Un musée de Washington réfute avoir retiré des références à Trump sous pression politique

Le Musée d’histoire américaine de Washington a réfuté samedi toute pression de l’administration Trump qui aurait conduit au récent retrait de ses expositions d’un panneau faisant référence aux procédures de destitution du président américain.”Ni l’administration ni aucun responsable du gouvernement ne nous a demandé de retirer le contenu de l’exposition”, a assuré sur X la Smithsonian Institution, qui regroupe les principaux musées de la capitale fédérale et est actuellement visée par une reprise en main du gouvernement.La section de l’exposition “La présidence américaine: un fardeau glorieux”, inaugurée en 2000, mentionnait depuis septembre 2021 les deux procédures de destitution ayant visé l’actuel président lors de son premier mandat.La première avait eu lieu en décembre 2019 pour abus de pouvoir et obstruction au Congrès, après des pressions sur l’Ukraine pour nuire à Joe Biden, et la seconde en janvier 2021 pour incitation à l’insurrection, à la suite de l’assaut du Capitole par les partisans de M. Trump.Dans les deux cas, Donald Trump, mis en accusation par la Chambre des représentants, a été acquitté par le Sénat.Désormais l’exposition fournit seulement des informations sur les procédures de destitution des présidents Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998, ainsi que sur Richard Nixon, qui aurait fait l’objet d’une procédure de destitution s’il n’avait pas démissionné en 1974.La Smithsonian Institution a expliqué que le panneau retiré avait été exposé de manière “temporaire” et “ne respectait pas les standards du musée en termes d’apparence, de localisation, de chronologie et de présentation en général”.”Il n’était pas cohérent avec d’autres parties de l’exposition et bloquait la vue d’objets dans la vitrine”, a-t-elle ajouté.Elle a assuré que l’exposition serait “renouvelée dans les prochaines semaines pour refléter toutes les procédures de destitution”.Selon le Washington Post, qui avait révélé l’affaire, ce changement était intervenu dans le cadre d’une révision du contenu entreprise par l’institution à la suite de pressions exercées par la Maison Blanche. Cette dernière a notamment tenté de renvoyer la directrice de la galerie nationale d’art, avant que celle-ci ne démissionne en juin.Donald Trump a signé en mars un décret exécutif visant à reprendre le contrôle du contenu des musées Smithsonian, accusés de “révisionnisme historique” et d’avoir mené au cours de la décennie passée un “endoctrinement idéologique” racial.Le décret de mars prévoyait également que JD Vance, membre du conseil d’administration du Smithsonian en tant que vice-président des Etats-Unis, soit chargé de “chercher à retirer toute idéologie inappropriée” de ces établissements.

US agency probes special counsel who prosecuted Trump: report

US officials have opened an investigation into Jack Smith, the former special counsel who led two federal criminal cases against President Donald Trump, US media reported Saturday.The Office of Special Counsel told The New York Times it was investigating Smith for potentially violating the Hatch Act, which prohibits federal workers from engaging in political activity while on the job. Republican Senator Tom Cotton had reportedly asked the agency to investigate whether Smith’s actions had been designed to influence the 2024 election.The agency, which monitors the conduct of federal employees, did not immediately respond to request for comment by AFP.Smith was appointed special counsel in 2022, and charged Trump with plotting to overturn the results of the 2020 election and mishandling classified documents after leaving the White House.Trump denied both charges and sought to frame them as politically motivated, accusing the Justice Department of being weaponized against him.Neither case ever came to trial, and the special counsel — in line with a Justice Department policy of not prosecuting a sitting president — dropped them both after Trump won the November 2024 presidential election.Smith then resigned before Trump could fulfil his campaign pledge to fire him. The Office of Special Counsel operates separately from special counsel offices at the Department of Justice, such as the one headed by Smith.The prosecutorial decisions made by Smith do not typically fall under its remit, according to the Times. It cannot lay criminal charges against Smith but could refer its findings to the Department of Justice, which does have that power. The most severe penalty under the Hatch Act is termination of employment, which would not apply to Smith as he has already resigned. Since taking office in January, Trump has taken a number of punitive measures against his perceived enemies.He has stripped former officials of their security clearances and protective details, targeted law firms involved in past cases against him and pulled federal funding from universities.Last month the FBI opened criminal investigations into its former director James Comey and ex-CIA chief John Brennan, two prominent Trump critics. Days later Comey’s daughter Maurene — a federal prosecutor who handled the case of notorious sex offender Jeffrey Epstein, who has been repeatedly linked to Trump — was abruptly fired.

L’émissaire américain rencontre des proches d’otages, Israël choqué par des vidéos du Hamas

L’émissaire américain Steve Witkoff a rencontré samedi à Tel-Aviv des proches d’otages israéliens, dont le sort indigne toujours plus Israël, après près de 22 mois de captivité dans la bande de Gaza, et la diffusion de vidéos par leurs geôliers. Ces otages ont été enlevés durant une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 en Israël par le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a déclenché la guerre dans le territoire palestinien, désormais dévasté et en proie à une catastrophe humanitaire. Samedi, 32 Palestiniens ont été tués par de nouveaux tirs et bombardements israéliens, dont 14 qui attendaient de l’aide, selon la Défense civile à Gaza. De son côté, l’armée a annoncé avoir tué à Gaza un commandant de rang intermédiaire de la branche armée du Hamas.Au lendemain d’un déplacement à Gaza, M. Witkoff s’est rendu “place des otages” à Tel-Aviv, où des proches de captifs l’ont accueilli aux cris de “Ramenez-les à la maison maintenant!”. Il s’est ensuite entretenu avec des membres des familles.Selon le Forum des familles d’otages, il a souligné “l’engagement du président (Donald) Trump” à permettre le retour de tous les otages.Dans la soirée, près de 60.000 personnes se sont rassemblées sur la même place pour demander la libération des otages, selon le Forum.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 49 restent retenues à Gaza dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.- “Creuser leur propre tombe” –  La publication jeudi et vendredi par le Hamas et son allié le Jihad islamique, de vidéos montrant deux otages, apparus décharnés, a suscité l’émoi en Israël et ravivé le débat sur la nécessité d’un accord de cessez-le-feu pour les libérer, après un nouvel échec en juillet de négociations indirectes entre le Hamas et Israël. Le Hamas a publié samedi une version plus longue de la première vidéo de l’un d’entre eux, Evyatar David, le montrant peinant à se tenir debout dans un tunnel. Sa famille a condamné une propagande “ignoble” du Hamas, qui viole “les standards humanitaires les plus basiques”, jugeant que le jeune homme “n’a plus que quelques jours à vivre dans son état actuel”.”Les visages des otages (…) disent tout. Forcés de creuser leurs propres tombes. Tourmentés avec des exécutions. Affamés, torturés, dépérissant”, s’est indigné le président Isaac Herzog sur X. Le Hamas “affame (aussi) le peuple de Gaza, en pillant l’aide et en bloquant les livraisons humanitaires qu’Israël a travaillé avec ses partenaires internationaux pour augmenter”, a-t-il aussi fustigé.Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a dénoncé “des images ignobles, insupportables”, des otages israéliens dont le calvaire “doit cesser”. “Ils doivent être libérés, sans condition. Le Hamas doit être désarmé et exclu de la gouvernance de Gaza”, a-t-il dit, ajoutant à propos de ce territoire que “l”aide humanitaire doit y entrer massivement”.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar a indiqué avoir “transmis un message urgent à ses collègues du monde entier” et avoir “initié une réunion spéciale du Conseil de sécurité des Nations unies” sur la question.”J’estime que dans les prochains jours, nous saurons si nous pouvons parvenir à un accord pour la libération de nos otages. Sinon, le combat continuera sans répit”, a déclaré pour sa part le chef d’état-major israélien Eyal Zamir. L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.332 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- “Mise en scène” -Depuis le début de la guerre, Israël assiège plus de deux millions de Palestiniens entassés dans un territoire de 365 km2, déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans.Il a levé fin mai le blocus humanitaire total qu’il avait imposé début mars, mais n’autorise l’entrée que de quantités très limitées, jugées insuffisantes par l’ONU.Le territoire palestinien, totalement dépendant de l’aide humanitaire, est désormais menacé d’une “famine généralisée”, selon l’ONU. Déplacée dans un camp à Gaza-ville (nord), Modallala Dawwas, 33 ans, affirme à l’AFP que sa fille Mariam, neuf ans, a perdu 15 kilos depuis la début de la guerre, et n’en pèse plus que 10. La fillette, au corps squelettique, ne souffre selon elle d’aucune autre affection diagnostiquée. Vendredi, M. Witkoff a promis à Gaza d’augmenter l’aide humanitaire, et s’est affiché rencontrant des habitants.Le Hamas a fustigé une “mise en scène (…) visant à (…) fournir une couverture politique à la campagne de famine en cours et au meurtre systématique de civils innocents”.  Depuis fin mai, 1.373 Palestiniens qui attendaient de l’aide dont la distribution est entachée de scènes de chaos, ont été tués à Gaza, “la plupart” par l’armée israélienne, a accusé l’ONU vendredi. Les largages aériens de vivres entamés fin juillet par plusieurs pays suscitent aussi régulièrement de violentes bousculades.Le lieutenant-général Zamir a dénoncé “une tentative délibérée, planifiée et mensongère” de mise en cause de l’armée israélienne.

L’émissaire américain rencontre des proches d’otages, Israël choqué par des vidéos du Hamas

L’émissaire américain Steve Witkoff a rencontré samedi à Tel-Aviv des proches d’otages israéliens, dont le sort indigne toujours plus Israël, après près de 22 mois de captivité dans la bande de Gaza, et la diffusion de vidéos par leurs geôliers. Ces otages ont été enlevés durant une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 en Israël par le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a déclenché la guerre dans le territoire palestinien, désormais dévasté et en proie à une catastrophe humanitaire. Samedi, 32 Palestiniens ont été tués par de nouveaux tirs et bombardements israéliens, dont 14 qui attendaient de l’aide, selon la Défense civile à Gaza. De son côté, l’armée a annoncé avoir tué à Gaza un commandant de rang intermédiaire de la branche armée du Hamas.Au lendemain d’un déplacement à Gaza, M. Witkoff s’est rendu “place des otages” à Tel-Aviv, où des proches de captifs l’ont accueilli aux cris de “Ramenez-les à la maison maintenant!”. Il s’est ensuite entretenu avec des membres des familles.Selon le Forum des familles d’otages, il a souligné “l’engagement du président (Donald) Trump” à permettre le retour de tous les otages.Dans la soirée, près de 60.000 personnes se sont rassemblées sur la même place pour demander la libération des otages, selon le Forum.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 49 restent retenues à Gaza dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.- “Creuser leur propre tombe” –  La publication jeudi et vendredi par le Hamas et son allié le Jihad islamique, de vidéos montrant deux otages, apparus décharnés, a suscité l’émoi en Israël et ravivé le débat sur la nécessité d’un accord de cessez-le-feu pour les libérer, après un nouvel échec en juillet de négociations indirectes entre le Hamas et Israël. Le Hamas a publié samedi une version plus longue de la première vidéo de l’un d’entre eux, Evyatar David, le montrant peinant à se tenir debout dans un tunnel. Sa famille a condamné une propagande “ignoble” du Hamas, qui viole “les standards humanitaires les plus basiques”, jugeant que le jeune homme “n’a plus que quelques jours à vivre dans son état actuel”.”Les visages des otages (…) disent tout. Forcés de creuser leurs propres tombes. Tourmentés avec des exécutions. Affamés, torturés, dépérissant”, s’est indigné le président Isaac Herzog sur X. Le Hamas “affame (aussi) le peuple de Gaza, en pillant l’aide et en bloquant les livraisons humanitaires qu’Israël a travaillé avec ses partenaires internationaux pour augmenter”, a-t-il aussi fustigé.Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a dénoncé “des images ignobles, insupportables”, des otages israéliens dont le calvaire “doit cesser”. “Ils doivent être libérés, sans condition. Le Hamas doit être désarmé et exclu de la gouvernance de Gaza”, a-t-il dit, ajoutant à propos de ce territoire que “l”aide humanitaire doit y entrer massivement”.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar a indiqué avoir “transmis un message urgent à ses collègues du monde entier” et avoir “initié une réunion spéciale du Conseil de sécurité des Nations unies” sur la question.”J’estime que dans les prochains jours, nous saurons si nous pouvons parvenir à un accord pour la libération de nos otages. Sinon, le combat continuera sans répit”, a déclaré pour sa part le chef d’état-major israélien Eyal Zamir. L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.332 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- “Mise en scène” -Depuis le début de la guerre, Israël assiège plus de deux millions de Palestiniens entassés dans un territoire de 365 km2, déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans.Il a levé fin mai le blocus humanitaire total qu’il avait imposé début mars, mais n’autorise l’entrée que de quantités très limitées, jugées insuffisantes par l’ONU.Le territoire palestinien, totalement dépendant de l’aide humanitaire, est désormais menacé d’une “famine généralisée”, selon l’ONU. Déplacée dans un camp à Gaza-ville (nord), Modallala Dawwas, 33 ans, affirme à l’AFP que sa fille Mariam, neuf ans, a perdu 15 kilos depuis la début de la guerre, et n’en pèse plus que 10. La fillette, au corps squelettique, ne souffre selon elle d’aucune autre affection diagnostiquée. Vendredi, M. Witkoff a promis à Gaza d’augmenter l’aide humanitaire, et s’est affiché rencontrant des habitants.Le Hamas a fustigé une “mise en scène (…) visant à (…) fournir une couverture politique à la campagne de famine en cours et au meurtre systématique de civils innocents”.  Depuis fin mai, 1.373 Palestiniens qui attendaient de l’aide dont la distribution est entachée de scènes de chaos, ont été tués à Gaza, “la plupart” par l’armée israélienne, a accusé l’ONU vendredi. Les largages aériens de vivres entamés fin juillet par plusieurs pays suscitent aussi régulièrement de violentes bousculades.Le lieutenant-général Zamir a dénoncé “une tentative délibérée, planifiée et mensongère” de mise en cause de l’armée israélienne.

Le pape accueilli en rock star par les jeunes catholiques pour une veillée de Jubilé

Des centaines de milliers de jeunes catholiques du monde entier ont acclamé samedi le pape Léon XIV comme une rock star pour une veillée en plein air près de Rome, point d’orgue du Jubilé, après que le nouveau chef de l’Eglise catholique y a fait une arrivée spectaculaire à bord d’un hélicoptère.Des pèlerins se sont écriés et d’autres ont fondu en larmes au moment où l’hélicoptère militaire blanc a touché le sol de l’immense esplanade de Tor Vergata située à l’est de Rome, où près de 800.000 jeunes fidèles venus de 146 pays, selon les organisateurs, étaient rassemblés pour le “Jubilé de la Jeunesse” qui a débuté lundi.Monté à bord de la papamobile, le premier pape américain a affiché un grand sourire et salué la foule en liesse rassemblée le long de son parcours après avoir passé la journée à écouter de la musique, prier ou échanger avec d’autres pèlerins sous un soleil de plomb.”Le pape est là!”, annonce une voix survoltée à travers les haut-parleurs, entraînant des applaudissements nourris et des cris retentissants.Mais l’animateur de l’événement prend rapidement une voix plus solennelle quand le pape de 69 ans monte sur la scène, portant une grande croix de bois.”Chers jeunes gens, après avoir marché, prié et partagé ces jours de grâce du Jubilé qui vous sont dédiés, nous nous rassemblons maintenant dans la lumière de cette soirée pour veiller ensemble”, dit alors le pape.Parmi les fidèles, Julia Mortier, une Française de 18 ans, a la voix enrouée après avoir crié et chanté des heures durant. “Nous sommes si heureux d’être là! Voir le pape, c’est une chance unique dans une vie”.Ce rassemblement a lieu près de trois mois après le début du pontificat de Léon, le premier pape américain, et 25 ans après le Jubilé de l’an 2000, lors duquel plus de deux millions de jeunes avaient participé aux Journées mondiales de la Jeunesse à l’appel du pape Jean Paul II.La plupart des participants prévoient de passer la nuit sur l’esplanade, jusqu’à la grande messe de clôture célébrée par le pape dimanche matin, point d’orgue du Jubilé, “Année sainte” organisée tous les 25 ans par l’Eglise catholique.- Un “Woodstock catholique” -Certains dans la foule sont si loin qu’ils ne peuvent voir le pape sur l’immense scène surmontée d’une arche dorée et d’une imposante croix, dominant la vaste esplanade — qui, avec plus de 500.000 mètres carrés, équivaut à près de 70 terrains de football.”Je suis tellement heureux d’être ici, même si je suis un peu loin du pape”, dit à l’AFP Andy Hewellyd, un étudiant britannique. Depuis sa place, on ne peut voir la scène que grâce à un écran géant.La Rai, la radio-télévision publique italienne, a qualifié l’événement de “Woodstock catholique”, alors qu’une vingtaine de groupes de musique et de danse, pour la plupart religieux, se sont succédé pendant la journée, avec de la musique à plein volume.Portant un drapeau espagnol et chargée d’un lourd sac à dos, Victoria Perez, 21 ans, s’est réjouie d’arriver tôt “pour pouvoir voir de près” le chef des 1,4 milliard de catholiques.”C’est la première fois que je vais le voir et j’ai hâte, alors je voulais arriver tôt pour avoir une bonne place”, explique la jeune femme, impatiente de vivre cette “nuit de prières à la belle étoile”.Quentin Remaury, un Français de 26 ans, dit de son côté avoir été inspiré par le message délivré par le pape François à la jeunesse lors d’un déplacement à Cracovie en 2016. “Le pape François nous avait dit de nous ‘lever de nos divans’, et cela m’a vraiment donné un élan”, dit-il. – Confessionnal à ciel ouvert -L’organisation de l’événement a constitué un défi logistique hors-norme, avec quelque 10.000 personnes déployées, dont des policiers et agents de la protection civile, et des mesures sanitaires – distribution de bouteilles d’eau et brumisateurs – pour aider les participants à surmonter la chaleur estivale.Le Vatican a indiqué que le pape avait rencontré et prié samedi avec les compagnons de voyage d’une pèlerine égyptienne de 18 ans, décédée vendredi soir d’une crise cardiaque selon la Rai, alors qu’elle rentrait en bus à son hébergement après un événement à Rome.Du Colisée aux abords du Vatican en passant par la place d’Espagne, des flots de pèlerins, exhibant les drapeaux de leurs pays, ont inondé toute la semaine les transports et les artères de la Cité éternelle dans une ambiance festive, entre concerts, conférences et prières.Vendredi, le célèbre Circus Maximus, l’hippodrome où se déroulaient les courses de chars dans la Rome antique au pied du mont Palatin, s’est mué en vaste confessionnal à ciel ouvert : un millier de prêtres y ont entendu des dizaines de milliers de jeunes en dix langues différentes sous des tentes blanches.

Le pape accueilli en rock star par les jeunes catholiques pour une veillée de Jubilé

Des centaines de milliers de jeunes catholiques du monde entier ont acclamé samedi le pape Léon XIV comme une rock star pour une veillée en plein air près de Rome, point d’orgue du Jubilé, après que le nouveau chef de l’Eglise catholique y a fait une arrivée spectaculaire à bord d’un hélicoptère.Des pèlerins se sont écriés et d’autres ont fondu en larmes au moment où l’hélicoptère militaire blanc a touché le sol de l’immense esplanade de Tor Vergata située à l’est de Rome, où près de 800.000 jeunes fidèles venus de 146 pays, selon les organisateurs, étaient rassemblés pour le “Jubilé de la Jeunesse” qui a débuté lundi.Monté à bord de la papamobile, le premier pape américain a affiché un grand sourire et salué la foule en liesse rassemblée le long de son parcours après avoir passé la journée à écouter de la musique, prier ou échanger avec d’autres pèlerins sous un soleil de plomb.”Le pape est là!”, annonce une voix survoltée à travers les haut-parleurs, entraînant des applaudissements nourris et des cris retentissants.Mais l’animateur de l’événement prend rapidement une voix plus solennelle quand le pape de 69 ans monte sur la scène, portant une grande croix de bois.”Chers jeunes gens, après avoir marché, prié et partagé ces jours de grâce du Jubilé qui vous sont dédiés, nous nous rassemblons maintenant dans la lumière de cette soirée pour veiller ensemble”, dit alors le pape.Parmi les fidèles, Julia Mortier, une Française de 18 ans, a la voix enrouée après avoir crié et chanté des heures durant. “Nous sommes si heureux d’être là! Voir le pape, c’est une chance unique dans une vie”.Ce rassemblement a lieu près de trois mois après le début du pontificat de Léon, le premier pape américain, et 25 ans après le Jubilé de l’an 2000, lors duquel plus de deux millions de jeunes avaient participé aux Journées mondiales de la Jeunesse à l’appel du pape Jean Paul II.La plupart des participants prévoient de passer la nuit sur l’esplanade, jusqu’à la grande messe de clôture célébrée par le pape dimanche matin, point d’orgue du Jubilé, “Année sainte” organisée tous les 25 ans par l’Eglise catholique.- Un “Woodstock catholique” -Certains dans la foule sont si loin qu’ils ne peuvent voir le pape sur l’immense scène surmontée d’une arche dorée et d’une imposante croix, dominant la vaste esplanade — qui, avec plus de 500.000 mètres carrés, équivaut à près de 70 terrains de football.”Je suis tellement heureux d’être ici, même si je suis un peu loin du pape”, dit à l’AFP Andy Hewellyd, un étudiant britannique. Depuis sa place, on ne peut voir la scène que grâce à un écran géant.La Rai, la radio-télévision publique italienne, a qualifié l’événement de “Woodstock catholique”, alors qu’une vingtaine de groupes de musique et de danse, pour la plupart religieux, se sont succédé pendant la journée, avec de la musique à plein volume.Portant un drapeau espagnol et chargée d’un lourd sac à dos, Victoria Perez, 21 ans, s’est réjouie d’arriver tôt “pour pouvoir voir de près” le chef des 1,4 milliard de catholiques.”C’est la première fois que je vais le voir et j’ai hâte, alors je voulais arriver tôt pour avoir une bonne place”, explique la jeune femme, impatiente de vivre cette “nuit de prières à la belle étoile”.Quentin Remaury, un Français de 26 ans, dit de son côté avoir été inspiré par le message délivré par le pape François à la jeunesse lors d’un déplacement à Cracovie en 2016. “Le pape François nous avait dit de nous ‘lever de nos divans’, et cela m’a vraiment donné un élan”, dit-il. – Confessionnal à ciel ouvert -L’organisation de l’événement a constitué un défi logistique hors-norme, avec quelque 10.000 personnes déployées, dont des policiers et agents de la protection civile, et des mesures sanitaires – distribution de bouteilles d’eau et brumisateurs – pour aider les participants à surmonter la chaleur estivale.Le Vatican a indiqué que le pape avait rencontré et prié samedi avec les compagnons de voyage d’une pèlerine égyptienne de 18 ans, décédée vendredi soir d’une crise cardiaque selon la Rai, alors qu’elle rentrait en bus à son hébergement après un événement à Rome.Du Colisée aux abords du Vatican en passant par la place d’Espagne, des flots de pèlerins, exhibant les drapeaux de leurs pays, ont inondé toute la semaine les transports et les artères de la Cité éternelle dans une ambiance festive, entre concerts, conférences et prières.Vendredi, le célèbre Circus Maximus, l’hippodrome où se déroulaient les courses de chars dans la Rome antique au pied du mont Palatin, s’est mué en vaste confessionnal à ciel ouvert : un millier de prêtres y ont entendu des dizaines de milliers de jeunes en dix langues différentes sous des tentes blanches.

Young Catholics give rock star welcome to Pope Leo at vigilSat, 02 Aug 2025 20:27:56 GMT

Hundreds of thousands of young faithful feted Pope Leo XIV like a rock star Saturday at an open-air prayer vigil outside Rome, after the head of the Catholic Church made a dramatic entrance by helicopter.Pilgrims began crying and cheering when the white military helicopter descended over the sprawling, open-air site in Rome’s eastern outskirts;Organisers said …

Young Catholics give rock star welcome to Pope Leo at vigilSat, 02 Aug 2025 20:27:56 GMT Read More »