La sortie de prison de Nicolas Sarkozy entre les mains de la justice

Après vingt jours en prison, la sortie? La cour d’appel de Paris examine lundi matin la demande de mise en liberté de l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, incarcéré après sa condamnation dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle.Déposée par ses avocats dans les minutes qui ont suivi son entrée en détention à la prison de la Santé à Paris, le 21 octobre, cette demande sera examinée à partir de 09H30 (08H30 GMT). L’ancien président devrait comparaître en visioconférence et la décision devrait être rendue dans la journée, selon une source judiciaire.En cas de feu vert de la justice, Nicolas Sarkozy, 70 ans, pourrait être libéré dans la foulée. Contactés par l’AFP, ses avocats n’ont pas souhaité faire de commentaire à l’approche de cette audience cruciale.L’ancien champion de la droite est incarcéré en raison de sa condamnation à cinq ans de prison ferme avec mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite pour un ex-président dans l’histoire de la République française et qui a suscité de vifs débats.Il s’agit aussi d’une première dans l’Union européenne, où aucun ancien chef d’Etat n’a connu l’emprisonnement.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris l’a reconnu coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. Il a aussitôt fait appel.Plus que la condamnation, c’est le mandat de dépôt l’envoyant en prison, non susceptible de recours, qui avait suscité la stupeur. Pour les juges, il est justifié par la “gravité exceptionnelle” des faits. Pour Nicolas Sarkozy, il a été motivé par “la haine”.Pour la demande de mise en liberté, les magistrats de la cour d’appel ne s’appuieront cependant pas sur les mêmes critères que ceux du mandat de dépôt. L’appel de Nicolas Sarkozy replace son incarcération dans les critères de la détention provisoire, qui diffèrent de ceux de l’exécution de peine.- Critères différents -Selon l’article 144 du code de procédure pénale, le maintien en détention n’est alors possible que s’il est l'”unique moyen” de protéger des preuves, d’empêcher pressions ou concertations, de prévenir fuite ou récidive, ou de le protéger.Sinon, Nicolas Sarkozy devra être remis en liberté sous contrôle judiciaire, éventuellement assigné à résidence avec un bracelet électronique.En attendant, en prison, l’ex-président est placé à l’isolement, mais deux officiers de sécurité sont installés dans une cellule voisine. Des dispositions justifiées par “son statut” et les “menaces qui pèsent sur lui”, selon le ministre de l’Intérieur français Laurent Nuñez. Fin octobre, il a reçu la visite du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, une entrevue qui a suscité des critiques, notamment de magistrats.Dans une rare prise de position, le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un “risque d’obstacle à la sérénité” et donc “d’atteinte à l’indépendance des magistrats” avant le procès en appel.Parmi les trois condamnés avec mandat de dépôt par le jugement du 25 septembre, la cour d’appel a déjà mis en liberté sous contrôle judiciaire l’ex-banquier Wahib Nacer, 81 ans, mais a maintenu en détention l’intermédiaire Alexandre Djouhri.Pour ce dernier, condamné à six ans d’emprisonnement avec incarcération immédiate et trois millions d’euros d’amende, la cour a considéré qu’il présentait des garanties “particulièrement faibles” face à son risque de fuite.Dans son cas, la justice a également considéré que “les risques de pressions continuent d’exister” sur des témoins de l’affaire, notamment l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Bechir Saleh, condamné dans le dossier et en fuite.Dans les deux cas, le président Olivier Géron a précisé au préalable qu’en statuant sur une demande de mise en liberté, “les critères d’appréciation de la juridiction d’appel sont nécessairement différents de ceux de la juridiction de premier degré” et que ces décisions ne présageaient en rien de l’issue du procès en appel, qu’il devrait diriger.Très attendu, ce nouveau procès libyen devrait se tenir à partir du mois de mars, même si les dates précises n’ont pas encore été officiellement annoncées. Elles devraient être communiquées aux avocats jeudi, à l’occasion d’une réunion à la cour d’appel sur ce sujet, ont indiqué à l’AFP des sources proches du dossier.

La sortie de prison de Nicolas Sarkozy entre les mains de la justice

Après vingt jours en prison, la sortie? La cour d’appel de Paris examine lundi matin la demande de mise en liberté de l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, incarcéré après sa condamnation dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle.Déposée par ses avocats dans les minutes qui ont suivi son entrée en détention à la prison de la Santé à Paris, le 21 octobre, cette demande sera examinée à partir de 09H30 (08H30 GMT). L’ancien président devrait comparaître en visioconférence et la décision devrait être rendue dans la journée, selon une source judiciaire.En cas de feu vert de la justice, Nicolas Sarkozy, 70 ans, pourrait être libéré dans la foulée. Contactés par l’AFP, ses avocats n’ont pas souhaité faire de commentaire à l’approche de cette audience cruciale.L’ancien champion de la droite est incarcéré en raison de sa condamnation à cinq ans de prison ferme avec mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire pour association de malfaiteurs dans le procès libyen, une détention inédite pour un ex-président dans l’histoire de la République française et qui a suscité de vifs débats.Il s’agit aussi d’une première dans l’Union européenne, où aucun ancien chef d’Etat n’a connu l’emprisonnement.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris l’a reconnu coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. Il a aussitôt fait appel.Plus que la condamnation, c’est le mandat de dépôt l’envoyant en prison, non susceptible de recours, qui avait suscité la stupeur. Pour les juges, il est justifié par la “gravité exceptionnelle” des faits. Pour Nicolas Sarkozy, il a été motivé par “la haine”.Pour la demande de mise en liberté, les magistrats de la cour d’appel ne s’appuieront cependant pas sur les mêmes critères que ceux du mandat de dépôt. L’appel de Nicolas Sarkozy replace son incarcération dans les critères de la détention provisoire, qui diffèrent de ceux de l’exécution de peine.- Critères différents -Selon l’article 144 du code de procédure pénale, le maintien en détention n’est alors possible que s’il est l'”unique moyen” de protéger des preuves, d’empêcher pressions ou concertations, de prévenir fuite ou récidive, ou de le protéger.Sinon, Nicolas Sarkozy devra être remis en liberté sous contrôle judiciaire, éventuellement assigné à résidence avec un bracelet électronique.En attendant, en prison, l’ex-président est placé à l’isolement, mais deux officiers de sécurité sont installés dans une cellule voisine. Des dispositions justifiées par “son statut” et les “menaces qui pèsent sur lui”, selon le ministre de l’Intérieur français Laurent Nuñez. Fin octobre, il a reçu la visite du ministre français de la Justice, Gérald Darmanin, une entrevue qui a suscité des critiques, notamment de magistrats.Dans une rare prise de position, le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un “risque d’obstacle à la sérénité” et donc “d’atteinte à l’indépendance des magistrats” avant le procès en appel.Parmi les trois condamnés avec mandat de dépôt par le jugement du 25 septembre, la cour d’appel a déjà mis en liberté sous contrôle judiciaire l’ex-banquier Wahib Nacer, 81 ans, mais a maintenu en détention l’intermédiaire Alexandre Djouhri.Pour ce dernier, condamné à six ans d’emprisonnement avec incarcération immédiate et trois millions d’euros d’amende, la cour a considéré qu’il présentait des garanties “particulièrement faibles” face à son risque de fuite.Dans son cas, la justice a également considéré que “les risques de pressions continuent d’exister” sur des témoins de l’affaire, notamment l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Bechir Saleh, condamné dans le dossier et en fuite.Dans les deux cas, le président Olivier Géron a précisé au préalable qu’en statuant sur une demande de mise en liberté, “les critères d’appréciation de la juridiction d’appel sont nécessairement différents de ceux de la juridiction de premier degré” et que ces décisions ne présageaient en rien de l’issue du procès en appel, qu’il devrait diriger.Très attendu, ce nouveau procès libyen devrait se tenir à partir du mois de mars, même si les dates précises n’ont pas encore été officiellement annoncées. Elles devraient être communiquées aux avocats jeudi, à l’occasion d’une réunion à la cour d’appel sur ce sujet, ont indiqué à l’AFP des sources proches du dossier.

From Club Med to Beverly Hills: Assinie, the Ivorian RivieraMon, 10 Nov 2025 07:02:40 GMT

Locals in Assinie reminisce about the old days when the now-shuttered Club Med in southeastern Ivory Coast provided jobs aplenty.European holidaymakers once flocked to the endless sandy white beaches and idyllic waters of Assinie, located 90 kilometres (56 miles) east of the economic capital Abidjan and near the Ghanaian border.The fishing village’s former Club Med …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

L’Amazonie accueille l’une des négociations climatiques les plus difficiles de mémoire récente

Une odeur d’hydrocarbures accueillait les délégués l’an dernier à la conférence climatique de l’ONU à Bakou. C’est la moiteur amazonienne que respireront à partir de lundi à Belem les 50.000 participants de la COP30, chargés d’empêcher l’effondrement de la coopération mondiale sur le climat.Inflexible, le président Luiz Inacio Lula da Silva a maintenu l’événement ici malgré le manque d’hôtels. Son ambition: que l’Amazonie ouvre les yeux des négociateurs, observateurs, entreprises et journalistes, dans cette ville où les habitants utilisent leur parapluie contre le soleil brûlant du matin et contre la pluie tropicale de l’après-midi.”Il serait plus facile d’organiser la COP dans un pays riche”, a déclaré Lula avant l’événement. “Nous voulons que les gens voient la situation réelle des forêts, de nos fleuves, de nos peuples qui y vivent.”La forêt amazonienne, qui joue un rôle essentiel contre le réchauffement climatique par l’absorption de gaz à effet de serre, subit en même temps nombre de fléaux: déforestation, orpaillage, pollutions, trafics et exactions en tous genres contre les populations, notamment indigènes.Si les Brésiliens s’activent diplomatiquement depuis un an, ils sont en retard sur la logistique. De nombreux pavillons de pays étaient encore en chantier dimanche.”Il y a une grande inquiétude sur le fait que tout soit prêt à temps au niveau logistique”, confie à l’AFP une source proche de l’ONU. “Connexions, micros, on craint même un manque de nourriture”, ajoute-t-elle.L’incertitude concerne surtout le fond de ce qui doit être négocié pendant deux semaines: le monde peut-il s’unir pour répondre aux dernières projections catastrophiques de réchauffement? Comment éviter un clash entre pays riches et monde en développement? Où trouver l’argent pour aider les nations frappées par des cyclones et des sécheresses, comme la Jamaïque ravagée en octobre par l’ouragan le plus violent depuis près d’un siècle, ou les Philippines frappées par deux terribles typhons en deux semaines?Et que cache la “feuille de route” sur les énergies fossiles mise sur la table par Lula jeudi lors du sommet de chefs d’Etat? L’industrie et les pays pétroliers ont repris du poil de la bête depuis qu’à Dubaï en 2023 de nombreux pays ont signé la “transition” vers la sortie progressive des énergies fossiles.”Comment allons-nous le faire? Y aura-t-il un consensus sur la façon de procéder? C’est l’un des grands mystères de la COP30″, a éludé dimanche André Correa do Lago, le président brésilien de la conférence.- Sans Trump -Depuis 30 ans, les pays membres de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques, adoptée dans ce pays au sommet de la Terre de Rio de Janeiro, négocient chaque année pour renforcer le régime climatique. L’effort a culminé avec l’accord de Paris en 2015, qui engage le monde à limiter le réchauffement à 2°C par rapport à la période préindustrielle, et à continuer les efforts pour le contenir à 1,5°C. Il ne s’était pas arrêté pendant le premier mandat de Donald Trump (2017-2021).Mais le chef de l’ONU, Antonio Guterres, reconnaît depuis quelques semaines qu’il est “inévitable” que ce seuil soit franchi prochainement, appelant désormais à ce que le dépassement soit le plus court possible. Ce qui implique de faire enfin baisser les émissions mondiales de gaz à effet de serre, principalement dues à la combustion du pétrole, du gaz et du charbon.Un groupe de petites îles bataille pour que soit inscrit à l’ordre du jour le besoin de formuler une réponse à cet échec.”1,5°C n’est pas qu’un chiffre ou un objectif, c’est une question de survie”, dit à l’AFP Manjeet Dhakal, conseiller du groupe des pays les moins développés à la COP. “Nous ne pourrons cautionner aucune décision qui n’inclue pas de discussion sur notre échec à éviter 1,5°C.”Les Etats-Unis, première économie du monde et 2e émetteur mondial de gaz à effet de serre, sont absents pour la première fois de l’histoire de ces réunions.Donald Trump n’ignore toutefois pas totalement la COP30 ni la déforestation: il a dénoncé dimanche sur son réseau social le “scandale” de l’abattage d’arbres dans la région de Belem pour y construire une route récemment, réagissant à une intervention diffusée sur Fox News.ffb-lg-app-ico/tmo/cls/ms

L’Amazonie accueille l’une des négociations climatiques les plus difficiles de mémoire récente

Une odeur d’hydrocarbures accueillait les délégués l’an dernier à la conférence climatique de l’ONU à Bakou. C’est la moiteur amazonienne que respireront à partir de lundi à Belem les 50.000 participants de la COP30, chargés d’empêcher l’effondrement de la coopération mondiale sur le climat.Inflexible, le président Luiz Inacio Lula da Silva a maintenu l’événement ici malgré le manque d’hôtels. Son ambition: que l’Amazonie ouvre les yeux des négociateurs, observateurs, entreprises et journalistes, dans cette ville où les habitants utilisent leur parapluie contre le soleil brûlant du matin et contre la pluie tropicale de l’après-midi.”Il serait plus facile d’organiser la COP dans un pays riche”, a déclaré Lula avant l’événement. “Nous voulons que les gens voient la situation réelle des forêts, de nos fleuves, de nos peuples qui y vivent.”La forêt amazonienne, qui joue un rôle essentiel contre le réchauffement climatique par l’absorption de gaz à effet de serre, subit en même temps nombre de fléaux: déforestation, orpaillage, pollutions, trafics et exactions en tous genres contre les populations, notamment indigènes.Si les Brésiliens s’activent diplomatiquement depuis un an, ils sont en retard sur la logistique. De nombreux pavillons de pays étaient encore en chantier dimanche.”Il y a une grande inquiétude sur le fait que tout soit prêt à temps au niveau logistique”, confie à l’AFP une source proche de l’ONU. “Connexions, micros, on craint même un manque de nourriture”, ajoute-t-elle.L’incertitude concerne surtout le fond de ce qui doit être négocié pendant deux semaines: le monde peut-il s’unir pour répondre aux dernières projections catastrophiques de réchauffement? Comment éviter un clash entre pays riches et monde en développement? Où trouver l’argent pour aider les nations frappées par des cyclones et des sécheresses, comme la Jamaïque ravagée en octobre par l’ouragan le plus violent depuis près d’un siècle, ou les Philippines frappées par deux terribles typhons en deux semaines?Et que cache la “feuille de route” sur les énergies fossiles mise sur la table par Lula jeudi lors du sommet de chefs d’Etat? L’industrie et les pays pétroliers ont repris du poil de la bête depuis qu’à Dubaï en 2023 de nombreux pays ont signé la “transition” vers la sortie progressive des énergies fossiles.”Comment allons-nous le faire? Y aura-t-il un consensus sur la façon de procéder? C’est l’un des grands mystères de la COP30″, a éludé dimanche André Correa do Lago, le président brésilien de la conférence.- Sans Trump -Depuis 30 ans, les pays membres de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques, adoptée dans ce pays au sommet de la Terre de Rio de Janeiro, négocient chaque année pour renforcer le régime climatique. L’effort a culminé avec l’accord de Paris en 2015, qui engage le monde à limiter le réchauffement à 2°C par rapport à la période préindustrielle, et à continuer les efforts pour le contenir à 1,5°C. Il ne s’était pas arrêté pendant le premier mandat de Donald Trump (2017-2021).Mais le chef de l’ONU, Antonio Guterres, reconnaît depuis quelques semaines qu’il est “inévitable” que ce seuil soit franchi prochainement, appelant désormais à ce que le dépassement soit le plus court possible. Ce qui implique de faire enfin baisser les émissions mondiales de gaz à effet de serre, principalement dues à la combustion du pétrole, du gaz et du charbon.Un groupe de petites îles bataille pour que soit inscrit à l’ordre du jour le besoin de formuler une réponse à cet échec.”1,5°C n’est pas qu’un chiffre ou un objectif, c’est une question de survie”, dit à l’AFP Manjeet Dhakal, conseiller du groupe des pays les moins développés à la COP. “Nous ne pourrons cautionner aucune décision qui n’inclue pas de discussion sur notre échec à éviter 1,5°C.”Les Etats-Unis, première économie du monde et 2e émetteur mondial de gaz à effet de serre, sont absents pour la première fois de l’histoire de ces réunions.Donald Trump n’ignore toutefois pas totalement la COP30 ni la déforestation: il a dénoncé dimanche sur son réseau social le “scandale” de l’abattage d’arbres dans la région de Belem pour y construire une route récemment, réagissant à une intervention diffusée sur Fox News.ffb-lg-app-ico/tmo/cls/ms

China lifts sanctions on US units of South Korea ship giant Hanwha

China said Monday it would suspend sanctions against US subsidiaries of Hanwha Ocean, one of South Korea’s largest shipbuilders, as a fragile trade truce between Washington and Beijing continued to take shape.The United States and China have been involved in a volatile trade and tariff war for months, but agreed to walk back some punitive measures after leaders Xi Jinping and Donald Trump met last month in South Korea.The year-long suspension of measures against Hanwha, effective from November 10, was linked to the US halting port fees it had levied on Chinese-built and operated ships, China’s commerce ministry said in an online statement.”In light of this (US suspension)… China has decided to suspend the relevant measures” for one year, the statement said.China had imposed sanctions on five US subsidiaries of Hanwha in October, accusing them of supporting a US government “Section 301” investigation that found Beijing’s dominance of the shipbuilding industry unreasonable.Organisations and individuals in China had been banned from cooperating with Hanwha Shipping LLC, Hanwha Philly Shipyard Inc., Hanwha Ocean USA International LLC, Hanwha Shipping Holdings LLC and HS USA Holdings Corp.Hanwha announced a $5 billion investment in Philly Shipyard, in the US city of Philadelphia, in August.