Le Hamas va libérer un otage israélo-américain lundi après des contacts avec Washington

La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé qu’elle allait libérer lundi l’otage israélo-américain Edan Alexander retenu dans la bande de Gaza, où une suspension temporaire des bombardements offre un rare répit à ses habitants.Cette annonce intervient à la veille du début de la tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump, attendu de mardi à vendredi en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar, un des médiateurs entre Israël et le Hamas en guerre à Gaza depuis plus d’un an et demi.”Les Brigades al-Qassam ont décidé de libérer le soldat sioniste de nationalité américaine, Edan Alexander (…) aujourd’hui”, a déclaré leur porte-parole, Abou Obeida, dans un message sur Telegram. L’armée israélienne a indiqué qu’il serait transféré vers un centre d’accueil à Réim, dans le sud d’Israël, où sa famille le rejoindra, avant d’être emmené par avion à l’hôpital Ichilov, à Tel-Aviv.Une source au sein du Hamas a indiqué que le mouvement avait été informé, via les médiateurs, d’une pause dans les combats à l’occasion de sa libération.”Il n’y a plus d’avions dans le ciel, et les bombardements ont cessé, contrairement à la nuit dernière où les bombardements étaient très intenses à Khan Younès” (sud), s’est réjouie Oum Mohammed Zomlot, une femme originaire de Gaza-ville (nord).- “Risque de famine” -“Tout cessez-le-feu, même temporaire, est pour nous une occasion de respirer et de reprendre des forces”, a indiqué pour sa part Somaya Abou Al-Kas, âgée de 34 ans.Majed al-Jojo, 45 ans, espère lui que “les points de passage seront ouverts (à l’aide humanitaire) et que tous les prisonniers seront libérés, pour que notre souffrance  prenne fin”.Le président américain Donald Trump a qualifié lundi cette prochaine libération de “super nouvelle” sur son réseau  Truth Social. Le Forum des familles, la plus grande association de proches d’otages en Israël, a appelé lundi à un rassemblement sur la place des otages à Tel-Aviv, là où des manifestants demandent le retour des captifs depuis près de 600 jours.Edan Alexander, le seul otage vivant ayant la nationalité américaine encore retenu à Gaza, a été enlevé alors qu’il servait dans une unité d’élite dans le sud d’Israël, lors de l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le Hamas. Cette attaque a déclenché la guerre à Gaza, où Israël, jurant de détruire le Hamas, a lancé une offensive de représailles dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire. Le territoire assiégé est confronté à “un risque critique de famine”, avec 22% de la population bientôt dans une situation “catastrophique”, s’est alarmé IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) dans un rapport publié lundi.Le Hamas a confirmé des contacts avec l’administration américaine, après que deux responsables du mouvement ont évoqué des “discussions directes” avec les Etats-Unis.Début mars, les Etats-Unis, qui considèrent le Hamas comme une organisation terroriste, avaient fait état de premiers contacts directs avec le mouvement palestinien, après consultation avec Israël.Après une trêve de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, s’emparant de vastes régions du territoire palestinien. – Dix Palestiniens tués à Gaza -Son armée interdit depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, où elle assiège les quelque 2,4 millions d’habitants confrontés à une situation humanitaire catastrophique avec des pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Un cessez-le-feu entre le 19 janvier et le 17 mars avait permis de sortir de Gaza 33 otages israéliens – dont 8 morts – en échange de la libération de quelque 1.800 prisonniers palestiniens.Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d’une trêve sont au point mort et Israël a annoncé le 5 mai un plan de “conquête” de Gaza prévoyant un déplacement interne de sa population.Lundi, la Défense civile palestinienne a fait état d'”au moins” dix morts, dont plusieurs femmes et enfants, dans une frappe aérienne israélienne nocturne contre une école abritant des déplacés à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le Hamas va libérer un otage israélo-américain lundi après des contacts avec Washington

La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé qu’elle allait libérer lundi l’otage israélo-américain Edan Alexander retenu dans la bande de Gaza, où une suspension temporaire des bombardements offre un rare répit à ses habitants.Cette annonce intervient à la veille du début de la tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump, attendu de mardi à vendredi en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar, un des médiateurs entre Israël et le Hamas en guerre à Gaza depuis plus d’un an et demi.”Les Brigades al-Qassam ont décidé de libérer le soldat sioniste de nationalité américaine, Edan Alexander (…) aujourd’hui”, a déclaré leur porte-parole, Abou Obeida, dans un message sur Telegram. L’armée israélienne a indiqué qu’il serait transféré vers un centre d’accueil à Réim, dans le sud d’Israël, où sa famille le rejoindra, avant d’être emmené par avion à l’hôpital Ichilov, à Tel-Aviv.Une source au sein du Hamas a indiqué que le mouvement avait été informé, via les médiateurs, d’une pause dans les combats à l’occasion de sa libération.”Il n’y a plus d’avions dans le ciel, et les bombardements ont cessé, contrairement à la nuit dernière où les bombardements étaient très intenses à Khan Younès” (sud), s’est réjouie Oum Mohammed Zomlot, une femme originaire de Gaza-ville (nord).- “Risque de famine” -“Tout cessez-le-feu, même temporaire, est pour nous une occasion de respirer et de reprendre des forces”, a indiqué pour sa part Somaya Abou Al-Kas, âgée de 34 ans.Majed al-Jojo, 45 ans, espère lui que “les points de passage seront ouverts (à l’aide humanitaire) et que tous les prisonniers seront libérés, pour que notre souffrance  prenne fin”.Le président américain Donald Trump a qualifié lundi cette prochaine libération de “super nouvelle” sur son réseau  Truth Social. Le Forum des familles, la plus grande association de proches d’otages en Israël, a appelé lundi à un rassemblement sur la place des otages à Tel-Aviv, là où des manifestants demandent le retour des captifs depuis près de 600 jours.Edan Alexander, le seul otage vivant ayant la nationalité américaine encore retenu à Gaza, a été enlevé alors qu’il servait dans une unité d’élite dans le sud d’Israël, lors de l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le Hamas. Cette attaque a déclenché la guerre à Gaza, où Israël, jurant de détruire le Hamas, a lancé une offensive de représailles dévastatrice qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire. Le territoire assiégé est confronté à “un risque critique de famine”, avec 22% de la population bientôt dans une situation “catastrophique”, s’est alarmé IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) dans un rapport publié lundi.Le Hamas a confirmé des contacts avec l’administration américaine, après que deux responsables du mouvement ont évoqué des “discussions directes” avec les Etats-Unis.Début mars, les Etats-Unis, qui considèrent le Hamas comme une organisation terroriste, avaient fait état de premiers contacts directs avec le mouvement palestinien, après consultation avec Israël.Après une trêve de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, s’emparant de vastes régions du territoire palestinien. – Dix Palestiniens tués à Gaza -Son armée interdit depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, où elle assiège les quelque 2,4 millions d’habitants confrontés à une situation humanitaire catastrophique avec des pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.Un cessez-le-feu entre le 19 janvier et le 17 mars avait permis de sortir de Gaza 33 otages israéliens – dont 8 morts – en échange de la libération de quelque 1.800 prisonniers palestiniens.Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d’une trêve sont au point mort et Israël a annoncé le 5 mai un plan de “conquête” de Gaza prévoyant un déplacement interne de sa population.Lundi, la Défense civile palestinienne a fait état d'”au moins” dix morts, dont plusieurs femmes et enfants, dans une frappe aérienne israélienne nocturne contre une école abritant des déplacés à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza.L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Kurdish militant group PKK says disbanding, ending armed struggle

The Kurdistan Workers’ Party (PKK) on Monday announced its dissolution, saying it was ending its armed struggle against the Turkish state and drawing a line under its deadly four-decade insurgency. Founded in the late 1970s by Abdullah Ocalan, the PKK took up arms in 1984, beginning a string of attacks against the Turkish state that would cost more than 40,000 lives. The PKK “has decided to dissolve.. and end its armed struggle,” it said in a statement issued a week after its leadership held a three-day congress in the mountains of northern Iraq.”The PKK has fulfilled its historical mission” and brought “the Kurdish issue to a point where it can be resolved through democratic politics,” it said. The move was welcomed as an “important step towards a terror-free Turkey” by President Recep Tayyip Erdogan’s AKP party which said made clear that the disarmament process would be “meticulously monitored”.The European Union called on “all parties to seize the moment” and begin “an inclusive process based on dialogue and reconciliation”. The announcement came after an appeal by Ocalan, who on February 27 urged his fighters disarm and disband in a letter from Istanbul’s Imrali prison island, where he has been held since 1999.He also asked the PKK to hold a congress to formalise the decision.”This is not the end, it is a new beginning,” PKK executive committee member Duran Kalkan told the congress in remarks quoted by the pro-Kurdish Mezopotamya news agency.- ‘A turning point’ -AKP spokesman Omer Celik said if the decision was “implemented in practise in all its dimensions” it would open the door to a new era. “The full and concrete implementation of the decision to dissolve and surrender arms… will be a turning point,” he said.Top Erdogan aide Fahrettin Altin warned it would take time, saying the goal of a terror-free Turkey was “not a short-term or shallow process.. nor is it a process that will end overnight”, he wrote on X. The president of Iraq’s Kurdistan region, Nechirvan Barzani — who is a crucial powerbroker in Kurdish affairs and has close ties with Turkey — hailed the move as a boost for regional security. The PKK decision “demonstrates political maturity and paves the way for a dialogue that promotes coexistence and stability in Turkey and the region,” he said in a statement. In its statement, the PKK said the decision “offers a strong basis for lasting peace and a democratic solution” while stressing it was “essential” for Turkey’s parliament to “play its role with historic responsibility”. The declaration was the culmination of seven months of work to renew long-stalled talks that began in October when Ankara offered Ocalan an unexpected olive branch. Although key players in the process had initially mooted a possible early release for Ocalan, who has spent more than 25 years serving life in solitary confinement, it was unlikely he would leave Imrali prison island. “The conditions of his detention will be eased.. meetings with the (pro-Kurdish party) DEM and his family will also be more frequent,” an AKP source told the pro-government Turkiye daily.”Ocalan himself has said he did not want to leave Imrali,” he said. Were he to be released, Ocalan’s life would likely come under immediate threat. – ‘Huge win for Erdogan’ -“If the PKK announces it is disbanding and finalises the process without any road accidents, that will be a huge win for Erdogan,” Gonul Tol of the Washington-based Middle East Institute told AFP. She said seeking a rapprochement with the Kurds was very much related to domestic politics, coming just months after Erdogan’s AKP suffered a blow at the ballot box. Analysts say a deal with the Kurds could allow Erdogan to amend the constitution and extend his term in office, while simultaneously driving a wedge between pro-Kurdish parties and the rest of Turkey’s opposition. “The main driver behind this Ocalan opening has always been about consolidating Erdogan’s rule. Because if this whole process succeeds, he will go into the 2028 elections as a stronger candidate who is facing a divided opposition,” Tol said. The PKK, designated a terrorist group by Ankara, Washington and Brussels, has waged an insurgency against the Turkish state since 1984.Its original aim was to carve out a homeland for Kurds, who make up about 20 percent of Turkey’s 85 million people. 

Trump annonce un décret pour faire baisser les prix des médicaments aux Etats-Unis

Le président américain Donald Trump a annoncé qu’il signerait lundi un décret qui, selon lui, permettra de réduire fortement les prix des médicaments sur ordonnance aux Etats-Unis.”Les prix des médicaments vont diminuer de 59%, et ce n’est pas tout ! L’essence, l’énergie, les courses, et toutes les autres dépenses, ça baisse. Pas d’inflation!” a déclaré lundi M. Trump sur son réseau social Truth Social, sans expliquer comme il parvenait à ce chiffre.Dimanche soir, il avait annoncé qu’il signerait lundi à 09H00 (13H00 GMT) un décret mettant en Å“uvre cette nouvelle politique visant à diminuer les prix des médicaments sur ordonnance.Il avait alors assuré que les prix baisseraient “presque immédiatement” de 30% à 80% dans la foulée, sans donner plus de détails sur ce calcul.Ces prix “augmenteront dans le monde entier pour compenser et, pour la première fois depuis de nombreuses années, apporter l’équité en Amérique!”, a-t-il encore écrit Truth Social.L’objectif est que “les Etats-Unis payent le même prix que la nation qui paye le prix le plus bas dans le monde”, a précisé le milliardaire républicain.Interrogée par l’AFP, la Maison Blanche n’a pas donné plus de précision sur la manière dont fonctionnera cette mesure.L’hôte de la Maison Blanche somme depuis longtemps l’industrie pharmaceutique de baisser les prix des médicaments, parmi les plus élevés du monde et bien plus chers que dans les pays frontaliers (Canada et Mexique) et en Europe.Selon une étude de la Rand Corporation, les Etats-Unis payent en moyenne 2,5 fois plus pour les médicaments sur ordonnance que la France par exemple. Donald Trump s’était engagé à réduire cet écart au cours de sa campagne présidentielle.Mi-avril, il avait déjà signé un premier décret ordonnant à son administration de travailler à une série de mesures pour faire baisser les prix des médicaments.Parmi les actions listées: l’amélioration du processus de négociation entre l’assurance-santé publique et les groupes pharmaceutiques ou encore la possibilité offerte aux Etats d’importer directement des médicaments depuis des pays étrangers aux coûts moindres.Les négociations menées par l’assurance-santé publique des plus de 65 ans “Medicare” sur les prix de certains médicaments sont des processus au long cours et les prix réduits négociés par l’ancien président Joe Biden – qui a également mené une offensive en la matière – ne prendront par exemple effet qu’en 2026.Dès son premier mandat (2017-2021), Donald Trump avait pris des mesures visant à réduire les prix, avec déjà l’objectif affiché de les aligner avec ceux les plus bas appliqués dans le monde. Mais ce plan n’avait produit que peu d’effet face à l’opposition de l’industrie pharmaceutique.Le mécontentement des ménages face à l’inflation des années 2022-23 a été analysé comme l’une des raisons de la réélection de Donald Trump. Mais sa politique de guerre commerciale qui a consisté ces derniers mois à augmenter les droits de douane imposés aux importations américaines fait craindre une nouvelle hausse des prix.

Trump announces 59 percent drug prices cut

President Donald Trump said Monday he would slash drug prices by 59 percent, a day after he unveiled a new policy on pharmaceuticals in the United States.”DRUG PRICES TO BE CUT BY 59%, PLUS! Gasoline, Energy, Groceries, and all other costs, DOWN. NO INFLATION!!!” Trump posted on his Truth Social platform.The announcement came after the president said Sunday he planned to sign an executive order that would reduce US prescription drug prices “almost immediately” by between 30 and 80 percent. He added that he would sign the executive order bringing the new policy into effect at 9:00 am (1300 GMT) on Monday. Trump said he planned to institute a “MOST FAVORED NATION’S” policy that pinned the cost of drugs sold in the United States to the lowest price paid by other countries for the same drug. The reduction in prescription drug costs in the United States would, he added, be counterbalanced by higher costs in other countries.”Most favored nation” status is a World Trade Organization rule that aims to prevent discrimination between a country and its trading partners, levelling the playing field for international trade. This is not the first time that Trump has attempted to lower US drug prices. During his first 2017-2021 term in office, he announced a similar proposal to cut US drug prices but his plans failed in the face of strong opposition from the pharmaceutical industry. Last month, the US president signed an executive order aiming to lower crippling drug prices by giving states more leeway to bargain-hunt abroad and improving the process for price negotiations.

Paris et Alger s’enfoncent dans la crise diplomatique

La crise diplomatique entre Paris et Alger s’est encore aggravée avec de nouvelles expulsions de fonctionnaires français du territoire algérien, à laquelle la France va répondre “de manière immédiate”, “ferme” et “proportionnée”, a annoncé lundi le ministre français des Affaires étrangères.”C’est une décision qui est incompréhensible et qui est brutale”, a réagi Jean-Noël Barrot lors d’un point presse à Pont-L’Evêque (ouest) où il était en déplacement. “Le départ d’agents en mission temporaire est injustifié et injustifiable. Et comme je l’ai fait le mois dernier, nous y répondrons de manière immédiate, de manière ferme et de manière proportionnée à l’atteinte qui est portée à nos intérêts”, a-t-il ajouté.Malgré une tentative de réconciliation début avril orchestrée par les deux présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune, les deux pays ont échoué à reprendre langue de manière apaisée et durable, Alger ayant expulsé mi-avril douze fonctionnaires français du ministère de l’Intérieur.Le chargé d’affaires de l’ambassade de France en Algérie – en l’absence de l’ambassadeur Stéphane Romatet, rapatrié à Paris pour consultations – a été convoqué dimanche au ministère algérien des Affaires étrangères pour lui notifier cette nouvelle demande des autorités algériennes, avait-on appris plus tôt de sources diplomatiques françaises.- “Manquements flagrants” -Les fonctionnaires concernés étaient en mission de renfort temporaire, selon ces mêmes sources, qui n’étaient pas en mesure de préciser leur nombre, ni quand l’expulsion sera effective.”C’est une décision que je déplore parce qu’elle n’est ni dans l’intérêt de l’Algérie ni dans l’intérêt de la France”, a également commenté Jean-Noël Barrot.A ce stade, le ministère algérien des Affaires étrangères n’a pas publié de communiqué officialisant cette demande qui a été annoncée par une dépêche de l’Agence de presse algérienne (APS). L’Algérie exige “le rapatriement immédiat” de tous les employés français nommés dans des “conditions irrégulières”, affirme APS.”Cette convocation du diplomate français serait intervenue après le constat de manquements flagrants et répétés de la partie française au respect des procédures consacrées en matière d’affectation d’agents auprès des représentations diplomatiques et consulaires françaises en Algérie”, poursuit l’agence, “sans que ces affectations n’aient fait, au préalable, l’objet, ni de notifications officielles, ni de demandes d’accréditation appropriées comme l’exigent les procédures en vigueur. Les autorités algériennes dénonceraient aussi le blocage du processus d’agrément de deux consuls généraux algériens nommés à Paris et Marseille, ainsi que de sept autres consuls, en attente d’agrément depuis plus de cinq mois.Mi-avril, les autorités algériennes avaient déjà déclaré persona non grata douze fonctionnaires français, tous travaillant pour le ministère de l’Intérieur. Ils avaient dû quitter l’Algérie en 48 heures. Alger avait alors justifié cette décision par le fait que les autorités françaises avaient arrêté et mis en détention un agent consulaire algérien.La France avait immédiatement riposté en prenant une mesure similaire – l’expulsion de 12 agents consulaires algériens – et en rappelant Stéphane Romatet pour consultations. Le diplomate est toujours à Paris.- Gravité inédite -Dimanche, Jean-Noël Barrot avait souligné que la relation bilatérale restait “totalement gelée” depuis mi-avril, lors d’un entretien aux médias français France Inter/France Télévisions/Le Monde.La récente crise, d’une gravité inédite entre l’Algérie et son ancienne puissance coloniale (1830-1962), a démarré à l’été 2024 lorsque Emmanuel Macron a apporté son soutien total à un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, revendiqué depuis 50 ans par les indépendantistes du Polisario soutenus par Alger. L’Algérie avait immédiatement retiré son ambassadeur à Paris.A l’automne, l’arrestation à Alger de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal pour des déclarations portant, selon l’Algérie, “atteinte à l’intégrité du territoire”, avait fait monter d’un cran les tensions.Les tensions se sont ensuite enflammées début 2025 lorsque Paris a réclamé l’expulsion d’influenceurs algériens, refusée par Alger.Les autorités françaises reprochent, elles, le refus d’Alger de reprendre ses ressortissants qui sont frappés d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Paris et Alger s’enfoncent dans la crise diplomatique

La crise diplomatique entre Paris et Alger s’est encore aggravée avec de nouvelles expulsions de fonctionnaires français du territoire algérien, à laquelle la France va répondre “de manière immédiate”, “ferme” et “proportionnée”, a annoncé lundi le ministre français des Affaires étrangères.”C’est une décision qui est incompréhensible et qui est brutale”, a réagi Jean-Noël Barrot lors d’un point presse à Pont-L’Evêque (ouest) où il était en déplacement. “Le départ d’agents en mission temporaire est injustifié et injustifiable. Et comme je l’ai fait le mois dernier, nous y répondrons de manière immédiate, de manière ferme et de manière proportionnée à l’atteinte qui est portée à nos intérêts”, a-t-il ajouté.Malgré une tentative de réconciliation début avril orchestrée par les deux présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune, les deux pays ont échoué à reprendre langue de manière apaisée et durable, Alger ayant expulsé mi-avril douze fonctionnaires français du ministère de l’Intérieur.Le chargé d’affaires de l’ambassade de France en Algérie – en l’absence de l’ambassadeur Stéphane Romatet, rapatrié à Paris pour consultations – a été convoqué dimanche au ministère algérien des Affaires étrangères pour lui notifier cette nouvelle demande des autorités algériennes, avait-on appris plus tôt de sources diplomatiques françaises.- “Manquements flagrants” -Les fonctionnaires concernés étaient en mission de renfort temporaire, selon ces mêmes sources, qui n’étaient pas en mesure de préciser leur nombre, ni quand l’expulsion sera effective.”C’est une décision que je déplore parce qu’elle n’est ni dans l’intérêt de l’Algérie ni dans l’intérêt de la France”, a également commenté Jean-Noël Barrot.A ce stade, le ministère algérien des Affaires étrangères n’a pas publié de communiqué officialisant cette demande qui a été annoncée par une dépêche de l’Agence de presse algérienne (APS). L’Algérie exige “le rapatriement immédiat” de tous les employés français nommés dans des “conditions irrégulières”, affirme APS.”Cette convocation du diplomate français serait intervenue après le constat de manquements flagrants et répétés de la partie française au respect des procédures consacrées en matière d’affectation d’agents auprès des représentations diplomatiques et consulaires françaises en Algérie”, poursuit l’agence, “sans que ces affectations n’aient fait, au préalable, l’objet, ni de notifications officielles, ni de demandes d’accréditation appropriées comme l’exigent les procédures en vigueur. Les autorités algériennes dénonceraient aussi le blocage du processus d’agrément de deux consuls généraux algériens nommés à Paris et Marseille, ainsi que de sept autres consuls, en attente d’agrément depuis plus de cinq mois.Mi-avril, les autorités algériennes avaient déjà déclaré persona non grata douze fonctionnaires français, tous travaillant pour le ministère de l’Intérieur. Ils avaient dû quitter l’Algérie en 48 heures. Alger avait alors justifié cette décision par le fait que les autorités françaises avaient arrêté et mis en détention un agent consulaire algérien.La France avait immédiatement riposté en prenant une mesure similaire – l’expulsion de 12 agents consulaires algériens – et en rappelant Stéphane Romatet pour consultations. Le diplomate est toujours à Paris.- Gravité inédite -Dimanche, Jean-Noël Barrot avait souligné que la relation bilatérale restait “totalement gelée” depuis mi-avril, lors d’un entretien aux médias français France Inter/France Télévisions/Le Monde.La récente crise, d’une gravité inédite entre l’Algérie et son ancienne puissance coloniale (1830-1962), a démarré à l’été 2024 lorsque Emmanuel Macron a apporté son soutien total à un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, revendiqué depuis 50 ans par les indépendantistes du Polisario soutenus par Alger. L’Algérie avait immédiatement retiré son ambassadeur à Paris.A l’automne, l’arrestation à Alger de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal pour des déclarations portant, selon l’Algérie, “atteinte à l’intégrité du territoire”, avait fait monter d’un cran les tensions.Les tensions se sont ensuite enflammées début 2025 lorsque Paris a réclamé l’expulsion d’influenceurs algériens, refusée par Alger.Les autorités françaises reprochent, elles, le refus d’Alger de reprendre ses ressortissants qui sont frappés d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Pakistan stocks surge after ceasefire with India

Pakistan stocks surged Monday with the benchmark index nine percent higher after a weekend ceasefire agreement with neighbour India following days of confict. The benchmark KSE-100 Index opened at 117,104.11 points, up 9,929.48 points, or 9.26 percent, prompting an hour-long trading suspension because limits had been reached.”Today’s sharp surge in the stock market stems from a powerful convergence of bullish triggers that have swiftly turned investor sentiment from fear to opportunity,” Sana Tawfiq, head of research at Arif Habib Limited, Pakistan’s largest securities brokerage, told AFP.The jump also comes on the back of the International Monetary Fund (IMF) on Friday approving a Pakistan loan-programme review, unlocking around $1 billion in much-needed funds and greenlighting a new $1.4 billion bailout despite India’s objections.”We are very pleased today that the market has performed extremely well,” Ahmed Chinoy, director of the Pakistan Stock Exchange Limited, told AFP, while celebrating by cutting a cake with brokers.”This positive shift is reinforced by the IMF’s dual approvals, providing both critical funding and international validation of Pakistan’s reform path,” Tawfiq added.US President Donald Trump announced the ceasefire on Saturday after four days of missile, drone and artillery attacks by India and Pakistan which killed at least 60 people.In a series of posts on social media, Trump also pledged to increase trade with both nations.”While optimistic, sustaining momentum requires ceasefire compliance, accelerated reforms, and managing global headwinds like oil prices,” senior economist Sanie Khan told AFP.A policy rate cut by the country’s central bank was also seen as a positive factor boosting equity flows.

Pakistan stocks surge after ceasefire with India

Pakistan stocks surged Monday with the benchmark index nine percent higher after a weekend ceasefire agreement with neighbour India following days of confict. The benchmark KSE-100 Index opened at 117,104.11 points, up 9,929.48 points, or 9.26 percent, prompting an hour-long trading suspension because limits had been reached.”Today’s sharp surge in the stock market stems from a powerful convergence of bullish triggers that have swiftly turned investor sentiment from fear to opportunity,” Sana Tawfiq, head of research at Arif Habib Limited, Pakistan’s largest securities brokerage, told AFP.The jump also comes on the back of the International Monetary Fund (IMF) on Friday approving a Pakistan loan-programme review, unlocking around $1 billion in much-needed funds and greenlighting a new $1.4 billion bailout despite India’s objections.”We are very pleased today that the market has performed extremely well,” Ahmed Chinoy, director of the Pakistan Stock Exchange Limited, told AFP, while celebrating by cutting a cake with brokers.”This positive shift is reinforced by the IMF’s dual approvals, providing both critical funding and international validation of Pakistan’s reform path,” Tawfiq added.US President Donald Trump announced the ceasefire on Saturday after four days of missile, drone and artillery attacks by India and Pakistan which killed at least 60 people.In a series of posts on social media, Trump also pledged to increase trade with both nations.”While optimistic, sustaining momentum requires ceasefire compliance, accelerated reforms, and managing global headwinds like oil prices,” senior economist Sanie Khan told AFP.A policy rate cut by the country’s central bank was also seen as a positive factor boosting equity flows.