Grand test pour Trump à quelques heures de l’entrée en vigueur des droits de douane

L’ambition de Donald Trump d’imposer un nouvel ordre mondial en matière commerciale est confrontée à un test crucial jeudi avec l’entrée en vigueur à minuit de ses droits de douane, plusieurs économies majeures n’ayant toujours pas conclu d’accord avec les Etats-Unis.Coïncidence du calendrier, une cour d’appel doit se pencher jeudi sur la légalité de ces droits de douane, que le président américain utilise comme moyen de pression pour obtenir des accords commerciaux favorables à son pays.Ces droits de douane rendent “les Etats-Unis GRANDS et RICHES à nouveau”, s’est réjoui dans la nuit le républicain sur sa plateforme Truth Social. Sans eux, les Etats-Unis “n’ont aucune chance de pouvoir survivre ou connaître le succès”, a-t-il affirmé.Jusqu’ici, Washington a annoncé des accords avec le Royaume-Uni, l’Union européenne, les Philippines, l’Indonésie, le Vietnam, le Japon et la Corée du Sud.Alliée clé de Washington, la Corée du Sud a obtenu cet accord in extremis dans la nuit. Ses produits entrant aux Etats-Unis seront taxés au même niveau que le Japon ou l’Union européenne (UE), à 15%, soit nettement moins que les 25% annoncés depuis début avril.Le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a assuré jeudi que des accords avaient été trouvés avec le Cambodge et la Thaïlande, sans donner de précision. Taïwan a affirmé dans la nuit avoir atteint “un certain consensus” avec les Etats-Unis, là encore sans détails.Les accords conclus sont le plus souvent des cadres de négociations aux détails assez vagues, devant ultérieurement déboucher sur des accords plus techniques.- Trump ferme avec certains -Donald Trump a aussi annoncé jeudi avoir prolongé de 90 jours les droits de douane actuellement imposés au Mexique, alors qu’il menaçait de les porter à 30%.Cela revient à maintenir à 25% les droits de douane sur les produits entrants aux Etats-Unis en dehors de l’accord de libre-échange nord-américain (ACEUM), et les droits de douane spécifiques sur l’automobile, l’acier et l’aluminium.L’administration Trump se montre particulièrement ferme avec certains pays. Donald Trump a ainsi signé mercredi un décret imposant 50% de surtaxes douanières aux produits brésiliens, à l’exception de certains produits.Cette surtaxe fait office de représailles contre les poursuites visant l’ex-président Jair Bolsonaro, son allié d’extrême droite, accusé d’avoir tenté un coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection de 2022.L’Inde écopera elle de droits de douane de 25%, auxquels s’ajoutera une “pénalité” car le pays achète du pétrole russe.Le Canada est aussi dans le viseur du républicain, qui a affirmé jeudi sur Truth Social que l’intention affichée par Ottawa de reconnaître l’Etat de Palestine rendait “très difficile pour nous de conclure un accord commercial avec eux”.Surtout, l’incertitude persiste sur un éventuel accord avec la Chine, deuxième économie mondiale. Après deux jours de négociations à Stockholm, les deux pays ont évoqué mardi des discussions “constructives”.- Trump a-t-il outrepassé ses pouvoirs? -Mais ils doivent encore décider s’ils renouvellent une trêve de 90 jours sur les taxes douanières négociée en mai, qui avait permis de ramener les droits de douane sur les produits américains et chinois, respectivement à 10 et 30%, contre 125% et 145% auparavant.Le président Trump a vanté les mérites des accords déjà conclus, destinés à gonfler les recettes tirées des taxes douanières, lesquelles sont déjà passées de 79 milliards de dollars sur l’ensemble de l’année 2024 à 87 milliards de dollars au cours des six premiers mois de 2025.L’impact des droits de douane continue cependant d’inquiéter les économistes, qui les voient peser non seulement sur l’inflation, en hausse en juin à 2,6% selon l’indice PCE publié jeudi, mais également sur la croissance américaine.De quoi inciter la Réserve fédérale (Fed) à la prudence, au grand dam de Donald Trump. Mercredi, la banque centrale américaine a maintenu ses taux inchangés et son patron, Jerome Powell, a semblé repousser encore la possibilité d’une future baisse.L’appel examiné jeudi par la Cour d’appel de Washington doit permettre de déterminer si Donald Trump a outrepassé ses pouvoirs constitutionnels en imposant ces surtaxes.En première instance, fin mai, un tribunal spécialisé avait suspendu ces surtaxes, estimant que cela avait bien été le cas. Mais elles avaient finalement été maintenues à la demande du gouvernement par une cour d’appel, le temps que le dossier soit examiné sur le fond.La décision n’est pas attendue dans l’immédiat et la Maison Blanche a d’ores et déjà affirmé qu’elle saisirait la Cour suprême si elle lui était défavorable.

Grand test pour Trump à quelques heures de l’entrée en vigueur des droits de douane

L’ambition de Donald Trump d’imposer un nouvel ordre mondial en matière commerciale est confrontée à un test crucial jeudi avec l’entrée en vigueur à minuit de ses droits de douane, plusieurs économies majeures n’ayant toujours pas conclu d’accord avec les Etats-Unis.Coïncidence du calendrier, une cour d’appel doit se pencher jeudi sur la légalité de ces droits de douane, que le président américain utilise comme moyen de pression pour obtenir des accords commerciaux favorables à son pays.Ces droits de douane rendent “les Etats-Unis GRANDS et RICHES à nouveau”, s’est réjoui dans la nuit le républicain sur sa plateforme Truth Social. Sans eux, les Etats-Unis “n’ont aucune chance de pouvoir survivre ou connaître le succès”, a-t-il affirmé.Jusqu’ici, Washington a annoncé des accords avec le Royaume-Uni, l’Union européenne, les Philippines, l’Indonésie, le Vietnam, le Japon et la Corée du Sud.Alliée clé de Washington, la Corée du Sud a obtenu cet accord in extremis dans la nuit. Ses produits entrant aux Etats-Unis seront taxés au même niveau que le Japon ou l’Union européenne (UE), à 15%, soit nettement moins que les 25% annoncés depuis début avril.Le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a assuré jeudi que des accords avaient été trouvés avec le Cambodge et la Thaïlande, sans donner de précision. Taïwan a affirmé dans la nuit avoir atteint “un certain consensus” avec les Etats-Unis, là encore sans détails.Les accords conclus sont le plus souvent des cadres de négociations aux détails assez vagues, devant ultérieurement déboucher sur des accords plus techniques.- Trump ferme avec certains -Donald Trump a aussi annoncé jeudi avoir prolongé de 90 jours les droits de douane actuellement imposés au Mexique, alors qu’il menaçait de les porter à 30%.Cela revient à maintenir à 25% les droits de douane sur les produits entrants aux Etats-Unis en dehors de l’accord de libre-échange nord-américain (ACEUM), et les droits de douane spécifiques sur l’automobile, l’acier et l’aluminium.L’administration Trump se montre particulièrement ferme avec certains pays. Donald Trump a ainsi signé mercredi un décret imposant 50% de surtaxes douanières aux produits brésiliens, à l’exception de certains produits.Cette surtaxe fait office de représailles contre les poursuites visant l’ex-président Jair Bolsonaro, son allié d’extrême droite, accusé d’avoir tenté un coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection de 2022.L’Inde écopera elle de droits de douane de 25%, auxquels s’ajoutera une “pénalité” car le pays achète du pétrole russe.Le Canada est aussi dans le viseur du républicain, qui a affirmé jeudi sur Truth Social que l’intention affichée par Ottawa de reconnaître l’Etat de Palestine rendait “très difficile pour nous de conclure un accord commercial avec eux”.Surtout, l’incertitude persiste sur un éventuel accord avec la Chine, deuxième économie mondiale. Après deux jours de négociations à Stockholm, les deux pays ont évoqué mardi des discussions “constructives”.- Trump a-t-il outrepassé ses pouvoirs? -Mais ils doivent encore décider s’ils renouvellent une trêve de 90 jours sur les taxes douanières négociée en mai, qui avait permis de ramener les droits de douane sur les produits américains et chinois, respectivement à 10 et 30%, contre 125% et 145% auparavant.Le président Trump a vanté les mérites des accords déjà conclus, destinés à gonfler les recettes tirées des taxes douanières, lesquelles sont déjà passées de 79 milliards de dollars sur l’ensemble de l’année 2024 à 87 milliards de dollars au cours des six premiers mois de 2025.L’impact des droits de douane continue cependant d’inquiéter les économistes, qui les voient peser non seulement sur l’inflation, en hausse en juin à 2,6% selon l’indice PCE publié jeudi, mais également sur la croissance américaine.De quoi inciter la Réserve fédérale (Fed) à la prudence, au grand dam de Donald Trump. Mercredi, la banque centrale américaine a maintenu ses taux inchangés et son patron, Jerome Powell, a semblé repousser encore la possibilité d’une future baisse.L’appel examiné jeudi par la Cour d’appel de Washington doit permettre de déterminer si Donald Trump a outrepassé ses pouvoirs constitutionnels en imposant ces surtaxes.En première instance, fin mai, un tribunal spécialisé avait suspendu ces surtaxes, estimant que cela avait bien été le cas. Mais elles avaient finalement été maintenues à la demande du gouvernement par une cour d’appel, le temps que le dossier soit examiné sur le fond.La décision n’est pas attendue dans l’immédiat et la Maison Blanche a d’ores et déjà affirmé qu’elle saisirait la Cour suprême si elle lui était défavorable.

AI gives stocks a lift, dollar mixed tracking Fed, tariffs

Investor enthusiasm for artificial intelligence kept Wall Street buoyant Thursday as Microsoft surfed a tech wave to pass $4 trillion in market value even as traders weighed Federal Reserve rates caution.US tariffs and a Fed decision Wednesday to hold rates steady as inflation stays stubbornly high in the United States could not dampen down the bulls piling into tech.Shares of Microsoft vaulted around five percent after it reported $27.2 billion in quarterly profits as it touted massive investments in AI, joining fellow AI star Nvidia in leaping the $4 trillion value barrier.Just over two hours into trading, Wall Street had lost a smidgin of its earlier momentum as the Dow was flat while the tech-rich Nasdaq Composite Index had added 0.8 percent as the broader S&P 500 rose around half of one percent.Europe was sluggish, meanwhile, London sliding just into the red by the close while eurozone indices Paris and Frankfurt both lost around one percent.  “As Wall Street braces for a slew of further tech earnings and key economic data releases, volatility looks set to rise — particularly with the looming tariff deadline tomorrow, on 1st August, casting a shadow over sentiment,” said Fawad Razaqzada, market analyst with FOREX.comAhead of US jobs data Friday, focus was on company earnings, with Microsoft and Facebook owner Meta posting better-than-expected earnings, the latter seeing its shares soar 12 percent.With US rates on pause for now, “often, that might have been enough to send traders scurrying for cover — but strong earnings results from some of the leading US tech companies have kept sentiment strong, allowing markets to make new gains this morning,” said Steve Clayton, head of equity funds at Hargreaves Lansdown.The latest developments on the tariffs front saw US President Donald Trump announce a deal that sees 15 percent levies on South Korean goods and a commitment from Seoul to invest $350 billion in the United States.The president Thursday said his sweeping tariffs were making the US “great & rich again”.Earlier, he revealed India would face 25-percent tolls, coupled with an unspecified penalty over New Delhi’s purchases of Russian weapons and energy.Trump has also signed an executive order implementing an additional tax on Brazilian products, as he lambasts what he calls Brazil’s “witch hunt” against his far-right ally, former president Jair Bolsonaro, on coup charges.Traders are keeping tabs on talks with other countries that are yet to sign deals with Washington ahead of Trump’s self-imposed Friday deadline.After a broadly negative session Wednesday on Wall Street, Asian markets struggled.Hong Kong, Shanghai, Sydney, Singapore, Seoul, Manila, Wellington and Jakarta closed lower, while Tokyo, Taipei, Mumbai and Bangkok climbed.The yen retreated against the dollar after the Bank of Japan decided against hiking interest rates, while lifting economic growth and inflation costs. – Key figures at around 1545 GMT -New York – Dow: FLAT at 44,434.37 pointsNew York – S&P 500: UP 0.7 percent at 6,390.88New York – Nasdaq: UP 1.3 percent at 21,307.73London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 9,132.81 (close)Paris – CAC 40: DOWN 1.1 percent at 7,771.97 (close) Frankfurt – DAX: DOWN 0.8 percent at 24,065.47 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.0 percent at 41,069.82 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.6 percent at 24,773.33 (close)Shanghai – Composite: DOWN 1.2 percent at 3,573.21 (close)Euro/dollar: UP at $1.1435 from $1.1409 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3220 from $1.3239Dollar/yen: UP at 150.58 yen from 149.50 yenEuro/pound: UP at 86.46 pence from 86.15 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.8 percent at $68.72 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.1 percent at $72.43burs-bcp/ajb/cw/kjm

AI gives stocks a lift, dollar mixed tracking Fed, tariffs

Investor enthusiasm for artificial intelligence kept Wall Street buoyant Thursday as Microsoft surfed a tech wave to pass $4 trillion in market value even as traders weighed Federal Reserve rates caution.US tariffs and a Fed decision Wednesday to hold rates steady as inflation stays stubbornly high in the United States could not dampen down the bulls piling into tech.Shares of Microsoft vaulted around five percent after it reported $27.2 billion in quarterly profits as it touted massive investments in AI, joining fellow AI star Nvidia in leaping the $4 trillion value barrier.Just over two hours into trading, Wall Street had lost a smidgin of its earlier momentum as the Dow was flat while the tech-rich Nasdaq Composite Index had added 0.8 percent as the broader S&P 500 rose around half of one percent.Europe was sluggish, meanwhile, London sliding just into the red by the close while eurozone indices Paris and Frankfurt both lost around one percent.  “As Wall Street braces for a slew of further tech earnings and key economic data releases, volatility looks set to rise — particularly with the looming tariff deadline tomorrow, on 1st August, casting a shadow over sentiment,” said Fawad Razaqzada, market analyst with FOREX.comAhead of US jobs data Friday, focus was on company earnings, with Microsoft and Facebook owner Meta posting better-than-expected earnings, the latter seeing its shares soar 12 percent.With US rates on pause for now, “often, that might have been enough to send traders scurrying for cover — but strong earnings results from some of the leading US tech companies have kept sentiment strong, allowing markets to make new gains this morning,” said Steve Clayton, head of equity funds at Hargreaves Lansdown.The latest developments on the tariffs front saw US President Donald Trump announce a deal that sees 15 percent levies on South Korean goods and a commitment from Seoul to invest $350 billion in the United States.The president Thursday said his sweeping tariffs were making the US “great & rich again”.Earlier, he revealed India would face 25-percent tolls, coupled with an unspecified penalty over New Delhi’s purchases of Russian weapons and energy.Trump has also signed an executive order implementing an additional tax on Brazilian products, as he lambasts what he calls Brazil’s “witch hunt” against his far-right ally, former president Jair Bolsonaro, on coup charges.Traders are keeping tabs on talks with other countries that are yet to sign deals with Washington ahead of Trump’s self-imposed Friday deadline.After a broadly negative session Wednesday on Wall Street, Asian markets struggled.Hong Kong, Shanghai, Sydney, Singapore, Seoul, Manila, Wellington and Jakarta closed lower, while Tokyo, Taipei, Mumbai and Bangkok climbed.The yen retreated against the dollar after the Bank of Japan decided against hiking interest rates, while lifting economic growth and inflation costs. – Key figures at around 1545 GMT -New York – Dow: FLAT at 44,434.37 pointsNew York – S&P 500: UP 0.7 percent at 6,390.88New York – Nasdaq: UP 1.3 percent at 21,307.73London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 9,132.81 (close)Paris – CAC 40: DOWN 1.1 percent at 7,771.97 (close) Frankfurt – DAX: DOWN 0.8 percent at 24,065.47 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.0 percent at 41,069.82 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.6 percent at 24,773.33 (close)Shanghai – Composite: DOWN 1.2 percent at 3,573.21 (close)Euro/dollar: UP at $1.1435 from $1.1409 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3220 from $1.3239Dollar/yen: UP at 150.58 yen from 149.50 yenEuro/pound: UP at 86.46 pence from 86.15 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.8 percent at $68.72 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.1 percent at $72.43burs-bcp/ajb/cw/kjm

Corse: un accident de petit train touristique fait 18 blessés dont 4 graves

Le dernier wagon d’un petit train touristique s’est renversé jeudi à la mi-journée sur la route des Sanguinaires à Ajaccio, faisant 18 blessés dont quatre graves parmi lesquels deux enfants, ont indiqué à l’AFP le procureur et la préfecture de Corse-du-Sud.Le train, constitué d’une motrice et de trois wagons de 20 places, transportait 58 personnes dont de jeunes enfants en vacances à Ajaccio, a indiqué dans un communiqué le procureur Nicolas Septe, faisant état de 18 personnes transportées à l’hôpital d’Ajaccio, parmi lesquelles “six enfants âgés de 2 à 10 ans”.Parmi les blessés, quatre personnes sont “toujours hospitalisées en urgence absolue dont deux enfants”, a ajouté le procureur en milieu d’après-midi. “Aucune victime n’a son pronostic vital engagé”, a-t-il précisé.Parmi les blessés figurent cinq Britanniques mais aussi des Français et des Néerlandais, certains étant des croisiéristes, a précisé à l’AFP la préfecture de Corse-du-sud.Le directeur de cabinet du préfet, Florian Straser, avait indiqué plus tôt que les blessures étaient principalement des “écrasements de membres”.Une enquête a été ouverte “pour mise en danger d’autrui et blessures involontaires”, a précisé le procureur, indiquant également que l’inspection du travail avait été cosaisie avec la police “afin de dégager les éventuels manquements susceptibles de relever de l’application de la législation sur le travail”.Le chauffeur du train, âgé de 70 ans, a été placé en garde à vue et sera “probablement présenté demain au parquet en vue d’une information judiciaire”, précise le procureur, qui avait déclaré à l’AFP à la mi-journée que “les premières informations pourraient laisser supposer que la vitesse est en cause”.Un cortège de six véhicules de secours avait évacué à la mi-journée les premiers blessés, avait constaté une journaliste de l’AFP, alors que la ville était embouteillée suite à la fermeture d’une partie de la route des Sanguinaires, longue de 7 kilomètres et qui longe la mer.”Depuis le départ, il roulait très très vite et au final il a pris le rond-point tellement vite que le dernier wagon dans lequel on était s’est retourné contre un trottoir. On a eu de la chance, on n’a rien, que des égratignures”, a déclaré Géraldine, une passagère du wagon accidenté, à la radio Ici RCFM. La jeune femme était dans le petit train avec son conjoint et ses deux enfants.”On a eu très peur”, a-t-elle ajouté, indiquant être au premier jour de ses vacances et précisant avoir l’intention de porter plainte.

Corse: un accident de petit train touristique fait 18 blessés dont 4 graves

Le dernier wagon d’un petit train touristique s’est renversé jeudi à la mi-journée sur la route des Sanguinaires à Ajaccio, faisant 18 blessés dont quatre graves parmi lesquels deux enfants, ont indiqué à l’AFP le procureur et la préfecture de Corse-du-Sud.Le train, constitué d’une motrice et de trois wagons de 20 places, transportait 58 personnes dont de jeunes enfants en vacances à Ajaccio, a indiqué dans un communiqué le procureur Nicolas Septe, faisant état de 18 personnes transportées à l’hôpital d’Ajaccio, parmi lesquelles “six enfants âgés de 2 à 10 ans”.Parmi les blessés, quatre personnes sont “toujours hospitalisées en urgence absolue dont deux enfants”, a ajouté le procureur en milieu d’après-midi. “Aucune victime n’a son pronostic vital engagé”, a-t-il précisé.Parmi les blessés figurent cinq Britanniques mais aussi des Français et des Néerlandais, certains étant des croisiéristes, a précisé à l’AFP la préfecture de Corse-du-sud.Le directeur de cabinet du préfet, Florian Straser, avait indiqué plus tôt que les blessures étaient principalement des “écrasements de membres”.Une enquête a été ouverte “pour mise en danger d’autrui et blessures involontaires”, a précisé le procureur, indiquant également que l’inspection du travail avait été cosaisie avec la police “afin de dégager les éventuels manquements susceptibles de relever de l’application de la législation sur le travail”.Le chauffeur du train, âgé de 70 ans, a été placé en garde à vue et sera “probablement présenté demain au parquet en vue d’une information judiciaire”, précise le procureur, qui avait déclaré à l’AFP à la mi-journée que “les premières informations pourraient laisser supposer que la vitesse est en cause”.Un cortège de six véhicules de secours avait évacué à la mi-journée les premiers blessés, avait constaté une journaliste de l’AFP, alors que la ville était embouteillée suite à la fermeture d’une partie de la route des Sanguinaires, longue de 7 kilomètres et qui longe la mer.”Depuis le départ, il roulait très très vite et au final il a pris le rond-point tellement vite que le dernier wagon dans lequel on était s’est retourné contre un trottoir. On a eu de la chance, on n’a rien, que des égratignures”, a déclaré Géraldine, une passagère du wagon accidenté, à la radio Ici RCFM. La jeune femme était dans le petit train avec son conjoint et ses deux enfants.”On a eu très peur”, a-t-elle ajouté, indiquant être au premier jour de ses vacances et précisant avoir l’intention de porter plainte.

Trump et ses taxes douanières, cailloux dans les santiags en autruche “made in USA”

Conséquence insolite des taxes douanières de Donald Trump, des santiags “made in USA” vont pâtir à partir de vendredi du taux de 30% visant l’Afrique du Sud, qui produit l’écrasante majorité du cuir d’autruche tant prisé pour la confection de ces bottes.Les plus prestigieuses marques du Texas fabriquant ce symbole de l’Americana s’approvisionnent exclusivement à Oudtshoorn, à 400 km à l’est du Cap. Dans cette capitale mondiale de l’autruche et ses alentours, le nombre d’âmes avoisine celui des volatiles: une centaine de milliers.”On ne sait pas quelle sera la gravité de l’impact mais il ne sera pas positif, c’est sûr”, euphémise auprès de l’AFP Laubscher Coetzee, quatrième génération d’une famille d’éleveurs connus pour la qualité de ses plumes.Depuis près de deux siècles, les fermes d’autruche ont fait leur nid dans cette vaste plaine enserrée de montagnes rocheuses rougeâtres, baptisée Petit Karoo.Cape Karoo International (CKI), une forme de coopérative appartenant à environ 200 éleveurs de la région, fournit à elle seule, selon son directeur général, plus de 55% de la production mondiale de produits issus de l’autruche. L’Afrique du Sud, cible d’attaques du président américain depuis des mois, en totalise 70%.Au-delà de la France et de l’Italie, où ils fournissent les grands noms de la mode en peau pour sacs à main, 20% du cuir de CKI est exporté vers les Etats-Unis où des institutions de la santiag, comme Lucchese ou Justin, se l’arrachent au Texas.La paire, onéreuse, se chiffre à plusieurs centaines de dollars, voire davantage.- Cuir d’autruche -Le patron de Rios of Mercedes, autre prestigieuse manufacture installée au Texas et dont l’histoire remonte à 1853, vante le cuir d’autruche dans une vidéo de juin 2024.”Les gens me demandent toujours quelle est la meilleure peau pour fabriquer des bottes. Je pense que c’est l’autruche”, tranche Ryan Vaughan, chapeau de cow-boy posé sur la tête après un “howdy” introductif typique du sud des Etats-Unis. “Elle épouse parfaitement la forme du pied. Elle est extrêmement résistante.”Justin se vante de “fabriquer aux Etats-Unis avec des matériaux du monde entier” et Lucchese dans un communiqué à l’AFP se dit “fier de fabriquer ses bottes à la main dans l’Etat du Texas depuis 141 ans” tout en devant “parfois chercher au-delà des frontières pour trouver (…) des matières premières”.”Ce que veut l’administration Trump, c’est que la fabrication soit faite aux Etats-Unis. Dans notre cas, on exporte la matière première, le cuir – qu’ils ne peuvent pas produire à partir d’autruches locales aux Etats-Unis car ils n’en ont pas”, observe Francois de Wet, directeur général de CKI qui emploie 1.200 personnes.La spécificité climatique du Petit Karoo explique le succès de l’élevage local, estime Laubscher Coetzee devant les flammes dansant dans la cheminée de cette propriété bâtie en 1896 par son arrière-grand-père.”Il y a une raison pour laquelle le secteur de l’autruche existe toujours 200 ans après ses débuts. Les gens ont essayé partout dans le monde, aux Etats-Unis, en Australie, et même ailleurs en Afrique du Sud. C’est un peu un animal du désert”, décrit ce spécialiste de la reproduction qui vend quelque 600 animaux par an à d’autres éleveurs.Si l’autruche est devenue la coqueluche des environs, c’est que le climat n’autorise pas d’autre activité agricole, avec moins de 400 mm de pluie par an en moyenne.”Tout tourne autour des autruches ici. C’est une région semi-désertique, rien ne peut pousser ici, il n’y a pas assez d’eau”, constate Leon Lareman, cadre de CKI.  – Chapeaux à plumes -“Toute la valeur ajoutée est créée aux Etats-Unis, donc on fait déjà ce que souhaite l’administration Trump”, plaide Francois de Wet.Et comme il est impossible que les producteurs sud-africains supportent seuls le poids des 30% de taxes douanières, le fabricant texan ainsi que l’acheteur de bottes de cow-boy vont régler selon lui une partie de cette addition.Ces peaux, reconnaissables aux marques de plumes caractéristiques, se vendent aux manufactures américaines environ 20 dollars le “square foot” (pied carré, 930 cm2).”On a exporté vers les Etats-Unis un volume de cuir d’autruche supérieur à la normale ces deux à trois derniers mois, ce qui nous laisse une petite marge de manoeuvre”, explique Francois de Wet. “On ne prévoit pas de licenciement à court terme”, assure-t-il. “Mais à long terme, si l’intégralité des droits de douane est maintenue, cela entraînera certainement un recul de notre activité.”Oudtshoorn porte déjà les marques d’une crise passée: ces palais d’autruche, fusion d’architecture coloniale néerlandaise et d’art nouveau que leurs propriétaires avaient fait édifier à l’âge d’or de la production de plumes. Jusqu’à ce que tout s’effondre à la fin de la Belle Epoque en Europe avec l’arrivée de l’automobile, pas assez haute de plafond pour que la haute société puisse y porter ses chapeaux à plumes.