de frappes de missiles russes de longue portée sur ses villes depuis le début de cette trêve mais elle a accusé la Russie de centaines de violations sur la ligne de front. L’ambassade américaine en Ukraine a mis en garde vendredi contre le risque d’une importante “attaque aérienne” russe ces prochains jours. Des médias ukrainiens ont de leur côté affirmé samedi que la Russie avait notifié la fermeture de l’espace aérien au-dessus de son site militaire utilisé pour le lancement en 2024 de son missile de dernière génération Orechnik, signe potentiel de préparatif d’une nouvelle frappe balistique.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, et son début de rapprochement avec le maître du Kremlin, les Ukrainiens et les Européens redoutent un accord qui se nouerait sans leur consentement.Mais ils espèrent avoir réussi à accorder leurs violons avec le président américain, notamment depuis un tête-à -tête Trump-Zelensky à Rome à l’occasion des funérailles du pape François le 26 avril.Pour Emmanuel Macron, il s’agit de la deuxième visite en Ukraine depuis le début de la guerre après celle de juin 2022 — à l’époque avec les dirigeants allemand et italien.”Que les dirigeants de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de la Pologne viennent en bloc quatre jours après l’élection du chancelier allemand, ça montre l’unité, la force, la réactivité de l’Europe”, estime un proche du président français. “Et puis c’est en miroir avec les célébrations de Poutine”.
India, Pakistan launch multiple attacks as US warns against ‘miscalculation’
Pakistan launched counterattacks against India Saturday after three of its air bases were struck overnight, and as the conflict between the nuclear-armed neighbours spiralled towards a full-blown war that sparked calls against “miscalculation”.Indian Wing Commander Vyomika Singh told a briefing Saturday there were “several high-speed missile attacks” on air bases, but “limited damage” to equipment.Pakistan earlier accused India of targeting three of its bases with missiles — including one in Rawalpindi, some 10 kilometres (six miles) from the capital, Islamabad.Authorities in Pakistan-administered Kashmir said 11 civilians were killed by Indian shelling overnight.In a live broadcast aired by state television in the middle of the night, Pakistan’s military spokesman Ahmed Sharif warned: “Now you just wait for our response.”Later Saturday, Prime Minister Shehbaz Sharif told senior officials “we have given India a befitting response and avenged the blood of our innocent citizens”, his office said in a statement.The clashes, involving fighter jets, missiles, drones and artillery, are the worst in decades and have killed more than 60 civilians.The fighting was touched off by an attack last month in the Indian-administered side of disputed Kashmir that killed 26 tourists, mostly Hindu men, which Delhi blamed on Islamabad.India accused the Pakistan-based Lashkar-e-Taiba — a UN-designated terrorist organisation — of carrying out the attack, but Islamabad has denied any involvement and called for an independent probe.The countries have fought several wars over the Muslim-majority Kashmir, which both claim in full but administer separate portions of since gaining independence from British rule in 1947.- ‘Avoid miscalculation’ -In a series of calls to senior officials in both countries, US Secretary of State Marco Rubio urged them to restore direct communication to “avoid miscalculation”.Rubio “emphasized that both sides need to identify methods to de-escalate and re-establish direct communication to avoid miscalculation”, State Department spokeswoman Tammy Bruce said.For the first known time since the conflict erupted, Rubio also spoke with Pakistan’s army chief, considered the country’s key powerbroker.China also made a similar appeal as did the G7 group of industrialised nations.The overnight Indian attack on the Rawalpindi air base could be heard from Islamabad.The air base is used to receive foreign dignitaries, and Saudi minister of state for foreign affairs Adel Al-Jubeir had departed just hours earlier. Separately, AFP journalists reported loud explosions in Srinagar, the capital of India-administered Kashmir.A police officer speaking on condition of anonymity said the Awantipora military airbase outside the city had been struck.”Pakistan’s blatant escalation with drone strikes and other munitions continues along our western border,” the army said on X. The army said “multiple enemy drones were spotted flying over” a military cantonment in Amritsar in Punjab, a state adjoining Kashmir, and were “instantly engaged and destroyed by our air defence units.”- Rush to leave -In Jammu, Indian-run Kashmir’s second biggest city, people scrambled to board a special train dispatched to ferry people out.”There are loud explosions the entire night,” said Karan Varma, a 41-year-old mason.”There is no choice but to leave”.The overwhelming majority were poor labourers from other parts of India seeking to return to their homes.On Friday, the Indian army said it had “repulsed” waves of Pakistani attacks using drones and other munitions overnight, and gave a “befitting reply”.Pakistan’s military spokesman denied that Islamabad was carrying out such attacks, and vowed revenge for India’s initial strikes, on Wednesday.Pakistani military sources said its forces had shot down 77 drones, with debris of many incursions seen by AFP in cities across the country.Pakistan’s military early Saturday claimed New Delhi’s forces had bombed their own territory in Amritsar, without providing evidence.Armed groups have stepped up operations in Kashmir since 2019, when Indian Prime Minister Narendra Modi’s Hindu nationalist government revoked its limited autonomy and took the state under direct rule by New Delhi.The countries have fought several wars over the Muslim-majority Kashmir, which both claim in full but administer separate portions of since gaining independence from British rule in 1947. The conflict has caused major disruptions to international aviation, with airlines having to cancel flights or use longer routes that do not overfly the India-Pakistan frontier.India has closed 32 airports, while schools in areas close to the border on both sides were shuttered, affecting millions of children.Pakistan’ aviation authority said its airspace would be closed until noon Sunday (0700 GMT). burs-ach-fox
Trump faces Mideast tensions on return to his ‘happy place’
US President Donald Trump heads for Saudi Arabia, Qatar and the United Arab Emirates on Monday, eyeing big business deals even as accords on the Middle East’s hotspots will be harder to seal.While Israel’s war in Gaza and Iran’s nuclear program will loom large over Trump’s first major foreign trip of his second term, the White House said he looked forward to a “historic return” to the region.Eight years ago Trump also chose Riyadh for his first overseas trip as president — when he memorably posed over a glowing orb with the leaders of Egypt and Saudi Arabia.His decision to once more bypass traditional Western allies to visit the oil-rich Gulf states underscores their increasingly pivotal geopolitical role — as well as his own business ties there.”It’s hard for me to escape the idea that President Trump is going to the Gulf because this is his happy place,” said Jon Alterman, director of the Middle East program at the Center for Strategic and International Studies.”His hosts will be generous and hospitable. They’ll be keen to make deals. They’ll flatter him and not criticize him, and they’ll treat his family members as past and future business partners.”- ‘Historic return’ -Riyadh, Doha and Abu Dhabi are expected to pull out all the stops for Trump, who’s making his first major overseas trip after briefly attending the funeral of Pope Francis in Rome.The wealthy Arab states will mix pomp and ceremony for the 78-year-old billionaire with deals that could span defense, aviation, energy and artificial intelligence.”The president looks forward to embarking on his historic return to the Middle East” to promote a vision where “extremism is defeated in place of commerce and cultural exchanges,” spokeswoman Karoline Leavitt said Friday.But he will not be able to avoid the long list of regional crises, including the war in Gaza, the Huthi rebels in Yemen and Syria’s post-Assad turmoil.The Gulf states have played a key diplomatic role under Trump 2.0. Qatar has been a major broker between Hamas and Israel while Saudi Arabia has facilitated talks on the war in Ukraine.”Trump is coming to the Gulf first because this region has become a geopolitical and financial center of gravity,” Anna Jacobs, non-resident fellow at the Arab Gulf States Institute in Washington, told AFP.In Riyadh, Trump will meet the leaders of the six Gulf Cooperation Council states: Saudi Arabia, the UAE, Bahrain, Qatar, Kuwait and Oman.But one place that is not on the itinerary is Israel, the United States’ closest ally in the region. That has sparked speculation about tensions between Trump and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu.Israel has set Trump’s trip as the deadline for a ceasefire deal with Hamas before launching its plan for the “conquest” of Gaza and the displacement of most Palestinians there.Trump has however taken an increasingly hands-off approach, although the United States says it is working with Israel on a US-led plan to get aid into the blockaded enclave.Efforts to get Saudi Arabia to recognize Israel, which Trump also sought during his first term, are likely to stay on the backburner as Riyadh says it first needs to see progress towards a Palestinian state.- ‘Monetizing MAGA’ -Iran will meanwhile also be high on the agenda. Washington and Tehran will hold the latest round of indirect talks on Iran’s nuclear program in Oman on Sunday.Iran has also reacted furiously after Trump said he was deciding whether to announce during the trip that he would change how the United States refers to the Gulf, from the Persian Gulf to the Gulf of Arabia.One thing that the White House says won’t be on the agenda is Trump’s own businesses.Last month, the Trump Organization struck its first luxury real estate deal in Qatar, and released details of a billion-dollar skyscraper in Dubai whose apartments can be bought in cryptocurrency.Trump’s son Eric was promoting a crypto firm in Dubai while Don Jr prepared to talk about “Monetizing MAGA” in Doha.But the White House denied Trump was cashing in. “It’s frankly ridiculous that anyone… would even suggest that President Trump is doing anything for his own benefit,” Leavitt said.burs-dk/jgc/sco
Trump faces Mideast tensions on return to his ‘happy place’
US President Donald Trump heads for Saudi Arabia, Qatar and the United Arab Emirates on Monday, eyeing big business deals even as accords on the Middle East’s hotspots will be harder to seal.While Israel’s war in Gaza and Iran’s nuclear program will loom large over Trump’s first major foreign trip of his second term, the White House said he looked forward to a “historic return” to the region.Eight years ago Trump also chose Riyadh for his first overseas trip as president — when he memorably posed over a glowing orb with the leaders of Egypt and Saudi Arabia.His decision to once more bypass traditional Western allies to visit the oil-rich Gulf states underscores their increasingly pivotal geopolitical role — as well as his own business ties there.”It’s hard for me to escape the idea that President Trump is going to the Gulf because this is his happy place,” said Jon Alterman, director of the Middle East program at the Center for Strategic and International Studies.”His hosts will be generous and hospitable. They’ll be keen to make deals. They’ll flatter him and not criticize him, and they’ll treat his family members as past and future business partners.”- ‘Historic return’ -Riyadh, Doha and Abu Dhabi are expected to pull out all the stops for Trump, who’s making his first major overseas trip after briefly attending the funeral of Pope Francis in Rome.The wealthy Arab states will mix pomp and ceremony for the 78-year-old billionaire with deals that could span defense, aviation, energy and artificial intelligence.”The president looks forward to embarking on his historic return to the Middle East” to promote a vision where “extremism is defeated in place of commerce and cultural exchanges,” spokeswoman Karoline Leavitt said Friday.But he will not be able to avoid the long list of regional crises, including the war in Gaza, the Huthi rebels in Yemen and Syria’s post-Assad turmoil.The Gulf states have played a key diplomatic role under Trump 2.0. Qatar has been a major broker between Hamas and Israel while Saudi Arabia has facilitated talks on the war in Ukraine.”Trump is coming to the Gulf first because this region has become a geopolitical and financial center of gravity,” Anna Jacobs, non-resident fellow at the Arab Gulf States Institute in Washington, told AFP.In Riyadh, Trump will meet the leaders of the six Gulf Cooperation Council states: Saudi Arabia, the UAE, Bahrain, Qatar, Kuwait and Oman.But one place that is not on the itinerary is Israel, the United States’ closest ally in the region. That has sparked speculation about tensions between Trump and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu.Israel has set Trump’s trip as the deadline for a ceasefire deal with Hamas before launching its plan for the “conquest” of Gaza and the displacement of most Palestinians there.Trump has however taken an increasingly hands-off approach, although the United States says it is working with Israel on a US-led plan to get aid into the blockaded enclave.Efforts to get Saudi Arabia to recognize Israel, which Trump also sought during his first term, are likely to stay on the backburner as Riyadh says it first needs to see progress towards a Palestinian state.- ‘Monetizing MAGA’ -Iran will meanwhile also be high on the agenda. Washington and Tehran will hold the latest round of indirect talks on Iran’s nuclear program in Oman on Sunday.Iran has also reacted furiously after Trump said he was deciding whether to announce during the trip that he would change how the United States refers to the Gulf, from the Persian Gulf to the Gulf of Arabia.One thing that the White House says won’t be on the agenda is Trump’s own businesses.Last month, the Trump Organization struck its first luxury real estate deal in Qatar, and released details of a billion-dollar skyscraper in Dubai whose apartments can be bought in cryptocurrency.Trump’s son Eric was promoting a crypto firm in Dubai while Don Jr prepared to talk about “Monetizing MAGA” in Doha.But the White House denied Trump was cashing in. “It’s frankly ridiculous that anyone… would even suggest that President Trump is doing anything for his own benefit,” Leavitt said.burs-dk/jgc/sco