Après vingt jours en prison, la justice libère Nicolas Sarkozy
Après vingt jours derrière les barreaux, la justice a ordonné lundi la mise en liberté de Nicolas Sarkozy, qui se voit interdit dans le cadre du dossier libyen de quitter le territoire français et d’entrer en contact avec de hauts responsables judiciaires, comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin.Dans l’attente de son procès en appel, qui devrait se tenir à partir de mars devant la même juridiction, la cour d’appel de Paris a autorisé la sortie de l’ancien chef de l’Etat, 70 ans, de la prison de la Santé à Paris où il était incarcéré depuis le 21 octobre.La prison, “c’est dur, c’est très dur, ça l’est certainement pour tout détenu, je dirais même que c’est éreintant”, a témoigné lundi matin en visio-conférence Nicolas Sarkozy à l’audience d’examen de sa requête, offrant la première image de l’histoire d’un ancien président de la République en prison.Dans le cadre d’un contrôle judiciaire, les juges ont toutefois imposé deux interdictions au champion déchu de la droite, embourbé dans ses affaires judiciaires. La cour a estimé que “le risque de pression, de concertation ne (peut) pas être totalement écarté” sur ses co-prévenus mais surtout sur “un certain nombre de témoins-clés”, comme les ex-dignitaires du régime Kadhafi disséminés à travers le monde, et lui a interdit tout voyage à l’étranger.De manière plus inattendue, la justice a aussi imposé une “interdiction de contact” élargie avec de hauts responsables de la justice française, notamment le garde des Sceaux Gérald Darmanin, constatant sa “capacité à actionner différents services de l’Etat” en tant qu’ex-président.Le 29 octobre, Nicolas Sarkozy avait reçu la visite à la prison de la Santé du ministre, une entrevue qui a suscité des critiques, notamment de magistrats. Dans une rare prise de position, le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un “risque d’obstacle à la sérénité” et donc “d’atteinte à l’indépendance des magistrats” avant le procès en appel.Contacté par l’AFP, l’entourage de M. Darmanin a assuré que “le garde des Sceaux respecte toujours les décisions de justice”.- “Un cauchemar” -Lors de l’examen de sa requête dans la matinée, le parquet général avait requis la sortie de prison sous contrôle judiciaire de l’ex-chef de l’Etat, jugeant que “ces garanties de représentation en justice sont rarement réunies à un tel niveau”.Sur les trois personnes détenues à l’issue du jugement de première instance dans le procès libyen, la justice a donc libéré Nicolas Sarkozy et l’ex-banquier Wahib Nacer, mais a maintenu en détention l’intermédiaire Alexandre Djouhri, arguant un risque de fuite et de pressions sur des protagonistes de l’affaire.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu Nicolas Sarkozy coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.Le tribunal l’a condamné à cinq ans de prison ferme avec un mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire, entraînant son incarcération malgré son appel.Nicolas Sarkozy a été incarcéré un peu moins d’un mois après sa condamnation. Cette détention inédite pour un ex-président de la République a suscité de vifs débats. Il s’agit aussi d’une première dans l’Union européenne, où aucun ancien chef d’Etat n’a connu l’emprisonnement.”Je veux rendre hommage au personnel pénitentiaire qui a été d’une humanité exceptionnelle et qui a rendu ce cauchemar, parce que c’est un cauchemar, supportable”, a déclaré à l’audience Nicolas Sarkozy, vêtu d’une veste bleu foncé, pull et chemise, apparaissant à l’écran dans une salle aux murs blancs avec deux de ses avocats.”Je me bats pour que la vérité triomphe”, a encore dit l’ancien président, fustigeant “l’idée folle” qu’il soit allé solliciter un financement de campagne auprès du dictateur libyen.Les dates précises du procès en appel, qui n’ont pas encore été officiellement annoncées, devraient être communiquées aux avocats jeudi, ont indiqué à l’AFP des sources proches du dossier.
Après vingt jours en prison, la justice libère Nicolas Sarkozy
Après vingt jours derrière les barreaux, la justice a ordonné lundi la mise en liberté de Nicolas Sarkozy, qui se voit interdit dans le cadre du dossier libyen de quitter le territoire français et d’entrer en contact avec de hauts responsables judiciaires, comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin.Dans l’attente de son procès en appel, qui devrait se tenir à partir de mars devant la même juridiction, la cour d’appel de Paris a autorisé la sortie de l’ancien chef de l’Etat, 70 ans, de la prison de la Santé à Paris où il était incarcéré depuis le 21 octobre.La prison, “c’est dur, c’est très dur, ça l’est certainement pour tout détenu, je dirais même que c’est éreintant”, a témoigné lundi matin en visio-conférence Nicolas Sarkozy à l’audience d’examen de sa requête, offrant la première image de l’histoire d’un ancien président de la République en prison.Dans le cadre d’un contrôle judiciaire, les juges ont toutefois imposé deux interdictions au champion déchu de la droite, embourbé dans ses affaires judiciaires. La cour a estimé que “le risque de pression, de concertation ne (peut) pas être totalement écarté” sur ses co-prévenus mais surtout sur “un certain nombre de témoins-clés”, comme les ex-dignitaires du régime Kadhafi disséminés à travers le monde, et lui a interdit tout voyage à l’étranger.De manière plus inattendue, la justice a aussi imposé une “interdiction de contact” élargie avec de hauts responsables de la justice française, notamment le garde des Sceaux Gérald Darmanin, constatant sa “capacité à actionner différents services de l’Etat” en tant qu’ex-président.Le 29 octobre, Nicolas Sarkozy avait reçu la visite à la prison de la Santé du ministre, une entrevue qui a suscité des critiques, notamment de magistrats. Dans une rare prise de position, le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un “risque d’obstacle à la sérénité” et donc “d’atteinte à l’indépendance des magistrats” avant le procès en appel.Contacté par l’AFP, l’entourage de M. Darmanin a assuré que “le garde des Sceaux respecte toujours les décisions de justice”.- “Un cauchemar” -Lors de l’examen de sa requête dans la matinée, le parquet général avait requis la sortie de prison sous contrôle judiciaire de l’ex-chef de l’Etat, jugeant que “ces garanties de représentation en justice sont rarement réunies à un tel niveau”.Sur les trois personnes détenues à l’issue du jugement de première instance dans le procès libyen, la justice a donc libéré Nicolas Sarkozy et l’ex-banquier Wahib Nacer, mais a maintenu en détention l’intermédiaire Alexandre Djouhri, arguant un risque de fuite et de pressions sur des protagonistes de l’affaire.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu Nicolas Sarkozy coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.Le tribunal l’a condamné à cinq ans de prison ferme avec un mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire, entraînant son incarcération malgré son appel.Nicolas Sarkozy a été incarcéré un peu moins d’un mois après sa condamnation. Cette détention inédite pour un ex-président de la République a suscité de vifs débats. Il s’agit aussi d’une première dans l’Union européenne, où aucun ancien chef d’Etat n’a connu l’emprisonnement.”Je veux rendre hommage au personnel pénitentiaire qui a été d’une humanité exceptionnelle et qui a rendu ce cauchemar, parce que c’est un cauchemar, supportable”, a déclaré à l’audience Nicolas Sarkozy, vêtu d’une veste bleu foncé, pull et chemise, apparaissant à l’écran dans une salle aux murs blancs avec deux de ses avocats.”Je me bats pour que la vérité triomphe”, a encore dit l’ancien président, fustigeant “l’idée folle” qu’il soit allé solliciter un financement de campagne auprès du dictateur libyen.Les dates précises du procès en appel, qui n’ont pas encore été officiellement annoncées, devraient être communiquées aux avocats jeudi, ont indiqué à l’AFP des sources proches du dossier.
Killing of Tanzania protesters ‘a disgrace before God’: archbishopMon, 10 Nov 2025 13:27:24 GMT
Hundreds gathered for a church service in Tanzania on Monday to pray for those killed by security forces during election violence, with the archbishop saying the country had “lost its dignity”.President Samia Suluhu Hassan was declared the winner of the October 29 poll with 98 percent of the vote, but the election sparked widespread protests …
Sylvia Bongo’s graft trial opens with Gabon’s ex-first lady in exileMon, 10 Nov 2025 13:23:57 GMT
Sylvia Bongo, whose husband was ousted as Gabon’s leader in a 2023 coup, went on trial for graft on Monday, with the exiled former first lady the highest-profile absentee.Bongo, the 62-year-old wife of Ali Bongo, whose family ruled the central African country with an iron fist for 55 years, is accused of manipulating her husband …
China suspends ‘special port fees’ on US vessels for one year
China said on Monday it would suspend for one year “special port fees” on US vessels “simultaneously” with Washington’s pause on levies targeting Chinese ships, as a fragile trade truce between the superpowers takes shape.The United States and China have been engaged in a volatile trade and tariff war for months, but agreed to walk back some punitive measures after presidents Xi Jinping and Donald Trump met in South Korea last month.Duties on both sides had reached prohibitive triple-digit levels at one point, hampering trade between the world’s two largest economies and snarling global supply chains.The suspension of the port fees, which applied to ships operated by or built in the United States that visited Chinese ports, began at 13:01 (0501 GMT) on Monday, a transport ministry statement said.The US shipbuilding industry was dominant after World War II but has gradually declined and now accounts for just 0.1 percent of global output.The sector is now dominated by Asia, with China building nearly half of all ships launched, ahead of South Korea and Japan.Beijing also said separately it would suspend sanctions against US subsidiaries of Hanwha Ocean, one of South Korea’s largest shipbuilders.The year-long suspension of measures against Hanwha, effective from November 10, was linked to the US halting port fees it had levied on Chinese-built and operated ships, China’s commerce ministry said in an online statement.”In light of this (US suspension)… China has decided to suspend the relevant measures” for one year, it said.China had imposed sanctions on five US subsidiaries of Hanwha in October, accusing them of supporting a US government “Section 301” investigation that found Beijing’s dominance of the shipbuilding industry unreasonable.Organisations and individuals in China had been banned from cooperating with Hanwha Shipping LLC, Hanwha Philly Shipyard Inc., Hanwha Ocean USA International LLC, Hanwha Shipping Holdings LLC and HS USA Holdings Corp.A planned probe into whether the Section 301 investigation affected the “security and development interests” of China’s shipbuilding industry and supply chain had also been shelved for one year, according to the transport ministry.Beijing “looks forward to the United States continuing to meet China halfway and jointly safeguarding fair competition in the global shipping and shipbuilding market”, the commerce ministry said in another statement.- Export controls -In another apparent move on Monday to implement recent agreements, China’s commerce ministry said it had added more than a dozen fentanyl precursors to a list of controlled exports to the United States, Mexico and Canada.Washington has long accused Beijing of failing to effectively crack down on flows of the deadly chemicals underpinning a devastating drug crisis in the United States.While the Chinese statement did not mention recent negotiations, the White House said on November 1 that Beijing had agreed to “stop the shipment of certain designated chemicals to North America” — part of “significant measures to end the flow of fentanyl”.The measures are the latest sign of a thaw in economic ties since the Xi-Trump meeting. China said on Wednesday it would extend the suspension of additional tariffs on US goods for one year, keeping them at 10 percent, and suspend some tariffs on soybeans and other US agricultural products.It also suspended an export ban on gallium, germanium and antimony, metals crucial for modern technology, on Sunday.Beijing also agreed following talks to halt restrictions on the export of rare earths technology for one year. Washington in turn agreed to suspend for one year export restrictions on affiliates of blacklisted foreign companies in which they had at least a 50 percent stake, the Chinese commerce ministry said on Wednesday.





