Lula dit qu’il mettra son veto à la loi qui réduirait la peine de prison de Bolsonaro

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé jeudi qu’il mettrait son veto à la loi adoptée mercredi par le Parlement, qui réduirait la peine de prison de l’ancien président Jair Bolsonaro, condamné pour tentative de coup d’Etat.”Lorsqu’elle arrivera sur mon bureau, j’y mettrai mon veto. Ce n’est un secret pour personne”, a déclaré Lula lors d’une conférence de presse à Brasilia, quelques heures après le feu vert du Sénat à la proposition de loi adoptée la semaine dernière par la Chambre basse.L’ex-président d’extrême droite (2019-2022) a été condamné à 27 ans de prison pour avoir tenté, en 2022, d’empêcher l’accession au pouvoir de Lula. Si la nouvelle loi est appliquée, sa peine effective pourrait être réduite à deux ans et quatre mois.Le veto présidentiel pourrait cependant être annulé par le Parlement.”J’ai le droit de mettre mon veto, et ensuite ils ont le droit de l’annuler ou pas. C’est le jeu”, a reconnu Lula.M. Bolsonaro, 70 ans, a commencé à purger sa peine fin novembre dans les locaux de la Police fédérale à Brasilia. En l’état, il pourrait demeurer incarcéré environ huit ans avant de bénéficier d’un éventuel aménagement de sa peine, selon le Tribunal d’exécution des peines de la capitale brésilienne.Le nouveau texte prévoit également d’accorder la liberté conditionnelle à des dizaines de ses partisans condamnés pour les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia.Ce jour-là, des milliers de bolsonaristes avaient saccagé le Parlement, le palais présidentiel et la Cour suprême, réclamant une intervention militaire pour déloger du pouvoir le président actuel de gauche Lula, une semaine après son investiture.- “Possible” -Au sein d’un Parlement à forte majorité conservatrice, les bolsonaristes tentent en vain depuis février de faire voter un texte permettant à Jair Bolsonaro de bénéficier d’une amnistie totale.Mais à l’approche des vacances parlementaires de fin d’année, ils ont estimé que la réduction de sa peine constituait “une première étape”.”Ce n’est pas exactement ce qu’on souhaitait, ce n’est pas pour cela que nous nous battions, mais c’est ce qui était possible dans ce contexte”, a dit mercredi après le vote le sénateur Flavio Bolsonaro, fils de l’ex-président, qui l’a désigné comme candidat à l’élection présidentielle de 2026.La semaine dernière, la proposition de loi avait été approuvée par les députés à l’issue d’une séance houleuse et avait suscité de nombreuses critiques. Des manifestations contre la mesure dimanche ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes dans plusieurs grandes villes du pays.Ce vote avait permis une levée de mesures américaines, dont certains droits de douane et des sanctions à l’encontre du juge Alexandre de Moraes qui avait condamné Jair Bolsonaro, allié de Donald Trump.Le procès de l’ex-président, au centre de la crise entre les Etats-Unis de Donald Trump et le Brésil de Lula, avait entraîné l’imposition de droits de douane américains de 40% sur certains produits brésiliens. En septembre, à l’issue d’un procès historique qualifié par Donald Trump de “chasse aux sorcières”, Jair Bolsonaro a été reconnu coupable par la Cour suprême d’être le leader d’une “organisation criminelle” ayant conspiré pour son maintien au pouvoir malgré sa défaite à la présidentielle de 2022.Selon l’accusation, ce projet, qui prévoyait l’assassinat de Lula après son élection au second tour, a échoué faute de soutien du haut commandement militaire. 

Mobilisation agricole Sud-Ouest: autoroutes perturbées, visite express de Lecornu

Cinq autoroutes sont encore partiellement ou totalement fermées, et d’autres perturbées, jeudi dans le sud-ouest de la France, en raison des mobilisations agricoles, alors que le Premier ministre a effectué une visite express en Ariège auprès d’agriculteurs concernés par des abattages.Dans les locaux de la sous-préfecture de Pamiers, le chef du gouvernement, Sébastien Lecornu, a rencontré hors presse les deux frères éleveurs dont le troupeau de plus de 200 vaches à été abattu la semaine passée dans le village ariégeois des Bordes-sur-Arize, sans s’entretenir avec d’autres acteurs du monde agricole, a appris l’AFP auprès de la préfecture.Côté circulation, les grands axes d’Occitanie restent fortement touchés par les manifestations, selon Vinci Autoroutes, même si l’A61 entre Narbonne et Toulouse, partiellement et même totalement bloquée pendant plusieurs heures depuis mardi, a été rouverte jeudi après-midi pour les véhicules quittant la ville rose.Le trafic vers Toulouse devrait quant à lui reprendre “en fin de journée”, a précisé l’opérateur.Dans le reste du Sud-Ouest, des coupures dans les deux sens continuent de bloquer l’A64 (Bayonne-Toulouse), l’A63 près de Bordeaux, l’A20 (Toulouse-Paris) au niveau de Cahors, ou encore l’A89 sur l’axe Bordeaux-Lyon, au niveau de Périgueux.”On ne va pas lâcher. On s’est fait critiquer la dernière fois d’avoir quitté l’autoroute trop tôt”, a déclaré à l’AFP Benjamin Roquebert, éleveur et céréalier de 37 ans en Haute-Garonne, présent sur le barrage de l’A64, en référence à la mobilisation agricole de début 2024.- Garde à vue -Des perturbations ont également été signalées sur des axes secondaires, comme la rocade d’Albi.”Tant que le gouvernement ne reviendra pas sur l’abattage systématique on sera là. Le sapin arrive, manque plus que la crèche et les vaches”, annonce Jean-Louis. Par ailleurs, selon un photographe de l’AFP, une cinquantaine d’agriculteurs ont forcé jeudi matin un barrage de gendarmerie dans les Pyrénées-Orientales, avant de bloquer un rond-point permettant d’accéder à l’A9, au niveau du péage du Boulou, près de la frontière espagnole.Un manifestant est actuellement en garde à vue pour violences sans ITT sur personne dépositaire de l’autorité publique, selon la préfecture du département.A Toulouse, un blocage du périphérique un moment annoncé par des militants de la FNSEA n’a finalement pas eu lieu, alors qu’au sein du syndicat, certains font état de leur volonté de ralentir la mobilisation à l’approche de Noël.Un avis que ne partagent par les Jeunes Agriculteurs (JA) locaux. “On va pas rentrer chez nous en n’ayant rien obtenu”, a ainsi dit à l’AFP le co-secrétaire général des JA de Haute-Garonne, Thomas Klunker.Le trafic SNCF a de son côté pu reprendre sur la ligne Toulouse-Narbonne, le blocage des voies effectif depuis deux jours à Villefranche-de-Lauragais (Haute-Garonne) ayant été levé mercredi soir, a indiqué à l’AFP SNCF Réseaux.Seule la liaison Toulouse-Auch reste perturbée, en raison d'”éléments sur les voies” en gare d’Auch, selon la même source. Par ailleurs, alors que les autorités annoncent une “accélération majeure” de la campagne de vaccination des bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans le Sud-Ouest, le préfet chargé de coordonner la cellule interministérielle sur ce dossier, Pascal Sanjuan, a supervisé la réception de doses arrivées par avion, avant d’être acheminées dans toute l’Occitanie.

Mobilisation agricole Sud-Ouest: autoroutes perturbées, visite express de Lecornu

Cinq autoroutes sont encore partiellement ou totalement fermées, et d’autres perturbées, jeudi dans le sud-ouest de la France, en raison des mobilisations agricoles, alors que le Premier ministre a effectué une visite express en Ariège auprès d’agriculteurs concernés par des abattages.Dans les locaux de la sous-préfecture de Pamiers, le chef du gouvernement, Sébastien Lecornu, a rencontré hors presse les deux frères éleveurs dont le troupeau de plus de 200 vaches à été abattu la semaine passée dans le village ariégeois des Bordes-sur-Arize, sans s’entretenir avec d’autres acteurs du monde agricole, a appris l’AFP auprès de la préfecture.Côté circulation, les grands axes d’Occitanie restent fortement touchés par les manifestations, selon Vinci Autoroutes, même si l’A61 entre Narbonne et Toulouse, partiellement et même totalement bloquée pendant plusieurs heures depuis mardi, a été rouverte jeudi après-midi pour les véhicules quittant la ville rose.Le trafic vers Toulouse devrait quant à lui reprendre “en fin de journée”, a précisé l’opérateur.Dans le reste du Sud-Ouest, des coupures dans les deux sens continuent de bloquer l’A64 (Bayonne-Toulouse), l’A63 près de Bordeaux, l’A20 (Toulouse-Paris) au niveau de Cahors, ou encore l’A89 sur l’axe Bordeaux-Lyon, au niveau de Périgueux.”On ne va pas lâcher. On s’est fait critiquer la dernière fois d’avoir quitté l’autoroute trop tôt”, a déclaré à l’AFP Benjamin Roquebert, éleveur et céréalier de 37 ans en Haute-Garonne, présent sur le barrage de l’A64, en référence à la mobilisation agricole de début 2024.- Garde à vue -Des perturbations ont également été signalées sur des axes secondaires, comme la rocade d’Albi.”Tant que le gouvernement ne reviendra pas sur l’abattage systématique on sera là. Le sapin arrive, manque plus que la crèche et les vaches”, annonce Jean-Louis. Par ailleurs, selon un photographe de l’AFP, une cinquantaine d’agriculteurs ont forcé jeudi matin un barrage de gendarmerie dans les Pyrénées-Orientales, avant de bloquer un rond-point permettant d’accéder à l’A9, au niveau du péage du Boulou, près de la frontière espagnole.Un manifestant est actuellement en garde à vue pour violences sans ITT sur personne dépositaire de l’autorité publique, selon la préfecture du département.A Toulouse, un blocage du périphérique un moment annoncé par des militants de la FNSEA n’a finalement pas eu lieu, alors qu’au sein du syndicat, certains font état de leur volonté de ralentir la mobilisation à l’approche de Noël.Un avis que ne partagent par les Jeunes Agriculteurs (JA) locaux. “On va pas rentrer chez nous en n’ayant rien obtenu”, a ainsi dit à l’AFP le co-secrétaire général des JA de Haute-Garonne, Thomas Klunker.Le trafic SNCF a de son côté pu reprendre sur la ligne Toulouse-Narbonne, le blocage des voies effectif depuis deux jours à Villefranche-de-Lauragais (Haute-Garonne) ayant été levé mercredi soir, a indiqué à l’AFP SNCF Réseaux.Seule la liaison Toulouse-Auch reste perturbée, en raison d'”éléments sur les voies” en gare d’Auch, selon la même source. Par ailleurs, alors que les autorités annoncent une “accélération majeure” de la campagne de vaccination des bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans le Sud-Ouest, le préfet chargé de coordonner la cellule interministérielle sur ce dossier, Pascal Sanjuan, a supervisé la réception de doses arrivées par avion, avant d’être acheminées dans toute l’Occitanie.

Mobilisation agricole Sud-Ouest: autoroutes perturbées, visite express de Lecornu

Cinq autoroutes sont encore partiellement ou totalement fermées, et d’autres perturbées, jeudi dans le sud-ouest de la France, en raison des mobilisations agricoles, alors que le Premier ministre a effectué une visite express en Ariège auprès d’agriculteurs concernés par des abattages.Dans les locaux de la sous-préfecture de Pamiers, le chef du gouvernement, Sébastien Lecornu, a rencontré hors presse les deux frères éleveurs dont le troupeau de plus de 200 vaches à été abattu la semaine passée dans le village ariégeois des Bordes-sur-Arize, sans s’entretenir avec d’autres acteurs du monde agricole, a appris l’AFP auprès de la préfecture.Côté circulation, les grands axes d’Occitanie restent fortement touchés par les manifestations, selon Vinci Autoroutes, même si l’A61 entre Narbonne et Toulouse, partiellement et même totalement bloquée pendant plusieurs heures depuis mardi, a été rouverte jeudi après-midi pour les véhicules quittant la ville rose.Le trafic vers Toulouse devrait quant à lui reprendre “en fin de journée”, a précisé l’opérateur.Dans le reste du Sud-Ouest, des coupures dans les deux sens continuent de bloquer l’A64 (Bayonne-Toulouse), l’A63 près de Bordeaux, l’A20 (Toulouse-Paris) au niveau de Cahors, ou encore l’A89 sur l’axe Bordeaux-Lyon, au niveau de Périgueux.”On ne va pas lâcher. On s’est fait critiquer la dernière fois d’avoir quitté l’autoroute trop tôt”, a déclaré à l’AFP Benjamin Roquebert, éleveur et céréalier de 37 ans en Haute-Garonne, présent sur le barrage de l’A64, en référence à la mobilisation agricole de début 2024.- Garde à vue -Des perturbations ont également été signalées sur des axes secondaires, comme la rocade d’Albi.”Tant que le gouvernement ne reviendra pas sur l’abattage systématique on sera là. Le sapin arrive, manque plus que la crèche et les vaches”, annonce Jean-Louis. Par ailleurs, selon un photographe de l’AFP, une cinquantaine d’agriculteurs ont forcé jeudi matin un barrage de gendarmerie dans les Pyrénées-Orientales, avant de bloquer un rond-point permettant d’accéder à l’A9, au niveau du péage du Boulou, près de la frontière espagnole.Un manifestant est actuellement en garde à vue pour violences sans ITT sur personne dépositaire de l’autorité publique, selon la préfecture du département.A Toulouse, un blocage du périphérique un moment annoncé par des militants de la FNSEA n’a finalement pas eu lieu, alors qu’au sein du syndicat, certains font état de leur volonté de ralentir la mobilisation à l’approche de Noël.Un avis que ne partagent par les Jeunes Agriculteurs (JA) locaux. “On va pas rentrer chez nous en n’ayant rien obtenu”, a ainsi dit à l’AFP le co-secrétaire général des JA de Haute-Garonne, Thomas Klunker.Le trafic SNCF a de son côté pu reprendre sur la ligne Toulouse-Narbonne, le blocage des voies effectif depuis deux jours à Villefranche-de-Lauragais (Haute-Garonne) ayant été levé mercredi soir, a indiqué à l’AFP SNCF Réseaux.Seule la liaison Toulouse-Auch reste perturbée, en raison d'”éléments sur les voies” en gare d’Auch, selon la même source. Par ailleurs, alors que les autorités annoncent une “accélération majeure” de la campagne de vaccination des bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans le Sud-Ouest, le préfet chargé de coordonner la cellule interministérielle sur ce dossier, Pascal Sanjuan, a supervisé la réception de doses arrivées par avion, avant d’être acheminées dans toute l’Occitanie.

“Propagande”, “barbouzes”: devant les députés, Patrick Cohen accuse les médias Bolloré

“Espionnage déguisé en journalisme”: le journaliste Patrick Cohen a accusé jeudi, devant les députés, les médias de la galaxie Bolloré d’employer des “méthodes de barbouzes” et dénoncé une “opération de propagande” dans leur traitement de la vidéo où il apparaissait avec son confrère Thomas Legrand et deux responsables socialistes.Trois mois après cette tempête politico-médiatique, M. Cohen a été entendu par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’audiovisuel public. Elle a été créée dans la foulée de cette affaire, qui a valu aux deux journalistes, intervenants sur le service public, des accusations de partialité en faveur de la gauche.”L’émotion incontestable suscitée par ces images” a été “amplifiée par une opération de propagande sans limites, visant à dénigrer, à détruire le service public que je représente”, a assuré M. Cohen.”L’affaire dite Legrand-Cohen a fait l’objet en deux semaines, sur l’antenne de CNews (chaîne dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, ndlr), du 6 au 20 septembre dernier, de 853 séquences”, a-t-il ajouté.”L’impartialité ne se mesure pas dans les bistrots, ni dans les chambres à coucher. Ou alors c’est qu’on a basculé dans un autre régime politique”, a insisté le journaliste.- Guerre ouverte -La vidéo a été divulguée début septembre par le magazine de droite conservatrice L’Incorrect et a ensuite été abondamment commentée sur CNews et deux autres médias de la galaxie Bolloré, Europe 1 et le JDD. Face aux deux responsables socialistes, M. Legrand évoquait les stratégies de la gauche aux prochaines élections et lâchait, au sujet de la candidate de la droite parisienne, Rachida Dati: “Nous on fait ce qu’il faut pour Dati, Patrick (Cohen) et moi”. Les deux journalistes ont dénoncé un montage et porté plainte. C’était un “rendez-vous que nos deux interlocuteurs politiques avaient sollicité”, pour “discuter d’un positionnement, d’une stratégie que nous avions l’un et l’autre assez vivement critiquée”, dans Libération pour M. Legrand et sur France Inter pour M. Cohen, a rappelé ce dernier devant les députés.Il a en outre évoqué des affirmations égrenées depuis mardi sur Europe 1 à propos d’une récente rencontre dans un café entre Thomas Legrand et l’ex-directrice de France Inter, Laurence Bloch. Cette dernière y aurait demandé au journaliste de “rompre toute collaboration avec la station” pour protéger Radio France.”L’espionnage déguisé en journalisme est appelé à prospérer sur les antennes du groupe Bolloré”, a accusé l’éditorialiste, en dénonçant des “méthodes de barbouzes”.L’affaire Legrand-Cohen a été le catalyseur d’une guerre ouverte entre l’audiovisuel public et les médias dans le giron de Vincent Bolloré. Ces derniers y ont vu un signe de partialité du service public pour la gauche, tout comme une partie de la droite et le Rassemblement national.France Télévisions et Radio France ont contre-attaqué en poursuivant ces médias en justice pour “dénigrement”.- Réactions polarisées -Entendue mercredi par la commission d’enquête, la présidente de Radio France, Sibyle Veil, a concédé que les propos de M. Legrand dans la vidéo étaient “problématiques”, mais a regretté que l’affaire ait été “instrumentalisée”.Thomas Legrand doit être entendu jeudi en fin d’après-midi. “Je bous d’expliquer les choses. Tout est parti d’une grosse manipulation”, a-t-il assuré en amont à l’AFP.Les travaux de la commission d’enquête, créée à la demande du parti d’Eric Ciotti UDR, allié au RN qui est favorable à la privatisation de l’audiovisuel public, se déroulent dans une ambiance électrique et suscitent des réactions très polarisées sur les réseaux sociaux.Jeudi, les échanges ont été tendus entre son rapporteur, le député UDR Charles Alloncle, et M. Cohen.”Vous pourriez être politique (…) vous avez un don absolument incroyable pour éviter de répondre à mes questions”, a déclaré le rapporteur au journaliste.Mercredi, la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, avait “rappelé à l’ordre” M. Alloncle, en craignant que la commission ne soit utilisée “à des fins politiques”. Le député y a vu une “tentative de déstabilisation”.

Florida to carry out state’s 19th execution of the year

A Florida man who committed five murders while a teenager is to be put to death by lethal injection on Thursday, the 19th execution in the southern US state this year.Frank Walls, 58, was convicted of the 1987 murders of Edward Alger, 21, and his girlfriend Ann Peterson, 20, during a robbery of their home.Walls also confessed to committing three other murders.He is to be executed at 6:00 pm (2300 GMT) at a state prison in Raiford.Florida has carried out 18 executions this year, more than any other US state. There have been five each in Alabama and Texas.There have been 46 executions in the United States this year, the most since 2010, when 46 inmates were also put to death. There were 52 executions in the United States in 2009.Thirty-eight of this year’s executions have been carried out by lethal injection.Three have been by firing squad and five by nitrogen hypoxia, which involves pumping nitrogen gas into a face mask, causing the prisoner to suffocate.The use of nitrogen gas as a method of capital punishment has been denounced by United Nations experts as cruel and inhumane.The death penalty has been abolished in 23 of the 50 US states, while three others — California, Oregon and Pennsylvania — have moratoriums in place.President Donald Trump is a proponent of capital punishment and, on his first day in office, called for an expansion of its use “for the vilest crimes.”

Chantier A69: le parquet de Toulouse requiert une suspension des travaux sur le périmètre non-autorisé

Le parquet de Toulouse a annoncé jeudi requérir une suspension des travaux de l’autoroute A69, sur les zones où le chantier “s’est étendu sans autorisation”, précisant avoir saisi un juge pour qu’il statue sur la question.”Au regard (…) de la gravité des atteintes à l’environnement relevées, le parquet de Toulouse a décidé de saisir hier (mercredi) le juge des libertés et de la détention d’un référé pénal environnemental (…) afin de mettre fin aux agissements incriminés dans un but de préservation de l’environnement”, a indiqué le parquet dans un communiqué.Une audience publique aura lieu vendredi à 10h00 au palais de justice de Toulouse.Fin novembre, les opposants à cette autoroute qui doit relier Castres et Toulouse avaient dénoncé “a minima 42 hectares d’emprises supplémentaires” et non-autorisées sur le chantier. Leurs avocats avaient quelques jours plus tard déposé une plainte, assortie d’une demande de référé pénal environnemental.En réponse à leur démarche, le parquet de Toulouse estime que les investigations de l’Office français de biodiversité (OFB) et de la Section de recherches de la gendarmerie, ont “permis de confirmer que de très nombreuses emprises avaient été opérées par la SAS ATOSCA (en charge des travaux de l’A69) en dehors du périmètre correspondant à l’autorisation environnementale délivrée le 1er mars 2023 par les Préfets du Tarn et de la Haute-Garonne”.Des “survols des zones en hélicoptère pour mesurer les dépassements” ont notamment été effectués ces derniers jours, selon une source proche de l’enquête. “Le parquet de Toulouse requiert la suspension des travaux sur tous les terrains où des infractions ont été relevées, soit un total de 46 sites répartis sur l’ensemble du tracé de l’autoroute A69”, a-t-il souligné. Il réclame en outre “une astreinte de 10.000 euros par jour de retard, passé un délai de deux jours à compter de la décision du juge”.”On est très satisfaits que le parquet nous ait entendus, nous ait suivis”, s’est félicitée auprès de l’AFP l’avocate des opposants Alice Terrasse, notant en outre que “le parquet ne s’est pas contenté de prendre une position sur ce qu’on avait pu indiquer dans la plainte, ils ont fait leurs propres recherches, diligenté une enquête avec l’OFB, ce qui donne tout crédit à leur constat et donc à leur demande”.Les constatations effectuées par l’OFB et la gendarmerie porteraient sur “une trentaine d’hectares” à ce stade, selon elle une infraction qui nécessite “une nouvelle autorisation environnementale car on est quand même sur un bouleversement substantiel”.Cette nouvelle procédure devant la justice pénale est parallèle à celle engagée devant la justice administrative. Dans le cadre de cette dernière, les magistrats de la cour administrative d’appel de Toulouse doivent rendre une décision le 30 décembre sur la validité de l’autorisation environnementale du 1er mars 2023 et la poursuite du chantier dans sa globalité.Le rapporteur public, c’est-à-dire le magistrat dont la fonction est de guider les juridictions administratives et dont l’avis est en général suivi, a estimé que cette autorisation était valide et que les travaux devaient donc continuer.

Municipales à Paris: Grégoire (PS) se veut le candidat d’un “Paris populaire”

Le socialiste Emmanuel Grégoire, nouvelle tête de liste à gauche (hors LFI) dans la course à la mairie de Paris, souhaite proposer un projet de “Paris populaire” orienté “vers les plus fragiles”, a-t-il déclaré jeudi aux côtés de ses alliés écologistes et communistes.”Le projet que nous allons proposer aux Parisiennes et aux Parisiens, c’est le projet d’une ville qui soit populaire. Une ville qui protège sa mixité sociale, qui protège son histoire, qui sait que de la différence naît la richesse”, a-t-il déclaré devant le restaurant étudiant solidaire La Cop1ne, dans le 14e arrondissement, dirigé par les Ecologistes.”Paris, c’est une ville merveilleuse, mais quand on est privé d’argent, c’est une ville qui peut être dure”, a-t-il ajouté, plaidant également pour une “ville vivante” au travers de ses quartiers et “fière” de ses valeurs.L’ex-premier adjoint effectuait son premier déplacement de campagne au lendemain de l’annonce d’une alliance historique à gauche au premier tour des municipales à Paris. Il était accompagné de l’écologiste David Belliard et du communiste Ian Brossat, qui se sont tous deux désistés en sa faveur, ainsi que de Théa Fourdrinier, de Place publique, le parti de Raphaël Glucksmann. Les discussions sont en cours pour intégrer des membres du mouvement L’Après, auquel appartient Danielle Simonnet (ex-LFI). Interrogé sur une éventuelle alliance avec la candidate LFI Sophia Chikirou au second tour, Emmanuel Grégoire a une nouvelle fois écarté l’hypothèse.”Ça va se jouer entre Rachida Dati et nous, il n’y a pas d’autre possibilité”, a-t-il déclaré, réfutant l’idée que Sophia Chikirou puisse être en position de se maintenir au second tour avec un score de plus de 10%.”Notre responsabilité est immense  (…) face à un risque de droite populiste qui est très très grand pour notre ville”, a plaidé David Belliard, regrettant un “recul sur l’écologie, la justice sociale, le féminisme, l’antiracisme”.”Soit notre ville se met du côté de l’égoïsme social, ce serait le cas si Dati devait gagner les élections, soit nous avançons du côté de la justice sociale, du progrès social, de l’écologie”, a déclaré de son côté Ian Brossat.