Euro de basket: piégés par la Géorgie, les Bleus prennent la porte

Dominés pendant presque tout le match par une héroïque Géorgie (80-70), les Français disent déjà adieu à l’Euro, sortis dès les 8es de finale dimanche à Riga, en Lettonie.Portés par leur capitaine et héros Tornike Shengelia (24 points, 8 rebonds), les Géorgiens se hissent pour la première fois en quarts de finale de la compétition, où ils retrouveront une autre équipe surprise, la Finlande tombeuse la veille de la Serbie de Nikola Jokic.Depuis le début de la phase finale, l’Arena de Riga s’est transformée en théâtre de duels indécis voire de tragédie, si l’on prend seulement pour exemple, la sortie prématurée de la favorite Serbie samedi soir.Les Bleus abordaient de leur côté l’Euro privés de nombreux cadres (Wembanyama, Fournier, Gobert, Lessort, Strazel) et ont encore été handicapés par le forfait pendant la compétition d’un de leurs seuls intérieurs en la personne d’Alexandre Sarr. Mais l’idée d’une médaille ou au moins d’un séjour un peu plus long en Lettonie n’avait rien de saugrenu.”Je suis déçu pour nous tous et le basket français car on voulait beaucoup mieux faire”, a lancé Frédéric Fauthoux, le visage fermé.Pour sa grande première depuis sa reprise de la sélection il y a un an, l’entraîneur de 52 ans devra faire avec une première désillusion.”A 20-30 secondes de la fin, il y a beaucoup de déception, de regrets, plein de choses. C’est un échec qu’il faudra assumer”, a-t-il ajouté alors que les vice-champions olympiques n’ont jamais trouvé la solution devant une équipe qui en plus de cela s’est régalée à trois points (10/18 contre 6/36 pour les Bleus).- “Inarrêtables” -Les Géorgiens ont rapidement donné le tempo d’une rencontre où ils n’auront jamais laissé les Français espérer prendre les devants.Le capitaine Tornike Shengelia et l’arrière Kamar Baldwin, 27 points à eux deux en première période (100% de réussite pour le premier), ont fait du mal d’entrée à des Bleus par moments trop naïfs en défense.”Le problème est qu’on ne peut pas commencer comme ça les quatre premières minutes, regrette Sylvain Francisco. Quand ils ont commencé à marquer, leur confiance s’est démultipliée et ils se sont senti inarrêtables”.Sans être flamboyants, les Français s’en sont remis dans un premier temps à Mam Jaiteh.Attendu au tournant pour faire face au dense secteur intérieur de la Géorgie, le doyen de 31 ans a été l’une des satisfactions de la première période avec 7 points.C’est lui, aussi, qui a stoppé dans le second quart-temps le coup d’éclat géorgien en allant chercher un panier avec la faute, quand sa défense a au moins permis un temps à ses coéquipiers de passer très brièvement devant avant la pause.Mais à l’image de ces plus de cinq minutes sans marquer au retour des vestiaires, les Français ont continué à patiner, coupables en plus de trop nombreuses fautes.”On commence bien le troisième quart-temps mais on les laisse reprendre de l’avance, c’est une accumulation de détails… et forcément si on met trois 3-points de plus on reste dans la partie”, a ajouté Isaïa Cordinier.Mais au delà du manque de réussite à trois points, problème récurrent des Bleus tout au long de la compétition, chaque sursaut a été accompagné d’une réaction adverse. Les coéquipiers de Baldwin ont répondu, sortant ça et là un tir primé en guise de coup de massue. Et les Bleus, eux, ont pris un sacré coup.”Forcément, c’est un échec, constate Guerschon Yabusele, mais je suis fier du groupe, de leur implication. On était un nouveau groupe et on reviendra plus fort”.

Dijon: un homme tué par balles en plein centre-ville, un blessé grave

Un jeune homme a été tué par balles, et un autre grièvement blessé, dans la nuit de samedi à dimanche en plein centre-ville de Dijon, dans le cadre d’un “probable” règlement de comptes lié au trafic de stupéfiants, selon la préfecture.Peu après minuit, sur une place très fréquentée du centre de Dijon, en particulier les nuits de week-end, deux personnes circulant en buggy ont été ciblées par des tirs venus d’un scooter qui s’est porté à leur hauteur, a expliqué le parquet.Le conducteur du buggy, 23 ans, est décédé, tandis que le passager, 26 ans, est grièvement blessé, a précisé le procureur de la République Olivier Caracotch, lors d’une conférence de presse commune avec la maire socialiste de Dijon Nathalie Koenders et le préfet Paul Mourier.Ce passager a été hospitalisé en urgence absolue mais son état est “stationnaire”, selon le parquet.”Les stupéfiants peuvent être le motif”, a précisé le procureur, appelant cependant à “la prudence”. Le passager du buggy est connu de la justice, “notamment pour des faits de trafic de stupéfiants”, a ajouté le procureur. Le buggy avait déjà fait l’objet de contrôles, dont le dernier peu avant les faits, mais avec d’autres occupants, a-t-il indiqué pour souligner la complexité des investigations à venir.Quant aux auteurs des tirs, ils sont toujours en fuite, selon lui.”La piste d’un règlement de comptes est probable, alors que – comme sur l’ensemble du territoire national – l’agglomération dijonnaise connaît depuis plusieurs semaines une intensification de violences sur fond de trafic de stupéfiants”, a précisé la préfecture dans un communiqué.La maire, Nathalie Koenders, s’est, elle, inquiétée de ce crime qui est “presque une exécution”, notant que les tirs étaient survenus sur la Place de la République, cœur “très fréquenté” du quartier nocturne de Dijon.”Les violences liées au trafic sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus violentes”, a-t-elle déploré. “J’en appelle à l’État pour faire de cette lutte contre le trafic une politique nationale”, a-t-elle lancé.Alors que la campagne des élections municipales de 2026 a déjà commencé, Emmanuel Bichot (DVD), candidat au prochain scrutin, a estimé “urgent de remettre de l’ordre à Dijon”, selon un communiqué.Thierry Coudert, candidat du RN en 2026, a quant à lui dénoncé “l’inaction et l’aveuglement” du “système Rebsamen”, en référence au socialiste François Rebsamen, actuel ministre de l’Aménagement du territoire, ancien maire de Dijon, et toujours président de la Métropole.Le préfet Paul Mourier a souligné lui aussi une “augmentation” des violences liées au narcotrafic, rappelant que la métropole de Dijon (155.000 habitants) avaient connu ces deux dernières semaines “deux homicides et une tentative d’homicide et, depuis le début de l’année, trois homicides et neuf tentatives”.”Il y a lieu de penser que ces faits sont en lien avec le trafic de stupéfiants. On assiste depuis au moins deux ans à une lutte entre bandes rivales dans la métropole”, a-t-il rappelé lors de la conférence de presse.”Il n’y a pas de fatalité”, a-t-il cependant relevé, annonçant l’envoi d’un détachement de la CRS 8, spécialisée dans les violences urbaines et le trafic de drogue.

Key OPEC+ members boost oil production

Eight key members of the OPEC+ alliance said Sunday they have agreed to again boost oil production, in a strategy analysts saw as a bid to gain a bigger market share of crude sales.Oil ministers in the V8 grouping — comprising Saudi Arabia, Russia, Iraq, the United Arab Emirates, Kuwait, Kazakhstan, Algeria and Oman — decided to increase production by 137,000 barrels a day (bpd) from next month, they said in a statement.Those countries had already increased production by 2.2 million bpd in recent months.In their statement issued after an online meeting on Sunday, they said that the new incoming cycle could see up to an extra 1.65 million bpd eventually coming onto the market.”OPEC+ caught the market off guard today — instead of pausing, the group signalled ambition with a production hike. The barrels may be small, but the message is big,” said Jorge Leon, an analyst at Rystad Energy.”OPEC+ is prioritising market share even if it risks softer prices,” he said.Oil prices are currently hovering around $65-70 per barrel, having tumbled 12 percent this year as global producers outside OPEC+ ramp up supply and tariffs curb demand.OPEC+ — which comprises the 12-nation Organization of the Petroleum Exporting Countries (OPEC) and its allies — had in recent years seen through several output cuts amounting to a total of almost six million bpd.Analysts, up to a week ago, had been saying the V8 was likely to maintain their current output levels in October.By raising them, even by a relatively modest 137,000 bpd, the V8 instead indicated that OPEC+ was willing to weather prices falling below $60 a barrel if it meant regaining market share.Leon said: “In reality, the actual production boost will be far smaller, given capacity limits and the compensation mechanism. But perception often matters more than physical barrels.”Still, he said, “the move raises questions about unity: countries like Russia depend on high prices to fund their war machine, while others are willing to test lower prices for market share”.- Geopolitical factors -The real test for OPEC+ will be the last three months of this year, a period when seasonal demand tends to be lower, he said.Oil specialists are keeping a close eye on Moscow’s war in Ukraine as well as developments regarding US-Russia relations — geopolitical factors that could impact oil prices.US President Donald Trump, whose efforts to mediate between Russia and Ukraine have failed to produce a breakthrough, has recently targeted Russian oil and those who buy it. In August, he imposed higher tariffs on India as punishment for its purchases of Russian oil. In a meeting with allies of Ukraine who gathered in Paris on Thursday, Trump told leaders via a video conference that he was frustrated with EU purchases of Russian oil, particularly by Hungary and Slovakia.Curbing Russian exports could free up market space for OPEC+ nations.

Key OPEC+ members boost oil production

Eight key members of the OPEC+ alliance said Sunday they have agreed to again boost oil production, in a strategy analysts saw as a bid to gain a bigger market share of crude sales.Oil ministers in the V8 grouping — comprising Saudi Arabia, Russia, Iraq, the United Arab Emirates, Kuwait, Kazakhstan, Algeria and Oman — decided to increase production by 137,000 barrels a day (bpd) from next month, they said in a statement.Those countries had already increased production by 2.2 million bpd in recent months.In their statement issued after an online meeting on Sunday, they said that the new incoming cycle could see up to an extra 1.65 million bpd eventually coming onto the market.”OPEC+ caught the market off guard today — instead of pausing, the group signalled ambition with a production hike. The barrels may be small, but the message is big,” said Jorge Leon, an analyst at Rystad Energy.”OPEC+ is prioritising market share even if it risks softer prices,” he said.Oil prices are currently hovering around $65-70 per barrel, having tumbled 12 percent this year as global producers outside OPEC+ ramp up supply and tariffs curb demand.OPEC+ — which comprises the 12-nation Organization of the Petroleum Exporting Countries (OPEC) and its allies — had in recent years seen through several output cuts amounting to a total of almost six million bpd.Analysts, up to a week ago, had been saying the V8 was likely to maintain their current output levels in October.By raising them, even by a relatively modest 137,000 bpd, the V8 instead indicated that OPEC+ was willing to weather prices falling below $60 a barrel if it meant regaining market share.Leon said: “In reality, the actual production boost will be far smaller, given capacity limits and the compensation mechanism. But perception often matters more than physical barrels.”Still, he said, “the move raises questions about unity: countries like Russia depend on high prices to fund their war machine, while others are willing to test lower prices for market share”.- Geopolitical factors -The real test for OPEC+ will be the last three months of this year, a period when seasonal demand tends to be lower, he said.Oil specialists are keeping a close eye on Moscow’s war in Ukraine as well as developments regarding US-Russia relations — geopolitical factors that could impact oil prices.US President Donald Trump, whose efforts to mediate between Russia and Ukraine have failed to produce a breakthrough, has recently targeted Russian oil and those who buy it. In August, he imposed higher tariffs on India as punishment for its purchases of Russian oil. In a meeting with allies of Ukraine who gathered in Paris on Thursday, Trump told leaders via a video conference that he was frustrated with EU purchases of Russian oil, particularly by Hungary and Slovakia.Curbing Russian exports could free up market space for OPEC+ nations.

Les partisans de Bolsonaro appelés à descendre dans la rue avant le verdict de la Cour suprême

Les partisans de Jair Bolsonaro sont appelés à manifester dimanche dans les principales villes du Brésil, une démonstration de force avant la décision de la Cour suprême sur le sort de l’ancien président, jugé pour tentative de coup d’Etat.Le procès historique de M. Bolsonaro et de ses sept co-accusés est entré cette semaine dans sa phase finale. Le verdict devrait être connu d’ici le 12 septembre. Accusé d’avoir conspiré pour assurer son “maintien autoritaire au pouvoir” malgré sa défaite aux élections de 2022 face à son rival de gauche Luiz Inácio Lula da Silva, le leader d’extrême droite, un ancien capitaine de l’armée, encourt jusqu’à 43 ans de prison.  Cette affaire a suscité l’ire du président américain Donald Trump, allié de Jair Bolsonaro.   Ses soutiens politiques, qui le considèrent pratiquement condamné d’avance, tentent de faire pression au Parlement pour faire voter un projet de loi visant à amnistier des centaines de personnes condamnées pour avoir pris part aux émeutes de Brasilia le 8 janvier 2023. Jair Bolsonaro se trouvait aux Etats-Unis à ce moment-là, mais il est accusé d’avoir incité les émeutiers. Ce jour-là, des milliers de ses sympathisants avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger le président Lula , une semaine après son investiture.  – “Le Brésil réagit” -Les alliés de l’ancien chef de l’Etat, à la tête du pays entre 2019 et 2022, ont organisé des rassemblements ce dimanche sous le slogan “Le Brésil réagit”.  Les manifestations doivent démarrer à Rio de Janeiro avant le début de la principale manifestation dimanche après-midi à São Paulo, sur l’emblématique Avenida Paulista.  Le pasteur évangélique ultra-conservateur Silas Malafaia, organisateur de l’événement, et plusieurs candidats d’extrême droite à la présidentielle seront présents, dont le gouverneur de São Paulo, Tarcisio de Freitas, considéré comme le successeur potentiel de M. Bolsonaro. Il est aussi un fervent partisan de l’amnistie.  Les plus proches alliés de l’ex-président comptent faire en sorte que l’amnistie concerne aussi ce dernier s’il est condamné par la Cour suprême. Inéligible jusqu’en 2030 et assigné à résidence depuis début août, Jair Bolsonaro, 70 ans, clame son innocence et crie à la “persécution” politique. Le jour de l’Indépendance, le président Lula mènera le traditionnel défilé officiel à Brasilia sous le slogan “Brésil souverain”, suite aux droits de douane punitifs de 50% imposés par M. Trump, qui a dénoncé une “chasse aux sorcières”.  Les autorités ont renforcé la sécurité du défilé avec 2.000 agents déployés et des troupes supplémentaires en alerte, a confirmé la police militaire de Brasilia.  Le président Lula, 79 ans, qui envisage de se représenter aux élections de 2026, a mis en garde cette semaine contre les risques d’amnistie si la question est portée devant le Congrès.  “Si le vote a lieu au Parlement, l’amnistie est un risque (…) car l’extrême droite est encore très forte”, a-t-il affirmé récemment  lors d’une rencontre avec des militants à Belo Horizonte (sud-est). “Cette bataille doit aussi être menée par le peuple”, a ajouté l’ancien syndicaliste, figure historique de la gauche brésilienne.Plus de 600 personnes ont été condamnées pour les émeutes de 2023, qui ont constitué, selon le parquet, l'”ultime espoir” de voir aboutir le plan putschiste imputé à Jair Bolsonaro et ses co-accusés. Le président de la Chambre des députés, Hugo Motta, assure  que “rien n’est arrêté” au sujet de l’amnistie, tout en admettant l’intensification des négociations ces derniers jours pour porter la question devant le Congrès. 

Les partisans de Bolsonaro appelés à descendre dans la rue avant le verdict de la Cour suprême

Les partisans de Jair Bolsonaro sont appelés à manifester dimanche dans les principales villes du Brésil, une démonstration de force avant la décision de la Cour suprême sur le sort de l’ancien président, jugé pour tentative de coup d’Etat.Le procès historique de M. Bolsonaro et de ses sept co-accusés est entré cette semaine dans sa phase finale. Le verdict devrait être connu d’ici le 12 septembre. Accusé d’avoir conspiré pour assurer son “maintien autoritaire au pouvoir” malgré sa défaite aux élections de 2022 face à son rival de gauche Luiz Inácio Lula da Silva, le leader d’extrême droite, un ancien capitaine de l’armée, encourt jusqu’à 43 ans de prison.  Cette affaire a suscité l’ire du président américain Donald Trump, allié de Jair Bolsonaro.   Ses soutiens politiques, qui le considèrent pratiquement condamné d’avance, tentent de faire pression au Parlement pour faire voter un projet de loi visant à amnistier des centaines de personnes condamnées pour avoir pris part aux émeutes de Brasilia le 8 janvier 2023. Jair Bolsonaro se trouvait aux Etats-Unis à ce moment-là, mais il est accusé d’avoir incité les émeutiers. Ce jour-là, des milliers de ses sympathisants avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger le président Lula , une semaine après son investiture.  – “Le Brésil réagit” -Les alliés de l’ancien chef de l’Etat, à la tête du pays entre 2019 et 2022, ont organisé des rassemblements ce dimanche sous le slogan “Le Brésil réagit”.  Les manifestations doivent démarrer à Rio de Janeiro avant le début de la principale manifestation dimanche après-midi à São Paulo, sur l’emblématique Avenida Paulista.  Le pasteur évangélique ultra-conservateur Silas Malafaia, organisateur de l’événement, et plusieurs candidats d’extrême droite à la présidentielle seront présents, dont le gouverneur de São Paulo, Tarcisio de Freitas, considéré comme le successeur potentiel de M. Bolsonaro. Il est aussi un fervent partisan de l’amnistie.  Les plus proches alliés de l’ex-président comptent faire en sorte que l’amnistie concerne aussi ce dernier s’il est condamné par la Cour suprême. Inéligible jusqu’en 2030 et assigné à résidence depuis début août, Jair Bolsonaro, 70 ans, clame son innocence et crie à la “persécution” politique. Le jour de l’Indépendance, le président Lula mènera le traditionnel défilé officiel à Brasilia sous le slogan “Brésil souverain”, suite aux droits de douane punitifs de 50% imposés par M. Trump, qui a dénoncé une “chasse aux sorcières”.  Les autorités ont renforcé la sécurité du défilé avec 2.000 agents déployés et des troupes supplémentaires en alerte, a confirmé la police militaire de Brasilia.  Le président Lula, 79 ans, qui envisage de se représenter aux élections de 2026, a mis en garde cette semaine contre les risques d’amnistie si la question est portée devant le Congrès.  “Si le vote a lieu au Parlement, l’amnistie est un risque (…) car l’extrême droite est encore très forte”, a-t-il affirmé récemment  lors d’une rencontre avec des militants à Belo Horizonte (sud-est). “Cette bataille doit aussi être menée par le peuple”, a ajouté l’ancien syndicaliste, figure historique de la gauche brésilienne.Plus de 600 personnes ont été condamnées pour les émeutes de 2023, qui ont constitué, selon le parquet, l'”ultime espoir” de voir aboutir le plan putschiste imputé à Jair Bolsonaro et ses co-accusés. Le président de la Chambre des députés, Hugo Motta, assure  que “rien n’est arrêté” au sujet de l’amnistie, tout en admettant l’intensification des négociations ces derniers jours pour porter la question devant le Congrès. 

Vote de confiance: Bayrou fustige les oppositions, LR en ordre dispersé

A la veille de sa chute plus que probable, François Bayrou a fustigé dimanche l’attitude des forces politiques, “en guerre civile les unes avec les autres”, mais qui vont s’allier pour “abattre le gouvernement”. Sans se faire d’illusion, alors qu’Emmanuel Macron est déjà en quête de son successeur, sous la pression des oppositions.Le compte à rebours est enclenché. Lundi à 15H00, le Premier ministre montera à la tribune de l’Assemblée pour demander la confiance des députés. Vers 19H00, leur verdict tombera.Sauf énorme surprise, la sentence est déjà connue: face aux vetos annoncés de la gauche et de l’extrême droite, le locataire de Matignon sait que la fin de son bail est imminente.Dans le média en ligne Brut, où il a achevé dimanche un marathon médiatique, François Bayrou s’est montré fataliste : “Il y a pire dans la vie que d’être à la tête d’un gouvernement et que ce gouvernement (..) soit renversé”. “C’est déjà pas mal neuf mois” à Matignon, “je n’ai aucun regret”, a-t-il ajouté, relevant toutefois un manquement : l’absence d'”une grande réforme pour l’Education nationale”.Martelant son message sur la gravité de l’endettement du pays – qui justifie à ses yeux un effort budgétaire de 44 milliards d’euros pour 2026 -, il a critiqué des députés qui “ne devraient pas être prisonniers des mots d’ordre des formations politiques”. Ce sera le cas chez Les Républicains, leur patron Laurent Wauquiez ayant donné une “liberté de vote” à son groupe. En contradiction avec l’appel du patron du parti Bruno Retailleau à soutenir le gouvernement Bayrou.M. Wauquiez a également réitéré sur LCI qu’il ne censurerait pas automatiquement un gouvernement PS ou RN, ce qui lui a a valu un nouveau recadrage, ferme, du ministre de l’Intérieur. “Il est hors de question” que la droite accepte la nomination d’un Premier ministre socialiste, a-t-il une nouvelle fois assené en clôture du congrès de son parti, à Port-Marly (Yvelines). Et de dénoncer “les ingénieurs du chaos” qui veulent faire tomber François Bayrou, mettant en garde, lui aussi, sur “le danger existentiel” du surendettement du pays.Bruno Retailleau a aussi plaidé pour un accord de gouvernement sur le budget, et “une partie du régalien” avec le prochain locataire de Matignon, sous condition que ce dernier défende des idées compatibles avec “l’idée que l’on se fait du redressement de la France”.- “La grande tambouille” -Charge au chef de l’Etat de trouver le profil idoine. Pour l’heure, Emmanuel Macron “n’a pas tout à fait décidé” et “cherche encore la bonne solution sur le casting comme sur le fond”, glisse un visiteur de l’Elysée.Dans l’entourage du président, peu envisagent qu’il nomme le socialiste Olivier Faure, prétendant à Matignon.D’autant que le patron du PS l’a redit sur France 3: “pas question de former un gouvernement commun” avec des macronistes. “Je veux un gouvernement de gauche” qui soit “un gouvernement de cohabitation” et travaillera ensuite texte par texte à la recherche de compromis.Olivier Faure “a toute légitimité à prendre sa place à Matignon”, a poussé Patrick Kanner, à la tête des sénateurs PS. Il “a vocation à revendiquer le pouvoir”, a aussi estimé François Hollande dans La Tribune Dimanche. Mais le premier secrétaire du PS doit tenir compte du refus farouche des Insoumis d’accompagner sa stratégie, qualifiée d'”escroquerie”.Dénonçant “la grande tambouille” de “la coalition de tout et n’importe quoi”, Jean-Luc Mélenchon a prévenu samedi: “Nous ne sommes candidats à aucune autre place, sinon à la première pour tout changer”.Tourné vers l’élection suprême, le triple candidat à la présidentielle rêve d’en provoquer une autre avant 2027, grâce à la motion de destitution que les députés LFI s’apprêtent à déposer.Avec l’intention affichée de s’appuyer sur la colère sociale pour précipiter les événements, dès mercredi avec le mouvement “Bloquons tout”, puis avec la mobilisation syndicale du 18 septembre.Le Rassemblement national pousse lui de toutes ses forces pour de nouvelles législatives anticipées, que le parti à la flamme pense pouvoir gagner cette fois-ci.Et tant pis si “je ne pourrai peut être pas me représenter”, a lancé Marine Le Pen lors de sa rentrée politique dans son fief d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). La cheffe de file de l’extrême droite connaîtra lundi la date de son procès en appel dans l’affaire des assistants d’eurodéputés – qui lui vaut depuis fin mars une inéligibilité immédiate. En tout cas, “aucun d’entre nous n’acceptera de jouer les figurants d’un petit théâtre parlementaire”.

Vote de confiance: Bayrou fustige les oppositions, LR en ordre dispersé

A la veille de sa chute plus que probable, François Bayrou a fustigé dimanche l’attitude des forces politiques, “en guerre civile les unes avec les autres”, mais qui vont s’allier pour “abattre le gouvernement”. Sans se faire d’illusion, alors qu’Emmanuel Macron est déjà en quête de son successeur, sous la pression des oppositions.Le compte à rebours est enclenché. Lundi à 15H00, le Premier ministre montera à la tribune de l’Assemblée pour demander la confiance des députés. Vers 19H00, leur verdict tombera.Sauf énorme surprise, la sentence est déjà connue: face aux vetos annoncés de la gauche et de l’extrême droite, le locataire de Matignon sait que la fin de son bail est imminente.Dans le média en ligne Brut, où il a achevé dimanche un marathon médiatique, François Bayrou s’est montré fataliste : “Il y a pire dans la vie que d’être à la tête d’un gouvernement et que ce gouvernement (..) soit renversé”. “C’est déjà pas mal neuf mois” à Matignon, “je n’ai aucun regret”, a-t-il ajouté, relevant toutefois un manquement : l’absence d'”une grande réforme pour l’Education nationale”.Martelant son message sur la gravité de l’endettement du pays – qui justifie à ses yeux un effort budgétaire de 44 milliards d’euros pour 2026 -, il a critiqué des députés qui “ne devraient pas être prisonniers des mots d’ordre des formations politiques”. Ce sera le cas chez Les Républicains, leur patron Laurent Wauquiez ayant donné une “liberté de vote” à son groupe. En contradiction avec l’appel du patron du parti Bruno Retailleau à soutenir le gouvernement Bayrou.M. Wauquiez a également réitéré sur LCI qu’il ne censurerait pas automatiquement un gouvernement PS ou RN, ce qui lui a a valu un nouveau recadrage, ferme, du ministre de l’Intérieur. “Il est hors de question” que la droite accepte la nomination d’un Premier ministre socialiste, a-t-il une nouvelle fois assené en clôture du congrès de son parti, à Port-Marly (Yvelines). Et de dénoncer “les ingénieurs du chaos” qui veulent faire tomber François Bayrou, mettant en garde, lui aussi, sur “le danger existentiel” du surendettement du pays.Bruno Retailleau a aussi plaidé pour un accord de gouvernement sur le budget, et “une partie du régalien” avec le prochain locataire de Matignon, sous condition que ce dernier défende des idées compatibles avec “l’idée que l’on se fait du redressement de la France”.- “La grande tambouille” -Charge au chef de l’Etat de trouver le profil idoine. Pour l’heure, Emmanuel Macron “n’a pas tout à fait décidé” et “cherche encore la bonne solution sur le casting comme sur le fond”, glisse un visiteur de l’Elysée.Dans l’entourage du président, peu envisagent qu’il nomme le socialiste Olivier Faure, prétendant à Matignon.D’autant que le patron du PS l’a redit sur France 3: “pas question de former un gouvernement commun” avec des macronistes. “Je veux un gouvernement de gauche” qui soit “un gouvernement de cohabitation” et travaillera ensuite texte par texte à la recherche de compromis.Olivier Faure “a toute légitimité à prendre sa place à Matignon”, a poussé Patrick Kanner, à la tête des sénateurs PS. Il “a vocation à revendiquer le pouvoir”, a aussi estimé François Hollande dans La Tribune Dimanche. Mais le premier secrétaire du PS doit tenir compte du refus farouche des Insoumis d’accompagner sa stratégie, qualifiée d'”escroquerie”.Dénonçant “la grande tambouille” de “la coalition de tout et n’importe quoi”, Jean-Luc Mélenchon a prévenu samedi: “Nous ne sommes candidats à aucune autre place, sinon à la première pour tout changer”.Tourné vers l’élection suprême, le triple candidat à la présidentielle rêve d’en provoquer une autre avant 2027, grâce à la motion de destitution que les députés LFI s’apprêtent à déposer.Avec l’intention affichée de s’appuyer sur la colère sociale pour précipiter les événements, dès mercredi avec le mouvement “Bloquons tout”, puis avec la mobilisation syndicale du 18 septembre.Le Rassemblement national pousse lui de toutes ses forces pour de nouvelles législatives anticipées, que le parti à la flamme pense pouvoir gagner cette fois-ci.Et tant pis si “je ne pourrai peut être pas me représenter”, a lancé Marine Le Pen lors de sa rentrée politique dans son fief d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). La cheffe de file de l’extrême droite connaîtra lundi la date de son procès en appel dans l’affaire des assistants d’eurodéputés – qui lui vaut depuis fin mars une inéligibilité immédiate. En tout cas, “aucun d’entre nous n’acceptera de jouer les figurants d’un petit théâtre parlementaire”.