The Rwanda camp giving a second chance to genocidal enemiesThu, 27 Nov 2025 07:02:50 GMT

As his comrades died of starvation and thirst around him, Mbale Hafashimana Amos finally decided to flee the Congolese bush for a country he had always been told would butcher him on arrival.Mbale, an ethnic Hutu, was part of a militia in eastern Democratic Republic of Congo called the Democratic Forces for the Liberation of …

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A Hong Kong, au moins 44 morts dans le pire incendie depuis des décennies

Les secours continuent jeudi à combattre les flammes et à rechercher d’innombrables disparus dans un ensemble de gratte-ciel de Hong Kong ravagé par un incendie qui a fait au moins 44 morts, le pire qu’ait connu la métropole asiatique depuis des décennies.Une impressionnante chaîne de solidarité s’est mise en place spontanément autour du complexe immobilier Wang Fuk Court, un ensemble de huit immeubles de 31 étages en cours de rénovation, ont constaté des journalistes de l’AFP.Des centaines de personnes se sont mobilisées pour porter assistance aux sinistrés et pour aider à retrouver ceux dont on est sans nouvelles et qui se comptent au moins par dizaines.”C’est vraiment touchant. L’esprit de Hong Kong, c’est que quand quelqu’un est en difficulté, tout le monde lui apporte son soutien”, se réjouit Stone Ngai, 38 ans, l’un des organisateurs d’un poste de secours improvisé.Le dirigeant de Hong Kong John Lee parlait tôt jeudi matin de 279 personnes manquant toujours à l’appel. Les secours ont cependant indiqué ultérieurement avoir localisé certains des disparus.Les policiers cherchent à savoir comment les gratte-ciel ont pu se retrouver mercredi la proie de gigantesques flammes dégageant un impressionnant nuage noir au-dessus de ce haut lieu de la finance mondiale, territoire réputé parmi les plus densément peuplés au monde.La police a annoncé avoir arrêté trois hommes, après la découverte de matériaux inflammables abandonnés lors de travaux de maintenance qui ont conduit le feu à “se propager rapidement”. Ils sont soupçonnés de “grossière négligence”, a dit la police.Après avoir combattu les flammes toute la nuit, les pompiers ont continué jeudi à asperger les bâtiments qui continuaient à fumer.L’incendie s’est déclaré mercredi peu avant 15H00 (07H00 GMT) dans le district de Tai Po, dans le nord de la ville. Probablement favorisé par les échafaudages de bambou et les matériaux synthétiques employés à la rénovation, le feu a rapidement gagné sept des huit tours de ce complexe inauguré en 1983 et comprenant 1.984 logements.Plus de 1.200 personnes ont été mobilisées pour les opérations de secours, selon les autorités de ce territoire à statut spécial de la Chine. Un pompier figure parmi les 44 personnes décédées. Le consulat d’Indonésie a aussi rapporté la mort de deux ressortissants, des employés de maison.Un porte-parole du gouvernement a indiqué à l’AFP que 61 personnes étaient encore hospitalisées, dont 15 dans un état critique.Derek Armstrong Chan, directeur adjoint du service de lutte contre les incendies, a souligné la difficulté des opérations de secours dans des températures très élevées, et en particulier celle d’accéder à certains étages.- “anéanti” -Les habitants ont raconté des moments très éprouvants.”Le feu s’est propagé si vite. J’ai vu une lance à incendie tenter de sauver plusieurs bâtiments, et j’ai trouvé cela beaucoup trop lent”, raconte un homme du nom de Suen.”On sonnait aux portes, on frappait, on alertait les voisins, on leur disait d’évacuer… C’était comme ça qu’on vivait la situation, ajoute-t-il.M. Yuen, 65 ans, qui habite là depuis plus de 40 ans, explique que beaucoup de ses voisins étaient âgés et à mobilité réduite. “Certaines personnes ignoraient qu’il y avait un incendie et ont dû être prévenues par téléphone par leurs voisins”, raconte-t-il. “Je suis anéanti!”Plus de 900 personnes ont été accueillies dans des abris provisoires, où des volontaires apportaient soutien moral et couvertures.Des personnes y sont arrivées toute la nuit pour signaler la disparition de membres de leur famille, n’arrivant pas à les joindre. Certains étaient assis, hébétés, fixant avec des yeux rougis les écrans de leurs téléphones portables, espérant des nouvelles de leurs proches.Le dirigeant de Hong Kong John Lee a annoncé jeudi que tous les grands chantiers de rénovation seraient inspectés.Les incendies ont longtemps constitué un fléau à Hong Kong, particulièrement dans les quartiers pauvres. Le renforcement des mesures de sécurité ces dernières décennies a permis de les rendre plus rares.Cependant, le risque est accru par le fait que Hong Kong, qui compte 7,5 millions d’habitants, affiche une densité moyenne de plus de 7.100 habitants au kilomètre carré, avec une densité jusqu’à trois fois supérieure dans les zones les plus urbanisées.Avec l’exiguïté du territoire, les dernières décennies ont été marquées par la construction d’une profusion de tours pouvant compter plus de 50 étages.Le président chinois Xi Jinping a présenté ses condoléances aux proches de victimes, et appelé à tout faire “pour éteindre l’incendie et minimiser les pertes humaines et matérielles”, selon la chaîne publique CCTV.

Le Sénat récupère le budget de l’Etat, le compromis reste hors de vue

Le Sénat, intransigeant sur sa ligne anti-taxes prônée par la droite, s’attaque jeudi au projet de budget de l’Etat pour 2026. Une étape cruciale sur la route d’un compromis budgétaire encore hors de vue, même si certains envisagent toujours une étroite voie de passage.D’un budget à l’autre… Après avoir acté mercredi d’irréconciliables divergences avec l’Assemblée nationale sur le budget de la Sécurité sociale, la chambre haute se penche sur le deuxième volet de son marathon budgétaire à partir de 14H30.Le projet de loi de finances (PLF) pour 2026 occupera les sénateurs jusqu’à un vote solennel le 15 décembre. Et contrairement aux députés, qui ont massivement rejeté la partie “recettes” du texte le week-end dernier, les élus de la Haute assemblée auront l’opportunité de parcourir l’ensemble du budget, recettes comme dépenses.Cela arrange bien la majorité sénatoriale, une solide alliance entre la droite et les centristes. Car sa ligne directrice est simple: “Plus d’économies et moins de taxes injustes”, a résumé mercredi le chef des sénateurs Les Républicains, Mathieu Darnaud.Redevenu sénateur, Bruno Retailleau est plus offensif encore ces derniers jours vis-à-vis du gouvernement. Le “compromis” budgétaire ? “Moi, je parle de tambouille”, a-t-il encore égratigné mercredi sur franceinfo. Le scénario d’une loi spéciale en cas d’échec du processus budgétaire ? Il serait meilleur, selon lui, qu’un budget qui “appauvrit les Français”…Les débats sur le budget de la Sécu, ces derniers jours, ont dressé le tableau d’une droite sénatoriale inflexible, refusant la suspension de la réforme des retraites et la quasi-totalité des compromis trouvés à l’Assemblée nationale. Ce texte va désormais revenir sur le bureau des députés, samedi en commission et mardi dans l’hémicycle, pour une nouvelle lecture.- “Un rouleau-compresseur” -Bis repetita sur le budget de l’Etat ? “Notre majorité, c’est un rouleau-compresseur, elle vote en bloc, contrairement à l’Assemblée”, assure à l’AFP le chef des centristes, Hervé Marseille. “On essaie d’avoir une ligne qui soit claire et audible: limiter les impôts, trouver des économies”. Ainsi, les sénateurs entendent bien respecter l’objectif d’un déficit ramené à 4,7% du PIB en 2026, contre 5,4% en 2025. Avec deux ambitions: limiter les nouveaux prélèvements – environ 14 milliards dans la copie du gouvernement – et aller plus loin que les 17 milliards d’économies de dépenses proposées par Sébastien Lecornu.Transformation de l’aide médicale d’Etat pour les sans-papiers en aide médicale d’urgence, non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, suppression de 4.000 postes d’enseignants supplémentaires, refus de la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises, restriction de la taxe sur les “holdings patrimoniales” proposée par le gouvernement… Voici, pèle-mêle, les propositions que la Haute assemblée promet de voter.”C’est la droite la plus dure qu’on ait connu”, s’inquiète le patron du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner. “Nous faisons face à une droite revancharde. Clairement, ce n’est pas avec elle que nous pourrons avancer” vers un compromis, renchérit son collègue Thierry Cozic.- Compromis impossible ? -Si la gauche est minoritaire au Sénat, le gouvernement peut difficilement faire sans elle à l’Assemblée nationale. L’abstention des socialistes y sera nécessaire – voire même insuffisante – pour envisager l’adoption définitive d’un budget, si Sébastien Lecornu continue de renoncer à l’article 49.3.Après l’échec de la taxe “Zucman”, les socialistes cherchent toujours à faire contribuer les plus hauts patrimoines. Une nouvelle proposition a fleuri mercredi, celle d’un emprunt “forcé” visant les foyers les plus aisés.Si le gouvernement a accueilli avec “bienveillance” cet amendement, il semble n’avoir aucune chance de passer le filtre du Sénat.Malgré ces divergences majeures, le Premier ministre Sébastien Lecornu continue de croire à un compromis possible avant la fin décembre. Plusieurs sources parlementaires et gouvernementales espèrent notamment qu’un accord potentiel sur le budget de la Sécu, la semaine prochaine à l’Assemblée, ferait souffler un vent positif sur le budget de l’Etat.”Chacun affiche ses positions mais je pense qu’il y a la volonté non feinte de trouver une voie de passage”, a reconnu le rapporteur général du budget au Sénat, Jean-François Husson (LR). “Il faudra à un moment qu’on enlève les costumes.”