A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Inde: plus de 50 disparus après une crue subite dans l’Himalaya

L’armée indienne recherche mercredi une cinquantaine de personnes portées disparues au lendemain de crues subites meurtrières qui ont touché une localité de l’Himalaya et fait au moins quatre morts.La catastrophe a eu lieu lorsque des eaux boueuses mélangées à des débris ont envahi la vallée de la localité de Dharali, dans l’Etat septentrional d’Uttarakhand.Des pluies de mousson torrentielles continuent mercredi de tomber sur la région et compliquent le travail des secours. Les lignes téléphoniques sont endommagées et les communications difficiles.”Les recherches pour retrouver les disparus se poursuivent”, a assuré Mohsen Shahedi, de la Force nationale de réponse aux catastrophes.Soldats et secouristes sont parvenus à accéder aux individus isolés et, après l’annonce mardi qu’une centaine de personnes avaient été portées disparues, le bilan a été réduit de moitié. Des vidéos diffusées par les médias indiens montrent des torrents d’eaux boueuses emporter mardi des immeubles d’habitation de Dharali, un lieu touristique de l’Uttarakhand. Une large partie du village est envahie par la boue. Des responsables des opérations de secours estiment qu’elle recouvre certains lieux jusqu’à 15 mètres, de quoi engloutir entièrement des bâtiments.C’est là que plus de 50 personnes sont recherchées, selon M. Shahedi, tandis que 11 soldats sont également portés disparus à Harsil, un village en aval. “Des colonnes militaires supplémentaires” ont été déployées pour les opérations de secours aux côtés de chiens renifleurs, de drones et d’engins de génie civil, a annoncé l’armée indienne mercredi.Des hélicoptères militaires sont mobilisés à des fins d’approvisionnement, notamment en médicaments, et d’évacuation, a ajouté l’armée.- “Bruit sourd” -Le chef du gouvernement régional Pushkar Singh Dhami a précisé que l’inondation était due à des précipitations soudaines et intenses.Les vidéos diffusées montrent plusieurs personnes courir avant d’être englouties par des vagues sombres encombrées de débris détruisant des bâtiments entiers.”Les gens ne comprenaient pas ce qu’il se passait. Les eaux de la crue les ont frappés en 15 secondes”, a rapporté Suman Semwal au journal The Indian Express, expliquant que son père a vu, depuis un village situé en amont, cette crue “d’une ampleur inimaginable” frapper Dharali dans “un bruit sourd”. Les prévisionnistes ont annoncé mercredi que le niveau de tous les principaux fleuves de l’Etat d’Uttarakhand se trouvait au-dessus du seuil de danger.”Les habitants ont été déplacés sur les hauteurs en raison de l’élévation des niveaux d’eau causée par les pluies incessantes”, a indiqué l’armée.Les inondations meurtrières et les glissements de terrain sont courants lors de la saison de la mousson de juin à septembre en Inde mais “ces épisodes de pluies intenses deviennent de plus en plus fréquents et pourraient être liés au changement climatique”, a indiqué l’hydrologue Manish Shrestha. Selon lui, 270 mm de pluie enregistrés en 24 heures font de cet épisode un “événement extrême”.Dans les montagnes, des pluies de cette ampleur ont un effet encore “plus concentré” que sur les plaines en contrebas, ajoute cet expert du Centre international pour le développement intégré des montagnes, basé au Népal.L’agence météorologique des Nations unies (OMM) indiquait l’année dernière que les inondations et sécheresses de plus en plus intenses étaient “un signal d’alarme” de ce qui attendait les populations à l’heure du changement climatique, qui rend le cycle de l’eau de la planète plus imprévisible.

Inde: plus de 50 disparus après une crue subite dans l’Himalaya

L’armée indienne recherche mercredi une cinquantaine de personnes portées disparues au lendemain de crues subites meurtrières qui ont touché une localité de l’Himalaya et fait au moins quatre morts.La catastrophe a eu lieu lorsque des eaux boueuses mélangées à des débris ont envahi la vallée de la localité de Dharali, dans l’Etat septentrional d’Uttarakhand.Des pluies de mousson torrentielles continuent mercredi de tomber sur la région et compliquent le travail des secours. Les lignes téléphoniques sont endommagées et les communications difficiles.”Les recherches pour retrouver les disparus se poursuivent”, a assuré Mohsen Shahedi, de la Force nationale de réponse aux catastrophes.Soldats et secouristes sont parvenus à accéder aux individus isolés et, après l’annonce mardi qu’une centaine de personnes avaient été portées disparues, le bilan a été réduit de moitié. Des vidéos diffusées par les médias indiens montrent des torrents d’eaux boueuses emporter mardi des immeubles d’habitation de Dharali, un lieu touristique de l’Uttarakhand. Une large partie du village est envahie par la boue. Des responsables des opérations de secours estiment qu’elle recouvre certains lieux jusqu’à 15 mètres, de quoi engloutir entièrement des bâtiments.C’est là que plus de 50 personnes sont recherchées, selon M. Shahedi, tandis que 11 soldats sont également portés disparus à Harsil, un village en aval. “Des colonnes militaires supplémentaires” ont été déployées pour les opérations de secours aux côtés de chiens renifleurs, de drones et d’engins de génie civil, a annoncé l’armée indienne mercredi.Des hélicoptères militaires sont mobilisés à des fins d’approvisionnement, notamment en médicaments, et d’évacuation, a ajouté l’armée.- “Bruit sourd” -Le chef du gouvernement régional Pushkar Singh Dhami a précisé que l’inondation était due à des précipitations soudaines et intenses.Les vidéos diffusées montrent plusieurs personnes courir avant d’être englouties par des vagues sombres encombrées de débris détruisant des bâtiments entiers.”Les gens ne comprenaient pas ce qu’il se passait. Les eaux de la crue les ont frappés en 15 secondes”, a rapporté Suman Semwal au journal The Indian Express, expliquant que son père a vu, depuis un village situé en amont, cette crue “d’une ampleur inimaginable” frapper Dharali dans “un bruit sourd”. Les prévisionnistes ont annoncé mercredi que le niveau de tous les principaux fleuves de l’Etat d’Uttarakhand se trouvait au-dessus du seuil de danger.”Les habitants ont été déplacés sur les hauteurs en raison de l’élévation des niveaux d’eau causée par les pluies incessantes”, a indiqué l’armée.Les inondations meurtrières et les glissements de terrain sont courants lors de la saison de la mousson de juin à septembre en Inde mais “ces épisodes de pluies intenses deviennent de plus en plus fréquents et pourraient être liés au changement climatique”, a indiqué l’hydrologue Manish Shrestha. Selon lui, 270 mm de pluie enregistrés en 24 heures font de cet épisode un “événement extrême”.Dans les montagnes, des pluies de cette ampleur ont un effet encore “plus concentré” que sur les plaines en contrebas, ajoute cet expert du Centre international pour le développement intégré des montagnes, basé au Népal.L’agence météorologique des Nations unies (OMM) indiquait l’année dernière que les inondations et sécheresses de plus en plus intenses étaient “un signal d’alarme” de ce qui attendait les populations à l’heure du changement climatique, qui rend le cycle de l’eau de la planète plus imprévisible.

Inde: plus de 50 disparus après une crue subite dans l’Himalaya

L’armée indienne recherche mercredi une cinquantaine de personnes portées disparues au lendemain de crues subites meurtrières qui ont touché une localité de l’Himalaya et fait au moins quatre morts.La catastrophe a eu lieu lorsque des eaux boueuses mélangées à des débris ont envahi la vallée de la localité de Dharali, dans l’Etat septentrional d’Uttarakhand.Des pluies de mousson torrentielles continuent mercredi de tomber sur la région et compliquent le travail des secours. Les lignes téléphoniques sont endommagées et les communications difficiles.”Les recherches pour retrouver les disparus se poursuivent”, a assuré Mohsen Shahedi, de la Force nationale de réponse aux catastrophes.Soldats et secouristes sont parvenus à accéder aux individus isolés et, après l’annonce mardi qu’une centaine de personnes avaient été portées disparues, le bilan a été réduit de moitié. Des vidéos diffusées par les médias indiens montrent des torrents d’eaux boueuses emporter mardi des immeubles d’habitation de Dharali, un lieu touristique de l’Uttarakhand. Une large partie du village est envahie par la boue. Des responsables des opérations de secours estiment qu’elle recouvre certains lieux jusqu’à 15 mètres, de quoi engloutir entièrement des bâtiments.C’est là que plus de 50 personnes sont recherchées, selon M. Shahedi, tandis que 11 soldats sont également portés disparus à Harsil, un village en aval. “Des colonnes militaires supplémentaires” ont été déployées pour les opérations de secours aux côtés de chiens renifleurs, de drones et d’engins de génie civil, a annoncé l’armée indienne mercredi.Des hélicoptères militaires sont mobilisés à des fins d’approvisionnement, notamment en médicaments, et d’évacuation, a ajouté l’armée.- “Bruit sourd” -Le chef du gouvernement régional Pushkar Singh Dhami a précisé que l’inondation était due à des précipitations soudaines et intenses.Les vidéos diffusées montrent plusieurs personnes courir avant d’être englouties par des vagues sombres encombrées de débris détruisant des bâtiments entiers.”Les gens ne comprenaient pas ce qu’il se passait. Les eaux de la crue les ont frappés en 15 secondes”, a rapporté Suman Semwal au journal The Indian Express, expliquant que son père a vu, depuis un village situé en amont, cette crue “d’une ampleur inimaginable” frapper Dharali dans “un bruit sourd”. Les prévisionnistes ont annoncé mercredi que le niveau de tous les principaux fleuves de l’Etat d’Uttarakhand se trouvait au-dessus du seuil de danger.”Les habitants ont été déplacés sur les hauteurs en raison de l’élévation des niveaux d’eau causée par les pluies incessantes”, a indiqué l’armée.Les inondations meurtrières et les glissements de terrain sont courants lors de la saison de la mousson de juin à septembre en Inde mais “ces épisodes de pluies intenses deviennent de plus en plus fréquents et pourraient être liés au changement climatique”, a indiqué l’hydrologue Manish Shrestha. Selon lui, 270 mm de pluie enregistrés en 24 heures font de cet épisode un “événement extrême”.Dans les montagnes, des pluies de cette ampleur ont un effet encore “plus concentré” que sur les plaines en contrebas, ajoute cet expert du Centre international pour le développement intégré des montagnes, basé au Népal.L’agence météorologique des Nations unies (OMM) indiquait l’année dernière que les inondations et sécheresses de plus en plus intenses étaient “un signal d’alarme” de ce qui attendait les populations à l’heure du changement climatique, qui rend le cycle de l’eau de la planète plus imprévisible.

Wall Street portée par Apple, les nouveaux droits de douane en ligne de mire

La Bourse de New York a terminé en hausse mercredi, profitant de l’engouement pour Apple après l’annonce d’un investissement massif aux Etats-Unis, à la veille de l’entrée en vigueur d’une nouvelle vagues de surtaxes américaines.Le Dow Jones a pris 0,18%, l’indice Nasdaq 1,21% et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,73%.Dans un marché “en pleine effervescence”, les investisseurs ont temporairement “délaissé les fluctuations commerciales et les données économiques”, note Jose Torres, d’Interactive Brokers.Le géant de la tech Apple (+5,09% à 213,25 dollars) a été au centre de l’attention après l’annonce, via des informations de presse et confirmée auprès de l’AFP par un haut responsable de la Maison Blanche, que l’entreprise allait augmenter de 100 milliards de dollars ses investissements prévus aux Etats-Unis.Au total, les engagements se monteront à 600 milliards de dollars sur quatre ans au total. L’annonce officielle doit être faite en fin de journée en présence du président américain.”En annonçant publiquement un investissement national avec Donald Trump, cela réduit la probabilité que le président américain impose de nouveaux droits de douane à Apple”, commente auprès de l’AFP Christopher Low, de FHN Financial.Le groupe californien a chiffré à 1,1 milliard de dollars les coûts engendrés par les droits de douane américains pour ce trimestre, à ajouter à la facture de 800 millions de dollars enregistrée au trimestre précédent.Par ailleurs selon Christopher Low, “Apple est à la traîne dans la course à l’intelligence artificielle (IA)”, un secteur crucial pour la tech américaine, et “une partie de cet investissement” global sur le sol américain vise justement à pallier ce retard.L’analyste ajoute qu’en l’absence de donnée économique d’ampleur, la place américaine profite d’une saison de résultats jugée jusqu’à présent “bonne”, aussi bien au niveau des bénéfices que des prévisions.”Cela suggère que les droits de douane n’ont pas encore réduit significativement les marges et qu’il existe une certaine latitude pour que les entreprises restent rentables tout en faisant face aux surtaxes douanières”, souligne M. Low.Wall Street n’a d’ailleurs pas été ébranlée par l’annonce d’une surtaxe américaine supplémentaire de 25% sur une large volée de produits indiens venant s’ajouter à celle déjà de 25% qui doit entrer en vigueur jeudi, justifiée par Washington par les achats de pétrole russe.A moins de 24 heures de la mise en application des droits de douane visant la majeure partie des partenaires commerciaux des Etats-Unis, Christopher Low note une forme d'”habitude” de la part des investisseurs à l’égard de la politique protectionniste de Donald Trump.Sur le marché obligataire, le rendement des bons du Trésor américain à dix ans se tendait quelque peu, à 4,23% contre 4,21% la veille en clôture.Du côté des entreprises, le géant du secteur des semi-conducteurs Advanced Micro Devices (AMD) a reculé franchement (-6,42% à 163,12 dollars) après avoir publié des résultats mitigés. Les investisseurs ont été déçus des performances du groupe concernant ces centres de données.Snap, maison-mère de Snapchat, a plongé (-17,15% à 7,78 dollars), minée par des performances trimestrielles en deçà des attentes, notamment sur son segment publicitaire.La chaîne de restauration rapide McDonald’s a, elle, été recherchée (+2,98% à 307,66 dollars) après des résultats pour le deuxième trimestre peu ou prou conformes aux attentes du marché, avec un chiffre d’affaires qui a profité de nouvelles arrivées sur les menus et de promotions pour tenter d’attirer de nouveau les clients à bas revenus.

Investi président, le conservateur Karol Nawrocki veut éviter “le déclin” de la Pologne

L’historien conservateur Karol Nawrocki, investi mercredi président de la Pologne, a promis de “combattre ceux qui poussent la nation vers le déclin”, au cours de sa prestation de serment devant le Parlement.Il a promis à cette occasion d’être “la voix du peuple polonais”, de “ceux qui veulent une Pologne souveraine”.Vainqueur du deuxième tour, le 1er juin, de l’élection présidentielle, M. Nawrocki, 42 ans, s’est prononcé pour “la Pologne qui est dans l’Union européenne mais qui n’est pas l’Union européenne et qui est et restera la Pologne”.”Nous devons combattre ceux qui poussent la nation vers le déclin et la dégradation”, a-t-il insisté, citant Ignacy Paderewski, un Premier ministre polonais du début du XXe siècle.Le nouveau chef de l’Etat a également souligné l’importance de l’alliance de la Pologne avec les Etats-Unis et a promis que son pays jouerait un rôle actif dans l’Otan mais n’a pas du tout évoqué l’Ukraine.Il a critiqué l’actuel gouvernement polonais, celui de Donald Tusk, disant qu’il n’était “plus possible de gouverner de cette manière”, annonçant une série d’initiatives législatives, notamment dans le domaine économique, en vue de “réveiller les aspirations du peuple polonais”.- “Confrontation avec le gouvernement” -M. Tusk a quant à lui estimé, devant la presse, que Karol Nawrocki avait “parlé assez franchement de la confrontation avec le gouvernement” dans son discours d’inauguration.”Et bien sûr nous y sommes prêts”, a-t-il martelé, avant de  lancer : “nous défendrons fermement la Constitution” si le président cherche à empiéter sur les compétences du gouvernement.De son côté, M. Nawrocki a à plusieurs reprises dit considérer le gouvernement de coalition quadripartite en place comme “le pire de l’histoire” de la Pologne démocratique.Pendant sa prestation de serment, quelques milliers de personnes arrivées de tout le pays se sont rassemblées devant le Parlement et dans d’autres endroits de la capitale Varsovie pour exprimer leur soutien au chef de l’Etat. “Il ne rampe pas devant Bruxelles”, a commenté auprès de l’AFP Jan Smolinski, un mineur retraité de 75 ans, s’exclamant ensuite : “C’est un vrai Polonais, de chair et de sang”.Marietta Borcz, une assistante dentaire de 57 ans, a dit que c’était “important” pour elle que Karol Nawrocki “soit catholique et qu’il défende les valeurs chrétiennes”.Dans la journée, ce dernier a à cet égard participé à une messe pour la Patrie. Dans l’après-midi, au cours d’une cérémonie officielle, il doit prendre le commandement suprême des forces armées polonaises.- Novice en politique -Au deuxième tour de la présidentielle, qu’il a remporté avec une courte majorité, M. Nawrocki, a été soutenu par le principal parti d’opposition, Droit et Justice (PiS, nationaliste).Il a battu le pro-européen Rafal Trzaskowski, un grave revers pour la coalition au pouvoir depuis bientôt deux ans et qui confirme la forte polarisation politique dans ce pays membre de l’Otan et de l’UE, voisin et grand soutien de l’Ukraine face à l’invasion russe.Elu pour un mandat de cinq ans, le chef de l’Etat exerce principalement en Pologne une influence sur la politique étrangère et de défense mais peut également proposer des lois et mettre son veto sur celles votées par le Parlement.M. Nawrocki remplace à la présidence le conservateur Andrzej Duda, arrivé au terme de son deuxième mandat, avec qui le gouvernement favorable à l’Union européenne était déjà en désaccord sur nombre de sujets aussi importants que le respect de l’Etat de droit et la libéralisation de l’avortement.Novice en politique intérieure et dans les relations internationales, cet historien est un admirateur de Donald Trump, qu’il a brièvement rencontré à la Maison Blanche peu avant le premier tour, le 18 mai, du scrutin. Pendant sa campagne, il s’est notamment opposé à l’idée d’une adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique et lui a reproché de ne pas avoir “fait preuve de gratitude pour ce que les Polonais ont fait”.Avec son slogan “La Pologne d’abord, les Polonais d’abord”, il a pris pour cible le million de réfugiés ukrainiens vivant dans son pays.Le 31 juillet dernier, M. Nawrocki s’est pourtant entretenu au téléphone avec Volodymyr Zelensky, qui s’est déclaré “reconnaissant” d’avoir entendu “l’assurance d’un soutien continu à l’Ukraine”.Mercredi, le président ukrainien a félicité son homologue polonais, affirmant, dans un message sur X, attendre “avec impatience un dialogue constructif et direct dans l’intérêt commun de nos deux nations”.

Investi président, le conservateur Karol Nawrocki veut éviter “le déclin” de la Pologne

L’historien conservateur Karol Nawrocki, investi mercredi président de la Pologne, a promis de “combattre ceux qui poussent la nation vers le déclin”, au cours de sa prestation de serment devant le Parlement.Il a promis à cette occasion d’être “la voix du peuple polonais”, de “ceux qui veulent une Pologne souveraine”.Vainqueur du deuxième tour, le 1er juin, de l’élection présidentielle, M. Nawrocki, 42 ans, s’est prononcé pour “la Pologne qui est dans l’Union européenne mais qui n’est pas l’Union européenne et qui est et restera la Pologne”.”Nous devons combattre ceux qui poussent la nation vers le déclin et la dégradation”, a-t-il insisté, citant Ignacy Paderewski, un Premier ministre polonais du début du XXe siècle.Le nouveau chef de l’Etat a également souligné l’importance de l’alliance de la Pologne avec les Etats-Unis et a promis que son pays jouerait un rôle actif dans l’Otan mais n’a pas du tout évoqué l’Ukraine.Il a critiqué l’actuel gouvernement polonais, celui de Donald Tusk, disant qu’il n’était “plus possible de gouverner de cette manière”, annonçant une série d’initiatives législatives, notamment dans le domaine économique, en vue de “réveiller les aspirations du peuple polonais”.- “Confrontation avec le gouvernement” -M. Tusk a quant à lui estimé, devant la presse, que Karol Nawrocki avait “parlé assez franchement de la confrontation avec le gouvernement” dans son discours d’inauguration.”Et bien sûr nous y sommes prêts”, a-t-il martelé, avant de  lancer : “nous défendrons fermement la Constitution” si le président cherche à empiéter sur les compétences du gouvernement.De son côté, M. Nawrocki a à plusieurs reprises dit considérer le gouvernement de coalition quadripartite en place comme “le pire de l’histoire” de la Pologne démocratique.Pendant sa prestation de serment, quelques milliers de personnes arrivées de tout le pays se sont rassemblées devant le Parlement et dans d’autres endroits de la capitale Varsovie pour exprimer leur soutien au chef de l’Etat. “Il ne rampe pas devant Bruxelles”, a commenté auprès de l’AFP Jan Smolinski, un mineur retraité de 75 ans, s’exclamant ensuite : “C’est un vrai Polonais, de chair et de sang”.Marietta Borcz, une assistante dentaire de 57 ans, a dit que c’était “important” pour elle que Karol Nawrocki “soit catholique et qu’il défende les valeurs chrétiennes”.Dans la journée, ce dernier a à cet égard participé à une messe pour la Patrie. Dans l’après-midi, au cours d’une cérémonie officielle, il doit prendre le commandement suprême des forces armées polonaises.- Novice en politique -Au deuxième tour de la présidentielle, qu’il a remporté avec une courte majorité, M. Nawrocki, a été soutenu par le principal parti d’opposition, Droit et Justice (PiS, nationaliste).Il a battu le pro-européen Rafal Trzaskowski, un grave revers pour la coalition au pouvoir depuis bientôt deux ans et qui confirme la forte polarisation politique dans ce pays membre de l’Otan et de l’UE, voisin et grand soutien de l’Ukraine face à l’invasion russe.Elu pour un mandat de cinq ans, le chef de l’Etat exerce principalement en Pologne une influence sur la politique étrangère et de défense mais peut également proposer des lois et mettre son veto sur celles votées par le Parlement.M. Nawrocki remplace à la présidence le conservateur Andrzej Duda, arrivé au terme de son deuxième mandat, avec qui le gouvernement favorable à l’Union européenne était déjà en désaccord sur nombre de sujets aussi importants que le respect de l’Etat de droit et la libéralisation de l’avortement.Novice en politique intérieure et dans les relations internationales, cet historien est un admirateur de Donald Trump, qu’il a brièvement rencontré à la Maison Blanche peu avant le premier tour, le 18 mai, du scrutin. Pendant sa campagne, il s’est notamment opposé à l’idée d’une adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique et lui a reproché de ne pas avoir “fait preuve de gratitude pour ce que les Polonais ont fait”.Avec son slogan “La Pologne d’abord, les Polonais d’abord”, il a pris pour cible le million de réfugiés ukrainiens vivant dans son pays.Le 31 juillet dernier, M. Nawrocki s’est pourtant entretenu au téléphone avec Volodymyr Zelensky, qui s’est déclaré “reconnaissant” d’avoir entendu “l’assurance d’un soutien continu à l’Ukraine”.Mercredi, le président ukrainien a félicité son homologue polonais, affirmant, dans un message sur X, attendre “avec impatience un dialogue constructif et direct dans l’intérêt commun de nos deux nations”.

Trump prêt à rencontrer Poutine, potentiellement dès la semaine prochaine

Dans une soudaine accélération diplomatique autour de la guerre en Ukraine, Donald Trump s’est dit mercredi “ouvert” à une rencontre avec Vladimir Poutine, potentiellement dès la semaine prochaine, ainsi qu’avec Volodymyr Zelensky.Dans la foulée d’une visite qualifiée de “productive” de son émissaire spécial à Moscou, le président américain a dit mercredi à plusieurs dirigeants européens vouloir rencontrer son homologue russe en personne, peut-être dès la semaine prochaine, et organiser ensuite une réunion à trois avec le président ukrainien, rapportent le New York Times et CNN.Donald Trump est “ouvert à une rencontre à la fois avec le président (russe Vladimir) Poutine et avec le président Zelensky”, a déclaré mercredi sa porte-parole, Karoline Leavitt, interrogée sur ces informations.Elle a précisé que “les Russes (avaient) fait part de leur désir de rencontrer” le président américain, dans un contexte qui s’est nettement tendu récemment entre Moscou et Washington.Ce regain d’activité diplomatique fait suite à une rencontre mercredi de Steve Witkoff avec Vladimir Poutine, à deux jours de l’expiration d’un ultimatum des Etats-Unis à la Russie, sommée de mettre fin au conflit en Ukraine.La réunion a duré “près de trois heures”, selon l’agence de presse étatique russe TASS.Elle a été qualifiée de “très utile et constructive” par le conseiller diplomatique du chef de l’Etat russe, Iouri Ouchakov.Le président américain a lui assuré sur son réseau Truth Social que la réunion avait été “très productive”.Un haut responsable américain a toutefois précisé que les Etats-Unis prévoyaient toujours de mettre en place vendredi des sanctions secondaires, c’est-à-dire visant les pays qui se fournissent auprès de la Russie, en particulier en pétrole et en armes.Après cette rencontre entre Vladimir Poutine et Steve Witkoff, qui se sont déjà vus à plusieurs reprises ces derniers mois, Donald Trump a parlé au téléphone avec Volodymyr Zelensky, a annoncé ce dernier.Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le président finlandais, Alexander Stubb, et le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, ont participé à cette conversation, a indiqué à l’AFP une source ukrainienne haut placée.- Menace de sanctions -Aucun des entretiens de Vladimir Poutine avec Steve Witkoff, l’homme de confiance de Donald Trump pour les “missions de paix”, pas plus que les coups de fil avec le président américain lui-même n’ont jusqu’ici amené le dirigeant russe à changer de cap.Les relations entre la Russie et les Etats-Unis connaissent même depuis la semaine dernière un soudain pic de tensions avec l’annonce du déploiement de deux sous-marins nucléaires américains à la suite d’une dispute en ligne avec l’ancien chef de l’Etat russe, Dmitri Medvedev.Donald Trump a donné jusqu’à vendredi à la Russie pour qu’elle mette fin à la guerre en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions sévères. Il a notamment menacé d’infliger des “droits de douane secondaires” aux pays qui continuent de faire du commerce avec Moscou, comme la Chine et l’Inde.Il a d’ores et déjà annoncé augmenter à 50% les droits de douane sur les produits indiens, reprochant à l’Inde ses achats de pétrole russe.Le président américain, qui avait repris le contact avec Vladimir Poutine à son retour à la Maison Blanche dans l’espoir de mettre rapidement fin au conflit en Ukraine, exprime dorénavant de plus en plus ouvertement sa frustration à l’égard du maître du Kremlin.Malgré la pression exercée par Washington, l’offensive russe contre son voisin se poursuit.En Ukraine, des frappes de drones russes ont fait trois blessés mercredi à l’aube dans la région méridionale de Zaporijjia et deux dans celle de Kherson, également dans le sud, selon les autorités régionales.De l’autre côté de la ligne de front, le ministère russe de la Défense a annoncé l’interception de 51 drones ukrainiens dans la nuit de mardi à mercredi.Vladimir Poutine, qui a toujours rejeté les appels à un cessez-le-feu provisoire, a affirmé vendredi qu’il souhaitait une paix durable mais que ses exigences pour mettre fin au conflit restaient inchangées.La Russie réclame à l’Ukraine qu’elle lui cède quatre régions partiellement occupées (celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Alliance atlantique. Des conditions jugées inacceptables par Kiev.

Grok, is that Gaza? AI image checks mislocate news photographs

This image by AFP photojournalist Omar al-Qattaa shows a skeletal, underfed girl in Gaza, where Israel’s blockade has fuelled fears of mass famine in the Palestinian territory.But when social media users asked Grok where it came from, X boss Elon Musk’s artificial intelligence chatbot was certain that the photograph was taken in Yemen nearly seven years ago.The AI bot’s untrue response was widely shared online and a left-wing pro-Palestinian French lawmaker, Aymeric Caron, was accused of peddling disinformation on the Israel-Hamas war for posting the photo. At a time when internet users are turning to AI to verify images more and more, the furore shows the risks of trusting tools like Grok, when the technology is far from error-free.Grok said the photo showed Amal Hussain, a seven-year-old Yemeni child, in October 2018.In fact the photo shows nine-year-old Mariam Dawwas in the arms of her mother Modallala in Gaza City on August 2, 2025.Before the war, sparked by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, Mariam weighed 25 kilograms, her mother told AFP.Today, she weighs only nine. The only nutrition she gets to help her condition is milk, Modallala told AFP and even that’s “not always available”.Challenged on its incorrect response, Grok said: “I do not spread fake news; I base my answers on verified sources.”The chatbot eventually issued a response that recognised the error — but in reply to further queries the next day, Grok repeated its claim that the photo was from Yemen.The chatbot has previously issued content that praised Nazi leader Adolf Hitler and that suggested people with Jewish surnames were more likely to spread online hate.- Radical right bias -Grok’s mistakes illustrate the limits of AI tools, whose functions are as impenetrable as “black boxes”, said Louis de Diesbach, a researcher in technological ethics.”We don’t know exactly why they give this or that reply, nor how they prioritise their sources,” said Diesbach, author of a book on AI tools, “Hello ChatGPT”.Each AI has biases linked to the information it was trained on and the instructions of its creators, he said. In the researcher’s view Grok, made by Musk’s xAI start-up, shows “highly pronounced biases which are highly aligned with the ideology” of the South African billionaire, a former confidante of US President Donald Trump and a standard-bearer for the radical right. Asking a chatbot to pinpoint a photo’s origin takes it out of its proper role, said Diesbach.”Typically, when you look for the origin of an image, it might say: ‘This photo could have been taken in Yemen, could have been taken in Gaza, could have been taken in pretty much any country where there is famine’.”AI does not necessarily seek accuracy — “that’s not the goal,” the expert said.Another AFP photograph of a starving Gazan child by al-Qattaa, taken in July 2025, had already been wrongly located and dated by Grok to Yemen, 2016.That error led to internet users accusing the French newspaper Liberation, which had published the photo, of manipulation.- ‘Friendly pathological liar’ -An AI’s bias is linked to the data it is fed and what happens during fine-tuning — the so-called alignment phase — which then determines what the model would rate as a good or bad answer.”Just because you explain to it that the answer’s wrong doesn’t mean it will then give a different one,” Diesbach said.”Its training data has not changed and neither has its alignment.”Grok is not alone in wrongly identifying images.When AFP asked Mistral AI’s Le Chat — which is in part trained on AFP’s articles under an agreement between the French start-up and the news agency — the bot also misidentified the photo of Mariam Dawwas as being from Yemen.For Diesbach, chatbots must never be used as tools to verify facts.”They are not made to tell the truth,” but to “generate content, whether true or false”, he said. “You have to look at it like a friendly pathological liar — it may not always lie, but it always could.”

Législative partielle de Paris: l’ex-ministre Frédérique Bredin candidate du PS face à Dati et Barnier

Une ancienne ministre de François Mitterrand, Frédérique Bredin, 68 ans, sera la candidate du Parti socialiste dans la législative partielle de la 2e circonscription de Paris, face à Michel Barnier et Rachida Dati, a-t-on appris mercredi auprès du parti à la rose.Le conseil fédéral parisien du PS a officiellement proposé mercredi soir, à l’unanimité, son nom au Bureau national du parti, qui devrait l’entériner dans les prochaines semaines.”Frédérique Bredin est une femme solide et expérimentée, la meilleure des candidatures pour représenter la gauche dans la deuxième circonscription de Paris”, face “à Rachida Dati et Michel Barnier qui nous proposent une bataille des egos”, a expliqué à l’AFP Emma Rafowicz, en charge des élections à la fédération. Ancienne ministre socialiste des Sports (1991-1993) dans le gouvernement d’Edith Cresson puis de Pierre Bérégovoy, Frédérique Bredin s’était mise en retrait de la vie politique après avoir rejoint le groupe Lagardère Medias en 2000, mais a ré-adhéré depuis quelques années au PS. Elle soutenait Emmanuel Grégoire dans la primaire socialiste pour les municipales de 2026. Un temps jugée Macron-compatible, elle faisait partie de ceux dont le nom était évoqué lors d’un remaniement en 2018.Nommée présidente du Centre national du Cinéma (CNC) de 2013 à 2019, elle avait cependant refusé de porter la réforme du financement du cinéma souhaitée par Emmanuel Macron.  Parisienne et fille de l’académicien, écrivain et avocat Jean-Denis Bredin, Frédérique Bredin avait rejoint l’Inspection générale des Finances à la sortie de l’ENA.Après avoir intégré à 28 ans le cabinet de Jack Lang, alors ministre de la Culture, elle était entrée deux ans plus tard à l’Elysée, où elle était chargée des dossiers culturels.Cette proche de Laurent Fabius a été députée de Seine-Maritime (1988-1991, réélue en 1995 puis en 1997), maire de Fécamp de 1989 à 1995, et brièvement députée européenne (1994-96).L’ancienne candidate PS dans cette circonscription très marquée à droite, Marine Rosset, est pressentie pour être sa suppléante. Mme Rosset vient de quitter son poste de présidente des Scouts et guides de France, confrontée à une vague de harcèlement qu’elle lie à son homosexualité.Mme Bredin devrait être opposée à l’ancien Premier ministre Michel Barnier, qui a obtenu l’investiture LR, et à la ministre de la Culture Rachida Dati, qui a affirmé qu’elle serait candidate “quoi qu’il arrive”. Le RN Thierry Mariani est également candidat.

Législative partielle de Paris: l’ex-ministre Frédérique Bredin candidate du PS face à Dati et Barnier

Une ancienne ministre de François Mitterrand, Frédérique Bredin, 68 ans, sera la candidate du Parti socialiste dans la législative partielle de la 2e circonscription de Paris, face à Michel Barnier et Rachida Dati, a-t-on appris mercredi auprès du parti à la rose.Le conseil fédéral parisien du PS a officiellement proposé mercredi soir, à l’unanimité, son nom au Bureau national du parti, qui devrait l’entériner dans les prochaines semaines.”Frédérique Bredin est une femme solide et expérimentée, la meilleure des candidatures pour représenter la gauche dans la deuxième circonscription de Paris”, face “à Rachida Dati et Michel Barnier qui nous proposent une bataille des egos”, a expliqué à l’AFP Emma Rafowicz, en charge des élections à la fédération. Ancienne ministre socialiste des Sports (1991-1993) dans le gouvernement d’Edith Cresson puis de Pierre Bérégovoy, Frédérique Bredin s’était mise en retrait de la vie politique après avoir rejoint le groupe Lagardère Medias en 2000, mais a ré-adhéré depuis quelques années au PS. Elle soutenait Emmanuel Grégoire dans la primaire socialiste pour les municipales de 2026. Un temps jugée Macron-compatible, elle faisait partie de ceux dont le nom était évoqué lors d’un remaniement en 2018.Nommée présidente du Centre national du Cinéma (CNC) de 2013 à 2019, elle avait cependant refusé de porter la réforme du financement du cinéma souhaitée par Emmanuel Macron.  Parisienne et fille de l’académicien, écrivain et avocat Jean-Denis Bredin, Frédérique Bredin avait rejoint l’Inspection générale des Finances à la sortie de l’ENA.Après avoir intégré à 28 ans le cabinet de Jack Lang, alors ministre de la Culture, elle était entrée deux ans plus tard à l’Elysée, où elle était chargée des dossiers culturels.Cette proche de Laurent Fabius a été députée de Seine-Maritime (1988-1991, réélue en 1995 puis en 1997), maire de Fécamp de 1989 à 1995, et brièvement députée européenne (1994-96).L’ancienne candidate PS dans cette circonscription très marquée à droite, Marine Rosset, est pressentie pour être sa suppléante. Mme Rosset vient de quitter son poste de présidente des Scouts et guides de France, confrontée à une vague de harcèlement qu’elle lie à son homosexualité.Mme Bredin devrait être opposée à l’ancien Premier ministre Michel Barnier, qui a obtenu l’investiture LR, et à la ministre de la Culture Rachida Dati, qui a affirmé qu’elle serait candidate “quoi qu’il arrive”. Le RN Thierry Mariani est également candidat.