Big lips and botox: In Trump’s world, fashion and makeup get political
Long, blond, wavy hair, heavy makeup and cosmetic injections: like many women in Donald Trump’s orbit, political consultant Melissa Rein Lively wears her support for the US president on her face.With the rise of Trump’s Make America Great Again (MAGA) movement, a group of well-connected and well-off Republican women have come into the spotlight sporting what the US media have dubbed the “MAGA look.””This has always been my look. I just found my tribe,” said Rein Lively, 40, founder of “America First,” a public relations agency that provides “anti-woke” services.”It’s so much bigger than politics. It’s friendships. It’s relationships,” she told AFP in a recent interview. “That MAGA look really signals to other people that you’re on the same team.”These new-style conservatives, almost always devout Christians, espouse traditional values while pursuing personal ambition.Since the September assassination of top MAGA influencer and Trump ally Charlie Kirk, his widow Erika has taken the reins of his youth mobilization group.During a memorial service for her husband, the 36-year-old former Miss Arizona dabbed her impeccably made-up eyes with a handkerchief and praised a Christian marriage. She cited a New Testament passage that instructs wives to submit to their husbands for protection.”It’s so hard to articulate the beauty of an Ephesians 5 marriage when you actually have a man that’s worth following,” she said.- Not just fashion -While professing family values and religious beliefs, these MAGA women are anything but shy in their appearance.Clad in skirts and dresses, almost always wearing their hair long, they can be recognized by heavy makeup, which includes well-defined eyebrows and “contouring,” a technique that uses dark and light shades to sculpt the face. Many opt for cosmetic interventions, including fillers and surgery to achieve fuller cheeks, plumper lips and a refined nose.Rein Lively points to Trump’s daughter Ivanka and his daughter-in-law Lara as her role models.”It’s a mistake to dismiss this as just about fashion, just about makeup,” said Juliet Williams, a professor of gender studies at UCLA. “It’s actually absolutely central because this Trump MAGA movement was able to return to the White House in 2024, I believe, essentially because of leveraging the gender war.”- ‘Two hours in the gym every day’ -The 79-year-old Trump has mobilized many young voters with his nationalist, pro-business and macho appeal.The MAGA face is political because it is “a way of signaling to all women that your value depends on your attractiveness to men,” said Williams, adding that Trump used to run a beauty pageant.Rein Lively, however, rejects any idea of submission or coercion.”By absolutely nobody’s volition other than my own do I spend two hours in the gym every day, get my hair done every three and a half weeks on the button, get my nails done, get my eyebrows done, get my skincare done, get Botox,” she said.The PR consultant vied for the job of White House spokesperson for Trump’s second term, but the president ultimately picked long-time loyalist Karoline Leavitt.Leavitt, 28, has surrounded herself with young assistants who emulate her impeccably groomed look, which includes high heels, even on trips that involve a lot of running around.”I look at these MAGA women and I don’t see them as fashion victims… but I see it as war paint,” Williams said. “And, you know, embracing a system that is ultimately designed to work against them.”- ‘It is ironic’ -One of the women most frequently cited as embodying the so-called “MAGA face” is Homeland Security Secretary Kristi Noem, who has led Trump’s hardline immigration policy.”The long-hair extensions, the big lips, the big cheeks, the makeup, the lash extensions, it’s like she’s doing drag,” said Daniel Belkin, a dermatologist in New York.Belkin finds it paradoxical that MAGA supporters are hostile to drag queen shows and condemn breast augmentation and facial reconstruction surgery for transgender people. They often resort to similar procedures to accentuate their femininity and masculinity.”It is ironic, because they’re so against gender-affirming care for trans people, but they’re doing gender affirming care for themselves,” Belkin said.In a recent episode, the popular animated series “South Park” ridiculed Noem as a shrew with a face butchered by cosmetic procedures, which her assistants must constantly patch up for the cameras.”It’s so lazy to just constantly make fun of women for how they look,” Noem protested during a recent interview.
Etats-Unis: accord provisoire au Sénat pour mettre fin à la paralysie budgétaire
Les sénateurs américains ont trouvé dimanche un accord provisoire en vue de mettre fin à la paralysie budgétaire qui bloque une partie des services publics depuis une durée record de 40 jours, selon plusieurs médias.Les élus républicains et démocrate se sont entendus pour un financement du gouvernement jusqu’en janvier, rapportent notamment CNN et Fox News.La mesure a rapidement fait l’objet d’un vote de procédure, visiblement avec l’appui d’un nombre suffisant de démocrates, pour transmettre le texte à la Chambre des représentants. Si les députés donnent eux aussi leur feu vert, la proposition sera enfin soumise à Donald Trump pour signature.Cette avancée fait espérer un prochain retour à la normale, alors que le trafic aérien et le versement des aides sociales sont perturbés, et que des centaines de milliers de fonctionnaires sont au chômage technique ou travaillent sans être payés depuis le 1er octobre.”On dirait qu’on s’approche de la fin du +shutdown+”, a estimé devant la presse le président Donald Trump, de retour à la Maison Blanche après avoir passé le week-end dans sa résidence floridienne de Mar-a-Lago.Selon des parlementaires, l’accord arraché au Sénat par les démocrates doit notamment permettre de renflouer le programme d’aide alimentaire qui soutient 42 millions d’Américains, et qui est suspendu en raison du blocage du budget.Il implique aussi l’annulation du licenciement de milliers de fonctionnaires fédéraux par Donald Trump le mois dernier, et la tenue d’un vote sur l’extension des aides pour les soins de santé, qui doivent expirer à la fin de l’année.La proposition “protégera les fonctionnaires fédéraux contre les licenciements abusifs, réintégrera ceux qui ont été licenciés à tort pendant le +shutdown+, et garantira que les fonctionnaires fédéraux recevront leur salaire rétroactivement”, a affirmé le sénateur démocrate Tim Kaine dans un communiqué.Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer a toutefois déploré que l’extension des aides à la santé fasse l’objet d’un vote et non d’une adoption directe.”Ce combat va et doit continuer”, a-t-il lancé à la chambre haute.- Inquiétudes pour Thanksgiving -Du fait de l’effet de la paralysie budgétaire sur le contrôle aérien, plus de 2.700 vols aux Etats-Unis ont été annulés et 10.000 retardés dimanche, selon le site FlightAware.Sont affectés notamment les aéroports Newark et LaGuardia de New York, O’Hare de Chicago et Hartsfield-Jackson d’Atlanta.Le ministre des Transports Sean Duffy a averti dimanche qu’une prolongation du blocage budgétaire allait aggraver la situation, la fête de Thanksgiving à la fin du mois approchant.”Le trafic aérien va se réduire à peau de chagrin alors que tout le monde veut voyager pour voir sa famille”, a-t-il alerté sur Fox News.”Vous allez voir moins de contrôleurs aériens venir au travail, ce qui signifie qu’il n’y aura qu’une poignée de vols qui vont décoller et atterrir”, a-t-il ajouté.Un retour à la normale du trafic aérien pourrait prendre des jours après la fin de la paralysie, le temps que le financement fédéral, qui comprend les salaires, relance la machine.M. Trump invoqué la paralysie budgétaire, due à des désaccords entre républicains et démocrates au Congrès, comme une des causes de la série de défaites électorales essuyées par son camp le 4 novembre.
Les Philippines évaluent les dégâts après le super-typhon Fung-wong
Les Philippines évaluent les dégâts lundi après le passage dans la nuit du super-typhon Fung-wong, qui a fait au moins deux morts et contraint plus d’un million de personnes à évacuer.”De nombreuses maisons ont été endommagées et certaines de nos routes principales sont impraticables en raison des glissements de terrain”, a décrit à l’AFP Geofry Parrocha, secouriste, depuis la ville de Dipaculao (nord-est) où l’électricité n’est toujours pas rétablie.Selon lui, les autorités n’ont pu arriver sur les lieux que le lundi matin. “Nous n’avons pas pu nous mobiliser hier soir car les pluies étaient fortes et le niveau de l’eau était haut”, explique-t-il.Fung-wong s’est abattu dimanche soir sur la côte est du pays sous la forme d’un “super-typhon” couvrant presque l’ensemble du territoire, quelques jours seulement après que le typhon Kalmaegi a balayé les îles du centre des Philippines, faisant au moins 224 morts. La majorité des écoles et des administrations publiques sont restées fermées lundi sur l’île principale de Luçon, y compris dans la capitale Manille, anticipant l’arrivée de fortes pluies. – Vers Taïwan -Le typhon doit maintenant se diriger vers Taïwan tout en s’affaiblissant, a indiqué lundi le service météorologique national.Sur son passage, deux décès ont été enregistrés aux Philippines à ce stade.Le corps d’une femme de 64 ans qui tentait d’évacuer a été retrouvé dans la province de Samar (est), sous des décombres et des arbres, a déclaré à l’AFP Juniel Tagarino, secouriste à Catbalogan City. Le bureau de la protection civile a ensuite confirmé la noyade d’une autre personne dans une crue soudaine sur l’île de Catanduanes (nord-est).Le typhon a également entraîné l’évacuation d’1,4 million de personnes dans le pays.”Nous sommes souvent victimes d’inondations chez nous, alors quand on nous a dit d’évacuer, nous avons évacué, car nous aurions été piégés”, a raconté à l’AFP Loretta Salquina, réfugiée dans un centre d’évacuation de la province de Cagayan (nord).Selon les scientifiques, le dérèglement climatique généré par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.Des océans plus chauds permettent aux typhons de se renforcer plus vite, quand des températures générales plus élevées entraînent une atmosphère plus humide et donc des pluies plus importantes.- “Le sol tremblait” -Catanduanes a été frappée dimanche matin par des vents violents et des pluies torrentielles, inondant rues et maisons.”Les vagues ont commencé à rugir vers 07H00 du matin. Quand elles ont frappé la digue, c’était comme si le sol tremblait”, a décrit à l’AFP Edson Casarino, 33 ans, habitant de la ville de Virac, à Catanduanes.L’église de la ville a été encerclée par les eaux, montant jusqu’à la mi-hauteur de son entrée, montre une vidéo authentifiée par l’AFP.Des inondations importantes ont également été constatées dans la région de Bicol, plus au sud.Quelques jours plus tôt, le typhon Kalmaegi avait déjà provoqué des inondations dans plusieurs villes des îles de Cebu et Negros, emportant des voitures, des bidonvilles situés près des rivières et d’énormes conteneurs maritimes. Les opérations de recherche et de sauvetage à Cebu ont été suspendues samedi en raison des risques liés à l’approche du super-typhon.
Tanzania Maasai fear VW ‘greenwashing’ carbon credit schemeMon, 10 Nov 2025 03:17:19 GMT
Namnyak, a Maasai herder in north Tanzania, fears a carbon credit scheme linked to Volkswagen — dismissed by NGOs as “greenwashing” — could destroy her community’s way of life.Under the scheme, local Maasai are being offered money to keep their cattle on a strict “rotational grazing” scheme so that the grass grows longer and captures …
Tanzania Maasai fear VW ‘greenwashing’ carbon credit schemeMon, 10 Nov 2025 03:17:19 GMT Read More »
Trump reçoit le président syrien, une rencontre historique pour consacrer leur alliance
Donald Trump reçoit Ahmad al-Chareh lundi à la Maison Blanche, une première pour un chef d’Etat syrien depuis l’indépendance du pays en 1946 et une consécration pour l’ancien jihadiste qui, en moins d’un an au pouvoir, a sorti son pays de l’isolement.Le président intérimaire syrien, dont la coalition islamiste a renversé le dirigeant de longue date Bachar al-Assad en décembre 2024, est arrivé à Washington samedi avec son ministre des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani.Dimanche, il a rencontré la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, et discuté “des potentiels domaines de coopération entre la Syrie et le FMI afin de soutenir le développement et la croissance économique dans le pays”, selon la présidence syrienne.Après de 13 ans de guerre civile, la Syrie cherche en effet à garantir des fonds pour sa reconstruction, dont le coût pourrait dépasser 216 milliards de dollars, selon la Banque mondiale.Lors de cette visite historique, Damas devrait signer un accord pour rejoindre la coalition internationale antijihadiste menée par les Etats-Unis, selon l’émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack. Cette question figure “en tête de l’agenda”, a confirmé à l’AFP une source diplomatique syrienne.Les Etats-Unis, eux, prévoient d’établir une base militaire près de Damas, “pour coordonner l’aide humanitaire et observer les développements entre la Syrie et Israël”, selon une autre source diplomatique en Syrie.- “Nouveau chapitre” -La rencontre entre M. Trump et M. Chareh “ouvre un nouveau chapitre dans la politique américaine au Moyen-Orient”, estime l’analyste Nick Heras, du New Lines Institute for Strategy and Policy.Vendredi, les Etats-Unis ont retiré le dirigeant syrien de la liste noire des terroristes. Depuis 2017 et jusqu’à décembre dernier, le FBI offrait une récompense de 10 millions de dollars pour toute information menant à l’arrestation du leader de l’ancienne branche locale d’Al-Qaïda, le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS).Jeudi, c’est le Conseil de sécurité de l’ONU qui avait levé les sanctions contre M. Chareh, à l’initiative des Etats-Unis, saluant l’engagement des autorités syriennes à “lutter contre le terrorisme”.Dès sa prise de pouvoir, M. Chareh a rompu avec son passé, multipliant les ouvertures vers l’Occident et les Etats de la région, dont Israël avec lequel son pays est théoriquement en guerre.Donald Trump avait déjà rencontré le dirigeant syrien lors d’un voyage dans le Golfe en mai. “Trump amène Chareh à la Maison Blanche pour dire qu’il n’est plus un terroriste (…) mais un dirigeant pragmatique et, surtout, flexible qui, sous la direction américaine et saoudienne, fera de la Syrie un pilier régional stratégique”, explique Nick Heras.M. Chareh, qui s’est rendu à l’ONU à New York en septembre, veut lui “la bénédiction de Trump pour débloquer des milliards de dollars (…) pour reconstruire la Syrie et consolider son contrôle sur le pays”.- Liens avec Israël -“Au niveau national, cette coopération risque d’accentuer le déséquilibre croissant entre Damas et les Forces démocratiques syriennes (FDS) dirigées par les Kurdes dans le nord-est du pays”, analyse de son côté Nanar Hawach, spécialiste de la Syrie à l’International Crisis Group (ICG).La majorité des troupes américaines sont basées dans les zones sous contrôle kurde. L’ouverture d’une base à l’aéroport militaire de Mazzeh, près de la capitale, changerait la donne.Le groupe jihadiste Etat Islamique (EI) a été défait en 2019 en Syrie par la coalition internationale et les FDS, qui négocient les conditions de leur intégration dans l’armée.Mais ces pourparlers “n’ont pas pas beaucoup avancé, ce qui complique les plans des Etats-Unis concernant le maintien de leurs troupes dans le nord-est du pays”, ajoute Michael Hanna, directeur du programme américain de l’ICG.M. Trump et M. Chareh devraient également évoquer les négociations entamées par les autorités syriennes avec Israël pour un accord de sécurité en vertu duquel l’Etat hébreu se retirerait des zones du sud du pays occupées après la chute de Bachar al-Assad.En mai, le dirigeant américain a pressé son homologue syrien de rejoindre les accords d’Abraham, qui ont vu plusieurs pays arabes reconnaître Israël en 2020.
Ex-jihadist Syrian president due at White House for landmark talks
Syria’s President Ahmed al-Sharaa is to meet US President Donald Trump at the White House on Monday for unprecedented talks just days after Washington removed him from a terrorism blacklist.Sharaa, whose rebel forces ousted longtime ruler Bashar al-Assad late last year, will be the first Syrian leader to visit the White House since the country’s independence in 1946.Formerly affiliated with Al-Qaeda, Sharaa’s group, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), was itself only delisted as a terrorist group by Washington in July.Since taking power, Syria’s new leaders have sought to break from their violent past and present a more moderate image to ordinary Syrians and foreign powers.Sharaa’s White House visit is “a hugely symbolic moment for the country’s new leader, who thus marks another step in his astonishing transformation from militant leader to global statesman,” said Michael Hanna, US program director at the International Crisis Group.The interim president met Trump for the first time in Saudi Arabia during the US leader’s regional tour in May.After his arrival in Washington, Sharaa over the weekend met with IMF chief Kristalina Georgieva over possible aid for the war-wrecked country, and with representatives from Syrian organizations.Washington’s envoy to Syria, Tom Barrack, said earlier this month that Sharaa may on Monday sign an agreement to join the international US-led alliance against the Islamic State (IS) group.The United States plans to establish a military base near Damascus “to coordinate humanitarian aid and observe developments between Syria and Israel,” a diplomatic source in Syria told AFP.The State Department’s decision Friday to remove Sharaa from the blacklist was widely expected.State Department spokesman Tommy Pigott said Sharaa’s government had been meeting US demands on working to find missing Americans and on eliminating any remaining chemical weapons.”These actions are being taken in recognition of the progress demonstrated by the Syrian leadership after the departure of Bashar al-Assad and more than 50 years of repression under the Assad regime,” Pigott said.On Saturday, the Syrian interior ministry announced that it had carried out 61 raids and made 71 arrests in a “proactive campaign to neutralize the threat” of IS, according to the official SANA news agency.It said the raids targeted locations where IS sleeper cells remain, including Aleppo, Idlib, Hama, Homs, Deir ez-Zor, Raqqa and Damascus.Sharaa’s Washington trip comes after he visited the United Nations in September — his first time on US soil — where the ex-jihadist became the first Syrian president in decades to address the UN General Assembly in New York.Last week Washington led a vote by the Security Council to remove UN sanctions against him.Sharaa is expected to seek US funds for Syria, which faces significant challenges in rebuilding after 13 years of civil war.In October, the World Bank put a “conservative best estimate” of the cost of rebuilding Syria at $216 billion. mam-at-burs/bgs/iv
Ex-jihadist Syrian president due at White House for landmark talks
Syria’s President Ahmed al-Sharaa is to meet US President Donald Trump at the White House on Monday for unprecedented talks just days after Washington removed him from a terrorism blacklist.Sharaa, whose rebel forces ousted longtime ruler Bashar al-Assad late last year, will be the first Syrian leader to visit the White House since the country’s independence in 1946.Formerly affiliated with Al-Qaeda, Sharaa’s group, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), was itself only delisted as a terrorist group by Washington in July.Since taking power, Syria’s new leaders have sought to break from their violent past and present a more moderate image to ordinary Syrians and foreign powers.Sharaa’s White House visit is “a hugely symbolic moment for the country’s new leader, who thus marks another step in his astonishing transformation from militant leader to global statesman,” said Michael Hanna, US program director at the International Crisis Group.The interim president met Trump for the first time in Saudi Arabia during the US leader’s regional tour in May.After his arrival in Washington, Sharaa over the weekend met with IMF chief Kristalina Georgieva over possible aid for the war-wrecked country, and with representatives from Syrian organizations.Washington’s envoy to Syria, Tom Barrack, said earlier this month that Sharaa may on Monday sign an agreement to join the international US-led alliance against the Islamic State (IS) group.The United States plans to establish a military base near Damascus “to coordinate humanitarian aid and observe developments between Syria and Israel,” a diplomatic source in Syria told AFP.The State Department’s decision Friday to remove Sharaa from the blacklist was widely expected.State Department spokesman Tommy Pigott said Sharaa’s government had been meeting US demands on working to find missing Americans and on eliminating any remaining chemical weapons.”These actions are being taken in recognition of the progress demonstrated by the Syrian leadership after the departure of Bashar al-Assad and more than 50 years of repression under the Assad regime,” Pigott said.On Saturday, the Syrian interior ministry announced that it had carried out 61 raids and made 71 arrests in a “proactive campaign to neutralize the threat” of IS, according to the official SANA news agency.It said the raids targeted locations where IS sleeper cells remain, including Aleppo, Idlib, Hama, Homs, Deir ez-Zor, Raqqa and Damascus.Sharaa’s Washington trip comes after he visited the United Nations in September — his first time on US soil — where the ex-jihadist became the first Syrian president in decades to address the UN General Assembly in New York.Last week Washington led a vote by the Security Council to remove UN sanctions against him.Sharaa is expected to seek US funds for Syria, which faces significant challenges in rebuilding after 13 years of civil war.In October, the World Bank put a “conservative best estimate” of the cost of rebuilding Syria at $216 billion. mam-at-burs/bgs/iv






