Police meet fresh 1,000-strong protest in Madagascar with tear gasThu, 09 Oct 2025 13:55:22 GMT

At least 1,000 anti-government demonstrators marched on Thursday through Madagascar’s capital, where police fired tear gas to try and disperse the latest youth-led protest of the past two weeks.The fresh rally came after the Gen Z movement called for a general strike and rejected President Andry Rajoelina’s attempts to defuse the tensions rocking the Indian Ocean …

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500 US troops deploy in Chicago ahead of court hearing

Five hundred US troops deployed in the Chicago area on Thursday as part of President Donald Trump’s hardline immigration crackdown, despite strenuous objections of local leaders seeking a judge’s order to block the mobilization.District Judge April Perry was set to hold a hearing on the issue, a day after Trump called for jailing the Democratic governor of Illinois and mayor of Chicago for resisting his military-backed mass deportation and anti-crime campaign.The government argues the troops are needed to protect federal agents during immigration raids in the Democratic stronghold, the third-largest city in the United States, which the Trump administration depicts in exaggerated and lurid terms as “a war zone.”A US Immigration and Customs Enforcement (ICE) facility in the Chicago suburb of Broadview “has been the target of actual and threatened violence,” requiring “assistance from the Department of War,” the Trump administration said in a court filing late Wednesday.Local elected officials were seeking to “second-guess” Trump’s judgement, the filing said.”But responsibility, and accountability, for those decisions should rest with the political branches of the federal government, not this Court,” the filing argued.National Guard troops were seen entering the Broadview facility overnight, local media reported Thursday.The deployment includes 200 National Guard troops from Texas and 300 from Illinois, the US Army Northern Command said in a statement Wednesday evening. They have been mobilized for an initial period of 60 days.- ‘Come and get me’ -Perry’s decision will be closely followed, as Trump has said he could invoke the rarely used Insurrection Act — which allows the president to deploy the military within the United States to suppress rebellion — if courts or local officials are “holding us up.”The Republican has been accused by critics of growing authoritarianism as he fulfills his campaign promise to deport millions of illegal immigrants.Raids by armed and masked federal agents have sparked allegations of rights abuses and illegal detentions.Local officials argue that city and state law enforcement are sufficient to handle protests against ICE officials and street crime.Illinois Governor JB Pritzker, seen as a potential Democratic candidate in the 2028 presidential election, called Trump “unhinged.””He’s a wannabe dictator. And there’s one thing I really want to say to Donald Trump: if you come for my people, you come through me. So come and get me,” Pritzker said Wednesday.In recent days, protesters have gathered outside the ICE facility in Broadview, leading to scattered clashes.On Wednesday, a viral video showed agents on the roof of the facility taking aim at a church minister among a small group of protesters. The clergyman was struck in the head with a pepper ball and fell to the ground.Protester Aiden Price, a Marine veteran and Chicago Public Schools civics teacher, told the Sun-Times newspaper he felt like a “hypocrite” lately in the classroom.”I’m teaching things that aren’t being practiced by our government,” the 34-year-old said. “These rights are supposed to be given to anyone in the confines of the country.”He noted a recent Border Patrol raid at an Chicago apartment building that saw residents zip-tied for hours.”The things I’m seeing are too similar to what you’d see if a member of the military was detaining a member of the Taliban or Al Qaeda, but these are kids and grandmas on the South Side of Chicago,” Price said.

Wall Street sans dynamisme, le regard tourné vers les résultats

La Bourse de New York a ouvert sans entrain jeudi, au lendemain d’une nouvelle séance record, les investisseurs patientant avant la vague de résultats trimestriels d’entreprises prévue ces prochaines semaines.Dans les premiers échanges, le Dow Jones grappillait 0,08%, l’indice Nasdaq 0,01% et l’indice élargi S&P 500 prenait 0,11%.

Léon XIV salue le journalisme des agences de presse, un “rempart” à l’ère de l’IA

Le pape Léon XIV a salué jeudi le travail “précieux” des agences de presse, y voyant un “rempart” face “aux sables mouvants de l’approximation et de la post-vérité”, à l’heure où l’intelligence artificielle (IA) accentue encore la prolifération de fausses informations.”Le monde a besoin d’informations libres, rigoureuses et objectives”, a lancé le premier pape américain de l’Histoire lors d’une audience au Vatican devant les membres de la conférence Minds International, une association regroupant les principales agences de presse mondiales, dont l’AFP.”Grâce à votre travail patient et rigoureux, vous pouvez constituer un rempart contre ceux qui, par l’art ancestral du mensonge, cherchent à créer des conflits pour régner en divisant – un rempart de la civilisation contre les sables mouvants de l’approximation et de la post-vérité”, a-t-il ajouté.”Les algorithmes génèrent du contenu et des données à une échelle et à une vitesse jamais vues auparavant. Mais qui les gouverne?”, s’est par ailleurs interrogé le chef spirituel des 1,4 milliard de catholiques.Dans un contexte où l’IA contribue à fragiliser la confiance de l’opinion publique envers les médias traditionnels, Léon XIV a appelé à la vigilance “afin que l’information et les algorithmes qui la gouvernent aujourd’hui ne soient pas entre les mains de quelques-uns”.Un nombre croissant de personnes délaissent les médias classiques pour s’informer sur les réseaux sociaux mais plusieurs grandes plateformes en ligne – dont Meta et X -, ont réduit la voilure ces derniers mois sur leurs outils de vérification des contenus.- Contenus nocifs -Le patron de Meta (Facebook, Instagram…) Mark Zuckerberg, qui avait investi des milliards de dollars ces dernières années pour contrôler les contenus sensibles, a annoncé en janvier mettre fin à son programme de vérification des faits par des journalistes aux Etats-Unis, auquel participait l’AFP.Depuis, le volume de contenus nocifs, y compris haineux, a augmenté sur ses plateformes aux Etats-Unis, selon une enquête publiée en juin par des organisations de défense des droits numériques et humains.L’AFP continue de participer dans plus de 26 langues au programme de fact-checking développé par Facebook, notamment en Asie, en Amérique latine et dans l’Union européenne.Selon Robert Francis Prevost, lui-même objet de “deep fakes” avec de fausses vidéos sur les réseaux sociaux le montrant prononcer des discours inventés à l’aide de l’IA, le “service précieux” des agences de presse “doit servir d’antidote à la prolifération d’informations +poubelle+”.Le pape a posé “en des termes très clairs (…) les enjeux de gouvernance des algorithmes, qui constituent l’un des dangers majeurs pour la diffusion des contenus de presse et l’accès à l’information des citoyennes et des citoyens”, a réagi dans un communiqué Reporters sans frontières (RSF). “Le journalisme n’est pas un crime et la libre diffusion du travail journalistique ne devrait subir aucune entrave de la part des grandes plateformes”, a ajouté l’ONG.Agé de 70 ans, Léon XIV a aussi réitéré jeudi son appel, lancé peu après son élection en mai, à la libération des journalistes “injustement persécutés et emprisonnés pour avoir tenté de faire leur travail d’information”.”Être journaliste ne peut jamais être considéré comme un crime, mais comme un droit à protéger”, a-t-il dit en appelant à ne pas oublier les reporters tués en mission, “victimes de l’idéologie de la guerre”.”Si nous savons aujourd’hui ce qui s’est passé à Gaza, en Ukraine et dans tous les autres pays ensanglantés par les bombes, c’est en grande partie grâce à eux”, a-t-il insisté dans son discours applaudi par les représentants des agences.Selon le Comité pour la protection des journalistes et RSF, environ 200 journalistes ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, tandis que 22 journalistes ont péri en Ukraine depuis l’invasion de la Russie en février 2022.Depuis son élection en mai, le successeur du pape François a alerté à plusieurs reprises sur les “défis” posés par le développement de l’IA: la considérant comme un outil et non une fin, il appelle à des cadres juridiques centrés sur la dignité humaine.

Accord Israël-Hamas sur un cessez-le-feu à Gaza et une libération d’otages

Israël et le Hamas sont parvenus jeudi à un accord sur un cessez-le-feu à Gaza et une libération d’otages après de fortes pressions du président américain Donald Trump, une étape majeure visant à mettre fin à deux ans de guerre destructrice dans le territoire palestinien.Selon une source palestinienne proche du dossier à l’AFP, l’accord devra être signé jeudi en Egypte après quatre jours de négociations-marathon indirectes entre les belligérants dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh ayant impliqué plusieurs acteurs internationaux dont les Etats-Unis.L’accord n’entrera en vigueur qu’après l’approbation du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, a indiqué le bureau de ce dernier. La réunion est prévue à 15H00 GMT, tandis que le cabinet de sécurité se réunira à 14h00 GMT pour voter sur l’accord. M. Netanyahu a plus tôt annoncé la réunion gouvernementale pour “approuver l’accord et rapatrier tous nos précieux otages” enlevés durant l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre. Le ministre d’extrême droite Bezalel Smotrich a dit qu’il ne voterait pas en faveur de l’accord mais n’a pas menacé de démissionner.A Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza, dévastée, affamée et assiégée, des Palestiniens ont en revanche applaudi, chanté et dansé à l’annonce de l’accord, salué par plusieurs pays arabes et occidentaux, selon des images de l’AFP.”Dieu merci! Malgré tous les morts et la perte d’êtres chers, nous sommes heureux aujourd’hui”, a affirmé Ayman al-Najjar à Khan Younès.”Nous prions Dieu pour que cette fois-ci ce soit la fin de la guerre. Nous avons tellement souffert”, a déclaré Oum Fadi Shounnar à Deir el-Balah (centre).- “Ils reviennent” -Sur la “place des Otages” à Tel-Aviv, des centaines de personnes se sont rassemblées, beaucoup arborant un autocollant avec l’inscription “Ils reviennent”, d’autres s’embrassant et se félicitant.”Nous attendons ce jour depuis 734 jours”, a déclaré Laurence Yitzhak, 54 ans, une habitante de Tel-Aviv. “C’est une grande joie, un immense soulagement mêlé d’angoisse et de peine pour les familles qui n’ont pas connu et ne connaîtront pas cette joie.”Sur les 251 personnes enlevées et emmenées à Gaza, 47 y sont toujours retenues dont au moins 25 sont mortes selon l’armée.Lancée en riposte à l’attaque du 7-Octobre, l’offensive israélienne à Gaza a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire. Jeudi, la Défense civile locale a fait état de la poursuite des frappes israéliennes à Gaza.Selon un responsable palestinien, les otages vivants seront libérés contre près de 2.000 prisonniers palestiniens détenus par Israël, “simultanément à des retraits israéliens spécifiques (de Gaza) et une entrée de (davantage) d’aides humanitaires”. Il n’a pas mentionné les otages morts.Le dirigeant palestinien emprisonné Marwan Barghouthi ne fera pas partie de l’échange, a indiqué une porte-parole du gouvernement israélien. De son côté, l’armée israélienne a annoncé se préparer à repositionner ses troupes dans la bande de Gaza, dont elles contrôlent environ 75%.M. Trump s’est dit “fier d’annoncer qu’Israël et le Hamas ont tous deux accepté la première phase” de son plan. “Cela veut dire que TOUS les otages seront libérés très prochainement et qu’Israël retirera ses troupes (de Gaza) jusqu’à la ligne convenue.” Il a ensuite estimé que les otages seraient “de retour lundi”, y compris “les corps des (otages) morts”.- Prochaine étape -Dans un communiqué, le Hamas a annoncé “un accord qui prévoit la fin de la guerre à Gaza, le retrait israélien du territoire, la libération (des otages) et l’entrée des aides humanitaires”. Il a appelé M. Trump et “les pays garants à ne pas permettre à (Israël) de se dérober à sa mise en oeuvre”.Selon un responsable du Hamas, les négociations pour la deuxième phase du plan commenceront “immédiatement” après la signature de l’accord sur la première phase. Israël ne s’est pas exprimé à ce sujet.Le plan Trump annoncé le 29 septembre prévoit un cessez-le-feu, un échange dans les 72 heures des otages contre des prisonniers palestiniens, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza et le désarmement du Hamas.Le Hamas réclame le retrait total israélien de Gaza mais n’a pas mentionné son propre désarmement dans sa réponse au plan. M. Netanyahu a, lui, souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et répété que le Hamas devait être désarmé.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, avant de s’effondrer.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire, et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.194 morts, en majorité des civils.