Gaza: Netanyahu annonce une intensification de la guerre pour “vaincre le Hamas”

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé une intensification de la guerre à Gaza ces prochains jours pour “achever l’opération et vaincre le Hamas”, a indiqué mardi son bureau, après une courte pause observée pour la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander.M. Netanyahu a aussi affirmé que ses services s’employaient actuellement à trouver des pays prêts à accepter des Gazaouis, dont nombre sont prêts selon lui à quitter le territoire, dévasté par plus de 18 mois de conflit déclenché par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Les services du Premier ministre ont rapporté ces propos – tenus lundi devant des réservistes – au premier jour d’une tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump et au lendemain d’un court répit dans l’offensive israélienne à Gaza pour permettre la libération d’Edan Alexander, seul otage vivant ayant la nationalité américaine. Dès la nuit, l’armée israélienne a repris ses bombardements sur le territoire palestinien, frappant l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud) abritant selon elle “un centre de commandement et de contrôle” du Hamas, et tuant selon le mouvement islamiste palestinien plusieurs patients dont un journaliste. – La guerre “jusqu’au bout” -“Dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force” à Gaza “pour achever l’opération et vaincre le Hamas”, a déclaré M. Netanyahu, cité par son bureau. “Une trêve temporaire est possible (pour assurer la libération d’otages toujours retenus à Gaza, ndlr), mais nous irons jusqu’au bout”, a-t-il insisté. Israël avait auparavant annoncé l’envoi d’une délégation à Doha mardi pour des négociations sur les otages. Le Hamas a lui appelé l’administration Trump à “poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre”. Le 5 mai, Israël avait annoncé une nouvelle campagne militaire prévoyant la “conquête” de Gaza et nécessitant le déplacement interne de “la plupart” de ses 2,4 millions d’habitants. Le 18 mars, après une trêve de deux mois, l’armée israélienne avait repris son offensive dans le territoire palestinien, où elle bloque aussi depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire.Les autorités du Hamas ont accusé Israël d’avoir “assassiné” dans l’hôpital Nasser Hassan Aslih, présenté comme le directeur de l’agence de presse palestinienne Alam24. Il avait été blessé le 7 avril par une frappe de l’armée israélienne, qui l’avait alors accusé d’avoir “participé au massacre du 7 octobre”.L’envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a pour sa part rencontré mardi des proches des Israéliens enlevés le 7-Octobre rassemblés sur la “place des Otages” à Tel-Aviv. “Nous espérons ramener tout le monde à la maison”, a-t-il déclaré. Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre en Israël, 57 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Enlevé alors qu’il servait sur une base du sud d’Israël, Edan Alexander, 21 ans, s’est lui entretenu mardi avec M. Netanyahu. “Je vais bien. Faible, mais petit à petit, je redeviendrai comme avant”, lui a-t-il dit. – La faim comme “arme de guerre” -Totalement assiégée depuis plus de deux mois, la bande de Gaza a atteint des niveaux de malnutrition “comparables à ceux observés dans les pays confrontés à des crises humanitaires prolongées s’étalant sur plusieurs décennies”, a alerté mardi l’ONG Médecins du Monde (MDM), accusant Israël d’utiliser “la faim comme arme de guerre”L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Un cessez-le-feu entre le 19 janvier et le 17 mars avait permis de sortir de Gaza 33 otages israéliens — dont 8 morts — en échange de la libération de quelque 1.800 prisonniers palestiniens.

Gaza: Netanyahu annonce une intensification de la guerre pour “vaincre le Hamas”

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé une intensification de la guerre à Gaza ces prochains jours pour “achever l’opération et vaincre le Hamas”, a indiqué mardi son bureau, après une courte pause observée pour la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander.M. Netanyahu a aussi affirmé que ses services s’employaient actuellement à trouver des pays prêts à accepter des Gazaouis, dont nombre sont prêts selon lui à quitter le territoire, dévasté par plus de 18 mois de conflit déclenché par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Les services du Premier ministre ont rapporté ces propos – tenus lundi devant des réservistes – au premier jour d’une tournée au Moyen-Orient du président américain Donald Trump et au lendemain d’un court répit dans l’offensive israélienne à Gaza pour permettre la libération d’Edan Alexander, seul otage vivant ayant la nationalité américaine. Dès la nuit, l’armée israélienne a repris ses bombardements sur le territoire palestinien, frappant l’hôpital Nasser de Khan Younès (sud) abritant selon elle “un centre de commandement et de contrôle” du Hamas, et tuant selon le mouvement islamiste palestinien plusieurs patients dont un journaliste. – La guerre “jusqu’au bout” -“Dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force” à Gaza “pour achever l’opération et vaincre le Hamas”, a déclaré M. Netanyahu, cité par son bureau. “Une trêve temporaire est possible (pour assurer la libération d’otages toujours retenus à Gaza, ndlr), mais nous irons jusqu’au bout”, a-t-il insisté. Israël avait auparavant annoncé l’envoi d’une délégation à Doha mardi pour des négociations sur les otages. Le Hamas a lui appelé l’administration Trump à “poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre”. Le 5 mai, Israël avait annoncé une nouvelle campagne militaire prévoyant la “conquête” de Gaza et nécessitant le déplacement interne de “la plupart” de ses 2,4 millions d’habitants. Le 18 mars, après une trêve de deux mois, l’armée israélienne avait repris son offensive dans le territoire palestinien, où elle bloque aussi depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire.Les autorités du Hamas ont accusé Israël d’avoir “assassiné” dans l’hôpital Nasser Hassan Aslih, présenté comme le directeur de l’agence de presse palestinienne Alam24. Il avait été blessé le 7 avril par une frappe de l’armée israélienne, qui l’avait alors accusé d’avoir “participé au massacre du 7 octobre”.L’envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a pour sa part rencontré mardi des proches des Israéliens enlevés le 7-Octobre rassemblés sur la “place des Otages” à Tel-Aviv. “Nous espérons ramener tout le monde à la maison”, a-t-il déclaré. Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre en Israël, 57 sont encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Enlevé alors qu’il servait sur une base du sud d’Israël, Edan Alexander, 21 ans, s’est lui entretenu mardi avec M. Netanyahu. “Je vais bien. Faible, mais petit à petit, je redeviendrai comme avant”, lui a-t-il dit. – La faim comme “arme de guerre” -Totalement assiégée depuis plus de deux mois, la bande de Gaza a atteint des niveaux de malnutrition “comparables à ceux observés dans les pays confrontés à des crises humanitaires prolongées s’étalant sur plusieurs décennies”, a alerté mardi l’ONG Médecins du Monde (MDM), accusant Israël d’utiliser “la faim comme arme de guerre”L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.862 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Un cessez-le-feu entre le 19 janvier et le 17 mars avait permis de sortir de Gaza 33 otages israéliens — dont 8 morts — en échange de la libération de quelque 1.800 prisonniers palestiniens.

Sean Combs’s ex Cassie says he ‘controlled’ her life

Sean “Diddy” Combs’s former partner Casandra Ventura told jurors at the music mogul’s sex trafficking trial Tuesday how he “controlled” her life and wielded compromising sexual blackmail material to keep her in line.Jurors have heard the hip-hop icon used violence and threats of reputational ruin to manipulate women, including Ventura, whom he allegedly abused for years.”(Combs) controlled a lot of my life,” said Ventura, who is heavily pregnant and will take regular breaks from her graphic testimony that could last several days.”He had many resources” to potentially use compromising sexual videos of Ventura to exploit the celebrated singer and model, she said, pausing to dab her eye with a tissue.In a hotel surveillance clip from March 2016 shown to jurors Monday, Combs is apparently seen brutally beating and dragging Ventura — widely known as “Cassie” — down a hallway.A former security officer at a Los Angeles-area InterContinental hotel, Israel Florez, told the court Monday that he was first on the scene after the incident and that Combs sought to pay him off.Florez’s testimony provided the foundation for the prosecution to introduce the security footage that was published by CNN last year.The panel of 12 jurors and six alternates responsible for determining Combs’s fate heard of the famed artist’s explosive outbursts and an attempt to preserve his own reputation and celebrity through bribery.But the 55-year-old’s defense team insisted while some of his behavior was questionable — at times constituting domestic abuse — it did not amount to evidence of racketeering and sex trafficking with which he is charged.- ‘Coercive and criminal’ -Combs has pleaded not guilty on all counts, including the racketeering charge that the hip-hop pioneer led a sex crime ring that included drug-fueled sex parties by use of force, threats and violence.Prosecutor Emily Johnson told jurors Combs had set a man’s car ablaze and dangled a woman from a balcony, and made impossible demands of his lovers and employees.”Let me be clear,” US attorney Johnson said, “this case is not about a celebrity’s private sexual preferences.””It’s coercive and criminal.”But Combs’s defense lawyer Teny Geragos told jurors the “case is about love, jealousy and infidelity and money.”Geragos called Combs’s accusers “capable, strong adult women,” and said his situation with Ventura was a “toxic relationship” but “between two people who loved each other.””Being a willing participant in your own sex life is not sex trafficking,” she said, adding that the defense would admit there was domestic violence — but that Combs is not charged with such crimes.Florez’s testimony was followed by a male dancer who engaged in a sexual relationship, often in exchange for money, with Combs and Ventura from 2012 to approximately the end of 2013. He concluded his testimony Tuesday.If convicted, the one-time rap producer and global superstar, who is often credited for his role in bringing hip-hop into the mainstream, could spend the rest of his life in prison. The proceedings are expected to last eight to 10 weeks, and Combs was joined in the courthouse by family members as well as former lovers including Misa Hylton.

P. Diddy “contrôlait ma vie”, raconte la chanteuse Cassie au procès du magnat du hip-hop

“Il contrôlait une grande partie de ma vie”: la chanteuse Cassie, ancienne compagne de P. Diddy et témoin clé de l’accusation au procès pour trafic sexuel du magnat du hip-hop, a commencé à livrer sa vérité au jury du tribunal fédéral de New York.”Il avait beaucoup de ressources”, notamment la menace de diffuser des vidéos sexuelles compromettantes, a ajouté Casandra “Cassie” Ventura, lors de ce témoignage très attendu au deuxième jour des débats.La chanteuse, qui avait été en couple pendant des années avec le rappeur et producteur, témoigne enceinte et prend régulièrement des pauses, essuyant ses yeux avec un mouchoir. Son audition par l’accusation puis la défense devrait durer plusieurs jours.Casandra Ventura avait déposé une retentissante plainte au civil pour violences et viol contre P. Diddy à l’automne 2023. Des poursuites immédiatement réglées à l’amiable mais qui ont été suivies de dizaines d’autres plaintes de femmes et d’hommes pour violences sexuelles contre l’icône du hip-hop de la “East Coast” des Etats-Unis.Plusieurs mois plus tard, une vidéo diffusée par CNN d’images captées par une caméra de vidéo surveillance dans un hôtel de Los Angeles, et que les jurés ont revu lundi dans la salle d’audience, montrait le rappeur avoir un comportement très violent avec la chanteuse en mars 2016. Simplement vêtu d’une serviette dans le couloir de l’hôtel, Diddy portait plusieurs coups à la chanteuse et la traînait au sol. – Liasse -“Elle (Cassie) répétait qu’elle voulait quitter (les lieux)”, a témoigné lundi devant les jurés l’agent de sécurité de l’hôtel qui est intervenu ce jour-là, Israel Florez. Il a aussi affirmé que le rappeur avait tenté de le soudoyer avec une grosse liasse de billets pour étouffer l’affaire.Un autre témoin, un strip-teaseur de 41 ans, a raconté en détails comment il était payé pour avoir des relations sexuelles avec la chanteuse en présence du rappeur, qui filmait parfois les scènes, en 2012 et 2013. Ces épisodes, qualifiés de “freak-offs”, sont au coeur du dossier, car P. Diddy est accusé d’avoir contraint des femmes à des marathons sexuels avec des travailleurs du sexe dont il menaçait de diffuser les vidéos si elles parlaient.P. Diddy, de son vrai nom Sean Combs, est jugé pour trafic à des fins d’exploitation sexuelle, transport de personnes à des fins de prostitution, ainsi que des actes d’enlèvement, corruption et de violences regroupés sous l’inculpation d’entreprise criminelle. Il risque la prison à vie.Artiste et producteur de hip-hop qui a lancé les carrières de la chanteuse Mary J. Blige ou du rappeur Notorious B.I.G., homme d’affaires à succès qui a fait fortune dans la mode et les alcools, il est aujourd’hui accusé d’avoir mis depuis au moins 2004 sa notoriété, sa richesse financière et son influence au service de ce trafic sexuel. D’autres femmes que Cassie sont attendues pour témoigner au procès.

Trois maçons tués sur un chantier en Bourgogne, lourd bilan dans un accident du travail

Trois maçons ont été tués mardi à Pommard, en Côte d’Or, ensevelis par l’effondrement d’un mur de pierres sur un chantier, lors d’un accident du travail au bilan rarissime en France, mauvais élève d’Europe en la matière.Une enquête de flagrance a été ouverte du chef d’homicide involontaire dans le cadre du travail, a déclaré à l’AFP le procureur de Dijon Olivier Caracotch qui s’est rendu sur place.Les trois victimes étaient âgées de 45, 56 et 58 ans, a précisé le magistrat, confirmant des informations du journal local Le Bien Public. Elles travaillaient sur le chantier d’un bâtiment agricole dans ce petit village viticole de la Côte d’Or quand un vieux mur de pierres s’est effondré sur eux en début de matinée, les ensevelissant, selon des sources concordantes.M. Caracotch ne s’est pas prononcé sur les circonstances précises de l’accident, ni ses causes, dans l’attente des résultats de l’enquête, confiée à l’inspection du travail et à la gendarmerie de Beaune.Cette dernière avait entièrement bouclé le site en chantier, a constaté un journaliste de l’AFP. La propriété de petite taille est close de vieux murs de pierres, comme il en existe beaucoup dans cette région viticole, et située non loin du prestigieux Château Pommard et des vignes entourant le village. – 759 morts -Selon un responsable de la mairie de Pommard, le mur s’est écroulé tandis que des ouvriers intervenaient afin de le consolider, dans le but de construire un bâtiment viticole servant d’entrepôt et de cuverie.Deux adjoints de mairie, rapidement sur les lieux, ont tenté de déblayer les débris afin de libérer les victimes, avec l’aide d’autres ouvriers du chantier, mais en vain, a précisé cette source.Les sapeurs-pompiers, dont 28 sont intervenus sur les lieux, n’ont pas pu réanimer les maçons. La préfecture a précisé qu’une cellule médicale d’appui psychologique avait été mise en place. Le sous-préfet de Beaune, Benoît Byrski, s’est rendu sur les lieux.Dans un communiqué, la CGT Construction a appelé à “renforcer les mesures de protection” après cette “hécatombe de morts”. “Ces drames survenus dans un secteur déjà trop marqué par la précarité et les risques professionnels nous obligent à une profonde remise en question de nos pratiques de sécurité”, estime le syndicat, dénonçant notamment “les cadences élevées” et le “recours à la sous-traitance”.L’entreprise Guy Bernard, qui intervenait sur ce chantier, n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP. Cette société locale de huit salariés est spécialisée dans les travaux pour les domaines viticoles, comme la création de caves et de cuveries. Mise en liquidation l’an dernier, elle avait été rachetée par une petite société travaillant principalement dans la rénovation de bâtiments anciens et classés.En 2023, l’Assurance maladie a recensé plus de 700.000 accidents de travail, dont environ 555.000 ont donné lieu à une indemnisation. Ces accidents ont provoqué la mort de 759 personnes, 21 de plus qu’en 2022, un bilan qui classe la France parmi les mauvais élèves en Europe concernant les morts liés au travail.Le président du Conseil départemental de Côte d’Or, François Sauvadet (UDI, centre), a adressé ses “plus sincères condoléances aux familles et aux collègues des victimes de l’accident dramatique”.

Avion offert par le Qatar: un chef démocrate veut bloquer des nominations de Trump

Le chef des démocrates au Sénat américain, Chuck Schumer, a dénoncé mardi le don d’un avion présidentiel par le Qatar aux Etats-Unis comme de la “pure corruption” et annoncé qu’il mettrait un frein à la confirmation des nominations de Donald Trump au ministère de la Justice.”Ce n’est pas seulement de la pure corruption, c’est également une menace grave à la sécurité nationale”, affirme le sénateur new-yorkais dans un discours partagé par son bureau et qu’il doit prononcer dans l’hémicycle mardi.Donald Trump a fermement défendu la veille son choix d’accepter un Boeing 747 offert par la famille royale qatarie aux Etats-Unis et estimé à 400 millions de dollars par des experts. Le président républicain a assuré qu’il serait “stupide” de refuser un tel cadeau, dont il compte faire son nouvel avion présidentiel.Des sénateurs démocrates avaient déjà dénoncé lundi un “conflit d’intérêt évident”, d’autant que la Constitution américaine interdit aux dépositaires de l’autorité publique d’accepter des cadeaux “de la part d’un roi, d’un prince ou d’un Etat étranger”.”Au regard de ces nouvelles profondément dérangeantes d’un potentiel Air Force One financé par le Qatar, et d’informations selon lesquelles la ministre de la Justice a personnellement approuvé cet accord clairement contraire à l’éthique, j’annonce une suspension sur tous les nommés au ministère de la Justice, jusqu’à ce que nous obtenions davantage de réponses”, affirme Chuck Schumer dans son discours.Aux Etats-Unis, la Constitution exige que les nominations de ministres et d’autres hauts responsables soient confirmées par le Sénat.Si les démocrates y sont minoritaires, ils disposent de moyens réglementaires pour fortement ralentir le processus.Après l’annonce de ce cadeau qatari, Chuck Schumer appelle à ce qu’une unité spécialisée du ministère de la Justice “fasse son travail et révèle toutes les activités d’agents étrangers qataris au sein des Etats-Unis qui pourraient bénéficier au président Trump ou à la Trump Organization”, la holding familiale du milliardaire républicain.Le ténor démocrate exhorte également à ce que toute la lumière soit faite sur l’accord avec le Qatar, et notamment si l’émirat sera chargé d’installer les dispositifs de sécurité à bord. Lundi, le sénateur démocrate Chris Murphy avait déjà promis de bloquer toute vente d’armes future à un “pays qui fait des affaires personnelles directes avec Trump”.

Ukraine: Zelensky appelle Trump à se rendre jeudi en Turquie pour convaincre Poutine de venir

Volodymyr Zelensky a exhorté mardi son homologue américain Donald Trump à se rendre jeudi en Turquie pour convaincre Vladimir Poutine, toujours silencieux sur la proposition du président ukrainien d’une rencontre, de venir et négocier en face-à-face l’issue de la guerre.Le dirigeant ukrainien a également accusé le président russe de “ne pas vouloir” la fin de la guerre, tout en assurant vouloir “tout faire” pour garantir la tenue de cette rencontre, encore très hypothétique.”Si (le président américain) confirmait sa participation, je pense que cela donnerait un élan supplémentaire pour que Poutine vienne”, a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse à Kiev.Lundi, Donald Trump, en tournée dans le Golfe, avait exhorté MM. Zelensky et Poutine à participer aux négociations ensemble, ajoutant qu’il “envisageait” de se rendre aussi en Turquie pour ces discussions.Depuis deux jours, le Kremlin maintient de son côté le flou sur la composition de la délégation russe – et une éventuelle présence de Vladimir Poutine – lors de ces pourparlers directs annoncées ce week-end par le président russe et qui constitueraient une première entre Kiev et Moscou depuis le printemps 2022.Mardi après-midi, lors d’une réunion télévisée avec des entrepreneurs, le chef du Kremlin n’a dit mot sur la proposition de Zelensky, ni sur la réunion russo-ukrainienne de jeudi.Or, ce silence prolongé agace Kiev et ses alliés. M. Zelensky a estimé mardi que l’absence de M. Poutine serait “un signal clair” sur le fait que la Russie “ne veut pas et ne va pas arrêter la guerre”.Et si le président russe refusait une rencontre, il a appelé aux sanctions occidentales “les plus fortes” jamais prises contre Moscou.En attendant la réponse du Kremlin, le chef de l’Etat ukrainien a précisé qu’il allait se rendre en Turquie quoiqu’il arrive, pour rencontrer mercredi ou jeudi à Ankara Recep Tayyip Erdogan.- “Pas de commentaire” -La Turquie avait accueilli des discussions de paix entre Russes et Ukrainiens en mars 2022, sans qu’elles n’aboutissent toutefois à un accord, avant que la découverte des atrocités commises par l’armée russe à Boutcha, selon Kiev et les Occidentaux, n’y mette un terme. Moscou a toujours nié ces crimes.Les discussions bilatérales sont depuis plus de trois ans au point mort, mais Donald Trump cherche depuis mi-février à les relancer, notamment en se rapprochant de la Russie, quitte à reprendre sa rhétorique sur les causes de son invasion qui a entraîné au moins plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires.Pourtant, aucune avancée majeure n’a été réalisée en trois mois, avant une accélération inattendue ces derniers jours.Dans un premier temps, Kiev et ses alliés européens ont appelé Vladimir Poutine à accepter un cessez-le-feu de 30 jours à partir de lundi, faute de quoi des “sanctions massives” seraient adoptées.Puis le président russe, tout en ignorant cet ultimatum, s’est déclaré prêt samedi à des discussions “directes” entre Russes et Ukrainiens le 15 mai à Istanbul. Volodymyr Zelensky a riposté en proposant de rencontrer M. Poutine “en personne” dans cette même ville. Depuis, pour le deuxième jour consécutif, le Kremlin refuse de répondre clairement à cette invitation.”La partie russe continue de se préparer aux négociations qui doivent avoir lieu jeudi. C’est tout ce que nous pouvons dire. Pour l’heure, nous ne prévoyons pas de commenter davantage”, a déclaré mardi sur ce sujet le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.- Revendications opposées -Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a pour sa part répété plus tard dans la journée que Moscou voulait absolument discuter jeudi “des sources premières” du conflit, en premier lieu la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan, ligne rouge pour le Kremlin.En plus de cette demande, Vladimir Poutine réclame inlassablement la démilitarisation de l’Ukraine ou encore l’assurance que la Russie garde les territoires ukrainiens annexés en 2022, en plus de la Crimée, occupée depuis 2014. Plus largement, le président russe demande une refonte générale de l’architecture sécuritaire en Europe, considérant le rapprochement de l’Otan aux frontières russes comme une menace existentielle pour son pays.L’Ukraine et ses alliés européens rejettent ces revendications, en affirmant que l’armée russe, qui occupe toujours 20% du territoire ukrainien, mène un conflit de type impérialiste dans cette ex-république soviétique.Dans ce jeu de poker menteur avant d’éventuelles discussions, “la Russie joue clairement un jeu”, a encore dénoncé mardi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.

Ukraine: Zelensky appelle Trump à se rendre jeudi en Turquie pour convaincre Poutine de venir

Volodymyr Zelensky a exhorté mardi son homologue américain Donald Trump à se rendre jeudi en Turquie pour convaincre Vladimir Poutine, toujours silencieux sur la proposition du président ukrainien d’une rencontre, de venir et négocier en face-à-face l’issue de la guerre.Le dirigeant ukrainien a également accusé le président russe de “ne pas vouloir” la fin de la guerre, tout en assurant vouloir “tout faire” pour garantir la tenue de cette rencontre, encore très hypothétique.”Si (le président américain) confirmait sa participation, je pense que cela donnerait un élan supplémentaire pour que Poutine vienne”, a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse à Kiev.Lundi, Donald Trump, en tournée dans le Golfe, avait exhorté MM. Zelensky et Poutine à participer aux négociations ensemble, ajoutant qu’il “envisageait” de se rendre aussi en Turquie pour ces discussions.Depuis deux jours, le Kremlin maintient de son côté le flou sur la composition de la délégation russe – et une éventuelle présence de Vladimir Poutine – lors de ces pourparlers directs annoncées ce week-end par le président russe et qui constitueraient une première entre Kiev et Moscou depuis le printemps 2022.Mardi après-midi, lors d’une réunion télévisée avec des entrepreneurs, le chef du Kremlin n’a dit mot sur la proposition de Zelensky, ni sur la réunion russo-ukrainienne de jeudi.Or, ce silence prolongé agace Kiev et ses alliés. M. Zelensky a estimé mardi que l’absence de M. Poutine serait “un signal clair” sur le fait que la Russie “ne veut pas et ne va pas arrêter la guerre”.Et si le président russe refusait une rencontre, il a appelé aux sanctions occidentales “les plus fortes” jamais prises contre Moscou.En attendant la réponse du Kremlin, le chef de l’Etat ukrainien a précisé qu’il allait se rendre en Turquie quoiqu’il arrive, pour rencontrer mercredi ou jeudi à Ankara Recep Tayyip Erdogan.- “Pas de commentaire” -La Turquie avait accueilli des discussions de paix entre Russes et Ukrainiens en mars 2022, sans qu’elles n’aboutissent toutefois à un accord, avant que la découverte des atrocités commises par l’armée russe à Boutcha, selon Kiev et les Occidentaux, n’y mette un terme. Moscou a toujours nié ces crimes.Les discussions bilatérales sont depuis plus de trois ans au point mort, mais Donald Trump cherche depuis mi-février à les relancer, notamment en se rapprochant de la Russie, quitte à reprendre sa rhétorique sur les causes de son invasion qui a entraîné au moins plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires.Pourtant, aucune avancée majeure n’a été réalisée en trois mois, avant une accélération inattendue ces derniers jours.Dans un premier temps, Kiev et ses alliés européens ont appelé Vladimir Poutine à accepter un cessez-le-feu de 30 jours à partir de lundi, faute de quoi des “sanctions massives” seraient adoptées.Puis le président russe, tout en ignorant cet ultimatum, s’est déclaré prêt samedi à des discussions “directes” entre Russes et Ukrainiens le 15 mai à Istanbul. Volodymyr Zelensky a riposté en proposant de rencontrer M. Poutine “en personne” dans cette même ville. Depuis, pour le deuxième jour consécutif, le Kremlin refuse de répondre clairement à cette invitation.”La partie russe continue de se préparer aux négociations qui doivent avoir lieu jeudi. C’est tout ce que nous pouvons dire. Pour l’heure, nous ne prévoyons pas de commenter davantage”, a déclaré mardi sur ce sujet le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien.- Revendications opposées -Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a pour sa part répété plus tard dans la journée que Moscou voulait absolument discuter jeudi “des sources premières” du conflit, en premier lieu la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan, ligne rouge pour le Kremlin.En plus de cette demande, Vladimir Poutine réclame inlassablement la démilitarisation de l’Ukraine ou encore l’assurance que la Russie garde les territoires ukrainiens annexés en 2022, en plus de la Crimée, occupée depuis 2014. Plus largement, le président russe demande une refonte générale de l’architecture sécuritaire en Europe, considérant le rapprochement de l’Otan aux frontières russes comme une menace existentielle pour son pays.L’Ukraine et ses alliés européens rejettent ces revendications, en affirmant que l’armée russe, qui occupe toujours 20% du territoire ukrainien, mène un conflit de type impérialiste dans cette ex-république soviétique.Dans ce jeu de poker menteur avant d’éventuelles discussions, “la Russie joue clairement un jeu”, a encore dénoncé mardi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.

Canada: Mark Carney forme son nouveau gouvernement chargé de faire face aux menaces de Donald Trump

Le Premier ministre canadien Mark Carney a formé mardi son nouveau gouvernement centré autour d’une équipe chargée de la relation avec les Etats-Unis après avoir remporté les élections fin avril sur la promesse de faire face aux menaces de Donald Trump.Dès sa victoire, il a juré de lancer la plus grande transformation de l’économie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale pour construire un pays “fort” au moment où la 9e puissance économique mondiale est confrontée à une crise sans précédent.L’ancien banquier central, arrivé en politique il y a très peu de temps, a dévoilé un gouvernement paritaire qui compte 28 ministres dans lequel il a conservé le petit noyau chargé des discussions avec l’administration Trump depuis plusieurs semaines, tout en y ajoutant de nouveaux visages. Cette équipe “est conçue pour apporter le changement que les Canadiens souhaitent et méritent”, a déclaré Mark Carney dans un communiqué. Elle devra, selon lui, apporter de “nouvelles idées” et “stimuler les investissements pour construire une nouvelle économie canadienne qui pourra résister aux chocs futurs”. Parmi les principaux ministres: Dominic LeBlanc est chargé directement de la relation commerciale entre le Canada et les Etats-Unis. A ses côté, Mélanie Joly sera en charge de l’Industrie tandis qu’Anita Anand devient ministre des Affaires étrangères.L’annonce du nouveau gouvernement a eu lieu devant la gouverneure générale Mary Simon, représentante du roi Charles III, chef d’Etat en titre de ce pays du Commonwealth.Le Parlement, suspendu depuis janvier, fera son retour le 26 mai et le roi viendra exceptionnellement prononcer le lendemain le discours d’ouverture, une allocution solennelle généralement prononcée par le gouverneur général.Avec 170 députés, les libéraux de Mark Carney ont échoué de peu à obtenir la majorité absolue au Parlement canadien, fixée à 172 sièges. Ils devraient toutefois pouvoir gouverner en s’appuyant sur l’un des petits partis représentés à la chambre basse.Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a lancé contre le Canada des attaques commerciales mais aussi politiques particulièrement violentes, en répétant que le gigantesque pays était voué à devenir le 51e Etat américain.Le président républicain a déjà imposé des droits de douane sur l’acier et l’aluminium canadiens, notamment, et menace son voisin du Nord de taxes douanières généralisées de 25%, ce qui a déjà des répercussions dans le pays. Le Canada a riposté avec des contre-mesures.

Stocks mixed after cool US inflation and as rally tapers

Stocks traded mixed and the dollar dipped on Tuesday as the rally from the previous day faded despite cool US inflation data easing concerns about the economy.Temporary US-China tariff reductions announced on Monday still firmed up oil prices, however. They extended gains as investors’ fears of blocked trade between the world’s two largest economies were quelled.But “the US dollar rally seems to be momentarily running out of steam,” said Axel Rudolph, senior technical analyst for trading platform IG.In midday New York trading, the S&P 500 and Nasdaq were trading in positive territory, while the Dow was showing small losses.In Europe, London closed barely changed, while Paris and Frankfurt both ticked up 0.3 percent.Asian equities had finished with strong gains, in their catch-up session digesting Wall Street’s jump on Monday, although Hong Kong dropped nearly two percent on profit-taking.”Both the Nasdaq 100 and the S&P 500 are trading back in positive territory for the year as US inflation unexpectedly slows and China lowers tariffs on US goods,” said Rudolph.Data released on Tuesday showed US consumer inflation cooled slightly in April, despite financial markets that month being spooked by President Donald Trump’s sweeping tariffs.The US consumer price index eased to 2.3 percent in April from a year ago, a shade below the 2.4 percent figure recorded in March, the Labor Department said in a statement. “This data suggests that the US economy was in good shape in April, that tariffs are not showing up in the inflation data yet, and that demand for services remains strong,” said Kathleen Brooks, research director at XTB.Briefing.com analyst Patrick O’Hare said investor sentiment has also been comforted by progress made by US lawmakers on their budget plans, which include tax cuts.”The stock market finds itself in a hopeful state that is allowing for a better-than-feared economic and earnings outlook,” he said.But eToro market analyst Lale Akoner said stubbornly high housing and other sticky core elements in US inflation shored up a wait-and-see stance by the US Federal Reserve while it weighs a possible rate cut.”For now, this mixed bag validates the Fed’s cautious stance,” she said. “There’s no urgency to cut, but no clear case for tightening either.”Investors are now pricing in a first-quarter percentage point rate cut in September. On the corporate front, focus was on the auto sector after major news out of Japan.Nissan posted a annual net loss of $4.5 billion, confirmed plans to slash 15 percent of its global workforce and warned about the possible impact of US tariffs.The carmaker, whose mooted merger with Honda collapsed this year, is heavily indebted and engaged in an expensive business restructuring plan.For its part, Honda on Tuesday forecast a 70-percent drop in net profit for the 2025-26 financial year.”The impact of tariff policies in various countries on our business has been very significant, and frequent revisions are being made, making it difficult to formulate an outlook,” said Honda chief executive Toshihiro Mibe.- Key figures at around 1530 GMT -New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 42,277.05 pointsNew York – S&P 500: UP 0.9 percent at 5,896.01New York – Nasdaq Composite: UP 1.6 percent at 19,007.40London – FTSE 100: FLAT at 8,602.92 (close)Paris – CAC 40: UP 0.3 percent at 7,873.83 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.3 percent at 23,638.56 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.4 percent at 38,183.26 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.9 percent at 23,108.27 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,374.87 (close)Euro/dollar: UP at $1.1177 from $1.1089 on MondayPound/dollar: UP at $1.3279 from $1.3173Dollar/yen: DOWN at 147.83 yen from 148.38 yenEuro/pound: DOWN at 84.15 pence from 84.18 penceBrent North Sea Crude: UP 1.9 percent at $66.17 per barrelWest Texas Intermediate: UP 2.2 percent at $63.28 per barrelburs-rmb/rl