Meurtre de Lola: le procès de Dahbia Benkired s’est ouvert à Paris

Le meurtre de Lola avait bouleversé l’opinion et enflammé la classe politique: trois ans après les faits, la cour d’assises de Paris juge depuis ce vendredi, Dahbia Benkired, accusée d’avoir violé, torturé et tué cette adolescente de 12 ans.Installés sur le banc des parties civiles, la famille et les proches de la victime, visages marqués, parfois en pleurs, ont revêtu un T-shirt blanc, imprimé d’un dessin du visage d’une enfant blonde et souriante, ouvrant de grands yeux : “Tu étais le soleil de nos vies, tu seras l’étoile de nos nuits”, y est-il écrit. A l’entrée dans le box de l’accusée vêtue d’un gilet noir sur T-shirt blanc, tandis que celle-ci déclinait son identité, une des proches de l’adolescente a éclaté en sanglots avant de sortir quelques instants. La personnalité de l’accusée, aujourd’hui âgée de 27 ans, mais aussi le mobile du crime, sur lequel elle n’a jamais donné de véritable explication, seront au coeur des débats prévus pour durer six jours avant un verdict attendu le 24 octobre.  Ce meurtre d’enfant avait suscité l’effroi et déclenché une tempête politique, la droite et l’extrême droite s’emparant du fait que Dahbia Benkired, algérienne, séjournait en France de manière irrégulière au moment des faits, le 14 octobre 2022. Le 14 octobre 2022, vers 16H40, plusieurs résidents d’un immeuble du 19e arrondissement de Paris l’avait aperçue dans leur hall d’entrée, chargée de valises et surtout d’une imposante malle recouverte d’une couverture.Une heure et demie plus tôt, elle apparaissait sur les bandes de vidéosurveillance de la résidence abordant Lola Daviet, 12 ans, la fille du gardien de l’immeuble, qui rentrait du collège.Entre les deux séquences, l’enquête a reconstitué une scène de crime sordide: Dahbia Benkired a contraint la fillette à la suivre dans l’appartement de sa soeur qu’elle occupait, lui a imposé des actes sexuels et l’a frappée à plusieurs reprises avec ciseaux et cutter. Enroulée d’adhésif, y compris sur l’ensemble du visage, la jeune Lola est morte d’asphyxie.L’accusée avait alors placé le corps de sa victime dans une malle trouvée dans l’appartement, avant d’entamer une fuite erratique. Au bar en bas de l’immeuble, alors qu’un client croit deviner un reste humain dans cet imposant bagage, elle affirme qu’elle “vend un rein”. A l’ami qu’elle appelle ensuite et qui consent à la ramener chez lui, en banlieue ouest, Dahbia Benkired ne donne en revanche aucune explication à ces lourds bagages.Elle avait finalement décidé de retourner au domicile de sa sœur en VTC. Lorsque l’aînée distingue les restes humains, elle hurle, entraînant la panique de Dahbia Benkired qui constate en outre un énorme dispositif policier autour de l’immeuble. Elle prend la fuite, se réfugie chez un autre ami, où elle est interpellée le lendemain matin.- “Conduites manipulatoires” -Une question se posera durant les six jours de débat: pourquoi? Lors d’un premier interrogatoire, Dahbia Benkired avait d’abord exprimé son agacement de ne pas détenir de pass permettant d’appeler les ascenseurs – sa sœur ne lui avait donné que la clé de son appartement- et d’avoir essuyé le refus de la gardienne, la mère de Lola, de lui en fournir un.Elle a ensuite accusé un ex-conjoint d’être l’auteur des faits.Les enquêteurs se sont aussi interrogés sur des croyances autour de la sorcellerie, aiguillonnés par plusieurs recherches internet qu’elle avait effectuées quelques jours plus tôt. Pourquoi, en outre, les chiffres 1 et 0 écrits au vernis sur la voûte plantaire de chaque pied de sa victime? “Ça vous intéresse, la mort d’une petite? Pas moi”, avait répondu Dahbia Benkired.Si les experts ont relevé des “conduites manipulatoires”, l’accusée, grosse consommatrice de cannabis, ne souffre pas “d’une pathologie psychiatrique majeure”.Sans véritable domicile fixe ni activité professionnelle, elle apparaissait sombrer dans une grande précarité, point d’orgue d’une existence chaotique entre l’Algérie et la France, élevée un temps par des tantes peu aimantes avant une installation définitive en France en 2013.Selon une enquête de personnalité consultée par l’AFP, le décès de sa mère, en septembre 2020, avait été un “point de bascule”.La situation irrégulière en France de Dahbia Benkired, avait été mise en avant par la droite et l’extrême droite. Six mois après la présidentielle, le parti d’Eric Zemmour avait dénoncé un “francocide”, organisé une manifestation et acheté les noms “ManifPourLola.fr” ou “JusticePourLola.fr”, au mépris de la famille de l’adolescente, qui avait réclamé qu’on n’utilise plus son nom.

Meurtre de Lola: le procès de Dahbia Benkired s’est ouvert à Paris

Le meurtre de Lola avait bouleversé l’opinion et enflammé la classe politique: trois ans après les faits, la cour d’assises de Paris juge depuis ce vendredi, Dahbia Benkired, accusée d’avoir violé, torturé et tué cette adolescente de 12 ans.Installés sur le banc des parties civiles, la famille et les proches de la victime, visages marqués, parfois en pleurs, ont revêtu un T-shirt blanc, imprimé d’un dessin du visage d’une enfant blonde et souriante, ouvrant de grands yeux : “Tu étais le soleil de nos vies, tu seras l’étoile de nos nuits”, y est-il écrit. A l’entrée dans le box de l’accusée vêtue d’un gilet noir sur T-shirt blanc, tandis que celle-ci déclinait son identité, une des proches de l’adolescente a éclaté en sanglots avant de sortir quelques instants. La personnalité de l’accusée, aujourd’hui âgée de 27 ans, mais aussi le mobile du crime, sur lequel elle n’a jamais donné de véritable explication, seront au coeur des débats prévus pour durer six jours avant un verdict attendu le 24 octobre.  Ce meurtre d’enfant avait suscité l’effroi et déclenché une tempête politique, la droite et l’extrême droite s’emparant du fait que Dahbia Benkired, algérienne, séjournait en France de manière irrégulière au moment des faits, le 14 octobre 2022. Le 14 octobre 2022, vers 16H40, plusieurs résidents d’un immeuble du 19e arrondissement de Paris l’avait aperçue dans leur hall d’entrée, chargée de valises et surtout d’une imposante malle recouverte d’une couverture.Une heure et demie plus tôt, elle apparaissait sur les bandes de vidéosurveillance de la résidence abordant Lola Daviet, 12 ans, la fille du gardien de l’immeuble, qui rentrait du collège.Entre les deux séquences, l’enquête a reconstitué une scène de crime sordide: Dahbia Benkired a contraint la fillette à la suivre dans l’appartement de sa soeur qu’elle occupait, lui a imposé des actes sexuels et l’a frappée à plusieurs reprises avec ciseaux et cutter. Enroulée d’adhésif, y compris sur l’ensemble du visage, la jeune Lola est morte d’asphyxie.L’accusée avait alors placé le corps de sa victime dans une malle trouvée dans l’appartement, avant d’entamer une fuite erratique. Au bar en bas de l’immeuble, alors qu’un client croit deviner un reste humain dans cet imposant bagage, elle affirme qu’elle “vend un rein”. A l’ami qu’elle appelle ensuite et qui consent à la ramener chez lui, en banlieue ouest, Dahbia Benkired ne donne en revanche aucune explication à ces lourds bagages.Elle avait finalement décidé de retourner au domicile de sa sœur en VTC. Lorsque l’aînée distingue les restes humains, elle hurle, entraînant la panique de Dahbia Benkired qui constate en outre un énorme dispositif policier autour de l’immeuble. Elle prend la fuite, se réfugie chez un autre ami, où elle est interpellée le lendemain matin.- “Conduites manipulatoires” -Une question se posera durant les six jours de débat: pourquoi? Lors d’un premier interrogatoire, Dahbia Benkired avait d’abord exprimé son agacement de ne pas détenir de pass permettant d’appeler les ascenseurs – sa sœur ne lui avait donné que la clé de son appartement- et d’avoir essuyé le refus de la gardienne, la mère de Lola, de lui en fournir un.Elle a ensuite accusé un ex-conjoint d’être l’auteur des faits.Les enquêteurs se sont aussi interrogés sur des croyances autour de la sorcellerie, aiguillonnés par plusieurs recherches internet qu’elle avait effectuées quelques jours plus tôt. Pourquoi, en outre, les chiffres 1 et 0 écrits au vernis sur la voûte plantaire de chaque pied de sa victime? “Ça vous intéresse, la mort d’une petite? Pas moi”, avait répondu Dahbia Benkired.Si les experts ont relevé des “conduites manipulatoires”, l’accusée, grosse consommatrice de cannabis, ne souffre pas “d’une pathologie psychiatrique majeure”.Sans véritable domicile fixe ni activité professionnelle, elle apparaissait sombrer dans une grande précarité, point d’orgue d’une existence chaotique entre l’Algérie et la France, élevée un temps par des tantes peu aimantes avant une installation définitive en France en 2013.Selon une enquête de personnalité consultée par l’AFP, le décès de sa mère, en septembre 2020, avait été un “point de bascule”.La situation irrégulière en France de Dahbia Benkired, avait été mise en avant par la droite et l’extrême droite. Six mois après la présidentielle, le parti d’Eric Zemmour avait dénoncé un “francocide”, organisé une manifestation et acheté les noms “ManifPourLola.fr” ou “JusticePourLola.fr”, au mépris de la famille de l’adolescente, qui avait réclamé qu’on n’utilise plus son nom.

Italie: Rafael Leao, l’énigme de l’AC Milan

Dans un bon jour, Rafael Leao martyrise les défenses adverses, dans un mauvais jour, il joue avec les nerfs de ses entraîneurs: à 26 ans, l’attaquant portugais de l’AC Milan suscite toujours autant d’interrogations et frustrations que le match contre la Fiorentina dimanche (20h45) ne pourra sûrement pas dissiper.Il n’aura fallu que deux matches à Massimiliano Allegri pour perdre patience avec Leao.Avant la trêve internationale, lors du choc contre la Juventus Turin (0-0), le technicien italien, dont l’équipe pointe à la 3e place de la Serie A à deux longueurs de la tête, n’a guère goûté le manque d’implication défensive et de réalisme de son attaquant, entré en jeu à la 63e minute: il lui a fait vertement savoir du banc de touche, puis une fois rentré aux vestiaires.”Un joueur comme lui doit marquer sur les deux occasions qu’il a eues, il doit faire la différence”, s’est lamenté Allegri qui lui a depuis fait savoir qu’il n’était pas assuré de récupérer son statut de titulaire, une fois son problème à une épaule définitivement oublié.Sous contrat jusqu’en 2028 avec le Milan, son club depuis 2019, Leao peut encore compter sur un soutien de poids parmi les dirigeants lombards, son ancien coéquipier Zlatan Ibrahimovic.”J’étais dans le vestiaire à Turin, tout le monde était en colère, Allegri bien sûr mais Leao aussi”, a expliqué le conseiller spécial du propriétaire et président du club rossonero, Gerry Cardinale.”On attend toujours de Rafa qu’il soit magique, car il est magique. C’est l’un des meilleurs joueurs du monde et il a nous offert notre dernier scudetto (en 2021) seul (…) Tout le monde dit qu’il a déjà 26 ans, mais j’ai atteint mon top à 28 ans”, a rappelé “Ibra”.- “Saison décisive” -Mais comme beaucoup, son coéquipier français Adrien Rabiot, forfait contre la Fiorentina en raison d’une blessure à un mollet, commence à s’interroger.”C’est un joueur qui a du potentiel, mais à 26 ans, tu n’es plus jeune et tu n’as plus de temps à perdre. Cela serait dommage qu’il soit catégorisé uniquement comme un joueur au grand potentiel”, a-t-il fait remarquer récemment.”C’est une saison décisive pour Leao, lui seul peut s’aider”, a renchéri Fabio Capello, ancien entraîneur de l’AC Milan (1991-96 et 1997-98).Depuis son arrivée à Milan en 2019, après une saison à Lille (2018-19), “Rafa” a marqué 71 buts en 263 matches toutes compétitions confondues.Mais son rendement plafonne et recule même: depuis son record en une saison de Serie A (15 but) en 2022-23, il n’a plus dépassé les dix buts.La saison dernière, l’attaquant formé au Sporting Lisbonne a même perdu sa place en pointe de l’attaque milanaise. Pour le piquer au vif, ses compatriotes Paulo Fonseca puis Sergio Conceiçao, fatigués par son attitude parfois dilettante, l’ont relégué sur le banc des remplaçants.La saison 2025-06 s’annonçait bien avec des sorties convaincantes en matches de préparation, avant une blessure à une épaule mi-août qui l’a limité à deux matches de championnat.Ex-enfant terrible de la Serie A qui a frustré lui aussi nombre de ses entraîneurs, Mario Balotelli croit encore à l’explosion de Leao: “S’il se mettait en tête d’être fort, personne ne pourrait lutter, ce gars est une force de la nature”, a jugé “Super-Mario”.

Projet d’action contre un opposant russe en France: quatre hommes écroués

Quatre hommes, soupçonnés d’être impliqués dans un projet d’action à l’encontre d’un opposant russe réfugié politique en France, ont été mis en examen à Paris et placés en détention provisoire, a indiqué vendredi le Parquet national antiterroriste (Pnat) à l’AFP.Vladimir Ossetchkine, directeur de Gulagu.net, une ONG qui dénonce des faits de torture et de corruption dans les prisons russes, a confirmé à l’AFP être la personne visée par ce projet à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), ville où il réside, comme l’avait révélé Le Parisien.”Tout va bien”, a-t-il assuré, en remerciant la police et le contre-espionnage français, “tous ceux qui ont participé à la capture de ces gangsters, de ces tueurs”. Il a également remercié “ceux qui travaillent pour empêcher ces sales projets sanglants de (Vladimir) Poutine en Europe et en France”.Les quatre hommes, âgés de 26 à 38 ans et interpellés lundi, ont été mis en examen pour participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes et placés en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet, a précisé le Pnat, qui a ouvert jeudi une information judiciaire.Le Pnat précise qu’une enquête préliminaire avait été ouverte le 19 septembre et confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).Selon une source proche du dossier, ces hommes sont originaires du Daghestan (une république russe fédérée, dans le Caucase du Nord), mais l’un a la nationalité française.Trois d’entre eux se sont rendus à Biarritz en avril et ont réalisé des vidéos où l’on voit le domicile de M. Ossetchkine et un lieu qu’il fréquente, mais sans le voir lui-même sur les images, selon cette source.M. Ossetchkine avait déjà fait état d’une tentative d’assassinat à son domicile le 12 septembre 2022. Il avait auparavant fait l’objet de “menaces de mort”, en mars 2022.Le parquet de Bayonne avait indiqué le 20 septembre 2022 avoir ouvert une enquête pour “menaces de mort” mais avait précisé n’avoir “aucun élément objectif” attestant la tentative d’assassinat.Ces menaces sont “prises avec le plus grand sérieux”, avait alors indiqué le procureur de la République de Bayonne Jérôme Bourrier, en précisant que des mesures avaient été mises en œuvre pour “assurer la protection de Vladimir Ossetchkine”.L’ONG de M. Ossetchkine avait diffusé en 2021 des vidéos de viols dans des prisons russes, ainsi que des témoignages de victimes et, fait rarissime, de tortionnaires.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Mexique: l’armée au secours des sinistrés des inondations qui ont fait au moins 70 morts

Le Mexique a déployé près de 13.000 militaires de l’armée et de la marine pour des ponts aériens et maritimes d’aide aux sinistrés des pluies torrentielles de la semaine passée qui ont fait 70 morts dans le centre et l’est du pays, selon le dernier bilan remontant à jeudi.A Xochicoatlán, dans une région montagneuse centrale de l’Hidalgo, la garde nationale a acheminé par hélicoptères des colis contenant du thon, du lait, des flocons d’avoine, du papier hygiénique et du savon, entre autres produits de première nécessité, dans des régions montagneuses de l’Hidalgo (centre), a constaté une équipe de l’AFP sur place.”Dans les magasins, nous n’avons plus rien à acheter”, explique Marilyn Cortés, une habitante de 37 ans, et “cela va beaucoup nous aider. Nous en avons vraiment besoin”. Dans le hameau de Texcaco, à l’arrivée de l’hélicoptère militaire, des dizaines d’habitants se sont approchés, faisant la queue pour aider un militaire à décharger les provisions sous le regard curieux de nombreux enfants. Les militaires ont effectué plusieurs vols depuis Pachuca, la capitale de l’Hidalgo, vers différentes zones isolées, parmi lesquelles Tianguistengo et Xalacahuantla.En plus d’apporter des vivres, la garde nationale transporte également des blessés vers les hôpitaux.”Si des blessés ou des personnes nécessitant des médicaments ou une aide supplémentaire devant être hospitalisées se présentent, nous les transportons par voie aérienne”, indique le capitaine de l’armée de l’air, Irak Alejandro Martínez. La catastrophe, qui s’est produite la semaine dernière avec plusieurs jours de pluies exceptionnelles, a isolé 160 localités du centre et de l’est du Mexique, coupées du monde par les dégâts subis par des routes et des autoroutes. L’État d’Hidalgo, voisin de la capitale mexicaine, concentre le plus grand nombre de municipalités isolées (84) en raison de leur situation de montagne. Les voies d’accès ont été endommagées par des glissements de terrain. Selon les services météorologiques, les précipitations survenues à la fin de la saison humide ont été la résultante de l’entrée par le Golfe du Mexique d’une dépression tropicale qui a rencontré un front froid venant du nord.

La Bourse de Paris freinée par des craintes liées au crédit aux Etats-Unis

La Bourse de Paris évolue dans le rouge vendredi, dans un marché chahuté par les inquiétudes des investisseurs quant à la qualité du crédit aux Etats-Unis après des allégations de prêts frauduleux de deux banques régionales américaines la veille.L’indice vedette CAC 40 abandonnait 0,98%, soit 79,90 points, à 8.108,69 points, vers 09H40. Le CAC 40 a toutefois bondi de 3,3% en deux séances, une hausse d’environ 268 points au total qui lui a permis de terminé jeudi au plus haut depuis le 6 mars et à une cinquantaine de points de son record en clôture atteint le 15 mai 2024 à 8.239,99 points. Son dernier pic historique en séance a été touché le 10 mai 2024, à 8.259,19 points.Vendredi, les inquiétudes après “les révélations de prêts défaillants” aux Etats-Unis ont pris le dessus, commente Patrick Munnelly, analyste de Tickmill Group.Dans le détail, Zions Bancorporation a dévissé de 13,14% après avoir annoncé une perte considérable de 50 millions de dollars liée à deux prêts de sa filiale californienne et Western Alliance de 10,88% “après avoir reconnu son exposition aux mêmes emprunteurs”, précise l’analyste.”Ces inquiétudes surviennent quelques jours après l’effondrement du prêteur automobile subprime Tricolor Holdings, qui a contraint JPMorgan Chase à enregistrer une charge de 170 millions de dollars au troisième trimestre, entraînant des coûts de crédit plus élevés et un avertissement du PDG Jamie Dimon sur la montée des pressions financières”, détaille Patrick Munnelly.A la cote parisienne, BNP Paribas baissait de 3,37% à 75,35 euros, Crédit Agricole de 2,22% à 16,53 euros et Société Générale reculait aussi fortement, de 3,89% à 54,32 euros.Le premier gestionnaire d’actifs en Europe, Amundi, lâchait 2,16% à 65,65 euros. La société de gestion Tikehau Capital lâchait quant à elle 1,19% à 18,24 euros.”Le contexte est aggravé par l’escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine et par l’incertitude liée à la paralysie partielle du gouvernement américain, qui a retardé des publications économiques cruciales”, explique encore M. Munelly.Sur les marchés financiers, les actions, considérées comme des valeurs risquées, sont lâchées au profit de valeurs refuge, comme l’or, qui touche de nouveau des sommets, au-dessus de 4.350 dollars l’once. EssilorLuxottica brilleLe numéro un mondial de l’optique EssilorLuxottica a fait état jeudi, après Bourse, d’un chiffre d’affaires de 6,867 milliards d’euros au troisième trimestre 2025, supérieur aux attentes et porté par les lunettes connectées ainsi que les régions Amérique du Nord et Europe.Le titre s’envolait de 11,50% à 308,40 euros vers 09H45.

Cédric Jubillar réaffirme n’avoir “rien fait” à sa femme, sa dernière déclaration avant le verdict

Cédric Jubillar a réaffirmé vendredi matin n’avoir “absolument rien fait à Delphine”, son épouse disparue qu’il est accusé d’avoir tuée, juste avant que la cour d’assises du Tarn se retire pour délibérer et décider si le peintre-plaquiste est coupable ou non.Devant la cour qui doit prononcer le verdict dans l’après-midi, l’accusé de 38 ans, arrivé le visage blême et les yeux cernés, a lancé quelques regards vers la salle et a prononcé cette seule phrase après avoir été invité par la présidente Hélène Ratinaud à s’exprimer une dernière fois, comme le prévoit le Code de procédure pénale.”Ce sont des mots qui sont désincarnés, comme ceux dont il nous a gratifiés depuis le début de cette audience”, a réagi Laurent De Caunes, avocat des frères et sœur de la disparue.Le ministère public a requis 30 ans de réclusion criminelle à son encontre, ses avocats réclament son acquittement. “Est-il coupable d’avoir, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines donné volontairement la mort à Delphine Aussaguel épouse Jubillar?”: c’est la question à laquelle devront répondre les trois magistrats et les six jurés, avec pour consigne que le doute doit profiter à l’accusé.Sept sur neuf doivent déclarer Cédric Jubillar coupable, pour qu’il soit condamné. Si trois d’entre eux votent “non coupable”, il sera acquitté.- Semer le doute -Invariablement, l’accusé, stoïque dans son box mais régulièrement secoué de mouvements nerveux, a martelé qu’il n’avait rien à voir avec la disparition de la mère de ses deux enfants.”Je conteste toujours les faits qui me sont reprochés”, a-t-il dit dès sa première prise de parole le 22 septembre, au premier jour du procès de quatre semaines. Et il n’aura pas dévié jusqu’à vendredi matin.Lors de leurs plaidoiries, jeudi, ses avocats ont cherché à semer le doute dans l’esprit des jurés. Alors que parties civiles et avocats généraux estiment qu’un “pétage de plomb” de l’accusé a pu conduire au meurtre de l’infirmière de 33 ans, Emmanuelle Franck a affirmé: “Un pétage de plomb, c’est ce qu’on appelle un crime pulsionnel, un crime passionnel, celui qui laisse le plus de traces, parce qu’on ne contrôle rien, on éclabousse tout”. Or il n’y a aucune trace, a insisté l’avocate, adressant ses dernières salves aux enquêteurs et aux juges d’instruction.”Vous ne serez pas le jury du festival de Cannes qui vient récompenser le meilleur scénario”, a lancé aux jurés son confrère Alexandre Martin. Faute de preuves, les enquêteurs ont, selon lui, imaginé “un faisceau d’indices” et bâti un scénario, qui vient conclure une instruction “à charge”.- “Littérature” -“La conviction des gendarmes dès le premier jour” a empêché la manifestation de la vérité et le procès, quatre ans et demi plus tard, n’a fait que dérouler un “tapis rouge à l’erreur judiciaire”, a plaidé Me Martin.Les deux avocats toulousains défendent Cédric Jubillar depuis sa mise en examen et son placement en détention en juin 2021, à la prison de Seysses, près de Toulouse, où il est maintenu à l’isolement. Pour les parties civiles et l’accusation, la culpabilité de l’accusé ne fait en revanche aucun doute. L’avocat général Pierre Aurignac a estimé que “pour défendre l’idée de l’innocence de M. Jubillar, il faut écarter quatre experts, faire taire 19 témoins et tuer le chien pisteur” qui a établi que la mère de famille n’a pas quitté son domicile la nuit de la disparition.”Le crime parfait attendra, a-t-il ajouté, le crime parfait, ce n’est pas le crime sans cadavre mais celui pour lequel on n’est pas condamné, et vous allez être condamné M. Jubillar”.Pour Me Laurent Boguet, avocat des enfants du couple, “il ne l’a pas seulement tuée, il l’a étranglée pour la faire taire, il l’a effacée en faisant disparaître le corps”.Vendredi matin, Me Philippe Pressecq, avocat d’une cousine de Delphine, a regretté “le fait qu’il n’y ait pas eu d’aveux, cela va aggraver sa peine”. “A 22h30, elle était dans la maison, à 4h00 du matin elle n’y était plus et on sait qu’elle n’est pas sortie de la maison. Le dossier se résume à ça. Tout le reste n’est que littérature. J’espère que les jurés ne vont pas l’oublier”, a-t-il dit.Le prononcé de l’arrêt de la cour d’assises mettra fin aux quatre semaines de procès.La décision fera l’objet d’un appel, ont fait savoir les parties. Un nouveau procès se tiendra en 2026, probablement devant la cour d’appel de Toulouse.

Cédric Jubillar réaffirme n’avoir “rien fait” à sa femme, sa dernière déclaration avant le verdict

Cédric Jubillar a réaffirmé vendredi matin n’avoir “absolument rien fait à Delphine”, son épouse disparue qu’il est accusé d’avoir tuée, juste avant que la cour d’assises du Tarn se retire pour délibérer et décider si le peintre-plaquiste est coupable ou non.Devant la cour qui doit prononcer le verdict dans l’après-midi, l’accusé de 38 ans, arrivé le visage blême et les yeux cernés, a lancé quelques regards vers la salle et a prononcé cette seule phrase après avoir été invité par la présidente Hélène Ratinaud à s’exprimer une dernière fois, comme le prévoit le Code de procédure pénale.”Ce sont des mots qui sont désincarnés, comme ceux dont il nous a gratifiés depuis le début de cette audience”, a réagi Laurent De Caunes, avocat des frères et sœur de la disparue.Le ministère public a requis 30 ans de réclusion criminelle à son encontre, ses avocats réclament son acquittement. “Est-il coupable d’avoir, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines donné volontairement la mort à Delphine Aussaguel épouse Jubillar?”: c’est la question à laquelle devront répondre les trois magistrats et les six jurés, avec pour consigne que le doute doit profiter à l’accusé.Sept sur neuf doivent déclarer Cédric Jubillar coupable, pour qu’il soit condamné. Si trois d’entre eux votent “non coupable”, il sera acquitté.- Semer le doute -Invariablement, l’accusé, stoïque dans son box mais régulièrement secoué de mouvements nerveux, a martelé qu’il n’avait rien à voir avec la disparition de la mère de ses deux enfants.”Je conteste toujours les faits qui me sont reprochés”, a-t-il dit dès sa première prise de parole le 22 septembre, au premier jour du procès de quatre semaines. Et il n’aura pas dévié jusqu’à vendredi matin.Lors de leurs plaidoiries, jeudi, ses avocats ont cherché à semer le doute dans l’esprit des jurés. Alors que parties civiles et avocats généraux estiment qu’un “pétage de plomb” de l’accusé a pu conduire au meurtre de l’infirmière de 33 ans, Emmanuelle Franck a affirmé: “Un pétage de plomb, c’est ce qu’on appelle un crime pulsionnel, un crime passionnel, celui qui laisse le plus de traces, parce qu’on ne contrôle rien, on éclabousse tout”. Or il n’y a aucune trace, a insisté l’avocate, adressant ses dernières salves aux enquêteurs et aux juges d’instruction.”Vous ne serez pas le jury du festival de Cannes qui vient récompenser le meilleur scénario”, a lancé aux jurés son confrère Alexandre Martin. Faute de preuves, les enquêteurs ont, selon lui, imaginé “un faisceau d’indices” et bâti un scénario, qui vient conclure une instruction “à charge”.- “Littérature” -“La conviction des gendarmes dès le premier jour” a empêché la manifestation de la vérité et le procès, quatre ans et demi plus tard, n’a fait que dérouler un “tapis rouge à l’erreur judiciaire”, a plaidé Me Martin.Les deux avocats toulousains défendent Cédric Jubillar depuis sa mise en examen et son placement en détention en juin 2021, à la prison de Seysses, près de Toulouse, où il est maintenu à l’isolement. Pour les parties civiles et l’accusation, la culpabilité de l’accusé ne fait en revanche aucun doute. L’avocat général Pierre Aurignac a estimé que “pour défendre l’idée de l’innocence de M. Jubillar, il faut écarter quatre experts, faire taire 19 témoins et tuer le chien pisteur” qui a établi que la mère de famille n’a pas quitté son domicile la nuit de la disparition.”Le crime parfait attendra, a-t-il ajouté, le crime parfait, ce n’est pas le crime sans cadavre mais celui pour lequel on n’est pas condamné, et vous allez être condamné M. Jubillar”.Pour Me Laurent Boguet, avocat des enfants du couple, “il ne l’a pas seulement tuée, il l’a étranglée pour la faire taire, il l’a effacée en faisant disparaître le corps”.Vendredi matin, Me Philippe Pressecq, avocat d’une cousine de Delphine, a regretté “le fait qu’il n’y ait pas eu d’aveux, cela va aggraver sa peine”. “A 22h30, elle était dans la maison, à 4h00 du matin elle n’y était plus et on sait qu’elle n’est pas sortie de la maison. Le dossier se résume à ça. Tout le reste n’est que littérature. J’espère que les jurés ne vont pas l’oublier”, a-t-il dit.Le prononcé de l’arrêt de la cour d’assises mettra fin aux quatre semaines de procès.La décision fera l’objet d’un appel, ont fait savoir les parties. Un nouveau procès se tiendra en 2026, probablement devant la cour d’appel de Toulouse.