La sortie du jeu “GTA VI” repoussée à mai 2026, le titre de l’éditeur Take-Two plonge

La sortie du jeu vidéo “Grand Theft Auto VI” (“GTA VI”) a été décalée vendredi de l’automne 2025 au 26 mai 2026, ses créateurs expliquant vouloir le peaufiner, une annonce qui a fait plonger le cours du groupe américain Take-Two Interactive, la maison mère de l’éditeur du jeu, Rockstar Games.”Nous espérons que vous comprendrez que nous avons besoin de davantage de temps pour vous apporter le niveau de qualité que vous attendez”, a souligné Rockstar Games, dans un communiqué publié vendredi.L’enjeu est majeur pour l’entreprise, alors que “GTA V” reste l’un des titres les plus populaires, douze ans après sa commercialisation.Depuis son lancement initial sur Playstation 3 et Xbox 360, il a été adapté sur toutes les nouvelles consoles de Sony et Microsoft ainsi que sur PC, prolongeant ainsi sa durée de vie et ses ventes, qui dépassent désormais les 200 millions d’exemplaires.Dans ce nouveau volet, sur lequel peu de détails ont filtré, les joueurs sillonneront Vice City, un cadre inspiré de Miami qui figurait déjà dans un “Grand Theft Auto” sorti en 2002.La première bande-annonce du jeu, dévoilée en décembre 2023, laissait entrevoir des courses-poursuites, des fêtes sur des yachts et, pour la première fois, un personnage féminin parmi les protagonistes principaux. Elle a depuis été visionnée 250 millions de fois sur la page YouTube de Rockstar Games.Les ventes de la version en ligne de “GTA”, version antérieure à “GTA VI”, s’essoufflent et la croissance de Take-Two est, pour l’instant, surtout tirée par la simulation de basket “NBA 2K”.”Nous nous attendons à ce que l’année 2025 marque un point d’inflection pour Take-Two”, avait expliqué le groupe de New York début février, évoquant, en premier, “GTA VI”, finalement repoussé.Wall Street a sanctionné Take-Two après cette communication et vers 16H10 GMT, le titre abandonnait 6,12%.”L’action ne devrait pas chuter autant”, a réagi auprès de l’AFP Michael Pachter, analyste de Wedbush Securities, “mais les gens se demandent s’il n’y aura pas d’autres reports.””Ce décalage de six à sept mois pour GTA VI est une déconvenue mais n’est pas désastreux”, a abondé, dans une note, Eric Handler, de la banque d’investissement ROTH. “Cela ne modifie pas notre vision de la qualité attendue du jeu et nos prévisions de ventes” de “GTA VI”.- Un secteur convalescent -Au-delà de Rockstar Games, c’est toute l’industrie qui avait les yeux rivés sur ce lancement, alors que le secteur connaît une panne de croissance depuis deux ans, après avoir profité des confinements liés au Covid pour battre des records en termes de chiffre d’affaires.Les analystes s’attendaient ainsi à ce que “GTA VI” et la nouvelle console Switch 2 de Nintendo, prévue le 5 juin, fassent redémarrer le secteur.Jusqu’ici, les précommandes pour la machine devant succéder à la très populaire Switch semblent au rendez-vous et dépassaient fin avril les 2 millions, uniquement pour le Japon.Coup dur pour cette industrie en mal de croissance, Sony et Microsoft ont annoncé, ces dernières semaines, des hausses de prix de la PS5 et de la Xbox, en réponse aux droits de douane imposés par les Etats-Unis à la Chine, où ils produisent l’essentiel de ces consoles.Le retard dont a fait état Rockstar Games vendredi a profité au concurrent de Take-Two Electronic Arts (EA), dont le titre bondissait de 3,37%, de même qu’à Roblox (+6,14%) et à Microsoft (+2,82%), devenu un géant du secteur avec le rachat d’Activision Blizzard, fin 2023.”EA est le mieux placé pour bénéficier” de ce report, considère Mike Hickey, analyste de Benchmark.La nouvelle version du jeu de tir à la première personne “Battlefield”, annoncée par EA, avant le printemps 2026, “aura moins de concurrence” à son lancement, anticipe Michael Pachter.”GTA VI devait être proposé exclusivement pour console au début de la période des fêtes de fin d’année et s’annonçait donc comme un moteur pour les ventes de Xbox et PlayStation, ce qui aurait été favorable à Microsoft et Sony et positif pour les autres éditeurs de jeux sur ce support”, a commenté Mathew Ball, patron du cabinet de conseil Epyllion.Mais une sortie en novembre aurait aussi “cannibalisé les autres jeux” et pénalisé leurs éditeurs, a-t-il ajouté.Le succès de la saga “GTA” n’a pas été exempt de polémiques, notamment en raison de son aspect sulfureux qui met en scène des individus aux comportements délictueux et qui incite, selon ses détracteurs, les joueurs à reproduire dans la vie réelle les actes de leur personnage. Des accusations rejetées par ses développeurs.

La sortie du jeu “GTA VI” repoussée à mai 2026, le titre de l’éditeur Take-Two plonge

La sortie du jeu vidéo “Grand Theft Auto VI” (“GTA VI”) a été décalée vendredi de l’automne 2025 au 26 mai 2026, ses créateurs expliquant vouloir le peaufiner, une annonce qui a fait plonger le cours du groupe américain Take-Two Interactive, la maison mère de l’éditeur du jeu, Rockstar Games.”Nous espérons que vous comprendrez que nous avons besoin de davantage de temps pour vous apporter le niveau de qualité que vous attendez”, a souligné Rockstar Games, dans un communiqué publié vendredi.L’enjeu est majeur pour l’entreprise, alors que “GTA V” reste l’un des titres les plus populaires, douze ans après sa commercialisation.Depuis son lancement initial sur Playstation 3 et Xbox 360, il a été adapté sur toutes les nouvelles consoles de Sony et Microsoft ainsi que sur PC, prolongeant ainsi sa durée de vie et ses ventes, qui dépassent désormais les 200 millions d’exemplaires.Dans ce nouveau volet, sur lequel peu de détails ont filtré, les joueurs sillonneront Vice City, un cadre inspiré de Miami qui figurait déjà dans un “Grand Theft Auto” sorti en 2002.La première bande-annonce du jeu, dévoilée en décembre 2023, laissait entrevoir des courses-poursuites, des fêtes sur des yachts et, pour la première fois, un personnage féminin parmi les protagonistes principaux. Elle a depuis été visionnée 250 millions de fois sur la page YouTube de Rockstar Games.Les ventes de la version en ligne de “GTA”, version antérieure à “GTA VI”, s’essoufflent et la croissance de Take-Two est, pour l’instant, surtout tirée par la simulation de basket “NBA 2K”.”Nous nous attendons à ce que l’année 2025 marque un point d’inflection pour Take-Two”, avait expliqué le groupe de New York début février, évoquant, en premier, “GTA VI”, finalement repoussé.Wall Street a sanctionné Take-Two après cette communication et vers 16H10 GMT, le titre abandonnait 6,12%.”L’action ne devrait pas chuter autant”, a réagi auprès de l’AFP Michael Pachter, analyste de Wedbush Securities, “mais les gens se demandent s’il n’y aura pas d’autres reports.””Ce décalage de six à sept mois pour GTA VI est une déconvenue mais n’est pas désastreux”, a abondé, dans une note, Eric Handler, de la banque d’investissement ROTH. “Cela ne modifie pas notre vision de la qualité attendue du jeu et nos prévisions de ventes” de “GTA VI”.- Un secteur convalescent -Au-delà de Rockstar Games, c’est toute l’industrie qui avait les yeux rivés sur ce lancement, alors que le secteur connaît une panne de croissance depuis deux ans, après avoir profité des confinements liés au Covid pour battre des records en termes de chiffre d’affaires.Les analystes s’attendaient ainsi à ce que “GTA VI” et la nouvelle console Switch 2 de Nintendo, prévue le 5 juin, fassent redémarrer le secteur.Jusqu’ici, les précommandes pour la machine devant succéder à la très populaire Switch semblent au rendez-vous et dépassaient fin avril les 2 millions, uniquement pour le Japon.Coup dur pour cette industrie en mal de croissance, Sony et Microsoft ont annoncé, ces dernières semaines, des hausses de prix de la PS5 et de la Xbox, en réponse aux droits de douane imposés par les Etats-Unis à la Chine, où ils produisent l’essentiel de ces consoles.Le retard dont a fait état Rockstar Games vendredi a profité au concurrent de Take-Two Electronic Arts (EA), dont le titre bondissait de 3,37%, de même qu’à Roblox (+6,14%) et à Microsoft (+2,82%), devenu un géant du secteur avec le rachat d’Activision Blizzard, fin 2023.”EA est le mieux placé pour bénéficier” de ce report, considère Mike Hickey, analyste de Benchmark.La nouvelle version du jeu de tir à la première personne “Battlefield”, annoncée par EA, avant le printemps 2026, “aura moins de concurrence” à son lancement, anticipe Michael Pachter.”GTA VI devait être proposé exclusivement pour console au début de la période des fêtes de fin d’année et s’annonçait donc comme un moteur pour les ventes de Xbox et PlayStation, ce qui aurait été favorable à Microsoft et Sony et positif pour les autres éditeurs de jeux sur ce support”, a commenté Mathew Ball, patron du cabinet de conseil Epyllion.Mais une sortie en novembre aurait aussi “cannibalisé les autres jeux” et pénalisé leurs éditeurs, a-t-il ajouté.Le succès de la saga “GTA” n’a pas été exempt de polémiques, notamment en raison de son aspect sulfureux qui met en scène des individus aux comportements délictueux et qui incite, selon ses détracteurs, les joueurs à reproduire dans la vie réelle les actes de leur personnage. Des accusations rejetées par ses développeurs.

UAE had hottest April on record: met office

The United Arab Emirates endured its hottest April on record with an average daily high of 42.6 degrees Celsius (108.7 Fahrenheit), the National Center of Meteorology (NCM) said.That topped the average daily high of 42.2 Celsius (108 Fahrenheit) recorded in April 2017, said the centre, which has been keeping comprehensive figures since 2003.The oil-rich Gulf state has been gripped by a heatwave for several days that has prompted authorities to warn residents to drink plenty of fluids and avoid work outdoors during the hottest part of the day.NCM meteorologist Ahmed Habib said the culprit was a mass of very hot air that had blown in from the desert.On April 27, temperatures in the emirate of Fujairah peaked at 46.6 Celsius (115.9 Fahrenheit), the second highest ever recorded in April in the UAE.This year’s heatwave stands in stark contrast to April 2024, when the UAE was swept by its heaviest rains in 75 years. Four people died and the commercial hub of Dubai was paralysed for several days.Scientists of the World Weather Attribution network said last year’s rains were “very likely” exacerbated by global warming.The UAE is one of the world’s top oil exporters, but has also invested heavily in renewable energy. 

Iran says US sanctions ‘will not change’ policy after Trump warnings

Iran said Friday that continued US sanctions on its trade partners will not alter its policy, after President Donald Trump threatened to penalise countries or individuals dealing in Iranian oil.”The continuation of these illegal behaviours will not change Iran’s logical, legitimate and international law-based positions,” a foreign ministry statement said, condemning what it called “pressure on Iran’s trade and economic partners”.It added that such sanctions have created “deep suspicion and mistrust about the seriousness of America on the path of diplomacy”.On Thursday, Trump vowed to enforce sanctions and called for a global boycott of “any amount” of Iranian oil or petrochemicals.”All purchases of Iranian Oil, or Petrochemical products, must stop, NOW!” Trump wrote on his Truth Social platform.”Any Country or person who buys ANY AMOUNT of OIL or PETROCHEMICALS from Iran will be subject to, immediately, Secondary Sanctions,” he added.His remarks came after Iran confirmed the postponement of the next round of nuclear talks with the United States, which had been expected to be held on Saturday, with mediator Oman citing “logistical reasons”.Oman said the date for a new round “will be announced when mutually agreed”.- ‘Just and balanced deal’ -Foreign Minister Abbas Araghchi, who headed the Iranian delegation in the three rounds of talks held so far, said Iran was ready for a “just and balanced deal”.”There is no change in our determination to secure a negotiated solution,” Araghchi said on X, adding that any deal should guarantee “an end to sanctions.”The talks mark the highest-level contact on Iran’s nuclear programme since Trump abandoned a landmark accord between Tehran and major powers in 2018.The US president had written to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei in March urging negotiations but warning of potential military action if they failed.Since returning to office in January, Trump has revived his “maximum pressure” policy of sanctions against Iran, with the latest announced on Wednesday and targeting seven companies accused of transporting Iranian-origin petroleum products.Tensions over Iran’s nuclear programme soared after Washington withdrew from the 2015 deal with major powers which offered Tehran sanctions relief in return for restrictions on its nuclear activities.Iran adhered to the agreement for another year before beginning to roll back its compliance.Western governments have since accused Tehran of seeking a nuclear weapons capability, an ambition it has consistently denied, insisting that its nuclear programme is for peaceful purposes only.On Monday, French Foreign Minister Jean-Noel Barrot said Iran was “on the verge of acquiring nuclear weapons”.He also warned that UN sanctions against Tehran — lifted under the 2015 nuclear deal — could be reimposed if Iran’s nuclear activities were seen to threaten European security.Iranian foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei said the French foreign minister’s remarks were “simply absurd”.”This false statement, coupled with the minister’s open threats to reimpose sanctions, reinforces the suspicion that France’s nagging posture risks evolving into a spoiling role.”

La Bourse de Paris termine en forte hausse, profitant d’un vent d’optimisme

La Bourse de Paris a terminé en forte hausse vendredi, profitant d’un vent d’optimisme après un indicateur meilleur que prévu aux Etats-Unis, éloignant les craintes de récession, et les espoirs de désescalade des tensions commerciales entre Washington et Pékin.L’indice vedette de la place de Paris, le CAC 40, a gagné 2,33%, soit 176,61 points, pour s’établir à 7.770,48 points. Mercredi, il avait terminé en hausse de 0,50% à 7.593,87 points.Le taux de chômage est resté stable en avril aux Etats-Unis, à 4,2%, selon des données officielles publiées vendredi alors que les experts s’attendent à voir le marché du travail se dégrader avec les droits de douane.La première économie mondiale a créé 177.000 emplois le mois dernier, moins qu’en mars mais plus qu’attendu.Même si le rapport reste mitigé, “on a un peu l’impression que le marché veut voir que ce qu’il a envie de voir, c’est-à-dire que les bonnes nouvelles”, résume Grégoire Kounowski, conseiller en investissement chez Norman K, en particulier “l’absence de signaux récessionnistes”.”Cela alimente les espoirs que la plus grande économie du monde est suffisamment résiliente pour affronter les conséquences des droits de douane imposés par Trump”, poursuit Susannah Streeter, responsable des marchés et de l’investissement chez Hargreaves Lansdown.Ce rapport devrait également permettre à la Réserve fédérale américaine (Fed) de maintenir ses taux d’intérêts, estime M. Kounowski.A cela s’ajoute des espoirs de désescalade dans le conflit commercial qui oppose les Etats-Unis et la Chine depuis l’annonce de droits de douane colossaux par Donald Trump.Pékin a annoncé vendredi “évaluer” une proposition de négociations émanant de Washington. Le président américain Donald Trump a lui assuré qu’il y avait “de très fortes chances” que les deux pays parviennent à un accord.L’intelligence artificielle porteuseParmi les “Sept Magnifiques”, surnom donné aux grandes valeurs américaines du secteur technologique, Amazon a enregistré au premier trimestre des résultats meilleurs qu’attendu, soutenus par le dynamisme de l’informatique à distance (cloud) et de l’intelligence artificielle (IA).Meta a de son côté relevé ses prévisions d’investissements pour l’année en cours, à une fourchette comprise entre 64 et 72 milliards de dollars, contre 60 à 65 jusqu’ici, une somme consacrée en grande partie au développement de l’IA.Des annonces et résultats qui ont soutenu les valeurs présentes dans les domaines de l’IA et du stockage de l’énergie comme le géant français des équipements électriques Schneider Electric, dont le titre a terminé en forte hausse de 5,68% à 215,80 euros à la Bourse de Paris.Également exposé, Legrand a gagné 2,45% à 98,66 euros.En Allemagne, Siemens Energy (+7,49%) a également bénéficié de l’annonce par Meta de nouveaux investissements massifs dans des centres de données dédiés à l’intelligence artificielle.Teleperformance plongeLe géant mondial des centres d’appels Teleperformance a confirmé ses objectifs de croissance pour 2025 et compte poursuivre ses investissements dans l’intelligence artificielle, s’estimant non affecté “directement” par la hausse des droits de douane américains.Les investisseurs ont toutefois sanctionné la performance du groupe dans les “services spécialisés”, qui comprennent notamment l’interprétariat. Les revenus de ce segment ont baissé de 2,4%, à périmètre constant, en raison du non-renouvellement d’un contrat significatif dans la gestion des demandes de visa. Son titre a plongé de 7,28% sur la séance, pour s’établir à 89,44 euros.

Antisémitisme: Jérôme Guedj, de gré ou de force dans la mêlée

Violemment pris à partie deux fois en quelques jours en manifestation, le député socialiste Jérôme Guedj, un temps figure de l’aile gauche du PS, énarque et spécialiste des questions sociales, met en lumière malgré lui le malaise de la gauche sur la question de l’antisémitisme.”Je commence à en avoir un peu marre là des manifs”, ironise Jérôme Guedj auprès de l’AFP. Jeudi pour le 1er-Mai, il a été ciblé et insulté par des manifestants de gauche ou d’extrême gauche. Dimanche, il a dû quitter un rassemblement en hommage au meurtre d’un jeune Malien dans une mosquée après avoir été accueilli au cri de “sioniste dégage !”.Un climat qui “pue l’antisémitisme”, selon lui.Ses détracteurs lui reprochent un soutien trop timide à la Palestine, soutien devenu une valeur cardinale pour une bonne partie de la gauche sous l’impulsion de La France insoumise après les attaques du Hamas du 7-Octobre 2023 et la riposte dévastatrice d’Israël. Ou son refus d’utiliser le terme – contesté par une partie de la classe politique – d'”islamophobie” pour décrire les actes hostiles aux musulmans.  Lui, issu d’une famille juive séfarade et fervent défenseur de la laïcité, a l’impression d’être ramené à sa “judéité”, sujet qu’il n’évoque normalement pas. “Je récuse les termes +d’État colonial+, d’+apartheid+ et de +génocide+ parce que trois points, ça fait une ligne et si on laisse s’installer durablement ces termes, après, c’est la question même de la légitimité de l’État d’Israël qui est posée”, explique-t-il.L’élu de 53 ans se définit comme “sioniste et propalestinien”, défenseur de la solution à deux Etats. Et rappelle régulièrement son opposition au gouvernement de Benjamin Netanyahu ou qu’il s’est rendu à Gaza en 2009 pour soutenir la cause palestinienne.  Pas suffisant cependant pour une partie de la gauche.Les Insoumis lui reprochent ainsi de les avoir traités d'”idiots utiles du Hamas” après le 7-Octobre.Jean-Luc Mélenchon a tenu des propos très durs et ambigus à son encontre, le qualifiant notamment de “lâche de cette variété humaine que l’on connaît tous, les délateurs”. “L’intéressant est de le voir s’agiter autour du piquet où le retient la laisse de ses adhésions”, avait-il ajouté.- Anti LFI mais pro-union -C’est dans l’Essonne, département de banlieue parisienne où Jérôme Guedj a fait toute sa carrière politique, qu’il a rencontré le leader de LFI, alors membre du PS.Ce dernier le prend rapidement sous son aile -il en fera même son assistant parlementaire au Sénat- et a pour habitude de raconter comment son jeune protégé venait dans son bureau de ministre pour réviser son concours de l’ENA.Mais les deux hommes se fâchent quand Jean-Luc Mélenchon quitte le PS en 2008. Pourtant en 2022, au moment de la création de l’alliance de gauche Nupes, Jérôme Guedj, est alors fervent partisan de l’union. Celui qui se définit comme “le plus insoumis des socialistes” retrouve son ex mentor, avant de rompre à nouveau après le 7-Octobre.”Ce qui me gonfle, c’est que ma vie entière aura été matricée par mon rapport à Mélenchon”, reconnaissait-il auprès de l’AFP en 2024. De ses années avec lui, Jérôme Guedj en a gardé un réel enracinement à la gauche du PS.Entré à l’Inspection générale des Affaires sociales après sa sortie de l’ENA, il devient député en 2012. Il fait alors partie des frondeurs socialistes qui, en avril 2014, avaient refusé d’accorder leur confiance au gouvernement socialiste, en dénonçant sa dérive libérale.Ses adversaires politiques ne manquent d’ailleurs pas de souligner que, pour le congrès du mois prochain, il s’est allié à d’anciens ministres de François Hollande au sein de l’aile droite du PS, derrière le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, principal opposant à Olivier Faure.Volontiers disponible dans les médias, il se fait remarquer après son retour à l’Assemblée nationale en 2022 en réclamant, lors de la réforme des retraites, à la Sécurité sociale des documents sur les conséquences de la réforme. Chiffres à l’appui, il entame alors une bataille dans l’hémicycle contre le ministre du Travail Olivier Dussopt. Plus récemment, il s’est imposé comme l’un des parangons de la non-censure du gouvernement Bayrou au sein du PS, au nom de la “responsabilité”, après avoir voté la censure de Michel Barnier.Â