Aude: l’incendie est fixé, mais le combat des pompiers continue

Les pompiers poursuivent vendredi leur combat acharné contre l’incendie géant dans l’Aude qu’ils ont réussi à fixer jeudi soir, mais qui ne sera pas éteint avant plusieurs jours.Cet incendie, le plus important depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, a parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures et coûté la vie à une personne.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, selon la préfecture qui a interdit l’accès aux massifs forestiers audois jusqu’à dimanche inclus.Pour elle, “les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de câbles électriques sur les routes”.Dans ce contexte, “les personnes sinistrées, sauf autorisation des autorités locales sur place, ne peuvent pas encore regagner leur domicile”.Le préfet de l’Aude, Christian Pouget, a également indiqué que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu rentrer chez elles.Jeudi, plusieurs centaines d’entre elles ont encore été accueillies dans les salles polyvalentes mise à disposition par les communes.-“Pas éteint avant plusieurs jours”-M. Pouget a également affirmé que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Plus de 2.000 soldats du feu restent ainsi mobilisés, de même que plus de 200 gendarmes, appuyés par un dispositif aérien.Jeudi soir, 1.500 foyers étaient encore privés d’électricité, a fait savoir à l’AFP Enedis, pour qui “la priorité immédiate (…) est d’assurer la continuité des services essentiels”, comme l’accès à l’eau ou aux réseaux de télécommunications.”Au plus fort de la crise, 5.000 foyers ont été privés d’électricité”, précise la préfecture qui recommande d’annuler tous les évènements publics et privés prévus ce week-end.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.Parties mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, les flammes ont parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 18 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et 16 sapeurs-pompiers.Jeudi soir, le feu a enfin pu être fixé.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers de l’Aude. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.Leur patron, le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations, avait annoncé jeudi matin que “l’objectif (était) de pouvoir fixer” le feu au plus tard en fin de journée.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré à Ribaute, sur le bord d’une route, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Par ailleurs, le préfet a évalué “de 800 à 900 hectares” les vignobles perdus.”Si on n’est pas aidés, on ne se relèvera pas. On perd gros. C’est un désespoir complet. Ça m’écœure, cette vigne, toutes ces années de travail, c’est parti en fumée en une heure”, confie à l’AFP Fabien Vergnes, 52 ans, dans sa propriété de 20 hectares à Tournissan, à quelques kilomètres de Saint-Laurent.

Washington promet une prime de 50 millions de dollars pour l’arrestation du président vénézuélien Maduro

Les Etats-Unis ont annoncé jeudi avoir doublé à 50 millions de dollars la prime pour l’arrestation du président vénézuélien Nicolas Maduro, inculpé par la justice américaine de trafic de drogues et dont la réélection n’a pas été reconnue par Washington.”Aujourd’hui, le ministère de la Justice et le département d’Etat annoncent une récompense de 50 millions de dollars pour toute information conduisant à l’interpellation de Nicolas Maduro”, a écrit sur X la ministre américaine de la Justice, Pam Bondi, la précédente prime étant de 25 millions de dollars.”C’est la prime la plus importante de notre histoire, et le DOUBLE du montant offert pour Oussama Ben Laden”, a écrit sur X le numéro 2 de la diplomatie américaine, Christopher Landau.Caracas n’a pas tardé à répondre et à qualifier de “pathétique” cette décision du gouvernement de Donald Trump.”Nous rejetons cette grossière opération de propagande politique”, a affirmé dans un communiqué le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil.Le 10 janvier dernier, dix jours avant l’investiture du président Donald Trump, le gouvernement du démocrate Joe Biden avait dénoncé le “simulacre” et le caractère “illégitime” de l’investiture de Nicolas Maduro, réélu six mois plus tôt à un troisième mandat, pour six ans.Le secrétaire d’Etat d’alors, Antony Blinken, et le Trésor américain avaient imposé de nouvelles sanctions à Caracas, portant de 15 à 25 millions de dollars la récompense pour toute information permettant de traduire en justice le dirigeant vénézuélien.- “Cirque médiatique” -Washington estimait que Nicolas “Maduro a(vait) clairement perdu l’élection présidentielle de 2024 et n’a(vait) pas le droit de prétendre à la présidence”.Le successeur d’Antony Blinken, le républicain Marco Rubio, a repris jeudi les mêmes accusations.”Depuis 2020, M. Maduro a étranglé la démocratie et s’est accroché au pouvoir au Venezuela”, a déclaré le chef de la diplomatie américaine dans un communiqué.Le président vénézuélien, fort du soutien de l’armée et d’une administration aux ordres, avait prêté serment pour un troisième mandat de six ans lors d’une cérémonie qualifiée de “coup d’Etat” par l’opposition, qui revendique la victoire à la présidentielle.”Pendant que nous démantelons les complots terroristes orchestrés depuis son pays, cette dame sort avec un cirque médiatique pour plaire à l’extrême droite vaincue du Venezuela”, a déclaré jeudi le ministre Yvan Gil, en réponse à Pam Bondi.La récompense américaine portée jeudi de 25 à 50 millions de dollars concerne toujours toute information conduisant à l’arrestation de Nicolas Maduro et de son ministre de l’Intérieur pour qu’ils soient jugés pour “trafic de drogue et corruption”, selon Washington.Cette inculpation, notamment pour participation et complicité de “narcotrafic” international, remonte à 2020, à la fin du premier mandat de Donald Trump.- Cartel -Le parquet fédéral américain, qui a déjà fait condamner ces dernières années plusieurs ex-dirigeants d’Amérique latine, accuse Nicolas Maduro d’être derrière un cartel qui aurait envoyé des centaines de tonnes de drogues aux Etats-Unis.Les autorités américaines soupçonnent le cartel d’avoir travaillé main dans la main avec l’organisation colombienne des Farc, que Washington considère comme “terroriste”.La ministre de la Justice a enfin accusé Nicolas Maduro d’avoir collaboré avec le gang criminel vénézuélien Tren de Aragua et le cartel mexicain Sinaloa.Le président américain veut évincer Nicolas Maduro du pouvoir et asphyxier économiquement le Venezuela, et a notamment durci l’embargo pétrolier. Mais il a aussi autorisé le géant pétrolier Chevron à opérer de manière limitée au Venezuela et négocié la libération d’Américains détenus dans le pays.Le gouvernement de Nicolas Maduro dénonce lui de longue date une ingérence des Etats-Unis dans les affaires vénézuéliennes.

Trump prêt à voir Poutine, même si ce dernier refuse de rencontrer Zelensky

Donald Trump s’est dit jeudi toujours prêt à rencontrer Vladimir Poutine même si ce dernier refuse de voir Volodymyr Zelensky, qui insiste pour être à la table des discussions visant à trouver une issue au conflit en Ukraine.Interrogé sur le fait de savoir si l’ultimatum qu’il a donné à son homologue russe pour trouver un accord avec Kiev sous peine de sanctions sévères était toujours fixé à vendredi, le président américain est resté vague.”Cela va dépendre de (Poutine), on va voir ce qu’il va dire”, a-t-il simplement dit dans le Bureau ovale.”Très déçu”, a-t-il enchaîné, semblant parler de son homologue russe.Sur la question de savoir s’il pensait que M. Poutine devait d’abord s’entretenir avec le président ukrainien avant de le rencontrer lui, le milliardaire républicain a été beaucoup plus explicite. “Non”, a-t-il répondu.Les deux dirigeants “aimeraient me rencontrer, et je ferai tout ce que je peux pour arrêter la tuerie”, a-t-il ajouté.Quelques heures auparavant, le Kremlin avait annoncé un “accord de principe” pour une rencontre entre MM. Poutine et Trump “dans les prochains jours”, tout en écartant dans l’immédiat un sommet à trois avec M. Zelensky.Le président russe a estimé jeudi que les “conditions” n’étaient pas réunies pour un tête-à-tête avec le chef d’Etat ukrainien. Pour Moscou, un tel scénario n’a de sens qu’en phase finale des négociations de paix.Mais selon Volodymyr Zelensky, “il est légitime que l’Ukraine participe aux négociations” dans un format tripartite.- “Accord de principe” -La dernière entrevue entre Vladimir Poutine et Donald Trump remonte à 2019, lors du premier mandat du milliardaire républicain, en marge d’un sommet du G20 au Japon.Le président américain avait repris contact avec M. Poutine après son retour à la Maison Blanche, dans l’espoir de mettre rapidement fin à la guerre déclenchée en 2022 par l’invasion russe de l’Ukraine, mais il s’est montré de plus en plus frustré envers lui ces dernières semaines, lui lançant un ultimatum.M. Poutine, aux côtés de son homologue émirati, Mohammed ben Zayed, qu’il recevait jeudi au Kremlin, a affirmé que les Emirats arabes unis étaient l’un des endroits envisagés pour accueillir la rencontre avec Donald Trump.Un responsable américain à la Maison Blanche, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, a affirmé que le lieu de la réunion n’était pas encore décidé, mais que celle-ci pourrait intervenir la semaine prochaine.Cette accélération diplomatique se produit à la suite d’un échange au Kremlin, mercredi, entre Vladimir Poutine et l’émissaire spécial du président américain, Steve Witkoff.Le chef de l’Etat ukrainien s’était ensuite entretenu au téléphone avec Donald Trump, une conversation à laquelle avaient pris part plusieurs dirigeants européens.M. Zelensky a demandé que les Européens soient inclus dans les négociations de paix sur l’Ukraine, desquelles ils ont jusqu’à présent été tenus à l’écart malgré les tentatives de Paris, Berlin et Londres.- Sanctions -Agacé par le blocage des pourparlers entre Moscou et Kiev, Donald Trump a donné à la Russie jusqu’à vendredi pour cesser les hostilités, sous peine de nouvelles sanctions.Les pays qui commercent avec la Russie sont notamment visés, comme l’Inde et la Chine.M. Trump a déjà annoncé porter à 50% au lieu de 25% les droits de douane sur les importations en provenance d’Inde, en raison de ses achats de pétrole russe.Vladimir Poutine a, à cet égard, reçu jeudi le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre indien Narendra Modi, Ajit Doval.Aux Etats-Unis, la sénatrice démocrate Jeanne Shaheen a dit jeudi avoir de “réelles inquiétudes” que Vladimir Poutine considère cette rencontre avec Donald Trump comme “une récompense et une autre opportunité de prolonger la guerre”.”Il est temps pour le président Trump de durcir le ton avec le Kremlin et d’user de ses atouts pour mettre fin à cette guerre”, a déclaré dans un communiqué cette élue spécialiste des affaires diplomatiques.Pour l’heure, rien n’indique que la Russie est revenue sur ses conditions pour mettre fin à son assaut en Ukraine.Elle réclame que ce pays lui cède quatre régions partiellement occupées (celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan. Des exigences inacceptables pour Kiev.

Trump prêt à voir Poutine, même si ce dernier refuse de rencontrer Zelensky

Donald Trump s’est dit jeudi toujours prêt à rencontrer Vladimir Poutine même si ce dernier refuse de voir Volodymyr Zelensky, qui insiste pour être à la table des discussions visant à trouver une issue au conflit en Ukraine.Interrogé sur le fait de savoir si l’ultimatum qu’il a donné à son homologue russe pour trouver un accord avec Kiev sous peine de sanctions sévères était toujours fixé à vendredi, le président américain est resté vague.”Cela va dépendre de (Poutine), on va voir ce qu’il va dire”, a-t-il simplement dit dans le Bureau ovale.”Très déçu”, a-t-il enchaîné, semblant parler de son homologue russe.Sur la question de savoir s’il pensait que M. Poutine devait d’abord s’entretenir avec le président ukrainien avant de le rencontrer lui, le milliardaire républicain a été beaucoup plus explicite. “Non”, a-t-il répondu.Les deux dirigeants “aimeraient me rencontrer, et je ferai tout ce que je peux pour arrêter la tuerie”, a-t-il ajouté.Quelques heures auparavant, le Kremlin avait annoncé un “accord de principe” pour une rencontre entre MM. Poutine et Trump “dans les prochains jours”, tout en écartant dans l’immédiat un sommet à trois avec M. Zelensky.Le président russe a estimé jeudi que les “conditions” n’étaient pas réunies pour un tête-à-tête avec le chef d’Etat ukrainien. Pour Moscou, un tel scénario n’a de sens qu’en phase finale des négociations de paix.Mais selon Volodymyr Zelensky, “il est légitime que l’Ukraine participe aux négociations” dans un format tripartite.- “Accord de principe” -La dernière entrevue entre Vladimir Poutine et Donald Trump remonte à 2019, lors du premier mandat du milliardaire républicain, en marge d’un sommet du G20 au Japon.Le président américain avait repris contact avec M. Poutine après son retour à la Maison Blanche, dans l’espoir de mettre rapidement fin à la guerre déclenchée en 2022 par l’invasion russe de l’Ukraine, mais il s’est montré de plus en plus frustré envers lui ces dernières semaines, lui lançant un ultimatum.M. Poutine, aux côtés de son homologue émirati, Mohammed ben Zayed, qu’il recevait jeudi au Kremlin, a affirmé que les Emirats arabes unis étaient l’un des endroits envisagés pour accueillir la rencontre avec Donald Trump.Un responsable américain à la Maison Blanche, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, a affirmé que le lieu de la réunion n’était pas encore décidé, mais que celle-ci pourrait intervenir la semaine prochaine.Cette accélération diplomatique se produit à la suite d’un échange au Kremlin, mercredi, entre Vladimir Poutine et l’émissaire spécial du président américain, Steve Witkoff.Le chef de l’Etat ukrainien s’était ensuite entretenu au téléphone avec Donald Trump, une conversation à laquelle avaient pris part plusieurs dirigeants européens.M. Zelensky a demandé que les Européens soient inclus dans les négociations de paix sur l’Ukraine, desquelles ils ont jusqu’à présent été tenus à l’écart malgré les tentatives de Paris, Berlin et Londres.- Sanctions -Agacé par le blocage des pourparlers entre Moscou et Kiev, Donald Trump a donné à la Russie jusqu’à vendredi pour cesser les hostilités, sous peine de nouvelles sanctions.Les pays qui commercent avec la Russie sont notamment visés, comme l’Inde et la Chine.M. Trump a déjà annoncé porter à 50% au lieu de 25% les droits de douane sur les importations en provenance d’Inde, en raison de ses achats de pétrole russe.Vladimir Poutine a, à cet égard, reçu jeudi le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre indien Narendra Modi, Ajit Doval.Aux Etats-Unis, la sénatrice démocrate Jeanne Shaheen a dit jeudi avoir de “réelles inquiétudes” que Vladimir Poutine considère cette rencontre avec Donald Trump comme “une récompense et une autre opportunité de prolonger la guerre”.”Il est temps pour le président Trump de durcir le ton avec le Kremlin et d’user de ses atouts pour mettre fin à cette guerre”, a déclaré dans un communiqué cette élue spécialiste des affaires diplomatiques.Pour l’heure, rien n’indique que la Russie est revenue sur ses conditions pour mettre fin à son assaut en Ukraine.Elle réclame que ce pays lui cède quatre régions partiellement occupées (celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan. Des exigences inacceptables pour Kiev.

US raises bounty on Venezuela’s Maduro to $50 mn

The United States doubled its bounty on Venezuelan President Nicolas Maduro — who faces federal drug trafficking charges — to $50 million on Thursday, a move Caracas described as “pathetic” and “ridiculous”.Washington, which does not recognize Maduro’s past two election victories, accuses the South American country’s leader of leading a cocaine trafficking gang.”Today, the Department of Justice and State Department are announcing a historic $50 million reward for information leading to the arrest of Nicolas Maduro,” Attorney General Pam Bondi said in a video on social media. “He is one of the largest narco-traffickers in the world and a threat to our national security.”The previous bounty was set in January at $25 million.Venezuelan Foreign Minister Yvan Gil said Bondi’s “pathetic” bounty was “the most ridiculous smokescreen we have ever seen.””The dignity of our homeland is not for sale. We reject this crude political propaganda operation,” Gil said on Telegram.In 2020, during President Donald Trump’s first term in office, Maduro and other high-ranking Venezuelan officials were indicted in federal court in New York on several charges including participating in a “narco-terrorism” conspiracy.- ‘Cartel of the Suns’ -The Justice Department accused Maduro of leading a cocaine trafficking gang called “The Cartel of the Suns” that shipped hundreds of tons of narcotics into the United States over two decades, earning hundreds of millions of dollars.Investigators say the cartel worked hand-in-hand with the rebel Revolutionary Armed Forces of Colombia (FARC), which the United States has labeled a terrorist organization.Bondi said Maduro also had worked with the Venezuelan gang Tren de Aragua and Mexico’s Sinaloa cartel.The US Drug Enforcement Administration (DEA) “has seized 30 tons of cocaine linked to Maduro and his associates, with nearly seven tons linked to Maduro himself,” Bondi said.The US government has also seized more than $700 million in Maduro-linked assets, including two Venezuelan government aircraft, since September last year, according to Bondi.”Yet Maduro’s reign of terror continues,” she said. “Under President Trump’s leadership, Maduro will not escape justice and he will be held accountable for his despicable crimes.”The 62-year-old Maduro, a former bus driver and trade unionist, faces up to life in prison if he can be tried and is convicted.At the time of the indictment, Maduro slammed what he called “spurious, false” accusations.In June, Venezuela’s former intelligence chief Hugo Armando Carvajal pleaded guilty to US drug trafficking and narco-terrorism charges. The Miami Herald, citing sources familiar with the case, said Carvajal had offered to provide US authorities with documents and testimony implicating Maduro.- ‘Deeply flawed’ -Relations between Washington and Caracas have been deteriorating for years.The US government has not recognized Maduro, who first took office in 2013, as the duly elected president of Venezuela since what the State Department has called a “deeply flawed 2018 presidential election.””In the July 28, 2024 Venezuelan presidential election, Maduro fraudulently declared himself the victor despite evidence to the contrary,” the State Department said in an announcement of the earlier bounty in January.”The United States joined many other countries in refusing to recognize Maduro as the legitimate winner of the July 2024 presidential election.”Washington has placed an array of economic sanctions on Maduro’s government.For its part, Maduro’s government has long denounced US interference in Venezuela.On Thursday, Interior Minister Diosdado Cabello announced that security services had thwarted a bomb attack in a commercial area of the capital Caracas. As Venezuelan authorities often do in such cases, Cabello accused the US and the Venezuelan opposition of instigating the thwarted attack.

Trump says would meet Putin without Zelensky sit-down

US President Donald Trump said Thursday he would meet with Vladimir Putin for upcoming talks on the Ukraine war even if the Russian leader had not sat down with Ukrainian President Volodymyr Zelensky.The statement, which contradicted earlier reports that a Putin-Zelensky meeting was a prerequisite for the summit, came after Trump gave Moscow until Friday to reach a ceasefire or face fresh sanctions. But asked by reporters in the Oval Office if that deadline still held, Trump did not answer clearly.”It’s going to be up to (Putin),” Trump said. “We’re going to see what he has to say.”Since returning to the White House in January, Trump has been pressuring Moscow to end Russia’s military assault on Ukraine.The Kremlin said Thursday that Putin was set to attend a summit with Trump in the “coming days,” but the Russian leader essentially ruled out including Zelensky.Zelensky meanwhile insisted that he had to be involved in any talks.When Trump was asked if Putin was required to meet Zelensky before a summit, the US president said simply: “No, he doesn’t.”Putin has named the United Arab Emirates as a potential location for the summit, but this was not confirmed by Washington.- Next week? -The summit would be the first between sitting US and Russian presidents since Joe Biden met Putin in Geneva in June 2021.Three rounds of direct Russia-Ukraine talks in Istanbul have failed to yield any progress towards a ceasefire. The two sides remain far apart on the conditions they have set to end the more than three-year-long conflict.Trump and Putin last sat together in 2019 at a G20 summit meeting in Japan during Trump’s first term. They have spoken by telephone several times since January.Kremlin aide Yuri Ushakov said that “next week has been set as a target date,” adding that both sides have agreed the venue “in principle,” without naming it.However, Washington later denied that a venue or date had been set.”No location has been determined,” a White House official said, while agreeing that the meeting “could occur as early as next week.” Tens of thousands of people have been killed since Russia launched its military offensive on Ukraine in February 2022.Russian bombardments have forced millions of people to flee their homes and have destroyed swathes of eastern and southern Ukraine.Putin has resisted multiple calls from the United States, Europe and Kyiv for a ceasefire.At talks in Istanbul, Russian negotiators outlined hardline territorial demands for halting its advance — calling for Kyiv to withdraw from some territory it still controls and to renounce Western military support.Senator Jeanne Shaheen, the top Democrat on the Senate Foreign Relations Committee, urged Trump to “finally get tough on the Kremlin” and use his leverage to end the war. “Face-to-face dialogue is important, but Putin cannot be allowed yet another opportunity to delay or water down President Trump’s promise of harsh sanctions taking effect tomorrow,” she said in a statement late Thursday. – ‘Only fair’ Ukraine involved -Reports of the possible summit came after US special envoy Steve Witkoff met Putin in Moscow on Wednesday.Witkoff proposed a trilateral meeting with Zelensky, but Putin appeared to rule out direct talks with the Ukrainian leader.”Certain conditions must be created for this,” Putin told reporters. “Unfortunately, we are still far from creating such conditions.”The former KGB agent, who has ruled Russia for over 25 years, said in June that he was ready to meet Zelensky, but only during a “final phase” of negotiations on ending the conflict.In his regular evening address on Thursday, Zelensky said “it is only fair that Ukraine should be a participant in the negotiations.”The Ukrainian leader spoke with French President Emmanuel Macron, German Chancellor Friedrich Merz and the European Commission President Ursula von der Leyen as he called for the continent to be included in any potential peace talks.”Ukraine is an integral part of Europe — we are already in negotiations on EU accession. Therefore, Europe must be a participant in the relevant processes,” Zelensky said on social media.

WHO says nearly 100,000 struck with cholera in SudanFri, 08 Aug 2025 01:17:43 GMT

The World Health Organization on Thursday said nearly 100,000 cholera cases had been reported in Sudan since July last year, as it warned of more hunger, displacement and disease to come.Since April 2023, Sudan has been torn apart by a power struggle between army chief Abdel Fattah al-Burhan and Mohamed Hamdan Daglo, commander of the …

WHO says nearly 100,000 struck with cholera in SudanFri, 08 Aug 2025 01:17:43 GMT Read More »

US partners seek relief as Trump tariffs upend global trade

President Donald Trump’s steeper global tariffs came into effect Thursday, leaving dozens of US partners scrambling to secure relief from soaring levies that are rewriting global trade practice.Shortly before the new rates kicked in, Washington also announced it would double India tariffs to 50 percent and hit many semiconductor imports with a 100-percent duty.Trump’s trade policy is a demonstration of economic power that he hopes will revive domestic manufacturing, but many economists fear it could fuel inflation and lower growth.In his latest move, the president raised import duties from 10 percent to levels between 15 percent and 41 percent for various trading partners.Many products from the European Union, Japan and South Korea now face a 15-percent tariff, even with deals struck with Washington to avert steeper threatened levies.But questions remain surrounding the implementation of these agreements.Others like India face a 25-percent duty — to be doubled in three weeks — while Syria, Myanmar and Laos face levels of 40 or 41 percent.Switzerland’s government, which failed to convince Trump not to impose a 39-percent tariff, said after an extraordinary meeting Thursday that it remains committed to talks aimed at lowering levies.Trump’s latest wave of “reciprocal” duties — a response to trade practices Washington deems unfair — broadens measures imposed since he returned to the presidency.Wall Street’s major indexes mostly dipped, while global markets largely shrugged off the higher tariffs Thursday.- ‘No charge’ -The steeper duties maintain exemptions on sectors that Trump separately targeted, like steel and autos.Categories that could be hit later, like pharmaceuticals and semiconductors, are also spared for now.Trump said Wednesday that he plans an “approximately 100-percent tariff” on semiconductor imports, but with no charge for companies investing in his country or committed to doing so.Companies and industry groups warn Trump’s new levies will severely hurt smaller American businesses.But providing some reprieve from the “reciprocal” tariff hike is a clause saying that goods already en route to the United States before Thursday — and arriving before October 5 — will not face the new rates.With the dust settling, at least temporarily, Georgetown University professor Marc Busch expects US businesses to “pass along more of the tariff bill” to consumers.Inventories are depleting and it is unlikely firms will absorb costs indefinitely, he told AFP.Trump is using tariffs to pursue a variety of goals — such as doubling planned duties on India due to its purchase of Russian oil, a key revenue source in Moscow’s war in Ukraine.The order threatened penalties on countries that “directly or indirectly” import Russian oil too.The Federation of Indian Export Organisations called the move a “severe setback” impacting nearly 55 percent of shipments to the United States.- Discrepancies -Lingering questions remain for partners who have negotiated deals with Trump.Tokyo and Washington appear at odds over the terms of their pact, such as when levies on Japanese cars will be lowered from an existing 25 percent on US auto imports.Both countries also seem to differ on whether the new 15-percent toll on Japanese goods would be added to existing levies or — like the EU — be capped at that level for many products.Japan’s tariffs envoy Ryosei Akazawa told reporters Thursday that Washington is expected to revise its order such that the new toll does not stack uniformly on existing ones. It would also lower vehicle tariffs on Japanese autos.Washington and Beijing meanwhile have a temporary truce in their tariff standoff expiring August 12. Commerce Secretary Howard Lutnick told Fox Business it is likely this will be extended another 90 days.Trump has separately targeted Brazil over the trial of his right-wing ally, former president Jair Bolsonaro, who is accused of planning a coup.US tariffs on various Brazilian goods surged to 50 percent Wednesday with broad exemptions.Lutnick expects Trump’s duties could bring in $50 billion in monthly revenue.burs-bys/mlm