‘No dumping ground’: Tunisia activist wins award over waste scandalFri, 02 May 2025 10:11:16 GMT

Tunisian environmentalist Semia Labidi Gharbi, awarded a global prize for her role exposing a major waste scandal, has a message for wealthy nations: developing countries are “no dumping ground”.Gharbi was among the first to speak out when Italy shipped more than 280 containers of waste to the North African country in 2020.The cargo was initially …

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Hong Kong posts 3.1% growth, warns of trade war ‘risk’

Hong Kong’s economy grew by 3.1 percent in the first quarter of the year, the city’s government said Friday, though it warned US tariffs had heightened “downside risks” in the global economy.US President Donald Trump’s stinging tariffs of 145 percent on many Chinese products came into force last month.Beijing has responded with fresh 125 percent levies on American imports.Hong Kong, a special administrative region in China with its own trade policies, has not followed Beijing’s lead in imposing retaliatory tariffs.Officials said Friday the city’s economy had “expanded solidly” this year, buoyed by the mainland’s growth and an increase in exports and arrivals in the first quarter.”According to the advance estimates, real GDP grew by 3.1 percent over a year earlier, picking up from the 2.5 percent growth in the preceding quarter,” a government spokesperson said.The growth was higher than the 2.1 percent expected by economists polled by Bloomberg.But officials warned that with the sharp increase in global tensions “the downside risks surrounding the global economy have heightened visibly”.”The extremely high levels of trade policy uncertainty will dampen international trade flows and investment sentiment, which in turn overshadow the near-term outlook for the Hong Kong economy,” a spokesperson said.But economic activities in the city will be bolstered by the local government’s pro-growth measures and “sustained steady growth of the Mainland (Chinese) economy”, they added.Friday’s preliminary figures showed an 8.7 percent growth in exports of goods, which authorities attributed to “sustained external demand”.Private consumption decreased 1.2 percent year-on-year — reflecting the lingering impact of changes in residents’ consumption patterns.Authorities have set a growth goal of two to three percent for the city this year.But Paul Chan, the city’s finance chief, in April urged vigilance in the face of a “tense external environment”.”The US’ bullying acts and unilateralism will continue to weigh on the global economic outlook,” he wrote.

Louer une poule, nouvelle mode contre la flambée du prix des oeufs aux Etats-Unis

Choquée par la flambée des prix des oeufs et leur rationnement dans les supermarchés américains, Yong-mi Kim a décidé de louer des poules pondeuses pour assurer son approvisionnement.Cette habitante de La Crescenta, près de Los Angeles, a opté pour cette solution intermédiaire, car elle n’était pas encore prête à devenir totalement propriétaire de ces animaux.”Je veux vraiment essayer pour voir si ça me plaît”, confie-t-elle à l’AFP en recevant ses deux gallinacés et tout le matériel pour les élever. “Certaines personnes de mon entourage ont des poules chez eux, mais cela leur demande beaucoup de travail : ils ont dû aménager tout leur jardin”, raconte cette professeure d’université. “Donc je pense que louer une poule est un bon début.”Pour cela elle passe par le projet “Rent the Chicken”, créé il y a une dizaine d’années en Pennsylvanie. Depuis, ce service s’est étendu à plus de 40 villes à travers l’Amérique du Nord, en s’appuyant sur des partenariats avec des agriculteurs locaux.Mais le phénomène a vraiment explosé à cause de la récente épidémie de grippe aviaire. A cause d’elle, des élevages entiers de poules ont été abattus et le prix des oeufs s’est envolé.”Cette année en particulier, nous constatons un intérêt beaucoup plus élevé, je dirais trois à quatre fois plus qu’à la même période l’année dernière”, observe Victoria Lee, qui dessert la région de Los Angeles depuis sa ferme d’Agua Dulce, en périphérie de la mégalopole.Au pic de la pénurie, les Américains ont déboursé plus de 10 dollars pour une douzaine d’Å“ufs, soit jusqu’à trois fois leur prix habituel. Les supermarchés ont aussi été forcés de limiter le nombre de boîtes autorisées pour chaque client.L'”eggflation” est ainsi devenue un marqueur emblématique de la hausse du coût de la vie, qui a tant pesé lors de la dernière campagne présidentielle. Donald Trump s’est engagé à lutter contre l’inflation des produits alimentaires. Mais depuis son retour à la Maison Blanche, le prix moyen des oeufs a légèrement augmenté, et au mois de mars, il demeure 60% plus cher par rapport à la même période l’année dernière, selon le ministère américain de l’Agriculture.- Qualité et protéines -Si louer une poule ne revient pas vraiment moins cher que d’acheter des oeufs en magasin, cela permet au moins de gagner en qualité, selon Mme Lee.”Lorsqu’ils arrivent au supermarché, les oeufs ont en moyenne entre 48 et 60 jours”, explique l’éleveuse. “Plus les oeufs restent longtemps en rayon, quelle que soit leur qualité initiale, plus les protéines qu’ils contiennent se dégradent.”Le service propose différentes formules pour louer des poules, allant de 500 à 1.000 dollars pour six mois, selon le nombre de volailles et le lieu d’habitation.Ces prix comprennent notamment les poules, leur nourriture, les abreuvoirs et mangeoires, ainsi qu’un guide pour les élever. Et surtout, un poulailler d’une qualité remarquable, sorte de mini-maison avec patio, entouré par une clôture et entièrement fixé sur des roulettes.”Chaque jour, nos locataires soulèvent le poulailler et le déplacent pour que les poules puissent avoir accès à de l’herbe fraîche”, détaille Mme Lee. De quoi permettre aux volailles de picorer “de nouveaux insectes (…) tout en étant protégées des prédateurs”.Mme Kim, sa cliente, a été particulièrement séduite par ce concept. Tout comme par la douzaine d’oeufs gratuits offerte lors de la livraison de ses poules, qui avaient pondu la semaine précédente.Avec deux poules dans son jardin, elle peut désormais s’attendre à récolter jusqu’à 14 oeufs par semaine. Une quantité qui devrait être bien utile pour son fils sportif, qui en raffole comme source de protéines.Mais au-delà d’une solution en temps de crise, la professeure espère “plus” de ce projet.”Je voulais vraiment offrir quelque chose qui permette aux enfants d’apprendre un mode de vie et de comparer le goût des oeufs”, conclut-elle.

Louer une poule, nouvelle mode contre la flambée du prix des oeufs aux Etats-Unis

Choquée par la flambée des prix des oeufs et leur rationnement dans les supermarchés américains, Yong-mi Kim a décidé de louer des poules pondeuses pour assurer son approvisionnement.Cette habitante de La Crescenta, près de Los Angeles, a opté pour cette solution intermédiaire, car elle n’était pas encore prête à devenir totalement propriétaire de ces animaux.”Je veux vraiment essayer pour voir si ça me plaît”, confie-t-elle à l’AFP en recevant ses deux gallinacés et tout le matériel pour les élever. “Certaines personnes de mon entourage ont des poules chez eux, mais cela leur demande beaucoup de travail : ils ont dû aménager tout leur jardin”, raconte cette professeure d’université. “Donc je pense que louer une poule est un bon début.”Pour cela elle passe par le projet “Rent the Chicken”, créé il y a une dizaine d’années en Pennsylvanie. Depuis, ce service s’est étendu à plus de 40 villes à travers l’Amérique du Nord, en s’appuyant sur des partenariats avec des agriculteurs locaux.Mais le phénomène a vraiment explosé à cause de la récente épidémie de grippe aviaire. A cause d’elle, des élevages entiers de poules ont été abattus et le prix des oeufs s’est envolé.”Cette année en particulier, nous constatons un intérêt beaucoup plus élevé, je dirais trois à quatre fois plus qu’à la même période l’année dernière”, observe Victoria Lee, qui dessert la région de Los Angeles depuis sa ferme d’Agua Dulce, en périphérie de la mégalopole.Au pic de la pénurie, les Américains ont déboursé plus de 10 dollars pour une douzaine d’Å“ufs, soit jusqu’à trois fois leur prix habituel. Les supermarchés ont aussi été forcés de limiter le nombre de boîtes autorisées pour chaque client.L'”eggflation” est ainsi devenue un marqueur emblématique de la hausse du coût de la vie, qui a tant pesé lors de la dernière campagne présidentielle. Donald Trump s’est engagé à lutter contre l’inflation des produits alimentaires. Mais depuis son retour à la Maison Blanche, le prix moyen des oeufs a légèrement augmenté, et au mois de mars, il demeure 60% plus cher par rapport à la même période l’année dernière, selon le ministère américain de l’Agriculture.- Qualité et protéines -Si louer une poule ne revient pas vraiment moins cher que d’acheter des oeufs en magasin, cela permet au moins de gagner en qualité, selon Mme Lee.”Lorsqu’ils arrivent au supermarché, les oeufs ont en moyenne entre 48 et 60 jours”, explique l’éleveuse. “Plus les oeufs restent longtemps en rayon, quelle que soit leur qualité initiale, plus les protéines qu’ils contiennent se dégradent.”Le service propose différentes formules pour louer des poules, allant de 500 à 1.000 dollars pour six mois, selon le nombre de volailles et le lieu d’habitation.Ces prix comprennent notamment les poules, leur nourriture, les abreuvoirs et mangeoires, ainsi qu’un guide pour les élever. Et surtout, un poulailler d’une qualité remarquable, sorte de mini-maison avec patio, entouré par une clôture et entièrement fixé sur des roulettes.”Chaque jour, nos locataires soulèvent le poulailler et le déplacent pour que les poules puissent avoir accès à de l’herbe fraîche”, détaille Mme Lee. De quoi permettre aux volailles de picorer “de nouveaux insectes (…) tout en étant protégées des prédateurs”.Mme Kim, sa cliente, a été particulièrement séduite par ce concept. Tout comme par la douzaine d’oeufs gratuits offerte lors de la livraison de ses poules, qui avaient pondu la semaine précédente.Avec deux poules dans son jardin, elle peut désormais s’attendre à récolter jusqu’à 14 oeufs par semaine. Une quantité qui devrait être bien utile pour son fils sportif, qui en raffole comme source de protéines.Mais au-delà d’une solution en temps de crise, la professeure espère “plus” de ce projet.”Je voulais vraiment offrir quelque chose qui permette aux enfants d’apprendre un mode de vie et de comparer le goût des oeufs”, conclut-elle.

Trump contre Toyota? Sur les routes japonaises, les voitures américaines brillent par leur absence

Formes élancées, calandres chromées: les voitures emblématiques importées des Etats-Unis vendues par le concessionnaire Yosuke Fukuda respirent le cool californien, mais sur les routes japonaises, les marques américaines, boudés par le public local, sont rarissimes –au grand dam de Donald Trump qui en fait un casus belli avec Tokyo.Le japonais Toyota est numéro deux des ventes automobiles aux Etats-Unis, où il a écoulé 2,3 millions de véhicules l’an dernier. Par contraste, le leader américain du secteur General Motors n’a vendu que 587 Chevrolet et 449 Cadillac au Japon, dont Ford s’est retiré il y a près de dix ans…Ce n’est pas une aversion généralisée des acheteurs nippons pour les marques étrangères: en 2024, les allemands Mercedes-Benz et BMW ont chacun écoulé quelque 52.000 véhicules dans le pays.”Ils ne prennent pas nos voitures, mais nous prenons des MILLIONS des leurs!”, s’est indigné le président Donald Trump en avril. Soucieux de relancer l’industrie américaine, Washington impose une surtaxe douanière de 25% sur les véhicules importés, un coup dur pour le Japon.Mais la perspective d’une relance des ventes américaines dans l’archipel reste incertaine: de nombreux Japonais admirent les voitures américaines anciennes, mais lorsqu’il s’agit d’acheter un véhicule neuf, ils font confiance aux marques nationales, explique à l’AFP Yosuke Fukuda.Dans son garage au milieu des rizières au nord de Tokyo, où il fait résonner du hip-hop californien, il propose une vingtaine de modèles américains anciens à différents stades de restauration: Chevrolet Nova de 1970, Buick Roadmaster de 1954…M. Fukuda conduit, lui, un SUV moderne, un GM Yukon large de deux mètres –compliqué à garer dans les rues étroites de Tokyo.”Pour être honnête, je pense que le problème réside dans la taille des routes” japonaises, soupire-t-il, évoquant aussi l’impression “probablement infondée” que les voitures américaines tombent plus souvent en panne.Bien que certains nouveaux modèles américains soient des berlines plus petites, ces marques restent un choix de niche, car “il n’y a pratiquement pas d’endroits où les vendre, les réparer”, insiste-t-il.- “Boule de bowling” -Cependant, au-delà des goûts locaux, Donald Trump estime que le Japon exclut les voitures américaines par des “tricheries” passant en particulier par ses normes techniques de sécurité.M. Trump a ainsi récemment fustigé sur son réseau Truth Social “le test de la boule de bowling” imputé aux Japonais.”Ils lèvent une boule de bowling à une hauteur de 6 mètres et la laissent tomber sur le capot de la voiture. Et si le capot est bosselé, la voiture est jugée non-conforme”, avait-il déclaré dès 2018.Un responsable du ministère japonais des Transports, chargé des normes de sécurité, a cependant affirmé à l’AFP qu’aucune boule de bowling n’était utilisée pour jauger des qualités d’un véhicule.Donald Trump “confond peut-être avec le principe d’un test où une maquette de tête humaine hémisphérique est frappée sur le capot”, qui doit se bosseler pour absorber l’impact, a-t-il ajouté.Pour autant, soucieux d’offrir des gages dans ses négociations commerciales avec Washington, Tokyo pourrait assouplir ses régulations encadrant les automobiles importées, notamment en élargissant l’accès à un processus de contrôle simplifié.- Gourmands en carburants -Reste à surmonter des préjugés ancrés: “Ma Toyota n’a rien de particulier, mais au moins elle ne tombe pas en panne”, sourit Hisashi Uchida, employé d’une entreprise de construction de 56 ans.”De nombreuses voitures américaines ne peuvent pas être garées dans les parkings à étages, et leur efficacité en termes de consommation de carburant est insuffisante”, ajoute-t-il.Se distinguant, la marque Jeep (groupe Stellantis) résiste mieux, avec environ 9.600 véhicules vendus l’an dernier au Japon.Mais dans l’ensemble, “je doute que les constructeurs américains accordent une réelle importance au marché japonais, nettement plus petit que leur marché national”, estime Masamitsu Misawa, rédacteur en chef du magazine japonais Car Top.A l’opposé, les marques allemandes ont su y prospérer avec une gamme élargie et des modèles “correspondant mieux aux goûts des Japonais”, indique-t-il à l’AFP.Jusqu’à des détails essentiels: alors qu’au Japon, on conduit à gauche (comme au Royaume-Uni), les voitures allemandes qui y sont vendues sont bien équipées d’un volant placé à droite.Une modification dont ne se soucient pas leurs rivaux américains. Mais cela pourrait changer: la nouvelle Chevrolet Corvette de GM proposée au Japon est dotée pour la première fois d’un volant à droite, signe d’un regain d’efforts pour percer sur ce marché.

Après Bétharram, l’enseignement catholique lance une campagne “Stop violences”

L’enseignement catholique a annoncé vendredi le lancement d’une campagne d’information et de sensibilisation sur les violences en milieu scolaire dans tous ses établissements, après le scandale de Notre-Dame-de-Bétharram qui a entraîné une libération de la parole sur le sujet.La campagne “Stop violences” a pour objectif d'”amplifier l’information et renforcer l’implication de tous les acteurs de l’école” sur ce sujet, a indiqué le Secrétariat général de l’enseignement catholique dans un communiqué.Elle s’appuie notamment sur des affiches à destination des enseignants et personnels, pour leur rappeler les conduites à tenir, et à destination des élèves pour les inciter à parler à un adulte de leur choix dans leur établissement ou à appeler les numéros 119 (enfance en danger) ou 3018 (harcèlement) en cas de problème. Les livrets d’information sur le programme de protection des publics fragiles de l’enseignement catholique seront actualisés.Cette campagne “contribue à la mise en Å“uvre du plan ministériel +Brisons le Silence+ que l’enseignement catholique va également déployer, via notamment la mise à disposition des élèves de questionnaires anonymisés et l’utilisation de l’application Faits Etablissements”, ajoute celui-ci, sans annoncer d’autres mesures que la campagne d’information.La ministre de l’Education Elisabeth Borne a annoncé mi-mars un plan intitulé “Brisons le silence, agissons ensemble” pour lutter contre les violences physiques, morales et sexuelles à l’école, dans la foulée des révélations sur les violences physiques et sexuelles à Bétharram et dans plusieurs établissements à travers la France. Ce plan instaure notamment des questionnaires pour les élèves participant à des voyages scolaires avec nuitées et pour les internes, ainsi que le renforcement des contrôles dans les établissements privés sous contrat. Il prévoit aussi la mise en place obligatoire d’un dispositif de remontée des faits de violence au sein de ces établissements. Ce dispositif existe déjà dans le public avec l’application “Faits établissements”.

Trump ordonne à l’Etat de cesser de financer les médias publics PBS et NPR

Nouvelle offensive de Donald Trump contre les médias traditionnels: le président américain a signé jeudi un décret demandant de cesser de financer deux réseaux publics emblématiques, la télévision PBS et la radio NPR, qu’il accuse d’être biaisés.”Je donne instruction au conseil d’administration du CPB et à tous les départements et agences exécutifs de cesser le financement fédéral de NPR et de PBS”, selon le texte, qui ajoute qu'”aucun média ne jouit d’un droit au financement public garanti par la Constitution”.Le CPB est le gestionnaire de l’investissement fédéral dans l’audiovisuel public. Son budget a déjà été approuvé par le Congrès jusqu’en 2027, faisant planer un doute sur la portée effective du décret qui demande au conseil d’administration du CPB “d’annuler le financement direct existant dans la mesure maximale autorisée par la loi et de refuser de fournir un financement futur”.”L’ordonnance exige que le CPB révise ses dispositions générales de 2025 pour interdire explicitement le financement direct ou indirect de NPR et de PBS”, selon un document de la Maison Blanche.Depuis son investiture, l’administration républicaine a multiplié les critiques et attaques contre de nombreux médias traditionnels, et a pris des décisions pour démanteler certains médias publics.Le décret sur le financement de PBS et NPR, “qui sera probablement contesté en justice, est la plus grande escalade à ce jour de la Maison Blanche dans son attaque contre les médias”, estime le média Politico.Donald Trump avait demandé fin mars au Congrès de mettre un terme au financement public de ces deux “réseaux horribles et complètement biaisés”, selon lui. – “Propagande de gauche” -“NPR et PBS ont alimenté le militantisme et la propagande de gauche avec l’argent des contribuables, ce qui est tout à fait inapproprié et constitue une utilisation abusive de l’argent des contribuables”, affirme la Maison Blanche dans un communiqué séparé, soulignant que ces deux médias recevaient “chaque année des dizaines de millions de dollars de fonds publics, principalement du CPB”.Pour appuyer ces griefs, la Maison Blanche assure par exemple que sur une période de six mois, une émission de PBS, “PBS News Hour a utilisé le terme +extrême droite+ 162 fois, mais +extrême gauche+ seulement six fois”.Ou encore qu’une étude montre que les élus Républicains du Congrès sont soumis à une couverture médiatique beaucoup plus négative que les Démocrates.Plus largement, le décret affirme que si le financement fédéral des médias se justifiait lors de la création du CPB en 1967, il est aujourd’hui, “dans un paysage médiatique riche, divers et innovant”, devenu “dépassé, non-nécessaire” et “corrosif pour l’apparence de l’indépendance journalistique”.Plus de 40 millions d’Américains écoutent chaque semaine la radio publique NPR et 36 millions regardent chaque mois une télévision locale du réseau de PBS, selon des estimations de ces médias.La directrice de NPR Katherine Maher avait estimé en mars que la radio percevrait environ 120 millions de dollars du CPB en 2025, “moins de 5% de son budget”.Cette volonté de l’administration américaine s’inscrit dans son engagement à réduire drastiquement les dépenses publiques. Dans les médias, cela s’est traduit par son engagement à démanteler l’audiovisuel public extérieur des Etats-Unis et de ses radios Voice of America, Radio Free Asia et Radio Free Europe/Radio Liberty.- RSF s’alarme -Dès avant l’annonce de la Maison Blanche vendredi, l’ONG française Reporters sans frontières a dénoncé une “dégradation inquiétante” de la liberté de la presse aux Etats-Unis.Par exemple, en février, la Maison Blanche a fortement restreint ses accès à l’Associated Press (AP), l’agence de presse américaine, pour ne pas avoir adopté l’appellation de “Golfe d’Amérique” décrétée par le président Trump à la place de Golfe du Mexique, une décision qu’elle a attaquée en justice.En avril, Donald Trump a tonné contre plusieurs médias américains de premier plan, New York Times, Washington Post ou encore ABC News, après qu’ils ont publié des sondages évoquant des taux d’approbation en berne. Il les a accusés d’être “malades” et a affirmé qu’ils devraient faire l’objet d’une enquête pour “fraude électorale”.