Corée du Sud: lancement de la campagne officielle pour l’élection présidentielle

Les six candidats officiellement enregistrés à l’élection présidentielle en Corée du Sud sont entrés en campagne lundi, pour un scrutin qui doit désigner le successeur du président destitué Yoon Suk Yeol le 3 juin prochain.Les sondages placent Lee Jae-myung, candidat du Parti démocrate, principal mouvement d’opposition, largement en tête avec de 43% à 44% des intentions de vote, malgré les procès au pénal qui le visent notamment pour corruption.Des centaines de ses soutiens se sont rassemblés dans le centre de Séoul tôt lundi, ont constaté des journalistes de l’AFP.Celui qui avait perdu de justesse la présidentielle de 2022 face à Yoon Suk Yeol, qui concourait pour le Parti du pouvoir au peuple (PPP, conservateur) a remercié ses partisans qui l’ont “aidé à se reconstruire après cette douloureuse défaite”.”Je promets de leur rendre leur soutien par la victoire”, a-t-il déclaré à la foule qui l’acclamait.- Conservateurs divisés -Après des hésitations, le PPP a désigné comme candidat dimanche l’ancien ministre du Travail Kim Moon-soo.M. Kim, qui est crédité d’environ 29% d’intentions de vote, a entamé sa campagne officielle sur un marché local de Séoul.”Je crois sincèrement que je dois devenir un président pour le peuple: un président pour le pouvoir d’achat, un président pour l’économie”, a-t-il déclaré aux journalistes présents.Kim Moon-soo avait remporté la primaire du PPP mais le parti avait envisagé samedi de le remplacer par l’ancien Premier ministre Han Duck-soo, un candidat indépendant, avant finalement de se raviser et de l’adouber quand même.Les luttes intestines des conservateurs pourraient les affaiblir encore davantage dans un scrutin où il partent pénalisés par la destitution, le 4 avril, de Yoon Suk Yeol après sa tentative ratée d’imposer la loi martiale début décembre.Selon le professeur de science politique à l’Université nationale de Séoul Kang Won-taek, “le camp conservateur semble être fortement divisé”, et l'”élection est susceptible de devenir une bataille entre Lee Jae-myung et ceux qui s’opposent à lui”.Le fait que deux anciens chef d’Etat issus du PPP, avec le précédent Park Geun-hye en 2017,  aient déjà été destitués par la justice “reflète une crise plus large” au sein du parti, a-t-il ajouté.Le politologue estime également que la prochaine élection pourrait montrer que le Parti du pouvoir au peuple “ne semble plus viable sous sa forme actuelle”.Présent lundi matin pour le lancement de la campagne de Kim Moon-soo, Lee Jung-ja, qui se présente comme un électeur du PPP, assimile la situation au sein des conservateurs à un “chaos”.”Tout ce qu’ils font, c’est se battre entre eux. Je parie que Lee Jae-myung jubile”, a déclaré le quinquagénaire à l’AFP.

La Chine reçoit l’Amérique latine pour renforcer les liens face à Trump

La Chine accueille lundi à Pékin plusieurs dirigeants latino-américains, à la veille d’un grand forum diplomatique qui vise à renforcer ses relations avec la région dans un contexte de tensions commerciales avec les Etats-Unis.Le géant asiatique a intensifié ces dernières années sa coopération économico-politique avec les pays d’Amérique latine et espère qu’ils feront front commun avec elle face à l’actuelle campagne de droits de douane du président américain Donald Trump.Les deux tiers des pays latino-américains ont déjà adhéré aux “Nouvelles routes de la soie”, le grand programme commercial chinois de construction d’infrastructures (ponts, aéroports, ports, routes), mené principalement dans les nations en développement.Signe du poids grandissant du géant asiatique en Amérique latine: dans plusieurs pays de la région comme le Brésil, le Pérou ou le Chili, la Chine a supplanté les Etats-Unis comme premier partenaire commercial.Ce rapprochement sera célébré mardi avec l’ouverture à Pékin du forum entre la Chine et la Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes (Celac), un organisme intergouvernemental régional.Cette rencontre permettra de prendre le pouls des relations sino-latino-américaines, dans le contexte de la guerre commerciale lancée par Donald Trump et des pressions de Washington pour contrer l’influence de Pékin dans la région.- Lula invité -Des dirigeants latino-américains sont déjà présent en Chine, comme le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé samedi à Pékin pour une visite d’Etat de cinq jours.Depuis son retour au pouvoir début 2023, le dirigeant âgé de 79 ans s’efforce d’améliorer les relations de son pays à la fois avec Pékin et Washington.Symbole de relations bilatérales au beau fixe, les exportations brésiliennes vers la Chine ont dépassé les 94 milliards de dollars l’an dernier, selon la base de données Comtrade des Nations unies.Puissance agricole d’Amérique du Sud, le Brésil exporte principalement vers la Chine du soja et d’autres matières premières. Dans l’autre sens, le géant asiatique vend notamment des semi-conducteurs, des téléphones, des véhicules et des médicaments.Lundi, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, s’est entretenu à Pékin avec son homologue cubain Bruno Rodríguez Parrilla dans le complexe de Diaoyutai, lieu traditionnel de réceptions diplomatiques entouré de jardins.Parmi les autres participants attendus au forum Chine-Celac figurent le président colombien Gustavo Petro et son homologue chilien Gabriel Boric.- “Arrière-cour” -La semaine dernière, Gustavo Petro a annoncé qu’il signerait une lettre d’intention pour que son pays rejoigne les “Nouvelles routes de la soie” lors de son voyage en Chine.Axe central de la stratégie de Pékin depuis 2013 pour accroître son influence à l’étranger, ce programme, de son nom officiel “La Ceinture et la Route”, auquel plus d’une centaine de pays ont adhéré, vise notamment à construire des infrastructures maritimes, routières et ferroviaires.Le président chinois Xi Jinping doit par ailleurs s’exprimer mardi lors de la cérémonie d’ouverture du forum Chine-Celac.Un haut responsable du ministère chinois des Affaires étrangères, Miao Deyu, a affirmé dimanche que Pékin avait “toujours abordé le développement des relations sino-latino-américaines dans une perspective stratégique et à long terme”.”Les peuples d’Amérique latine et des Caraïbes entendent construire leur propre destin, et non servir d’arrière-cour à quelque pays que ce soit”, a-t-il déclaré devant la presse, dans une claire référence aux États-Unis.Face aux droits de douane américains, la Chine est “prête à renforcer la communication et la coordination avec les pays latino-américains” pour “Å“uvrer ensemble contre l’unilatéralisme et l’intimidation économique”, a-t-il ajouté.

Etats-Unis et Chine vont dévoiler les détails de l’accord commercial conclu ce week-end

Les Etats-Unis et la Chine doivent dévoiler lundi le détail des “progrès” qu’ils disent avoir accomplis ce week-end lors de négociations à Genève destinées à faire baisser la tension dans l’épineux dossier des droits de douane.Les deux plus grandes puissances économiques mondiales, engagées dans un bras de fer commercial depuis l’imposition de droits de douane prohibitifs par Donald Trump, doivent diffuser dans la journée un communiqué commun.Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a affirmé dimanche que les discussions avaient permis de faire “des progrès substantiels”, dans une brève déclaration à la presse à l’issue de la rencontre de deux jours avec le vice-Premier ministre chinois He Lifeng.Ce dernier lui a emboîté le pas quelques heures plus tard en évoquant devant des journalistes des “progrès importants” après deux jours de discussions qu’il a qualifiées de “franches, approfondies et substantielles”.Pékin et Washington se sont mis d’accord pour établir “un mécanisme de consultation” sur le commerce, a souligné He Lifeng. Le vice-ministre chinois du Commerce Li Chenggang a précisé que le mécanisme en question permettrait “des échanges réguliers et irréguliers relatifs aux questions commerciales”.- “Très encourageant” -Dans un communiqué, la Maison Blanche a salué ce qu’elle a appelé un nouvel “accord commercial” avec la Chine, sans donner davantage de détails.La rencontre de Genève était la première en face à face de hauts responsables des deux pays depuis que M. Trump a imposé début avril une surtaxe de 145% sur les marchandises venant de Chine, en plus des droits de douane préexistants.Pékin, qui a promis de combattre “jusqu’au bout” ces surtaxes, a riposté avec 125% de droits de douane sur les produits américains.Cette guerre commerciale a ébranlé les marchés financiers mondiaux et alimenté des craintes d’inflation aux Etats-Unis et de ralentissement économique.Les investisseurs ont accueilli ces annonces avec un optimisme prudent, sans euphorie. Les Bourses asiatiques s’orientaient dans l’ensemble en hausse à la mi-journée (+0,9% à Hong Kong, +0,4% à Shanghai, +0,5% à Séoul, +0,7% à Singapour), à l’exception notable de Tokyo (-0,1%).”Ces discussions marquent un pas en avant significatif et, nous l’espérons, sont de bon augure pour l’avenir”, a déclaré la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala, après avoir elle-même rencontré He Lifeng. “Ces progrès sont importants nous seulement pour les Etats-Unis et la Chine, mais aussi pour le reste du monde, notamment les économies les plus vulnérables.”Les tractations se sont tenues à huis clos dans la résidence du représentant suisse auprès des Nations unies, une villa cossue nichée sur la rive gauche du Léman.”C’est très encourageant”, a réagi auprès de l’AFP la vice-présidente de l’Asia Society Policy Institute (ASPI), Wendy Cutler, après la fin des négociations. “Les deux parties ont discuté durant plus de 15 heures. C’est une très longue réunion pour deux pays et je vois ça comme un point positif.”Cependant, “le diable est dans les détails”, a-t-elle ajouté.La réunion à Genève est intervenue deux jours après que Donald Trump a dévoilé un accord commercial avec le Royaume-Uni, le premier conclu depuis qu’il a imposé des droits de douane plus ou moins prohibitifs à tous les pays.

Etats-Unis et Chine vont dévoiler les détails de l’accord commercial conclu ce week-end

Les Etats-Unis et la Chine doivent dévoiler lundi le détail des “progrès” qu’ils disent avoir accomplis ce week-end lors de négociations à Genève destinées à faire baisser la tension dans l’épineux dossier des droits de douane.Les deux plus grandes puissances économiques mondiales, engagées dans un bras de fer commercial depuis l’imposition de droits de douane prohibitifs par Donald Trump, doivent diffuser dans la journée un communiqué commun.Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a affirmé dimanche que les discussions avaient permis de faire “des progrès substantiels”, dans une brève déclaration à la presse à l’issue de la rencontre de deux jours avec le vice-Premier ministre chinois He Lifeng.Ce dernier lui a emboîté le pas quelques heures plus tard en évoquant devant des journalistes des “progrès importants” après deux jours de discussions qu’il a qualifiées de “franches, approfondies et substantielles”.Pékin et Washington se sont mis d’accord pour établir “un mécanisme de consultation” sur le commerce, a souligné He Lifeng. Le vice-ministre chinois du Commerce Li Chenggang a précisé que le mécanisme en question permettrait “des échanges réguliers et irréguliers relatifs aux questions commerciales”.- “Très encourageant” -Dans un communiqué, la Maison Blanche a salué ce qu’elle a appelé un nouvel “accord commercial” avec la Chine, sans donner davantage de détails.La rencontre de Genève était la première en face à face de hauts responsables des deux pays depuis que M. Trump a imposé début avril une surtaxe de 145% sur les marchandises venant de Chine, en plus des droits de douane préexistants.Pékin, qui a promis de combattre “jusqu’au bout” ces surtaxes, a riposté avec 125% de droits de douane sur les produits américains.Cette guerre commerciale a ébranlé les marchés financiers mondiaux et alimenté des craintes d’inflation aux Etats-Unis et de ralentissement économique.Les investisseurs ont accueilli ces annonces avec un optimisme prudent, sans euphorie. Les Bourses asiatiques s’orientaient dans l’ensemble en hausse à la mi-journée (+0,9% à Hong Kong, +0,4% à Shanghai, +0,5% à Séoul, +0,7% à Singapour), à l’exception notable de Tokyo (-0,1%).”Ces discussions marquent un pas en avant significatif et, nous l’espérons, sont de bon augure pour l’avenir”, a déclaré la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala, après avoir elle-même rencontré He Lifeng. “Ces progrès sont importants nous seulement pour les Etats-Unis et la Chine, mais aussi pour le reste du monde, notamment les économies les plus vulnérables.”Les tractations se sont tenues à huis clos dans la résidence du représentant suisse auprès des Nations unies, une villa cossue nichée sur la rive gauche du Léman.”C’est très encourageant”, a réagi auprès de l’AFP la vice-présidente de l’Asia Society Policy Institute (ASPI), Wendy Cutler, après la fin des négociations. “Les deux parties ont discuté durant plus de 15 heures. C’est une très longue réunion pour deux pays et je vois ça comme un point positif.”Cependant, “le diable est dans les détails”, a-t-elle ajouté.La réunion à Genève est intervenue deux jours après que Donald Trump a dévoilé un accord commercial avec le Royaume-Uni, le premier conclu depuis qu’il a imposé des droits de douane plus ou moins prohibitifs à tous les pays.

Etats-Unis et Chine vont dévoiler les détails de l’accord commercial conclu ce week-end

Les Etats-Unis et la Chine doivent dévoiler lundi le détail des “progrès” qu’ils disent avoir accomplis ce week-end lors de négociations à Genève destinées à faire baisser la tension dans l’épineux dossier des droits de douane.Les deux plus grandes puissances économiques mondiales, engagées dans un bras de fer commercial depuis l’imposition de droits de douane prohibitifs par Donald Trump, doivent diffuser dans la journée un communiqué commun.Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a affirmé dimanche que les discussions avaient permis de faire “des progrès substantiels”, dans une brève déclaration à la presse à l’issue de la rencontre de deux jours avec le vice-Premier ministre chinois He Lifeng.Ce dernier lui a emboîté le pas quelques heures plus tard en évoquant devant des journalistes des “progrès importants” après deux jours de discussions qu’il a qualifiées de “franches, approfondies et substantielles”.Pékin et Washington se sont mis d’accord pour établir “un mécanisme de consultation” sur le commerce, a souligné He Lifeng. Le vice-ministre chinois du Commerce Li Chenggang a précisé que le mécanisme en question permettrait “des échanges réguliers et irréguliers relatifs aux questions commerciales”.- “Très encourageant” -Dans un communiqué, la Maison Blanche a salué ce qu’elle a appelé un nouvel “accord commercial” avec la Chine, sans donner davantage de détails.La rencontre de Genève était la première en face à face de hauts responsables des deux pays depuis que M. Trump a imposé début avril une surtaxe de 145% sur les marchandises venant de Chine, en plus des droits de douane préexistants.Pékin, qui a promis de combattre “jusqu’au bout” ces surtaxes, a riposté avec 125% de droits de douane sur les produits américains.Cette guerre commerciale a ébranlé les marchés financiers mondiaux et alimenté des craintes d’inflation aux Etats-Unis et de ralentissement économique.Les investisseurs ont accueilli ces annonces avec un optimisme prudent, sans euphorie. Les Bourses asiatiques s’orientaient dans l’ensemble en hausse à la mi-journée (+0,9% à Hong Kong, +0,4% à Shanghai, +0,5% à Séoul, +0,7% à Singapour), à l’exception notable de Tokyo (-0,1%).”Ces discussions marquent un pas en avant significatif et, nous l’espérons, sont de bon augure pour l’avenir”, a déclaré la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala, après avoir elle-même rencontré He Lifeng. “Ces progrès sont importants nous seulement pour les Etats-Unis et la Chine, mais aussi pour le reste du monde, notamment les économies les plus vulnérables.”Les tractations se sont tenues à huis clos dans la résidence du représentant suisse auprès des Nations unies, une villa cossue nichée sur la rive gauche du Léman.”C’est très encourageant”, a réagi auprès de l’AFP la vice-présidente de l’Asia Society Policy Institute (ASPI), Wendy Cutler, après la fin des négociations. “Les deux parties ont discuté durant plus de 15 heures. C’est une très longue réunion pour deux pays et je vois ça comme un point positif.”Cependant, “le diable est dans les détails”, a-t-elle ajouté.La réunion à Genève est intervenue deux jours après que Donald Trump a dévoilé un accord commercial avec le Royaume-Uni, le premier conclu depuis qu’il a imposé des droits de douane plus ou moins prohibitifs à tous les pays.

Opening statements in Sean Combs trial expected Monday

Opening statements are expected Monday in the federal sex trafficking trial of Sean “Diddy” Combs, the music mogul accused of committing years of chilling abuse.Combs, 55, has pleaded not guilty on all counts, which include a racketeering charge alleging the hip-hop pioneer was the leader of a sex crime ring that included drug-fueled sex parties by use of force, threats and violence.The panel of 12 jurors and six alternates responsible for determining Combs’s fate are set to be finalized first thing Monday, a process pushed back after Judge Arun Subramanian voiced concern candidates might get “cold feet” over the weekend.Last week potential jurors were vetted including on their ability to fairly hear evidence from hip-hop artists, sex workers and people involved in the use and distribution of drugs.The selected jurors will remain anonymous, but not sequestered — meaning they must individually ensure they stay away from media coverage and social media commentary about the high-profile case.Combs, who was for decades one of music’s powerhouse figures, now appears aged, his once jet-black hair now gray. He is allowed to wear civilian clothing for the trial.If convicted, the one-time rap producer and global superstar, who is often credited for his role in ushering hip-hop into the mainstream, could spend the rest of his life in prison. Prosecutors allege he held sex parties — also known as “freak-offs” — that were coercive and criminal.But his defense lawyers say the events were in fact entirely consensual, and simply part of Combs’s “swinger” lifestyle.- Familiarity with the case -Core to the case against Combs is his relationship with his former girlfriend, singer Casandra “Cassie” Ventura, who is expected to be a key trial witness.A disturbing surveillance video from 2016 shows Combs physically assaulting Ventura at a hotel.It is unclear how much of the CNN video will be shown to jurors as evidence — the footage’s quality has been a sticking point between the opposing legal teams — but Subramanian has ruled that at least some of it will be admissible.But it has been widely broadcast both in media reports and across social media channels.Some potentials for the jury told the court they had seen that video. One prospective panelist — who was dismissed — described the video as “damning.”Another was sent home after saying that his wife, a former attorney, had told him about taking depositions related to a deadly crowd crush at an event organized by Combs in 1991.”She found his behavior disturbing, she does not like him,” said the man.But others said they believed they could still assess the evidence fairly despite already having seen the video.The proceedings are expected to last eight to 10 weeks.

Duel électoral entre les dynasties philippines au pouvoir

Les Philippins ont commencé à voter lundi pour des élections de mi-mandat en forme de duel entre les deux dynasties au pouvoir, avec d’un côté le président Ferdinand Marcos Jr, et de l’autre sa vice-présidente Sara Duterte, son ancienne alliée menacée de destitution.Les électeurs ont bravé de longues files d’attente sous des températures atteignant les 33 degrés à la mi-journée dans la capitale Manille.”Il n’y a pas eu de bousculade, mais nous étions à l’étroit. C’était difficile, mais nous avons enduré pour pouvoir voter”, a déclaré Rizza Bacolod, 32 ans.Si municipalités et sièges à la Chambre des représentants sont en jeu, l’attention se focalise avant tout sur le Sénat, en raison des retombées possibles sur la prochaine élection présidentielle de 2028.Avec leurs 12 collègues déjà en poste à la chambre haute, les 12 sénateurs choisis lundi composeront le jury du procès en destitution de Sara Duterte, prévu pour juillet, qui pourrait à l’avenir écarter la vice-présidente de tout mandat public.En février, la Chambre des représentants a déjà voté en faveur de son limogeage pour des soupçons de crimes, entre corruption et projet d’assassinat du président Marcos Jr.Sara Duterte aura besoin de neuf sénateurs en sa faveur sur les 24 de la chambre haute pour espérer concourir à une élection présidentielle.- Menace de mort -Sara Duterte était pressentie pour succéder à son père Rodrigo Duterte lors de la présidentielle de 2022, mais elle s’est retirée en faveur de Ferdinand Marcos Jr, fils de l’autocrate du même nom (1965-1986), à qui elle s’est alliée avant d’être élue à la vice-présidence.L’union entre les deux dynasties rivales a cependant vite implosé et laissé la place à des affrontements publics ces derniers mois.En novembre 2024, au cours d’une conférence de presse, Mme Duterte a déclaré qu’elle avait donné l’ordre de tuer le chef de l’Etat si elle était elle-même tuée. Elle a, par la suite, nié avoir proféré une menace de mort, décrivant ses commentaires comme l’expression de sa “consternation” face à des échecs du président philippin.Parmi les 12 candidats favoris pour remporter un siège au Sénat, sept sont soutenus par le président Marcos Jr, quatre par Sara Duterte – parmi lesquels la propre soeur du chef de l’Etat, Imee Marcos.Lors de son dernier meeting de campagne jeudi à Manille, Mme Duterte a mis en garde contre une fraude électorale “massive” et qualifié une nouvelle fois d'”enlèvement” le transfèrement de son père Rodrigo Duterte vers la Cour pénale internationale.L’ancien chef de l’Etat (2016-2022) a été arrêté et acheminé en mars vers le tribunal de La Haye aux Pays-Bas. Il est accusé de crimes contre l’humanité en raison de sa campagne meurtrière contre la drogue durant son mandat.Malgré sa détention, Duterte père est d’ailleurs candidat dans le bastion familial de Davao, dans le sud du pays, où il compte retrouver son ancien mandat de maire. Un sondage local prédit une victoire de l’ex-président.Pour Roland Agasa, un des 68 millions d’électeurs enregistré, la rivalité entre Mme Duterte et M. Marcos Jr a pesé sur la campagne.”Pour moi, le gouvernement devient stressant”, a-t-il confié, à l’extérieur d’une école élémentaire de Manille qui abrite un bureau de vote.”J’espère que nous choisirons les personnes méritantes, celles qui peuvent aider le pays”, a dit M. Agasa, ajoutant qu’il prévoyait d’attendre que la météo se rafraîchisse avant de braver les escaliers pour voter.- Violences -Dans l’ensemble du pays, plus de 18.000 mandats sont en jeu lors de ce scrutin.La police de l’archipel est en état d’alerte. Quelque 163.000 agents sont déployés pour assurer la sécurité des bureaux de vote, escorter les responsables électoraux et monter la garde au niveau de postes de contrôle.Des militaires et des pompiers sont également mobilisés pour empêcher toute éruption de violence.Un candidat aux élections locales, un responsable électoral, un chef de village et 13 autres personnes ont perdu la vie lors d’attaques en amont du scrutin.Samedi, deux hommes d’un “groupe armé”, dont un candidat à un mandat de conseiller municipal, ont été tués dans une fusillade avec la police et l’armée dans la région autonome musulmane située sur l’île de Mindanao (sud), territoire marqué historiquement par des violences en lien avec des élections.Samedi également, un groupe d’hommes a été arrêté à l’aéroport de Cebu (centre) avec plusieurs millions d’euros en liquide, un crime au regard de la loi électorale qui vise à empêcher les pots-de-vin dans les contextes de scrutin.Et dimanche, au moins deux personnes ont été tuées dans un affrontement entre sympathisants de camps opposés, également sur l’île de Mindanao, selon l’armée.Un responsable de la région autonome de Bangsamoro a évoqué par téléphone le chiffre de quatre morts.