Ukraine : 19 morts dans des frappes russes sur Kiev, tollé à Washington et chez les Européens

Des missiles et des drones russes ont éventré dans la nuit des immeubles d’habitation à Kiev, causant la mort d’au moins 19 personnes, dont quatre enfants, au cours d’une des plus importantes attaques aériennes russes contre l’Ukraine, Washington disant y voir une “menace” pour les efforts de paix de Donald Trump.”Ces terribles attaques menacent la paix que le président des Etats-Unis cherche à obtenir”, a déclaré son émissaire pour l’Ukraine, Keith Kellogg, relevant que des “civils innocents” ont péri et que des représentations de l’Union européenne et britannique dans la capitale ukrainienne ont été endommagées.Conséquence, l’UE et le Royaume-Uni ont respectivement convoqué les ambassadeurs russes à Bruxelles et à Londres. Deux médias ont aussi fait savoir que leurs locaux avaient subi des dégâts.Selon le dernier bilan fourni par les secours, 19 personnes ont perdu la vie, dont quatre enfants, et 52 ont été blessées.- Vives condamnations -Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de préférer “continuer à tuer” plutôt que de négocier la paix, notant que Kiev a été “la cible principale” de ces frappes.Il a dit espérer de nouvelles sanctions contre Moscou et appelé les partenaires de celui-ci, tels que la Chine et la Hongrie, membre de l’Union européenne, à adopter une positions ferme vis-à-vis de la Russie, qui occupe 20% du territoire ukrainien dans l’est et le sud”Toutes les échéances ont déjà été dépassées, des dizaines d’opportunités diplomatiques ont été gâchées”, a ajouté M. Zelensky. La Russie, qui a envahi l’Ukraine en février 2022, “ne recule devant rien” pour la “terroriser”, a réagi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Au cours d’un échange téléphonique avec Donald Trump, elle a appelé Vladimir Poutine à “venir à la table des négociations”.Le chef de l’Etat russe “tue des enfants et des civils et sabote les espoirs de paix”, s’est, quant à lui, emporté le Premier ministre Britannique Keir Starmer, cependant que le président français Emmanuel Macron a fustigé Moscou pour ces “attaques insensées d’une grande cruauté”, parlant de “terreur” et de “barbarie”.La Russie a “de nouveau montré son vrai visage” et “a de moins en moins de scrupules”, a de son côté déploré le chancelier allemand Friedrich Merz.Pour le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, “les attaques contre les civils et les infrastructures civiles violent le droit international humanitaire, sont inacceptables et doivent cesser immédiatement”.- “J’aurais été enseveli” -Dans un quartier de l’est de Kiev, les secouristes ont dégagé plusieurs corps d’un bâtiment résidentiel totalement détruit, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place.”Si j’étais allé à l’abri une minute plus tard, je ne serais pas là aujourd’hui, j’aurais été enseveli”, a raconté à l’AFP Andriï, blessé à l’oeil et dont l’appartement a été soufflé. Pendant cette attaque nocturne, les forces russes ont tiré 598 drones et 31 missiles sur l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne.Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a pour sa part assuré jeudi que la Russie restait “intéressée” par des négociations de paix avec l’Ukraine mais qu’elle poursuivrait ses frappes tant que ses “objectifs” ne seraient pas atteints.L’armée russe, qui affirme ne jamais cibler des civils, a affirmé avoir visé des sites du “complexe militaro-industriel” ukrainien.- Rencontre à New York -Fin juillet, des bombardements russes avaient fait plus de 30 morts à Kiev, l’une des attaques les plus meurtrières qu’ait subies cette ville. Ces frappes avaient poussé Donald Trump à accroître la pression sur Moscou, sans pour autant parvenir à lui faire accepter une trêve, et conduit à sa rencontre avec son homologue russe en Alaska le 15 août.Après ce sommet, suivi par une visite à Washington de M. Zelensky accompagné de ses alliés européens, le président américain avait dit vouloir préparer une réunion en face-à-face entre les chefs d’Etat russe et ukrainien.La perspective d’une telle rencontre semble depuis s’éloigner, la Russie ayant fait comprendre qu’elle n’était pas à l’ordre du jour.Avant la conclusion d’un hypothétique accord de paix, l’Ukraine veut obtenir des garanties de sécurité des Occidentaux pour dissuader le Kremlin de toute nouvelle attaque.M. Zelensky a annoncé que des membres de son équipe allaient rencontrer vendredi à New York des représentants du gouvernement américain.Pour mettre fin à son assaut, la Russie réclame notamment que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à intégrer l’Alliance atlantique. Ce que Kiev juge inacceptable.L’armée russe a de son côté dit jeudi avoir intercepté 102 drones ukrainiens, à un moment où les attaques aériennes contre les raffineries de pétrole en Russie ont fait s’envoler le prix de l’essence.burx-fv/pop/rco/bds

Le PS entame ses journées d’été avec l’ambition de se poser en alternative à Bayrou

Le Parti socialiste a démarré jeudi à Blois ses universités d’été, avec l’ambition de proposer “un autre chemin budgétaire” et de se poser en alternative au gouvernement de François Bayrou. Alors que le Premier ministre a de fortes chances de tomber depuis que toutes les oppositions, y compris le PS, ont annoncé qu’elles ne voteraient pas la confiance le 8 septembre prochain à l’Assemblée nationale, les socialistes sont plus scrutés que jamais. Le premier secrétaire Olivier Faure tiendra un discours vendredi en fin de journée pour “dire aux Français qu’un autre chemin est possible”, et que le PS propose “une alternative budgétaire, sous le signe de la justice”, a expliqué la maire de Nantes, Johanna Rolland.Le Parti socialiste, qui réclame comme ses partenaires politiques qu’Emmanuel Macron laisse à la gauche la possibilité de gouverner, est dans le viseur du Premier ministre, qui espère toujours trouver un compromis lui.Si le parti n’exclut pas à ce stade de se rendre à l’invitation du Premier ministre la semaine prochaine, “ce n’est pas pour négocier”, mais “réexpliquer qu’on ne votera pas la confiance”, précise son secrétaire général Pierre Jouvet.   Emmanuel Macron a beau appeler à “la responsabilité” des partis “qui souhaitent être des partis de gouvernement”, les socialistes s’y refusent catégoriquement : “Nous ne sommes pas d’accord avec les 44 milliards d’euros d’économies à faire pour 2026”, martèle Pierre Jouvet.Le PS propose 25 à 27 milliards d’économie, étalés sur 4 ans. Il présentera samedi des propositions “concrètes” sur le budget et s’appliquera à faire “la démonstration qu’il est possible de désendetter le pays”, affirme Olivier Faure dans La Nouvelle République. Selon lui, “il n’y a rien à sauver dans ce budget qui nous est proposé. Il faut le revoir de fond en comble”.Juste avant le discours du premier secrétaire vendredi, les socialistes réuniront leurs partenaires de gauche, de François Ruffin (ex-insoumis) à Marine Tondelier (Ecologistes), en passant par Léon Deffontaines (PCF) et Benjamin Lucas (Générations), pour un meeting commun. Raphaël Glucksmann le leader de Place Publique et partenaire du PS, qui entend bien jouer sa partition seul pour 2027, sera également présent vendredi à Blois.De quoi laisser les socialistes espérer, si la gauche était choisie par Macron, de pouvoir former un gouvernement allant “de Ruffin et Roussel à Glucksmann”, dit Pierre Jouvet.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La Corse en vigilance orange aux orages

La Corse est placée en vigilance orange aux orages pour jeudi soir, un épisode “bref” mais qui pourrait s’accompagner de “très fortes rafales de vent”, prévient Météo France.A ce stade, la vigilance court de 18H00 à 22H00.”Le système orageux présent en Méditerranée se dirige et balaye la Corse en début de soirée. Ainsi, au passage des orages, de fortes rafales de vent pouvant atteindre 100 à 130 km/h sont possibles préférentiellement sur la façade ouest de l’île”, détaille le prévisionniste dans son bulletin qui prévoit de la grêle.Cette alerte s’accompagne d’une vigilance “vagues dangereuses” sur la côte orientale de la Haute-Corse jusqu’à vendredi 06H00 au moins. Un phénomène de vagues dangereuses est également attendu sur les plages de l’ouest du Cap Corse de vendredi 06H00 à samedi 00H00 au moins.Le reste du pays est repassé en vert ou en vigilance jaune après des alertes orange successives aux orages sur la France depuis mercredi.

La Corse en vigilance orange aux orages

La Corse est placée en vigilance orange aux orages pour jeudi soir, un épisode “bref” mais qui pourrait s’accompagner de “très fortes rafales de vent”, prévient Météo France.A ce stade, la vigilance court de 18H00 à 22H00.”Le système orageux présent en Méditerranée se dirige et balaye la Corse en début de soirée. Ainsi, au passage des orages, de fortes rafales de vent pouvant atteindre 100 à 130 km/h sont possibles préférentiellement sur la façade ouest de l’île”, détaille le prévisionniste dans son bulletin qui prévoit de la grêle.Cette alerte s’accompagne d’une vigilance “vagues dangereuses” sur la côte orientale de la Haute-Corse jusqu’à vendredi 06H00 au moins. Un phénomène de vagues dangereuses est également attendu sur les plages de l’ouest du Cap Corse de vendredi 06H00 à samedi 00H00 au moins.Le reste du pays est repassé en vert ou en vigilance jaune après des alertes orange successives aux orages sur la France depuis mercredi.

Besieged Sudan city faces fiercest paramilitary assault yetThu, 28 Aug 2025 15:14:52 GMT

In a Sudanese city long besieged by paramilitary forces, the war has taken an even more violent and terrifying turn, leaving residents facing hunger and death with little chance of escaping.The paramilitary Rapid Support Forces (RSF), at war with the regular army since April 2023, has launched its fiercest assault to date on El-Fasher, the …

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Besieged Sudan city faces fiercest paramilitary assault yet

In a Sudanese city long besieged by paramilitary forces, the war has taken an even more violent and terrifying turn, leaving residents facing hunger and death with little chance of escaping.The paramilitary Rapid Support Forces (RSF), at war with the regular army since April 2023, has launched its fiercest assault to date on El-Fasher, the only major city in the western Darfur region still in army hands.Witnesses, volunteer groups and aid workers have reported in recent weeks intensifying RSF bombardment of El-Fasher and a nearby displacement camp, with relentless artillery fire, drone strikes and ground incursions.The United Nations says El-Fasher, the North Darfur state capital where about 300,000 people live, has become an “epicentre of child suffering”.Those able to escape the increasingly unlivable city have said the road out is lined with dead bodies.Mohamed Khamis Douda, a humanitarian worker who fled to El-Fasher in April from the Zamzam displacement camp, said the city faces “famine and other disasters”.He told AFP that disease is rampant, clean water is gone and medicine is unavailable, impacting especially the many wounded by shrapnel or gunfire.”We’re pleading with all parties to intervene, stop the fighting and help save the lives of those still left.”- Vanishing lifelines -El-Fasher, which the RSF has besieged since May 2024, is effectively sealed off — no aid, no trade and hardly any way out.Constant bombardment and restricted communications make it nearly impossible to share images of life inside El-Fasher, and residents say filming certain areas exposes them to attacks.Rare footage obtained by AFP shows children crouched around a single pot of food in a smoke-filled communal kitchen, their faces gaunt and expressionless.Nearby, women swirl long wooden paddles through a simmering mass of brown paste as families, silent and sunken-eyed, wait for whatever comes next.The high-pitched shriek of incoming mortars or the crack of gunfire are ever-present as RSF fighters push to capture the city and the adjacent Abu Shouk camp, pressing a campaign that in April brought Zamzam under their control.Famine was declared last year in Abu Shouk, Zamzam and a third camp near El-Fasher, with the United Nations warning it could spread to the city.Most residents rely on communal kitchens to eat, but even these lifelines are vanishing as supplies dry up.In one crowded kitchen, the traditional Sudanese dish assida is nearly unrecognisable — its usual grain base replaced with ombaz, a foul animal feed that can be deadly for humans.This week, a volunteer-run aid group said a mother, her three children and their two grandmothers had died after weeks of surviving on ombaz.According to UN estimates, nearly 40 percent of children under five in El-Fasher are either acutely or severely malnourished.Community leader Adam Essa told AFP this month that at least five children die daily in Abu Shouk alone.- Death on the way to safety -Since losing the capital Khartoum to the army in March, the RSF has shifted west to tighten its hold on Darfur, aiming to establish a rival authority and risking Sudan’s territorial fragmentation.The latest offensive has targeted El-Fasher’s airport, some neighbourhoods and the Abu Shouk camp, which is now largely under RSF control, as is the local police headquarters.In just 10 days this month, the UN reported at least 89 people killed in El-Fasher and Abu Shouk.Zamzam’s capture has triggered massive displacement toward El-Fasher and further west to towns like Tawila.Now the violence at Abu Shouk raises fears of another mass exodus.But the only escape route from El-Fasher, a 70-kilometre (45-mile) rugged road westward, has become a graveyard, strewn with dozens of unburied bodies.Local activists said many have died from hunger, thirst or violence.An AFP correspondent in Tawila said many arrivals are traumatised and exhausted, often bearing gunshot wounds from attacks along the route.- ‘Dangerous’ -Ibrahim Essa, 47, had tried to flee El-Fasher with his family in May but was forced to turn back amid clashes.Now, the family hide in a makeshift bomb shelter carved into the earth behind their home.”If there’s shelling, we all go into the bunker,” he told AFP.Civil servant Saleh Essa, 42, had walked for three days with his family, travelling under cover of darkness to avoid checkpoints until they finally reached Tawila.”It is safe here, but water and food are scarce,” he said.For some, escape is not an option.”We have no money,” said 37-year-old Halima Hashim, a schoolteacher and mother of four.Staying behind is like a slow death, she said, but “leaving is dangerous.”vid-ab-nda-maf/ami

Deux adolescentes meurent percutées par un train dans un tunnel près de Bordeaux

Deux adolescentes, dont les parents avaient signalé la disparition dans la nuit, ont été percutées mortellement par un train jeudi matin dans un tunnel à Lormont, près de Bordeaux.”Les circonstances, y compris l’heure du décès, restent à déterminer, et ce d’autant qu’aucun conducteur de train n’a signalé à ce stade cette percussion, qui n’a pas nécessairement été frontale”, précise le procureur de la République de Bordeaux, Renaud Gaudeul, dans un communiqué. Les deux jeunes filles, âgées de 14 ans et 15 ans, ont pu être happées par un train dans le tunnel sans que le conducteur ne s’en aperçoive, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier, pour qui l’absence de signalement par le personnel SNCF étaye cette hypothèse accidentelle.La SNCF a pour sa part indiqué à l’AFP qu’elle “ne s’exprimera(it) pas”.Les deux victimes étaient des collégiennes de 3e, scolarisées dans un établissement de la commune, a indiqué le maire de Lormont Jean Touzeau, ému en conférence de presse. Selon le procureur, les parents des deux jeunes filles, “demeurant pour l’une à Lormont et l’autre à Bordeaux”, ont signalé leur disparition au commissariat de Bordeaux dans la nuit de mercredi à jeudi.”Ce matin, aux environs de 05H30, le père de l’une d’elles a découvert le corps sans vie de sa fille et de son amie, sur les voies de chemin de fer situées dans un tunnel à Lormont. Il s’était rendu sur les lieux après avoir reçu de la part d’une amie de sa fille une photo prise par celle-ci à l’entrée du tunnel hier après-midi”, poursuit M. Gaudeul dans son communiqué. – “Limites de l’action publique” -Insistant à plusieur reprises sur “un drame affreux” , le maire de Lormont n’a pas donné d’éléments sur les circonstances de l’accident et a préféré renvoyer vers l’enquête ouverte jeudi matin par le parquet de Bordeaux “aux fins de recherche des causes de la mort”, confiée au commissariat de police de Bordeaux.Sur place, l’entrée du tunnel est protégée par un vaste portail en métal, toujours scellé par une chaîne, a constaté l’AFP. Selon des voisins, des personnes pouvaient le contourner la nuit, en crapahutant dans les arbres et les talus de végétations.Le maire Jean Touzeau a toutefois reconnu les “limites de l’action publique” face aux “volontés d’aller sur des lignes”. “Les tunnels sont aménagés, sécurisés le plus possible0”, “mais les enfants qui veulent arrivent toujours à trouver une solution pour franchir les obstacles”, a-t-il regretté.La circulation des trains a été interrompue sur la voie pendant la matinée, le temps des investigations notamment menées par la police technique et scientifique. Une cellule d’écoute psychologique pour les familles des deux jeunes filles a été mise en place immédiatement jeudi matin, dans des locaux mis à disposition par la mairie de Lormont. Un “accompagnement” des élèves du collège où étaient scolarisées les victimes est aussi prévu pour “surmonter ce drame”, a précisé le maire.mca-pll-myr-gf-tsq/cas/gf/hdz

Florida to carry out its 11th execution of 2025

A man convicted of the 1992 murders of three people is to be put to death by lethal injection in Florida on Thursday in the 11th execution in the southern US state this year.Curtis Windom, 59, was sentenced to death for killing his girlfriend Valerie Davis, her mother Mary Lubin, and Johnnie Lee, a man who allegedly owed him a gambling debt.The execution is to be carried out at 6:00 pm (2200 GMT) at the Florida State Prison.There have been 29 executions in the United States in 2025, the most since 2014, when a total of 35 inmates were put to death.Florida has carried out the most executions — 10 — followed by South Carolina and Texas with four each.Twenty-four of this year’s executions have been carried out by lethal injection, two by firing squad and three by nitrogen hypoxia, which involves pumping nitrogen gas into a face mask, causing the prisoner to suffocate.The use of nitrogen gas as a method of capital punishment has been denounced by United Nations experts as cruel and inhumane.The death penalty has been abolished in 23 of the 50 US states, while three others — California, Oregon and Pennsylvania — have moratoriums in place.President Donald Trump is a proponent of capital punishment, and on his first day in office called for an expansion of its use “for the vilest crimes.”Trump said earlier this week that he would seek the death penalty for murders in Washington as part of a crackdown on crime in the nation’s capital.

‘Ruins’: Pakistan’s Punjab reels from flood surge

Orange-vested rescue teams rowed through streets transformed into muddy rivers in Pakistan’s Punjab province on Thursday, helping to pluck people and their livestock from flooded villages.Water has gushed into the eastern province, Pakistan’s breadbasket and home to about half of its 255 million people, with three transboundary rivers swelling beyond their banks.The latest monsoon downpour has killed at least 13 people, according to the National Disaster Management Authority.More than 1.4 million people living near the rivers have been affected by the floods, with over 265,000 evacuated, said Azma Bukhari, the provincial information minister.In the city of Wazirabad, the receding fetid tide left behind mud, buzzing insects and the threat of disease.Mother-of-four Nazia Nasir told AFP the army evacuated her family, who found their house collapsed upon their return.”Everything we owned is lying in ruins,” the 40-year-old said, clearing the mud away with her bare hands.”My son has nothing to wear, he walks around in just a T-shirt. The crops we relied on for our livelihood are gone.” Nasima Bibi was not yet able to return to her submerged home, camping on higher ground on the roadside.”I don’t know what I will find but I have no other place to go. The sun has burnt my skin but I cannot leave,” she said. People living in the washed out area around an ancient Sikh temple in Kartarpur said no officials came to assist them, with the relief effort sporadic and some stranded in their homes as the waterline rose.”Many homes were washed away and many people lost their cattle, roads were also ruined,” Muhammad Asad Imam told AFP.”People were given no boat in the area and confined to their houses.”Villager Rana Mubashir told AFP authorities rescued people in the Kartarpur temple complex, while the surrounding villagers begged for help.”It’s been three days since our area was flooded, but no official team has reached this area,” he said. “Our children had no milk or anything to eat or drink.”Nearby, men waded through waist-high stagnant brown water that filled the sprawling Kartarpur temple complex, where founder of the Sikh faith Guru Nanak is said to have died in 1539.This year, landslides and floods triggered by heavy monsoon rains have killed more than 800 people countrywide since June.While South Asia’s seasonal monsoon brings rainfall that farmers depend on, climate change is making the phenomenon more erratic, unpredictable and deadly across the region.Touring the flood-affected areas on Thursday, Prime Minister Shehbaz Sharif emphasised the country’s vulnerability to climate change-fuelled disasters.Pakistani authorities have said spillover released from dams in neighbouring India increased the flow of water rushing downstream to Punjab.