Les Ecologistes rassemblent la gauche sans LFI pour préparer l’après Bayrou

Les Ecologistes ont rassemblé une partie de la gauche jeudi après-midi, pour mutualiser leurs propositions en vue d’un gouvernement de gauche pour remplacer François Bayrou, a indiqué la cheffe du parti Marine Tondelier lors d’une conférence de presse.L’écologiste avait invité tous les partenaires de gauche à se réunir pour préparer l’après Bayrou, mais La France insoumise a immédiatement décliné l’invitation. Le PS, le PCF, Générations, les ex-insoumis de l’Après et Debout, le parti de François Ruffin, étaient présents à cette réunion, a appris l’AFP. “Il est important que tout le monde ait reçu le message que oui, la gauche et les écologistes se préparent à gouverner”, a déclaré Mme Tondelier lors d’une conférence de presse des Ecologistes pour présenter leur “plan de sortie de crise” et leurs propositions de budget. Le PS avait déjà présenté samedi dernier son projet de budget alternatif.Cette réunion avait pour objectif de “sortir des propositions communes”, a précisé Mme Tondelier.”Un alignement sur le fond et d’un point de vue stratégique” a été constaté, a précisé une source socialiste à l’issue de la rencontre. Cela “ne remplace absolument pas le programme du Nouveau Front Populaire”, a assuré Mme Tondelier, “mais dans un contexte spécifique qui est celui actuel, on a des propositions spécifiques à faire”.”Quand on vous dit que 42% des personnes qui gagnent le smic ou moins dans ce pays, se privent d’un repas par jour, on ne va pas leur expliquer qu’on leur souhaite bon courage et qu’on va attendre tous ensemble le grand soir”, a-t-elle martelé.Comme le PS, les Ecologistes se disent prêts à renoncer au 49.3 et à faire des compromis pour faire passer leurs mesures.S’ils partagent la préoccupation de François Bayrou quant à la dette, ils proposent de réduire plus progressivement le déficit (-11,7 milliards en 2026 et -13 milliards en 2027), pour le ramener à 3,7% en 2030.Ils proposent 28,5 milliards de recettes fiscales (notamment via la taxe Zucman sur les très hauts patrimoines, la contribution exceptionnelle sur les grandes entreprises).Côté dépenses, ils proposent d’investir notamment dans la Défense (+6,2 mds), la bifurcation écologique (+9,1 mds), les services publics (+6,1 mds, avec une hausse des salaires des professeurs de 15% sur 5 ans), la protection sociale (+6,3 mds, avec l’abrogation de la mesure d’âge de départ à la retraite à 64 ans).Ils prévoient aussi 16,6 milliards d’économies, axés notamment sur les exonérations de cotisations sociales pour les entreprises et les niches fiscales néfastes au climat.

La Défense civile à Gaza annonce 44 morts dans de nouveaux bombardements israéliens

La Défense civile dans la bande de Gaza a annoncé la mort de 44 Palestiniens jeudi dans de nouveaux bombardements israéliens, dont 25 à Gaza-ville, menacée d’une offensive d’envergure.Près de deux ans après le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, l’armée israélienne a intensifié les bombardements sur Gaza-ville et mené des opérations en périphérie ces derniers jours.Des images de l’AFP montrent dans le quartier de Tel al-Hawa à Gaza-ville, des Palestiniens récupérant des affaires éparpillées près de tentes de déplacés endommagées après une frappe ayant fait cinq morts, dont trois enfants, selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.”Mes enfants et moi dormions dans la tente quand nous avons entendu le bruit d’une explosion. Des éclats nous sont tombés dessus, et mes quatre enfants ont commencé à crier”, a raconté Israa al-Basous, qui a vu la tente voisine s’embraser.À l’hôpital Al-Chifa de Gaza-ville, des corps enveloppés dans des linceuls blancs sont placés au sol à la morgue. Une femme en deuil caresse doucement la tête de son fils mort, allongé sur un brancard à l’extérieur.”Pourquoi m’as tu quitté mon fils? Pourquoi? Pourquoi?”, sanglote-t-elle.- “C’était terrifiant” -Quasiment tous les jours, la Défense civile rapporte des dizaines de morts dans les opérations israéliennes dans le petit territoire en proie à la famine selon l’ONU et où l’armée assiège depuis 23 mois les quelque deux millions d’habitants. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans de la Défense civile et les informations des différentes parties.Dans le secteur de Nousseirat (centre), M. Bassal a affirmé qu’une frappe israélienne avait tué sept personnes, dont trois enfants.Dans une tente touchée par le raid, un homme âgé et sa petite-fille inspectent les dégâts. Des morceaux de tissu pendent des piquets et des effets personnels détruits jonchent le sol.”Vers 04H00 du matin, ils ont bombardé la zone. Mon neveu, sa femme, et leurs deux enfants ont été tués. La tente entière a été détruite, avec tous ceux qui s’y trouvaient. C’était terrifiant”, a raconté Youssef Souleiman.”Ils nous affament, nous privent d’eau, nous déplacent et tuent nos enfants, tout cela sous les yeux du monde”, s’est exclamée Oum Nabil Al-Aish, une Gazaouie qui a elle aussi perdu des proches.Contactée par l’AFP au sujet des frappes meurtrières, l’armée israélienne a dit qu’elle examinerait les informations une fois des coordonnées précises lui auront été fournies.L’armée israélienne, qui contrôle aujourd’hui environ 75% de la bande de Gaza, dit préparer une offensive pour s’emparer de la ville située dans le nord, qu’elle présente comme le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien.- Manifestations à Jérusalem -Selon les estimations de l’ONU, près d’un million de personnes vivent dans et autour de Gaza-ville. Des milliers de Palestiniens ont fui la ville ces dernières semaines selon des témoins.Mercredi, un haut responsable militaire a déclaré qu’Israël s’attendait à ce “qu’un million” de personnes fuient vers le sud. Et jeudi, un porte-parole de l’armée, a accusé le Hamas de menacer les civils pour “tenter de les empêcher de quitter la ville”. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a dit vouloir détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, et prendre le contrôle sécuritaire du territoire situé à la frontière sud d’Israël.Mais après près de 23 mois de guerre, il est confronté à une très forte pression, en Israël comme à l’étranger, pour faire taire les armes et obtenir la libération des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre et retenus à Gaza.La veille, plusieurs manifestations ont eu lieu à Jérusalem pour exiger du gouvernement Netanyahu un accord de cessez-le-feu à Gaza garantissant la libération des otages. Un nouveau rassemblement est attendu en soirée à Jérusalem.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 restent otages à Gaza, dont 25 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.La campagne de représailles israélienne a fait au moins 64.231 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. 

La Défense civile à Gaza annonce 44 morts dans de nouveaux bombardements israéliens

La Défense civile dans la bande de Gaza a annoncé la mort de 44 Palestiniens jeudi dans de nouveaux bombardements israéliens, dont 25 à Gaza-ville, menacée d’une offensive d’envergure.Près de deux ans après le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, l’armée israélienne a intensifié les bombardements sur Gaza-ville et mené des opérations en périphérie ces derniers jours.Des images de l’AFP montrent dans le quartier de Tel al-Hawa à Gaza-ville, des Palestiniens récupérant des affaires éparpillées près de tentes de déplacés endommagées après une frappe ayant fait cinq morts, dont trois enfants, selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.”Mes enfants et moi dormions dans la tente quand nous avons entendu le bruit d’une explosion. Des éclats nous sont tombés dessus, et mes quatre enfants ont commencé à crier”, a raconté Israa al-Basous, qui a vu la tente voisine s’embraser.À l’hôpital Al-Chifa de Gaza-ville, des corps enveloppés dans des linceuls blancs sont placés au sol à la morgue. Une femme en deuil caresse doucement la tête de son fils mort, allongé sur un brancard à l’extérieur.”Pourquoi m’as tu quitté mon fils? Pourquoi? Pourquoi?”, sanglote-t-elle.- “C’était terrifiant” -Quasiment tous les jours, la Défense civile rapporte des dizaines de morts dans les opérations israéliennes dans le petit territoire en proie à la famine selon l’ONU et où l’armée assiège depuis 23 mois les quelque deux millions d’habitants. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans de la Défense civile et les informations des différentes parties.Dans le secteur de Nousseirat (centre), M. Bassal a affirmé qu’une frappe israélienne avait tué sept personnes, dont trois enfants.Dans une tente touchée par le raid, un homme âgé et sa petite-fille inspectent les dégâts. Des morceaux de tissu pendent des piquets et des effets personnels détruits jonchent le sol.”Vers 04H00 du matin, ils ont bombardé la zone. Mon neveu, sa femme, et leurs deux enfants ont été tués. La tente entière a été détruite, avec tous ceux qui s’y trouvaient. C’était terrifiant”, a raconté Youssef Souleiman.”Ils nous affament, nous privent d’eau, nous déplacent et tuent nos enfants, tout cela sous les yeux du monde”, s’est exclamée Oum Nabil Al-Aish, une Gazaouie qui a elle aussi perdu des proches.Contactée par l’AFP au sujet des frappes meurtrières, l’armée israélienne a dit qu’elle examinerait les informations une fois des coordonnées précises lui auront été fournies.L’armée israélienne, qui contrôle aujourd’hui environ 75% de la bande de Gaza, dit préparer une offensive pour s’emparer de la ville située dans le nord, qu’elle présente comme le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien.- Manifestations à Jérusalem -Selon les estimations de l’ONU, près d’un million de personnes vivent dans et autour de Gaza-ville. Des milliers de Palestiniens ont fui la ville ces dernières semaines selon des témoins.Mercredi, un haut responsable militaire a déclaré qu’Israël s’attendait à ce “qu’un million” de personnes fuient vers le sud. Et jeudi, un porte-parole de l’armée, a accusé le Hamas de menacer les civils pour “tenter de les empêcher de quitter la ville”. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a dit vouloir détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, et prendre le contrôle sécuritaire du territoire situé à la frontière sud d’Israël.Mais après près de 23 mois de guerre, il est confronté à une très forte pression, en Israël comme à l’étranger, pour faire taire les armes et obtenir la libération des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre et retenus à Gaza.La veille, plusieurs manifestations ont eu lieu à Jérusalem pour exiger du gouvernement Netanyahu un accord de cessez-le-feu à Gaza garantissant la libération des otages. Un nouveau rassemblement est attendu en soirée à Jérusalem.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 restent otages à Gaza, dont 25 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.La campagne de représailles israélienne a fait au moins 64.231 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. 

Garanties de sécurité à l’Ukraine : 26 pays se sont engagés à être présents “sur le sol, en mer ou dans les airs” (Macron)

Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont “engagés” à participer à une “force de réassurance” dans le cadre d’un futur cessez-le-feu russo-ukrainien, en déployant des troupes en Ukraine ou en étant “présents sur le sol, en mer ou dans les airs”, a annoncé jeudi Emmanuel Macron.”Cette force n’a pas pour volonté ou pour objectif de mener quelque guerre contre la Russie”, a dit le président français devant la presse à Paris après une réunion de la “Coalition des volontaires”, ces Etats essentiellement européens soutenant l’Ukraine et après un contact téléphonique entre les principaux alliés européens et Donald Trump.Il a assuré que le “soutien américain” à ces “garanties de sécurité” pour Kiev serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation. “Il n’y a pas de doute sur ce sujet”, a-t-il martelé. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a à ce propos insisté : “Nous comptons sur le +backstop+ (+filet de sécurité+) des Etats-Unis”. Après que vingt-six pays ont donc désormais “formalisé très précisément leur contribution”, M. Macron a refusé de “révéler le détail de notre organisation à la Russie”.L’Allemagne, l’Italie et la Pologne “font partie des 26 contributeurs qui ont défini des soutiens”, a-t-il toutefois dit, “soit pour la régénération de l’armée ukrainienne, soit pour la sécurité sur son sol, dans ses airs, en mer”. Le chef de l’Etat français a rappelé qu'”en février 2024, dans cette même salle, (…) nous étions deux à dire que peut-être on serait prêts un jour à mettre des troupes sur le terrain. Il y avait la Lituanie et la France. Deux. Et je rappelle que l’atmosphère était assez négative”.Les garanties de sécurité “visent d’abord à ce que, dans la négociation, il n’y ait aucune limitation de format ou de capacité pour l’armée ukrainienne”, a-t-il rappelé. “C’est ce que nous défendons, ce que nous défendrons jusqu’au bout.”Emmanuel Macron a aussi assuré que les Européens prendraient de nouvelles sanctions “en lien avec les Etats-Unis” si Moscou continuait de refuser la paix. Il a précisé qu’il y aurait “des contacts à nouveau entre Américains et Russes”. 

Garanties de sécurité à l’Ukraine : 26 pays se sont engagés à être présents “sur le sol, en mer ou dans les airs” (Macron)

Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont “engagés” à participer à une “force de réassurance” dans le cadre d’un futur cessez-le-feu russo-ukrainien, en déployant des troupes en Ukraine ou en étant “présents sur le sol, en mer ou dans les airs”, a annoncé jeudi Emmanuel Macron.”Cette force n’a pas pour volonté ou pour objectif de mener quelque guerre contre la Russie”, a dit le président français devant la presse à Paris après une réunion de la “Coalition des volontaires”, ces Etats essentiellement européens soutenant l’Ukraine et après un contact téléphonique entre les principaux alliés européens et Donald Trump.Il a assuré que le “soutien américain” à ces “garanties de sécurité” pour Kiev serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation. “Il n’y a pas de doute sur ce sujet”, a-t-il martelé. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a à ce propos insisté : “Nous comptons sur le +backstop+ (+filet de sécurité+) des Etats-Unis”. Après que vingt-six pays ont donc désormais “formalisé très précisément leur contribution”, M. Macron a refusé de “révéler le détail de notre organisation à la Russie”.L’Allemagne, l’Italie et la Pologne “font partie des 26 contributeurs qui ont défini des soutiens”, a-t-il toutefois dit, “soit pour la régénération de l’armée ukrainienne, soit pour la sécurité sur son sol, dans ses airs, en mer”. Le chef de l’Etat français a rappelé qu'”en février 2024, dans cette même salle, (…) nous étions deux à dire que peut-être on serait prêts un jour à mettre des troupes sur le terrain. Il y avait la Lituanie et la France. Deux. Et je rappelle que l’atmosphère était assez négative”.Les garanties de sécurité “visent d’abord à ce que, dans la négociation, il n’y ait aucune limitation de format ou de capacité pour l’armée ukrainienne”, a-t-il rappelé. “C’est ce que nous défendons, ce que nous défendrons jusqu’au bout.”Emmanuel Macron a aussi assuré que les Européens prendraient de nouvelles sanctions “en lien avec les Etats-Unis” si Moscou continuait de refuser la paix. Il a précisé qu’il y aurait “des contacts à nouveau entre Américains et Russes”. 

Garanties de sécurité à l’Ukraine : 26 pays se sont engagés à être présents “sur le sol, en mer ou dans les airs” (Macron)

Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont “engagés” à participer à une “force de réassurance” dans le cadre d’un futur cessez-le-feu russo-ukrainien, en déployant des troupes en Ukraine ou en étant “présents sur le sol, en mer ou dans les airs”, a annoncé jeudi Emmanuel Macron.”Cette force n’a pas pour volonté ou pour objectif de mener quelque guerre contre la Russie”, a dit le président français devant la presse à Paris après une réunion de la “Coalition des volontaires”, ces Etats essentiellement européens soutenant l’Ukraine et après un contact téléphonique entre les principaux alliés européens et Donald Trump.Il a assuré que le “soutien américain” à ces “garanties de sécurité” pour Kiev serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation. “Il n’y a pas de doute sur ce sujet”, a-t-il martelé. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a à ce propos insisté : “Nous comptons sur le +backstop+ (+filet de sécurité+) des Etats-Unis”. Après que vingt-six pays ont donc désormais “formalisé très précisément leur contribution”, M. Macron a refusé de “révéler le détail de notre organisation à la Russie”.L’Allemagne, l’Italie et la Pologne “font partie des 26 contributeurs qui ont défini des soutiens”, a-t-il toutefois dit, “soit pour la régénération de l’armée ukrainienne, soit pour la sécurité sur son sol, dans ses airs, en mer”. Le chef de l’Etat français a rappelé qu'”en février 2024, dans cette même salle, (…) nous étions deux à dire que peut-être on serait prêts un jour à mettre des troupes sur le terrain. Il y avait la Lituanie et la France. Deux. Et je rappelle que l’atmosphère était assez négative”.Les garanties de sécurité “visent d’abord à ce que, dans la négociation, il n’y ait aucune limitation de format ou de capacité pour l’armée ukrainienne”, a-t-il rappelé. “C’est ce que nous défendons, ce que nous défendrons jusqu’au bout.”Emmanuel Macron a aussi assuré que les Européens prendraient de nouvelles sanctions “en lien avec les Etats-Unis” si Moscou continuait de refuser la paix. Il a précisé qu’il y aurait “des contacts à nouveau entre Américains et Russes”. 

RFK Jr defends health agency shake up, Democrats call for his ouster

US Health Secretary Robert F. Kennedy said Thursday that firing the director of the Centers for Disease Control and Prevention (CDC) was “absolutely necessary” to restore high standards, as he faced blistering criticism from Democrats urging him to resign.”We need bold, competent and creative new leadership at CDC, people able and willing to chart a new course,” he told a Senate hearing marked by sharp exchanges that at times erupted into shouting matches.His remarks came days after the ouster of Sue Monarez, which, along with several high-level resignations, has plunged the nation’s top public health agency into turmoil.Ron Wyden, the top Democrat on the Senate Finance Committee leading the hearing, opened by demanding Kennedy be sworn in under oath, accusing him of lying in previous written testimony.”It is in the country’s best interest that Robert Kennedy step down, and if he doesn’t, Donald Trump should fire him before more people are hurt,” Wyden thundered.The request was rejected by the Republican chairman, Senator Mike Crapo, who praised Kennedy for his focus on chronic disease, including the obesity crisis.

Gaza civil defence says Israeli fire kills 44

Gaza’s civil defence agency said Israeli forces killed at least 44 people on Thursday, including 25 in Gaza City where the military has increased bombardments ahead of a planned offensive.Nearly two years into the devastating conflict, Israel has built up its forces in recent days, with troops operating on the outskirts of Gaza City, the Palestinian territory’s largest urban centre.The United Nations estimates that nearly one million people live in and around Gaza City in the territory’s north, where it has declared famine.A senior Israeli military official told journalists on Wednesday that authorities expected the new offensive to capture Gaza City to lead to mass displacement, estimating that a million Palestinians would flee south.Civil defence spokesman Mahmud Bassal said that an Israeli air strike on Thursday hit a tent sheltering a a displaced Palestinian family in Gaza City, killing five people including three children.Contacted by AFP, the Israeli military requested timeframes and coordinates to comment on specific incidents.In Tel al-Hawa, the neighbourhood in Gaza City’s west where the strike reported by the civil defence took place, AFP footage showed Palestinians outside damaged tents, clearing up scattered belongings.A pair of blood-stained pink slippers lay amongst the debris.Israa al-Basous, who lives there, recounted seeing the tent next to hers on fire.”My children and I were sleeping in the tent when we heard the sound of bombing. Shrapnel fell on us, and my four children started screaming,” she told AFP.At Gaza City’s Al-Shifa Hospital, where the dead and wounded were being received, bodies wrapped in white shrouds lay on the floor of the hospital’s morgue.One woman stroked the head of her dead son as his body lay outside on a stretcher.”Who are you leaving me to, son? Why? Why?” she wept.Further south, in the Nuseirat refugee camp, the civil defence said an Israeli air strike killed seven people including three children.AFP footage from Nuseirat showed Palestinian man Yousef Suleiman with his granddaughter, walking through a bombed-out shelter where tattered scraps of material hung from tent poles.Suleiman said the pre-dawn strike killed his nephew, the nephew’s wife and their two children.”The entire tent was destroyed, along with everyone inside,” he said.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency or the Israeli military.The war in Gaza was sparked by Hamas’s October 2023 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 64,231 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.

Giorgio Armani, un style au-delà de la mode

Bâtisseur d’un empire dans l’industrie du luxe, le couturier italien Giorgio Armani, décédé à l’âge de 91 ans, a marqué de son style épuré la mode, mais aussi le design et l’architecture d’intérieur.”Les robes, on les prend, on les jette. Je voulais faire quelque chose dont on se souvienne. Les gens verront ce que j’étais, ce que j’aimais”, a-t-il résumé en 2010 dans une formule-testament après un grave problème de santé. Ce chantre de l’élégance, amoureux depuis les années 1980 du grège (la couleur de la soie brute, un gris teinté de beige), se targue d’une marque “style de vie” allant au-delà de la mode au sens strict. Créateur visionnaire, Armani se distingue dans la haute-couture, le prêt-à-porter, les accessoires, les parfums, les bijoux, mais aussi l’architecture d’intérieur et l’hôtellerie de luxe dans des villes comme Milan, Paris, New York, Tokyo, Séoul et Shanghai. En 2000, le Musée Guggenheim à New York le fait entrer au Panthéon des créateurs en lui consacrant une rétrospective.Né le 11 juillet 1934 à Piacenza (nord de l’Italie) dans une famille modeste d’origine arménienne, Giorgio Armani étudie deux ans la médecine avant de travailler comme étalagiste-décorateur à Milan pour les grands magasins La Rinascente, où il reste jusqu’à ses 31 ans.Passionné de photographie et de dessin, il voit sa vie bouleversée par sa rencontre avec Nino Cerruti, l’inventeur du “casual chic”. “Nino avait un regard perçant, une vraie curiosité, la capacité d’oser”, avait observé Armani après le décès de son mentor en janvier 2022.Cerruti lui confie sa nouvelle ligne de vêtements masculins, Hitman, et lui permet de dessiner ses propres collections, pendant sept ans.Le style souple, minimaliste et toujours élégant d’Armani fait florès chez les hommes comme chez les femmes et, en 1974, il créé la ligne de vêtements en peaux Armani by Sicons. En 2016, il renoncera à l’utilisation de toute forme de fourrure animale dans ses collections.Il s’établit à son compte en 1975 en créant à Milan la maison Giorgio Armani avec son compagnon Sergio Galeotti qui, lorsqu’il meurt du sida dix ans plus tard, le laisse seul maître à bord. Armani a depuis lors toujours voulu rester indépendant, refusant d’être coté en bourse.- “American Gigolo” -Armani habille rapidement les stars, de John Travolta à Lauren Bacall en passant par Diana Ross et Jack Nicholson. Avec la création de la garde-robe de Richard Gere dans le film “American Gigolo” (1980), il devient “Il Re Giorgio” (“Le roi Georgio”). La populaire série américaine “Deux flics à Miami”, symbole des années 80, transforme en classique le port d’un T-shirt sous une veste siglée Armani.  En 2004, il s’associe avec Emaar, un géant immobilier de Dubaï, pour lancer la chaîne hôtelière de luxe Armani Hotels. Toujours méticuleux, après six ans de supervision à distance des moindres détails, il y inaugure son premier hôtel, dans la tour Khalifa, l’une des plus hautes du monde à 828 mètres. Après plusieurs réalisations aux quatre coins du monde, Armani se lance à la conquête de la Chine avec la conception de résidences de luxe à Chengdu (sud-est) et Pékin, avec l’institution culturelle Mind Group. Le “prince de la mode”, au teint toujours hâlé faisant ressortir ses cheveux blancs et ses yeux bleus, a construit au fil des ans un empire comptant plus de 600 boutiques sur le globe et plus de 10.000 employés.Toujours indépendante, la société Giorgio Armani SpA (Giorgio Armani, Emporio Armani, A|X Armani Exchange) a enregistré un chiffre d’affaires de 2,3 milliards d’euros en 2024.Selon le classement annuel de la revue américaine Forbes, le couturier était en 2025 à la tête d’une fortune personnelle de 10,38 milliards d’euros, ce qui en faisait le 208ème plus riche homme du monde.Le Maestro, qui n’a jamais quitté la barre, n’avait pas d’enfant mais travaillait étroitement depuis longtemps avec des proches, notamment sa nièce Roberta.