La Bourse de Paris termine en hausse après les annonces commerciales sino-américaines

La Bourse de Paris a terminé en nette hausse lundi, portée par les espoirs d’une désescalade franche de la guerre commerciale après la suspension pour 90 jours de la majeure partie des droits de douane massifs que les Etats-Unis et la Chine s’étaient mutuellement imposés.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a terminé en hausse de 1,37%, soit un gain de 106,35 points, pour s’établir à 7.850,10 points. Vendredi, il avait terminé en hausse de 0,64%, pour s’établir à 7.743,75 points à la clôture.Les Etats-Unis et la Chine ont annoncé lundi la suspension pour 90 jours de la majeure partie des droits de douane prohibitifs qu’ils s’étaient mutuellement imposés, marquant une désescalade dans leur guerre commerciale qui a ébranlé l’économie mondiale.”C’est une vraie respiration dans un marché qui a besoin de bonnes nouvelles”, estime Christopher Dembik, conseiller en stratégie d’investissement chez Pictet AM, interrogé par l’AFP.Dans le détail, pendant 90 jours à partir de mercredi, les surtaxes douanières imposées par les États-Unis sur les produits chinois vont passer de 145% à 30%. Dans l’autre sens, la Chine, qui avait riposté à Washington en portant à 125% ses droits de douane sur les produits américains, va les ramener à 10%.Cette pause dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, mais aussi l’accord commercial conclu entre Américains et Britanniques la semaine dernière laisse présager dans le scénario le plus optimiste “une myriade d’autres accords qui pourraient être finalisés”, poursuit M. Dembik.L’enthousiasme sur les marchés reste cependant prudent.Les investisseurs sont “certes soulagés qu’une pause ait été instaurée, mais l’expérience récente a montré que même pendant une telle trêve, des revirements dans le protectionnisme commercial américain restent possibles”, note Martin Wolburg, économiste en chef chez Generali AM.D’autant que “les précédents accords sont assez peu respectés en pratique, surtout entre les Etats-Unis et la Chine”, rappelle Christopher Dembik.Le luxe en tête”Les secteurs qui ont été le plus sanctionnés (avec la guerre commerciale) comme le luxe réagissent très bien” à l’annonce d’une accalmie sur le front de la guerre commercial, commente M. Dembik.La trêve améliore les perspectives économiques des Etats-Unis comme de la Chine, pays auquel les poids lourds du luxe, dominants sur l’indice CAC 40, sont très exposés.LVMH, leader mondial du secteur, s’est envolé, l’action terminant en hausse de 7,01% à 530,50 euros et Kering a grimpé de 5,86% à 188,34 euros. Hermès, récemment passée première valorisation boursière du secteur du luxe dans le monde, a terminé en hausse de 3,51% à 2.539 euros l’action.La défense dans le rougeKiev et ses alliés européens ont réclamé pendant le week-end un cessez-le-feu “complet et inconditionnel” de 30 jours à partir de lundi, condition préalable selon eux pour l’ouverture de discussions de paix directes entre Russes et Ukrainiens en Turquie, comme l’a proposé le président russe Vladimir Poutine.”La perspective d’un cessez-le-feu signifie que les besoins de défense seront moindres”, ce qui entraîne le secteur à la baisse lundi, relève Andrea Tueni, responsable de la relation clients et des activités de marchés de Saxo Banque.Le groupe Thales a terminé en baisse de 2,96% à 239 euros l’action et Dassault Aviation a perdu 4,70% à 299,80 euros le titre.

Le Scouarnec, “totalement responsable de ses actes” et toujours dangereux, selon les psychiatres

Un accusé “totalement responsable de ses actes”, à la “dangerosité très importante” qui pourrait passer de nouveau à l’acte: des experts psychiatres ont dressé lundi à Vannes un portrait inquiétant de l'”énigme” Joël Le Scouarnec, accusé de violences sexuelles sur 299 patients, la plupart mineurs lors des faits.Deux ans avant le début du procès du chirurgien pédocriminel, les psychiatres Isabelle Alamone et Jean-Jacques Dumond ont mené un entretien dense avec l’accusé, alors déjà condamné à 15 ans de prison pour des violences sexuelles sur quatre enfants.Un entretien où Joël Le Scouarnec fait preuve d’un “grand contrôle” sur ses paroles et où “on a l’impression qu’il nous dit ce qu’on veut entendre”, explique le Dr Alamone devant la cour criminelle du Morbihan.Même si le médecin, condamné en 2005 pour détention d’images pédopornographiques, répète “moi, je ne viole pas les enfants” et se refuse à évoquer autre chose que “des attouchements furtifs”, les psychiatres le jugent “totalement responsable de ses actes”: il “savait ce qu’il faisait”.Les experts mettent en doute sa sincérité, évoquant un sentiment de culpabilité “auquel on a du mal à croire”.”Il est possible qu’il savait ce qu’il pouvait dire et ce qu’il devait ne pas dire”, estime le Dr Alamone pour qui l’accusé utilise aussi “le flou mémoriel” comme parade à des questions auxquelles il ne souhaite pas répondre.”Au pied du mur, il dit +je n’en ai pas le souvenir+”, raconte-t-elle.Devant ses victimes qui défilent à la barre depuis le 24 février, M. Le Scouarnec a répété de manière presque systématique “ne pas se souvenir” précisément des faits dont il est accusé. Il les a néanmoins reconnus dans leur intégralité le 20 mars.- “Extrême décalage” -“Etant l’avocat d’un homme et non pas d’une cause perdue”, son défenseur Me Maxime Tessier insiste sur l’évolution de l’accusé depuis le début du procès.”La reconnaissance des faits peut être aussi une posture mais il n’est jamais trop tard”, concède Dr Alamone.”Ce n’est pas une posture”, rétorque l’avocat.En 2023, lorsque Joël Le Scouarnec s’entretient avec les deux psychiatres, ces derniers ne notent cependant “aucune compassion” envers ses victimes.”Il n’a pas de mot sur son ressenti mais aussi sur le ressenti des autres”, dit le Dr Alamone qui résume: pour l’accusé, “les autres, c’est le sexe.”Son collègue, lui, insiste sur “l’extrême décalage entre la pauvreté de son expression et la richesse de ses carnets” où le chirurgien a scrupuleusement détaillé la majorité des viols et agressions commis entre 1989 et 2014.”Ce monsieur, c’est une énigme et l’énigme principale est dans le contraste” avec ce “personnage insignifiant quand on le rencontre”, résume Jean-Jacques Dumond.”Nous n’aurons pas d’explication claire de pourquoi il est devenu pédophile”, souligne-t-il, rappelant que l’accusé ne fait état ni de “passé traumatique (ni) d’enfance carencée”.L’expert note une “amnésie infantile” jusqu’aux 11-12 ans de l’accusé, “très inhabituelle”.Est-il un “cas unique”? demande une avocate. “Dans la multiplicité des actes, oui”, admet le Dr Dumond. “Honnêtement, c’est la première fois que je vois ça.”- “Très inquiétant” -Interrogée par la cour sur les propos de l’accusé assurant que ses pulsions pédophiles ont disparu, Isabelle Alamone esquisse une moue discrète.La “dangerosité criminologique est très importante”, affirme la psychiatre, jugeant le “profil très inquiétant”. Pour elle, la détention est actuellement “la meilleure garantie” contre un nouveau passage à l’acte.”Nous ne sommes pas dans sa tête, nous ne savons pas ce qui s’y passe”, résume le Dr Dumond. Mais “même à son âge”, “la vigilance sera toujours de mise, il n’y aura pas de guérison en tant que telle”, enchaîne sa collègue.Pour qu’un éventuel traitement médicamenteux fonctionne, il faudra aussi “qu’il demande de l’aide”, juge-t-elle.”On ne doit pas se fier à des paroles. Les faits sont là et ça incite à une grande, grande prudence.””Je ne formulerai aucune observation”, lâche l’accusé depuis son box en réponse à la cour. L’audience est suspendue. Lorsqu’elle reprend, une nouvelle victime s’avance à la barre.

Le Scouarnec, “totalement responsable de ses actes” et toujours dangereux, selon les psychiatres

Un accusé “totalement responsable de ses actes”, à la “dangerosité très importante” qui pourrait passer de nouveau à l’acte: des experts psychiatres ont dressé lundi à Vannes un portrait inquiétant de l'”énigme” Joël Le Scouarnec, accusé de violences sexuelles sur 299 patients, la plupart mineurs lors des faits.Deux ans avant le début du procès du chirurgien pédocriminel, les psychiatres Isabelle Alamone et Jean-Jacques Dumond ont mené un entretien dense avec l’accusé, alors déjà condamné à 15 ans de prison pour des violences sexuelles sur quatre enfants.Un entretien où Joël Le Scouarnec fait preuve d’un “grand contrôle” sur ses paroles et où “on a l’impression qu’il nous dit ce qu’on veut entendre”, explique le Dr Alamone devant la cour criminelle du Morbihan.Même si le médecin, condamné en 2005 pour détention d’images pédopornographiques, répète “moi, je ne viole pas les enfants” et se refuse à évoquer autre chose que “des attouchements furtifs”, les psychiatres le jugent “totalement responsable de ses actes”: il “savait ce qu’il faisait”.Les experts mettent en doute sa sincérité, évoquant un sentiment de culpabilité “auquel on a du mal à croire”.”Il est possible qu’il savait ce qu’il pouvait dire et ce qu’il devait ne pas dire”, estime le Dr Alamone pour qui l’accusé utilise aussi “le flou mémoriel” comme parade à des questions auxquelles il ne souhaite pas répondre.”Au pied du mur, il dit +je n’en ai pas le souvenir+”, raconte-t-elle.Devant ses victimes qui défilent à la barre depuis le 24 février, M. Le Scouarnec a répété de manière presque systématique “ne pas se souvenir” précisément des faits dont il est accusé. Il les a néanmoins reconnus dans leur intégralité le 20 mars.- “Extrême décalage” -“Etant l’avocat d’un homme et non pas d’une cause perdue”, son défenseur Me Maxime Tessier insiste sur l’évolution de l’accusé depuis le début du procès.”La reconnaissance des faits peut être aussi une posture mais il n’est jamais trop tard”, concède Dr Alamone.”Ce n’est pas une posture”, rétorque l’avocat.En 2023, lorsque Joël Le Scouarnec s’entretient avec les deux psychiatres, ces derniers ne notent cependant “aucune compassion” envers ses victimes.”Il n’a pas de mot sur son ressenti mais aussi sur le ressenti des autres”, dit le Dr Alamone qui résume: pour l’accusé, “les autres, c’est le sexe.”Son collègue, lui, insiste sur “l’extrême décalage entre la pauvreté de son expression et la richesse de ses carnets” où le chirurgien a scrupuleusement détaillé la majorité des viols et agressions commis entre 1989 et 2014.”Ce monsieur, c’est une énigme et l’énigme principale est dans le contraste” avec ce “personnage insignifiant quand on le rencontre”, résume Jean-Jacques Dumond.”Nous n’aurons pas d’explication claire de pourquoi il est devenu pédophile”, souligne-t-il, rappelant que l’accusé ne fait état ni de “passé traumatique (ni) d’enfance carencée”.L’expert note une “amnésie infantile” jusqu’aux 11-12 ans de l’accusé, “très inhabituelle”.Est-il un “cas unique”? demande une avocate. “Dans la multiplicité des actes, oui”, admet le Dr Dumond. “Honnêtement, c’est la première fois que je vois ça.”- “Très inquiétant” -Interrogée par la cour sur les propos de l’accusé assurant que ses pulsions pédophiles ont disparu, Isabelle Alamone esquisse une moue discrète.La “dangerosité criminologique est très importante”, affirme la psychiatre, jugeant le “profil très inquiétant”. Pour elle, la détention est actuellement “la meilleure garantie” contre un nouveau passage à l’acte.”Nous ne sommes pas dans sa tête, nous ne savons pas ce qui s’y passe”, résume le Dr Dumond. Mais “même à son âge”, “la vigilance sera toujours de mise, il n’y aura pas de guérison en tant que telle”, enchaîne sa collègue.Pour qu’un éventuel traitement médicamenteux fonctionne, il faudra aussi “qu’il demande de l’aide”, juge-t-elle.”On ne doit pas se fier à des paroles. Les faits sont là et ça incite à une grande, grande prudence.””Je ne formulerai aucune observation”, lâche l’accusé depuis son box en réponse à la cour. L’audience est suspendue. Lorsqu’elle reprend, une nouvelle victime s’avance à la barre.

Nepal holds tribute for disappearing glacier

Dozens trekked to Nepal’s Yala glacier for a ceremony Monday to mark its rapid disappearance due to climate change and put a spotlight on global glacial retreat.The Yala glacier, located between 5,170 and 5,750 metres above sea level, is in the Langtang Valley in northern Nepal.Since 1974, the glacier has shrunk in area by 66 percent and retreated 784 meters, according to the International Centre for Integrated Mountain Development(ICIMOD). Scientists warn it may eventually disappear by the 2040s if the warming trend continues, and might be among the first in Nepal to join the growing numbers of glaciers declared “dead” worldwide.”In the 40 years I have studies this glacier, I have seen it halve with my own eyes. We worry that the next generation might not be able to see it,” Sharad Prasad Joshi, a cryosphere specialist at ICIMOD, told AFP.Prayer flags fluttered Monday as Buddhist monks performed a ceremony for Yala, with the Himalayas towering behind them. Two granite plaques were unveiled engraved with memorial messages in Nepali, English and Tibetan.”This monument is to acknowledge that we know what is happening and what needs to be done. Only you know if we did it,” part of the message in one of the plaques read. The words were by Icelandic writer Andri Snaer Magnason, whose message is also at the site of the world’s first glacier funeral in Iceland. Glacier funerals have also been held in Mexico, the United States and Switzerland.  The ceremony comes as the world marked near-record high global temperatures in April, according to the EU’s climate monitor.In its latest bulletin, the Copernicus Climate Change Service said that April was the second-hottest in its dataset, which draws on billions of measurements from satellites, ships, aircraft and weather stations.All but one of the last 22 months exceeded 1.5 degrees Celsius above pre-industrial levels, the warming limit enshrined in the Paris agreement, beyond which major and lasting climate and environmental changes become more likely.-‘Time to act’-Yala is one of seven glaciers in the 3,500 kilometre-long arc of the Hindu Kush Himalayas to have been monitored annually for a decade or more, according to ICIMOD. Joshi said that the ceremony was also to honour the glacier as it has been an “open textbook” for young researchers and glaciologists. Himalayan glaciers, providing critical water to nearly two billion people, are melting faster than ever before due to climate change, exposing communities to unpredictable and costly disasters.Experts say that on current melt rates, many glaciers worldwide will not survive the 21st century. Last month, the United Nations said that all 19 of the world’s glacier regions experienced a net loss of mass in 2024 for the third consecutive year.Together, they lost 450 billion tonnes of mass, the organization said, citing new data from the Swiss-based World Glacier Monitoring Service.Maheshwar Dhakal, chief at the Nepal government’s climate change management division, said in a statement shared by ICIMOD that Nepal is at the frontlines of the impacts of temperature rise despite minimal emissions. “We are urging world leaders to pay attention to the changes in mountain glaciers, such as Yala, because our own fate, and futures, is bound up in those of our frozen freshwater reserves,” Dhakal said. “Glacier loss is irreversible on human timescales. The time to act is now.”

Léon XIV plaide pour les journalistes emprisonnés, Zelensky l’invite en Ukraine

Léon XIV a appelé lundi à la libération des journalistes emprisonnés dans le monde, en “première ligne” pour rendre compte des conflits comme en Ukraine où le pape a été invité par le président Volodomyr Zelensky.”Permettez-moi de réitérer la solidarité de l’Eglise avec les journalistes emprisonnés pour avoir cherché et raconté la vérité, et de demander leur libération”, a lancé le chef spirituel de 1,4 milliard de catholiques lors d’une audience avec des représentants des médias.Le 267e pape a salué “le courage de ceux qui défendent la dignité, la justice et le droit des peuples à être informés”, appelant à “protéger le bien précieux de la liberté d’expression et de la presse” devant des journalistes réunis dans la vaste salle Paul VI du Vatican.L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a salué “un signe fort envoyé aux professionnels de l’information du monde entier”, demandant au pape de “prolonger sa déclaration par des actes concrets en faveur du droit à l’information” et de “soutenir les journalistes injustement persécutés”.”Seuls les peuples informés peuvent faire des choix libres”, a aussi affirmé le successeur de François, décédé le 21 avril.”Vous êtes en première ligne pour narrer les conflits et les espoirs de paix, les situations d’injustice et de pauvreté”, a martelé le pape de 69 ans élu jeudi, en appelant la presse internationale à “choisir avec conscience et courage le chemin d’une communication de paix”.Robert Francis Prevost avait déjà exhorté les “grands de ce monde” à la paix dimanche, lors de sa première prière dominicale depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, et dit sa solidarité avec “les souffrances du peuple ukrainien bien-aimé”.A Kiev le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé lundi s’être entretenu avec Léon XIV et l’avoir invité en Ukraine, qui se bat depuis plus de trois ans contre l’invasion russe.Léon XIV a par ailleurs souligné le défi de “l’intelligence artificielle”, un thème qu’il a déjà abordé samedi devant des cardinaux, et qui selon lui nécessite “responsabilité et discernement”.”Une communication bruyante, musclée, n’est pas nécessaire, mais plutôt une communication capable d’écoute, de recueillir la voix des faibles qui n’ont pas de voix”, a-t-il lancé, avant de prendre le temps de saluer personnellement plusieurs journalistes présents.Après le faste et l’enthousiasme populaire qui ont suivi son élection le 8 mai, Robert Francis Prevost va enchaîner les rendez-vous: vendredi, ce sera au tour du corps diplomatique d’être reçu en audience.- “Anneau du pêcheur” -La messe solennelle de son intronisation se tiendra dimanche 18 mai place Saint-Pierre, une cérémonie où sont d’ordinaire présents des chefs d’Etat et de gouvernement étrangers.Durant cette célébration il recevra les symboles du pouvoir papal, notamment le pallium (sorte d’étole réservée aux grandes célébrations) et son anneau appelé “anneau du pêcheur”.La semaine suivante auront lieu la première audience hebdomadaire, le mercredi 21 mai, et une rencontre avec la Curie romaine (l’administration du Vatican) le samedi 24.Il faudra attendre le lendemain, donc le dimanche 25 mai, pour que le pape prenne possession de la basilique Saint-Jean-de-Latran, qui est la cathédrale de la Ville éternelle. Léon XIV prendra ainsi symboliquement possession du diocèse de Rome.Le pape a aussi prévu de se rendre dans les autres basiliques pontificales de Rome: Saint-Paul-hors-les-murs le mardi 20, et Sainte-Marie-Majeure (dédiée à la Vierge et où est inhumé François) le dimanche 25 mai également.Il lui faudra aussi assez rapidement trancher sur son lieu de résidence: décidera-t-il de revenir dans les appartements pontificaux, à l’inverse de François qui avait préféré un modeste appartement dans la résidence Sainte-Marthe?Léon XIV devra en outre arrêter la date et le lieu de son premier voyage.François avait prévu de se rendre en Turquie fin mai pour le 1.700e anniversaire du Concile de Nicée, un important événement Å“cuménique. “Nous sommes en train de le préparer”, a-t-il répondu à un journaliste qui l’interrogeait à la fin de l’audience lundi, sans plus de précisions.Et d’autres événements vont sans doute se rajouter au programme, comme cela a été le cas au cours du weekend passé.Samedi ainsi, le pape s’est rendu sur la tombe de François à la basilique Sainte-Marie-Majeure, ainsi que dans un important sanctuaire augustinien au sud-est de Rome.

Le Hamas annonce la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander

La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé lundi la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander, retenu dans la bande de Gaza, où une suspension temporaire des bombardements offre un rare répit à ses habitants.La Libération du seul otage vivant ayant la nationalité américaine encore retenu à Gaza, intervient à la veille du début de la tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump, attendu de mardi à vendredi en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar, un des médiateurs entre Israël et le Hamas en guerre à Gaza depuis plus d’un an et demi.”Les Brigades al-Qassam viennent de libérer le soldat sioniste et citoyen américain Edan Alexander, à la suite de contacts avec l’administration américaine, dans le cadre des efforts déployés par les médiateurs pour parvenir à un cessez-le-feu”, ont-elles déclaré dans un communiqué.Une source proche du Hamas a déclaré à l’AFP qu’Eden Alexander avait été remis à la Croix-Rouge.L’armée israélienne a indiqué plus tôt qu’il serait transféré vers un centre d’accueil à Réim, dans le sud d’Israël, où sa famille le rejoindra, avant d’être emmené par avion à l’hôpital Ichilov, à Tel-Aviv.”Je suis impatiente et heureuse. (…) nous attendons de pouvoir serrer Edan dans nos bras et sentir qu’il est vraiment avec nous”, a déclaré sa grand-mère Varda Ben Baruch dans son appartement de Tel-Aviv.Une source au sein du Hamas a indiqué que le mouvement avait été informé, via les médiateurs, d’une pause dans les combats à l’occasion de sa libération. “Il n’y a plus d’avions dans le ciel, et les bombardements ont cessé, contrairement à la nuit dernière où les bombardements étaient très intenses à Khan Younès” (sud), s’est réjouie Oum Mohammed Zomlot, une femme originaire de Gaza-ville (nord).- “Occasion de respirer” -“Tout cessez-le-feu, même temporaire, est pour nous une occasion de respirer et de reprendre des forces”, a dit pour sa part Somaya Abou Al-Kas, 34 ans.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a remercié le président américain de son aide pour cette libération, selon son bureau. Il a annoncé par ailleurs l’envoi d’une délégation à Doha mardi pour des négociations sur les autres captifs, après une rencontre à Jérusalem avec l’émissaire américain Steve Witkoff, alors que les négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d’une trêve sont au point mort.Le Forum des familles, la plus grande association de proches d’otages en Israël, a appelé lundi à un rassemblement sur la place des otages à Tel-Aviv, là où des manifestants demandent le retour des captifs depuis près de 600 jours.Edan Alexander a été enlevé alors qu’il servait dans une base de l’armée dans le sud d’Israël, lors de l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 suivie d’une offensive de représailles dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire dans la bande de Gaza. Après l’annonce de la libération d’Edan Alexander, le Hamas a appelé l’administration Trump à “poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre” dans la bande de Gaza, après que deux responsables du mouvement ont évoqué des “discussions directes” avec Washington.Début mars, les Etats-Unis, qui considèrent le Hamas comme une organisation terroriste, avaient fait état de premiers contacts directs avec le mouvement palestinien.Après une trêve de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, s’emparant de vastes régions du territoire palestinien, et a annoncé le 5 mai un plan de “conquête” de Gaza.- Situation “catastrophique” -Son armée interdit depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, où elle assiège les quelque 2,4 millions d’habitants confrontés à une situation humanitaire catastrophique avec des pénuries de nourriture, médicaments et carburant.Le territoire assiégé est confronté à “un risque critique de famine”, avec 22% de la population bientôt dans une situation “catastrophique”, s’est alarmé IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) dans un rapport lundi.Un cessez-le-feu entre le 19 janvier et le 17 mars avait permis de sortir de Gaza 33 otages israéliens –dont 8 morts– en échange de la libération de quelque 1.800 prisonniers palestiniens.Lundi, la Défense civile palestinienne a fait état d'”au moins” dix morts, dont plusieurs femmes et enfants, dans une frappe israélienne nocturne contre une école abritant des déplacés à Jabalia (nord).L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le Hamas annonce la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander

La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé lundi la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander, retenu dans la bande de Gaza, où une suspension temporaire des bombardements offre un rare répit à ses habitants.La Libération du seul otage vivant ayant la nationalité américaine encore retenu à Gaza, intervient à la veille du début de la tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump, attendu de mardi à vendredi en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar, un des médiateurs entre Israël et le Hamas en guerre à Gaza depuis plus d’un an et demi.”Les Brigades al-Qassam viennent de libérer le soldat sioniste et citoyen américain Edan Alexander, à la suite de contacts avec l’administration américaine, dans le cadre des efforts déployés par les médiateurs pour parvenir à un cessez-le-feu”, ont-elles déclaré dans un communiqué.Une source proche du Hamas a déclaré à l’AFP qu’Eden Alexander avait été remis à la Croix-Rouge.L’armée israélienne a indiqué plus tôt qu’il serait transféré vers un centre d’accueil à Réim, dans le sud d’Israël, où sa famille le rejoindra, avant d’être emmené par avion à l’hôpital Ichilov, à Tel-Aviv.”Je suis impatiente et heureuse. (…) nous attendons de pouvoir serrer Edan dans nos bras et sentir qu’il est vraiment avec nous”, a déclaré sa grand-mère Varda Ben Baruch dans son appartement de Tel-Aviv.Une source au sein du Hamas a indiqué que le mouvement avait été informé, via les médiateurs, d’une pause dans les combats à l’occasion de sa libération. “Il n’y a plus d’avions dans le ciel, et les bombardements ont cessé, contrairement à la nuit dernière où les bombardements étaient très intenses à Khan Younès” (sud), s’est réjouie Oum Mohammed Zomlot, une femme originaire de Gaza-ville (nord).- “Occasion de respirer” -“Tout cessez-le-feu, même temporaire, est pour nous une occasion de respirer et de reprendre des forces”, a dit pour sa part Somaya Abou Al-Kas, 34 ans.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a remercié le président américain de son aide pour cette libération, selon son bureau. Il a annoncé par ailleurs l’envoi d’une délégation à Doha mardi pour des négociations sur les autres captifs, après une rencontre à Jérusalem avec l’émissaire américain Steve Witkoff, alors que les négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d’une trêve sont au point mort.Le Forum des familles, la plus grande association de proches d’otages en Israël, a appelé lundi à un rassemblement sur la place des otages à Tel-Aviv, là où des manifestants demandent le retour des captifs depuis près de 600 jours.Edan Alexander a été enlevé alors qu’il servait dans une base de l’armée dans le sud d’Israël, lors de l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 suivie d’une offensive de représailles dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire dans la bande de Gaza. Après l’annonce de la libération d’Edan Alexander, le Hamas a appelé l’administration Trump à “poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre” dans la bande de Gaza, après que deux responsables du mouvement ont évoqué des “discussions directes” avec Washington.Début mars, les Etats-Unis, qui considèrent le Hamas comme une organisation terroriste, avaient fait état de premiers contacts directs avec le mouvement palestinien.Après une trêve de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, s’emparant de vastes régions du territoire palestinien, et a annoncé le 5 mai un plan de “conquête” de Gaza.- Situation “catastrophique” -Son armée interdit depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, où elle assiège les quelque 2,4 millions d’habitants confrontés à une situation humanitaire catastrophique avec des pénuries de nourriture, médicaments et carburant.Le territoire assiégé est confronté à “un risque critique de famine”, avec 22% de la population bientôt dans une situation “catastrophique”, s’est alarmé IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) dans un rapport lundi.Un cessez-le-feu entre le 19 janvier et le 17 mars avait permis de sortir de Gaza 33 otages israéliens –dont 8 morts– en échange de la libération de quelque 1.800 prisonniers palestiniens.Lundi, la Défense civile palestinienne a fait état d'”au moins” dix morts, dont plusieurs femmes et enfants, dans une frappe israélienne nocturne contre une école abritant des déplacés à Jabalia (nord).L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Les Philippins votent sur fond de duel électoral entre les dynasties au pouvoir

Les Philippins ont voté lundi, bravant une chaleur écrasante, pour des élections de mi-mandat dominées par la rivalité entre les camps du président Ferdinand Marcos Jr, et celui de sa vice-présidente Sara Duterte, son ancienne alliée menacée de destitution.Avec des températures atteignant parfois 34°C, George Garcia, chef de la Commission électorale (Comelec), a déclaré que certaines machines à voter étaient en “surchauffe”. “Cela ralentit le processus”, a-t-il indiqué aux journalistes dans une prison du sud de Manille où les détenus votent.”En raison des chaleurs extrêmes, l’encre (des bulletins de vote) ne sèche pas immédiatement et le bulletin reste collé sur les scanners”, a-t-il expliqué.Si municipalités et sièges à la Chambre des représentants sont en jeu, l’attention se focalise avant tout sur le Sénat, en raison des retombées possibles sur la prochaine élection présidentielle de 2028.Avec leurs 12 collègues déjà en poste à la chambre haute, les 12 sénateurs choisis lundi composeront le jury du procès en destitution de Sara Duterte, prévu pour juillet, qui pourrait écarter la vice-présidente de tout mandat public.En février, la Chambre des représentants a déjà voté en faveur de son limogeage pour des soupçons de crimes, entre corruption et projet d’assassinat du président Marcos Jr.Environ un mois plus tard, son père Rodrigo Duterte, président entre 2016 et 2022, a été arrêté et acheminé vers le tribunal de La Haye aux Pays-Bas. Il est accusé de crimes contre l’humanité en raison de sa campagne meurtrière contre la drogue durant son mandat.Malgré sa détention, Duterte père a largement remporté lundi la mairie de la ville de Davao, un bastion familial, selon des résultats partiels. Le rôle qu’il jouera, le cas échéant, à la mairie de cette ville de près de 1,8 million d’habitants depuis sa cellule aux Pays-Bas reste incertain.Pour Roland Agasa, un des 68 millions d’électeurs enregistrés, la rivalité entre Mme Duterte et M. Marcos Jr a pesé sur la campagne.”Pour moi, le gouvernement devient stressant”, a-t-il confié à l’extérieur d’une école élémentaire de Manille qui abrite un bureau de vote. “J’espère que nous choisirons les personnes méritantes, celles qui peuvent aider le pays”.Ferdinand Marcos Jr a voté dans une école élementaire dans la province d’Ilocos Norte. Sa mère Imelda, 95 ans, veuve de l’autocrate Ferdinand Marcos (1965-1986), à ses côtés.Sara Duterte, qui a voté dans sa région natale de Davao, aura besoin de neuf sénateurs en sa faveur sur les 24 de la chambre haute pour espérer concourir à une élection présidentielle.Parmi les 12 candidats favoris pour remporter un siège au Sénat, sept sont soutenus par le président Marcos Jr, quatre par Sara Duterte – parmi lesquels la propre soeur du chef de l’Etat, Imee Marcos.Sara Duterte était pressentie pour succéder à son père Rodrigo Duterte lors de la présidentielle de 2022, mais elle s’est retirée en faveur de Ferdinand Marcos Jr, à qui elle s’est alliée avant d’être élue à la vice-présidence.L’union entre les deux dynasties rivales a cependant vite implosé et laissé la place à des affrontements publics ces derniers mois.En novembre 2024, au cours d’une conférence de presse, Mme Duterte a déclaré qu’elle avait donné l’ordre de tuer le chef de l’Etat si elle était elle-même tuée. Elle a, par la suite, nié avoir proféré une menace de mort, décrivant ses commentaires comme l’expression de sa “consternation” face à des échecs du président philippin.- Violences -Dans l’ensemble du pays, plus de 18.000 mandats sont en jeu lors de ce scrutin.A l’ouverture des bureaux de vote, deux hommes ont été tués et sept blessés dans le centre des Philippines lorsque des inconnus armés ont tiré à partir d’une voiture sur un groupe qui se tenait devant le siège d’un parti local.Dans un pays qui subit régulièrement des violences en période électorale, la police de l’archipel est en état d’alerte. Quelque 163.000 agents ont été déployés pour assurer la sécurité des bureaux de vote, escorter les responsables électoraux et monter la garde au niveau de postes de contrôle.La veille du scrutin, au moins deux personnes ont été tuées dans un affrontement entre sympathisants de camps opposés, sur l’île de Mindanao (sud), territoire marqué historiquement par des violences en lien avec des élections, selon l’armée.

Hamas says freed US-Israeli hostage

Palestinian militant group Hamas said its armed wing handed over a US-Israeli hostage held in Gaza since October 2023 on Monday, ahead of a regional visit by US President Donald Trump.”The (Ezzedine) Al-Qassam Brigades have just released the Zionist soldier and American citizen Edan Alexander, following contacts with the US administration, as part of the efforts undertaken by mediators to achieve a ceasefire,” Hamas said in a statement Monday.A source close to the militant group said Alexander had been handed over to the Red Cross in the southern Gaza city of Khan Yunis. It comes a day after Hamas revealed it was engaged in direct talks with Washington towards a ceasefire. “We affirm that serious and responsible negotiations yield results in the release of prisoners, while the continuation of aggression prolongs their suffering and may kill them,” Hamas said in a statement.”We urge President Trump’s administration to continue its efforts to end this brutal war,” it added.The liberation of Alexander — the last living hostage in Gaza with American citizenship — comes ahead of a visit to the region by Trump, who is due in Saudi Arabia on Tuesday.On Monday, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu thanked the president “for his assistance in the release” of Alexander, a statement from his office said.Netanyahu also said he had instructed a negotiating team to head to Qatar on Tuesday to discuss the further release of hostages.The Israeli prime minister had earlier said that “Israel has not committed to a ceasefire of any kind or the release of terrorists but only to a safe corridor that will allow for the release of Edan”.Negotiations for a possible deal to secure the release of all hostages would continue “under fire, during preparations for an intensification of the fighting”, Netanyahu added.Meanwhile, on Monday, the UN- and NGO-backed Integrated Food Security Phase Classification (IPC)warned that Gaza was at “critical risk of famine”, with 22 percent of the population facing an imminent humanitarian “catastrophe” after more than two months of a total aid blockade by Israel.- ‘Opportunity to breathe’ -An Israeli official said earlier on Monday that the military was preparing for the return of Alexander, “who will be transferred by a special unit to the initial reception facility in Re’im” near the Gaza border in southern Israel.A Hamas source meanwhile said that mediators informed the group that Israel would halt military operations for the handover of the 21-year-old soldier.The pause offered a much-needed respite for residents of the war-battered territory.Somaya Abu Al-Kas, 34, who had been displaced to the southern city of Khan Yunis, said that “a little while ago, calm settled over Gaza, there was no shelling, and no nearby aircraft, which is very rare”.”We are tired of the shelling, and any ceasefire, even if temporary, we consider it an opportunity to breathe and gather ourselves,” said the 34-year-old But Um Mohammed Zomlot, also displaced in Khan Yunis, said that “despite the calm, we are cautious”. “Everyone is afraid that the shelling might resume suddenly after the prisoner is released,” said Zomlot, 50.Gaza’s civil defence agency had earlier reported at least 10 killed in an overnight Israeli strike on a school housing displaced people.- ‘Good faith gesture’ -The Hostages and Missing Families Forum, the largest grouping of hostages’ relatives in Israel, called for a gathering at the plaza dubbed Hostages Square in Tel Aviv, ahead of Alexander’s release.”We must not leave anyone behind!” the group said in a statement.After Hamas announced it would release Alexander on Sunday, Trump hailed the “monumental news” in a post on social media, describing it as a “good faith gesture”.”Hopefully this is the first of those final steps necessary to end this brutal conflict,” he added.Egypt and Qatar, who along with the United States have mediated talks between Hamas and Israel, also welcomed the development, describing it in a joint statement as “a gesture of goodwill and an encouraging step toward a return to the negotiating table”.Earlier, two Hamas officials told AFP that talks were ongoing in Doha with the United States and reported “progress”.Of the 251 hostages seized during Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, 57 are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Israel ended a two-month ceasefire on March 18, ramping up its bombardment of the territory.Earlier this month, the Israeli government approved plans to expand its Gaza offensive, with officials talking of retaining a long-term presence there.Hamas’s 2023 attack on southern Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.The health ministry in Hamas-run Gaza said on Monday that at least 2,749 people have been killed since Israel resumed its campaign, bringing the overall death toll since the war broke out to 52,862.burs-fec-acc