Japan’s quarterly GDP shrinks for first time in a year

Japan’s economy contracted 0.2 percent between January and March, the first quarterly drop in a year, according to cabinet office data released Friday.The world’s fourth-largest economy is trying to negotiate relief from punishing US trade tariffs as it seeks to shake off stagnation that has long plagued the country.Friday’s preliminary figure for quarter-on-quarter GDP was worse than market expectations of a 0.1 percent contraction.It marked a slowdown from growth of 0.6 percent in October-December. The last time the Japanese economy shrank was in January-March 2024 — when it contracted 0.4 percent.Exports, which fuel Japan’s growth, were down 0.6 percent while imports jumped 2.9 percent, weighing on overall GDP.On an annualised basis, GDP shrank 0.7 percent in the first quarter.Ahead of the data release, analysts warned that Japan will face headwinds as US President Donald Trump’s levies roil the global economy.”Ucertainty is greatly heightened by the Trump tariffs, and it is likely that the economic slowdown trend will become clearer from (the second quarter) onward,” said BNP Paribas chief economist Ryutaro Kono.That will likely weigh on corporate spending such as capital investment and drive down demand for capital goods,” such as machinery and tools, he said.Katsutoshi Inadome of SuMi TRUST noted that “with recent negotiations between US and Chinese officials concluding with lower tariffs, we hope that this will ultimately mitigate their economic impact”.Trump’s hardball campaign to rectify what he says are unfair trade imbalances includes tariffs on trading partners and imports including steel and automobiles.But Japan’s economic woes run deeper than the trade war. With domestic and foreign demand flagging, its economy “remains without a driving force”, said Yoshiki Shinke, senior executive economist at Dai-ichi Life Research Institute.”The possibility of the economy entering a recession cannot be ruled out, depending on the degree of downward pressure caused by the tariff issue,” he warned ahead of Friday.Earlier this month the Bank of Japan revised down its growth forecasts and held interest rates steady, warning that trade tariffs are fuelling global economic uncertainty.The BoJ said it now expects Japan’s GDP to rise 0.5 percent in the fiscal year that started in April — down from its previous estimate of 1.1 percent.”With the economy already shrinking on the eve of the trade war, the Bank of Japan will probably wait even longer before resuming its tightening cycle than we had anticipated,” Marcel Thieliant at Capital Economics said Friday.

Convicted serial killer executed in Florida

A 62-year-old man known as the “Cross-Country Killer” was executed by lethal injection in the southern US state of Florida on Thursday.Glen Rogers was put to death at 6:16 pm (2216 GMT) at the Florida State Prison in Raiford for the November 1995 murder of Tina Marie Cribbs.The Tampa Bay Times reported his last words, wherein he cryptically referred to how his victims’ families’ questions would be answered “in the near future… and I hope in some way will bring you closure.”Then, Rogers addressed US President Donald Trump.”Keep making America great,” he said. “I’m ready to go.”Cribbs, a 34-year-old mother of two children, was stabbed to death and her body was found in a hotel bathtub.Rogers was also convicted of the murder in that same year of Sandra Gallagher, 33, in California and was a suspect in the murders of at least two other women, one in Mississippi and another in Louisiana.There have now been 16 executions in the United States this year: 12 by lethal injection; two by firing squad; and two using nitrogen gas.The death penalty has been abolished in 23 of the 50 US states, while three others — California, Oregon and Pennsylvania — have moratoriums in place.Trump is a proponent of capital punishment and, on his first day in office, called for an expansion of its use “for the vilest crimes.”

Japon: l’économie se contracte au 1er trimestre, l’horizon s’assombrit

Le Japon a vu son économie se contracter de 0,2% au premier trimestre 2025, dans un environnement marqué par une inflation persistante et les vives incertitudes pesant sur ses exportations en raison des droits de douane américains.Selon une première estimation officielle publiée vendredi par le gouvernement, le produit intérieur brut (PIB) de la quatrième économie mondiale a reculé de 0,2% sur un an sur les trois premiers mois de l’année, après une croissance de 0,6% au quatrième trimestre 2024.Une performance inférieure à la prévision médiane des analystes sondés par l’agence Bloomberg (-0,1%).L’archipel avait connu en 2024 une quasi-stagnation (+0,1%) de son PIB en termes réels (corrigés de l’inflation).Il avait cependant enregistré en fin d’année dernière un brusque sursaut, avec une croissance de 0,6% au quatrième trimestre, à la faveur d’un excédent commercial accru. Mais cet élan s’est vite essoufflé sur les premiers mois de 2025.La conjoncture reste maussade: l’inflation (hors produits frais) a accéléré à 3,2% sur un an en mars, tirée par l’envolée persistante des prix de l’énergie et des céréales (+25%), avec notamment une flambée record de 92,5% sur un an des prix du riz, base essentielle de la cuisine japonaise.L’inflation persistante, quasi-systématiquement supérieure ou égale à 2% depuis 2022, contribue à effriter le pouvoir d’achat et pèse toujours sur les dépenses des ménages nippons, en dépit d’un récent sursaut de ces dernières. La consommation privée est un pilier du PIB national.Or, cette conjoncture précaire se voit fragilisée encore davantage par l’offensive douanière engagée par le président américain Donald Trump.- Taxes douanières -Proche allié de Washington, le Japon est visé depuis début avril par des surtaxes douanières américaines de 25% sur l’automobile et l’acier. Or, l’automobile a représenté l’an dernier environ 28% des exportations japonaises à destination des Etats-Unis, et représente un emploi sur huit dans le pays.Le Japon est par ailleurs menacé d’une surtaxe “réciproque” de 24% sur toutes ses exportations, mise en pause jusqu’à début juillet, et à laquelle Tokyo tente d’échapper via ses négociations avec l’administration Trump.”En cas d’échec des négociations, il y aurait des conséquences négatives pour l’économie japonaise et les marchés actions”, a affirmé Katsutoshi Inadome, stratégiste senior chez SuMi TRUST.La Banque du Japon (BoJ) a récemment pris acte de cet assombrissement de l’horizon économique: elle ne table plus que sur une croissance du PIB japonais de 0,5% sur l’année budgétaire 2025 entamée début avril, contre 1,1% prévu précédemment.”L’introduction de taxes douanières de grande envergure devrait avoir un impact sur l’activité commerciale mondiale, et les incertitudes accrues sont susceptibles d’avoir un impact important sur le moral des entreprises et des ménages dans le monde entier, ainsi que sur les marchés financiers”, s’est alarmée la BoJ dans un rapport publié le 1er mai.”La croissance économique du Japon devrait ralentir, les politiques commerciales entraînant l’essoufflement économique des autres pays et pénalisant les bénéfices des entreprises nationales”, insistait l’institution.Après une hausse des ventes vers les Etats-Unis, grâce aux entreprises soucieuses de gonfler leurs stocks avant les surtaxes douanières, le commerce nippon pourrait souffrir.Les composantes de l’indice manufacturier PMI “montre déjà une diminution des commandes à l’exportation, tandis que la baisse des exportations chinoises vers les États-Unis et le ralentissement économique américain devraient peser sur les bénéfices des entreprises japonaises et sur le PIB nippon jusqu’au troisième trimestre 2025″, avertissent les experts de la banque UBS dans une note.”Cela pourrait avoir un impact sur les primes de fin d’année et les négociations salariales du printemps prochain”, de quoi continuer à pénaliser la consommation, ajoutent-ils.Face à la conjoncture maussade, et compte tenu de la possibilité de négociations tarifaires prolongées entre les États-Unis et la Chine, la BoJ pourrait attendre jusqu’à 2026 pour reprendre ses hausses de taux.Elle avait maintenu ses taux inchangés début mai, pointant ses inquiétudes face au risque de ralentissement économique mondial.Dans ce contexte, le plan de relance d’environ 136 milliards d’euros adopté fin décembre par le gouvernement du Premier ministre Shigeru Ishiba, via des rabais fiscaux, aides et subventions pour conforter le pouvoir d’achat, peine à faire effet.Tout comme la mise sur le marché de stocks de riz tirés des réserves stratégiques nationales échoue jusqu’à présent à faire baisser significativement les prix de cet aliment de base pour le public.

Arrestation en Colombie du principal suspect du massacre de 13 employés d’une mine au Pérou

Le principal suspect dans l’enlèvement et l’assassinat de 13 travailleurs d’une compagnie minière dans la province de Pataz, dans le nord du Pérou, a été arrêté jeudi en Colombie, a annoncé le gouvernement péruvien.”Le criminel présumé Miguel Rodriguez Diaz, alias Cuchillo, a été arrêté en Colombie au terme d’une opération de renseignement et de coordination entre la police péruvienne, la police colombienne et Interpol”, a annoncé le ministère de l’Intérieur sur X. Le chef de la police colombienne, le général Carlos Triana, a déclaré sur X que l’arrestation avait eu lieu à Medellin et qu’elle avait été effectuée “avec le soutien” des autorités américaines.Cuchillo a été arrêté sur “la voie publique (…) conformément à une notice rouge, pour les délits d’organisation criminelle, d’enlèvement aggravé et d’homicide aggravé”, a-t-il ajouté.Les corps brulés des 13 victimes avaient été retrouvés le 4 mai dans le tunnel d’une mine d’or. Les 13 employés travaillaient pour une entreprise prestataire de services de Poderosa, une importante société minière péruvienne prise pour cible ces derniers mois par des groupes armés liés à l’extraction illégale d’or.La présidente péruvienne Dina Boluarte avait accusé Miguel Rodriguez Diaz d’avoir ordonné leur exécution.Moteur économique du Pérou, l’exploitation minière est au cÅ“ur des tensions dans cette province située à 900 km de Lima et placée en état d’urgence depuis février 2024 face à la violence liée à la ruée vers l’or.Suite au massacre, le gouvernement a annoncé une série de mesures d’urgence dans le district de Pataz, l’un des treize de la province du même nom, dont le renforcement de la présence militaire et un couvre-feu.Le Pérou connaît une vague d’extorsion et de crimes violents qui a conduit les autorités à déclarer l’état d’urgence dans plusieurs régions du pays.

Venezuela: la cheffe de l’opposition promet “bureaux de vote vides” lors des élections

La cheffe de l’opposition vénézuélienne Maria Corina Machado promet des “bureaux de vote vides” et un “grande défaite du régime” le 25 mai, date des élections législatives et régionales qu’elle appelle à boycotter, près de dix mois après la réélection contestée du président Nicolas Maduro.L’élection est “une énorme farce que le régime veut monter pour enterrer sa défaite du 28 juillet. Nous allons (…) ratifier cette défaite avec l’absence totale, avec le rejet total, en laissant tous les bureaux de vote vides”, affirmé dans une interview jeudi à l’AFP Mme Machado, alors que l’opposition revendique toujours la victoire à la présidentielle de 2024, entachée de fraude selon elle.”Le 25 mai sera une grande défaite pour le régime, car il va se retrouver absolument seul”, assure Mme Machado, 57 ans, lors de cette interview par visioconférenceL’opposante, qui vit dans la clandestinité depuis juillet, dit être contrainte à un “isolement absolu”. Elle assure toutefois pouvoir “parler avec des milliers de personnes” et profiter de son temps pour “travailler encore plus dur”.Le Conseil national électoral (CNE) a proclamé M. Maduro, au pouvoir depuis 2013, vainqueur de la présidentielle de 2024 avec 52% des voix mais sans publier les procès-verbaux, se disant victime d’un piratage informatique. Une hypothèse jugée peu crédible par de nombreux observateurs.L’opposition, qui a publié les procès-verbaux fournis par ses scrutateurs, assure que son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia a obtenu plus de 67% des voix. Une partie de la communauté internationale, dont les Etats-Unis mais aussi le Brésil ou la Colombie, n’ont pas reconnu la victoire de M. Maduro. Les troubles suivant l’annonce de sa réélection se sont soldés par 28 morts, 200 blessés et 2.400 arrestations. Près de 2.000 prisonniers ont depuis été libérés, selon Caracas.- “Opportunité” inédite -Alors que le pouvoir vénézuélien semble bien installé, Mme Machado assure qu’il y “des fractures au sein du système” et qu’il “n’y a jamais eu une plus grande opportunité qu’en ce moment pour réussir une transition vers la démocratie (…) Le régime de Maduro est dans une position de grande vulnérabilité”.”Les Vénézuéliens ont déjà voté le 28 juillet et nous allons faire respecter ce mandat (..) en n’acceptant pas la farce et le piège du 25 mai”, a-t-elle ajouté.Le cheffe de file de l’opposition prédit “une énorme répudiation de la société vénézuélienne et un acte de bravoure et de courage de chaque personne qui refuse d’être forcée d’exercer l’un des droits les plus sacrés en démocratie: le droit de choisir”. “Choisir, et non pas cocher une feuille de papier”, relève Mme Machado, selon qui le pouvoir va “assigner” les postes de députés et gouverneurs. Le pouvoir “vide complètement de son sens le vote en tant qu’expression de la souveraineté populaire”, regrette-t-elle, refusant le choix de certains opposants de participer au scrutin.Le poids-lourd qui a représenté deux fois l’opposition à la présidentielle, Henrique Capriles considère ainsi qu’il faut participer “pour défendre” la victoire de l’opposition à la présidentielle. Selon lui, la politique de la chaise vide adoptée lors du scrutin de 2018 remporté par M. Maduro n’a pas porté ses fruits.Les opposants participant au scrutin “seront choisis par le régime” qui “leur offre les moyens de l’appareil de propagande officielle”, répond Mme Machado. Ces personnes sont “absolument soumises à la stratégie du régime”, assène-t-elle.- “Tyrannie” -Mme Machado a abordé les sanctions internationales, notamment américaines, qui cherchent à asphyxier économiquement le pays et évincer Maduro du pouvoir mais sont critiquées par une partie de l’opposition, qui estime qu’elles nuisent plus la population qu’au pouvoir.”Rien ne nuit plus à ce peuple qu’une tyrannie qui persécute, réduit au silence, qui a volé tout l’argent avec les recettes de Maduro qui vont à la corruption, à la répression, à un appareil de propagande qui cherche à semer la terreur”, poursuit Mme Machado, jugeant que “le responsable des sanctions est unique, et c’est Nicolas Maduro”. Ce dernier “a commis des crimes contre l’humanité et il est donc nécessaire d’appliquer la justice internationale”, selon elle.”Il y a la faim, nos enfants vont à l’école deux fois par semaine. Le salaire minimum est d’un dollar et demi par mois (…) l’économie chute de manière insoutenable”, énumère-t-elle.Elle assure que M. Maduro “est devenu une gêne pour ceux qui furent ses alliés. Il peut prendre des photos (aux célébrations de la victoire à Moscou), mais tu crois qu’ils vont lui donner un centime ? Jamais (…) Personne ne va risquer (…) de soutenir un régime qu’ils savent en déclin”.”Nous avons besoin du soutien de toutes les démocraties du monde (…) pour accompagner le peuple du Venezuela. Nous ne renonçons pas parce que nous irons jusqu’au bout”, conclut-elle, répétant son slogan de la présidentielle.

‘I thought she’d survive’: Story of slain Gaza photojournalist touches Cannes

A documentary whose main subject, 25-year-old photojournalist Fatima Hassouna, was killed in an Israeli air strike in Gaza weeks before it premiered at Cannes stunned viewers into silence at the festival Thursday.As the cinema lights came back on, film maker Sepideh Farsi held up an image of the young Palestinian woman killed with younger siblings on April 16, and encouraged the audience to stand up and clap to pay tribute.”To kill a child, to kill a photographer is unacceptable,” Farsi said.”There are still children to save. It must be done fast,” the exiled Iranian filmmaker added.With Israel banning foreign media from entering the besieged Palestinian territory, Farsi last year reached out to Hassouna through video call, and turned more than 200 days of conversations into the documentary “Put Your Soul on Your Hand and Walk”.In often disjointed discussions due to bad internet connection, Hassouna smiles widely and bravely says she is ok.She recounts how she dreams of eating chicken amid dire food shortages, how she lost 14 relatives including a one-year-old in Israeli bombardment, and what she photographed that day.In one of her many pictures edited into the film, a little girl laughs on her father’s lap in front of a tower block reduced to rubble.But in another, a boy aims a water hose at the bloodied pavement, trying to clean away the remains of his own family.- ‘Normal people’ -A day after Hassouna was told the documentary had been selected for a sidebar section at the world’s most prestigious film festival, an Israeli missile pummelled her home in northern Gaza, killing her and 10 relatives.Israel has claimed it was targeting Palestinian Islamist militant group Hamas.”Why would you kill someone and decimate an entire family just because she was taking photos?” Farsi told AFP. “They were normal people. Her father was a taxi driver, she was a photographer, her sister was a painter and her little brother was 10 years old”, said Farsi.”My heart goes out to her mother, who lost six of her children, her husband and her home.”On Thursday, British filmmaker Ken Loach — a double Palme d’Or winner — on X called on people to honour Hassouna and fellow Palestinian journalists “who gave their lives to bear witness to mass murder”.Tens of thousands have been killed in Gaza and an aid blockade threatens famine, while Israeli leaders continue to express a desire to empty the territory of Palestinians as part of the war sparked by Hamas’s unprecedented October 7, 2023 attack.Reporters Without Borders estimates around 200 journalists have been killed in 18 months of Israeli strikes on Gaza.- ‘Reality caught up with us’ -As the Gaza death toll mounts, with rescuers saying 120 people were killed in Israeli strikes on Thursday alone, the conflict has cast a shadow over Cannes.Several actors have walked its red carpet wearing Palestinian flags pinned to their jackets, while others have sported a yellow ribbon for Israeli hostages still held in Gaza.Exiled Gazan film makers Arab and Tarzan Nasser will on Monday screen “Once Upon a Time in Gaza”, a portrait of two friends set in 2007, the year Hamas started tightening its grip on the territory.On the eve of the festival, “Schindler’s List” actor Ralph Fiennes and Hollywood star Richard Gere were among more than 380 figures to slam what they see as silence over “genocide” in Gaza.”The English Patient” actor Juliette Binoche, who heads the main competition jury, paid homage to Hassouna on opening night.Sepideh said she had believed until the very end that Hassouna “would survive, that she would come (to Cannes), that the war would stop.”But reality caught up with us,” she said.

US cops investigating Smokey Robinson after sex assault lawsuit

Motown legend Smokey Robinson is under criminal investigation, law enforcement in Los Angeles said Thursday, just days after he was sued by four former housekeepers who allege the soul singer repeatedly raped and sexually assaulted them.”The Los Angeles County Sheriff’s Department Special Victims Bureau is actively investigating criminal allegations involving William Robinson AKA ‘Smokey Robinson,'” said a statement sent to AFP.”The investigation is in the early stages, and we have no further comment,” it added.The development comes after a multimillion dollar lawsuit was filed in a Los Angeles court claiming the 85-year-old forced himself on female employees multiple times over a number of years, often when his wife was not at home.The sheriff’s department would not confirm the substance of their investigation, but lawyers for the women in the suit told AFP their clients were cooperating with the probe.”We are pleased to learn that the LA County Sheriff’s Dept has opened a criminal investigation into our clients’ claims of sexual assault against Smokey Robinson,” John Harris and Herbert Hayden told AFP in a joint statement.”Our clients intend to fully cooperate with LASD’s ongoing investigation in the pursuit of seeking justice for themselves and others that may have been similarly assaulted by him.”In the suit filed this month, one plaintiff alleges the “Tracks of My Tears” singer would summon her to his bedroom in his Los Angeles area home, and greet her wearing only his underwear.He would then sexually assault her, despite her protestations, with the suit claiming there were seven such attacks between March 2023 and when she felt compelled to resign in February 2024.Another former housekeeper alleges Robinson assaulted her more than 20 times over a four-year period, while a third says in the suit that she was “sexually harassed, sexually assaulted and raped” throughout her 12-year employment until 2024.The fourth woman says the singer began assaulting her in 2007 when she traveled with him to his Las Vegas home.None of the women are named in the suit, which is common in cases involving claims of sexual assault.The suit, which is seeking at least $50 million in damages, says none of the women reported the assaults at the time because they were intimidated by Robinson’s celebrity, and feared attacks on their character.Robinson was one of the founding members of The Miracles, a Detroit-based outfit that came together in the 1950s.The group had dozens of chart hits, including the smash “The Tears of a Clown” in 1967.