Ford fait mieux qu’attendu au 4T mais ses prévisions “prudentes” pour 2025 déçoivent

Le constructeur automobile américain Ford a publié mercredi des résultats pour le quatrième trimestre supérieurs aux attentes, marquant un certain optimisme pour l’exercice en cours tout en restant “prudent”, ce que les marchés n’ont pas apprécié.”Ford devient une entreprise fondamentalement plus solide”, a affirmé Jim Farley, patron du groupe, cité dans un communiqué. “Nous avons terminé 2024 par un trimestre solide, mettant la touche finale au chiffre d’affaires annuel le plus élevé de l’histoire de Ford.”Il a ajouté, concernant l’exercice 2025, escompter des “progrès encore plus importants dans nos deux plus grands domaines d’opportunités – qualité et coûts”, dans le cadre du plan d’entreprise Ford+.De son côté, la toute nouvelle directrice financière Sherry House a affirmé que Ford entendait s’appuyer sur ces “fondamentaux solides” pour “renouer avec une croissance supérieure, des marges supérieures, une meilleure efficacité du capital alloué et un groupe plus pérenne”.Mais, dans les échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York, l’action Ford chutait de 5,30%.Les analystes semblaient davantage déçus par les prévisions pour 2025, que par les résultats du quatrième trimestre 2024, meilleurs qu’attendus.Pour l’exercice en cours, Ford a ainsi évoqué un bénéfice opérationnel proforma entre 7 et 8,5 milliards de dollars – contre 10,2 milliards en 2024 – et un flux de trésorerie de 4,5 milliards.Mais, sur le premier trimestre, ce bénéfice devrait être “à peu près à l’équilibre à cause de ventes aux concessionnaires inférieures et d’un mix produits défavorable”.- Droits de douane -“Nous pensons que c’est prudent”, a justifié M. Farley sur la chaîne CNBC. “Il y a beaucoup de facteurs extérieurs”, a-t-il ajouté, faisant référence aux droits de douane que le Donald Trump a menacé d’infliger au Canada et au Mexique, avant de les suspendre trente jours.S’ils étaient appliqués, cela représenterait “plusieurs milliards de dollars de pertes pour les constructeurs automobiles américains”, “un impact énorme sur l’emploi aux Etats-Unis” et sur la sécurité nationale, a-t-il prévenu lors d’une audioconférence avec des analystes, affirmant que l’administration et les parlementaires avaient été alertés.Au dernier trimestre 2024, Ford a engrangé un chiffre d’affaires de 48,2 milliards de dollars (+5% sur un an) et un bénéfice net de 1,8 milliard de dollars, après une perte de 526 millions un an plus tôt, du fait d’une charge comptable liée à la retraite de ses employés.C’est mieux que le consensus de FactSet qui tablait, respectivement, sur 47,40 milliards et 1,42 milliard.Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, référence pour les marchés, le bénéfice net ressort à 39 cents pour un consensus à 34 cents.Pour l’ensemble de l’année, le chiffre d’affaires ressort à 185 milliards de dollars (+5% sur un an) et le bénéfice net à 5,9 milliards, soit près du quadruple de l’année précédente (1,5 milliard).Le groupe prévoit, courant 2025, des lancements dans ses grandes usines américaines, en particulier dans la gigantesque Kentucky Truck et dans le Michigan.- “Crucial” électrique -En janvier, il a écoulé 142.944 véhicules (-6,3% sur un an) aux Etats-Unis dont 18.961 modèles électrifiés (tout électriques ou hybrides, soit +19,8%) et 123.983 exemplaires à combustion (-9,4%).La branche “Ford Model e” (véhicules électriques) a subi une perte d’exploitation de 5,1 milliards sur l’année, du fait d’investissements (usines de batteries, nouveaux produits). Elle est néanmoins parvenue à réduire ses coûts de 1,4 milliard.Cette activité est “cruciale” pour tout constructeur automobile, a relevé M. Farley, auprès des analystes. “Nous sommes très engagés dans le développement de notre prochaine génération de véhicules (électriques) qui seront meilleurs marché.”L’ancien directeur financier John Lawler s’attendait, dès novembre, à une “pression incroyable” sur le prix des véhicules électriques en 2025 aux Etats-Unis, un secteur où la demande est moins vive qu’anticipé et qui pourrait être grandement affecté par des mesures du président Trump.Ford Pro (utilitaires) a généré un bénéfice d’exploitation de neuf milliards, et un chiffre d’affaires en hausse de 15% sur un an à 66,9 milliards aidé par les souscriptions (+27%) à son logiciel de gestion des flottes.Le chiffre d’affaires de Ford Blue (véhicules à combustion et hybrides) a stagné d’une année sur l’autre, à 101,9 milliards de dollars. La hausse des prix a été compensée par un recul des ventes aux concessionnaires après l’arrêt de modèles à faibles marges.

La belle-fille de Donald Trump débarque sur Fox News

La chaîne préférée des conservateurs américains Fox News a annoncé mercredi qu’elle avait embauché Lara Trump, la belle-fille de Donald Trump, pour animer une émission, une première pour un membre de la famille d’un président en exercice. Elle sera la vedette d’un programme diffusé le samedi soir, “My view with Lara Trump” (“Mon point de vue avec Lara Trump”), a précisé la directrice générale de Fox News Suzanne Scott, qui a qualifié l’intéressée de “communicante de talent”.”Je suis ravie d’apporter de nouveau ma voix à Fox News, de parler directement au peuple américain et de mettre l’accent sur ce qui fait la grandeur de ce pays”, a quant à elle déclaré l’épouse d’Eric Trump, le benjamin des enfants issus du premier mariage du milliardaire.Lara Trump, 42 ans, a récemment démissionné de la coprésidence du Parti républicain. Elle anime un podcast d’actualité depuis 2020 et a déjà collaboré avec Fox News entre 2021 et 2022.Son embauche est une nouvelle illustration de la proximité de la chaîne avec Donald Trump.Deux anciennes personnalités du réseau Fox font partie du nouveau gouvernement du républicain: le ministre de la Défense Pete Hegseth, qui animait une matinale en vue le week-end sur Fox News, et le ministre des Transports Sean Duffy, qui apparaissait sur Fox Business Network. D’autres ont fait le chemin inverse, comme Kayleigh McEnany, porte-parole de la Maison Blanche pendant le premier mandat de Donald Trump, désormais sur Fox News. Des membres de la famille de présidents américains ont déjà occupé des postes dans des médias mais jamais en cours de mandat.Les filles de George W. Bush et de Bill Clinton ont ainsi toutes deux travaillé à la télévision américaine, mais après le passage de leurs pères à la Maison Blanche. 

Coupe de France: Saint-Brieuc renverse Nice et va en quart

Largement dominé jusqu’à l’ouverture du score par Nice à la 55e minute, Saint-Brieuc (N2) s’est ensuite enhardi et a fini par tout renverser dans les dernières minutes, pour finalement l’emporter (2-1) et se qualifier pour le premier quart de finale de Coupe de France de son histoire, mercredi.La génération de 1966 qui avait connu le seul huitième du club, soldé par une défaite contre Strasbourg (5-2), le futur vainqueur de l’épreuve cette année-là, est dépassée.Les cinq représentants de ce précédent exploit, présents dans les tribunes, ont assisté avec émotion à leur effacement de l’histoire dans un scénario dont la Coupe a le secret.Un petit stade de 6.000 places avec du public au bord du terrain, une pelouse exécrable, un Petit Poucet qui n’a rien à perdre et tout à gagner, les conditions d’une soirée de Coupe mémorable étaient réunies.Pendant 88 minutes, sans briller, les Niçois ont réussi à faire croire que la magie ne prendrait jamais.Mais les dix dernières minutes frénétiques du match, temps additionnel compris, sont venues balayer leur tranquille certitude qui a confiné à la suffisance après l’ouverture du score.Le coach des Aiglons, Franck Haise, avait un peu fait tourner en défense et laissé Evann Guessand à la maison, mais on ne peut pourtant pas dire qu’il avait pris les Bretons de haut.Avec ses pistons habituels, Jonathan Clauss et Ali El Abdi, la recrue Baptiste Santamaria au coeur du jeu et une ligne d’attaque composée de Sofiane Diop, Gaëtan Laborde et Mohamed Ali Cho, l’OGCN avait fière allure.Les Azuréens ont d’ailleurs rapidement monopolisé le ballon mais leur domination a souvent manqué de rythme et de tranchant.La défense des Bleus, emmenée par les deux vieux briscards et ex-Guingampais Benjamin Angoua et Christophe Kerbrat, a peu tremblé en première période.Ni les frappes de Laborde (3e, 38e), ni celle de Louchet trop enlevée (16e) n’ont vraiment fait trembler le Stade Fred-Aubert.Franck L’Hostis, formé à Monaco, a tout de même dû s’employer juste avant la pause sur une frappe de Santamaria déviée en corner (45+1).Il ne manquait alors aux Briochins que de pouvoir s’offrir des plages de répit plus longues en conservant le ballon, et surtout de menacer aussi le but adverse pour semer un peu le doute.Même après l’ouverture du score, un peu chanceuse, des Niçois sur une frappe dévissée de Diop miraculeusement parvenue dans les pieds de Louchet dont la reprise n’a été que freinée par L’Hostis avant de franchir la ligne (0-1, 55e), ils ont peiné à solliciter un Maxime Dupé trop tranquille.Et pourtant sur un corner, le défenseur Hugo Boudin a raté l’égalisation de la tête  mais le ballon est parvenu à Boubacar Diakhaby dont la frappe, légèrement déviée par le talon de Boudin, au sol, a fait basculer la soirée dans l’irrationnel (1-1, 88e).Nice a poussé mais sur un corner en faveur des Aiglons, cinq Griffons sont partis en contre à l’assaut du but adverse et Boudin, le défenseur, a été présent eu bon endroit pour reprendre le ballon repoussé par Dupé sur l’un de ses seuls arrêts de la soirée, offrant un succès historique aux Bretons( 2-1, 90+6) qui seront au rendez vous des quarts.

La prise de contrôle de Gaza, nouveau bluff de Donald Trump?

De l’injection de désinfectant pour vaincre le Covid à la prise de contrôle de Gaza, Donald Trump aime depuis longtemps lancer des suggestions farfelues face aux problèmes qui secouent le monde. Une fois de plus, la question est de savoir s’il est sérieux.Face à l’imprévisibilité du président américain, ses détracteurs en perdent souvent leur latin. Est-il en train de formuler une proposition sérieuse, de bluffer pour prendre le contrôle d’une négociation, ou simplement de faire diversion?Son nouveau plan pour mettre un terme au conflit israélo-palestinien en livre une nouvelle illustration. L’idée de voir les Etats-Unis “prendre le contrôle” du territoire palestinien, qu’il s’imagine transformer en “Côte d’Azur du Moyen-Orient”, suscite la sidération d’une bonne partie du globe.”Le président Trump s’est construit une carrière de showman surdimensionné”, observe auprès de l’AFP Peter Loge, directeur de l’Ecole des médias et des affaires publiques de l’université George Washington. “Le but est le spectacle, la réalité passe souvent au second plan.”Sa rhétorique ne connaît de toute façon jamais l’échec, pointe-t-il.Les déclarations chocs ne débouchant sur rien sont présentées “comme une blague ou une tactique de négociation”. Mais “lorsque son plan hasardeux fonctionne, il prétend être un génie”.- “Sortir des sentiers battus” -Adepte du choc permanent, le tribun de 78 ans a fait des hypothèses farfelues sa marque de fabrique.Au cours de son premier mandat, pendant la pandémie, il a suggéré de lutter contre le Covid-19 grâce à des injections de “désinfectant”, ou en utilisant “un énorme ultraviolet”.En campagne l’an dernier, il jurait pouvoir mettre fin à la guerre en Ukraine en l’espace de 24 heures après son retour à la Maison Blanche.Et depuis qu’il occupe à nouveau le Bureau ovale, il menace de s’emparer du Groenland et du Canal de Panama, par la force si besoin.Son plan pour Gaza, qui impliquerait le déplacement forcé de deux millions de Palestiniens, a provoqué un tollé international.Moins de 24 heures après son annonce, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a semblé mercredi rétropédaler.Les Etats-Unis “ne financeront pas la reconstruction de Gaza” et n’envisagent pas pour l’instant d’y envoyer des troupes américaines, a-t-elle précisé. Le déplacement des Palestiniens serait aussi “temporaire”.Mais elle a défendu la capacité du président à “sortir des sentiers battus”.”Vous allez droit au but. Vous voyez des choses que d’autres refusent de voir”, avait salué la veille le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à l’attention de M. Trump. “Et une fois que leur mâchoire a décroché, les gens se grattent la tête et se disent: +il a raison, vous savez+.”- Diversion -L’opposition des autres acteurs clés de la région – Jordanie, Egypte, Arabie Saoudite – reste toutefois entière, remarque Mirette Mabrouk, experte de l’Institut du Moyen-Orient.”Cette idée n’est ni sensée, ni réalisable”, explique-t-elle à l’AFP, en rappelant que M. Trump n’a jamais exécuté sa menace de “prendre le pétrole” de l’Irak lors de son premier mandat.”Mais la vérité, c’est que personne ne sait” à quoi s’en tenir avec lui, reconnaît-elle.L’ex-magnat de l’immobilier reste un fervent adepte du bluff pour tester des idées radicales. L’an dernier, il a estimé que “Gaza pourrait être mieux que Monaco”. Son gendre Jared Kushner a également souligné que l’enclave regorge de “propriétés en front de mer qui pourraient être très précieuses”.Relevés par la presse, ces commentaires n’avaient pas été pris au sérieux.Le président “semble prendre son expérience des affaires et tenter de l’utiliser en politique”, reprend Mme Mabrouk.”Parfois, cela fonctionne. Nous venons de le voir avec la bataille sur les droits de douane”, remarque-t-elle, après que le Canada et le Mexique ont accepté de renforcer leurs contrôles frontaliers pour éviter une guerre commerciale avec les Etats-Unis.Qu’ils aboutissent ou non, les projets osés de M. Trump pour Gaza, le Groenland ou le Panama servent aussi de diversion auprès des Américains, selon elle. Car ils l’ont surtout élu pour lutter contre l’inflation.”Il y a eu ces grandes déclarations internationales. Mais en réalité, rien de tout cela ne contribue à faire baisser le prix des Å“ufs”, conclut-elle.

Google shares slump but other AI gains lift US stocks

Wall Street stocks forged higher Wednesday, propelled by resurgent optimism about AI while oil prices tumbled on trade war uncertainty and bearish US petroleum inventory data.Shares of Google parent Alphabet took a hit, slumping around seven percent after the company announced plans to spend an eye-popping $75 billion in 2025 on AI development programs.But AI-linked companies such as Arm, Broadcom and Nvidia surged higher in anticipation of strong performances.”The market has kind of separated out the weakness seen in Alphabet as sort of just an Alphabet issue,” Briefing.com’s Patrick O’Hare told AFP.”You take that big CapEx number and that’s a little bit staggering, obviously,” he said.”If they’re going to spend $75 billion in 2025, that should be pretty good for, you know, a company like Nvidia,” he added, referring to the major chip designer whose shares closed 5.2 percent higher.The move “helped energize the AI trade a bit,” he added. Following a mixed day on European and Asian bourses, all three major US indices advanced. The S&P 500 finished 0.4 percent higher.Tensions between the United States and China have soared in recent days as the world’s two largest economies slapped a volley of import tariffs on each other.Analysts noted that China’s tariff response this week was relatively modest, providing some hope that a full-blown crisis could be avoided.But “the problem with trade wars is they can escalate quickly, leading to potential issues such as inflation, job losses and even recession”, said Kate Marshall, lead investment analyst at Hargreaves Lansdown. Hong Kong’s stock market closed down nearly one percent, with e-commerce giant JD.com sinking almost four percent and rival Alibaba also falling after US Postal Service officials suspended a duty-free exemption for low-value packages imports from China. In an apparent climbdown, the USPS on Wednesday morning said it would “continue accepting all international inbound mail and packages from China and Hong Kong Posts.”Beijing had responded with fury to the move, accusing the United States of “politicizing trade and economic issues and using them as tools.”Uncertainty about US-China relations also weighed on the oil market, with major crude contracts losing more than two percent.Crude prices were also dented by weekly US stockpile data that showed commmercial stocks rose 8.7 million barrels, more than four times the expected amount.In company news, shares in Japan’s Nissan fell around five percent following reports that the carmaker decided to withdraw from merger talks with rival Honda.Shares in Honda soared more than eight percent by the close.- Key figures around 2140 GMT -New York – Dow: UP 0.7 percent at 44,873.28 (close)New York – S&P 500: UP 0.4 percent at 6,061.48 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.2 percent at 19,577.02London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,623.29 (close) Paris – CAC 40: DOWN 0.2 percent at 7,891.68 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 21,585.93 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.1 percent to 38,831.48 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.9 percent to 20,597.09 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.7 percent to 3,229.49 (close)Euro/dollar: UP at $1.0397 from $1.0379 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.2502 from $1.2480Dollar/yen: DOWN at 152.63 yen from 154.34 yenEuro/pound: FLAT at 83.16 pence West Texas Intermediate: DOWN 2.3 percent at $71.03 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 2.1 percent at $74.61 per barrelburs-jmb/dw

Crunchy? US finds live beetles smuggled in Japanese snacks

Dozens of giant beetles hidden inside a shipment of Japanese snacks were uncovered at a US airport, customs officials said Wednesday.The live creepy crawlies, which were up to five inches (13 centimeters) long, were concealed among potato chips, chocolate and other goodies at Los Angeles International Airport last month.The 37 creatures were likely destined for collectors of exotic insects, US Customs and Border Protection (CBP) said, estimating they were worth around $1,500.”They may look harmless but in reality, smuggled beetles pose a significant threat to our vital agriculture resources,” said Cheryl Davies of the CBP in Los Angeles. “Beetles can become a serious pest by eating plants, leaves and roots and by laying eggs on tree bark which damages our forests.”The specimens, which included scarab beetles, stag beetles and darkling beetles, will likely find their way to local zoos that have permits for such creatures, the CBP said.Alongside its traditional cuisine, Japan has in recent years nurtured a reputation for innovative snacks, which include KitKat chocolates flavored with cherry blossom or wasabi.But while locusts, grasshoppers and crickets do find their way onto the Japanese dinner table, especially in rural areas, beetles are not commonly consumed. 

Wall Street termine en hausse, entre résultats et IA

La Bourse de New York a terminé en hausse mercredi malgré des résultats de grandes entreprises en deçà des attentes, accueillant avec optimisme les investissements liés à l’intelligence artificielle (IA).Le Dow Jones a grimpé de 0,71%, l’indice Nasdaq a gagné 0,19% et l’indice élargi S&P 500 a avancé de 0,39%.Après la clôture de la Bourse mardi, Sundar Pichai, le patron d’Alphabet, la maison-mère de Google, a annoncé que son entreprise allait investir 75 milliards de dollars en 2025, principalement dans l’IA.Une somme mirobolante qui dépasse celle anticipée par Meta. Mi-janvier, la maison-mère de Facebook avait annoncé que ses dépenses d’investissement seraient comprises entre 60 et 65 milliards de dollars cette année principalement pour renforcer sa position dans la course à l’IA générative.”Cela a contribué à dynamiser” la séance du jour, notamment pour les valeurs liées à l’IA, souligne auprès de l’AFP Patrick O’Hare, de Briefing.com.L’annonce du patron d’Alphabet intervient une semaine après l’onde de choc provoquée par la start-up chinoise DeepSeek, qui avait présenté un modèle de langage opérationnel à moindre coût, développé grâce à des sommes bien moins importantes que les dépenses colossales engagées par les géants américains selon la start-up chinoise.La majorité des valeurs du secteur des semi-conducteurs ont bénéficié de cette dynamique: Nvidia a bondi de 5,21%, Broadcom a gagné 4,30%, Micron a avancé de 3,24%.Seul Advanced Micro Devices (AMD) a reculé (-6,27%). Mais l’entreprise a pâti de la publication de résultats jugés décevants par les investisseurs, notamment sur le segment des centres de données.Les acteurs de marché ont aussi digéré de nombreux résultats.Si les annonces d’Alphabet sur l’IA ont poussé le marché mercredi, le groupe a tout de même dévissé de 7,29% après avoir déçu le marché avec des revenus trimestriels inférieurs aux attentes, notamment dans le cloud, branche clef pour l’intelligence artificielle (IA).La firme américaine a réalisé 96,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires d’octobre à décembre, en hausse de 12% sur an, dont près de 12 milliards pour sa branche de cloud (informatique à distance), deux résultats légèrement en dessous des prévisions des analystes.Disney a reculé de 2,44% après l’annonce de résultats contrastés au premier trimestre de son exercice décalé, avec un chiffre d’affaires conforme aux attentes grâce au cinéma, mais sa plateforme de streaming Disney+ a perdu des abonnés. Le géant des VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur) Uber a plongé de 7,56%, plombé par des perspectives jugées décevantes pour le premier trimestre en termes de courses et de livraisons.En revanche, le spécialiste américain du jouet Mattel s’est envolé de 15,33% grâce à des ventes en hausse au quatrième trimestre 2024, soutenues notamment par sa franchise de petites voitures Hot Wheels, et a dépassé les attentes des analystes malgré un bénéfice net en baisse.Pour Patrick O’Hare, si “certains grands noms ont de mauvais résultats”, cela n’empêche pas les investisseurs de tirer un bilan positif de la saison des résultats jusqu’à présent.L’analyste souligne aussi la baisse “sensible” des rendements des bons du Trésor mercredi “qui a contribué à soutenir le marché boursier”.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans s’est nettement détendu à 4,42% contre 4,52% la veille en clôture.”Le paradoxe est que les rendements baissent vraisemblablement en raison des inquiétudes concernant le ralentissement de la croissance”, ce qui devrait avoir un effet baissier sur le marché d’actions, estime Patrick O’Hare.

Trump’s Gaza ‘takeover’ marks sharp break from US policy

By proposing to “take over” Gaza, US President Donald Trump has not only stunned the world but also departed from long-standing US policy in supporting a Palestinian state.The president, known for provocative statements, spoke Tuesday of permanently displacing Palestinians from the war-devastated Gaza Strip, expressing his desire to transform the Palestinian territory into “the Riviera of the Middle East.”His comments sparked worldwide outcry Wednesday, particularly in the Arab world, as they appeared to challenge Palestinians’ right to self-determination, with critics denouncing it as potential “ethnic cleansing.”The Republican billionaire, who portrays himself as a pragmatist with a transactional approach to foreign policy, hasn’t ruled out sending troops to the region.The White House moved quickly  Wednesday to temper his remarks. Spokeswoman Karoline Leavitt clarified that the United States would not “finance” reconstruction in Gaza and had not “committed” to sending troops.Secretary of State Marco Rubio, speaking from Guatemala, defended Trump’s intentions: “It was meant as, I think, a very generous move — the offer to rebuild and to be in charge of the rebuilding.”He also said that Trump only wants Palestinians to leave Gaza temporarily while the territory is reconstructed.- Negotiating tactic or distraction? -It remained unclear whether the president floated his proposal as a negotiating tactic or a distraction, as Israel and Hamas prepare to negotiate the second phase of the ceasefire agreement that took effect January 19.This second phase aims to secure the release of remaining hostages and achieve a definitive end to the war triggered by Hamas’s attack on Israel on October 7, 2023.”Trump’s remarks about relocating Palestinians would all but guarantee a broader regional conflict if he seriously pursues the idea,” said Sina Toossi of the Center for International Policy, noting that it “would shatter long-standing US policy on a two-state solution in which a Palestinian state includes Gaza.””In the short term, a key question is whether Trump will push (Israeli leader Benjamin) Netanyahu to fully implement the ceasefire deal in Gaza, including its critical second phase, or if he will instead allow Netanyahu and his hawkish cabinet to restart the war,” Toossi added.The events that unfolded Tuesday during the Israeli prime minister’s Washington visit were remarkable on multiple levels.Trump’s advisors, Middle East envoy Steve Witkoff and national security advisor Mike Waltz, initially questioned the feasibility of Gaza reconstruction, noting that the Palestinian territory would be uninhabitable for years.- Is he serious? -Trump, who had already caused controversy 10 days earlier with his suggestion to “just clean out” Gaza, claimed Palestinians “would love” to leave the territory, which he described as a “demolition site.”He later received a beaming Netanyahu at the White House, emphasizing the need to relocate Palestinians before unexpectedly proposing to take “possession” of Palestinian territory to make it a “beautiful place.”Netanyahu, who opposes the creation of a Palestinian state, praised Trump as someone who “thinks outside the box.”In making these statements, Trump, who rarely explicitly addresses the prospect of a Palestinian state, broke with decades of Western foreign policy — supporting a two-state solution where Israel and Palestine coexist.”It is very hard to know how seriously to take Trump’s comments, though they certainly seem to undercut the idea that his administration supports a two-state solution,” said Brian Finucane, a US foreign policy expert at the International Crisis Group in Washington.But he added it didn’t seem like Palestinians would voluntarily leave Gaza, nor would countries in the region would agree to such a plan.