Grèce : nouvel incendie près d’Athènes

Un nouvel incendie s’est déclaré vendredi dans une zone périurbaine près d’Athènes tandis que le risque de feux ailleurs en Grèce s’avère “très élevé”, en raison d’une hausse attendue des températures et des vents violents.En milieu de journée, un incendie d’origine inconnue s’est produit sur la commune de Koropi, à 30 km environ à l’est de la capitale grecque, attisé par des bourrasques.Il s’est rapidement propagé à travers cette zone qui comprend de nombreuses habitations au milieu d’une végétation dense et s’étend jusqu’au bord de la mer Egée, dans le golfe Saronique.Quelque 800 personnes ont été évacuées, a annoncé le porte-parole des pompiers, Vassilios Vathrakoyannis.Les flammes ont “rapidement pris des proportions dangereuses” sous l’effet du vent, avec de multiples départs de feu, a-t-il raconté.La population avait reçu des alertes envoyées par la Protection civile sur les téléphones portables. Et plusieurs routes de la périphérie d’Athènes ont été bouclées à la circulation.- “En phase de régression” -L’incendie a ravagé des habitations, des oliviers et des broussailles, peut-on voir sur des images diffusées par la chaîne de télévision publique ERT.Toutefois, en fin d’après-midi, le porte-parole des pompiers a fait savoir que ce sinistre était désormais “en phase de régression”.”Les opérations se poursuivent, principalement pour maîtriser de petits foyers”, a-t-il ajouté au cours d’un point de presse.Au total, 120 pompiers ont été déployés sur place épaulés de 30 véhicules, huit avions et huit hélicoptères, selon le porte-parole des pompiers.L’inquiétude demeure pour les prochains jours, en particulier pour samedi, les 40 degrés Celsius devant en principe être dépassés. “Le risque d’incendies reste encore très élevé pour demain”, a insisté vendredi un responsable du bureau de presse des pompiers auprès de l’AFP.Parmi les régions les plus menacées figurent l’Attique (la région d’Athènes) qui compte plus de quatre millions habitants mais aussi le nord de l’île d’Eubée, plus à l’est, a averti la Protection civile grecque. Au cours des dernières 24 heures, 47 incendies de végétation agricole et forestière se sont déclarés dont la majeure partie ont été maîtrisés, ont dit les pompiers.A partir de ce week-end, la Grèce devrait voir les températures atteindre jusqu’à 41°C-42°C dans certaines régions, selon les prévisions des services de météorologie EMY.  A Koropi, “le feu est arrivé à l’intérieur des cours des maisons”, a souligné son maire, Dimitris Kiousis, sur ERT.”Tous les habitants (des zones menacées) ont été évacués”, a affirmé Thodoris Grivas, le maire adjoint de cette localité, sur la même chaîne de télévision.- Craintes -En revanche, l’incendie qui a commencé mercredi en Crète et a entraîné des milliers d’évacuations “était en régression” vendredi, ont assuré les pompiers.Entamé mercredi après-midi près de la ville de Iérapetra, sur la côte sud-est de la Crète -une des principales destinations touristiques et agricoles de cette île méridionale-, le feu a été porté là aussi par des vents importants.Quelque 5.000 personnes, dont 3.000 touristes, avaient été évacuées par précaution mercredi soir avant d’être relogées dans le nord de l’île.Quelque 230 pompiers, 48 véhicules et six hélicoptères restaient toutefois mobilisés sur le terrain vendredi matin près de Iérapetra. Mais l’affaiblissement des vents dans cette région difficile d’accès a permis une amélioration de la situation.Jeudi, un autre feu, qui s’est déclaré à 30 km à l’est d’Athènes, près du port de Rafina, a finalement été maîtrisé dans la soirée après avoir provoqué l’évacuation d’environ 300 personnes.Le 26 juin déjà, un incendie de forêt avait atteint plusieurs localités balnéaires proches de la capitale grecque, endommageant des habitations et entraînant des dizaines d’évacuations dans une région prisée des touristes grecs et étrangers.La Grèce a jusqu’ici été épargnée par la canicule qui a frappé une partie de l’Europe, en particulier l’Espagne, le Portugal et la France.Située dans le sud-est de l’Europe, en Méditerranée orientale, la Grèce est particulièrement vulnérable chaque été aux incendies, alimentés par des vents très forts, la sécheresse et des températures élevées. Quelque 45.000 hectares avaient été brûlés l’an dernier. Mais 2023 reste l’année la plus destructrice en termes de superficie brûlée avec près de 175.000 hectares partis en fumée et 20 morts. 

Grèce : nouvel incendie près d’Athènes

Un nouvel incendie s’est déclaré vendredi dans une zone périurbaine près d’Athènes tandis que le risque de feux ailleurs en Grèce s’avère “très élevé”, en raison d’une hausse attendue des températures et des vents violents.En milieu de journée, un incendie d’origine inconnue s’est produit sur la commune de Koropi, à 30 km environ à l’est de la capitale grecque, attisé par des bourrasques.Il s’est rapidement propagé à travers cette zone qui comprend de nombreuses habitations au milieu d’une végétation dense et s’étend jusqu’au bord de la mer Egée, dans le golfe Saronique.Quelque 800 personnes ont été évacuées, a annoncé le porte-parole des pompiers, Vassilios Vathrakoyannis.Les flammes ont “rapidement pris des proportions dangereuses” sous l’effet du vent, avec de multiples départs de feu, a-t-il raconté.La population avait reçu des alertes envoyées par la Protection civile sur les téléphones portables. Et plusieurs routes de la périphérie d’Athènes ont été bouclées à la circulation.- “En phase de régression” -L’incendie a ravagé des habitations, des oliviers et des broussailles, peut-on voir sur des images diffusées par la chaîne de télévision publique ERT.Toutefois, en fin d’après-midi, le porte-parole des pompiers a fait savoir que ce sinistre était désormais “en phase de régression”.”Les opérations se poursuivent, principalement pour maîtriser de petits foyers”, a-t-il ajouté au cours d’un point de presse.Au total, 120 pompiers ont été déployés sur place épaulés de 30 véhicules, huit avions et huit hélicoptères, selon le porte-parole des pompiers.L’inquiétude demeure pour les prochains jours, en particulier pour samedi, les 40 degrés Celsius devant en principe être dépassés. “Le risque d’incendies reste encore très élevé pour demain”, a insisté vendredi un responsable du bureau de presse des pompiers auprès de l’AFP.Parmi les régions les plus menacées figurent l’Attique (la région d’Athènes) qui compte plus de quatre millions habitants mais aussi le nord de l’île d’Eubée, plus à l’est, a averti la Protection civile grecque. Au cours des dernières 24 heures, 47 incendies de végétation agricole et forestière se sont déclarés dont la majeure partie ont été maîtrisés, ont dit les pompiers.A partir de ce week-end, la Grèce devrait voir les températures atteindre jusqu’à 41°C-42°C dans certaines régions, selon les prévisions des services de météorologie EMY.  A Koropi, “le feu est arrivé à l’intérieur des cours des maisons”, a souligné son maire, Dimitris Kiousis, sur ERT.”Tous les habitants (des zones menacées) ont été évacués”, a affirmé Thodoris Grivas, le maire adjoint de cette localité, sur la même chaîne de télévision.- Craintes -En revanche, l’incendie qui a commencé mercredi en Crète et a entraîné des milliers d’évacuations “était en régression” vendredi, ont assuré les pompiers.Entamé mercredi après-midi près de la ville de Iérapetra, sur la côte sud-est de la Crète -une des principales destinations touristiques et agricoles de cette île méridionale-, le feu a été porté là aussi par des vents importants.Quelque 5.000 personnes, dont 3.000 touristes, avaient été évacuées par précaution mercredi soir avant d’être relogées dans le nord de l’île.Quelque 230 pompiers, 48 véhicules et six hélicoptères restaient toutefois mobilisés sur le terrain vendredi matin près de Iérapetra. Mais l’affaiblissement des vents dans cette région difficile d’accès a permis une amélioration de la situation.Jeudi, un autre feu, qui s’est déclaré à 30 km à l’est d’Athènes, près du port de Rafina, a finalement été maîtrisé dans la soirée après avoir provoqué l’évacuation d’environ 300 personnes.Le 26 juin déjà, un incendie de forêt avait atteint plusieurs localités balnéaires proches de la capitale grecque, endommageant des habitations et entraînant des dizaines d’évacuations dans une région prisée des touristes grecs et étrangers.La Grèce a jusqu’ici été épargnée par la canicule qui a frappé une partie de l’Europe, en particulier l’Espagne, le Portugal et la France.Située dans le sud-est de l’Europe, en Méditerranée orientale, la Grèce est particulièrement vulnérable chaque été aux incendies, alimentés par des vents très forts, la sécheresse et des températures élevées. Quelque 45.000 hectares avaient été brûlés l’an dernier. Mais 2023 reste l’année la plus destructrice en termes de superficie brûlée avec près de 175.000 hectares partis en fumée et 20 morts. 

La Bourse de Paris cède sous le poids des inquiétudes liées aux droits de douane

La Bourse de Paris a terminé en baisse vendredi, l’attention des investisseurs se focalisant sur les négociations commerciales entre les Etats-Unis et ses partenaires commerciaux à l’approche de la date butoir fixée par Donald Trump pour trouver un accord.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a terminé en baisse de 0,75%, soit une baisse de 58,28 points, pour s’établir à 7.696,27 points. La veille, il avait terminé en légère hausse de 0,21% à 7.754,55 points à la clôture.Les Etats-Unis restent au cÅ“ur des préoccupations alors que les négociations avec leurs partenaires commerciaux entrent dans leur dernière ligne droite.Donald Trump a précisé que 10 à 12 pays seraient contactés dès vendredi, par lettre, pour être informer du montant des droits de douane punitifs qu’ils devront payer. Le locataire de la Maison Blanche a affirmé que “tous les pays” devront être “couverts pour le 9 juillet”, date butoir pour que les partenaires des Etats-Unis concluent un accord avec Washington. Ces droits de douane pourraient varier d’un pays à l’autre, allant d’une fourchette de 10 à 20%, à une autre, bien plus élevée, de 60 à 70%, a expliqué Donald Trump. Les pays visés commenceront selon lui à payer le 1er août.”Nous saurons bientôt quelle décision prendra le président Trump après le report de 90 jours des droits de douane réciproques initialement annoncés le 2 avril”, résume Chris Iggo, de AXA IM.En attendant, les investisseurs restent prudents. La baisse des actions européennes “reste finalement assez contenue face à la menace de Donald Trump sur les droits de douane”, souligne toutefois Grégoire Kounowski, conseiller en investissements chez Norman K.Il note “une forte dichotomie entre la menace réelle contre les Européens”, et la réaction des marchés qui se montrent “très complaisants”.La Chine vise les spiritueuxDes producteurs de cognac, dont les principaux exportateurs comme Hennessy, Rémy Cointreau et Martell, vont échapper aux taxes annoncées par la Chine, auxquelles se substitueront des hausses de prix négociées.Pékin a annoncé qu’il imposerait dès samedi, au terme de son enquête antidumping, un droit de douane moyen de 32,2% sur les eaux-de-vie de vin importées de l’Union européenne, qui sont essentiellement du cognac.Mais des hausses de prix proposées par certains producteurs et acceptées par le ministère chinois du Commerce s’y substitueront, une issue “moins défavorable” saluée par le Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC).Rémy Cointreau a terminé en hausse de 2,18% à 48,84 euros. LVMH, qui détient la maison Hennessy, a perdu 1,76% à 477,37 euros. Le géant des vins et spiritueux Pernod Ricard a glissé de 0,38%, à 89,76 euros.

Stocks, dollar drop as tariff talk dominates

Stock markets mostly fell while the dollar largely retreated Friday as international tensions over tariffs dominated sentiment.Traders digested news also of Congress narrowly passing US President Donald Trump’s signature tax and spending bill that analysts argue risks ballooning national debt and wider inflation. On tariffs, Trump said he planned to start sending letters informing trading partners of their import levies as soon as Friday, as negotiations to avoid higher US rates entered the final stretch.In Europe, EU stock markets fell, with sentiment hit by China moving forward with “anti-dumping” taxes of up to 34.9 percent on cognac and other brandy imported from the bloc if producers don’t voluntarily hike prices.London ended the day flat.Asian stock markets closed out the week mixed.Oil prices extended losses, with OPEC and the cartel’s crude-producing allies expected this weekend to announce a rise to output.The main focus heading into next week was on Trump’s tariff plans.”We draw ever closer to Wednesday’s reciprocal tariff deadline, and thus traders are likely to grow jittery despite the tentative signals of a potential pathway to a deal,” noted Joshua Mahony, chief market analyst at Rostro trading group.Governments around the world have fought to hammer out tariff deals with Washington after Trump unveiled a blitz of levies in early April.He and his top officials have said several were in the pipeline, but only Britain and Vietnam have signed pacts.China has agreed to a framework for it and the United States to slash tit-for-tat tolls and ship certain products.The prospect that trading partners from Japan and South Korea to India and Taiwan could be hit with stiff tariffs fuelled fresh worries about the global economy.”While we are unlikely to see a repeat of volatility like we did in early April, when markets were at the peak of tariff-related turbulence, we could potentially see some selling pressure if we see the return of tit-for-tat trade tariffs,” said City Index and FOREX.com analyst Fawad Razaqzada.Uncertainty leading up to next week’s cut-off tempered the positive lead from another record Thursday on Wall Street, where a forecast-busting US jobs report soothed worries about the world’s top economy.The data dented the prospect of the Federal Reserve cutting interest rates at its July policy meeting, with bets now on two reductions before the end of the year — the first likely in September.However, analysts suggested that all was not what it seemed, pointing to softness in the private sector.”We think that private-sector hiring has stalled, and we may see sporadic layoffs in some industries in the coming months,” warned analysts at Japanese financial group MUFG.”Despite the unemployment rate having fallen… the flow of potential workers that remained out of the labour force rose sharply in June, further highlighting the weak hiring environment. “We continue to view labour demand as being fundamentally weak relative to the past several years,” they added.Wall Street was closed on Friday for the US Independence Day holiday.- Key figures at around 1530 GMT -London – FTSE 100: FLAT at 8,822.91 points (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.8 percent at 7,696.27 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.6 percent at 23,7787.45 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.1 percent at 39,810.88 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.6 percent at 23,916.06 (close)Shanghai – Composite: UP 0.3 percent at 3,472.32 (close)New York: Closed for a public holidayEuro/dollar: UP at $1.1783 from $1.1755 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3641 from $1.3642Dollar/yen: DOWN at 144.53 yen from 145.06 yenEuro/pound: UP at 86.37 pence from 86.14 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.7 percent at $66.56 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $68.39 per barrelburs-rl/giv

Russia brushes of talks after largest assault on Ukraine

Russia on Friday said that it sees no immediate diplomatic way out of the war in Ukraine, hours after pummelling the war-torn country with its largest ever drone and missile barrage of the invasion.The hours-long bombardments sent Ukrainians scurrying for shelters across the country and came after a call between Trump and Russian President Vladimir Putin, which ended without a breakthrough.Trump also said he had made no progress in discussions with Putin on ending more than three years of bitter fighting since the Kremlin ordered its troops into neighbouring Ukraine.Earlier, AFP journalists in Kyiv heard drones buzzing over the capital and explosions ringing out throughout the night as Ukrainian air defence systems fended off the attack.Ukraine’s President Volodymyr Zelensky also spoke to Trump and said they agreed to work on bolstering the country’s defences against aerial bombardment.”We spoke about opportunities in air defence and agreed that we will work together to strengthen protection of our skies,” Zelensky said on social media after the call.Tymur, a Kyiv resident who said he had experienced previous Russian attacks, told AFP that the assault in the early hours of Friday felt different from others.”Nothing like this attack had ever happened before. There have never been so many explosions,” he said.The Kremlin said Friday it was “preferable” to achieve the goals of its invasion through political and diplomatic means.”But as long as that is not possible, we are continuing the special operation,” spokesman Dmitry Peskov said in a briefing, referring to Russia’s invasion.- ‘War and terror’ -Zelensky said air alerts began echoing out across the country as the Trump-Putin call was getting under way.”Yet again, Russia is showing it has no intention of ending the war and terror,” he said on social media.He urged the United States in particular to increase pressure on Moscow, which on Friday announced fresh territorial gains on the front line with the capture of a village in the Donetsk region.Poland said its embassy building in Kyiv had been damaged in the attack but that staff were unharmed.Germany’s foreign ministry meanwhile said that the timing of the attack showed that Moscow was continuing to “rely on brute force”. “Ukraine needs more to defend itself, not less,” the ministry said on social media.Berlin was exploring the possibility of purchasing more Patriot air defence systems from the United States for Ukraine, a German government spokesman told reporters.In Kyiv, one person was pulled from the rubble after the strikes, which also wounded at least 26 people, emergency services said.The barrage, according to the air force, comprised 539 drones and 11 missiles. A representative of Ukraine’s air force told Ukrainian media that the attack was the largest of the Russian invasion.- ‘Complete disregard’ -Overnight Russia attacks have escalated over recent weeks.An AFP tally found Moscow launched a record number of drones and missiles at Ukraine in June, when direct peace talks between Kyiv and Moscow appeared to stall.In Kyiv, AFP journalists saw dozens of residents of the capital taking shelter in a metro station.Yuliia Golovnina, who said she sheltered at the metro regularly, described the worry that came with hearing an explosion during an attack.”Will there be another one? Will something collapse on you?” the 47-year-old said.”In those seconds, you just hold your breath and wait to see what happens next,” she added.In Kyiv, concerns mounted over whether the US would continue delivering military aid, which is key to Ukraine’s ability to fend off the drone and missile barrages. The US announced this week it was reducing some of its aid deliveries.European Commission President Ursula von der Leyen said this was a clear signal that the 27-nation European Union needed to “step up”.Ukraine has also ramped up its retaliatory strikes in Russia, where a woman was killed by a Ukrainian drone attack overnight, the acting governor of the Rostov region said.Talks, spearheaded by the United States to secure a ceasefire, have stalled.Delegations from the two sides last met more than a month ago, when they agreed to exchange 1,000 prisoners each.Russia announced a fresh swap of prisoners of war with Ukraine on Friday as part of that agreement.

Zelensky et Trump parlent défense antiaérienne après une attaque russe de drones record

Le président Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi s’être mis d’accord avec Donald Trump, au cours d’une conversation téléphonique, sur la nécessité de “renforcer la protection” du ciel ukrainien après l’attaque russe de drones la plus importante depuis le début de l’invasion en février 2022.De son côté, le Kremlin a estimé qu’il n’était “pas possible” pour l’instant d'”atteindre” ses objectifs en Ukraine par la voie diplomatique, sous-entendant ainsi une poursuite des combats et des attaques face à un adversaire en difficulté sur le front.A l’issue de sa discussion “approfondie” avec son homologue américain, notamment “sur les possibilités en matière de défense antiaérienne”, Volodymyr Zelensky a annoncé qu’ils étaient “convenus de travailler ensemble pour renforcer la protection” de l’espace aérien de l’Ukraine.- “Aucun progrès” -Le chef de l’Etat ukrainien n’a toutefois pas donné plus de précisions, à un moment où les villes de son pays continuent de subir les frappes russes face au manque de systèmes de défense antiaérienne pour couvrir efficacement l’ensemble du territoire.La veille, Donald Trump avait parlé au téléphone avec Vladimir Poutine, une conversation qui s’était une nouvelle fois terminée sans annonce importante en vue d’un règlement du conflit.Preuve de l’impasse dans laquelle se trouvent les pourparlers de paix malgré leur reprise en mai, le président américain a avoué jeudi n’avoir fait “aucun progrès” pendant son entretien avec M. Poutine. Le troisième cycle de pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens n’a d’ailleurs toujours pas été annoncé, un mois après une dernière réunion peu fructueuse en Turquie.Vladimir Poutine exige toujours que l’Ukraine cède quatre régions, en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce à rejoindre l’Otan. Des conditions inacceptables pour l’Ukraine, qui demande le retrait des troupes russes.Moscou “ne renoncera pas” à atteindre ces objectifs, a répété à Donald Trump le président russe. “Tant que cela ne semble pas possible, nous poursuivons l’opération militaire spéciale” en Ukraine, a embrayé vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.- “Nuit brutale” -En parallèle, l’armée russe continue de bombarder l’Ukraine. Au cours de la nuit, elle a envoyé 550 engins, dont 539 drones et des missiles, en particulier contre Kiev, selon l’armée de l’air ukrainienne.”La nuit a été blanche et brutale”, a déploré M. Zelensky, les secours faisant état d’au moins un mort et de 26 blessés, dont un enfant.Selon le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, Iouri Ignat, il s’agissait du “plus grand nombre” de drones jamais utilisé en une seule attaque par la Russie depuis 2022.L’Ukraine a revendiqué avoir neutralisé 478 de ces engins, l’armée russe assurant quant à elle avoir touché un aérodrome militaire et une raffinerie de pétrole.Des dizaines d’incendies se sont déclarés à la suite de ces bombardements, notamment dans la capitale ukrainienne. Un bâtiment de l’ambassade de Pologne a été endommagé, d’après Varsovie.Face à ces frappes massives russes qui se multiplient, l’Allemagne a dit mener d'”intenses discussions” sur des éventuels achats qu’elle pourrait faire aux Etats-Unis de systèmes antiaériens Patriot pour les donner à Kiev, qui les réclame, en vain, à Donald Trump.Washington avait annoncé plus tôt cette semaine une pause dans la livraison à l’Ukraine de certaines armes et munitions, y compris pour les Patriot, des systèmes coûteux et modernes.- “Jamais rien vu de tel” -Timour, un habitant de Kiev, a raconté à l’AFP être descendu dans sa cave avec le reste des résidents de son immeuble pour se protéger des bombardements.”Nous n’avions jamais rien vu de tel auparavant. Il n’y avait jamais eu autant d’explosions. C’était l’attaque la plus violente depuis que je vis ici”, a-t-il témoigné.Dans les territoires occupés par la Russie, quatre personnes ont été tuées vendredi dans une frappe ukrainienne sur Donetsk (est), d’après les autorités locales installées par Moscou.Face au désengagement apparent américain, les Européens continuent, de leur côté, d’afficher leur soutien à l’Ukraine, malgré des capacités industrielles militaires limitées.Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chef de l’Etat français Emmanuel Macron doivent co-présider jeudi prochain une réunion des pays “volontaires” pour un renforcement de la défense du territoire ukrainien.En attendant, les forces russes, qui avancent sur le front, ont revendiqué vendredi la prise d’une nouvelle localité dans l’est de l’Ukraine, le village de Predtetchyné, situé aux portes de la forteresse ukrainienne de Kostiantynivka.Kiev et Moscou ont par ailleurs annoncé avoir procédé dans la journée à un nouvel échange de prisonniers, sans toutefois préciser combien de personnes avaient été libérées dans cette opération.

Zelensky et Trump parlent défense antiaérienne après une attaque russe de drones record

Le président Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi s’être mis d’accord avec Donald Trump, au cours d’une conversation téléphonique, sur la nécessité de “renforcer la protection” du ciel ukrainien après l’attaque russe de drones la plus importante depuis le début de l’invasion en février 2022.De son côté, le Kremlin a estimé qu’il n’était “pas possible” pour l’instant d'”atteindre” ses objectifs en Ukraine par la voie diplomatique, sous-entendant ainsi une poursuite des combats et des attaques face à un adversaire en difficulté sur le front.A l’issue de sa discussion “approfondie” avec son homologue américain, notamment “sur les possibilités en matière de défense antiaérienne”, Volodymyr Zelensky a annoncé qu’ils étaient “convenus de travailler ensemble pour renforcer la protection” de l’espace aérien de l’Ukraine.- “Aucun progrès” -Le chef de l’Etat ukrainien n’a toutefois pas donné plus de précisions, à un moment où les villes de son pays continuent de subir les frappes russes face au manque de systèmes de défense antiaérienne pour couvrir efficacement l’ensemble du territoire.La veille, Donald Trump avait parlé au téléphone avec Vladimir Poutine, une conversation qui s’était une nouvelle fois terminée sans annonce importante en vue d’un règlement du conflit.Preuve de l’impasse dans laquelle se trouvent les pourparlers de paix malgré leur reprise en mai, le président américain a avoué jeudi n’avoir fait “aucun progrès” pendant son entretien avec M. Poutine. Le troisième cycle de pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens n’a d’ailleurs toujours pas été annoncé, un mois après une dernière réunion peu fructueuse en Turquie.Vladimir Poutine exige toujours que l’Ukraine cède quatre régions, en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce à rejoindre l’Otan. Des conditions inacceptables pour l’Ukraine, qui demande le retrait des troupes russes.Moscou “ne renoncera pas” à atteindre ces objectifs, a répété à Donald Trump le président russe. “Tant que cela ne semble pas possible, nous poursuivons l’opération militaire spéciale” en Ukraine, a embrayé vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.- “Nuit brutale” -En parallèle, l’armée russe continue de bombarder l’Ukraine. Au cours de la nuit, elle a envoyé 550 engins, dont 539 drones et des missiles, en particulier contre Kiev, selon l’armée de l’air ukrainienne.”La nuit a été blanche et brutale”, a déploré M. Zelensky, les secours faisant état d’au moins un mort et de 26 blessés, dont un enfant.Selon le porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne, Iouri Ignat, il s’agissait du “plus grand nombre” de drones jamais utilisé en une seule attaque par la Russie depuis 2022.L’Ukraine a revendiqué avoir neutralisé 478 de ces engins, l’armée russe assurant quant à elle avoir touché un aérodrome militaire et une raffinerie de pétrole.Des dizaines d’incendies se sont déclarés à la suite de ces bombardements, notamment dans la capitale ukrainienne. Un bâtiment de l’ambassade de Pologne a été endommagé, d’après Varsovie.Face à ces frappes massives russes qui se multiplient, l’Allemagne a dit mener d'”intenses discussions” sur des éventuels achats qu’elle pourrait faire aux Etats-Unis de systèmes antiaériens Patriot pour les donner à Kiev, qui les réclame, en vain, à Donald Trump.Washington avait annoncé plus tôt cette semaine une pause dans la livraison à l’Ukraine de certaines armes et munitions, y compris pour les Patriot, des systèmes coûteux et modernes.- “Jamais rien vu de tel” -Timour, un habitant de Kiev, a raconté à l’AFP être descendu dans sa cave avec le reste des résidents de son immeuble pour se protéger des bombardements.”Nous n’avions jamais rien vu de tel auparavant. Il n’y avait jamais eu autant d’explosions. C’était l’attaque la plus violente depuis que je vis ici”, a-t-il témoigné.Dans les territoires occupés par la Russie, quatre personnes ont été tuées vendredi dans une frappe ukrainienne sur Donetsk (est), d’après les autorités locales installées par Moscou.Face au désengagement apparent américain, les Européens continuent, de leur côté, d’afficher leur soutien à l’Ukraine, malgré des capacités industrielles militaires limitées.Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chef de l’Etat français Emmanuel Macron doivent co-présider jeudi prochain une réunion des pays “volontaires” pour un renforcement de la défense du territoire ukrainien.En attendant, les forces russes, qui avancent sur le front, ont revendiqué vendredi la prise d’une nouvelle localité dans l’est de l’Ukraine, le village de Predtetchyné, situé aux portes de la forteresse ukrainienne de Kostiantynivka.Kiev et Moscou ont par ailleurs annoncé avoir procédé dans la journée à un nouvel échange de prisonniers, sans toutefois préciser combien de personnes avaient été libérées dans cette opération.

Trump va promulguer sa loi budgétaire XXL pour la fête nationale

Le président américain Donald Trump promulgue sa loi budgétaire en grande pompe vendredi à l’occasion de la fête nationale, avec feux d’artifice et parade aérienne d’un bombardier furtif B-2, l’avion utilisé lors des raids en Iran.Il avait fait pression sur les élus républicains pour que le Congrès adopte sa “grande et belle loi”, comme il l’a baptisée, avant le 4 juillet. La loi a été définitivement votée jeudi, juste à temps.Jamais avare de mises en scène spectaculaires, Donald Trump va maintenant associer sa victoire législative, pièce maîtresse du programme de son second mandat, à une grande fête à la Maison Blanche pour célébrer les 249 ans de l’indépendance vis-à-vis de la Couronne britannique.Il a annoncé qu’une cérémonie de signature se tiendrait à la Maison Blanche à partir de 16H00 locales (20H00 GMT), en présence des parlementaires.”Ensemble, nous célébrerons l’indépendance de notre nation et le début de notre nouvel âge d’or”, a-t-il lancé sur son réseau Truth Social jeudi. L’adoption du projet de loi est le dernier d’une série de succès politiques pour Donald Trump ces dernières semaines, entre cessez-le-feu entre l’Iran et Israël après des frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens, accord sur les dépenses de l’Otan, et décision de la Cour suprême favorable à l’exécutif.Elle confirme aussi son emprise sur le parti républicain et, pour l’heure, sur la politique américaine en général. Jeudi soir, lors d’un meeting dans l’Iowa (centre), Donald Trump a savouré sa victoire.”Il n’y a pas de plus beau cadeau d’anniversaire pour l’Amérique que la victoire phénoménale que nous avons remportée il y a quelques heures à peine, lorsque le Congrès a adopté le grand et magnifique projet de loi visant à redonner sa grandeur à l’Amérique”, a-t-il lancé à la foule.Un B-2, le type d’avion qui a bombardé les installations nucléaires iraniennes le 22 juin, et des avions de chasse effectueront une parade aérienne au-dessus de la Maison Blanche pour l’occasion, tandis que certains pilotes ayant participé à l’opération seront présents lors de la cérémonie.- Coupes dans la santé -Donald Trump a toutefois passé sous silence les vives inquiétudes jusque dans son parti et parmi les électeurs, qui craignent que ce projet ne fasse gonfler la dette publique et n’affaiblisse les aides à la santé et la protection sociale. “Nous sommes certains que cela va donner un vrai coup de fouet à la croissance”, a déclaré vendredi sur Fox News le principal conseiller économique du président, Kevin Hassett.Donald Trump a fait adopter le projet de loi malgré des doutes au sein de son parti et l’opposition bruyante de son ancien allié, le milliardaire Elon Musk. Après le Sénat, qui l’avait approuvé mardi de justesse, la Chambre des représentants a adopté définitivement ce texte par 218 voix contre 214, un vote très serré, précédé de multiples pressions et tractations.La loi budgétaire tentaculaire honore bon nombre des promesses de campagne de M. Trump: augmentation des dépenses militaires, financement d’une campagne d’expulsion massive de migrants et engagement de 4.500 milliards de dollars pour prolonger les crédits d’impôt accordés lors de son premier mandatPour compenser le creusement de la dette publique, la nouvelle loi réduira le programme fédéral d’aide alimentaire et imposera d’importantes coupes au Medicaid, régime d’assurance santé pour les Américains à revenus modestes, les plus importantes depuis son lancement dans les années 1960.Selon certaines estimations, jusqu’à 17 millions de personnes pourraient perdre leur couverture d’assurance santé et des dizaines d’hôpitaux ruraux pourraient fermer leurs portes. “Il y a des fonds spéciaux pour garantir la couverture médicale en zone rurale”, a assuré M. Hassett, affirmant que la loi budgétaire permettrait de lutter contre “le gaspillage, la fraude et les abus” au sein du régime Medicaid.Les démocrates espèrent que le mécontentement provoqué par les conséquences de la loi les aidera à conquérir la majorité à la Chambre des représentants aux élections de mi-mandat de 2026. Il s’agira pour eux de montrer qu’il s’agit d’une énorme redistribution de richesses des Américains les plus pauvres vers les plus riches.

Trump va promulguer sa loi budgétaire XXL pour la fête nationale

Le président américain Donald Trump promulgue sa loi budgétaire en grande pompe vendredi à l’occasion de la fête nationale, avec feux d’artifice et parade aérienne d’un bombardier furtif B-2, l’avion utilisé lors des raids en Iran.Il avait fait pression sur les élus républicains pour que le Congrès adopte sa “grande et belle loi”, comme il l’a baptisée, avant le 4 juillet. La loi a été définitivement votée jeudi, juste à temps.Jamais avare de mises en scène spectaculaires, Donald Trump va maintenant associer sa victoire législative, pièce maîtresse du programme de son second mandat, à une grande fête à la Maison Blanche pour célébrer les 249 ans de l’indépendance vis-à-vis de la Couronne britannique.Il a annoncé qu’une cérémonie de signature se tiendrait à la Maison Blanche à partir de 16H00 locales (20H00 GMT), en présence des parlementaires.”Ensemble, nous célébrerons l’indépendance de notre nation et le début de notre nouvel âge d’or”, a-t-il lancé sur son réseau Truth Social jeudi. L’adoption du projet de loi est le dernier d’une série de succès politiques pour Donald Trump ces dernières semaines, entre cessez-le-feu entre l’Iran et Israël après des frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens, accord sur les dépenses de l’Otan, et décision de la Cour suprême favorable à l’exécutif.Elle confirme aussi son emprise sur le parti républicain et, pour l’heure, sur la politique américaine en général. Jeudi soir, lors d’un meeting dans l’Iowa (centre), Donald Trump a savouré sa victoire.”Il n’y a pas de plus beau cadeau d’anniversaire pour l’Amérique que la victoire phénoménale que nous avons remportée il y a quelques heures à peine, lorsque le Congrès a adopté le grand et magnifique projet de loi visant à redonner sa grandeur à l’Amérique”, a-t-il lancé à la foule.Un B-2, le type d’avion qui a bombardé les installations nucléaires iraniennes le 22 juin, et des avions de chasse effectueront une parade aérienne au-dessus de la Maison Blanche pour l’occasion, tandis que certains pilotes ayant participé à l’opération seront présents lors de la cérémonie.- Coupes dans la santé -Donald Trump a toutefois passé sous silence les vives inquiétudes jusque dans son parti et parmi les électeurs, qui craignent que ce projet ne fasse gonfler la dette publique et n’affaiblisse les aides à la santé et la protection sociale. “Nous sommes certains que cela va donner un vrai coup de fouet à la croissance”, a déclaré vendredi sur Fox News le principal conseiller économique du président, Kevin Hassett.Donald Trump a fait adopter le projet de loi malgré des doutes au sein de son parti et l’opposition bruyante de son ancien allié, le milliardaire Elon Musk. Après le Sénat, qui l’avait approuvé mardi de justesse, la Chambre des représentants a adopté définitivement ce texte par 218 voix contre 214, un vote très serré, précédé de multiples pressions et tractations.La loi budgétaire tentaculaire honore bon nombre des promesses de campagne de M. Trump: augmentation des dépenses militaires, financement d’une campagne d’expulsion massive de migrants et engagement de 4.500 milliards de dollars pour prolonger les crédits d’impôt accordés lors de son premier mandatPour compenser le creusement de la dette publique, la nouvelle loi réduira le programme fédéral d’aide alimentaire et imposera d’importantes coupes au Medicaid, régime d’assurance santé pour les Américains à revenus modestes, les plus importantes depuis son lancement dans les années 1960.Selon certaines estimations, jusqu’à 17 millions de personnes pourraient perdre leur couverture d’assurance santé et des dizaines d’hôpitaux ruraux pourraient fermer leurs portes. “Il y a des fonds spéciaux pour garantir la couverture médicale en zone rurale”, a assuré M. Hassett, affirmant que la loi budgétaire permettrait de lutter contre “le gaspillage, la fraude et les abus” au sein du régime Medicaid.Les démocrates espèrent que le mécontentement provoqué par les conséquences de la loi les aidera à conquérir la majorité à la Chambre des représentants aux élections de mi-mandat de 2026. Il s’agira pour eux de montrer qu’il s’agit d’une énorme redistribution de richesses des Américains les plus pauvres vers les plus riches.