Léon XIV demande la libération des journalistes emprisonnés

Le pape Léon XIV a appelé à la libération des journalistes emprisonnés “pour avoir cherché et raconté la vérité”, à qui il a exprimé “la solidarité de l’Eglise”, lundi lors d’une audience avec des représentants des médias.”L’Eglise reconnaît dans ces témoins — je pense à ceux qui relatent la guerre même au péril de leur vie — le courage de ceux qui défendent la dignité, la justice et le droit des peuples à être informés”, a-t-il affirmé, estimant que “seuls les peuples informés peuvent faire des choix libres”.Le chef de l’Eglise catholique a estimé que “la souffrance de ces journalistes emprisonnés interpelle la conscience des nations et de la communauté internationale, nous appelant tous à protéger le précieux bien de la liberté d’expression et de la presse”.”Vous êtes en première ligne pour narrer les conflits et les espoirs de paix, les situations d’injustice et de pauvreté, et le travail silencieux de nombreux pour un monde meilleur. C’est pourquoi je vous demande de choisir avec conscience et courage le chemin d’une communication de paix”, a affirmé le pape de 69 ans élu jeudi, après deux jours de conclave.Robert Francis Prevost avait déjà exhorté les “grands de ce monde” à la paix dimanche, lors de sa première prière dominicale depuis le balcon de la basilique saint-Pierre.Soulignant les “défis” qu’il y a à “parcourir et raconter” des temps “difficiles”, il a appelé à “ne jamais céder à la médiocrité”.Le chef spirituel de 1,4 milliard de catholiques a aussi estimé que “l’un des défis les plus importants est de promouvoir une communication capable de nous faire sortir de la +tour de Babel+ où nous nous trouvons parfois”.Il a aussi souligné le défi de “l’intelligence artificielle”, un thème qu’il a déjà abordé samedi devant des cardinaux, qui selon lui nécessite “responsabilité et discernement”.”Une communication bruyante, musclée, n’est pas nécessaire”, a-t-il ajouté, appelant à privilégier “plutôt une communication capable d’écoute, de recueillir la voix des faibles qui n’ont pas de voix”.

Ukraine: attaques de drones russes, Kiev attend une réponse du Kremlin à l’offre de Zelensky

La Russie a ignoré l’ultimatum des alliés de Kiev en lançant plus d’une centaine de drones dans la nuit de dimanche à lundi sur l’Ukraine, qui attend une réponse du Kremlin à la proposition de Volodymyr Zelensky de rencontrer “en personne” Vladimir Poutine jeudi à Istanbul.Kiev et ses alliés européens ont réclamé pendant le weekend un cessez-le-feu “complet et inconditionnel” de 30 jours à partir de lundi, condition préalable selon eux pour l’ouverture de discussions de paix directes entre Russes et Ukrainiens en Turquie, comme l’a proposé le président russe Vladimir Poutine.A ce stade, la Russie n’a répondu ni à l’offre faite dimanche par le président ukrainien Volodymyr Zelensky d’échanger directement “en personne” avec Vladimir Poutine, ni à cet ultimatum d’arrêt des combats pendant un mois, alors que le président américain Donald Trump a exhorté les deux camps à se rencontrer sans délai.Les attaques russes contre l’Ukraine se sont poursuivies dans la nuit, comme quasiment chaque jour depuis le début de l’invasion russe en février 2022, un conflit qui a entraîné la mort de dizaines, voire de centaines de milliers de soldats et civils des deux côtés.La Russie “a attaqué avec 108 (drones explosifs) Shahed et d’autres types de drones” dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé l’armée de l’air ukrainienne, précisant en avoir abattu au moins 55.Aucune attaque de missile n’a en revanche été signalée, fait relativement rare.Lundi matin, un drone russe a fait un mort et trois blessés en frappant une voiture appartenant à une entreprise essentielle dans la région de Soumy (nord-est), selon les autorités.Les chemins de fer ukrainiens ont fait état dans un communiqué d’une attaque contre un train de marchandises dans l’Est, déplorant que les appels à un cessez-le-feu soient “ignorés” par la Russie, qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.- Accélération diplomatique -Sur le front diplomatique, les choses se sont accélérées de manière inattendue en quelques jours, au moment où les discussions séparées, initiées par le président américain Donald Trump, semblaient dans une impasse.Kiev et ses alliés européens, de concert avec les États-Unis, ont lancé samedi un ultimatum sur un cessez-le-feu de 30 jours à la Russie, menaçant Moscou de “sanctions massives” en cas de refus, dans une rare manifestation d’unité parmi les Occidentaux. Le président russe a ignoré l’ultimatum, proposant à son tour des négociations “directes” et “sans condition préalable” entre Moscou et Kiev, à partir de jeudi à Istanbul (Turquie).Il s’agirait des premières discussions entre Russes et Ukrainiens depuis les toutes premières semaines de l’invasion russe début 2022, lorsqu’une série de réunions bilatérales, également menées pour partie en Turquie, n’avaient pas abouti à la signature d’un accord de paix.Volodymyr Zelensky a répondu en invitant Vladimir Poutine à se voir “en personne” jeudi à Istanbul. Sans obtenir de réponse du Kremlin à ce stade.  Pour que cette réunion russo-ukrainienne envisagée puisse se tenir, Kiev et ses alliés ont réclamé un cessez-le-feu préalable.”Pour engager des pourparlers de paix, il doit y avoir un cessez-le-feu”, a ainsi dit lundi la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, en arrivant à une réunion de ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays européens à Londres consacrée à la guerre en Ukraine.Ce à quoi la Russie n’a pas répondu directement pour le moment.Il n’était pas clair dans l’immédiat si M. Zelensky mettait comme condition à son déplacement l’acceptation d’une trêve préalable par Moscou.- “Causes profondes du conflit” -Mais Vladimir Poutine – qui réclame toujours la reddition de l’Ukraine, son renoncement à rejoindre l’Otan ou encore qu’il puisse garder les territoires ukrainiens annexés par Moscou – semble avoir une lecture différente, sachant son armée en position favorable sur le front. Dans son discours, il n’avait “pas exclu” que l’idée d’un cessez-le-feu soit discutée lors de ces pourparlers, qui doivent selon lui porter avant tout sur “les causes profondes du conflit”.Au-delà de sa volonté de “démilitariser” l’Ukraine, le président russe demande également une refonte générale de l’architecture sécuritaire en Europe, considérant le rapprochement de l’Otan aux frontières russes comme une menace existentielle. “Nous devons mettre la pression sur la Russie car elle joue à un jeu”, a jugé lundi Kaja Kallas.Une rencontre jeudi en Turquie “permettra au moins de déterminer si un accord est possible, et s’il ne l’est pas, les dirigeants européens et les États-Unis sauront à quoi s’en tenir et pourront agir en conséquence”, avait de son côté estimé dimanche Donald Trump.La Chine, fidèle soutien diplomatique de la Russie, a salué lundi les dernières évolutions diplomatiques, disant espérer un accord de paix “durable et contraignant”, “acceptable pour toutes les parties concernées”.  

Ukraine: attaques de drones russes, Kiev attend une réponse du Kremlin à l’offre de Zelensky

La Russie a ignoré l’ultimatum des alliés de Kiev en lançant plus d’une centaine de drones dans la nuit de dimanche à lundi sur l’Ukraine, qui attend une réponse du Kremlin à la proposition de Volodymyr Zelensky de rencontrer “en personne” Vladimir Poutine jeudi à Istanbul.Kiev et ses alliés européens ont réclamé pendant le weekend un cessez-le-feu “complet et inconditionnel” de 30 jours à partir de lundi, condition préalable selon eux pour l’ouverture de discussions de paix directes entre Russes et Ukrainiens en Turquie, comme l’a proposé le président russe Vladimir Poutine.A ce stade, la Russie n’a répondu ni à l’offre faite dimanche par le président ukrainien Volodymyr Zelensky d’échanger directement “en personne” avec Vladimir Poutine, ni à cet ultimatum d’arrêt des combats pendant un mois, alors que le président américain Donald Trump a exhorté les deux camps à se rencontrer sans délai.Les attaques russes contre l’Ukraine se sont poursuivies dans la nuit, comme quasiment chaque jour depuis le début de l’invasion russe en février 2022, un conflit qui a entraîné la mort de dizaines, voire de centaines de milliers de soldats et civils des deux côtés.La Russie “a attaqué avec 108 (drones explosifs) Shahed et d’autres types de drones” dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé l’armée de l’air ukrainienne, précisant en avoir abattu au moins 55.Aucune attaque de missile n’a en revanche été signalée, fait relativement rare.Lundi matin, un drone russe a fait un mort et trois blessés en frappant une voiture appartenant à une entreprise essentielle dans la région de Soumy (nord-est), selon les autorités.Les chemins de fer ukrainiens ont fait état dans un communiqué d’une attaque contre un train de marchandises dans l’Est, déplorant que les appels à un cessez-le-feu soient “ignorés” par la Russie, qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.- Accélération diplomatique -Sur le front diplomatique, les choses se sont accélérées de manière inattendue en quelques jours, au moment où les discussions séparées, initiées par le président américain Donald Trump, semblaient dans une impasse.Kiev et ses alliés européens, de concert avec les États-Unis, ont lancé samedi un ultimatum sur un cessez-le-feu de 30 jours à la Russie, menaçant Moscou de “sanctions massives” en cas de refus, dans une rare manifestation d’unité parmi les Occidentaux. Le président russe a ignoré l’ultimatum, proposant à son tour des négociations “directes” et “sans condition préalable” entre Moscou et Kiev, à partir de jeudi à Istanbul (Turquie).Il s’agirait des premières discussions entre Russes et Ukrainiens depuis les toutes premières semaines de l’invasion russe début 2022, lorsqu’une série de réunions bilatérales, également menées pour partie en Turquie, n’avaient pas abouti à la signature d’un accord de paix.Volodymyr Zelensky a répondu en invitant Vladimir Poutine à se voir “en personne” jeudi à Istanbul. Sans obtenir de réponse du Kremlin à ce stade.  Pour que cette réunion russo-ukrainienne envisagée puisse se tenir, Kiev et ses alliés ont réclamé un cessez-le-feu préalable.”Pour engager des pourparlers de paix, il doit y avoir un cessez-le-feu”, a ainsi dit lundi la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, en arrivant à une réunion de ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays européens à Londres consacrée à la guerre en Ukraine.Ce à quoi la Russie n’a pas répondu directement pour le moment.Il n’était pas clair dans l’immédiat si M. Zelensky mettait comme condition à son déplacement l’acceptation d’une trêve préalable par Moscou.- “Causes profondes du conflit” -Mais Vladimir Poutine – qui réclame toujours la reddition de l’Ukraine, son renoncement à rejoindre l’Otan ou encore qu’il puisse garder les territoires ukrainiens annexés par Moscou – semble avoir une lecture différente, sachant son armée en position favorable sur le front. Dans son discours, il n’avait “pas exclu” que l’idée d’un cessez-le-feu soit discutée lors de ces pourparlers, qui doivent selon lui porter avant tout sur “les causes profondes du conflit”.Au-delà de sa volonté de “démilitariser” l’Ukraine, le président russe demande également une refonte générale de l’architecture sécuritaire en Europe, considérant le rapprochement de l’Otan aux frontières russes comme une menace existentielle. “Nous devons mettre la pression sur la Russie car elle joue à un jeu”, a jugé lundi Kaja Kallas.Une rencontre jeudi en Turquie “permettra au moins de déterminer si un accord est possible, et s’il ne l’est pas, les dirigeants européens et les États-Unis sauront à quoi s’en tenir et pourront agir en conséquence”, avait de son côté estimé dimanche Donald Trump.La Chine, fidèle soutien diplomatique de la Russie, a salué lundi les dernières évolutions diplomatiques, disant espérer un accord de paix “durable et contraignant”, “acceptable pour toutes les parties concernées”.  

India, Pakistan military to confer as ceasefire holds

Indian and Pakistani military chiefs were set to confer Monday as a ceasefire that brought the nuclear-armed rivals back from the brink of all-out war held.US President Donald Trump announced the truce late Saturday after four days of missile, drone and artillery attacks which killed at least 60 people and sent thousands fleeing on both sides.The phone call between the heads of military operations comes after the Indian army reported the “first calm night in recent days” in Kashmir and along its western border with Pakistan.Initially the conversation had been due to take place at 12:00 pm (0630 GMT) but Indian officials said it had been delayed to the evening.Abdul Basit at the S. Rajaratnam School of International Studies in Singapore said it would be about modalities of the ceasefire and not policy decisions.The aim is to “avoid any miscalculations, because right now one spark could quickly move towards a nuclear catastrophe,” Basit told AFP.The flare-up in violence was the worst since the rivals’ last open conflict in 1999 and sparked global shudders that it could spiral into full-blown war.There were initial doubts as the rivals accused each other of breaching the ceasefire just hours after it was unexpectedly announced by Trump on social media.”The night remained largely peaceful across… Kashmir and other areas along the international border,” the Indian army said. “No incidents have been reported, marking the first calm night in recent days,” the statement added. India reopened 32 airports on Monday that had been closed due to the conflict, authorities said.- ‘Victory’ claims -Top India and Pakistan military officials held briefings late Sunday with each claiming the upper hand and warning they were ready to respond if there were fresh attacks.”We have delivered the promise we made to our people”, Pakistan’s military spokesman Lieutenant General Ahmed Sharif Chaudhry said, calling it a “success on the battleground”.”We re-established deterrence and neutralised key threats”, Pakistani Air Vice Marshal Ahmed Aurangzeb told reporters.”We have thus far exercised immense restraint so far and our actions have been focused, measured and non-escalatory,” said Indian Lieutenant General Rajiv Ghai.But he added: “Any threat to the sovereignty, territorial integrity and safety of our citizens will be met with decisive force,” he added.- ‘Our worst nightmare’ -It was also the second straight night without gunfire or shelling at Poonch, a frontier town in the part of divided Kashmir administered by India. Poonch was one of the worst-hit places in India, with at least 12 residents killed and most of the estimated 60,000 residents fleeing their homes. On Sunday, people started trickling back, although many were still jittery about the ceasefire.Abdul Razzak returned after fleeing with four children and two other relatives on two motorbikes with nothing but their clothes. “It was our worst nightmare… We’ve seen our people die around us, so none of us want a war,” the 50-year-old told AFP after returning to his house.Thousands of schools remained closed across Pakistan-administered Kashmir as areas were cleared of debris from strikes and firing, said local official Naveed-Ul-Hassan Bukhari.The alarming spiral towards all-out conflict began before dawn on Wednesday, when India launched missile attacks destroying what it called “terrorist camps” in the Pakistani part of Kashmir.This followed an April 22 attack on tourists in Indian-administered Kashmir, which killed 26 civilians.India accused Pakistan of backing the attack but Islamabad denied involvement and immediately responded to the strikes with heavy artillery fire.It claimed to have downed five Indian fighter jets — something New Delhi has not commented on.Militants have stepped up operations in Kashmir since 2019, when Indian Prime Minister Narendra Modi’s Hindu nationalist government revoked the region’s limited autonomy and took it under direct rule from New Delhi.Divided Muslim-majority Kashmir is claimed in full by both countries, who have fought several wars over the territory since their independence from Britain in 1947.

Cinéma: la famille Saadé entre au capital de Pathé à hauteur de 20%

La famille Saadé entre à hauteur de 20% au capital du groupe Pathé via sa holding Merit France, a annoncé lundi le géant français du cinéma, leader de la production de films cinématographiques et de l’exploitation de salles de cinéma en Europe et en Afrique. “Dans un environnement macroéconomique et industriel en pleine évolution, porteur d’opportunités, cette opération a pour objectif de donner à Pathé les moyens d’accélérer son développement notamment dans la production de films et séries à vocation internationale, et dans la modernisation de son réseau de salles de cinéma”, souligne Pathé dans un communiqué.Avant cette annonce, le groupe dirigé par Jérôme Seydoux, 90 ans, avait envisagé d’autres options dont une introduction en bourse en 2024 pour remonter la pente après les années Covid qui avaient lourdement pénalisé les salles de cinéma.Un rapprochement avec le rival UGC a même été un temps évoqué, mais n’a jamais eu lieu. “Nous avions proposé à UGC de fusionner en 2021, car nous sommes très complémentaires et que dans l’avenir, il faudra être plus gros pour avoir la capacité de se développer sur le long terme”, déclarait alors Jérôme Seydoux. “L’arrivée de la famille Saadé comme partenaire va accélérer le développement et la modernisation de Pathé, elle va aussi permettre de continuer à travailler avec les talents auxquels nous sommes attachés et d’aller chercher ceux qui partagent nos ambitions et souhaitent une réussite internationale”, déclare Jérôme Seydoux, cité lundi dans le communiqué.”Nous avons la volonté de contribuer au développement du secteur et de promouvoir la culture cinématographique française dans le monde”, a renchéri Rodolphe Saadé.L’arrivée au capital de Pathé de la famille du milliardaire franco-libanais intervient à la veille de l’ouverture du 78e Festival de Cannes, où Pathé sera représenté via le film d’ouverture “Partir un jour”, qu’il a produit, tout comme “13 jours, 13 nuits” de Martin Bourboulon avec Roschdy Zem, présenté hors compétition à la fin du festival. Acteur majeur du cinéma en France, Pathé est un producteur important de films, misant notamment sur des blockbusters à la française comme “Le Comte de Monte-Cristo”, succès de 2024 avec 9,4 millions d’entrées.Le groupe compte 130 cinémas pour un total de 1.316 écrans.

La Bourse de Paris portée par les annonces commerciales sino-américaines

La Bourse de Paris gagne du terrain lundi, portée par les négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine au cours du week-end qui ont débouché sur des baisses significatives des droits de douane.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, prenait 0,75% vers 10H10, soit 57,80 points pour s’établir à 7.801,55 points. Vendredi, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,64% à 7.743,75 points.”Les actions montent en flèche ce lundi, les États-Unis et la Chine ayant conclu un accord commercial à l’issue de discussions productives en Suisse”, commente Neil Wilson, analyste de Saxo.Tandis que les investisseurs attendaient un communiqué commun de Pékin et Washington dans la journée, il a finalement été publié à l’ouverture des marchés européens, “ce qui a quelque peu surpris”, permettant aux marchés “de repartir à la hausse car la désescalade semble dépasser tout ce que l’on pouvait espérer”, a-t-il poursuivi.Dans le détail, “les États-Unis vont baisser leurs droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30% pendant 90 jours, tandis que la Chine abaissera ses droits de douane sur les produits américains de 125% à 10%” pendant la même période, a détaillé M. Wilson dans une note.Ces annonces arrivent après deux jours de négociations en Suisse entre les Américains et les Chinois, sur l’épineux dossier des droits de douane qui oppose les deux plus grandes puissances économiques du monde, engagées dans un bras de fer commercial depuis l’imposition de droits de douane prohibitifs par Donald Trump.La rencontre de Genève était la première en face à face de hauts responsables des deux pays depuis que Donald Trump a imposé début avril une surtaxe de 145% sur les marchandises venant de Chine, en plus des droits de douane préexistants.Les avancées sur le plan commercial entre Pékin et Washington étaient ainsi attendues depuis plusieurs semaines par les acteurs des marchés financiers. “Les expéditions de marchandises quittant les ports chinois à destination des Etats-Unis ont chuté de 40% depuis le mois d’avril”, illustrait Andreas Rees, chef économiste pour l’Allemagne chez UniCredit, dans une note.Bouffée d’air frais pour le luxeLes valeurs du luxe étaient en forte hausse à la cote parisienne. LVMH bondissait de 5,17% à 521,40 euros et Kering de 5,40% à 184,54 euros. Depuis le 1er janvier ces deux valeurs du secteur ont vu leur valorisation boursière fondre respectivement de plus de 17% et 21%.Hermès, récemment passée première plus grande valorisation boursière du secteur du luxe dans le monde, s’octroyait 2,65% à 2.518,00 euros. Depuis le 1er janvier, le cours du titre a avancé de plus de 8%.Ailleurs à la cote parisienne, le constructeur automobile Stellantis s’envolait de 6,23% à 9,32 euros, lui aussi soulagé par l’amélioration des relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis.

Le calme revenu à la frontière de l’Inde et du Pakistan, leurs généraux reprennent langue

Généraux indiens et pakistanais doivent s’entretenir lundi de la situation à leur frontière, où le calme est revenu après la confrontation militaire la plus grave entre les deux puissances nucléaires depuis deux décennies.Pour la première fois depuis plusieurs nuits, l’armée indienne n’a fait état d’aucun incident significatif le long de la “ligne de contrôle” (LoC) qui sépare la région contestée du Cachemire entre les deux pays.”La nuit est restée largement calme”, a-t-elle constaté dans un communiqué.Initialement annoncé pour la mi-journée, un échange téléphonique est finalement prévu “en soirée” entre les chefs des opérations militaires des deux camps pour discuter de la situation sur le terrain, a fait savoir l’état-major indien.La semaine dernière, l’Inde et le Pakistan se sont retrouvés au seuil d’une nouvelle guerre ouverte, échangeant les attaques de drones, les tirs d’artillerie et les frappes de missiles sur leurs sols.Tout a démarré mercredi avant l’aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des camps censés abriter le groupe jihadiste que New Delhi soupçonne d’avoir assassiné 26 civils le 22 avril dans sa partie du Cachemire.Accusé de soutenir ce mouvement, le Pakistan a fermement démenti toute implication dans l’attaque et a aussitôt riposté, replongeant les deux puissances nucléaires rivales aux pires heures du dernier conflit ouvert qu’elles se sont livré en 1999.Selon leurs décomptes très partiels, ces combats ont tué une soixantaine de civils des deux camps.- “Missions accomplies” -Alors que les hostilités ne montraient aucun signe de ralentissement, Donald Trump a créé la surprise samedi après-midi en annonçant avoir arraché “un cessez-le-feu total et immédiat”.Les deux capitales ont rapidement confirmé s’être accordées – “directement”, a tenu à préciser New Delhi – pour rengainer leurs armes.Quelques heures plus tard, l’Inde et le Pakistan se sont accusés de “violations répétées” de la trêve, alors que de violentes détonations secouaient la nuit Srinagar, la principale ville du Cachemire indien, et plusieurs endroits du territoire indien.Mais le calme est revenu à l’aube des deux côtés de la frontière, ont constaté les journalistes de l’AFP.Dimanche soir, les hauts-gradés des deux camps se sont bruyamment félicités, photos et vidéos à l’appui, d’avoir rempli leur mission, en évitant soigneusement de faire état de leurs pertes.”Les pertes font partie du combat”, a concédé devant la presse le général AK Barthi, de l’armée de l’air indienne. “Mais la seule question est de savoir si nous avons atteint notre objectif. Et la réponse à cette question est un oui éclatant”.Le même aviateur a refusé de commenter les affirmations du Pakistan, qui dit avoir abattu cinq chasseurs indiens dont trois Rafale dernier cri de fabrication française. “Tous nos pilotes sont rentrés”, s’est-il contenté d’assurer.Deux heures plus tard, le porte-parole de l’armée pakistanaise, le général Ahmed Chaudhry a salué avec le même enthousiasme “un succès sur le champ de bataille” de ses troupes.- Trêves fragiles -“Nous avons tenu la promesse que nous avions faite à notre peuple”, a-t-il ajouté, se vantant que “des dizaines de drones pakistanais ont survolé l’Inde, notamment New Delhi”.Les généraux des deux camps ont également souligné qu’ils restaient sur le qui-vive.Autre signe du retour à la normale, l’Autorité indienne de l’aviation civile a annoncé lundi la réouverture “immédiate” au trafic aérien de 32 aéroports du quart nord-ouest de son territoire.Malgré ce cessez-le-feu, la prudence reste toutefois de mise dans les populations, encore sous le choc de la violence des derniers jours.”Un cessez-le-feu signifie que tout est réglé mais ce n’est clairement pas le cas”, a confié à l’AFP Kuldeep Raj, 56 ans, un habitant du village indien de Kotmaira, victimes samedi soir de tirs d’artillerie pakistanais malgré la trêve.”Cela fait 50 ans que je vis le long de la LoC. Les trêves sont annoncées et les échanges de tirs reprennent quelques jours plus tard”, a lancé en écho Mohammed Munir, un fonctionnaire pakistanais de 53 ans vivant à Chakhoti.L’Inde et le Pakistan revendiquent l’entière souveraineté du Cachemire depuis leur indépendance en 1947.En annonçant le cessez-le-feu, Donald Trump avait évoqué samedi des discussions en vue d’une “solution au Cachemire”. Une source gouvernementale à New Delhi a toutefois rapidement écarté cette éventualité.”Les relations (entre les deux pays) vont rester hostiles, les relations vont rester difficiles”, prédit Praveen Donthi, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG).burs-pa/pt      

Le calme revenu à la frontière de l’Inde et du Pakistan, leurs généraux reprennent langue

Généraux indiens et pakistanais doivent s’entretenir lundi de la situation à leur frontière, où le calme est revenu après la confrontation militaire la plus grave entre les deux puissances nucléaires depuis deux décennies.Pour la première fois depuis plusieurs nuits, l’armée indienne n’a fait état d’aucun incident significatif le long de la “ligne de contrôle” (LoC) qui sépare la région contestée du Cachemire entre les deux pays.”La nuit est restée largement calme”, a-t-elle constaté dans un communiqué.Initialement annoncé pour la mi-journée, un échange téléphonique est finalement prévu “en soirée” entre les chefs des opérations militaires des deux camps pour discuter de la situation sur le terrain, a fait savoir l’état-major indien.La semaine dernière, l’Inde et le Pakistan se sont retrouvés au seuil d’une nouvelle guerre ouverte, échangeant les attaques de drones, les tirs d’artillerie et les frappes de missiles sur leurs sols.Tout a démarré mercredi avant l’aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des camps censés abriter le groupe jihadiste que New Delhi soupçonne d’avoir assassiné 26 civils le 22 avril dans sa partie du Cachemire.Accusé de soutenir ce mouvement, le Pakistan a fermement démenti toute implication dans l’attaque et a aussitôt riposté, replongeant les deux puissances nucléaires rivales aux pires heures du dernier conflit ouvert qu’elles se sont livré en 1999.Selon leurs décomptes très partiels, ces combats ont tué une soixantaine de civils des deux camps.- “Missions accomplies” -Alors que les hostilités ne montraient aucun signe de ralentissement, Donald Trump a créé la surprise samedi après-midi en annonçant avoir arraché “un cessez-le-feu total et immédiat”.Les deux capitales ont rapidement confirmé s’être accordées – “directement”, a tenu à préciser New Delhi – pour rengainer leurs armes.Quelques heures plus tard, l’Inde et le Pakistan se sont accusés de “violations répétées” de la trêve, alors que de violentes détonations secouaient la nuit Srinagar, la principale ville du Cachemire indien, et plusieurs endroits du territoire indien.Mais le calme est revenu à l’aube des deux côtés de la frontière, ont constaté les journalistes de l’AFP.Dimanche soir, les hauts-gradés des deux camps se sont bruyamment félicités, photos et vidéos à l’appui, d’avoir rempli leur mission, en évitant soigneusement de faire état de leurs pertes.”Les pertes font partie du combat”, a concédé devant la presse le général AK Barthi, de l’armée de l’air indienne. “Mais la seule question est de savoir si nous avons atteint notre objectif. Et la réponse à cette question est un oui éclatant”.Le même aviateur a refusé de commenter les affirmations du Pakistan, qui dit avoir abattu cinq chasseurs indiens dont trois Rafale dernier cri de fabrication française. “Tous nos pilotes sont rentrés”, s’est-il contenté d’assurer.Deux heures plus tard, le porte-parole de l’armée pakistanaise, le général Ahmed Chaudhry a salué avec le même enthousiasme “un succès sur le champ de bataille” de ses troupes.- Trêves fragiles -“Nous avons tenu la promesse que nous avions faite à notre peuple”, a-t-il ajouté, se vantant que “des dizaines de drones pakistanais ont survolé l’Inde, notamment New Delhi”.Les généraux des deux camps ont également souligné qu’ils restaient sur le qui-vive.Autre signe du retour à la normale, l’Autorité indienne de l’aviation civile a annoncé lundi la réouverture “immédiate” au trafic aérien de 32 aéroports du quart nord-ouest de son territoire.Malgré ce cessez-le-feu, la prudence reste toutefois de mise dans les populations, encore sous le choc de la violence des derniers jours.”Un cessez-le-feu signifie que tout est réglé mais ce n’est clairement pas le cas”, a confié à l’AFP Kuldeep Raj, 56 ans, un habitant du village indien de Kotmaira, victimes samedi soir de tirs d’artillerie pakistanais malgré la trêve.”Cela fait 50 ans que je vis le long de la LoC. Les trêves sont annoncées et les échanges de tirs reprennent quelques jours plus tard”, a lancé en écho Mohammed Munir, un fonctionnaire pakistanais de 53 ans vivant à Chakhoti.L’Inde et le Pakistan revendiquent l’entière souveraineté du Cachemire depuis leur indépendance en 1947.En annonçant le cessez-le-feu, Donald Trump avait évoqué samedi des discussions en vue d’une “solution au Cachemire”. Une source gouvernementale à New Delhi a toutefois rapidement écarté cette éventualité.”Les relations (entre les deux pays) vont rester hostiles, les relations vont rester difficiles”, prédit Praveen Donthi, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG).burs-pa/pt     Â