Léon XIV inaugure le centre de formation écologique du Vatican
Agriculture, élevage, économie circulaire: le pape Léon XIV a inauguré vendredi le centre de formation écologique du Vatican situé dans les jardins de la résidence d’été des papes près de Rome, un projet voulu par son prédécesseur François.Niché sur les hauteurs du lac Albano, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Rome, cet espace de 55 hectares – dont 20 de terres agricoles – abrite une pépinière, des vignes, des champs d’oliviers, une ferme ainsi qu’une imposante serre recouverte de panneaux solaires et un centre éducatif.Entourés par une végétation luxuriante, entre bassins ornés de nénuphars, vestiges archéologiques et pins parasols, les visiteurs pourront y admirer plus de 3.000 plantes appartenant à 300 espèces différentes.Au coeur du site, le centre, lancé en 2023 par François, proposera des formations adressées en priorité aux personnes en situation de vulnérabilité – réfugiés et migrants, personnes handicapées, anciens détenus, femmes victimes de violences, jeunes et adultes sans emploi.Il accueillera également des étudiants, des groupes scolaires, des entrepreneurs, des conférences et des séminaires thématiques. Ce projet d’envergure a été baptisé “Borgo Laudato Si'” (Village Laudato Si’, “Loué sois-tu”), du nom de l’encyclique du pape François publiée en 2015, un plaidoyer remarqué pour une “écologie intégrale” liant environnement et justice sociale.Il se veut un laboratoire visant à promouvoir la réflexion sur les questions écologiques et à sensibiliser sur les manières concrètes de prendre soin de la planète.Sur place, le pape américain, qui avait célébré en juillet une “messe pour la création” en plein air dans la chapelle naturelle du site, a parcouru différents lieux du site, nourri des poissons et des chevaux et présidé une célébration liturgique.Le Borgo Laudato Si’ est “une synthèse d’une beauté extraordinaire, où spiritualité, nature, histoire, art, travail et technologie entendent coexister en harmonie”, a-t-il déclaré dans son homélie.Le centre, qui mise sur le zéro déchet, le compostage et la réutilisation des eaux usées, a vocation à fabriquer ses propres produits – huile d’olive, fruits et légumes, vin, fromages, miel… – dont la vente sera réinvestie dans les activités du site.En 12 ans de pontificat (2013-2025), le pape François a contribué à développer l’engagement de l’Eglise catholique en matière d’écologie, appelant à un mode de consommation responsable et à davantage de justice climatique.
Musk promis à un pactole dépassant 1.000 milliards de dollars s’il mène Tesla au triomphe
Elon Musk, actuellement l’homme le plus riche du monde, pourrait être le premier à avoir une fortune personnelle dépassant les 1.000 milliards de dollars grâce au nouveau plan de rémunération concocté par le conseil d’administration de Tesla.Ce plan d’une durée de dix ans, qui va être soumis à l’assemblée générale des actionnaires le 6 novembre, prévoit l’octroi d’actions à Elon Musk en fonction d’une multitude d’objectifs répartis en douze tranches calendaires, d’après un document boursier publié vendredi.Il pourrait recevoir à terme jusqu’à 12% du capital actuel, mais à condition d'”une croissance stratosphérique” de Tesla ponctuée par une valorisation boursière inédite de 8.500 milliards de dollars (à peine plus de 1.000 milliards actuellement).Cela représenterait plus du double du record actuel, détenu par le champion américain des puces électroniques Nvidia.Vers 15H30 GMT, l’action Tesla gagnait 3,01% à la Bourse de New York. Elle a toujours été extrêmement volatile. Les ventes du spécialiste des véhicules électriques souffrent d’une concurrence accrue – tout particulièrement du géant chinois BYD qui devrait lui ravir le premier rang mondial en 2025 -, d’une gamme vieillissante et des prises de position politiques de son patron, en particulier son ancienne proximité avec Donald Trump.S’il réalise les objectifs les plus ambitieux, Elon Musk atteindrait un niveau de patrimoine jamais vu dans l’histoire – sa fortune est estimée actuellement à environ 430 milliards de dollars – et renforcerait aussi son contrôle de Tesla en portant sa participation autour de 25%.Selon sa dernière déclaration auprès du gendarme boursier (SEC), il détenait au 30 décembre 2024 près de 411 millions d’actions soit environ 12,72% du total en circulation.Le conseil d’administration a fixé moult conditions à ce généreux “pay package”. Si, par exemple, la capitalisation de Tesla atteint 2.000 milliards de dollars, Elon Musk obtiendra des actions valorisées environ 20 milliards de dollars.- “Retenir” Musk -Ce plan a été “conçu pour retenir” Elon Musk au sein du groupe, selon le conseil d’administration.Les analystes de Wedbush le considèrent comme une “étape cruciale pour conserver Musk en tant que patron au moins jusqu’en 2030”, tout en soulignant les “obstacles” tant financiers que commerciaux que le milliardaire va devoir franchir pour récupérer cet énorme pactole.Et de citer les objectifs “agressifs” en termes de bénéfice d’exploitation à données comparables – atteindre 400 milliards et les maintenir pendant quatre trimestres consécutifs – malgré de “lourds investissements en recherche et développement”, ou encore la nécessité d’avoir vendu vingt millions de véhicules – il a fabriqué en juin son huit millionnième véhicule – dont dix millions d’abonnements actifs au FSD (conduite autonome).Le conseil souhaite également qu’un million de robots humanoïdes Optimus soient livrés et qu’un million de robotaxis soient en opération commerciale. Ce service de taxi sans chauffeur a commencé à Austin (Texas), siège du groupe, en juin et des essais viennent de débuter à New York.”Nous pensons que c’est une décision intelligente du conseil car Musk est le plus gros atout de Tesla”, a relevé Wedbush, estimant “crucial” de l’y retenir “au moment le plus critique de l’histoire de Tesla”.La rémunération de Musk chez Tesla – il détient aussi, entre autres, le réseau social X désormais intégré à la startup d’intelligence artificielle xAI et la société spatiale SpaceX -, fait l’objet d’une bataille judiciaire depuis plusieurs années.Un précédent plan de rémunération, validé en 2018 en AG et estimé à l’époque à 56 milliards de dollars, a été annulé en janvier 2024 par une juge du Delaware, saisie par un actionnaire.Selon la juge, les actionnaires avaient reçu des informations “erronées” et “trompeuses” au sujet du conseil d’administration et du comité de rémunération, en amont de l’assemblée générale ayant approuvé le plan.Ce dernier a néanmoins de nouveau été validé par les actionnaires en juin 2024, puis encore rejeté par la justice du Delaware en décembre. Tesla a fait appel.”La rémunération d’Elon Musk continue de se trouver dans un vide juridique malgré deux votes distincts des actionnaires qui l’ont largement soutenue”, avait relevé l’entreprise.En attendant, le constructeur automobile a accordé 96 millions d’actions supplémentaires en août à Elon Musk pour une valeur d’environ 29 milliards de dollars. Ce qui a porté sa participation à 15,70%.
Key facts about Trump’s ‘Department of War’ — aka the Defense Dept
President Donald Trump is rebranding the Defense Department as the Department of War — a name used when it had more limited responsibilities for US Army forces rather than the entire military.The Defense Department was established after World War II by an act of Congress, meaning that Trump likely lacks the authority to unilaterally change its official name.To avoid that issue, the White House said the president is authorizing the use of the new label as a “secondary title” by his administration.Here is a look at key facts about the history of the departments overseeing the United States military.- More than 200 years old -The War Department was established in August 1789 to oversee the US Army, Navy and Marine Corps, according to an official Pentagon history web page.A little less than a decade later, responsibility for naval forces was transferred to the new Department of the Navy, which also gained responsibility for the US Marine Corps in 1834.That left the War Department responsible for the Army, and later for the Army Air Corps — the precursor of the Air Force.- Reorganized after WWII -The War Department underwent a major reorganization — and name change — following World War II.The changes began with the signing of the National Security Act by then president Harry Truman in July 1947. The legislation merged the War and Navy Departments as well as the Air Force into the “National Military Establishment” led by a defense secretary.The National Security Act was amended in August 1949 to change the name of the National Military Establishment to the Department of Defense. It also removed the secretaries of the Army, Navy and Air Force from cabinet positions and made them subordinate to the defense secretary.- Headquartered at the Pentagon -The US Defense Department is headquartered at the Pentagon, a massive five-sided building located in Virginia on the Potomac River.Construction of the building was authorized due to space constraints in the run-up to World War II, with personnel of what was then known as the War Department split between more than a dozen buildings at the time and the number of staff expected to grow.Ground was broken on the Pentagon in September 1941 and it officially opened 16 months later in January 1943. The Defense Department is now the largest employer in the United States, with more than three million military and civilian personnel.
Les Bourses européennes terminent en recul
Les Bourses européennes ont terminé en baisse vendredi, après la dégradation du marché du travail en août aux Etats-Unis, qui accroît la crainte d’un ralentissement dans la première économie mondiale.Paris a perdu 0,31%, Francfort 0,73% et Milan 0,91%. Londres est restée à l’équilibre (-0,09%).
Protests against Israeli team divide Vuelta and scare riders
The Israel-Premier Tech team insists it will ride on in the Vuelta a Espana, even though repeated roadside pro-Palestinian protests forced one stage to be curtailed and several of its riders say they are scared.The third most important race in the international calendar started in Italy on August 23 and once it entered Spain four days later, demonstrators began lining roads waving red, green, black and white Palestinian flags.Protestors have run into the road, some have attempted to lie in the path of the peloton. At times riders have had to swerve or stop.”The management and especially the riders are afraid. They are exposed on their bikes and we don’t know what might happen,” Eric Van Lancker, one of Israel-Premier Tech’s two sporting directors, said.Italian rider Simone Petilli, who rides for the Intermarche-Circus-Wanty team, crashed Tuesday after encountering one protest.On Wednesday, organisers cut short the 11th stage in Bilbao by three kilometres (1.8 miles) after protesters and police clashed near the finish line. The race was again briefly halted during Friday’s stage. “We are afraid. We are being subjected to insults and all kinds of verbal attacks, it’s hard,” the team’s other sporting director, Spaniard Oscar Guerrero, told Onda Cero radio.Israel-Premier Tech is a private organisation and not a state team like UAE, for example. The team enjoys enhanced security protection during races and has long asked its riders not to wear jerseys bearing the word “Israel” when training to avoid being targeted.”I imagine that some of our riders are thinking of withdrawing, and if that were the case, the team would not prevent them from doing so,” Van Lancker, a Belgian who is not at the race but is in contact with his colleagues, told the Flemish media outlet De Ochtend.Since the start of the war in Gaza, triggered by the Hamas attack on October 7, 2023, several races, including the Tour de France, have been marked by pro-Palestinian demonstrations.But the scale of the protests during this 80th edition of the Vuelta has reached a new level in a country where support for the Palestinian cause is strong.Some members of Spain’s left-of-centre government have encouraged the protesters. Deputy Prime Minister Yolanda Diaz praised Spain’s “commitment in the face of genocide”.Israel-Premier Tech is owned by Sylvan Adams, 66-year-old Israeli-Canadian property developer who says he is a “self-proclaimed ambassador for Israel”The team has one Israeli rider, Nadav Raisberg, in its Vuelta squad. “It’s hard for me to express an opinion on what’s happening in Gaza,” said sporting director Guerrero, “but I’m not happy with what I’m seeing and many people in the team are not happy with what’s happening in Gaza.”- ‘Massive support’ -Cycling administrators are also divided.The Vuelta technical director Kiko Garcia, said that, for the safety of the peloton, Israel-Premier Tech should withdraw.Several competitors from other squads also called for the team to quit on a WhatsApp group run by the riders’ union.The sport’s global governing body, the International Cycling Union (UCI), “strongly condemned” the “actions” of the protesters in Bilbao and reiterated “the fundamental importance of political neutrality in sporting competitions within the Olympic movement”.Withdrawing the Israel team would “set a dangerous precedent”, said team owner Adams, who welcomed the “massive support” of UCI President David Lappartient.”If we give up, it will be the end not only of our team but of all the others as well. Tomorrow, they will protest against the Bahrain, UAE and Astana teams. There would be endless boycotts,” Adams told Israeli media outlet Sports Channel on Friday.Adams called the protesters “terrorists” because they are “violent people” filled with “hatred”.Protests are planned along much of the route through to the final stage on September 14 in Madrid — another hotspot for Palestinian solidarity. Adams said he was convinced the team would make it to the finish line.Israel’s retaliatory offensive to the 2023 Hamas attacks has killed at least 64,300 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.
Foot: le PSG féminin cherche à rebondir malgré les départs de Katoto et Geyoro
Après une dernière saison minée par des conflits internes et des résultats décevants, le PSG féminin doit rebondir en Première Ligue tout en faisant face aux départs de deux joueuses emblématiques, Marie-Antoinette Katoto à Lyon et son ancienne capitaine Grace Geyoro à London City Lionesses.Cet été, Paris a vu deux joueuses rejoindre le rival lyonnais: Katoto donc, au PSG depuis 2015, et la milieu américaine Korbin Albert. L’OL Lyonnes s’est considérablement consolidé depuis l’arrivée de l’ancien coach du Barça Jonathan Giraldez, en recrutant sans compter: l’Allemande et star du dernier Euro Jule Brand, la Canadienne Ashley Lawrence (Chelsea et ex-PSG), la Brésilienne Tarciane, la Norvégienne Ingrid Engen… Avec Tabitha Chawinga (ex-PSG), Kadidiatou Diani (ex-PSG), Ada Hergerberg, Melchie Dumornay, les jeunes Françaises Vicki Becho et Liana Joseph, renforcées par Katoto et Brand, l’attaque lyonnaise est autrement plus dense que celle du PSG. A Paris, seule la capitaine du Nigeria Rasheedat Ajibade, arrivée cet été, cache les faiblesses dans ce secteur. Car à ses côtés, la Congolaise Merveille Kanjinga, la Néerlandaise Romée Leuchter et des jeunes issues du centre de formation ont encore tout à prouver. – “Objectif de structuration” -Les soucis ne s’arrêtent pas là. Grace Geyoro, qui était sous contrat jusqu’en 2028, a rejoint le club anglais London City Lionesses, de la femme d’affaire américaine Michele Kang également présidente de l’OL Lyonnes, pour l’un des transferts les plus élevés de l’histoire du foot féminin (1,65 million d’euros en comptant les bonus).”J’ai pris la décision de rejoindre une autre capitale pour relever de nouveaux défis, mais une partie de mon cœur sera toujours avec vous”, a affirmé vendredi sur son compte Instagram la joueuse française âgée de 28 ans.Sans son ancienne capitaine, le milieu parisien ne compte plus que sur Sakina Karchaoui, qui a repris le brassard, Jackie Groenen, Joe Echegini et Crystal Dunn.”C’est une vente faite avec un objectif de structuration de notre équipe”, a affirmé vendredi le directeur sportif Angelo Castellazzi.En défense, la situation est moins délicate avec la présence de la gardienne Mary Earps, de la défenseuse Olga Carmona, qui a signé en juin en provenance du Real Madrid. Celle-ci n’est toutefois pas apte à jouer samedi contre Lens à cause d’une “grosse fatigue” après l’Euro avec l’Espagne. Le PSG compte aussi sur les Françaises Elisa De Almeida, Griedge Mbock, Thiniba Samoura, l’Américaine Eva Gaetino ou la capitaine la saison dernière Paulina Dudek.La défenseuse française Jade Le Guilly s’est blessée à un genou lors du match amical contre l’Ajax (victoire 6-0) et pourrait être absente de longues semaines, selon une source proche du club.- Cinq entraineurs en cinq saisons -Pour se relever d’une saison troublée par le management critiqué de Fabrice Abriel et conclue sans aucun titre, la direction sportive du PSG a fait appel à Paulo Cesar, qui a été confirmé à son poste après avoir assuré l’intérim d’Abriel, remercié en fin d’exercice. L’ancien joueur brésilien du PSG (2002-2007) est le cinquième entraineur en cinq saisons depuis le départ d’Olivier Echouafni en 2021. A quelques kilomètres, Sandrine Soubeyrand est en poste depuis 2018 au PFC, un club avec lequel le PSG va désormais devoir lutter pour la deuxième place du championnat, davantage qu’avec l’OL Lyonnes, qui semble intouchable. Mais Paulo Cesar, qui connaît bien plusieurs jeunes Parisiennes issues du centre de formation pour les avoir entrainées, avait apporté de la fraicheur au bout d’une saison difficile et le club veut s’appuyer sur cette jeunesse.”Le projet sportif du PSG est un projet sur le long terme qui est cohérent et ambitieux. Nous avons l’objectif de bâtir une équipe compétitive et équilibrée, tournée vers l’avenir, en s’appuyant sur notre centre de formation et des recrues de classe mondiale et la signature de nombreuses jeunes issues du centre illustre parfaitement nos ambitions”, a soutenu le directeur sportif.”Les ambitions du Paris Saint-Germain sont inchangées: gagner” et “aller le plus loin possible en Ligue des champions”, a aussi déclaré Paulo Cesar, alors que le PSG a été éliminé au tour préliminaire de cette compétition la saison dernière.
Royaume-Uni : Starmer remanie son gouvernement après la démission de sa numéro 2
Le Premier ministre britannique Keir Starmer, en difficulté sur de nombreux fronts, remanie son gouvernement vendredi dans la foulée de la démission de sa numéro deux, emportée par une erreur fiscale.Les rumeurs d’un remaniement se multipliaient ses derniers jours au moment où le dirigeant travailliste tente de se relancer, à la peine et dépassé dans les sondages par le parti anti-immigration de Nigel Farage, Reform UK.Mais la démission d’Angela Rayner, sa vice-Première ministre, ministre du logement et figure de l’aile gauche du Labour, un véritable coup dur pour Starmer, l’a contraint à accélérer le tempo.Cette dernière a dû quitter le gouvernement et ses fonctions au sein du Labour après avoir reconnu avoir sous-payé un impôt lors de l’achat de son logement.Dans la foulée, plusieurs ministres – celui dédié à l’Ecosse, Ian Murray, et celle en charge des relations avec la chambre des Communes, Lucy Powell, – ont annoncé sur les réseaux sociaux avoir été évincés du gouvernement.D’autres départs se profilent, et selon les médias britanniques l’actuel ministre des Affaires étrangères David Lammy sera nommé vice-Premier ministre et ministre de la Justice.L’actuelle ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, le remplacera au Foreign Office, tandis que Shabana Mahmood, actuelle ministre de la Justice, s’installera au Home Office.- “Faiblesse” -Angela Rayner, 45 ans, s’était signalée au conseiller en éthique du gouvernement, qui a conclu vendredi qu’elle avait “enfreint le code” de conduite ministérielle.Dans sa lettre de démission adressée à Keir Starmer, Angela Rayner a dit “regretter profondément (sa propre) décision de ne pas avoir recherché des conseils fiscaux spécialisés supplémentaires”, et assumer “l’entière responsabilité de cette erreur”.”Compte tenu des conclusions et de l’impact sur ma famille, j’ai donc décidé de démissionner,” a-t-elle poursuivi, après plusieurs jours de controverse et d’intense couverture médiatique.Dans sa lettre acceptant sa démission, Keir Starmer, “très attristé”, a assuré à Angela Rayner qu’elle demeurerait “une figure majeure” du parti travailliste.La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch s’est réjouie sur X qu’Angela Rayner soit “enfin partie”, accusant le chef du gouvernement de “faiblesse” pour ne pas avoir agi dès les premières révélations. Le chef de Reform UK Nigel Farage a lui critiqué depuis la conférence annuelle de son parti à Birmingham, un gouvernement “qui malgré toutes ses promesses de mener une politique nouvelle et différente, est aussi mauvais, voire pire, que celui qui l’a précédé”.- “Bonne foi” -Angela Rayner avait révélé mercredi qu’elle avait payé moins d’impôts que ce qu’elle aurait dû après l’acquisition en mai d’un logement à Hove, station balnéaire du sud de l’Angleterre.”Je pensais avoir tout fait correctement”, avait assuré Angela Rayner mercredi dans une interview donnée à la chaîne Sky News. “Je suis effondrée parce que j’ai toujours respecté les règles”, avait-elle ajouté, très émue.Laurie Magnus, le conseiller d’éthique du gouvernement, a estimé qu’elle avait agi “de bonne foi”, mais qu’elle devait être tenue responsable, comme tout contribuable, de ses déclarations fiscales.Souvent prise pour cible par les médias conservateurs, Angela Rayner a quitté l’école sans diplôme et, à 16 ans, est devenue mère célibataire. Elle a découvert le syndicalisme puis la politique après avoir travaillé dans le social, et a gravi les échelons du Labour.Sa démission intervient après un été difficile pour le gouvernement, à la fois impopulaire auprès des électeurs travaillistes, et confronté à des divisions internes, dans un contexte budgétaire difficile.Mi-juillet, il avait fait face à une fronde d’un tiers des députés travaillistes s’opposant à sa réforme de la protection sociale, et a été contraint de rétropédaler pour éviter une défaite humiliante au Parlement.Angela Rayner était restée proche de la base du parti, et elle passait parfois pour une possible remplaçante du Premier ministre Keir Starmer en raison de sa popularité.
Royaume-Uni : Starmer remanie son gouvernement après la démission de sa numéro 2
Le Premier ministre britannique Keir Starmer, en difficulté sur de nombreux fronts, remanie son gouvernement vendredi dans la foulée de la démission de sa numéro deux, emportée par une erreur fiscale.Les rumeurs d’un remaniement se multipliaient ses derniers jours au moment où le dirigeant travailliste tente de se relancer, à la peine et dépassé dans les sondages par le parti anti-immigration de Nigel Farage, Reform UK.Mais la démission d’Angela Rayner, sa vice-Première ministre, ministre du logement et figure de l’aile gauche du Labour, un véritable coup dur pour Starmer, l’a contraint à accélérer le tempo.Cette dernière a dû quitter le gouvernement et ses fonctions au sein du Labour après avoir reconnu avoir sous-payé un impôt lors de l’achat de son logement.Dans la foulée, plusieurs ministres – celui dédié à l’Ecosse, Ian Murray, et celle en charge des relations avec la chambre des Communes, Lucy Powell, – ont annoncé sur les réseaux sociaux avoir été évincés du gouvernement.D’autres départs se profilent, et selon les médias britanniques l’actuel ministre des Affaires étrangères David Lammy sera nommé vice-Premier ministre et ministre de la Justice.L’actuelle ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, le remplacera au Foreign Office, tandis que Shabana Mahmood, actuelle ministre de la Justice, s’installera au Home Office.- “Faiblesse” -Angela Rayner, 45 ans, s’était signalée au conseiller en éthique du gouvernement, qui a conclu vendredi qu’elle avait “enfreint le code” de conduite ministérielle.Dans sa lettre de démission adressée à Keir Starmer, Angela Rayner a dit “regretter profondément (sa propre) décision de ne pas avoir recherché des conseils fiscaux spécialisés supplémentaires”, et assumer “l’entière responsabilité de cette erreur”.”Compte tenu des conclusions et de l’impact sur ma famille, j’ai donc décidé de démissionner,” a-t-elle poursuivi, après plusieurs jours de controverse et d’intense couverture médiatique.Dans sa lettre acceptant sa démission, Keir Starmer, “très attristé”, a assuré à Angela Rayner qu’elle demeurerait “une figure majeure” du parti travailliste.La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch s’est réjouie sur X qu’Angela Rayner soit “enfin partie”, accusant le chef du gouvernement de “faiblesse” pour ne pas avoir agi dès les premières révélations. Le chef de Reform UK Nigel Farage a lui critiqué depuis la conférence annuelle de son parti à Birmingham, un gouvernement “qui malgré toutes ses promesses de mener une politique nouvelle et différente, est aussi mauvais, voire pire, que celui qui l’a précédé”.- “Bonne foi” -Angela Rayner avait révélé mercredi qu’elle avait payé moins d’impôts que ce qu’elle aurait dû après l’acquisition en mai d’un logement à Hove, station balnéaire du sud de l’Angleterre.”Je pensais avoir tout fait correctement”, avait assuré Angela Rayner mercredi dans une interview donnée à la chaîne Sky News. “Je suis effondrée parce que j’ai toujours respecté les règles”, avait-elle ajouté, très émue.Laurie Magnus, le conseiller d’éthique du gouvernement, a estimé qu’elle avait agi “de bonne foi”, mais qu’elle devait être tenue responsable, comme tout contribuable, de ses déclarations fiscales.Souvent prise pour cible par les médias conservateurs, Angela Rayner a quitté l’école sans diplôme et, à 16 ans, est devenue mère célibataire. Elle a découvert le syndicalisme puis la politique après avoir travaillé dans le social, et a gravi les échelons du Labour.Sa démission intervient après un été difficile pour le gouvernement, à la fois impopulaire auprès des électeurs travaillistes, et confronté à des divisions internes, dans un contexte budgétaire difficile.Mi-juillet, il avait fait face à une fronde d’un tiers des députés travaillistes s’opposant à sa réforme de la protection sociale, et a été contraint de rétropédaler pour éviter une défaite humiliante au Parlement.Angela Rayner était restée proche de la base du parti, et elle passait parfois pour une possible remplaçante du Premier ministre Keir Starmer en raison de sa popularité.






