L’envoyé américain Kushner discute avec Netanyahu de la deuxième phase de la trêve à Gaza

L’envoyé américain pour le Proche-Orient Jared Kushner s’est entretenu lundi à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à propos de la deuxième phase du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, à l’heure où Washington cherche à s’assurer du maintien de la trêve.Entrée en vigueur le 10 octobre sous pression américaine, le …

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Au Mali, l’exode silencieux des habitants de Léré, étranglés par le blocus jihadiste

Devant le poste frontalier de Fassala, sur cette terre désertique qui sépare le Mali de la Mauritanie, quelques dizaines de personnes attendent, assises dans le sable à l’ombre d’un mur ocre.Ils fuient le blocus imposé sur leur ville de Léré par les jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à …

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La Chine suspend ses droits portuaires “spéciaux” sur les navires américains

La Chine a annoncé lundi suspendre ses redevances spéciales sur les bateaux américains entrant dans ses ports, le jour de l’entrée en vigueur d’autres mesures d’apaisement dans la guerre commerciale entre Pékin et Washington.Les deux puissances sont engagées depuis plusieurs mois dans un conflit commercial aux multiples rebondissements et aux répercussions significatives sur l’économie mondiale. …

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Six morts dans de nouvelles frappes américaines contre de présumés narcotraficants

Les Etats-Unis ont annoncé lundi avoir tué six narcotrafiquants présumés lors de nouvelles frappes contre des embarcations dans le Pacifique, portant à au moins 76 morts le bilan d’une campagne militaire pointée du doigt par le chef des droits de l’homme de l’ONU et de nombreux pays.”Ces navires étaient connus par nos services de renseignement …

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Trump reçoit le président syrien, une rencontre historique et discrète

Pas de drapeaux ni de caméras, mais une visite néanmoins historique: Donald Trump a reçu lundi Ahmad al-Chareh, une première pour un chef d’Etat syrien et une consécration pour l’ancien jihadiste.Le président syrien est arrivé à 11h37 locale (16h37 GMT), a annoncé la Maison Blanche, sans passer par le portail principal et sans le protocole habituellement réservé aux chefs d’Etat et de gouvernement étrangers, que le président américain vient presque toujours accueillir en personne sur le perron.Les journalistes n’ont pas non plus été conviés dans le Bureau ovale au début de l’entretien, comme c’est généralement le cas lors de visites officielles.- “Très bon travail” -Jeudi dernier Donald Trump, qui se voit en grand pacificateur du Moyen-Orient, avait estimé que son invité faisait “un très bon travail” en Syrie. “C’est un gars dur. Mais je me suis très bien entendu avec lui” lors d’une entrevue en Arabie saoudite en mai, avait-il ajouté.A l’époque, le milliardaire de 79 ans avait jugé son homologue de 43 ans “fort” et “séduisant”.Le président intérimaire syrien, dont la coalition islamiste a renversé le dirigeant de longue date Bachar al-Assad en décembre 2024, était arrivé à Washington samedi.Lors de cette visite historique, Damas devrait signer un accord pour rejoindre la coalition internationale antijihadiste menée par les Etats-Unis, selon l’émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack. Les Etats-Unis, eux, prévoient d’établir une base militaire près de Damas, “pour coordonner l’aide humanitaire et observer les développements entre la Syrie et Israël”, selon une autre source diplomatique en Syrie.- “Nouveau chapitre” -Le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, qui accompagne le président à Washington, a mis en ligne samedi une vidéo tournée avant le voyage illustrant le réchauffement des relations avec les Etats-Unis.On y voit les deux hommes jouant au basket-ball avec le commandant des forces américaines au Moyen-Orient, Brad Cooper, ainsi qu’avec le chef de la coalition internationale antijihadistes, Kevin Lambert.La rencontre de lundi “ouvre un nouveau chapitre dans la politique américaine au Moyen-Orient”, estime l’analyste Nick Heras, du New Lines Institute for Strategy and Policy.Vendredi, les Etats-Unis ont retiré le dirigeant syrien de la liste noire des terroristes. Depuis 2017 et jusqu’à décembre dernier, le FBI offrait une récompense de 10 millions de dollars pour toute information menant à l’arrestation du leader de l’ancienne branche locale d’Al-Qaïda, le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS).Jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU avait aussi levé les sanctions contre Ahmad al-Chareh, à l’initiative des Etats-Unis.- Israël -Dès sa prise de pouvoir, le dirigeant syrien a rompu avec son passé, multipliant les ouvertures vers l’Occident et les Etats de la région, dont Israël avec lequel son pays est théoriquement en guerre.Il a toutefois aussi promis de “redéfinir” la relation de son pays avec la Russie de Vladimir Poutine, allié-clé de Bachar al-Assad, qu’il a rencontré à Moscou il y a moins d’un mois. “Trump amène Chareh à la Maison Blanche pour dire qu’il n’est plus un terroriste (…) mais un dirigeant pragmatique et, surtout, flexible qui, sous la direction américaine et saoudienne, fera de la Syrie un pilier régional stratégique”, explique Nick Heras.Les présidents américain et syrien devraient également évoquer les négociations entamées par les autorités syriennes avec Israël pour un accord de sécurité en vertu duquel l’Etat hébreu se retirerait des zones du sud du pays occupées après la chute de Bachar al-Assad.En mai, Donald Trump avait pressé son homologue syrien de rejoindre les accords d’Abraham, qui ont vu plusieurs pays arabes reconnaître Israël en 2020.

Sorti de prison, Nicolas Sarkozy assure que la “vérité triomphera”

“La vérité triomphera”, a lancé Nicolas Sarkozy quelques heures après sa libération de prison sous contrôle judiciaire par la cour d’appel de Paris, qui lui a interdit d’entrer en contact avec de hauts responsables judiciaires comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin.”Le droit a été appliqué. Je vais maintenant préparer le procès en appel. Mon énergie n’est tendue que vers le seul but de prouver mon innocence. La vérité triomphera. C’est une évidence que la vie enseigne”, a écrit sur X l’ex-chef de l’Etat, dans sa première prise de parole depuis sa libération par la justice à la mi-journée.Dans l’attente de son procès en appel, qui devrait se tenir à partir de mars, la cour d’appel de Paris a autorisé vers 13H45 la sortie de l’ancien chef de l’État, 70 ans, de la prison de la Santé à Paris où il était incarcéré depuis le 21 octobre.Celle-ci a été mise en œuvre presque immédiatement. Peu avant 15H00, Nicolas Sarkozy a quitté la prison à bord d’une voiture aux vitres teintées, escortée par des motards de la police, pour regagner son domicile dans le XVIe arrondissement, ont constaté des journalistes de l’AFP.La prison, “c’est dur, c’est très dur, ça l’est certainement pour tout détenu, je dirais même que c’est éreintant”, avait-il témoigné lundi matin en visio-conférence à l’audience d’examen de sa requête, offrant la première image de l’histoire d’un ancien président de la République en prison.Dans le cadre d’un contrôle judiciaire, les juges ont toutefois imposé deux interdictions au champion déchu de la droite, embourbé dans ses affaires judiciaires. La cour a estimé que “le risque de pression, de concertation ne (peut) pas être totalement écarté” sur ses co-prévenus mais surtout sur “un certain nombre de témoins-clés”, comme les ex-dignitaires du régime Kadhafi disséminés à travers le monde, et lui a interdit tout voyage à l’étranger.De manière plus inattendue, la justice a aussi imposé une “interdiction de contact” élargie avec de hauts responsables de la justice française, notamment le garde des Sceaux Gérald Darmanin, constatant sa “capacité à actionner différents services de l’Etat” en tant qu’ex-président.Le 29 octobre, Nicolas Sarkozy avait reçu la visite à la prison de la Santé du ministre, une entrevue qui a suscité des critiques, notamment de magistrats. Dans une rare prise de position, le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un “risque d’obstacle à la sérénité” et donc “d’atteinte à l’indépendance des magistrats” avant le procès en appel.Contacté par l’AFP, l’entourage de M. Darmanin a assuré que “le garde des Sceaux respecte toujours les décisions de justice”.- “Un cauchemar” -Lors de l’examen de sa requête dans la matinée, le parquet général avait requis la sortie de prison sous contrôle judiciaire de l’ex-chef de l’Etat, jugeant que les “garanties de représentation en justice sont rarement réunies à un tel niveau”.Sur les trois personnes détenues à l’issue du jugement de première instance dans le procès libyen, la justice a donc libéré Nicolas Sarkozy et l’ex-banquier Wahib Nacer, mais a maintenu en détention l’intermédiaire Alexandre Djouhri, arguant un risque de fuite et de pressions sur des protagonistes de l’affaire.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu Nicolas Sarkozy coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.Le tribunal l’a condamné à cinq ans de prison ferme avec un mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire, entraînant son incarcération malgré son appel.Nicolas Sarkozy a été incarcéré un peu moins d’un mois après sa condamnation. Cette détention inédite pour un ex-président de la République a suscité de vifs débats. Il s’agit aussi d’une première dans l’Union européenne, où aucun ancien chef d’Etat n’a connu l’emprisonnement.”Je veux rendre hommage au personnel pénitentiaire qui a été d’une humanité exceptionnelle et qui a rendu ce cauchemar, parce que c’est un cauchemar, supportable”, a déclaré à l’audience Nicolas Sarkozy, vêtu d’une veste bleu foncé, pull et chemise, apparaissant à l’écran dans une salle aux murs blancs avec deux de ses avocats.Cette libération “met un terme au feuilleton judiciaire et à la mécanique de victimisation pour désormais permettre de se concentrer sur le fond. Elle prévient aussi des risques d’ingérence vis-à-vis du restant des protagonistes mais aussi du pouvoir en place”, a réagi Me Vincent Brengarth, avocat de l’organisation Sherpa, partie civile dans le dossier libyen.La famille politique de Nicolas Sarkozy s’est de son côté réjouie de sa libération. Le président des Républicains Bruno Retailleau a salué le “courage” et la “détermination” avec lesquelles il “a affronté cette épreuve”, tandis que le chef des députés LR, Laurent Wauquiez, s’est félicité d’une “décision juste et digne, à la hauteur de l’homme qui a tant donné à notre pays”.L’ancien chef de l’Etat ne se rendra pas mardi matin aux commémorations du 11-Novembre sur les Champs-Elysées et à l’Arc de triomphe, auxquelles il est protocolairement invité, a indiqué son entourage à l’AFP.

Sorti de prison, Nicolas Sarkozy assure que la “vérité triomphera”

“La vérité triomphera”, a lancé Nicolas Sarkozy quelques heures après sa libération de prison sous contrôle judiciaire par la cour d’appel de Paris, qui lui a interdit d’entrer en contact avec de hauts responsables judiciaires comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin.”Le droit a été appliqué. Je vais maintenant préparer le procès en appel. Mon énergie n’est tendue que vers le seul but de prouver mon innocence. La vérité triomphera. C’est une évidence que la vie enseigne”, a écrit sur X l’ex-chef de l’Etat, dans sa première prise de parole depuis sa libération par la justice à la mi-journée.Dans l’attente de son procès en appel, qui devrait se tenir à partir de mars, la cour d’appel de Paris a autorisé vers 13H45 la sortie de l’ancien chef de l’État, 70 ans, de la prison de la Santé à Paris où il était incarcéré depuis le 21 octobre.Celle-ci a été mise en œuvre presque immédiatement. Peu avant 15H00, Nicolas Sarkozy a quitté la prison à bord d’une voiture aux vitres teintées, escortée par des motards de la police, pour regagner son domicile dans le XVIe arrondissement, ont constaté des journalistes de l’AFP.La prison, “c’est dur, c’est très dur, ça l’est certainement pour tout détenu, je dirais même que c’est éreintant”, avait-il témoigné lundi matin en visio-conférence à l’audience d’examen de sa requête, offrant la première image de l’histoire d’un ancien président de la République en prison.Dans le cadre d’un contrôle judiciaire, les juges ont toutefois imposé deux interdictions au champion déchu de la droite, embourbé dans ses affaires judiciaires. La cour a estimé que “le risque de pression, de concertation ne (peut) pas être totalement écarté” sur ses co-prévenus mais surtout sur “un certain nombre de témoins-clés”, comme les ex-dignitaires du régime Kadhafi disséminés à travers le monde, et lui a interdit tout voyage à l’étranger.De manière plus inattendue, la justice a aussi imposé une “interdiction de contact” élargie avec de hauts responsables de la justice française, notamment le garde des Sceaux Gérald Darmanin, constatant sa “capacité à actionner différents services de l’Etat” en tant qu’ex-président.Le 29 octobre, Nicolas Sarkozy avait reçu la visite à la prison de la Santé du ministre, une entrevue qui a suscité des critiques, notamment de magistrats. Dans une rare prise de position, le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un “risque d’obstacle à la sérénité” et donc “d’atteinte à l’indépendance des magistrats” avant le procès en appel.Contacté par l’AFP, l’entourage de M. Darmanin a assuré que “le garde des Sceaux respecte toujours les décisions de justice”.- “Un cauchemar” -Lors de l’examen de sa requête dans la matinée, le parquet général avait requis la sortie de prison sous contrôle judiciaire de l’ex-chef de l’Etat, jugeant que les “garanties de représentation en justice sont rarement réunies à un tel niveau”.Sur les trois personnes détenues à l’issue du jugement de première instance dans le procès libyen, la justice a donc libéré Nicolas Sarkozy et l’ex-banquier Wahib Nacer, mais a maintenu en détention l’intermédiaire Alexandre Djouhri, arguant un risque de fuite et de pressions sur des protagonistes de l’affaire.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu Nicolas Sarkozy coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.Le tribunal l’a condamné à cinq ans de prison ferme avec un mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire, entraînant son incarcération malgré son appel.Nicolas Sarkozy a été incarcéré un peu moins d’un mois après sa condamnation. Cette détention inédite pour un ex-président de la République a suscité de vifs débats. Il s’agit aussi d’une première dans l’Union européenne, où aucun ancien chef d’Etat n’a connu l’emprisonnement.”Je veux rendre hommage au personnel pénitentiaire qui a été d’une humanité exceptionnelle et qui a rendu ce cauchemar, parce que c’est un cauchemar, supportable”, a déclaré à l’audience Nicolas Sarkozy, vêtu d’une veste bleu foncé, pull et chemise, apparaissant à l’écran dans une salle aux murs blancs avec deux de ses avocats.Cette libération “met un terme au feuilleton judiciaire et à la mécanique de victimisation pour désormais permettre de se concentrer sur le fond. Elle prévient aussi des risques d’ingérence vis-à-vis du restant des protagonistes mais aussi du pouvoir en place”, a réagi Me Vincent Brengarth, avocat de l’organisation Sherpa, partie civile dans le dossier libyen.La famille politique de Nicolas Sarkozy s’est de son côté réjouie de sa libération. Le président des Républicains Bruno Retailleau a salué le “courage” et la “détermination” avec lesquelles il “a affronté cette épreuve”, tandis que le chef des députés LR, Laurent Wauquiez, s’est félicité d’une “décision juste et digne, à la hauteur de l’homme qui a tant donné à notre pays”.L’ancien chef de l’Etat ne se rendra pas mardi matin aux commémorations du 11-Novembre sur les Champs-Elysées et à l’Arc de triomphe, auxquelles il est protocolairement invité, a indiqué son entourage à l’AFP.

Sorti de prison, Nicolas Sarkozy assure que la “vérité triomphera”

“La vérité triomphera”, a lancé Nicolas Sarkozy quelques heures après sa libération de prison sous contrôle judiciaire par la cour d’appel de Paris, qui lui a interdit d’entrer en contact avec de hauts responsables judiciaires comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin.”Le droit a été appliqué. Je vais maintenant préparer le procès en appel. Mon énergie n’est tendue que vers le seul but de prouver mon innocence. La vérité triomphera. C’est une évidence que la vie enseigne”, a écrit sur X l’ex-chef de l’Etat, dans sa première prise de parole depuis sa libération par la justice à la mi-journée.Dans l’attente de son procès en appel, qui devrait se tenir à partir de mars, la cour d’appel de Paris a autorisé vers 13H45 la sortie de l’ancien chef de l’État, 70 ans, de la prison de la Santé à Paris où il était incarcéré depuis le 21 octobre.Celle-ci a été mise en œuvre presque immédiatement. Peu avant 15H00, Nicolas Sarkozy a quitté la prison à bord d’une voiture aux vitres teintées, escortée par des motards de la police, pour regagner son domicile dans le XVIe arrondissement, ont constaté des journalistes de l’AFP.La prison, “c’est dur, c’est très dur, ça l’est certainement pour tout détenu, je dirais même que c’est éreintant”, avait-il témoigné lundi matin en visio-conférence à l’audience d’examen de sa requête, offrant la première image de l’histoire d’un ancien président de la République en prison.Dans le cadre d’un contrôle judiciaire, les juges ont toutefois imposé deux interdictions au champion déchu de la droite, embourbé dans ses affaires judiciaires. La cour a estimé que “le risque de pression, de concertation ne (peut) pas être totalement écarté” sur ses co-prévenus mais surtout sur “un certain nombre de témoins-clés”, comme les ex-dignitaires du régime Kadhafi disséminés à travers le monde, et lui a interdit tout voyage à l’étranger.De manière plus inattendue, la justice a aussi imposé une “interdiction de contact” élargie avec de hauts responsables de la justice française, notamment le garde des Sceaux Gérald Darmanin, constatant sa “capacité à actionner différents services de l’Etat” en tant qu’ex-président.Le 29 octobre, Nicolas Sarkozy avait reçu la visite à la prison de la Santé du ministre, une entrevue qui a suscité des critiques, notamment de magistrats. Dans une rare prise de position, le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un “risque d’obstacle à la sérénité” et donc “d’atteinte à l’indépendance des magistrats” avant le procès en appel.Contacté par l’AFP, l’entourage de M. Darmanin a assuré que “le garde des Sceaux respecte toujours les décisions de justice”.- “Un cauchemar” -Lors de l’examen de sa requête dans la matinée, le parquet général avait requis la sortie de prison sous contrôle judiciaire de l’ex-chef de l’Etat, jugeant que les “garanties de représentation en justice sont rarement réunies à un tel niveau”.Sur les trois personnes détenues à l’issue du jugement de première instance dans le procès libyen, la justice a donc libéré Nicolas Sarkozy et l’ex-banquier Wahib Nacer, mais a maintenu en détention l’intermédiaire Alexandre Djouhri, arguant un risque de fuite et de pressions sur des protagonistes de l’affaire.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu Nicolas Sarkozy coupable d’avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.Le tribunal l’a condamné à cinq ans de prison ferme avec un mandat de dépôt assorti d’une exécution provisoire, entraînant son incarcération malgré son appel.Nicolas Sarkozy a été incarcéré un peu moins d’un mois après sa condamnation. Cette détention inédite pour un ex-président de la République a suscité de vifs débats. Il s’agit aussi d’une première dans l’Union européenne, où aucun ancien chef d’Etat n’a connu l’emprisonnement.”Je veux rendre hommage au personnel pénitentiaire qui a été d’une humanité exceptionnelle et qui a rendu ce cauchemar, parce que c’est un cauchemar, supportable”, a déclaré à l’audience Nicolas Sarkozy, vêtu d’une veste bleu foncé, pull et chemise, apparaissant à l’écran dans une salle aux murs blancs avec deux de ses avocats.Cette libération “met un terme au feuilleton judiciaire et à la mécanique de victimisation pour désormais permettre de se concentrer sur le fond. Elle prévient aussi des risques d’ingérence vis-à-vis du restant des protagonistes mais aussi du pouvoir en place”, a réagi Me Vincent Brengarth, avocat de l’organisation Sherpa, partie civile dans le dossier libyen.La famille politique de Nicolas Sarkozy s’est de son côté réjouie de sa libération. Le président des Républicains Bruno Retailleau a salué le “courage” et la “détermination” avec lesquelles il “a affronté cette épreuve”, tandis que le chef des députés LR, Laurent Wauquiez, s’est félicité d’une “décision juste et digne, à la hauteur de l’homme qui a tant donné à notre pays”.L’ancien chef de l’Etat ne se rendra pas mardi matin aux commémorations du 11-Novembre sur les Champs-Elysées et à l’Arc de triomphe, auxquelles il est protocolairement invité, a indiqué son entourage à l’AFP.

Le médiateur américain Kushner discute avec Netanyahu de la 2ème phase de la trêve à Gaza

Le médiateur américain Jared Kushner s’est entretenu lundi à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à propos de la deuxième phase du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, à l’heure où Washington cherche à s’assurer du maintien de la trêve.Entré en vigueur le 10 octobre sous pression américaine, le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas a permis de réduire considérablement les violences à Gaza, de libérer des prisonniers palestiniens et presque tous les otages israéliens.Benjamin Netanyahu et Jared Kushner – influent gendre du président américain Donald Trump – ont discuté lundi “de la première phase, dans laquelle nous nous trouvons actuellement, visant à ramener nos otages restants ainsi que de l’avenir de la deuxième phase de ce plan, qui comprend le désarmement du Hamas, la démilitarisation de Gaza et la garantie que le Hamas n’aura plus jamais aucun rôle à jouer dans l’avenir” du territoire, a précisé le porte-parole du Premier ministre israélien, Shosh Bedrosian.Cette visite à Jérusalem, souligne la presse israélienne, intervient alors que Washington cherche à obtenir des accords sur les phases à venir du cessez-le-feu dans la foulée de la libération presque complète des otages.Israël a rapatrié dimanche le corps de l’officier israélien Hadar Goldin, tué en 2014 lors d’une guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza et dont la dépouille a fait l’objet d’intenses tractations pendant des années.Le Hamas a ainsi libéré les 20 derniers otages vivants du 7-Octobre et remis, malgré des retards importants, 24 des 28 corps retenus en otages à Gaza qu’il s’est engagé à rendre dans le cadre de la trêve.Les quatre dépouilles d’otages encore retenues à Gaza appartiennent à trois Israéliens et un Thaïlandais, morts lors de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre.”Le temps semble s’être arrêté. J’ai l’impression qu’il est parti il y a à peine quelques jours et qu’il revient déjà”, a déclaré lundi dans un communiqué la soeur de Hadar Goldin, Ayelet, après onze ans d’attente.- “Faire du mal” -Devant le Parlement, Benjamin Netanyahu a affirmé lundi qu’Israël ferait respecter d’une “poigne de fer” les cessez-le-feu en vigueur à Gaza et au Liban, où une guerre a opposé l’armée israélienne au Hezbollah, un allié du Hamas.Il a promis de “faire du mal” à “quiconque cherchera à nous nuire”.Outre ces libérations et rapatriements, la trêve prévoit entre autres le désarmement du Hamas, auquel le mouvement islamiste s’oppose, le retrait des forces israéliennes de Gaza et la reconstruction du territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre.L’accord de trêve, soutenu par de nombreux pays, prévoit aussi le déploiement d’une “force de stabilisation internationale” dotée de soldats originaires de pays arabes et/ou musulmans dans le territoire palestinien. Le président Trump a dit la semaine dernière s’attendre à son déploiement “très bientôt” à Gaza. Et son administration souhaite que le Conseil de sécurité de l’ONU donne un mandat jusqu’à fin 2027 à cette force, selon le projet de résolution consulté par l’AFP.D’après des sources diplomatiques, plusieurs pays ont déjà signalé être prêts à participer à cette force, notamment l’Indonésie, mais tiennent à un mandat du Conseil de sécurité pour déployer des troupes dans le territoire palestinien.Les Emirats arabes unis ne rejoindront “probablement pas” la force de stabilisation sans un “cadre clair”, a prévenu lundi le conseiller présidentiel Anwar Gargash, lors d’un forum à Abou Dhabi. Pour Michael Milshtein, chercheur à l’université de Tel-Aviv, “Israël peut dire non” à la force internationale, “mais si Trump est convaincu que c’est une bonne idée, il y aura des troupes étrangères à Gaza”.”La situation reste très changeante, beaucoup de questions restent sans réponse, mais la deuxième phase du plan Trump peut être mise en oeuvre, d’après ce que nous voyons aujourd’hui”, estime pour sa part Mkhaimar Abusada, politologue à Gaza.Sur le terrain, “nous ne nous sentons toujours pas en sécurité”, confie à l’AFP Salma Abou Shawish, 40 ans, une habitante du camp de réfugiés d’Al-Bureij, dans le centre de Gaza, en évoquant des tirs ou frappes sporadiques.Lundi, l’armée israélienne a affirmé avoir tué deux personnes qui s’étaient approchées de la “ligne jaune”, qui délimite la zone au-delà de laquelle l’armée israélienne s’est retirée dans le cadre du cessez-le-feu.”Nous essayons de protéger nos enfants des traumatismes psychologiques (…) Nous souhaitons seulement que ce cauchemar prenne fin et ne se reproduise jamais”, ajouté Salma Abou Shawish.

Syria’s ex-jihadist president holds historic Trump talks

Syria’s President Ahmed al-Sharaa met US President Donald Trump at the White House on Monday for unprecedented talks, just days after Washington removed him from a terrorism blacklist.Sharaa, whose rebel forces ousted longtime ruler Bashar al-Assad late last year, is the first Syrian leader to visit the White House since the country’s 1946 independence.Formerly affiliated with Al-Qaeda, Sharaa’s group, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), was itself only delisted as a terrorist group by Washington in July. Sharaa himself was taken off the list on Friday.”The president of Syria arrived at the White House… The meeting between President Trump and President al-Sharaa has also started,” the White House said in a statement.Unusually for the normally camera-friendly Trump, both the arrival and the meeting of the Syrian president were taking place behind closed doors without the media present.Trump said last week that Sharaa was doing a “very good job. It’s a tough neighborhood. And he’s a tough guy. But I got along with them very well and a lot of progress has been made with Syria.”Since taking power, Syria’s new leaders have sought to break from their violent past and present a more moderate image to ordinary Syrians and foreign powers.Sharaa’s White House visit is “a hugely symbolic moment for the country’s new leader, who thus marks another step in his astonishing transformation from militant leader to global statesman,” said Michael Hanna, US program director at the International Crisis Group.The interim president met Trump for the first time in Saudi Arabia during the US leader’s regional tour in May. At the time the 79-year-old Trump dubbed Sharaa, 43, a “a young, attractive guy.”- Terror blacklist removal -The US envoy to Syria, Tom Barrack, said earlier this month that Sharaa may on Monday sign an agreement to join the international US-led alliance against the Islamic State (IS) group.The United States plans to establish a military base near Damascus “to coordinate humanitarian aid and observe developments between Syria and Israel,” a diplomatic source in Syria told AFP.Washington has also been pushing for some kind of pact to end decades of enmity between Syria and Israel, part of Trump’s wider goal to shore up the fragile Gaza ceasefire with a broader Middle East peace settlement.For his part, Sharaa is expected to seek US funds for Syria, which faces significant challenges in rebuilding after 13 years of devastating civil war.After his arrival in Washington, Sharaa over the weekend met with IMF chief Kristalina Georgieva over possible aid.He also played basketball with US CENTCOM commander Brad Cooper and Kevin Lambert, the head of the international anti-IS operation in Iraq, according to a social media post by Syria’s foreign minister.Sharaa’s jihadist past has caused controversy in some quarters but the State Department’s decision Friday to remove Sharaa from the blacklist was widely expected.State Department spokesman Tommy Pigott said Sharaa’s government had been meeting US demands on working to find missing Americans and on eliminating any remaining chemical weapons.Sharaa’s trip comes weeks after he became the first Syrian president in decades to address the UN General Assembly in New York. Last week Washington led a Security Council vote to remove UN sanctions against him.The Syrian president has also been making diplomatic outreach towards Washington’s rivals. He met Russian President Vladimir Putin in October in their first meeting since the removal of Assad, a key Kremlin ally.