Trump annonce un décret pour faire baisser les prix des médicaments aux Etats-Unis

Le président américain Donald Trump a annoncé qu’il signerait lundi un décret qui, selon lui, permettra de réduire fortement les prix des médicaments sur ordonnance aux Etats-Unis.”Les prix des médicaments vont diminuer de 59%, et ce n’est pas tout ! L’essence, l’énergie, les courses, et toutes les autres dépenses, ça baisse. Pas d’inflation!” a déclaré lundi M. Trump sur son réseau social Truth Social, sans expliquer comme il parvenait à ce chiffre.Dimanche soir, il avait annoncé qu’il signerait lundi à 09H00 (13H00 GMT) un décret mettant en Å“uvre cette nouvelle politique visant à diminuer les prix des médicaments sur ordonnance.Il avait alors assuré que les prix baisseraient “presque immédiatement” de 30% à 80% dans la foulée, sans donner plus de détails sur ce calcul.Ces prix “augmenteront dans le monde entier pour compenser et, pour la première fois depuis de nombreuses années, apporter l’équité en Amérique!”, a-t-il encore écrit Truth Social.L’objectif est que “les Etats-Unis payent le même prix que la nation qui paye le prix le plus bas dans le monde”, a précisé le milliardaire républicain.Interrogée par l’AFP, la Maison Blanche n’a pas donné plus de précision sur la manière dont fonctionnera cette mesure.L’hôte de la Maison Blanche somme depuis longtemps l’industrie pharmaceutique de baisser les prix des médicaments, parmi les plus élevés du monde et bien plus chers que dans les pays frontaliers (Canada et Mexique) et en Europe.Selon une étude de la Rand Corporation, les Etats-Unis payent en moyenne 2,5 fois plus pour les médicaments sur ordonnance que la France par exemple. Donald Trump s’était engagé à réduire cet écart au cours de sa campagne présidentielle.Mi-avril, il avait déjà signé un premier décret ordonnant à son administration de travailler à une série de mesures pour faire baisser les prix des médicaments.Parmi les actions listées: l’amélioration du processus de négociation entre l’assurance-santé publique et les groupes pharmaceutiques ou encore la possibilité offerte aux Etats d’importer directement des médicaments depuis des pays étrangers aux coûts moindres.Les négociations menées par l’assurance-santé publique des plus de 65 ans “Medicare” sur les prix de certains médicaments sont des processus au long cours et les prix réduits négociés par l’ancien président Joe Biden – qui a également mené une offensive en la matière – ne prendront par exemple effet qu’en 2026.Dès son premier mandat (2017-2021), Donald Trump avait pris des mesures visant à réduire les prix, avec déjà l’objectif affiché de les aligner avec ceux les plus bas appliqués dans le monde. Mais ce plan n’avait produit que peu d’effet face à l’opposition de l’industrie pharmaceutique.Le mécontentement des ménages face à l’inflation des années 2022-23 a été analysé comme l’une des raisons de la réélection de Donald Trump. Mais sa politique de guerre commerciale qui a consisté ces derniers mois à augmenter les droits de douane imposés aux importations américaines fait craindre une nouvelle hausse des prix.

Trump announces 59 percent drug prices cut

President Donald Trump said Monday he would slash drug prices by 59 percent, a day after he unveiled a new policy on pharmaceuticals in the United States.”DRUG PRICES TO BE CUT BY 59%, PLUS! Gasoline, Energy, Groceries, and all other costs, DOWN. NO INFLATION!!!” Trump posted on his Truth Social platform.The announcement came after the president said Sunday he planned to sign an executive order that would reduce US prescription drug prices “almost immediately” by between 30 and 80 percent. He added that he would sign the executive order bringing the new policy into effect at 9:00 am (1300 GMT) on Monday. Trump said he planned to institute a “MOST FAVORED NATION’S” policy that pinned the cost of drugs sold in the United States to the lowest price paid by other countries for the same drug. The reduction in prescription drug costs in the United States would, he added, be counterbalanced by higher costs in other countries.”Most favored nation” status is a World Trade Organization rule that aims to prevent discrimination between a country and its trading partners, levelling the playing field for international trade. This is not the first time that Trump has attempted to lower US drug prices. During his first 2017-2021 term in office, he announced a similar proposal to cut US drug prices but his plans failed in the face of strong opposition from the pharmaceutical industry. Last month, the US president signed an executive order aiming to lower crippling drug prices by giving states more leeway to bargain-hunt abroad and improving the process for price negotiations.

Paris et Alger s’enfoncent dans la crise diplomatique

La crise diplomatique entre Paris et Alger s’est encore aggravée avec de nouvelles expulsions de fonctionnaires français du territoire algérien, à laquelle la France va répondre “de manière immédiate”, “ferme” et “proportionnée”, a annoncé lundi le ministre français des Affaires étrangères.”C’est une décision qui est incompréhensible et qui est brutale”, a réagi Jean-Noël Barrot lors d’un point presse à Pont-L’Evêque (ouest) où il était en déplacement. “Le départ d’agents en mission temporaire est injustifié et injustifiable. Et comme je l’ai fait le mois dernier, nous y répondrons de manière immédiate, de manière ferme et de manière proportionnée à l’atteinte qui est portée à nos intérêts”, a-t-il ajouté.Malgré une tentative de réconciliation début avril orchestrée par les deux présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune, les deux pays ont échoué à reprendre langue de manière apaisée et durable, Alger ayant expulsé mi-avril douze fonctionnaires français du ministère de l’Intérieur.Le chargé d’affaires de l’ambassade de France en Algérie – en l’absence de l’ambassadeur Stéphane Romatet, rapatrié à Paris pour consultations – a été convoqué dimanche au ministère algérien des Affaires étrangères pour lui notifier cette nouvelle demande des autorités algériennes, avait-on appris plus tôt de sources diplomatiques françaises.- “Manquements flagrants” -Les fonctionnaires concernés étaient en mission de renfort temporaire, selon ces mêmes sources, qui n’étaient pas en mesure de préciser leur nombre, ni quand l’expulsion sera effective.”C’est une décision que je déplore parce qu’elle n’est ni dans l’intérêt de l’Algérie ni dans l’intérêt de la France”, a également commenté Jean-Noël Barrot.A ce stade, le ministère algérien des Affaires étrangères n’a pas publié de communiqué officialisant cette demande qui a été annoncée par une dépêche de l’Agence de presse algérienne (APS). L’Algérie exige “le rapatriement immédiat” de tous les employés français nommés dans des “conditions irrégulières”, affirme APS.”Cette convocation du diplomate français serait intervenue après le constat de manquements flagrants et répétés de la partie française au respect des procédures consacrées en matière d’affectation d’agents auprès des représentations diplomatiques et consulaires françaises en Algérie”, poursuit l’agence, “sans que ces affectations n’aient fait, au préalable, l’objet, ni de notifications officielles, ni de demandes d’accréditation appropriées comme l’exigent les procédures en vigueur. Les autorités algériennes dénonceraient aussi le blocage du processus d’agrément de deux consuls généraux algériens nommés à Paris et Marseille, ainsi que de sept autres consuls, en attente d’agrément depuis plus de cinq mois.Mi-avril, les autorités algériennes avaient déjà déclaré persona non grata douze fonctionnaires français, tous travaillant pour le ministère de l’Intérieur. Ils avaient dû quitter l’Algérie en 48 heures. Alger avait alors justifié cette décision par le fait que les autorités françaises avaient arrêté et mis en détention un agent consulaire algérien.La France avait immédiatement riposté en prenant une mesure similaire – l’expulsion de 12 agents consulaires algériens – et en rappelant Stéphane Romatet pour consultations. Le diplomate est toujours à Paris.- Gravité inédite -Dimanche, Jean-Noël Barrot avait souligné que la relation bilatérale restait “totalement gelée” depuis mi-avril, lors d’un entretien aux médias français France Inter/France Télévisions/Le Monde.La récente crise, d’une gravité inédite entre l’Algérie et son ancienne puissance coloniale (1830-1962), a démarré à l’été 2024 lorsque Emmanuel Macron a apporté son soutien total à un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, revendiqué depuis 50 ans par les indépendantistes du Polisario soutenus par Alger. L’Algérie avait immédiatement retiré son ambassadeur à Paris.A l’automne, l’arrestation à Alger de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal pour des déclarations portant, selon l’Algérie, “atteinte à l’intégrité du territoire”, avait fait monter d’un cran les tensions.Les tensions se sont ensuite enflammées début 2025 lorsque Paris a réclamé l’expulsion d’influenceurs algériens, refusée par Alger.Les autorités françaises reprochent, elles, le refus d’Alger de reprendre ses ressortissants qui sont frappés d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Paris et Alger s’enfoncent dans la crise diplomatique

La crise diplomatique entre Paris et Alger s’est encore aggravée avec de nouvelles expulsions de fonctionnaires français du territoire algérien, à laquelle la France va répondre “de manière immédiate”, “ferme” et “proportionnée”, a annoncé lundi le ministre français des Affaires étrangères.”C’est une décision qui est incompréhensible et qui est brutale”, a réagi Jean-Noël Barrot lors d’un point presse à Pont-L’Evêque (ouest) où il était en déplacement. “Le départ d’agents en mission temporaire est injustifié et injustifiable. Et comme je l’ai fait le mois dernier, nous y répondrons de manière immédiate, de manière ferme et de manière proportionnée à l’atteinte qui est portée à nos intérêts”, a-t-il ajouté.Malgré une tentative de réconciliation début avril orchestrée par les deux présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune, les deux pays ont échoué à reprendre langue de manière apaisée et durable, Alger ayant expulsé mi-avril douze fonctionnaires français du ministère de l’Intérieur.Le chargé d’affaires de l’ambassade de France en Algérie – en l’absence de l’ambassadeur Stéphane Romatet, rapatrié à Paris pour consultations – a été convoqué dimanche au ministère algérien des Affaires étrangères pour lui notifier cette nouvelle demande des autorités algériennes, avait-on appris plus tôt de sources diplomatiques françaises.- “Manquements flagrants” -Les fonctionnaires concernés étaient en mission de renfort temporaire, selon ces mêmes sources, qui n’étaient pas en mesure de préciser leur nombre, ni quand l’expulsion sera effective.”C’est une décision que je déplore parce qu’elle n’est ni dans l’intérêt de l’Algérie ni dans l’intérêt de la France”, a également commenté Jean-Noël Barrot.A ce stade, le ministère algérien des Affaires étrangères n’a pas publié de communiqué officialisant cette demande qui a été annoncée par une dépêche de l’Agence de presse algérienne (APS). L’Algérie exige “le rapatriement immédiat” de tous les employés français nommés dans des “conditions irrégulières”, affirme APS.”Cette convocation du diplomate français serait intervenue après le constat de manquements flagrants et répétés de la partie française au respect des procédures consacrées en matière d’affectation d’agents auprès des représentations diplomatiques et consulaires françaises en Algérie”, poursuit l’agence, “sans que ces affectations n’aient fait, au préalable, l’objet, ni de notifications officielles, ni de demandes d’accréditation appropriées comme l’exigent les procédures en vigueur. Les autorités algériennes dénonceraient aussi le blocage du processus d’agrément de deux consuls généraux algériens nommés à Paris et Marseille, ainsi que de sept autres consuls, en attente d’agrément depuis plus de cinq mois.Mi-avril, les autorités algériennes avaient déjà déclaré persona non grata douze fonctionnaires français, tous travaillant pour le ministère de l’Intérieur. Ils avaient dû quitter l’Algérie en 48 heures. Alger avait alors justifié cette décision par le fait que les autorités françaises avaient arrêté et mis en détention un agent consulaire algérien.La France avait immédiatement riposté en prenant une mesure similaire – l’expulsion de 12 agents consulaires algériens – et en rappelant Stéphane Romatet pour consultations. Le diplomate est toujours à Paris.- Gravité inédite -Dimanche, Jean-Noël Barrot avait souligné que la relation bilatérale restait “totalement gelée” depuis mi-avril, lors d’un entretien aux médias français France Inter/France Télévisions/Le Monde.La récente crise, d’une gravité inédite entre l’Algérie et son ancienne puissance coloniale (1830-1962), a démarré à l’été 2024 lorsque Emmanuel Macron a apporté son soutien total à un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, revendiqué depuis 50 ans par les indépendantistes du Polisario soutenus par Alger. L’Algérie avait immédiatement retiré son ambassadeur à Paris.A l’automne, l’arrestation à Alger de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal pour des déclarations portant, selon l’Algérie, “atteinte à l’intégrité du territoire”, avait fait monter d’un cran les tensions.Les tensions se sont ensuite enflammées début 2025 lorsque Paris a réclamé l’expulsion d’influenceurs algériens, refusée par Alger.Les autorités françaises reprochent, elles, le refus d’Alger de reprendre ses ressortissants qui sont frappés d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Pakistan stocks surge after ceasefire with India

Pakistan stocks surged Monday with the benchmark index nine percent higher after a weekend ceasefire agreement with neighbour India following days of confict. The benchmark KSE-100 Index opened at 117,104.11 points, up 9,929.48 points, or 9.26 percent, prompting an hour-long trading suspension because limits had been reached.”Today’s sharp surge in the stock market stems from a powerful convergence of bullish triggers that have swiftly turned investor sentiment from fear to opportunity,” Sana Tawfiq, head of research at Arif Habib Limited, Pakistan’s largest securities brokerage, told AFP.The jump also comes on the back of the International Monetary Fund (IMF) on Friday approving a Pakistan loan-programme review, unlocking around $1 billion in much-needed funds and greenlighting a new $1.4 billion bailout despite India’s objections.”We are very pleased today that the market has performed extremely well,” Ahmed Chinoy, director of the Pakistan Stock Exchange Limited, told AFP, while celebrating by cutting a cake with brokers.”This positive shift is reinforced by the IMF’s dual approvals, providing both critical funding and international validation of Pakistan’s reform path,” Tawfiq added.US President Donald Trump announced the ceasefire on Saturday after four days of missile, drone and artillery attacks by India and Pakistan which killed at least 60 people.In a series of posts on social media, Trump also pledged to increase trade with both nations.”While optimistic, sustaining momentum requires ceasefire compliance, accelerated reforms, and managing global headwinds like oil prices,” senior economist Sanie Khan told AFP.A policy rate cut by the country’s central bank was also seen as a positive factor boosting equity flows.

Pakistan stocks surge after ceasefire with India

Pakistan stocks surged Monday with the benchmark index nine percent higher after a weekend ceasefire agreement with neighbour India following days of confict. The benchmark KSE-100 Index opened at 117,104.11 points, up 9,929.48 points, or 9.26 percent, prompting an hour-long trading suspension because limits had been reached.”Today’s sharp surge in the stock market stems from a powerful convergence of bullish triggers that have swiftly turned investor sentiment from fear to opportunity,” Sana Tawfiq, head of research at Arif Habib Limited, Pakistan’s largest securities brokerage, told AFP.The jump also comes on the back of the International Monetary Fund (IMF) on Friday approving a Pakistan loan-programme review, unlocking around $1 billion in much-needed funds and greenlighting a new $1.4 billion bailout despite India’s objections.”We are very pleased today that the market has performed extremely well,” Ahmed Chinoy, director of the Pakistan Stock Exchange Limited, told AFP, while celebrating by cutting a cake with brokers.”This positive shift is reinforced by the IMF’s dual approvals, providing both critical funding and international validation of Pakistan’s reform path,” Tawfiq added.US President Donald Trump announced the ceasefire on Saturday after four days of missile, drone and artillery attacks by India and Pakistan which killed at least 60 people.In a series of posts on social media, Trump also pledged to increase trade with both nations.”While optimistic, sustaining momentum requires ceasefire compliance, accelerated reforms, and managing global headwinds like oil prices,” senior economist Sanie Khan told AFP.A policy rate cut by the country’s central bank was also seen as a positive factor boosting equity flows.

Une femme tuée en pleine rue en Saône-et-Loire, un homme interpellé

Une femme de nationalité ukrainienne a été tuée par balles lundi matin en pleine rue à Chauffailles (Saône-et-Loire) et un homme a été interpellé quelques heures plus tard dans le nord de la Loire, selon des sources concordantes.La victime était en instance de divorce et avait déposé plainte contre son conjoint, selon une source au sein de la gendarmerie sans préciser si le suspect était son compagnon.Vers 4H45, des habitants de cette commune du Charolais de 3.700 habitants ont signalé des coups de feu dans le centre-ville et donné l’alerte, a rapporté la procureure Anne-Lise Furstoss, qui confirmait une information du site Creusot Infos.”A leur arrivée, les services de gendarmerie trouvaient le corps sans vie d’une femme d’une cinquantaine d’années visiblement touchée par des tirs d’arme à feu”, explique la magistrate. Le parquet a ouvert une enquête pour “assassinat”, confiée aux services de la brigade de recherches de Charolles et de la section de recherches de Dijon.Les gendarmes ont immédiatement mis en place un important dispositif de recherches pour retrouver le tireur. Vers 09H00, un suspect a été arrêté à la terrasse d’un café à Pouilly-sous-Charlieu dans le nord de la Loire, ont indiqué à l’AFP des sources au sein de la gendarmerie. Il n’était pas armé et l’interpellation s’est déroulée dans le calme, selon l’une d’elles.mca-cor-dm-mla/chp/pta