Foot: Nottingham Forest nomme Postecoglou, l’ex-entraîneur de Tottenham

L’entraîneur australien Ange Postecoglou (60 ans) a été nommé par Nottingham Forest, actuel dixième de Premier League, en remplacement du Portugais Nuno Espirito Santo, limogé dans la nuit de lundi à mardi après des dissensions en interne.L’ancien technicien de Brisbane (Australie), Yokohama (Japon) et du Celtic (Ecosse), entre autres, était libre depuis trois mois et son renvoi de Tottenham, où sa deuxième saison s’était achevée sur un titre en Ligue Europa et une dix-septième place en championnat d’Angleterre.Ses débuts sur le banc de Nottingham sont attendus samedi (13h30) à l’Emirates contre Arsenal, le club rival de Tottenham.Chez les Spurs, l’entraîneur né à Athènes avait développé un football ultra-offensif, parfois spectaculaire, mais souvent déséquilibré et trop friable défensivement parlant.”Nous accueillons au sein du club un entraîneur ayant prouvé sa capacité à remporter régulièrement des trophées”, son “expérience” au plus haut niveau et “son désir de construire quelque chose de spécial avec nous à Forest font de lui la personne idéale (…)”, a commenté le propriétaire Evangelos Marinakis.”Ange” est le huitième entraîneur permanent depuis la prise de contrôle du club au maillot rouge, en mai 2017, par l’homme d’affaires grec.Les relations entre Marinakis et Nuno Espirito Santo se sont détériorées durant l’été, avec le mercato au coeur des tensions. L’entraîneur s’est inquiété publiquement du peu de renforts obtenus dans les premières semaines de l’intersaison, avant de les obtenir.Le Portugais avait été nommé en décembre 2023 alors que Nottingham Forest était dix-septième de Premier League. Il a terminé cette saison-là avec six points d’avance sur le premier relégable, Luton, et malgré un retrait de quatre points infligé au club pour des infractions financières.La saison dernière, les “Tricky Trees” ont longtemps occupé le podium de Premier League. Ils ont laissé filer la qualification pour la Ligue des champions lors de l’ultime journée, finissant à la septième place.Ce parcours surprise a cependant permis au double champion d’Europe (1979 et 1980) d’obtenir un billet européen pour la première fois en trente ans. Qualifié pour la Ligue Conférence, il a ensuite été promu en Ligue Europa après la rétrogradation de Crystal Palace dans le sens inverse.L’actuel dixième de Premier League (une victoire, un nul, une défaite) lancera sa campagne continentale le 24 septembre à Séville contre le Bétis.

Hundreds of pro-Palestinian demonstrators rally outside London arms show

Pro-Palestinian protesters gathered Tuesday outside a major arms fair in London as it opened without the presence of Israeli government officials because of tension between Britain and Israel over the Gaza conflict.Police watched as around 300 protesters waved Palestinian flags and held up placards including one reading “UK: Stop arming Israel. Stop the Gaza Genocide.”Three protesters were arrested for assaults on police officers, London’s Metropolitan Police said.The British government excluded the officials from the four-day event, but 51 Israeli defence companies were set to attend, including major arms manufacturer Elbit.Rafael and Israel Aerospace Industries, both government-owned, were also scheduled to have stands, making Israel the fifth-largest national contingent at the fair at the Excel London exhibition centre.The Israeli companies “should be investigated for crimes against humanity, not invited to profit from the unspeakable devastation they have caused in Gaza”, Campaign Against Arms Trade spokesperson Emily Apple said in a statement.Neither company was immediately available for comment when contacted by AFP.Protester Omer Raz, 40, an Israeli postgraduate student living in London, carried a banner reading “Israelis Against Genocide”.He described the Israeli army’s actions in Gaza, where it says it is fighting to crush the Palestinian militant group Hamas, as “unacceptable”.”We believe it’s genocide. Lots of Israelis do oppose it but not strongly enough,” he said.Another protester, who gave her name only as Rose, a 22-year-old French student, said the world had been “witnessing genocide for two years”.”Our countries are still complicit and supplying weapons to Israel,” she said.Britain’s defence ministry announced at the end of August that no Israeli government delegation had been invited to the fair, citing Israel’s “decision to further escalate its military operation in Gaza”.Israel labelled the exclusion of its officials from the Defence and Security Equipment International (DSEI) fair as “discrimination”.At the same time, Israeli President Isaac Herzog was due in London on Tuesday for a three-day official visit.- ‘Offensive weapons’ -The arms fair “includes unrivalled access to international governments, ministries of defence… alongside all UK front line commands”, according to the DSEI UK website.A record number of exhibitors and visitors are expected at the event, as global conflicts including the Russia-Ukraine war have prompted European and other governments to ramp up military spending.France, which is also represented at the show, had in June blocked access to the stands of several Israeli arms manufacturers at the Paris Air show for displaying what it termed “offensive weapons”.Prime Minister Keir Starmer has said Britain will formally recognise a Palestinian state later this month if Israel does not take steps, including agreeing to a ceasefire in the Gaza war, which was sparked by the Hamas attack on Israel in October 2023.London has suspended trade talks with Israel over the conflict, as well as some export licences for arms used in Gaza, but some UK-made parts, such as components for Israeli F-35 jets, are still exported.

Brésil: l’heure du verdict approche pour Bolsonaro, accusé de tentative de coup d’Etat

La Cour suprême du Brésil a débuté mardi les audiences consacrées aux votes des juges en vue du verdict au procès de l’ex-président Jair Bolsonaro pour tentative présumée de coup d’Etat, des poursuites qui ont suscité la colère de Donald Trump.Si l’ex-chef de l’Etat brésilien (2019-2022), 70 ans, joue son avenir, l’enjeu est grand aussi pour la première puissance économique d’Amérique latine, entre guerre commerciale lancée par Washington en représailles au procès et pressions croissantes du camp conservateur pour une amnistie.Avec sept coaccusés, parmi lesquels d’anciens ministres et militaires haut gradés, M. Bolsonaro risque jusqu’à 43 ans de prison. Le verdict des cinq juges est attendu d’ici vendredi.Le parquet soutient que le principal accusé a été le chef d’une “organisation criminelle armée” ayant conspiré pour son “maintien autoritaire au pouvoir” malgré sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva lors de l’élection de 2022.Le supposé plan putschiste prévoyait aussi l’assassinat de Lula et du juge Alexandre de Moraes, rapporteur du procès Bolsonaro, selon l’accusation.- “Pas impuni” -C’est la première fois qu’un ancien chef de l’Etat brésilien est jugé pour un projet présumé de coup d’Etat depuis la fin de la dictature militaire (1964-1985).Déjà inéligible jusqu’en 2030 pour désinformation électorale, M. Bolsonaro se dit victime d’une “persécution politique”, à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2026.”S’il est jugé sur des éléments strictement juridiques, je suis convaincu qu’il sera acquitté”, a déclaré à la presse devant le tribunal Paulo Cunha Bueno, l’un de ses avocats.En résidence surveillée à Brasilia depuis début août pour des soupçons d’entrave à la justice, M. Bolsonaro n’est pas présent mardi au tribunal.Sa défense invoque des raisons de santé. Elle a d’ailleurs demandé qu’il puisse quitter son domicile brièvement dimanche prochain pour subir une intervention médicale.Dans la capitale, un détracteur de l’ex-président a dit à l’AFP se réjouir du procès. “J’éprouve un très grand plaisir à vivre ce moment de l’histoire brésilienne. Et que cela ne reste pas impuni”, confie Mauricio de Aquino Costa, professeur de 54 ans.Pour décider du verdict, une majorité simple de trois des cinq juges suffit. En cas de condamnation, qui peut être contestée en appel, les magistrats fixeront ensuite les peines de chacun des accusés.- “Dictature” -Dénonçant une “chasse aux sorcières” contre son allié, le président américain Donald Trump a imposé depuis le 6 août une surtaxe punitive de 50% sur une part importante des exportations brésiliennes.Son administration a aussi pris des sanctions contre le juge Moraes, qui a commencé mardi en premier à exposer ses arguments avant de voter.”Concernant le juge Moraes et les individus dont les abus de pouvoir ont sapé (les) libertés fondamentales, nous continuerons à prendre les mesures appropriées”, a prévenu lundi un service du Département d’Etat américain sur le réseau social X. Face à l’éventualité de nouvelles mesures de rétorsion américaines, le ministre brésilien de l’Economie Fernando Haddad a reconnu récemment qu’il est “impossible de prévoir ce qui peut sortir de la tête de Trump”.Anticipant une condamnation, le camp Bolsonaro s’active au Parlement pour faire voter un projet d’amnistie au bénéfice de son leader.Ce mot d’ordre a été repris dimanche par des dizaines de milliers de ses sympathisants lors de rassemblements à travers le pays, à l’occasion de la fête de l’indépendance.Durant la manifestation dans la capitale économique Sao Paulo a été déployé un immense drapeau américain.Gouverneur de cet Etat, Tarcisio de Freitas est considéré comme possible successeur de M. Bolsonaro, et souvent jugé plus modéré. Mais il a durci le ton dimanche contre la Cour suprême: “Nous n’allons pas accepter la dictature d’un pouvoir sur l’autre”.Le tribunal remplit “son rôle de gardien de la Constitution et de l’Etat de droit”, a répliqué Gilmar Mendes, doyen de la haute cour, contestant que les juges soient des “tyrans”.

L’atrocité des crimes reprochés à Joseph Kony exposée devant la CPI

Villages incendiés, enfants réduits en esclaves sexuels, bébés abandonnés : l’atrocité des crimes reprochés à l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony en Ouganda a été exposée mardi devant la Cour pénale internationale.Joseph Kony, en cavale depuis deux décennies, est visé par 39 chefs d’accusation de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, dont meurtre, viol, torture et esclavage sexuel. Les exactions auraient été commises entre juillet 2002 et décembre 2005 dans le nord de l’Ouganda.Sarah Pellet, avocate représentant les victimes, a exposé devant les juges les horreurs subies par les civils ougandais.Les victimes “n’avaient pas le choix lorsqu’elles ont été contraintes d’assister à des massacres. Elles n’avaient pas le choix lorsqu’on les a forcées à tuer. Elles n’avaient pas le choix lorsque leurs corps ont été transformés en armes de guerre”, a déclaré Mme Pellet.L’avocate a cité le cas d’une fillette de 11 ans enlevée par des combattants de la LRA pour devenir “l’épouse” de l’un d’entre eux.Cette fillette comme tant d’autres kidnappées étaient “des enfants réduits en esclavage, soumis à des violences sexuelles jour après jour, leur humanité réduite aux caprices d’hommes qui les traitaient comme des biens”, a souligné Mme Pellet.Elle a cité une autre victime qui a témoigné: “les rebelles m’ont tiré dessus, m’obligeant à jeter mon bébé par terre pour fuir. Je ne sais toujours pas où il est”.La CPI a ouvert mardi une audience de mise en accusation, la première à être tenue en l’absence de l’accusé.Elle ne tient toutefois pas lieu de procès. Lors de cette audience dite de “confirmation des charges” qui doit durer trois jours, l’accusation expose les qualifications retenues contre Joseph Kony.Les juges décideront ensuite, dans un délai de deux mois, si les accusations sont suffisamment étayées pour ouvrir un procès.Or le règlement de la cour interdit tout procès par contumace. Un procès ne pourra donc avoir lieu que si Kony est retrouvé et transféré à La Haye.- “Absolument pas satisfaisant” -Selon le procureur Mame Mandiaye Niang, “les répercussions des violences inouïes continuent à se faire sentir aujourd’hui encore”.”Marquées dans leur chair et leur esprit, les survivants peinent encore à se remettre des dures épreuves qu’ils ont traversées”, a-t-il déclaré devant les juges.”Le tissu social et culturel du nord de l’Ouganda a été déchiré et le pays peine encore à se reconstruire”, a-t-il ajouté.Environ 200 personnes ont suivi l’audience depuis le hall du lycée de Gulu, en Ouganda.”Regarder l’écran sans voir le visage de Kony n’est absolument pas satisfaisant. Notre rêve est que Kony soit jugé, qu’il nie ou confirme avoir tué des gens”, a déclaré à l’AFP Richard Ochola, un paysan âgé de 34 ans.”Ce que nous regardons en ce moment n’est pas différent d’un film produit à l’étranger, car dans la salle d’audience, il n’y a personne que nous connaissons ou qui peut s’identifier à notre souffrance”, a-t-il ajouté.Peter Haynes, avocat de Kony, compte démontrer devant la cour que “les accusations, ou du moins certaines d’entre elles, sont formellement inadmissibles ou juridiquement incorrectes”.L’accusation estime que la tenue de cette audience accélérera tout procès potentiel en cas d’arrestation de Kony, né en septembre 1961.- Guérilla mystique -L’ancien enfant de chœur catholique était à la tête de la redoutable LRA, qui a terrorisé pendant 30 ans de larges zones d’Afrique centrale.Guérilla mystique et enracinée dans le nord-ougandais, la LRA est un mouvement millénariste qui a mué au fil des années en un groupe armé régional incontrôlable, se singularisant par son extrême violence contre les civils, y compris les Acholis, ethnie du nord de l’Ouganda qu’elle prétendait défendre.En Ouganda, mais aussi en RDC, en Centrafrique et au Soudan du Sud, la LRA est accusée d’être responsable de la mort de plus de 100.000 personnes et de l’enlèvement de quelque 60.000 enfants, convertis en soldats ou esclaves sexuels, selon les Nations unies.Chassé en 2006 du nord de l’Ouganda avec la LRA, Kony avait établi des bases notamment au Soudan, pays qu’il a dû quitter en raison de la guerre civile qui y sévissait. Il s’est ensuite installé dans une région reculée de la République centrafricaine, a établi un groupe d’experts de l’ONU en juin 2024.Sa dernière apparition connue remonte à 2006, lorsqu’il a déclaré à un journaliste occidental qu’il n’était “pas un terroriste” et que les témoignages relatant les horreurs de la LRA relevaient de la “propagande”.burs-cvo/sba

L’atrocité des crimes reprochés à Joseph Kony exposée devant la CPI

Villages incendiés, enfants réduits en esclaves sexuels, bébés abandonnés : l’atrocité des crimes reprochés à l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony en Ouganda a été exposée mardi devant la Cour pénale internationale.Joseph Kony, en cavale depuis deux décennies, est visé par 39 chefs d’accusation de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, dont meurtre, viol, torture et esclavage sexuel. Les exactions auraient été commises entre juillet 2002 et décembre 2005 dans le nord de l’Ouganda.Sarah Pellet, avocate représentant les victimes, a exposé devant les juges les horreurs subies par les civils ougandais.Les victimes “n’avaient pas le choix lorsqu’elles ont été contraintes d’assister à des massacres. Elles n’avaient pas le choix lorsqu’on les a forcées à tuer. Elles n’avaient pas le choix lorsque leurs corps ont été transformés en armes de guerre”, a déclaré Mme Pellet.L’avocate a cité le cas d’une fillette de 11 ans enlevée par des combattants de la LRA pour devenir “l’épouse” de l’un d’entre eux.Cette fillette comme tant d’autres kidnappées étaient “des enfants réduits en esclavage, soumis à des violences sexuelles jour après jour, leur humanité réduite aux caprices d’hommes qui les traitaient comme des biens”, a souligné Mme Pellet.Elle a cité une autre victime qui a témoigné: “les rebelles m’ont tiré dessus, m’obligeant à jeter mon bébé par terre pour fuir. Je ne sais toujours pas où il est”.La CPI a ouvert mardi une audience de mise en accusation, la première à être tenue en l’absence de l’accusé.Elle ne tient toutefois pas lieu de procès. Lors de cette audience dite de “confirmation des charges” qui doit durer trois jours, l’accusation expose les qualifications retenues contre Joseph Kony.Les juges décideront ensuite, dans un délai de deux mois, si les accusations sont suffisamment étayées pour ouvrir un procès.Or le règlement de la cour interdit tout procès par contumace. Un procès ne pourra donc avoir lieu que si Kony est retrouvé et transféré à La Haye.- “Absolument pas satisfaisant” -Selon le procureur Mame Mandiaye Niang, “les répercussions des violences inouïes continuent à se faire sentir aujourd’hui encore”.”Marquées dans leur chair et leur esprit, les survivants peinent encore à se remettre des dures épreuves qu’ils ont traversées”, a-t-il déclaré devant les juges.”Le tissu social et culturel du nord de l’Ouganda a été déchiré et le pays peine encore à se reconstruire”, a-t-il ajouté.Environ 200 personnes ont suivi l’audience depuis le hall du lycée de Gulu, en Ouganda.”Regarder l’écran sans voir le visage de Kony n’est absolument pas satisfaisant. Notre rêve est que Kony soit jugé, qu’il nie ou confirme avoir tué des gens”, a déclaré à l’AFP Richard Ochola, un paysan âgé de 34 ans.”Ce que nous regardons en ce moment n’est pas différent d’un film produit à l’étranger, car dans la salle d’audience, il n’y a personne que nous connaissons ou qui peut s’identifier à notre souffrance”, a-t-il ajouté.Peter Haynes, avocat de Kony, compte démontrer devant la cour que “les accusations, ou du moins certaines d’entre elles, sont formellement inadmissibles ou juridiquement incorrectes”.L’accusation estime que la tenue de cette audience accélérera tout procès potentiel en cas d’arrestation de Kony, né en septembre 1961.- Guérilla mystique -L’ancien enfant de chœur catholique était à la tête de la redoutable LRA, qui a terrorisé pendant 30 ans de larges zones d’Afrique centrale.Guérilla mystique et enracinée dans le nord-ougandais, la LRA est un mouvement millénariste qui a mué au fil des années en un groupe armé régional incontrôlable, se singularisant par son extrême violence contre les civils, y compris les Acholis, ethnie du nord de l’Ouganda qu’elle prétendait défendre.En Ouganda, mais aussi en RDC, en Centrafrique et au Soudan du Sud, la LRA est accusée d’être responsable de la mort de plus de 100.000 personnes et de l’enlèvement de quelque 60.000 enfants, convertis en soldats ou esclaves sexuels, selon les Nations unies.Chassé en 2006 du nord de l’Ouganda avec la LRA, Kony avait établi des bases notamment au Soudan, pays qu’il a dû quitter en raison de la guerre civile qui y sévissait. Il s’est ensuite installé dans une région reculée de la République centrafricaine, a établi un groupe d’experts de l’ONU en juin 2024.Sa dernière apparition connue remonte à 2006, lorsqu’il a déclaré à un journaliste occidental qu’il n’était “pas un terroriste” et que les témoignages relatant les horreurs de la LRA relevaient de la “propagande”.burs-cvo/sba

Aid flotilla activists say determined to reach Gaza despite ‘drone attack’Tue, 09 Sep 2025 12:34:48 GMT

Activists on a Gaza aid flotilla that alleged it was targeted by a “drone attack” off Tunisia overnight said Tuesday they remained “determined” to reach the war-ravaged Palestinian territory.The flotilla organisers had said late Monday that one of their boats was hit by a suspected UAV off the coast of Tunisia, but authorities there said …

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Aid flotilla activists say determined to reach Gaza despite ‘drone attack’

Activists on a Gaza aid flotilla that alleged it was targeted by a “drone attack” off Tunisia overnight said Tuesday they remained “determined” to reach the war-ravaged Palestinian territory.The flotilla organisers had said late Monday that one of their boats was hit by a suspected UAV off the coast of Tunisia, but authorities there said “no drones” had been detected.”Our will is stronger and we are more determined (than ever) to break the blockade against Gaza,” Tunisian organiser Ghassen Henchiri told a crowd in Tunis.Nadir al-Nuri, a member of the steering committee, told AFP that the flotilla was set to depart the Tunisian capital on Wednesday as scheduled.The flotilla, which aims to break Israel’s blockade of Gaza, arrived in Tunisia at the weekend and was anchored off the coast of Sidi Bou Said, north of Tunis, when it reported the incident.Some members of the flotilla said they saw the drone, adding that the boat’s bow caught fire immediately after.Authorities dismissed reports of a drone strike as “completely unfounded”, suggesting the fire may have been caused by a cigarette butt. Tunisian national guard spokesman Houcem Eddine Jebabli told AFP overnight “no drones have been detected”.But security footage posted by the flotilla organisers later showed a burning mass falling from a distance onto the ship.- ‘Drone above my head’ -Asked by AFP about the reported attack, Palestinian activist Saif Abukeshk implicitly blamed Israel.”No party has an interest in preventing the flotilla from setting sail except the occupying state,” he said.The Israeli military did not immediately respond to AFP’s request for comment.The vessel was in Tunisian waters when a fire broke out and was quickly extinguished, according to an AFP journalist who arrived shortly after the flames had been doused.The flotilla organisers said that the boat suffered no substantial damage and that none of the six people on board at the time was hurt.Among them was Portuguese activist Miguel Duarte, who told reporters in downtown Tunis on Tuesday that he saw a drone drop an explosive device.”I was on the deck on the back part of the ship, and I heard a drone,” he said. “I came out of the cover of the deck to see a drone hovering about three or four metres above my head.””I called my fellow crew members,” Duarte added. “Then we saw the drone move to the (front) part of the deck. It stood for a few seconds on top of a bunch of life jackets and then dropped a bomb… there was a big flame.”The flotilla organisers denounced the incident as “acts of aggression aiming to derail (its) mission”.”We remain united and determined to leave tomorrow,” said Franco-Palestinian European Parliament member Rima Hassan in Tunis.- ‘State security’ -Organisers declined to react to the authorities’ account of the incident, with Henchiri saying it concerned “state security”.Francesca Albanese, the United Nations special rapporteur for the Palestinian territories who lives in Tunis, told reporters at the port overnight that if the a drone strike is confirmed, it would amount to an “aggression against Tunisia”.The Sidi Bou Said port lies about two kilometres (1.2 miles) away from the Tunisian presidential palace in Carthage, which can be seen from its harbour.The incident comes as Gaza endures a war sparked by the Hamas attack on Israel in October 2023.The United Nations declared famine last month in parts of Gaza, warning that 500,000 people face “catastrophic” conditions.The Global Sumud Flotilla — “sumud” meaning steadfastness in Arabic — describes itself as an independent group not linked to any government or political party.Among its high-profile participants is Greta Thunberg, who addressed pro-Palestinian campaigners in Tunisia on Sunday.The flotilla is due to resume its voyage for the Gaza Strip on Wednesday, after being delayed multiple times by weather conditions and other issues.

Bayrou a remis sa démission, Macron veut nommer très vite son successseur

Le Premier ministre François Bayrou a remis sa démission mardi au président Emmanuel Macron, ouvrant la voie à la nomination de son successeur, potentiellement un fidèle du chef de l’Etat, le ministre des Armées Sébastien Lecornu, qui pourrait intervenir très rapidement.Le chef du gouvernement, qui a échoué lundi à obtenir la confiance des députés, a franchi peu avant 13H30 la grille de l’Elysée pour un ultime entretien avec le président. Emmanuel Macron a “pris acte” dès lundi soir du refus des députés de lui apporter leur confiance et promis de nommer dans les “tout prochains jours” son successeur.Cette nomination pourrait intervenir dès mardi -“C’est possible”, glisse-t-on dans l’entourage du chef de l’Etat- le nom de Sébastien Lecornu, déjà favori en décembre avant que François Bayrou ne s’impose, revenant avec insistance.Le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand, un temps cité, a fait savoir mardi qu’il ne serait pas nommé et précisé que “Sébastien Lecornu est en train de composer son propre gouvernement” lors d’une réunion des dirigeants de son parti, a indiqué à l’AFP un participant.Une fois n’est pas coutume, le chef de l’Etat paraît donc déterminé à aller vite pour désigner son Premier ministre, à l’encontre des appels à choisir la gauche, à négocier d’abord un accord politique ou à recevoir les chefs des partis.Ce sera le cinquième chef du gouvernement depuis le début du quinquennat en 2022. Du jamais-vu dans une Ve République longtemps réputée pour sa stabilité mais entrée dans une crise sans précédent depuis la dissolution en juin 2024.- “Urgence” avant “Bloquons tout” -Il y a “urgence à nommer un Premier ministre” parce qu’il ne doit pas “y avoir de pouvoir vacant” à la veille du mouvement “Bloquons tout” et avant la mobilisation syndicale du 18 septembre, a martelé le ministre de l’Intérieur sortant Bruno Retailleau, patron du parti Les Républicains (LR), évoquant un mois “propice à tous les débordements”.Le casse-tête auquel est confronté le président est pourtant le même que celui qu’il a été incapable de dénouer depuis qu’il a dissous l’Assemblée nationale: trouver un profil susceptible de survivre dans un paysage parlementaire sans l’ombre d’une majorité.A l’Elysée, on estime que la fragile coalition bâtie il y a un an entre la macronie et la droite est un acquis. Le président a exhorté ses chefs à “travailler avec les socialistes” pour “élargir” son assise.Mais il ne devrait pas aller jusqu’à nommer comme Premier ministre le patron du Parti socialiste Olivier Faure, malgré ses offres de services pour la formation d’un “gouvernement de gauche” qui irait chercher des “compromis”. Selon ses proches, Emmanuel Macron préfère donner les clés de Matignon à une personnalité “de confiance”. Depuis lundi soir, le nom du ministre des Armées Sébastien Lecornu, 39 ans, devenu au fil du temps un intime du chef de l’Etat, revient avec insistance en macronie, certains interlocuteurs de l’Elysée allant jusqu’à rapporter que ce choix avait été arrêté. Avec la prudence d’usage: déjà en décembre, le président avait voulu désigner ce fidèle, avant que François Bayrou ne s’impose à lui pour Matignon.Le nom de Catherine Vautrin est aussi cité, mais la ministre du Travail et de la Santé reste discrète, ayant elle aussi déjà expérimenté un revirement élyséen en 2022.Sur l’aile gauche de la macronie, la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet s’est dite prête mardi à aller Matignon pour y appliquer un éventuel “pacte de coalition”.- Concessions au PS ? -Autant de noms qui ne résolvent pas en soi l’équation: comment obtenir, a minima, une non-censure du PS, nécessaire pour tenir ? Selon un interlocuteur régulier d’Emmanuel Macron, ce dernier pourrait cette fois accepter que le Premier ministre, d’autant plus si c’est un proche, fasse de réelles concessions aux socialistes, par exemple sur la taxation des plus riches jusqu’ici un tabou pour lui.Olivier Faure a refusé de dire si son parti négocierait avec une personnalité issue du camp présidentiel, continuant de “revendiquer le pouvoir”.La cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a exhorté le chef de l’Etat à “recevoir” les chefs des partis de gauche “avant toute décision”.Le macroniste Gabriel Attal a demandé la désignation préalable d’un “négociateur” à même de vérifier les coalitions possibles, proposition qui semble mort-née.Cette fois, l’intéressé ne devrait même pas engager des “consultations formelles”, alors qu’il avait reçu les formations politiques à tour de rôle avant de désigner Michel Barnier il y a un an, et organisé une table ronde de plusieurs chefs de parti avant de choisir François Bayrou en décembre.Ses stratèges estiment qu’il a déjà invité les forces politiques à dialoguer.Il en donnera donc probablement plutôt mandat au futur Premier ministre, en lui demandant de négocier un programme a minima, et notamment une ébauche de budget pour 2026.Emmanuel Macron le sait: s’il n’a que des cartes imparfaites entre les mains, l’atout qu’il va abattre risque d’être le dernier avant de devoir, en cas de nouvel échec, redissoudre l’Assemblée, comme l’y invite le Rassemblement national. En cas d’impasse prolongée, la pression monterait sur une démission d’Emmanuel Macron, espérée par l’extrême droite comme par La France insoumise.