Trump met à jour ses surtaxes douanières, le Canada et la Suisse durement touchés

Le président américain Donald Trump a signé jeudi soir le décret fixant le montant des nouvelles surtaxes douanières qui toucheront les produits de dizaines de pays entrant aux Etats-Unis, bousculant l’ordre économique mondial avec ces barrières commerciales particulièrement prohibitives pour le Canada et la Suisse.La Maison-Blanche, qui a l’ambition de “restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains”, a accordé un répit de quelques jours. Ces nouvelles taxes sur les importations prendront effet le 7 août, et non ce vendredi 1er août comme attendu initialement, pour permettre aux douanes de s’organiser pour leur collecte.”Le décret et les accords commerciaux conclus ces derniers mois rompent avec les règles qui régissaient le commerce international depuis la Seconde Guerre mondiale”, a souligné Wendy Cutler, vice-présidente de l’Asia Society Policy Institute.Ces décisions menacent d’augmenter les coûts des entreprises et les prix payés par les consommateurs. Elles risquent d’entraîner un ralentissement de l’économie mondiale, même si le Fonds monétaire international (FMI) s’est montré mardi moins pessimiste qu’il y a encore trois mois.- Bourses en baisse -Les Bourses européennes ont ouvert dans le rouge vendredi. La plupart des marchés asiatiques ont clôturé en petite baisse.Pour certains pays, pas de surprise. La surtaxe affichée dans le décret est celle obtenue après des mois de négociations avec Washington qui a cherché à obtenir d’eux le plus de concessions possibles, sans subir de représailles.L’Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud voient ainsi leurs produits taxés à hauteur de 15%, et le Royaume-Uni de 10%. L’UE a aussi obtenu une exemption pour des secteurs clés, mais d’autres surtaxes restent en place, à l’instar du vin et spiritueux dont les exportateurs français ont dit vendredi craindre “des effets” sur l’emploi.- “Regret” et “déception” -Pour d’autres pays, ce sera la douche froide, comme la Suisse, qui écope d’une surtaxe de 39%, bien davantage que ce qui lui avait été promis en avril (31%).Le gouvernement fédéral suisse a pris acte de cette décision vendredi “avec grand regret”, mais veut croire à “une solution négociée”.Le Canada voit les droits de douane appliqués à ses produits passer de 25% à 35%, sauf s’ils sont couverts par l’accord de libre-échange entre les trois pays d’Amérique du Nord. Son Premier ministre Mark Carney s’est dit “déçu”, mais a appelé à “acheter canadien et diversifier [les] marchés d’exportation” de son pays.Ottawa n’a pas coopéré afin de réduire le flot de fentanyl et autres drogues entrant aux Etats-Unis, selon la Maison-Blanche. Donald Trump a aussi jugé un accord “très difficile” en cas de reconnaissance de la Palestine par le Canada, envisagée par Mark Carney. La plus forte surtaxe concerne la Syrie (41%), suivie du Laos (40%).Plusieurs économies asiatiques ont exprimé vendredi leur satisfaction de voir leurs exportations touchées par une surtaxe inférieure à ce que Washington avait brandi au départ.C’est le cas de la Thaïlande, avec 19% contre 36% initialement, qui a salué un “succès majeur”. Ou du Cambodge, 19% contre 49% initialement, qui a évoqué “la meilleure nouvelle possible”.- Le Mexique épargné -La Chine, en négociations avec les Etats-Unis pour prolonger leur trêve commerciale courant jusqu’au 12 août, a dénoncé vendredi un protectionnisme qui nuit à “toutes les parties”.Un pays a échappé aux foudres de Donald Trump. Le Mexique a obtenu un sursis de 90 jours avant une éventuelle augmentation de droits de douane.L’exécutif américain a en revanche puni le Brésil, plus tôt dans la semaine. Ses produits, hors exceptions, seront frappés par 50% de surtaxe, en représailles contre les poursuites visant l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro, son allié d’extrême droite, accusé d’avoir tenté un coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection de 2022.Coïncidence du calendrier, une cour d’appel fédérale a commencé jeudi à Washington à examiner un appel devant déterminer si Donald Trump a outrepassé ses pouvoirs constitutionnels en imposant ces surtaxes, sans l’approbation du Congrès. L’avocat des plaignants, des petites entreprises ainsi qu’une dizaine d’Etats américains, a notamment dénoncé “un accaparement de pouvoir sans précédent de la part d’un président en 200 ans”.

Trump met à jour ses surtaxes douanières, le Canada et la Suisse durement touchés

Le président américain Donald Trump a signé jeudi soir le décret fixant le montant des nouvelles surtaxes douanières qui toucheront les produits de dizaines de pays entrant aux Etats-Unis, bousculant l’ordre économique mondial avec ces barrières commerciales particulièrement prohibitives pour le Canada et la Suisse.La Maison-Blanche, qui a l’ambition de “restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains”, a accordé un répit de quelques jours. Ces nouvelles taxes sur les importations prendront effet le 7 août, et non ce vendredi 1er août comme attendu initialement, pour permettre aux douanes de s’organiser pour leur collecte.”Le décret et les accords commerciaux conclus ces derniers mois rompent avec les règles qui régissaient le commerce international depuis la Seconde Guerre mondiale”, a souligné Wendy Cutler, vice-présidente de l’Asia Society Policy Institute.Ces décisions menacent d’augmenter les coûts des entreprises et les prix payés par les consommateurs. Elles risquent d’entraîner un ralentissement de l’économie mondiale, même si le Fonds monétaire international (FMI) s’est montré mardi moins pessimiste qu’il y a encore trois mois.- Bourses en baisse -Les Bourses européennes ont ouvert dans le rouge vendredi. La plupart des marchés asiatiques ont clôturé en petite baisse.Pour certains pays, pas de surprise. La surtaxe affichée dans le décret est celle obtenue après des mois de négociations avec Washington qui a cherché à obtenir d’eux le plus de concessions possibles, sans subir de représailles.L’Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud voient ainsi leurs produits taxés à hauteur de 15%, et le Royaume-Uni de 10%. L’UE a aussi obtenu une exemption pour des secteurs clés, mais d’autres surtaxes restent en place, à l’instar du vin et spiritueux dont les exportateurs français ont dit vendredi craindre “des effets” sur l’emploi.- “Regret” et “déception” -Pour d’autres pays, ce sera la douche froide, comme la Suisse, qui écope d’une surtaxe de 39%, bien davantage que ce qui lui avait été promis en avril (31%).Le gouvernement fédéral suisse a pris acte de cette décision vendredi “avec grand regret”, mais veut croire à “une solution négociée”.Le Canada voit les droits de douane appliqués à ses produits passer de 25% à 35%, sauf s’ils sont couverts par l’accord de libre-échange entre les trois pays d’Amérique du Nord. Son Premier ministre Mark Carney s’est dit “déçu”, mais a appelé à “acheter canadien et diversifier [les] marchés d’exportation” de son pays.Ottawa n’a pas coopéré afin de réduire le flot de fentanyl et autres drogues entrant aux Etats-Unis, selon la Maison-Blanche. Donald Trump a aussi jugé un accord “très difficile” en cas de reconnaissance de la Palestine par le Canada, envisagée par Mark Carney. La plus forte surtaxe concerne la Syrie (41%), suivie du Laos (40%).Plusieurs économies asiatiques ont exprimé vendredi leur satisfaction de voir leurs exportations touchées par une surtaxe inférieure à ce que Washington avait brandi au départ.C’est le cas de la Thaïlande, avec 19% contre 36% initialement, qui a salué un “succès majeur”. Ou du Cambodge, 19% contre 49% initialement, qui a évoqué “la meilleure nouvelle possible”.- Le Mexique épargné -La Chine, en négociations avec les Etats-Unis pour prolonger leur trêve commerciale courant jusqu’au 12 août, a dénoncé vendredi un protectionnisme qui nuit à “toutes les parties”.Un pays a échappé aux foudres de Donald Trump. Le Mexique a obtenu un sursis de 90 jours avant une éventuelle augmentation de droits de douane.L’exécutif américain a en revanche puni le Brésil, plus tôt dans la semaine. Ses produits, hors exceptions, seront frappés par 50% de surtaxe, en représailles contre les poursuites visant l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro, son allié d’extrême droite, accusé d’avoir tenté un coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection de 2022.Coïncidence du calendrier, une cour d’appel fédérale a commencé jeudi à Washington à examiner un appel devant déterminer si Donald Trump a outrepassé ses pouvoirs constitutionnels en imposant ces surtaxes, sans l’approbation du Congrès. L’avocat des plaignants, des petites entreprises ainsi qu’une dizaine d’Etats américains, a notamment dénoncé “un accaparement de pouvoir sans précédent de la part d’un président en 200 ans”.

Trump met à jour ses surtaxes douanières, le Canada et la Suisse durement touchés

Le président américain Donald Trump a signé jeudi soir le décret fixant le montant des nouvelles surtaxes douanières qui toucheront les produits de dizaines de pays entrant aux Etats-Unis, bousculant l’ordre économique mondial avec ces barrières commerciales particulièrement prohibitives pour le Canada et la Suisse.La Maison-Blanche, qui a l’ambition de “restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains”, a accordé un répit de quelques jours. Ces nouvelles taxes sur les importations prendront effet le 7 août, et non ce vendredi 1er août comme attendu initialement, pour permettre aux douanes de s’organiser pour leur collecte.”Le décret et les accords commerciaux conclus ces derniers mois rompent avec les règles qui régissaient le commerce international depuis la Seconde Guerre mondiale”, a souligné Wendy Cutler, vice-présidente de l’Asia Society Policy Institute.Ces décisions menacent d’augmenter les coûts des entreprises et les prix payés par les consommateurs. Elles risquent d’entraîner un ralentissement de l’économie mondiale, même si le Fonds monétaire international (FMI) s’est montré mardi moins pessimiste qu’il y a encore trois mois.- Bourses en baisse -Les Bourses européennes ont ouvert dans le rouge vendredi. La plupart des marchés asiatiques ont clôturé en petite baisse.Pour certains pays, pas de surprise. La surtaxe affichée dans le décret est celle obtenue après des mois de négociations avec Washington qui a cherché à obtenir d’eux le plus de concessions possibles, sans subir de représailles.L’Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud voient ainsi leurs produits taxés à hauteur de 15%, et le Royaume-Uni de 10%. L’UE a aussi obtenu une exemption pour des secteurs clés, mais d’autres surtaxes restent en place, à l’instar du vin et spiritueux dont les exportateurs français ont dit vendredi craindre “des effets” sur l’emploi.- “Regret” et “déception” -Pour d’autres pays, ce sera la douche froide, comme la Suisse, qui écope d’une surtaxe de 39%, bien davantage que ce qui lui avait été promis en avril (31%).Le gouvernement fédéral suisse a pris acte de cette décision vendredi “avec grand regret”, mais veut croire à “une solution négociée”.Le Canada voit les droits de douane appliqués à ses produits passer de 25% à 35%, sauf s’ils sont couverts par l’accord de libre-échange entre les trois pays d’Amérique du Nord. Son Premier ministre Mark Carney s’est dit “déçu”, mais a appelé à “acheter canadien et diversifier [les] marchés d’exportation” de son pays.Ottawa n’a pas coopéré afin de réduire le flot de fentanyl et autres drogues entrant aux Etats-Unis, selon la Maison-Blanche. Donald Trump a aussi jugé un accord “très difficile” en cas de reconnaissance de la Palestine par le Canada, envisagée par Mark Carney. La plus forte surtaxe concerne la Syrie (41%), suivie du Laos (40%).Plusieurs économies asiatiques ont exprimé vendredi leur satisfaction de voir leurs exportations touchées par une surtaxe inférieure à ce que Washington avait brandi au départ.C’est le cas de la Thaïlande, avec 19% contre 36% initialement, qui a salué un “succès majeur”. Ou du Cambodge, 19% contre 49% initialement, qui a évoqué “la meilleure nouvelle possible”.- Le Mexique épargné -La Chine, en négociations avec les Etats-Unis pour prolonger leur trêve commerciale courant jusqu’au 12 août, a dénoncé vendredi un protectionnisme qui nuit à “toutes les parties”.Un pays a échappé aux foudres de Donald Trump. Le Mexique a obtenu un sursis de 90 jours avant une éventuelle augmentation de droits de douane.L’exécutif américain a en revanche puni le Brésil, plus tôt dans la semaine. Ses produits, hors exceptions, seront frappés par 50% de surtaxe, en représailles contre les poursuites visant l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro, son allié d’extrême droite, accusé d’avoir tenté un coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection de 2022.Coïncidence du calendrier, une cour d’appel fédérale a commencé jeudi à Washington à examiner un appel devant déterminer si Donald Trump a outrepassé ses pouvoirs constitutionnels en imposant ces surtaxes, sans l’approbation du Congrès. L’avocat des plaignants, des petites entreprises ainsi qu’une dizaine d’Etats américains, a notamment dénoncé “un accaparement de pouvoir sans précédent de la part d’un président en 200 ans”.

La Bourse de Paris en nette baisse, entre résultats et surtaxes américaines

La Bourse de Paris évolue en nette baisse vendredi, plombée à la fois par des résultats d’entreprises sanctionnés par les investisseurs mais aussi l’officialisation de surtaxes américaines qui doivent entrer en vigueur dans les prochains jours.L’indice vedette de la place de Paris, le CAC 40, s’inscrivait en baisse de 1,55%, soit 120,83 points de baisse, pour s’établir à 7.651,14 points, vers 10H00 heure locale (08H00 GMT). Il avait terminé en baisse de 1,14% jeudi.Le président américain Donald Trump a signé jeudi le décret fixant le montant des nouveaux droits de douane qui toucheront les produits de dizaines de pays entrant aux Etats-Unis, allant de 15% à 41%, bousculant l’ordre économique mondial.Les produits de l’Union européenne (UE) seront taxés à hauteur de 15% avec des exemptions pour quelques secteurs clés.”Les droits de douane de Trump ouvriront une nouvelle ère pour le commerce mondial la semaine prochaine, et personne ne peut vraiment dire comment ces barrières historiques et nouvelles” auront comme conséquences en pratique, affirme Jochen Stanzl, analyste de marché chez CMC Markets.”Le taux douanier américain est passé à environ 15%, contre un peu plus de 2% au début de l’année”, a relevé Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank. “Il s’agit de son niveau le plus élevé depuis les années 1930.”Les investisseurs digèrent par ailleurs une nouvelle salve de résultats d’entreprises.Les disparités sont fortes au premier semestre pour les entreprises du CAC 40, qui ont globalement vu leurs bénéfices nets reculer sur fond de guerre commerciale, d’après un décompte réalisé vendredi par l’AFP.Teleperformance en chute libreLe géant mondial des centres d’appels Teleperformance a plongé de plus de 17% vendredi à la Bourse de Paris, au lendemain de la publication de ses résultats du premier semestre faisant état d’une nette baisse de son bénéfice.L’action du groupe s’inscrivait en dégringolade de 16,10% à 71,92 euros vers 10H00 à Paris.Axa à la peineL’assureur Axa a chuté de plus de 6% vendredi dans les premiers échanges de la Bourse de Paris après avoir fait état d’un bénéfice net en repli de 2% sur le premier semestre, malgré un chiffre d’affaires en hausse de 7%.Le titre perdait toujours 5,30% vers 10H00 à 40,42 euros.Engie dans le rougeL’action du groupe d’énergie Engie cédait 3,39% à 18,96 euros vers 10H00 à la Bourse de Paris, se reprenant un peu après avoir lâché plus de 5% à l’ouverture.Sur le premier semestre 2025, le groupe a dégagé un bénéfice net récurrent en repli de 19% à 3,1 milliards d’euros. Engie “aborde les prochains mois avec confiance”, a déclaré sa directrice générale Catherine MacGregor, qui a insisté sur un contexte économique et géopolitique “assez incertain et mouvant”.

Stocks drop as Trump’s new tariff sweep offsets earnings

Stock markets fell Friday as Donald Trump announced tariffs on dozens of trading partners ahead of a self-imposed deadline, offsetting strong earnings from tech giants.With hours to go before the US president’s deadline for governments to make toll-averting deals, he unveiled a list of sweeping levies he had decided to impose upon those still in talks.However, he did provide a minor reprieve by saying the measures will take effect next week.Governments around the world have been scrambling to cut agreements with the White House since Trump unveiled his bombshell “Liberation Day” tariffs on April 2, which included 10 percent across the board and then targeted “reciprocal” ones.He then delayed implementation of the reciprocals until July 9, and then August 1, and next week.Some countries reached deals, including Japan, the European Union, Britain and recently South Korea, but most are yet to do so. China remains in talks with Washington to extend a fragile truce in place since May.For those in the crosshairs of the latest outburst, the measures range from 10 percent to 41 percent.Canada was singled out for a 35 percent hit, with Trump hitting out at its failure to deal with cross-border drugs issues and earlier at Ottawa’s plan to recognise a Palestinian state.In Ottawa, Prime Minister Mark Carney said he was “disappointed” by Trump’s decision.Taiwan faces 20 percent “temporary” duties, with its President Lai Ching-te saying there was a possibility of reductions should an agreement be reached, while Cambodia welcomed a 19 percent rate as it was well down from the initial 36 percent initially threatened.The Swiss government said Friday it would negotiate to avoid the 39 percent toll it was hit with, which will potentially hammer its key pharmaceutical industry. The new rate is up from the 31 percent previously threatened.Equities went into retreat at the end of the week as traders contemplated the impact on the global economy.Tokyo, Hong Kong, Sydney, Singapore, Shanghai, Mumbai, Bangkok, Wellington and Taipei were all down.Seoul dived nearly four percent as the South Korean government considers higher taxes on corporations and stock investors to shore up revenue.London, Paris and Frankfurt also fell.There were gains in Manila and Jakarta. “Overall, the tariffs are relatively expected for Asia,” said Lorraine Tan, Morningstar director of equity research in Asia.”The fact that the larger export countries such as Korea and Japan are at 15 percent and the Southeast Asian countries are at 19 percent is a fairly reasonable outcome especially after the initial April 2 shock. Hence we think the markets should shrug this news off.”The losses tracked a sell-off on Washington, where traders’ hopes for a September interest rate cut were dented by data showing the Federal Reserve preferred gauge of inflation rose more than expected last month and topped forecasts.The figures came a day after the central bank appeared guarded about the outlook, even as Trump puts pressure on boss Jerome Powell to reduce borrowing costs.”US interest rate traders have lowered the implied probability for a cut from the Fed in September… and as such, the central position is progressively leaning to the Fed keeping rates on hold in the September (policy) meeting,” Chris Weston of Pepperstone said.The tariff uncertainty overshadowed earnings from major tech titans this week that saw Apple on Thursday post double-digit quarterly revenue growth that beat expectations. And Amazon said quarterly profits jumped 35 percent as key major investments in AI technology pay off, though its outlook for the next three months disappointed.Google, Microsoft and Meta have also posted bumper results for the period.”Massive results seen by Microsoft and Meta further validate the use cases and unprecedented spending trajectory for the AI Revolution on both the enterprise and consumer fronts,” Wedbush tech analyst Dan Ives said in a note to investors.On currency markets the Taiwan dollar spiked above 30 to the greenback for the first time since June, while the yen remained under pressure as the Bank of Japan holds off hiking rates and Fed expectations sink.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.7 percent at 40,799.60 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.1 percent at 24,507.81 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,559.95 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.7 percent at 9,066.44Euro/dollar: DOWN at $1.1415 from $1.1421 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3193 from $1.3208Dollar/yen: DOWN at 150.55 yen from 150.68 yenEuro/pound: UP at 86.54 pence from 86.43 penceWest Texas Intermediate: FLAT at $69.26 per barrelBrent North Sea Crude: FLAT at $71.72New York – Dow: DOWN 0.7 percent at 44,130.98 (close)

Prisons: 84.951 détenus au 1er juillet, nouveau record

Le nombre de détenus dans les prisons françaises était de 84.951 au 1er juillet 2025, un chiffre supérieur à celui enregistré au 1er juin et qui constituait déjà un niveau inégalé, selon des données publiées par le ministère de la Justice.Les prisons françaises comptaient seulement 62.509 places opérationnelles au 1er juillet, soit une densité carcérale globale de 135,9% qui dépassait même les 200% dans 29 établissements ou quartiers pénitentiaires et 150% dans 68 autres. En un an, les prisons françaises comptent 6.442 détenus de plus. La densité carcérale atteint 167% en maison d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement, donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines. Le seuil des 80.000 détenus a été franchi pour la première fois au 1er novembre 2024 (80.130). Il n’a cessé depuis de grimper sauf au 1er janvier où l’on avait enregistré un léger tassement (80.669 détenus contre 80.792 au 1er décembre), pas inhabituel à cette période de l’année.Parmi les personnes incarcérées au 1er juillet, 22.822 sont des prévenus, en détention dans l’attente de leur jugement définitif. Au total, 103.499 personnes étaient placées sous écrou au début du mois, un nombre qui ne cesse aussi d’augmenter. Parmi elles, on compte 18.548 personnes non détenues faisant l’objet d’un placement sous bracelet électronique ou d’un placement à l’extérieur. En plus du problème récurrent de surpopulation, les prisons françaises souffrent de la vétusté de leurs bâtiments, notamment lors des périodes de fortes chaleurs.La France figure parmi les mauvais élèves en Europe en terme de surpopulation carcérale, en troisième position derrière la Slovénie et Chypre, selon une étude publiée en juillet 2025 par le Conseil de l’Europe.

Prisons: 84.951 détenus au 1er juillet, nouveau record

Le nombre de détenus dans les prisons françaises était de 84.951 au 1er juillet 2025, un chiffre supérieur à celui enregistré au 1er juin et qui constituait déjà un niveau inégalé, selon des données publiées par le ministère de la Justice.Les prisons françaises comptaient seulement 62.509 places opérationnelles au 1er juillet, soit une densité carcérale globale de 135,9% qui dépassait même les 200% dans 29 établissements ou quartiers pénitentiaires et 150% dans 68 autres. En un an, les prisons françaises comptent 6.442 détenus de plus. La densité carcérale atteint 167% en maison d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement, donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines. Le seuil des 80.000 détenus a été franchi pour la première fois au 1er novembre 2024 (80.130). Il n’a cessé depuis de grimper sauf au 1er janvier où l’on avait enregistré un léger tassement (80.669 détenus contre 80.792 au 1er décembre), pas inhabituel à cette période de l’année.Parmi les personnes incarcérées au 1er juillet, 22.822 sont des prévenus, en détention dans l’attente de leur jugement définitif. Au total, 103.499 personnes étaient placées sous écrou au début du mois, un nombre qui ne cesse aussi d’augmenter. Parmi elles, on compte 18.548 personnes non détenues faisant l’objet d’un placement sous bracelet électronique ou d’un placement à l’extérieur. En plus du problème récurrent de surpopulation, les prisons françaises souffrent de la vétusté de leurs bâtiments, notamment lors des périodes de fortes chaleurs.La France figure parmi les mauvais élèves en Europe en terme de surpopulation carcérale, en troisième position derrière la Slovénie et Chypre, selon une étude publiée en juillet 2025 par le Conseil de l’Europe.

Trump unveils slew of new tariffs, punishes Canada

President Donald Trump unveiled new tariffs Thursday on nearly 70 countries — including a blistering 35 percent on neighbor Canada — as he seeks to reshape global trade to benefit the US economy.However, in a minor reprieve that opens the door to further negotiations, the White House said the measures will take effect in a week for most countries, not Friday as previously expected.The tariffs are a demonstration of raw economic power that Trump sees putting US exporters in a stronger position while encouraging domestic manufacturing by keeping out foreign imports.But the muscular approach has raised fears of inflation and other economic fallout in the world’s biggest economy.Trump raised duties on nearly 70 economies, from a current 10 percent level imposed in April when he unleashed “reciprocal” tariffs citing unfair trade practices.The new, steeper levels listed in an executive order vary by trading partner and go as high as 41 percent.Any goods “transshipped” through other jurisdictions to avoid US duties would be hit with an additional 40-percent tariff, the order said.The American leader separately hiked tariffs on Canadian goods from 25 percent to 35 percent — starting Friday.He had warned of trade consequences for Canada after Prime Minister Mark Carney announced plans to recognize a Palestinian state at the UN General Assembly in September.Trump’s order cited Canada’s failure to “cooperate in curbing the ongoing flood of fentanyl and other illicit drugs” as well as its “retaliation” against his measures.Carney said his government was “disappointed” with the hike, citing its efforts to crack down on fentanyl and increase border security.- ‘Tears up’ rule book -Trump gave more time to neighbor and major trading partner Mexico, delaying for 90 days a threat to increase tariffs from 25 percent to 30 percent, after holding talks with President Claudia Sheinbaum.Exemptions remain, however, for a wide range of Canadian and Mexican goods entering the United States under a North American trade pact.With questions hanging over the effectiveness of bilateral trade deals already struck — including with the European Union and Japan — the outcome of Trump’s overall plan remained uncertain.”No doubt about it — the executive order and related agreements concluded over the past few months tears up the trade rule book that has governed international trade since World War II,” said Wendy Cutler, senior vice president of the Asia Society Policy Institute.”Whether our partners can preserve it without the United States is an open question,” she added.Beijing warned that US protectionism “harms the interests of all parties”.”The Chinese side’s opposition to tariffs has been consistent and clear,” foreign ministry spokesman Guo Jiakun said, adding: “There is no winner in a tariff war or trade war.”The elevated duties come after Washington twice postponed their implementation amid a frantic series of negotiations, alongside announcements of new duties and deals with partners.The 79-year-old Republican has made tariffs core to his protectionist brand of hard-right politics. On Thursday, he claimed the US economy had “no chance of survival or success” without levies.- Frantic negotiations -But the latest salvo came amid legal challenges against Trump’s use of emergency economic powers. After a lower court said the president exceeded his authority, the US Court of Appeals heard arguments Thursday in cases against the blanket tariffs targeting different countries.While the president has touted a surge in customs revenues this year, economists warn the duties could fuel inflation.Proponents of his policy argue their impact will be one-off, but analysts are awaiting further data to gauge for more persistent effects.Those who managed to strike deals with Washington to avert steeper threatened levies included Vietnam, Japan, Indonesia, the Philippines, South Korea and the European Union.Among other tariff levels adjusted in Trump’s latest order, Switzerland now faces a higher 39 percent duty.The tariff on Taiwanese products was revised down to 20 percent from 32 percent, but its President Lai Ching-te vowed to seek an even lower level.In Southeast Asia, Phnom Penh and Bangkok welcomed news that they each face a 19-percent tariff — down from initial threatened levels of 49 percent on Cambodia and 36 percent on Thailand.Britain also reached a pact with the United States, although it was not originally targeted by higher “reciprocal” tariffs.Notably excluded from the drama was China, which faces an August 12 deadline instead, when duties could bounce back to higher levels.Washington and Beijing at one point brought tit-for-tat tariffs to triple-digit levels, but both countries have agreed to temporarily lower these duties and are working to extend their truce.

Trump unveils slew of new tariffs, punishes Canada

President Donald Trump unveiled new tariffs Thursday on nearly 70 countries — including a blistering 35 percent on neighbor Canada — as he seeks to reshape global trade to benefit the US economy.However, in a minor reprieve that opens the door to further negotiations, the White House said the measures will take effect in a week for most countries, not Friday as previously expected.The tariffs are a demonstration of raw economic power that Trump sees putting US exporters in a stronger position while encouraging domestic manufacturing by keeping out foreign imports.But the muscular approach has raised fears of inflation and other economic fallout in the world’s biggest economy.Trump raised duties on nearly 70 economies, from a current 10 percent level imposed in April when he unleashed “reciprocal” tariffs citing unfair trade practices.The new, steeper levels listed in an executive order vary by trading partner and go as high as 41 percent.Any goods “transshipped” through other jurisdictions to avoid US duties would be hit with an additional 40-percent tariff, the order said.The American leader separately hiked tariffs on Canadian goods from 25 percent to 35 percent — starting Friday.He had warned of trade consequences for Canada after Prime Minister Mark Carney announced plans to recognize a Palestinian state at the UN General Assembly in September.Trump’s order cited Canada’s failure to “cooperate in curbing the ongoing flood of fentanyl and other illicit drugs” as well as its “retaliation” against his measures.Carney said his government was “disappointed” with the hike, citing its efforts to crack down on fentanyl and increase border security.- ‘Tears up’ rule book -Trump gave more time to neighbor and major trading partner Mexico, delaying for 90 days a threat to increase tariffs from 25 percent to 30 percent, after holding talks with President Claudia Sheinbaum.Exemptions remain, however, for a wide range of Canadian and Mexican goods entering the United States under a North American trade pact.With questions hanging over the effectiveness of bilateral trade deals already struck — including with the European Union and Japan — the outcome of Trump’s overall plan remained uncertain.”No doubt about it — the executive order and related agreements concluded over the past few months tears up the trade rule book that has governed international trade since World War II,” said Wendy Cutler, senior vice president of the Asia Society Policy Institute.”Whether our partners can preserve it without the United States is an open question,” she added.Beijing warned that US protectionism “harms the interests of all parties”.”The Chinese side’s opposition to tariffs has been consistent and clear,” foreign ministry spokesman Guo Jiakun said, adding: “There is no winner in a tariff war or trade war.”The elevated duties come after Washington twice postponed their implementation amid a frantic series of negotiations, alongside announcements of new duties and deals with partners.The 79-year-old Republican has made tariffs core to his protectionist brand of hard-right politics. On Thursday, he claimed the US economy had “no chance of survival or success” without levies.- Frantic negotiations -But the latest salvo came amid legal challenges against Trump’s use of emergency economic powers. After a lower court said the president exceeded his authority, the US Court of Appeals heard arguments Thursday in cases against the blanket tariffs targeting different countries.While the president has touted a surge in customs revenues this year, economists warn the duties could fuel inflation.Proponents of his policy argue their impact will be one-off, but analysts are awaiting further data to gauge for more persistent effects.Those who managed to strike deals with Washington to avert steeper threatened levies included Vietnam, Japan, Indonesia, the Philippines, South Korea and the European Union.Among other tariff levels adjusted in Trump’s latest order, Switzerland now faces a higher 39 percent duty.The tariff on Taiwanese products was revised down to 20 percent from 32 percent, but its President Lai Ching-te vowed to seek an even lower level.In Southeast Asia, Phnom Penh and Bangkok welcomed news that they each face a 19-percent tariff — down from initial threatened levels of 49 percent on Cambodia and 36 percent on Thailand.Britain also reached a pact with the United States, although it was not originally targeted by higher “reciprocal” tariffs.Notably excluded from the drama was China, which faces an August 12 deadline instead, when duties could bounce back to higher levels.Washington and Beijing at one point brought tit-for-tat tariffs to triple-digit levels, but both countries have agreed to temporarily lower these duties and are working to extend their truce.