Taiwan bicycle makers in limbo as US tariff threat looms

Weeks after Donald Trump’s global tariff bombshell, Jeff Chen’s factory in Taiwan is as busy as ever turning out carbon and alloy wheels for high-end bicycles bound for US and European markets.But he wonders how much longer it will last. The US president’s initial 32 percent tariff on Taiwan stunned the island’s bicycle manufacturers, who were racing to meet orders ahead of the northern summer before the new toll was announced.Some US customers immediately cancelled or postponed shipments, only to reverse their decision when the hefty tariffs on Taiwan and many of America’s trading partners were paused for 90 days.With a global 10 percent levy still in place and no clarity on what happens once the three months are up, Taiwanese bicycle companies and US buyers are in limbo.”They don’t know what to do. There’s no time to respond,” said Chen, general manager of Joy Group, which makes wheels and hubs in Taichung. Joy Group, founded by Chen’s grandfather in 1971, is one of more than 900 companies assembling bicycles or making components, including wheels, pedals and frames, mostly in central Taiwan, the island’s manufacturing heartland.Some companies have received a surge in orders as US customers rush to import bicycles and components before the end of the 90-day period.Others, like Joy Group, have seen little change in demand, which Chen put down to inventory leftover from Covid-19, when retailers stocked up to meet surging demand for bicycles.Chen said US customers had passed on the 10 percent tariff to consumers, but a 32 percent levy could put the brakes on further orders, with inevitable knock-on effects in Taiwan.- ‘Hidden champions’ -“If we are getting affected, then the company would need to think how to cut down… everybody will be facing the same issues,” said Chen, whose company also has four factories in China.Taiwan has long been a key player in the global bicycle industry, but it faced an existential crisis more than two decades ago when an ascendant China drew many of the island’s manufacturers to its shores.Rather than try to compete with China’s cheaper, mass-produced two-wheelers, Taiwanese companies collaborated to upgrade their manufacturing techniques and produce quality bikes and components for high-end markets, mainly in Europe and the United States.While Taiwan’s export volume has fallen dramatically from around 10 million in the 1990s to 1.3 million in 2024, exacerbated by the pandemic glut, the average export price of its bicycles has risen sharply.A traditional bike was valued at US$1,131 last year and an e-bike US$1,848, industry data and analyst reports show. China, which exported more than 44 million bikes in 2024, had an average price of US$57.Taiwan bicycle industry expert Michelle Hsieh said the island’s success in targeting the high-end market was down to “hidden champions” in the supply chain.Small and medium-sized companies — a hallmark of Taiwan’s manufacturing sector — were highly specialised and flexible, Hsieh said, making them “indispensable” in the global market. “They are making things that other people cannot make so they have that competitive advantage,” said Hsieh, a sociologist at Academia Sinica in Taipei.Trump’s hopes that higher tariffs will force firms to move their production to the United States were dismissed by Taiwanese and American bicycle manufacturers as fanciful.- ‘Like a big family’ – It would be “nearly impossible” to set up a factory in the United States in the next three to five years, Taiwanese bicycle company Giant told AFP, citing higher costs, labour challenges and the lack of a “bicycle industry cluster”. “Taichung is the absolute centre of the bicycle industry,” said Tim Krueger, industry veteran and chief executive of US-based Esker Cycles, which imports frames and parts from Taiwan for its mountain bikes. “That’s where the expertise in the whole world is on how to properly manufacture bicycles.”Some bike makers in Taiwan look set to benefit from the 145 percent tariff on Chinese products in the short term, with US customers seeking out Taiwanese suppliers, Hsieh said.But Tsai Po-ming of the Cycling & Health Tech Industry R&D Center, which was set up in 1992 to help Taiwan’s industry become more competitive, said there could also be negatives. Chinese manufacturers might try to offload their lower-end bikes in Europe if Trump’s tariffs fuelled inflation, Tsai told AFP.”Consumers might feel that the prices are too high, and although our products are mid to high-end in quality, they might prefer to buy lower priced models instead,” he said.At Pacific Cycles’ factory near Taipei, workers assembled fold-up bicycles mostly destined for Europe and Asia.While the company has little direct exposure to the US market, president Eva Lin said if one of its suppliers was hurt by the tariffs, then Pacific Cycles would be affected.”The complete industry is like a big family,” she said.”No one can escape from the impact.” 

Jour J pour un conclave historique au Vatican

Jour J au Vatican: les cardinaux chargés d’élire le pape s’enferment à partir de mercredi après-midi dans la chapelle Sixtine pour un conclave historique chargé de désigner, dans le plus grand secret, le successeur de François.Plus de deux semaines après la mort de Jorge Bergoglio, les 133 cardinaux électeurs venant de 70 pays – un record – lanceront ce cérémonial extrêmement codifié et suivi avec attention par quelque 1,4 milliard de catholiques, via les médias du monde entier.Prélude à ce rituel ancestral, les cardinaux participeront à 10H00 (08H00 GMT) à une messe solennelle dans la basilique Saint-Pierre, présidée par le doyen du collège cardinalice, l’Italien Giovanni Battista Re.S’ensuivra l’après-midi une prière dans la chapelle Pauline, qui jouxte la Sixtine, à 16H30 (14H30 GMT).Le compte à rebours s’enclenchera vraiment vers 17H00 (15H00 GMT), avec l’entrée en procession des cardinaux dans une chapelle Sixtine à l’isolement drastique: aucun téléphone portable ne sera autorisé, et les réseaux de télécommunications seront coupés entre les murs de la Cité du Vatican.Ayant prêté serment de ne rien révéler des échanges – sous peine d’excommunication – ils s’enfermeront alors face à la fresque majestueuse mais aussi intimidante du Jugement dernier de Michel-Ange.Une vidéo diffusée mardi par le Vatican permet de mesurer la solennité du cadre: double rangée de tables recouvertes de lourd tissu, aiguille pour percer les bulletins, places nominatives indiquées par un chevalet et sous-mains à rabats rouge frappé des armes du Saint-Siège. – Intérêt massif -Mercredi soir aura lieu un premier vote, dont le résultat ne sera sans doute pas connu avant 19H00 (17H00 GMT). Ce premier tour permettant de jauger les forces en présence, il est peu probable que la majorité des deux tiers, c’est-à-dire 89 voix, soit déjà atteinte.L’élection devrait ainsi se poursuivre jeudi, avec deux tours prévus lors de la session du matin et deux autres l’après-midi.Le monde aura les yeux rivés sur la mince cheminée métallique fixée sur le toit de la chapelle Sixtine qui libérera, à la fin de chaque session, sa fumée annonciatrice: noire en l’absence de choix, et blanche si le pape est élu.Couvert par quelque 5.000 journalistes, ce conclave suscite un intérêt massif dans le monde, bien au-delà des sphères religieuses, à l’image des millions d’euros de paris sur l’identité du prochain pape, du succès des jeux en ligne ou des records du film “Conclave”, sorti en 2024.Qui, parmi les 133 cardinaux, se présentera habillé de blanc au balcon de la basilique Saint-Pierre ? Des Italiens Pietro Parolin et Pierbattista Pizzaballa au Maltais Mario Grech en passant par l’archevêque de Marseille, le Français Jean-Marc Aveline, ou le Philippin Luis Antonio Tagle, plusieurs noms ont émergé parmi les “papabili”, considérés comme favoris.”Je pense qu’il doit représenter tous les continents où le catholicisme est présent”, a confié mardi à l’AFP Enzo Orsingher, retraité romain de 78 ans.- “Clivage” -“Un pape qui est en faveur de l’avortement est impensable”, mais “je trouve très positif que le pape aille visiter les détenus en prison (…). Il faut rester proche de ceux qui souffrent”.Mais ce conclave s’annonce particulièrement ouvert avec une représentation inédite des “périphéries” chères au pape François, qui a nommé 81% des cardinaux électeurs. Quinze pays sont ainsi représentés pour la première fois, dont Haïti, le Cap-Vert et le Soudan du Sud.”Il y a sans doute une opposition à la fois culturelle, et presque de ressentiment politique, de certaines Eglises du Sud à l’égard des Occidentaux et notamment des Européens”, affirme à l’AFP François Mabille, directeur de l’Observatoire géopolitique du religieux.Il existe aussi, selon lui, “un clivage qu’on a bien vu pendant tout le pontificat de François” entre “ceux qui estiment qu’il faut rappeler en permanence la doctrine, et les profils plus pastoraux, dans une logique d’accompagnement” des fidèles.Pour apprendre à se connaître et confronter leurs points de vue sur les défis de l’Eglise, les cardinaux ont tenu ces derniers jours 12 “congrégations générales” permettant de dessiner le profil du prochain pape.Mais dans cette élection très ouverte, le contexte géopolitique pourrait également peser, entre montée des populismes, retour de Donald Trump à la Maison Blanche et durcissement de la guerre entre Israël et le Hamas.”On peut tout à fait imaginer que les cardinaux sensibles au contexte international qu’on connaît depuis le retour de Trump se disent qu’il faut une personne expérimentée à la tête de l’Eglise catholique, et notamment quelqu’un qui connaît parfaitement les relations internationales”, ajoute François Mabille.

Jour J pour un conclave historique au Vatican

Jour J au Vatican: les cardinaux chargés d’élire le pape s’enferment à partir de mercredi après-midi dans la chapelle Sixtine pour un conclave historique chargé de désigner, dans le plus grand secret, le successeur de François.Plus de deux semaines après la mort de Jorge Bergoglio, les 133 cardinaux électeurs venant de 70 pays – un record – lanceront ce cérémonial extrêmement codifié et suivi avec attention par quelque 1,4 milliard de catholiques, via les médias du monde entier.Prélude à ce rituel ancestral, les cardinaux participeront à 10H00 (08H00 GMT) à une messe solennelle dans la basilique Saint-Pierre, présidée par le doyen du collège cardinalice, l’Italien Giovanni Battista Re.S’ensuivra l’après-midi une prière dans la chapelle Pauline, qui jouxte la Sixtine, à 16H30 (14H30 GMT).Le compte à rebours s’enclenchera vraiment vers 17H00 (15H00 GMT), avec l’entrée en procession des cardinaux dans une chapelle Sixtine à l’isolement drastique: aucun téléphone portable ne sera autorisé, et les réseaux de télécommunications seront coupés entre les murs de la Cité du Vatican.Ayant prêté serment de ne rien révéler des échanges – sous peine d’excommunication – ils s’enfermeront alors face à la fresque majestueuse mais aussi intimidante du Jugement dernier de Michel-Ange.Une vidéo diffusée mardi par le Vatican permet de mesurer la solennité du cadre: double rangée de tables recouvertes de lourd tissu, aiguille pour percer les bulletins, places nominatives indiquées par un chevalet et sous-mains à rabats rouge frappé des armes du Saint-Siège. – Intérêt massif -Mercredi soir aura lieu un premier vote, dont le résultat ne sera sans doute pas connu avant 19H00 (17H00 GMT). Ce premier tour permettant de jauger les forces en présence, il est peu probable que la majorité des deux tiers, c’est-à-dire 89 voix, soit déjà atteinte.L’élection devrait ainsi se poursuivre jeudi, avec deux tours prévus lors de la session du matin et deux autres l’après-midi.Le monde aura les yeux rivés sur la mince cheminée métallique fixée sur le toit de la chapelle Sixtine qui libérera, à la fin de chaque session, sa fumée annonciatrice: noire en l’absence de choix, et blanche si le pape est élu.Couvert par quelque 5.000 journalistes, ce conclave suscite un intérêt massif dans le monde, bien au-delà des sphères religieuses, à l’image des millions d’euros de paris sur l’identité du prochain pape, du succès des jeux en ligne ou des records du film “Conclave”, sorti en 2024.Qui, parmi les 133 cardinaux, se présentera habillé de blanc au balcon de la basilique Saint-Pierre ? Des Italiens Pietro Parolin et Pierbattista Pizzaballa au Maltais Mario Grech en passant par l’archevêque de Marseille, le Français Jean-Marc Aveline, ou le Philippin Luis Antonio Tagle, plusieurs noms ont émergé parmi les “papabili”, considérés comme favoris.”Je pense qu’il doit représenter tous les continents où le catholicisme est présent”, a confié mardi à l’AFP Enzo Orsingher, retraité romain de 78 ans.- “Clivage” -“Un pape qui est en faveur de l’avortement est impensable”, mais “je trouve très positif que le pape aille visiter les détenus en prison (…). Il faut rester proche de ceux qui souffrent”.Mais ce conclave s’annonce particulièrement ouvert avec une représentation inédite des “périphéries” chères au pape François, qui a nommé 81% des cardinaux électeurs. Quinze pays sont ainsi représentés pour la première fois, dont Haïti, le Cap-Vert et le Soudan du Sud.”Il y a sans doute une opposition à la fois culturelle, et presque de ressentiment politique, de certaines Eglises du Sud à l’égard des Occidentaux et notamment des Européens”, affirme à l’AFP François Mabille, directeur de l’Observatoire géopolitique du religieux.Il existe aussi, selon lui, “un clivage qu’on a bien vu pendant tout le pontificat de François” entre “ceux qui estiment qu’il faut rappeler en permanence la doctrine, et les profils plus pastoraux, dans une logique d’accompagnement” des fidèles.Pour apprendre à se connaître et confronter leurs points de vue sur les défis de l’Eglise, les cardinaux ont tenu ces derniers jours 12 “congrégations générales” permettant de dessiner le profil du prochain pape.Mais dans cette élection très ouverte, le contexte géopolitique pourrait également peser, entre montée des populismes, retour de Donald Trump à la Maison Blanche et durcissement de la guerre entre Israël et le Hamas.”On peut tout à fait imaginer que les cardinaux sensibles au contexte international qu’on connaît depuis le retour de Trump se disent qu’il faut une personne expérimentée à la tête de l’Eglise catholique, et notamment quelqu’un qui connaît parfaitement les relations internationales”, ajoute François Mabille.

Chine et Etats-Unis annoncent des négociations commerciales

La Chine et les Etats-Unis ont annoncé qu’ils allaient se réunir le week-end prochain en Suisse pour jeter les bases de négociations commerciales, une première depuis l’imposition par Donald Trump de droits de douane exorbitants sur les produits chinois et la riposte de Pékin.Dans le même temps, la banque centrale chinoise a annoncé un train de mesures pour soutenir l’économie du pays menacée par la guerre commerciale avec Washington et une consommation intérieur morose.La Chine “ne sacrifiera pas sa position de principe” et “défendra la justice” lors de cette rencontre entre son vice-Premier ministre He Lifeng, le ministre américain des Finances Scott Bessent et le représentant américain au commerce Jamieson Greer, a averti mercredi le ministère chinois du Commerce.”Si les Etats-Unis veulent résoudre le problème par la voie de la négociation, ils doivent faire face au grave impact négatif des droits de douane unilatéraux sur eux-mêmes et sur le monde”, a-t-il ajouté dans un communiqué. “Si les Etats-Unis parlent d’une manière et agissent d’une autre, ou (…) s’ils tentent de continuer à contraindre et à faire chanter la Chine sous le couvert de discussions, la Chine ne sera jamais d’accord”.”J’ai hâte de mener des discussions productives dans l’optique de rééquilibrer le système économique international pour mieux servir les intérêts des Etats-Unis”, a pour sa part déclaré dans un communiqué M. Bessent.Les deux parties se réuniront samedi et dimanche afin de jeter les bases de futures négociations, a-t-il dit lors d’un entretien à la chaîne Fox News mardi “Je m’attends à ce que nous parlions de désescalade, pas d’un grand accord commercial”, a-t-il anticipé. “Il nous faut la désescalade avant de pouvoir aller de l’avant.”- Mesures de soutien -Afin de soutenir une économie plombée par une consommation atone et la guerre commerciale avec les Etats-Unis, Pékin a également annoncé mercredi la baisse d’un taux d’intérêt clé et du montant des réserves obligatoires des banques pour faciliter le crédit.”Le taux de réserve obligatoire va être réduit de 0,5 point de pourcentage”, a expliqué le chef de la banque centrale chinoise, Pan Gongsheng, lors d’une conférence de presse. Il a ajouté que le taux de repo inversé à sept jours diminuait lui aussi, de 1,5 à 1,4%.Les annonces économiques se sont poursuivies avec la baisse des taux d’emprunt pour ceux qui achètent leur premier bien immobilier. Le taux pour les premiers achats immobiliers avec des prêts d’une durée supérieure à cinq ans sera réduit de 2,85% à 2,6% a déclaré Pan Gongsheng.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, son administration a imposé de nouveaux droits de douane d’un montant total de 145% sur les marchandises en provenance de Chine, auxquels s’ajoutent des mesures sectorielles.Pékin a riposté en imposant 125% de droits de douane sur les importations américaines en Chine, ainsi que des mesures plus ciblées.Ces niveaux sont jugés intenables par la plupart des économistes, au point de faire planer sur les Etats-Unis et la Chine, mais aussi probablement au-delà, un risque de récession qui s’accompagnerait d’une flambée des prix.”Ce n’est pas soutenable, (…) tout particulièrement côté chinois”, a estimé le secrétaire américain au Trésor. “145% et 125%, c’est l’équivalent d’un embargo.”Les négociations des 10 et 11 mai seront le premier engagement public officiel entre les deux plus grandes économies du monde en vue de résoudre cette guerre commerciale.

Chine et Etats-Unis annoncent des négociations commerciales

La Chine et les Etats-Unis ont annoncé qu’ils allaient se réunir le week-end prochain en Suisse pour jeter les bases de négociations commerciales, une première depuis l’imposition par Donald Trump de droits de douane exorbitants sur les produits chinois et la riposte de Pékin.Dans le même temps, la banque centrale chinoise a annoncé un train de mesures pour soutenir l’économie du pays menacée par la guerre commerciale avec Washington et une consommation intérieur morose.La Chine “ne sacrifiera pas sa position de principe” et “défendra la justice” lors de cette rencontre entre son vice-Premier ministre He Lifeng, le ministre américain des Finances Scott Bessent et le représentant américain au commerce Jamieson Greer, a averti mercredi le ministère chinois du Commerce.”Si les Etats-Unis veulent résoudre le problème par la voie de la négociation, ils doivent faire face au grave impact négatif des droits de douane unilatéraux sur eux-mêmes et sur le monde”, a-t-il ajouté dans un communiqué. “Si les Etats-Unis parlent d’une manière et agissent d’une autre, ou (…) s’ils tentent de continuer à contraindre et à faire chanter la Chine sous le couvert de discussions, la Chine ne sera jamais d’accord”.”J’ai hâte de mener des discussions productives dans l’optique de rééquilibrer le système économique international pour mieux servir les intérêts des Etats-Unis”, a pour sa part déclaré dans un communiqué M. Bessent.Les deux parties se réuniront samedi et dimanche afin de jeter les bases de futures négociations, a-t-il dit lors d’un entretien à la chaîne Fox News mardi “Je m’attends à ce que nous parlions de désescalade, pas d’un grand accord commercial”, a-t-il anticipé. “Il nous faut la désescalade avant de pouvoir aller de l’avant.”- Mesures de soutien -Afin de soutenir une économie plombée par une consommation atone et la guerre commerciale avec les Etats-Unis, Pékin a également annoncé mercredi la baisse d’un taux d’intérêt clé et du montant des réserves obligatoires des banques pour faciliter le crédit.”Le taux de réserve obligatoire va être réduit de 0,5 point de pourcentage”, a expliqué le chef de la banque centrale chinoise, Pan Gongsheng, lors d’une conférence de presse. Il a ajouté que le taux de repo inversé à sept jours diminuait lui aussi, de 1,5 à 1,4%.Les annonces économiques se sont poursuivies avec la baisse des taux d’emprunt pour ceux qui achètent leur premier bien immobilier. Le taux pour les premiers achats immobiliers avec des prêts d’une durée supérieure à cinq ans sera réduit de 2,85% à 2,6% a déclaré Pan Gongsheng.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, son administration a imposé de nouveaux droits de douane d’un montant total de 145% sur les marchandises en provenance de Chine, auxquels s’ajoutent des mesures sectorielles.Pékin a riposté en imposant 125% de droits de douane sur les importations américaines en Chine, ainsi que des mesures plus ciblées.Ces niveaux sont jugés intenables par la plupart des économistes, au point de faire planer sur les Etats-Unis et la Chine, mais aussi probablement au-delà, un risque de récession qui s’accompagnerait d’une flambée des prix.”Ce n’est pas soutenable, (…) tout particulièrement côté chinois”, a estimé le secrétaire américain au Trésor. “145% et 125%, c’est l’équivalent d’un embargo.”Les négociations des 10 et 11 mai seront le premier engagement public officiel entre les deux plus grandes économies du monde en vue de résoudre cette guerre commerciale.

Chine et Etats-Unis annoncent des négociations commerciales

La Chine et les Etats-Unis ont annoncé qu’ils allaient se réunir le week-end prochain en Suisse pour jeter les bases de négociations commerciales, une première depuis l’imposition par Donald Trump de droits de douane exorbitants sur les produits chinois et la riposte de Pékin.Dans le même temps, la banque centrale chinoise a annoncé un train de mesures pour soutenir l’économie du pays menacée par la guerre commerciale avec Washington et une consommation intérieur morose.La Chine “ne sacrifiera pas sa position de principe” et “défendra la justice” lors de cette rencontre entre son vice-Premier ministre He Lifeng, le ministre américain des Finances Scott Bessent et le représentant américain au commerce Jamieson Greer, a averti mercredi le ministère chinois du Commerce.”Si les Etats-Unis veulent résoudre le problème par la voie de la négociation, ils doivent faire face au grave impact négatif des droits de douane unilatéraux sur eux-mêmes et sur le monde”, a-t-il ajouté dans un communiqué. “Si les Etats-Unis parlent d’une manière et agissent d’une autre, ou (…) s’ils tentent de continuer à contraindre et à faire chanter la Chine sous le couvert de discussions, la Chine ne sera jamais d’accord”.”J’ai hâte de mener des discussions productives dans l’optique de rééquilibrer le système économique international pour mieux servir les intérêts des Etats-Unis”, a pour sa part déclaré dans un communiqué M. Bessent.Les deux parties se réuniront samedi et dimanche afin de jeter les bases de futures négociations, a-t-il dit lors d’un entretien à la chaîne Fox News mardi “Je m’attends à ce que nous parlions de désescalade, pas d’un grand accord commercial”, a-t-il anticipé. “Il nous faut la désescalade avant de pouvoir aller de l’avant.”- Mesures de soutien -Afin de soutenir une économie plombée par une consommation atone et la guerre commerciale avec les Etats-Unis, Pékin a également annoncé mercredi la baisse d’un taux d’intérêt clé et du montant des réserves obligatoires des banques pour faciliter le crédit.”Le taux de réserve obligatoire va être réduit de 0,5 point de pourcentage”, a expliqué le chef de la banque centrale chinoise, Pan Gongsheng, lors d’une conférence de presse. Il a ajouté que le taux de repo inversé à sept jours diminuait lui aussi, de 1,5 à 1,4%.Les annonces économiques se sont poursuivies avec la baisse des taux d’emprunt pour ceux qui achètent leur premier bien immobilier. Le taux pour les premiers achats immobiliers avec des prêts d’une durée supérieure à cinq ans sera réduit de 2,85% à 2,6% a déclaré Pan Gongsheng.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, son administration a imposé de nouveaux droits de douane d’un montant total de 145% sur les marchandises en provenance de Chine, auxquels s’ajoutent des mesures sectorielles.Pékin a riposté en imposant 125% de droits de douane sur les importations américaines en Chine, ainsi que des mesures plus ciblées.Ces niveaux sont jugés intenables par la plupart des économistes, au point de faire planer sur les Etats-Unis et la Chine, mais aussi probablement au-delà, un risque de récession qui s’accompagnerait d’une flambée des prix.”Ce n’est pas soutenable, (…) tout particulièrement côté chinois”, a estimé le secrétaire américain au Trésor. “145% et 125%, c’est l’équivalent d’un embargo.”Les négociations des 10 et 11 mai seront le premier engagement public officiel entre les deux plus grandes économies du monde en vue de résoudre cette guerre commerciale.

Tobacco town thrives as China struggles to kick the habit

Visitors mill around a bright red hilltop pagoda in southwestern China, gazing down at a sprawling cigarette factory whose deadly output has put an otherwise unremarkable city on the map.China is home to a third of the world’s smokers and tobacco-related diseases are a major cause of death in the country — a trend likely to worsen as its population rapidly ages.Beijing hopes to dramatically reduce that by the end of the decade, but even the government machine is struggling to achieve that as it clashes with a powerful state tobacco monopoly and local economies reliant on the crop.That contradiction smoulders in Yuxi, Yunnan province, whose nascent tourism businesses and local farmers thrive on its history of cigarette production.A mostly agricultural area where incomes lag behind the national average, the city has firmly hitched its fortunes to tobacco, which accounted for almost a third of its gross domestic product in the first quarter of last year, according to official figures.That income helps “pay for our children’s schooling or to build a house”, farmer Li told AFP as her husband ploughed furrows into a hilltop field.She said her family can earn up to 60,000 yuan ($8,300) annually from the tobacco harvest, far exceeding other crops with more variable prices.Tobacco also brings tourists to Yuxi — local firm Hongta, or “red tower”, is one of China’s most prominent cigarette brands.Named for a centuries-old pagoda painted scarlet after the country’s communist takeover, it is owned by state-run monopoly the China National Tobacco Corporation and offers visitors factory tours, a museum and a tobacco-themed cultural park.- Up in smoke -“Yuxi’s cigarettes are quite famous, so we’ve always wanted to come and have a look,” said a tourist surnamed Dong from the northeastern city of Dalian.Foreign cigarettes, he claimed, “don’t put the same demand on quality”.China is the world’s largest producer and consumer of tobacco and has more than 300 million smokers, according to the World Health Organization.As trains pull into stations across China, passengers frequently jump off for a quick cigarette on the platform before continuing their journey.Indoor smoking bans are loosely enforced and the stench of tobacco smoke is commonplace, from public toilets to taxis and late-night eateries.Beijing says it aims to reduce the number of smokers from around a quarter of the population to a fifth by 2030.Progress has been slow. The number of smokers fell just 14 percent between 2010 and 2022, well below the average for richer nations, a study by a Chinese think tank found last year.Policymakers must also navigate the interests of China Tobacco, which controls virtually all of the domestic production, processing and distribution.The company has a chokehold on a domestic tobacco sector that last year generated a record 1.6 trillion yuan ($220 billion) in taxes and profits.The State Tobacco Monopoly Administration, responsible for industry oversight, has been criticised by researchers for being essentially the same organisation under a different name.This means the country’s largest cigarette manufacturer is its own regulator, in what has been decried by public health advocates as a clear conflict of interest and an impediment to effective tobacco controls.The firm touts its contribution to the economy, but researchers into China’s tobacco market argue that the revenue does not outweigh the health costs.- Changing times -A recent study found that the annual economic cost of cigarette smoking in China — estimated at 2.43 trillion yuan in 2020 — was approximately 1.6 times greater than the gains from the industry.”Stronger tobacco control policies can reduce smoking prevalence without severely harming government revenue,” Qinghua Nian at the Institute for Global Tobacco Control at Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health told AFP.Efforts to curb cigarette consumption at home have coincided with an overseas push from Hongta and other tobacco brands.The country exported more than $9 billion in tobacco and tobacco products in 2023, up from less than $1.5 billion five years prior, according to the United Nations.Beneath Yuxi’s looming red pagoda, tourist Dong said smoking was slowly losing its appeal among younger generations.”As society develops, some things are progressing and it’s better to smoke less,” he said.”My children and grandchildren don’t smoke at all.”But nearby, a worker surnamed Long watching over tobacco seedlings in a greenhouse at a plant nursery said the crop was still a good way to earn a living.”Tobacco used to be a couple of yuan per pound, but now it’s a couple of dozen yuan,” the 54-year-old said.”This critical industry is still a good source of income for farmers.”

Des opposants vénézuéliens arrivés aux Etats-Unis après une opération de “sauvetage”

Cinq opposants vénézuéliens réfugiés dans l’ambassade d’Argentine à Caracas depuis plus d’un an se trouvent “désormais en sécurité sur le sol américain” grâce à une opération de “sauvetage réussie”, a annoncé mardi le chef de la diplomatie des Etats-Unis Marco Rubio.Menacés d’arrestation, ces proches collaborateurs de la cheffe de l’opposition vénézuélienne Maria Corina Machado s’étaient réfugiés dans l’ambassade argentine le 20 mars 2024, quatre mois avant la présidentielle de juillet dont Nicolas Maduro a été déclaré vainqueur pour un troisième mandat.”Les Etats-Unis saluent le sauvetage réussi de tous les otages détenus par le régime de Maduro à l’ambassade d’Argentine à Caracas”, a déclaré Marco Rubio sur X, qualifiant les opposants de “héros vénézuéliens”.”A la suite d’une opération minutieuse, tous les otages sont désormais en sécurité sur le sol américain”, a ajouté le secrétaire d’Etat, sans donner de détails sur la façon dont ce “sauvetage” a été réalisé.”Le régime illégitime de Maduro a sapé les institutions du Venezuela, violé les droits humains et mis en danger notre sécurité régionale”, a-t-il accusé, alors que Washington et Caracas entretiennent des relations particulièrement houleuses.Le Venezuela n’a pas commenté à ce stade.- “Impeccable et épique” -Maria Corina Machado s’est pour sa part félicitée sur X d’une “opération impeccable et épique”. Elle avait dénoncé plusieurs fois les conditions de vie de ces opposants à l’ambassade, entre coupures d’eau et d’électricité prolongées.Les Etats-Unis, à l’instar de l’Union européenne ou encore de l’Argentine, ne reconnaissent pas la réélection de Nicolas Maduro qui, fort du soutien de l’armée et d’une administration aux ordres, a prêté serment en janvier.Depuis juillet 2024, l’opposition vénézuélienne crie à la fraude et revendique la victoire de son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia. Elle avait demandé à la communauté diplomatique accréditée au Venezuela de tenter de trouver une solution à la situation des cinq opposants. Au départ, ils étaient six. Mais en décembre 2024, l’un d’eux, Fernando Martinez Mottola, s’était rendu aux autorités et avait obtenu une liberté conditionnelle. Il est mort le 26 février en raison de problèmes de santé.La présidence argentine a également salué dans un communiqué les “efforts réalisés pour garantir la sécurité et le bien-être” des cinq, dénonçant une “persécution par le régime de Nicolas Maduro”.L’ambassade argentine n’a plus de personnel diplomatique depuis août 2024 et la rupture des relations bilatérales, après le refus du président Javier Milei de reconnaître la réélection de M. Maduro.Ce “sauvetage” intervient alors que l’administration de Donald Trump a entrepris une politique d’expulsions massives de migrants, notamment vénézuéliens. Plus de 200 de ces ressortissants, accusés d’être des criminels, ont été chassés en mars du territoire américain et envoyés dans une prison de haute sécurité au Salvador.

L’Inde et le Pakistan se bombardent mutuellement, 11 morts

L’Inde et le Pakistan se sont mutuellement bombardés dans la nuit de mardi à mercredi, faisant huit morts côté pakistanais et trois côté indien, franchissant un nouveau palier dans l’escalade entre les deux puissances nucléaires.Selon le porte-parole de l’armée pakistanaise, le lieutenant-général Ahmed Chaudhry, huit civils dont “une fillette de trois ans” ont été tués dans “24 frappes” indiennes à l’aide de missiles sur “six endroits” au Pakistan.Il a par ailleurs fait état tôt mercredi de 35 blessés et deux disparus.L’Inde a de son côté dit avoir “frappé des infrastructures terroristes au Pakistan (…) d’où les attaques terroristes contre l’Inde ont été organisées et dirigées”.Dans la nuit, des journalistes de l’AFP ont entendu d’énormes explosions aux abords de Srinagar, la grande ville du Cachemire administré par l’Inde, non loin du QG de l’armée indienne pour la zone.L’armée indienne a affirmé que des tirs d’artillerie pakistanais avaient visé son territoire dans les secteurs de Bhimber Gali et Poonch-Rajauri, au Cachemire. “Trois civils innocents ont perdu la vie lors de tirs/bombardements aveugles” pakistanais, a-t-elle indiqué, ajoutant qu’elle y avait répondu “de façon proportionnée”.Cette nouvelle escalade entre les deux voisins, rivaux depuis leur partition dans la douleur en 1947, a été déclenchée par une attaque qui a provoqué un choc en Inde. – “La riposte a commencé” -Le 22 avril, des hommes armés ont abattu 26 personnes dans la partie du Cachemire administrée par l’Inde. Aussitôt après cet attentat, jamais revendiqué, New Delhi a accusé Islamabad. Le Pakistan, lui, dément.La police indienne assure rechercher au moins deux ressortissants pakistanais parmi les assaillants et leurs complices et assure qu’ils sont liés au LeT, le mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan, déjà soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008.L’un des sites visés dans la nuit par l’armée indienne est la mosquée Subhan, à Bahawalpur, dans le Pendjab pakistanais, liée selon le renseignement indien à des groupes proches du LeT, notamment le Jaish-e-Mohammed (JeM).Aussitôt, le gouvernement de cette province, où vivent près de la moitié des 240 millions de Pakistanais, a annoncé fermer toutes ses écoles mercredi.Peu après ces frappes, le Cachemire s’est embrasé, les journalistes de l’AFP dans la zone disputée rapportent des explosions à présent de plus en plus rapprochées.”La riposte a commencé et si Dieu le veut, elle va s’accentuer (…) il ne faudra pas beaucoup de temps pour régler le problème”, a menacé dans un entretien avec l’AFP le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif. Le Comité de la sécurité nationale pakistanais, une instance uniquement convoquée pour les situations extrêmes, se réunira dans la matinée.Environ 200 Pakistanais ont défilé tôt mercredi matin dans la ville méridionale de Hyderabad, brûlant des drapeaux indiens et des portraits du Premier ministre indien Narendra Modi.”Le monde ne peut pas se permettre une confrontation militaire” entre Inde et Pakistan, a tenté de plaider l’ONU, alors que les deux voisins ne cessent de faire valoir leur “droit à se défendre” depuis deux semaines.Au milieu de ces annonces, le président américain Donald Trump a dit espérer que les affrontements entre Inde et Pakistan “s’arrêtent très rapidement”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio s’est entretenu avec ses homologues indien et pakistanais. “Il encourage l’Inde et le Pakistan à rouvrir un canal entre leurs dirigeants pour désamorcer la situation et empêcher une nouvelle escalade”, a déclaré Brian Hughes, porte-parole du Conseil national de sécurité.”Aucune installation militaire pakistanaise n’a été visée”, a martelé New Delhi, estimant faire preuve d’une “retenue considérable” pour “éviter toute escalade”.”Nous tenons ainsi notre engagement de faire en sorte que les responsables de cette attaque (du 22 avril) rendent des comptes”, a poursuivi le gouvernement ultranationaliste hindou de Narendra Modi.”Après l’attaque à Pahalgam, le gouvernement indien a encore une fois utilisé l’excuse du terrorisme pour (…) mettre en danger la paix et la sécurité régionales”, a accusé la diplomatie pakistanaise. “L’action irresponsable de l’Inde rapproche les deux Etats nucléaires d’un conflit majeur”.Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a renchéri: “Le Pakistan se réserve le droit absolu de répondre de façon décisive à cette attaque indienne non provoquée — une réponse résolue est déjà en cours”.- Guerre de l’eau -New Delhi a menacé de “couper l’eau” qui irrigue le Pakistan en représailles à l’attentat du 22 avril.Dès le lendemain, l’Inde avait suspendu sa participation à un traité de partage des eaux signé en 1960 avec son voisin.Depuis une dizaine de nuits, soldats indiens et pakistanais échangent des tirs d’armes légères le long de la frontière qui sépare leurs pays. Sans avoir fait de victimes jusqu’à présent. Le Pakistan a de son côté procédé à deux tirs d’essai de missiles sol-sol. Celui conduit samedi concernait un engin d’une portée de 450 kilomètres, la distance qui sépare la frontière pakistanaise de la capitale indienne New Delhi.L’Inde doit précisément mener mercredi des exercices de défense civile visant, selon son ministère de l’Information, à préparer la population à “se protéger en cas d’attaque”.Et New Delhi recevra mercredi le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qui était lundi à Islamabad pour une médiation.burs/sbh/roc/lpa