Trump insults Springsteen, Swift from Air Force One
President Donald Trump used his down time on Air Force One Friday to insult “obnoxious JERK” Bruce Springsteen and declare Taylor Swift “no longer HOT” in social media blasts against the music giants.Trump — returning from a whirlwind Middle East diplomatic trip — took to his Truth Social platform to feud with Springsteen, who this week told a British concert audience that his homeland is now ruled by a “corrupt, incompetent and treasonous administration.”In return, the 78-year-old Republican said the legendary rocker, nicknamed “the Boss,” is “Highly Overrated.””Never liked him, never liked his music, or his Radical Left Politics and, importantly, he’s not a talented guy — Just a pushy, obnoxious JERK,” Trump wrote in the lengthy tirade.”This dried out ‘prune’ of a rocker (his skin is all atrophied!) ought to KEEP HIS MOUTH SHUT until he gets back into the Country, that’s just “standard fare.” Then we’ll all see how it goes for him!”Springsteen is an outspoken liberal critic of Trump and campaigned for Democratic president Joe Biden’s ultimately abandoned reelection run last year.While in Manchester on his “Land of Hope & Dreams” tour Wednesday, he told fans that “my home, the America I love, the America I’ve written about, that has been a beacon of hope and liberty for 250 years” is in danger.”Raise your voices against authoritarianism and let freedom ring,” Springsteen said.Trump also had strong words for Swift, who endorsed Biden’s replacement as the Democratic candidate in 2024, Kamala Harris.In a separate post, which provided no context, the US president said: “Has anyone noticed that, since I said ‘I HATE TAYLOR SWIFT,’ she’s no longer ‘HOT?'”He appeared to be referencing a post in September last year when he declared “I HATE TAYLOR SWIFT!”Swift, 35, is the wealthiest female musician on the planet, with an estimated personal wealth of $1.6 billion, 14 Grammys and 30 MTV Video Music awards.
Les Bourses européennes terminent en hausse
Les marchés boursiers européens ont fini dans le vert vendredi, dans l’attente des prochaines étapes de la confrontation commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, après une trêve saluée par les investisseurs cette semaine.Paris a pris 0,42%, Francfort 0,30% et Londres 0,59%. Milan a également gagné 0,59%.
La ministre française de l’Agriculture à Budapest et Vienne pour convaincre contre l’accord Mercosur
La ministre française de l’Agriculture Annie Genevard s’est rendue vendredi à Budapest, où son homologue lui a assuré de l’opposition hongroise à l’accord de libre-échange actuel entre l’UE et le Mercosur, a-t-elle indiqué à l’AFP.Elle devait dans la foulée rejoindre Vienne, toujours dans l’objectif de constituer une minorité de blocage à l’accord au sein de l’Union.”L’idée c’est d’aller voir les pays où nous pensons pouvoir obtenir un appui dans l’opposition” à ce texte, a-t-elle expliqué. “A Budapest, j’ai rencontré longuement le ministre de l’Agriculture Istvan Nagy et le ministre des Affaires étrangères du Commerce extérieur Peter Szijjarto”.”Sur le sujet du Mercosur, où j’ai pu constater une très large convergence de vues (…) Nous avons partagé la même analyse sur les conséquences néfastes sur l’agriculture de nos deux pays et au-delà sur l’agriculture européenne, car les volumes de viande importés des pays du Mercosur (boeuf, volaille) déstabiliseraient nos filières”.Le chef de la diplomatie hongroise a réitéré l’opposition de son pays. “Nous nous sommes accordés sur le fait que, dans sa forme actuelle, ce serait un risque énorme pour l’agriculture européenne”, a dit M. Szijjarto après la rencontre.”Il doit y avoir des garanties que l’agriculture européenne ne sera en aucune façon victime d’aucun accord international”, poursuit-il dans son communiqué.La France est opposée à ce texte, au contraire de l’Allemagne qui prône une ratification “rapide”.Mme Genevard doit recevoir son homologue allemand lundi à Paris.Signé avec l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay, l’accord doit permettre à l’UE d’exporter notamment plus de voitures, machines, spiritueux. En retour, il faciliterait l’entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains.La Commission pourrait présenter un texte au Parlement avant la fin de l’été, selon un porte-parole. Pour réunir une minorité de blocage, il faut au moins quatre Etats représentant plus de 35% de la population de l’UE.
Le Hamas appelle à faire pression sur Israël, 88 morts à Gaza selon les secours
Près de 90 Palestiniens ont été tués vendredi dans un intense pilonnage israélien à Gaza, ont indiqué les secours, à l’heure où le mouvement islamiste Hamas a appelé les Etats-Unis à faire pression sur Israël pour laisser entrer l’aide humanitaire dans le territoire assiégé.Au terme de sa tournée dans le Golfe, le président américain Donald Trump, dont le pays est le principal allié d’Israël, a déclaré: “nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés.”Israël bloque depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire dans la bande de Gaza dévastée par plus de 19 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.En riposte à l’attaque, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a juré de détruire le Hamas et son armée a lancé une offensive destructrice à Gaza, qui a fait des dizaines de milliers de morts, poussé les quelque 2,4 millions d’habitants à se déplacer plusieurs fois et provoqué un désastre humanitaire. Après un bilan de plus de 100 morts jeudi, un responsable de la Défense civile à Gaza Mohammed al-Moughayir a fait état d’au moins 88 personnes tuées vendredi dans “les bombardements israéliens continus”. Dans un hôpital de Beit Lahia (nord), des images de l’AFP montrent des habitants, dont des enfants ayant perdu leur mère, se lamenter sur le corps de leurs proches, et des blessés soignés à même le sol au milieu des cris et des pleurs. “Nous dormions quand soudain tout a explosé autour de nous. Il y avait du sang partout. Nous ne savions pas qui était mort et qui était en vie”, raconte Oum Mohamed al-Tatari, 57 ans, habitante de Tal Zaatar (nord).- “La fin du monde” -A Beit Lahia, Saïd Hamouda affirme que les bombardements “ont ciblé des habitations pleines de civils qui dormaient. Les enfants hurlaient, les portes ont été soufflées. Une scène indescriptible, comme si c’était la fin du monde”.”Ceux qui ne meurent pas dans les bombardements mourront de faim”, se lamente Khalil al-Tatar, un autre habitant. L’armée israélienne a affirmé poursuivre ses opérations à Gaza, sans plus de détails. M. Netanyahu, pour qui seule une pression militaire accrue poussera le Hamas à libérer les otages, a annoncé une intensification de l’offensive à Gaza pour “vaincre” le mouvement islamiste. Israël affirme qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza et accuse le Hamas de voler les aides internationales.Le Hamas “attend du gouvernement américain qu’il exerce davantage de pressions sur (Israël) pour ouvrir les points de passage et permettre l’entrée immédiate de l’aide alimentaire et médicale (…) à Gaza”, a dit à l’AFP Taher al-Nounou, un responsable du mouvement qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.”L’entrée de l’aide (…) fait également partie des accords avec les émissaires américains (…) après la libération (lundi) par le mouvement d’Edan Alexander”, l’otage israélo-américain qui avait été enlevé durant l’attaque du 7-Octobre, a-t-il ajouté.- “Famine délibérée” -Après une trêve de deux mois, l’armée israélienne a repris son offensive le 18 mars à Gaza et s’est emparée de larges pans du territoire. Le gouvernement Netanyahu a annoncé début mai un plan pour la “conquête” de Gaza, qu’Israël avait occupée de 1967 à 2005.L’ONU a indiqué qu’elle ne participerait pas à des distributions d’aide par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une ONG créée de toutes pièces et soutenue par Washington, qui a annoncé se préparer à livrer des repas à Gaza d’ici fin mai. “(…) Le massacre d’enfants et de civils sans défense, la famine délibérée et la souffrance comme l’humiliation incessante des Palestiniens de Gaza doivent cesser”, a dit Dora Bakoyannis, rapporteuse de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe pour le Moyen-Orient.L’ONG Human Rights Watch a accusé Israël de faire de son blocus “un outil d’extermination”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne. Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.119 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Le Hamas appelle à faire pression sur Israël, 88 morts à Gaza selon les secours
Près de 90 Palestiniens ont été tués vendredi dans un intense pilonnage israélien à Gaza, ont indiqué les secours, à l’heure où le mouvement islamiste Hamas a appelé les Etats-Unis à faire pression sur Israël pour laisser entrer l’aide humanitaire dans le territoire assiégé.Au terme de sa tournée dans le Golfe, le président américain Donald Trump, dont le pays est le principal allié d’Israël, a déclaré: “nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés.”Israël bloque depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire dans la bande de Gaza dévastée par plus de 19 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.En riposte à l’attaque, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a juré de détruire le Hamas et son armée a lancé une offensive destructrice à Gaza, qui a fait des dizaines de milliers de morts, poussé les quelque 2,4 millions d’habitants à se déplacer plusieurs fois et provoqué un désastre humanitaire. Après un bilan de plus de 100 morts jeudi, un responsable de la Défense civile à Gaza Mohammed al-Moughayir a fait état d’au moins 88 personnes tuées vendredi dans “les bombardements israéliens continus”. Dans un hôpital de Beit Lahia (nord), des images de l’AFP montrent des habitants, dont des enfants ayant perdu leur mère, se lamenter sur le corps de leurs proches, et des blessés soignés à même le sol au milieu des cris et des pleurs. “Nous dormions quand soudain tout a explosé autour de nous. Il y avait du sang partout. Nous ne savions pas qui était mort et qui était en vie”, raconte Oum Mohamed al-Tatari, 57 ans, habitante de Tal Zaatar (nord).- “La fin du monde” -A Beit Lahia, Saïd Hamouda affirme que les bombardements “ont ciblé des habitations pleines de civils qui dormaient. Les enfants hurlaient, les portes ont été soufflées. Une scène indescriptible, comme si c’était la fin du monde”.”Ceux qui ne meurent pas dans les bombardements mourront de faim”, se lamente Khalil al-Tatar, un autre habitant. L’armée israélienne a affirmé poursuivre ses opérations à Gaza, sans plus de détails. M. Netanyahu, pour qui seule une pression militaire accrue poussera le Hamas à libérer les otages, a annoncé une intensification de l’offensive à Gaza pour “vaincre” le mouvement islamiste. Israël affirme qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza et accuse le Hamas de voler les aides internationales.Le Hamas “attend du gouvernement américain qu’il exerce davantage de pressions sur (Israël) pour ouvrir les points de passage et permettre l’entrée immédiate de l’aide alimentaire et médicale (…) à Gaza”, a dit à l’AFP Taher al-Nounou, un responsable du mouvement qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.”L’entrée de l’aide (…) fait également partie des accords avec les émissaires américains (…) après la libération (lundi) par le mouvement d’Edan Alexander”, l’otage israélo-américain qui avait été enlevé durant l’attaque du 7-Octobre, a-t-il ajouté.- “Famine délibérée” -Après une trêve de deux mois, l’armée israélienne a repris son offensive le 18 mars à Gaza et s’est emparée de larges pans du territoire. Le gouvernement Netanyahu a annoncé début mai un plan pour la “conquête” de Gaza, qu’Israël avait occupée de 1967 à 2005.L’ONU a indiqué qu’elle ne participerait pas à des distributions d’aide par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une ONG créée de toutes pièces et soutenue par Washington, qui a annoncé se préparer à livrer des repas à Gaza d’ici fin mai. “(…) Le massacre d’enfants et de civils sans défense, la famine délibérée et la souffrance comme l’humiliation incessante des Palestiniens de Gaza doivent cesser”, a dit Dora Bakoyannis, rapporteuse de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe pour le Moyen-Orient.L’ONG Human Rights Watch a accusé Israël de faire de son blocus “un outil d’extermination”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne. Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.119 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Retailleau confirme la dissolution prochaine d’Urgence Palestine, Jeune garde et Lyon populaire
Bruno Retailleau a confirmé vendredi son intention de dissoudre par décret en Conseil des ministres le groupe Urgence Palestine, celui de la Jeune garde, un mouvement antifasciste, et de Lyon populaire, un groupe d’extrême droite.Dans un communiqué diffusé vendredi, le ministre de l’Intérieur a rappelé avoir engagé des procédures contradictoires visant ces trois groupes, le 29 avril dernier.Le ministre reproche à ces trois “groupements de fait de provoquer à des agissements violents contre les personnes, provocations bien souvent suivies d’effets”.S’agissant de Lyon populaire, il lui reproche “de faire l’apologie de la collaboration avec le nazisme et de provoquer à la haine, à la violence et à la discrimination envers les étrangers”.Quant à Urgence Palestine, il l’accuse de “faire l’apologie d’une organisation terroriste comme le Hamas, d’appeler à l’intifada sur le territoire national et de provoquer à la haine, à la violence ou la discrimination contre les juifs”.Les responsables de ces groupes avaient jusqu’au 9 mai pour transmettre leurs observations. Mais, a affirmé le ministère, l’examen “approfondi” de celles-ci “n’a toutefois pas conduit à remettre en cause les faits très graves qui leur étaient reprochés”.En conséquence, Bruno Retailleau a annoncé qu’il proposerait l’inscription des décrets de dissolution de ces groupes à l’ordre du jour d’un prochain Conseil des ministres. Ce qui devrait être le cas dans les quinze jours à venir, a-t-on expliqué dans son entourage.Dès l’annonce de la procédure de dissolution d’Urgence Palestine et de la Jeune garde, des meetings de protestation avaient été organisés le 6 mai dans plusieurs villes dont Paris.Lundi, Amnesty International France, par la voix de sa présidente, Anne Savinel-Barras, a estimé qu’une dissolution d’Urgence Palestine “en plein génocide dans la bande de Gaza, serait un acte très grave”.Candidat à la présidence de son parti LR dont la campagne s’achève à minuit ce vendredi, Bruno Retailleau a fait valoir que le gouvernement ne “pouvait pas laisser la violence se banaliser et devenir un mode d’expression parmi d’autres”.”Face à l’ensauvagement de la société dont nous constatons chaque jour les conséquences dramatiques, a-t-il poursuivi, l’Etat ne saurait tolérer que de tels groupements continuent à exalter impunément la haine et la violence, quelle que soit leur orientation politique ou idéologique.”
Jihadists kill troops, fishermen in northern NigeriaFri, 16 May 2025 15:21:35 GMT
Twin jihadist attacks across Lake Chad killed at least 22 people in Nigeria, sources told AFP Friday, with Boko Haram killing more than a dozen civilians and Islamic State West Africa Province raiding a military base.The attacks come as Nigeria’s embattled northeast — facing an insurgency that since 2009 has killed 40,000 and displaced two …
Jihadists kill troops, fishermen in northern NigeriaFri, 16 May 2025 15:21:35 GMT Read More »
Grand Steeple-Chase de Paris: Gran Diose en route pour un 2e sacre, Louisa Carberry un 4e
Le cheval âgé de 9 ans Gran Diose, vainqueur du dernier Grand Steeple-Chase de Paris, va tenter de réaliser un doublé dimanche à Auteuil dans la course la plus spectaculaire du calendrier hippique français opposé à 13 sauteurs d’exception sur le parcours de 6 km jonché de 23 combinaisons d’obstacles.Si Gran Diose monté cette année par Thomas Beaurain conserve son titre, son entraîneur, l’anglaise Louisa Carberry, signerait un quatrième sacre dans cette course dotée de 900.000 euros, dont 450.000 au vainqueur. Un nouvel exploit.”Au travail Gran Diose est calme. Il est beau et se situe à un kilo de son poids de forme. Je l’ai exactement comme je souhaitais l’avoir à ce moment de sa préparation”, a raconté à la presse la professionnelle installée à Senonnes, en Mayenne.”Gran Diose est un très bon sauteur, maniable. Il peut faire de grandes foulées, voire de petites devant les obstacles si cela se présente mal. Il est très agile malgré sa taille”, a-t-elle expliqué. “Il a pour lui aussi un rythme de croisière élevé. Ce n’est pas un cheval qui change de vitesse comme certains, mais il peut maintenir son rythme longtemps”. Elle pense qu'”il est resté le même que l’an dernier”.Toujours en quête d’un premier sacre, l’entraineur François Nicolle, un des meilleurs professionnels, misera cette fois sur Goliath du Rheu et Diamond Carl pour “enfin, enfin, enfin remporter le Grand Steeple”.”Mes deux partants, Goliath du Rheu et Diamond Carl, sont très bien. Ils vont gérer leur course et nous essaierons de faire au mieux”, espère-t-il.Il confiera Diamond Carl à Bertrand Lestrade, triple lauréat (2013-2020-2021). “Le Grand Steeple-Chase, c’est la consécration. Le Graal” avait-il confié à l’AFP le 15 avril devant les gros obstacles d’Auteuil.- Sel Jem pour 40.500 euros de plus -Selon le trentenaire qui a franchi le cap des 1.000 victoires, “le parcours est très exigeant. Il demande un effort intense aux hommes et aux chevaux. C’est une des rares fois ou l’on passe deux fois la rivière des tribunes. C’est impressionnant!” Première difficulté du parcours, la rivière des tribunes longue de 5,5 mètres impose au cheval un bond de sept mètres. “En amont de l’obstacle il y a une longue galopade d’un peu plus de 250 mètres. Les chevaux aguerris vont un peu freiner à l’abord pour prendre leur appel le plus près possible et faire un bond en rasant la haie en sautant tel un chat.””Les bons chevaux gomment les erreurs des hommes. Le cheval a beaucoup de mémoire, il doit nous faire confiance pour franchir les obstacles.”Quant au rail ditch and Fence ou “juge de paix”, pour l’aborder “on galope de très loin et on le voit grossir au fur et à mesure et les chevaux sont en alerte. Il faut tendre son cheval arriver dans un bon équilibre. On serre les jambes pour mettre le cheval en mode propulsion, arriver en équilibre parfait avec un cheval qui avance” avouant que “la peur et l’appréhension existent”. Sa monture, Diamond Carl, “là où il est le meilleur c’est quand il suit le train et vient bien finir”. Car pour vaincre, “il faut accumuler les sauts parfaits. Celui qui gagne ne sera pas forcément le meilleur mais le cheval qui sera le moins fatigué après le dernier obstacle”, estime-t-il.L’entraineur Hugo Merienne aura deux cartouches: Incollable, “un boxeur qui va tout le temps au combat” et In Love, quatrième l’an dernier, dont “la force est qu’il ne fait aucun effort à galoper”.Les turfistes reverront aussi le crack Sel Jem, vainqueur en 2022, son entourage ayant déboursé 40.500 euros pour l’avoir inscrit au départ après la clôture des engagements.Quant à Jazz Manouche dans l’écurie de Lucie Pontoir, Inaya Jones dans les boxes de la Suisse Daniela Mele, lauréate en 2019 avec Rosario Baron, ou encore à Grandeur Nature chez Arnaud Chaillé-Chaillé, ils tenteront eux aussi d’inscrire leur nom au palmarès de ce marathon de l’obstacle.