Trump has ‘alcoholic’s personality,’ chief of staff says in bombshell interview

Donald Trump said Tuesday he stood by his chief of staff Susie Wiles after she said the US president had an “alcoholic’s personality” in an astonishing interview with Vanity Fair.Wiles also called Vice President JD Vance a “conspiracy theorist,” branded tech tycoon Elon Musk an “odd, odd duck,” and gave juicy opinions on other Trump administration figures in the lengthy piece.Trump has previously described Wiles, the first female White House chief of staff, as the “ice maiden” and credited her for her role in driving forward his second presidency behind the scenes.But the 68-year-old Wiles now finds herself firmly in the headlines after the Vanity Fair story, which the magazine said was based on a series of interviews with veteran political journalist Chris Whipple over the past year.Wiles dismissed the article as a “disingenuously framed hit piece,” accusing the magazine of trying to “paint an overwhelmingly chaotic and negative narrative” about Trump’s team.”Significant context was disregarded and much of what I, and others, said about the team and the President was left out of the story,” she wrote.Trump himself told the New York Post that Wiles was right to describe him as having an alcoholic’s personality — even though he is teetotal.”You see, I don’t drink alcohol. So everybody knows that — but I’ve often said that if I did, I’d have a very good chance of being an alcoholic. I have said that many times about myself, I do. It’s a very possessive personality,” Trump said.He added that Wiles had “done a fantastic job.”Vanity Fair quoted Wiles — whose own father, the NFL announcer Pat Summerall was an alcoholic — as saying that Trump has “an alcoholic’s personality,” and “operates (with) a view that there’s nothing he can’t do. Nothing, zero, nothing.”In the wide-ranging series of interviews, Wiles said she was “not an enabler” to Trump, who has unleashed an unprecedented display of presidential power since his return to power in January, adding “I’m also not a bitch.”- ‘Conspiracy theorist’ -But she was forthright about Space X and Tesla boss Elon Musk’s role as head of the cost-cutting Department of Government Efficiency in the first months of Trump’s term.Describing billionaire Musk as a “complete solo actor” and “avowed” ketamine user, she criticized DOGE’s shutdown of the USAID international aid department. “No rational person could think the USAID process was a good one,” Vanity Fair quoted her as saying.Wiles hailed what she called a “core team” of Vance, Secretary of State Marco Rubio and Deputy Chief of Staff Stephen Miller but said Vance had been “a conspiracy theorist for a decade” regarding the Jeffrey Epstein scandal.Trump’s chief of staff had barbed comments for Attorney General Pam Bondi, saying Bondi “completely whiffed” on the promised release to right-wing influencers of documents about convicted sex offender Epstein.She called Russ Vought, the hardline chief of the White House Office of Management and Budget, a “right-wing absolute zealot,” Vanity Fair said.The magazine said Wiles gave revealing insights into Trump’s policies on key domestic and foreign policy issues too.She said she had a “loose agreement” with Trump to end the “score settling” against his political enemies after 90 days, even as he has continued to target his foes with calls for their prosecution.On Ukraine, Wiles said that Trump believes Russian President Vladimir Putin “wants the whole country,” despite Washington’s push for a peace deal.Top Trump cabinet members lined up to defend Wiles and lash out at the Vanity Fair piece.Vance said in a speech in Pennsylvania that he and Wiles had “joked in private and in public” about him believing conspiracy theories.”We have our disagreements, we agree on much more than we disagree, but I’ve never seen her be disloyal to the president of the United States,” Vance said in a speech in Pennsylvania.Defense Secretary Pete Hegseth said on X that there was “absolutely nobody better!”White House Press Secretary Karoline Leavitt told reporters outside the West Wing that Wiles was “incredible” and accused Vanity Fair of the “bias of omission.”

M23 militia says to pull out of key DR Congo city at US’s requestTue, 16 Dec 2025 23:07:30 GMT

The M23 armed group said Tuesday it would withdraw from the key city of Uvira in the eastern Democratic Republic of Congo at the request of Washington, which vowed “action” over the “clear violation” of a US-brokered peace accord.The Rwanda-backed militia seized the strategic city near the border with Burundi last Wednesday, days after the …

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RDC: le M23 affirme qu’il se retirera d’Uvira, 85.000 réfugiés dans des conditions catastrophiques au Burundi

Le groupe armé M23 soutenu par le Rwanda a affirmé mardi qu’il allait retirer ses forces d’Uvira, dans l’est de la RDC, tandis qu’au Burundi voisin au moins 85.000 personnes ayant fui sa récente offensive survivent dans des conditions catastrophiques. Après s’être emparé des grandes villes de Goma en janvier et Bukavu en février dernier dans l’est de la RDC, le M23 soutenu par le Rwanda a lancé une nouvelle offensive début décembre dans la province orientale du Sud-Kivu, le long de la frontière burundaise, au moment où la RDC et le Rwanda signaient un accord de paix à Washington sous l’égide du président américain Donald Trump.Le M23 s’est emparé mercredi dernier de la ville stratégique d’Uvira, qui compte plusieurs centaines de milliers d’habitants, ce qui lui permet de contrôler la frontière terrestre entre la RDC et le Burundi, soutien militaire de Kinshasa.Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, avait promis samedi de répondre à une “claire violation” de l’accord de paix par le groupe soutenu par le Rwanda. L’ambassadeur américain à l’ONU avait accusé Kigali de mener la région vers la “guerre”. Mardi, le dirigeant de la branche politique du M23, Corneille Nangaa, a annoncé dans un communiqué que le M23 “retirera unilatéralement ses forces de la ville d’Uvira, comme l’a demandé la médiation américaine”, sans préciser de calendrier. Il a ajouté avoir “décidé de prendre une mesure unilatérale visant à instaurer la confiance afin de donner” au processus de paix “toutes les chances de réussir”. – “Manque de tout” -Après cette annonce, le M23 occupait toujours Uvira mardi soir et ses combattants étaient visibles aux points stratégiques de la ville ou patrouillant dans les rues, selon plusieurs sources locales contactées par l’AFP. “Il s’agit une fois de plus d’un pur mensonge destiné à induire en erreur l’opinion internationale”, a estimé le ministre burundais des Affaires étrangères sur X mardi soir, au sujet de l’annonce du M23. Le Rwanda “cherche simplement à alléger la pression internationale”, a-t-il affirmé. Le Rwanda n’a jamais reconnu officiellement son soutien au M23, mais a été directement mis en cause par Washington après l’offensive du M23 sur Uvira. L’ambassadeur américain à l’ONU avait notamment dénoncé vendredi “l’ampleur et la sophistication” de l’implication du Rwanda dans l’est de la RDC, l’accusant d’y avoir déployé 5.000 à 7.000 soldats. De son côté, le M23 a toujours nié ses liens avec Kigali et clame sa volonté de renverser le régime du président congolais Félix Tshisekedi.Sa récente percée a poussé au moins 85.000 personnes à fuir au Burundi, où elles survivent dans des conditions catastrophiques, selon deux responsables burundais.Le Burundais Ezéchiel Nibigira, président de la commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), une organisation régionale, a fait état de 25.000 réfugiés à Gatumba (ouest du Burundi) et près de 40.000 à Buganda (nord-ouest), la plupart “totalement démunis”.L’administrateur de Rumonge (sud-ouest), Augustin Minani, a de son côté décrit à l’AFP une situation “catastrophique” dans sa commune avec 20.000 à 25.000 réfugiés de RDC qui “manquent de tout”, dont “la grande majorité meurt de faim”.L’ONU dénombrait mercredi dernier plus de 200.000 déplacés du fait de cette offensive, dont on ignore combien au total se trouvent aujourd’hui au Burundi.Des ONG ont fait état de dizaines de morts et d’au moins 100 blessés par balles à cause des combats.- Minerais -L’accord de Washington vise à pacifier l’est congolais, frontalier du Rwanda et riche en ressources naturelles mais en proie à des violences meurtrières depuis plus de 30 ans.Il prévoit une contrepartie économique promettant à l’industrie de pointe américaine un approvisionnement en minerais stratégiques de RDC qui, autrement, pourraient être acheminés vers la Chine.Premier producteur mondial de cobalt, essentiel pour les batteries de véhicules électriques, la RDC, deuxième plus vaste pays d’Afrique, détient aussi dans ses sous-sols au moins 60% des réserves mondiales de coltan, minerai stratégique pour l’industrie électronique.Le contrôle d’Uvira et de la plaine de la Ruzizi permet au M23 de s’ouvrir une voie vers les provinces méridionales de la RDC, notamment le Haut-Katanga (à plus de 500 km) et ses immenses ressources minières, selon des experts. Une progression vers le sud impliquerait pour le groupe armé de traverser les plateaux du Sud-Kivu, région montagneuse et enclavée, où des combats ont encore lieu mardi entre les forces gouvernementales et une milice alliée au M23, selon des sources locales. Le M23 prétend défendre dans cette zone les intérêts des Banyamulenge, une communauté tutsi de l’est aux lointaines origines rwandaises et dont les membres sont bien implantés au sein des forces armées congolaises. 

Attentat à Sydney : l’enquête avance, le gouvernement évoque “l’idéologie de l’Etat islamique”

Les auteurs de l’attentat meurtrier sur une plage de Sydney étaient probablement “motivés par l’idéologie” du groupe “Etat islamique”, a déclaré mardi le Premier ministre australien Anthony Albanese.Dimanche soir, Sajid et Naveed Akram, un père et son fils, ont tiré à au moins 40 reprises, pendant une dizaine de minutes, sur une foule rassemblée sur la plage de Bondi pour la fête juive de Hanouka, faisant au moins 15 morts et 42 blessés.De premières funérailles se tiendront mercredi, celles du rabbin Eli Schlanger, qui était surnommé le “rabbin de Bondi” et a été tué à 41 ans dans l’attentat, a indiqué le Conseil juif d’Australie. Une forte affluence est attendue à la synagogue locale, selon la même source.Les autorités, qui ont qualifié l’attentat d'”antisémite” et de “terroriste”, ont déclaré que l’attaque visait à semer la panique parmi les juifs du pays, mais n’ont donné jusqu’à présent que peu de détails sur ce qu’elles savent des motivations des assaillants.Le Premier ministre australien a évoqué mardi leur radicalisation par une “idéologie de haine” avant l’attentat.”Il semblerait que cela ait été motivé par l’idéologie de l’Etat islamique” (EI), a déclaré le chef du gouvernement à la chaîne nationale ABC.Le véhicule retrouvé près de la plage de Bondi, immatriculé au nom du fils Akram, contenait deux drapeaux de l’EI et des engins explosifs improvisés, a déclaré Mal Lanyon, responsable de la police de Nouvelle-Galles-du-Sud.M. Lanyon a précisé que la police enquêtait sur un récent voyage aux Philippines des deux hommes. – Combattants islamistes  -Le Bureau de l’Immigration à Manille a confirmé mardi qu’ils s’étaient rendus dans le pays entre le 1er et le 28 novembre, respectivement avec un passeport indien et australien, et que leur destination finale était la région de Davao, sur l’île de Mindanao.De petits groupes de combattants islamistes ayant prêté allégeance à l’EI sont toujours présents sur cette île, malgré la signature d’un pacte de paix en 2014 entre le gouvernement philippin et le Front islamique de libération Moro.De son côté, la police indienne a indiqué que Sajid Akram était un citoyen indien qui avait quitté sa ville d’Hyderabad, dans le sud du pays, en 1998. L’homme n’a eu que des contacts limités avec sa famille depuis lors, selon la police qui a ajouté que son fils Naveed était citoyen australien.Le chef de la diplomatie indienne, Subrahmanyam Jaishankar, en visite en Israël mardi, a présenté ses “très sincères et profondes condoléances”, soulignant que New Delhi condamnait l’attaque “avec la plus grande fermeté”.En Australie, les autorités font face à des questions de plus en plus nombreuses pour savoir si elles auraient pu agir plus tôt pour déjouer l’attaque.Selon M. Albanese, Naveed Akram, 24 ans, avait fait l’objet de vérifications des renseignements australiens en 2019, sans paraître constituer à l’époque de menace immédiate. – Dans le coma -“Il a attiré leur attention en raison de ses relations”, a expliqué M. Albanese. “Deux des personnes avec lesquelles il était associé ont été inculpées et sont allées en prison, mais il n’a pas été considéré à l’époque comme un potentiel suspect”, a-t-il ajouté.Le jour de l’attaque, l’homme a dit à sa mère qu’il partait pêcher, selon des médias.Selon les autorités, il se serait en fait retranché dans un appartement de location avec son père pour préparer l’attaque.Armés de fusils, les deux hommes ont criblé la plage de balles pendant dix minutes avant que la police n’abatte Sajid, âgé de 50 ans.Arrêté par la police et grièvement blessé, Naveed est dans le coma à l’hôpital, sous la surveillance des forces de l’ordre. Le Premier ministre s’est rendu mardi au chevet d’Ahmed Al Ahmed, devenu un véritable héros dans le pays et le monde, après avoir réussi à arracher le fusil des mains d’un des assaillants. Son geste, qui avait été filmé est devenu viral sur les réseaux sociaux.”Nous sommes un pays courageux. Ahmed al Ahmed incarne ce que notre pays a de meilleur”, a souligné M. Albanese.Grièvement blessé, et cloué au lit, M. Ahmed a brièvement remercié en arabe les personnes qui lui avaient exprimé leur soutien, dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux mardi.De nombreux dirigeants dans le monde ont condamné avec force cet attentat qui a fait 15 morts, des personnes âgées de 10 ans à 87 ans, dont un Français de 27 ans, Dan Elkayam, le rabbin Eli Schlanger et Alex Kleytman, un survivant de la Shoah né en Ukraine.Pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, la décision australienne de reconnaître la Palestine plus tôt cette année a mis de “l’huile sur le feu de l’antisémitisme”.”J’exige des gouvernements occidentaux qu’ils fassent ce qui est nécessaire pour lutter contre l’antisémitisme et qu’ils assurent la sécurité et la protection nécessaires aux communautés juives dans le monde”, a par ailleurs déclaré M. Netanyahu dans un bref message vidéo en hébreu transmis par son bureau mardi.L’Australie n’avait pas été frappé par une telle tuerie depuis le massacre de Port Arthur en 1996, qui avait fait 35 victimes en Tasmanie (sud-est). 

Dermatose: le gouvernement promet d’accélérer sur la vaccination

Pour tenter de désamorcer la colère des agriculteurs, le gouvernement promet une accélération de la vaccination dans le Sud-Ouest contre la dermatose nodulaire contagieuse, avec 750.000 bovins supplémentaires ciblés et le recours à des vétérinaires militaires.”Dans les semaines qui viennent, il faut que l’intégralité (de ce) cheptel soit vacciné et nous nous y employons” pour juguler la propagation de la maladie, a annoncé mardi soir la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, à la sortie d’une réunion à Matignon.Cet objectif vient affiner la fourchette de 600.000 à 1 million d’animaux supplémentaires devant être vaccinés, jusqu’ici évoquée par le ministère.Plus tôt, le Premier ministre, Sébastien Lecornu, avait déjà promis “d’accélérer” la vaccination, pour rassurer les éleveurs très mobilisés dans le Sud-Ouest contre la gestion de cette crise par le gouvernement.”Mais pour ça, il faut absolument qu’on ait les doses de vaccins disponibles et qu’on arrête de courir après les doses comme on est en train de le vivre en ce moment”, prévient Yohann Barbe, président de la FNPL (producteurs de lait).Car cette campagne vaccinale représente un défi logistique majeur, les doses devant être acheminées vers les dix départements situés à l’intérieur d’un “cordon sanitaire”: l’Ariège, le Lot, la Haute-Garonne, les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Orientales, le Gers, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, l’Hérault et le Tarn.Un stock de 500.000 vaccins, fourni par le ministère de l’Agriculture, est déjà en cours d’acheminement vers le Sud-Ouest, et “une première livraison de 400.000 doses”, issues d’une commande réalisée la semaine dernière auprès des Pays-Bas, sera acheminée prochainement, a détaillé Annie Genevard.En plus des vétérinaires des services de l’Etat, le gouvernement mobilisera pour les injections des vétérinaires volontaires (libéraux, retraités ou en activité), des vétérinaires militaires (parmi les 70 en service) et des élèves vétérinaires.- Poursuite des blocages -Au total, 113 foyers de dermatose nodulaire contagieuse ont été recensés en France, depuis l’apparition de la maladie en juin en Savoie. Mais à ce jour, “il n’y a plus de foyers infectieux”, a assuré la ministre.Plus de 3.300 bêtes ont été abattues sur un cheptel bovins de quelque 16 millions bovins.La Confédération paysanne a appelé mardi soir “à amplifier et durcir les mobilisations”, estimant que le gouvernement ne répondait pas à ses revendications (l’ouverture vaccinale sur toute la France et la fin de l’abattage total dès la détection d’un cas).”Il n’y a pas grand chose qui a changé”, a réagi Jérôme Bayle, figure du mouvement agricole de 2024, sur BFMTV. “On s’oppose fermement à l’abattage total du moment qu’on a vacciné”, a-t-il souligné depuis un point de blocage de l’A64.Mardi, au septième jour de mobilisation, plusieurs axes routiers et ferroviaires étaient bloqués dans le Sud-Ouest à l’appel des syndicats Coordination rurale, radicale et parfois ouvertement proche de l’extrême droite, et Confédération paysanne, classée à gauche.En fin d’après-midi, 75 actions étaient recensées par le ministère de l’Intérieur, mobilisant 3.400 personnes.Après avoir entravé le trafic ferroviaire entre Toulouse et Narbonne toute la journée de mardi, des éleveurs ont investi l’autoroute A61, stoppant le trafic dans le sens Carcassonne-Toulouse.Au niveau de Cestas, au sud de Bordeaux, l’A63 est bloquée dans les deux sens, perturbant notamment le trafic des poids lourds en provenance d’Espagne.D’autres actions sont déjà prévues mercredi à Limoges, où la Coordination rurale appelle les paysans à monter un mur de foin et de paille devant la préfecture.- “Mercosur” -Sébastien Lecornu recevra vendredi les syndicats agricoles, aussi remontés par la perspective d’une signature du traité de libre-échange entre l’Union européenne et des pays latino-américains du Mercosur.La FNSEA, premier syndicat agricole, a appelé à manifester à Bruxelles jeudi à l’occasion du sommet des chefs d’Etat européens invités à valider l’accord.Le président Emmanuel Macron, qui a demandé un report à 2026 du vote prévu à Bruxelles, a redit lundi soir aux dirigeants de l’UE, lors d’un déplacement à Berlin pour des échanges sur l’Ukraine, son opposition à la signature de l’accord.Et le Sénat a voté mardi une résolution invitant le gouvernement français à saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour “faire barrage” à l’accord de libre-échange, accusant Bruxelles de “contourner les Parlements nationaux”.bur-are-alh-jmi/abb/bfi

Netflix boss promises Warner Bros films would still be seen in cinemas

Netflix will continue to distribute Warner Bros. films in cinemas if its takeover bid for the storied studio is successful, the streaming service’s chief executive Ted Sarandos said in an interview Tuesday in Paris.”We’re going to continue to operate Warner Bros. studios independently and release the movies traditionally in cinema,” he said during an event in the French capital, while admitting his past comments on theatrical distribution “now confuse people”.Previously, Sarandos had suggested that the cinema experience was outdated, surpassed by the convenience of streaming. The Netflix boss was being interviewed by Maxime Saada, head of France’s Canal+ media group, in a Paris theatre that was presenting Canal+’s projects for 2026.Netflix only began to produce its own programmes a dozen years ago, Sarandos explained, so “our library only extends back a decade, where Warner Bros. extends back 100 years. So they know a lot about things that we haven’t ever done, like theatrical distribution.”In early December, Netflix announced that it had reached an agreement with Warner Bros. Discovery (WBD) to acquire most of the group for $83 billion. However, doubts remain about whether the deal will be approved by regulators, and in the meantime television and film group Paramount Skydance has made a counter-offer valued at $108.4 billion.If Netflix’s bid is successful, it would acquire HBO Max, one of the world’s largest media platforms, and it would find itself at the head of a movie catalogue including the Harry Potter and Lord of the Rings sagas, as well as the superheroes of DC Studios.

Le fils de Rob et Michele Reiner arrêté et placé en détention provisoire

Nick Reiner, 32 ans, fils du cinéaste américain Rob Reiner, a été arrêté pour les meurtres de son père et de sa mère Michele Singer et placé en détention provisoire, selon la police de Los Angeles.Le jeune homme, connu pour ses addictions, a été incarcéré dans une prison du comté de Los Angeles, sans possibilité de libération sous caution. Il doit être présenté à un juge mardi en vue d’une éventuelle inculpation.Rob Reiner, 78 ans, auteur notamment de la comédie romantique à succès “Quand Harry rencontre Sally” et de “The Princess Bride”, une parodie de contes de fées à l’humour décalé, a été retrouvé mort dimanche au côté de son épouse, la photographe Michele Singer, 68 ans, dans leur maison de Brentwood, un quartier huppé de la métropole californienne.”Il a été établi que les époux Reiner avaient été victimes d’homicide. L’enquête a également révélé que Nick Reiner était responsable de leur mort”, a déclaré la police de Los Angeles dans un communiqué.Le suspect n’était pas au domicile de ses parents quand la police a découvert les corps poignardés à mort, selon des sources policières citées par la chaîne ABC. C’est la fille du couple qui a découvert dimanche après-midi le corps de ses parents et prévenu la police.Selon la chaine, la police de Los Angeles l’a rapidement et facilement localisé près de l’Université de Californie du Sud, où il a été arrêté dimanche soir.Nick Reiner avait perturbé une fête de fin d’année où il était invité avec ses parents la veille du meurtre, a par ailleurs rapporté NBC News.Selon la chaîne, citant “deux personnes au fait de la situation”, Nick Reiner “a mis mal à l’aise les autres invités” en raison de son comportement. “Les parents de Reiner étaient bouleversés et gênés par le comportement de leur fils et s’inquiétaient pour sa santé”, a rapporté un autre témoin, cité par NBC News.Selon le New York Times, “Rob et Nick Reiner se sont disputés violemment”.Nick, un des trois enfants du couple (Rob Reiner avait un autre enfant issu d’un premier mariage), vivait de façon intermittente chez ses parents. Il évoquait ouvertement son expérience en matière de traitement de la toxicomanie, qu’il avait contractée à l’âge de 15 ans.- “Démence anti-Trump” -Dans un podcast, il affirmait avoir suivi 18 cures de désintoxication durant son adolescence.Nick Reiner racontait aussi des anecdotes sur son comportement instable. Une fois, a-t-il raconté en 2018 dans un autre podcast, après avoir passé des jours sans dormir sous l’effet de la cocaïne, il s’était mis à “frapper tout ce qui lui tombait sous la main” chez ses parents. Lorsqu’il refusait de rester en cure de désintoxication à l’adolescence, il se retrouvait parfois à la rue ou dans des refuges. Il avait confié au magazine People en 2016 avoir été sans-abri à plusieurs reprises dans le Maine, le New Jersey et le Texas.En 2015, Rob et Nick Reiner ont collaboré sur le film “Being Charlie”, inspiré du passé de toxicomanie de Nick.Avant l’annonce de son arrestation, Donald Trump s’est déchaîné sur son réseau Truth social contre Rob Reiner, assurant que son décès était le résultat de son anti-trumpisme “enragé”.Sa mort “serait due à la colère qu’il a suscitée chez d’autres” avec un “syndrome de démence anti-Trump” incurable, a écrit le président américain, poursuivant à la troisième personne: “Il était connu pour rendre les gens FOUS par son obsession enragée contre le président Donald J. Trump”.Critiqué pour ces commentaires par des élus de son propre camp, Donald Trump a ensuite réitéré ses propos à la Maison Blanche. “C’était une personne dérangée, de l’avis de Trump”, a-t-il dit, toujours à la troisième personne. “Je n’étais pas fan de Rob Reiner du tout, en aucune manière.”Militant de longue date proche des démocrates, le cinéaste était un défenseur du droit au mariage pour tous et un critique virulent de l’administration Trump.