Dermatose: le gouvernement promet d’accélérer sur la vaccination

Pour tenter de désamorcer la colère des agriculteurs, le gouvernement promet une accélération de la vaccination dans le Sud-Ouest contre la dermatose nodulaire contagieuse, avec 750.000 bovins supplémentaires ciblés et le recours à des vétérinaires militaires.”Dans les semaines qui viennent, il faut que l’intégralité (de ce) cheptel soit vacciné et nous nous y employons” pour juguler la propagation de la maladie, a annoncé mardi soir la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, à la sortie d’une réunion à Matignon.Cet objectif vient affiner la fourchette de 600.000 à 1 million d’animaux supplémentaires devant être vaccinés, jusqu’ici évoquée par le ministère.Plus tôt, le Premier ministre, Sébastien Lecornu, avait déjà promis “d’accélérer” la vaccination, pour rassurer les éleveurs très mobilisés dans le Sud-Ouest contre la gestion de cette crise par le gouvernement.”Mais pour ça, il faut absolument qu’on ait les doses de vaccins disponibles et qu’on arrête de courir après les doses comme on est en train de le vivre en ce moment”, prévient Yohann Barbe, président de la FNPL (producteurs de lait).Car cette campagne vaccinale représente un défi logistique majeur, les doses devant être acheminées vers les dix départements situés à l’intérieur d’un “cordon sanitaire”: l’Ariège, le Lot, la Haute-Garonne, les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Orientales, le Gers, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, l’Hérault et le Tarn.Un stock de 500.000 vaccins, fourni par le ministère de l’Agriculture, est déjà en cours d’acheminement vers le Sud-Ouest, et “une première livraison de 400.000 doses”, issues d’une commande réalisée la semaine dernière auprès des Pays-Bas, sera acheminée prochainement, a détaillé Annie Genevard.En plus des vétérinaires des services de l’Etat, le gouvernement mobilisera pour les injections des vétérinaires volontaires (libéraux, retraités ou en activité), des vétérinaires militaires (parmi les 70 en service) et des élèves vétérinaires.- Poursuite des blocages -Au total, 113 foyers de dermatose nodulaire contagieuse ont été recensés en France, depuis l’apparition de la maladie en juin en Savoie. Mais à ce jour, “il n’y a plus de foyers infectieux”, a assuré la ministre.Plus de 3.300 bêtes ont été abattues sur un cheptel bovins de quelque 16 millions bovins.La Confédération paysanne a appelé mardi soir “à amplifier et durcir les mobilisations”, estimant que le gouvernement ne répondait pas à ses revendications (l’ouverture vaccinale sur toute la France et la fin de l’abattage total dès la détection d’un cas).”Il n’y a pas grand chose qui a changé”, a réagi Jérôme Bayle, figure du mouvement agricole de 2024, sur BFMTV. “On s’oppose fermement à l’abattage total du moment qu’on a vacciné”, a-t-il souligné depuis un point de blocage de l’A64.Mardi, au septième jour de mobilisation, plusieurs axes routiers et ferroviaires étaient bloqués dans le Sud-Ouest à l’appel des syndicats Coordination rurale, radicale et parfois ouvertement proche de l’extrême droite, et Confédération paysanne, classée à gauche.En fin d’après-midi, 75 actions étaient recensées par le ministère de l’Intérieur, mobilisant 3.400 personnes.Dans la nuit, des agriculteurs ont aspergé la préfecture du Gers de lisier à Auch, a rapporté la chaîne BFMTV.Après avoir entravé le trafic ferroviaire entre Toulouse et Narbonne toute la journée de mardi, des éleveurs ont investi l’autoroute A61, stoppant le trafic dans le sens Carcassonne-Toulouse.Au niveau de Cestas, au sud de Bordeaux, l’A63 est bloquée dans les deux sens, perturbant notamment le trafic des poids lourds en provenance d’Espagne.D’autres actions sont déjà prévues mercredi à Limoges, où la Coordination rurale appelle les paysans à monter un mur de foin et de paille devant la préfecture.- “Mercosur” -Sébastien Lecornu recevra vendredi les syndicats agricoles, aussi remontés par la perspective d’une signature du traité de libre-échange entre l’Union européenne et des pays latino-américains du Mercosur.La FNSEA, premier syndicat agricole, a appelé à manifester à Bruxelles jeudi à l’occasion du sommet des chefs d’Etat européens invités à valider l’accord.Le président Emmanuel Macron, qui a demandé un report à 2026 du vote prévu à Bruxelles, a redit lundi soir aux dirigeants de l’UE, lors d’un déplacement à Berlin pour des échanges sur l’Ukraine, son opposition à la signature de l’accord.Et le Sénat a voté mardi une résolution invitant le gouvernement français à saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour “faire barrage” à l’accord de libre-échange, accusant Bruxelles de “contourner les Parlements nationaux”.bur-are-alh-jmi/abb/bfi/ms/lgo

RDC: le M23 affirme qu’il se retirera d’Uvira, 85.000 réfugiés dans des conditions catastrophiques au Burundi

Le groupe armé M23 soutenu par le Rwanda a affirmé mardi qu’il allait retirer ses forces d’Uvira, dans l’est de la RDC, tandis qu’au Burundi voisin au moins 85.000 personnes ayant fui sa récente offensive survivent dans des conditions catastrophiques. Après s’être emparé des grandes villes de Goma en janvier et Bukavu en février dernier dans …

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Trump has ‘alcoholic’s personality,’ chief of staff says in bombshell interview

Donald Trump said Tuesday he stood by his chief of staff Susie Wiles after she said the US president had an “alcoholic’s personality” in an astonishing interview with Vanity Fair.Wiles also called Vice President JD Vance a “conspiracy theorist,” branded tech tycoon Elon Musk an “odd, odd duck,” and gave juicy opinions on other Trump administration figures in the lengthy piece.Trump has previously described Wiles, the first female White House chief of staff, as the “ice maiden” and credited her for her role in driving forward his second presidency behind the scenes.But the 68-year-old Wiles now finds herself firmly in the headlines after the Vanity Fair story, which the magazine said was based on a series of interviews with veteran political journalist Chris Whipple over the past year.Wiles dismissed the article as a “disingenuously framed hit piece,” accusing the magazine of trying to “paint an overwhelmingly chaotic and negative narrative” about Trump’s team.”Significant context was disregarded and much of what I, and others, said about the team and the President was left out of the story,” she wrote.Trump himself told the New York Post that Wiles was right to describe him as having an alcoholic’s personality — even though he is teetotal.”You see, I don’t drink alcohol. So everybody knows that — but I’ve often said that if I did, I’d have a very good chance of being an alcoholic. I have said that many times about myself, I do. It’s a very possessive personality,” Trump said.He added that Wiles had “done a fantastic job.”Vanity Fair quoted Wiles — whose own father, the NFL announcer Pat Summerall was an alcoholic — as saying that Trump has “an alcoholic’s personality,” and “operates (with) a view that there’s nothing he can’t do. Nothing, zero, nothing.”In the wide-ranging series of interviews, Wiles said she was “not an enabler” to Trump, who has unleashed an unprecedented display of presidential power since his return to power in January, adding “I’m also not a bitch.”- ‘Conspiracy theorist’ -But she was forthright about Space X and Tesla boss Elon Musk’s role as head of the cost-cutting Department of Government Efficiency in the first months of Trump’s term.Describing billionaire Musk as a “complete solo actor” and “avowed” ketamine user, she criticized DOGE’s shutdown of the USAID international aid department. “No rational person could think the USAID process was a good one,” Vanity Fair quoted her as saying.Wiles hailed what she called a “core team” of Vance, Secretary of State Marco Rubio and Deputy Chief of Staff Stephen Miller but said Vance had been “a conspiracy theorist for a decade” regarding the Jeffrey Epstein scandal.Trump’s chief of staff had barbed comments for Attorney General Pam Bondi, saying Bondi “completely whiffed” on the promised release to right-wing influencers of documents about convicted sex offender Epstein.She called Russ Vought, the hardline chief of the White House Office of Management and Budget, a “right-wing absolute zealot,” Vanity Fair said.The magazine said Wiles gave revealing insights into Trump’s policies on key domestic and foreign policy issues too.She said she had a “loose agreement” with Trump to end the “score settling” against his political enemies after 90 days, even as he has continued to target his foes with calls for their prosecution.On Ukraine, Wiles said that Trump believes Russian President Vladimir Putin “wants the whole country,” despite Washington’s push for a peace deal.Top Trump cabinet members lined up to defend Wiles and lash out at the Vanity Fair piece.Vance said in a speech in Pennsylvania that he and Wiles had “joked in private and in public” about him believing conspiracy theories.”We have our disagreements, we agree on much more than we disagree, but I’ve never seen her be disloyal to the president of the United States,” Vance said in a speech in Pennsylvania.Defense Secretary Pete Hegseth said on X that there was “absolutely nobody better!”White House Press Secretary Karoline Leavitt told reporters outside the West Wing that Wiles was “incredible” and accused Vanity Fair of the “bias of omission.”

M23 militia says to pull out of key DR Congo city at US’s requestTue, 16 Dec 2025 23:07:30 GMT

The M23 armed group said Tuesday it would withdraw from the key city of Uvira in the eastern Democratic Republic of Congo at the request of Washington, which vowed “action” over the “clear violation” of a US-brokered peace accord.The Rwanda-backed militia seized the strategic city near the border with Burundi last Wednesday, days after the …

M23 militia says to pull out of key DR Congo city at US’s requestTue, 16 Dec 2025 23:07:30 GMT Read More »