Royaume-Uni : Starmer remanie son gouvernement après la démission de la vice-Première ministre

Le chef du gouvernement britannique Keir Starmer, en difficulté sur de nombreux fronts, a remanié son exécutif vendredi dans la foulée de la démission de sa vice-Première ministre, emportée par une erreur fiscale.Aux postes clés, la ministre britannique de l’Intérieur Yvette Cooper a été nommée ministre des Affaires étrangères, succédant à David Lammy, qui passe à la Justice et devient vice-Premier ministre en remplacement d’Angela Rayner.Le très sensible dossier migratoire revient à Shabana Mahmood, qui quitte le ministère de la Justice pour le Home Office à la place d’Yvette Cooper.Ces changements, qui consistent principalement en un jeu de chaises musicales, interviennent plus d’un an après l’arrivée au pouvoir des travaillistes, actuellement à la peine et dépassés dans les sondages par le parti anti-immigration de Nigel Farage, Reform UK.La démission d’Angela Rayner, sa vice-Première ministre, ministre du Logement, figure de l’aile gauche du Labour et jusqu’ici numéro deux de ce parti, un véritable coup dur pour Keir Starmer, l’a contraint à accélérer le tempo.Elle a dû quitter le gouvernement et ses fonctions au sein du Labour après avoir reconnu avoir sous-payé un impôt quand elle a acheté son logement.Outre trois départs, douze ministres ont changé de poste. Parmi eux, Pat McFadden, le ministre responsable de la supervision de l’action du gouvernement, prend le portefeuille du Travail, et Peter Kyle devient ministre du Commerce. Deux postes-clés au moment où le gouvernement s’efforce péniblement de relancer l’activité économique.La ministre des Finances Rachel Reeves, critiquée depuis des mois, a quant à elle sauvé sa tête.- Résultats “insatisfaisants” -Cette réorganisation “en profondeur” est “un signe clair du fait que le Premier ministre reconnaît que les résultats du gouvernement travailliste au cours de sa première année ont été insatisfaisants”, a commenté Patrick Diamond, ancien conseiller à Downing Street, interrogé par l’AFP.Mais “les répercussions de la démission d’Angela Rayner, notamment l’élection d’un nouveau vice-président du parti travailliste, pourraient bien créer de nouvelles turbulences”, a-t-il averti.Angela Rayner, 45 ans, s’était signalée au conseiller en éthique du gouvernement, qui a conclu vendredi qu’elle avait “enfreint le code” de conduite ministérielle.Dans sa lettre de démission adressée à Keir Starmer, elle a dit “profondément regretter (sa propre) décision de ne pas avoir recherché des conseils fiscaux spécialisés supplémentaires” et assumer “l’entière responsabilité de cette erreur”.”Compte tenu des conclusions et de l’impact sur ma famille, j’ai donc décidé de démissionner,” a-t-elle poursuivi, après plusieurs jours de controverses et d’une intense couverture médiatique.Dans sa lettre acceptant sa démission, Keir Starmer, “très attristé”, a assuré à Angela Rayner qu’elle demeurerait “une figure majeure” du Labour.La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch s’est réjouie sur X qu’Angela Rayner soit “enfin partie”, accusant le chef du gouvernement de “faiblesse” pour ne pas avoir agi dès les premières révélations. Le chef de Reform UK Nigel Farage a quant à lui critiqué au cours de la conférence annuelle de son parti à Birmingham un gouvernement “qui, malgré toutes ses promesses de mener une politique nouvelle et différente, est aussi mauvais, voire pire, que celui qui l’a précédé”.- “Bonne foi” -Angela Rayner avait révélé mercredi qu’elle avait payé moins d’impôts que ce qu’elle aurait dû après l’acquisition en mai d’un logement à Hove, une station balnéaire du sud de l’Angleterre. “Je pensais avoir tout fait correctement”, avait-elle assuré mercredi dans un entretien avec la chaîne de télévision Sky News. “Je suis effondrée parce que j’ai toujours respecté les règles”, avait-elle ajouté.Laurie Magnus, le conseiller d’éthique du gouvernement, a estimé qu’elle avait agi “de bonne foi” mais qu’elle devait être tenue pour responsable, comme tout contribuable, de ses déclarations fiscales.Souvent prise pour cible par les médias conservateurs, Angela Rayner a quitté l’école sans diplôme et, à 16 ans, est devenue mère célibataire. Elle a découvert le syndicalisme puis la politique après avoir travaillé dans le social et a gravi les échelons au sein du Labour.Le gouvernement pâtit d’une forte impopularité et se retrouve confronté à des divisions internes, dans un contexte budgétaire difficile.Mi-juillet, il avait fait face à une fronde d’un tiers des députés travaillistes s’opposant à sa réforme de la protection sociale et a été contraint de rétropédaler pour éviter une défaite humiliante au Parlement.

Gaza film at Venice targeted by hate campaign, director says

At its premiere, a powerful new Gaza film at the Venice Film Festival sparked 23 minutes of sustained applause. But the next day hate emails flooded in, the director said Friday.”The Voice of Hind Rajab” from French-Tunisian director Kaouther Ben Hania is a strong contender for the festival’s Golden Lion to be awarded Saturday. It has already garnered the support of famous Hollywood names attached as executive producers. Between Wednesday night, after the film’s premiere, and Thursday, “my producers, including the well-known American names Brad Pitt and Joaquin Phoenix, had their mailboxes flooded with thousands and thousands” of intimidating messages, Ben Hania told AFP. The same message, sent over and over, was “super intimidating,” she added. The film covers the last minutes of the life of a five-year-old Palestinian girl who was killed by Israeli fire last year while trying to escape Gaza with her family. It uses real-life recordings of the desperate telephone calls she made to the Red Crescent rescue service.Ben Hania procured the audio from the Red Crescent — with the permission of the Hind Rajab’s mother — but employed actors to portray the emergency workers who struggled to coordinate her rescue as Israeli tanks got ever closer. The director has said the dramatisation is “very close to what they experienced”.Ben Hania told AFP that, after hearing about Hind Rajab’s death in January 2024, she felt “a lot of anger, a lot of despair, but also a sense of ‘What can I do?'”Cast members told a press conference they felt it their “duty” to make the film. Regardless, “I didn’t make this film to keep people comfortable in their seats,” Ben Hania told AFP. “The Voice of Hind Rajab” received strong reviews, with critics citing its emotionally devastating audio recordings, although some pointed to a moral grey area in their use.   The Guardian said that, with her film, Ben Hania was “grabbing one of the most relevant issues of our time with both hands and finding a way to thrust it under our noses”. The movie, which will be released in Tunisia later this month, does not yet have a US distributor. Tunisia has already chosen the film as its entry for the 2026 Academy Awards. Next up for the film is the Toronto International Film Festival, then festivals in London, San Sebastian and Busan.The Venice premiere, the festival circuit, and a potential run for the Oscars, is “very important”, Ben Hania said. “For a film like this, it allows enormous visibility. And I want the film to be seen a little bit everywhere in the world.

Jérôme Durain, le “M. Narcotrafic” du Sénat, président de Bourgogne-Franche-Comté

Le sénateur socialiste Jérôme Durain, élu vendredi à la tête de la région Bourgogne-Franche-Comté, a acquis une notoriété nationale en cosignant la proposition de loi contre le narcotrafic, ce qui lui a valu d’être élu “sénateur de l’année” en 2024.Jérôme Durain, élu à la tête de la région en remplacement de Marie-Guite Dufay, démissionnaire, est né le 2 juin 1969 à Nancy. Diplômé en 1993 de l’Institut d’Études Politiques de Paris, il épouse une carrière dans la fonction publique territoriale. Ce n’est qu’à 33 ans qu’il prend sa carte du PS, suite au choc qu’a représenté pour la gauche le 21 avril 2002 et la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle.Le combat contre le RN reste depuis son cheval de bataille, qu’il devra encore enfourner lors des prochaines élections régionales, en 2028, l’extrême droite étant en nette progression dans la région.En 2004, il fait la connaissance d’Arnaud Montebourg, alors député de Saône-et-Loire. Le futur ministre de l’Économie (2012-14) offre à Jérôme Durain de prendre sa succession à la tête de la fédération PS du département en 2005, ce qui vaudra à M. Durain l’étiquette de “bébé Montebourg”. Il tient la “fédé” pendant dix ans, lui valant une réputation d’apparatchik, et gravit les échelons. Il est fait adjoint à la mairie PS de Chalon-sur-Saône en 2008, jusqu’à ce que la ville soit reprise par la droite en 2014, puis est élu en 2010 à la région, dont il prend en 2012 la vice-présidence à l’aménagement du territoire.En 2015, il est élu à la nouvelle région fusionnée Bourgogne-Franche-Comté, sur la liste de gauche de Marie-Guite Dufay, et prend la présidence du groupe majoritaire.Peu avant, en 2014, il devient le premier sénateur de gauche élu en Saône-et-Loire depuis 1986. Il n’a alors que 45 ans, et un pédigrée loin des barons du Sénat, mais, réélu en 2020, il s’impose comme le “M. Sécurité” du groupe socialiste, lui valant des critiques de ses pairs, notamment quand il apporte son soutien aux très contestées Brigades de répression de l’action violente (BRAV), en 2023, en s’immergeant avec ces policiers lors de la manifestation du 1er Mai à Paris.En 2024, il corédige, avec le sénateur LR Étienne Blanc, la proposition de loi “visant à sortir la France du piège du narcotrafic”. La loi, promulguée le 13 juin 2025, est adoptée très largement par le Parlement, offrant à Jérôme Durain une grande visibilité médiatique.Élu “sénateur de l’année 2024”, il était pressenti pour succéder à Patrick Kanner à la tête du groupe des sénateurs PS, mais la loi sur le cumul des mandats lui impose de démissionner du Sénat.

Condamnation à 14 ans de réclusion pour le maïeuticien accusé d’avoir violé des patientes

Un maïeuticien jugé pour les viols de six patientes a été condamné vendredi à Montpellier à 14 ans de de réclusion criminelle, quatre ans après une première condamnation à 12 ans de prison pour des faits similaires commis sur 11 autres femmes.Après une courte délibération, la cour criminelle de l’Hérault a suivi le réquisitoire du parquet en déclarant Lionel Charvin coupable de “pénétrations sexuelles par violence, menace, contrainte ou surprise” sur ces six femmes, avec la circonstance aggravante qu’elles ont été commises en “abusant de l’autorité conférée par sa fonction”.”C’est le dossier de la libération de la parole, qui a été verrouillée par la honte, par la culpabilité, par celles qui ont eu le courage de venir devant vous pour nommer les choses. Il n’est pas acceptable qu’une femme soit dépossédée de ses choix, notamment ses choix sexuels”, a lancé l’avocat général Yessine Bouchareb lors de son réquisitoire.Le magistrat faisait ainsi référence au premier procès en 2021 de Lionel Charvin, un homme sage-femme âgé de 54 ans aujourd’hui. La médiatisation de cette audience en avait poussé d’autres à se manifester, renvoyant ce père de famille devant la justice cette fois pour les viols de six autres femmes.”Ici, il n’y a qu’un coupable, M. Charvin, et des victimes” et “il n’y a pas discussion sur la matérialité des faits”, a insisté l’avocat général, espérant que le “sentiment de culpabilité des victimes” s’estompe.En plus de la peine de prison, il a réclamé un suivi sociojudiciaire avec une injonction de soin pour sept ans. Car “toutes les inquiétudes ne sont pas levées à l’issue de l’audience”, avait-il estimé après deux jours de procès où l’accusé s’est défendu en affirmant qu’il pratiquait des gestes médicaux et non sexuels.La cour a décidé que ce suivi sociojudiciaire serait de cinq ans.”J’ai été un mauvais praticien. J’espère de tout mon cœur que les victimes pourront se reconstruire le plus rapidement possible, et moi je vais retourner en prison”, avait déclaré Lionel Charvin avant que la cour se retire pour délibérer.Les deux avocats de la défense n’ont pas explicitement plaidé l’acquittement, se demandant toutefois si la “matérialité” des faits et “l’élément moral” avaient bien été démontrés à l’issue d’un procès qualifié de “laborieux” et à “l’atmosphère pesante”. – “Confiance trahie” -“Un acte médical, pour être compris, nécessite une information précise, pour permettre un consentement éclairé. Les victimes ont été privées de cette possibilité de consentir ou non à un acte”, avait aussi souligné l’avocat général. Plus tôt vendredi, la présidente de la cour criminelle, Sylvie Rouanne, avait lancé à M. Charvin: “Ces femmes décrivent toutes des masturbations. Je pense qu’une femme est capable de faire la différence” avec un acte médical.Jeudi, une femme de 39 ans qui l’avait consulté pendant et après sa grossesse en 2015 avait raconté: “Ça a dérapé lors d’une séance: il s’est mis à faire des mouvements de va-et-vient de plus en plus rapides. Ce n’était plus médical, c’était de la masturbation”.”Elle m’avait dit qu’elle n’éprouvait plus de plaisir. Mon intention était de lui montrer que son périnée était sain. Elle a peut-être trouvé que c’était masturbatoire, mais ce n’est pas du tout une masturbation”, s’était défendu l’accusé.Pourtant ses actions ont bouleversé des vies intimes. “Je n’ai jamais retrouvé de sexualité apaisée. A chaque fois, il est là” et “la plupart de mes relations sexuelles ont ensuite été alcoolisées”, avait confié une autre victime, professeure des écoles de 43 ans.  Alors pour le procureur, “la confiance a été trahie: celle de sa profession, de ses collègues sage-femmes, mais avant tout de ses patientes”.Les deux peines auxquelles a été condamné M. Charvin pourront être fusionnées sur décision ultérieure de la chambre de l’instruction de la cour d’appel, a précisé à l’AFP une avocate des parties civiles, pour un total qui ne pourra pas être inférieur à 14 ans ni excéder 20 ans de réclusion.

WHO chief lifts global mpox emergencyFri, 05 Sep 2025 16:45:20 GMT

Mpox no longer represents a global public health emergency, the WHO said Friday, following a steady decline in cases and deaths in the Democratic Republic of Congo and other affected countries.The World Health Organization declared a public health emergency of internation concern (PHEIC) in August 2024 after a two-pronged mpox epidemic broke out, primarily in …

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Avec son film sur Gaza, Kaouther Ben Hania veut bousculer le public

“Je n’ai pas fait ce film pour que les gens restent confortables dans leur siège” : Kaouther Ben Hania assume de bouleverser le spectateur avec son film “The voice of Hind Rajab”, choc de la 82e Mostra de Venise.Le film, sur la mort d’une petite fille de 5 ans à Gaza, a suscité une immense émotion sur le Lido.Il raconte l’histoire de Hind Rajab, retrouvée morte à l’intérieur d’une voiture criblée de balles dans la ville de Gaza, plusieurs jours après avoir passé trois heures au téléphone, le 29 janvier 2024, avec le Croissant-Rouge palestinien, alors que le véhicule dans lequel elle voyageait avec six membres de sa famille avait été visé par des soldats israéliens.Kaouther Ben Hania a utilisé les vrais enregistrements des appels à l’aide de la petite fille dans son film, qui se passe intégralement dans le centre d’appel des secours. Cette voix avait ému l’opinion publique internationale, lors de la diffusion des enregistrements dans la presse.A l’époque, la réalisatrice franco-tunisienne dit avoir ressenti “beaucoup de colère, beaucoup de désespoir, mais aussi un sens de +qu’est-ce que je peux faire ?+”. “Les Gazaouis, les Palestiniens en général, sont considérés toujours comme des suspects avant d’être victimes”, a poursuivi auprès de l’AFP la réalisatrice des “Filles d’Olfa”, César du documentaire en 2024 qui mêlait déjà fiction et réalité.- Producteurs menacés -La projection du film mercredi, à laquelle a assisté le couple hollywoodien Joaquin Phoenix et Rooney Mara, tous deux producteurs exécutifs, a laissé la salle en larmes et été accueillie par 23 minutes d’applaudissements. Du jamais vu.Brad Pitt, qui a vu le film, a lui aussi décidé d’apporter son soutien, comme Jonathan Glazer, réalisateur oscarisé de “La zone d’intérêt”. Ils ont aussitôt fait l’objet de menaces, selon la réalisatrice.”Entre hier et avant-hier, mes producteurs, y compris les noms très connus américains, Brad Pitt, Joaquin Phoenix, leurs boites mail ont été inondées par des milliers et des milliers” de courriels, a rapporté vendredi Kaouther Ben Hania. Avec un “très long texte qui est super intimidant”, a-t-elle poursuivi, avançant que ce n’était probablement qu’un “début”.Le film a déjà été choisi pour représenter la Tunisie aux Oscars 2026.L’avant-première à Venise, le potentiel parcours aux Oscars, “c’est très important (…) parce que, pour un film comme celui-là, ça permet une visibilité énorme. Et moi, j’ai envie que le film soit vu un petit peu partout dans le monde”, affirme Kaouther Ben Hania.- Donner un visage -Le long-métrage doit sortir le 17 septembre en Tunisie mais aucune date n’est encore prévue en Europe. Aux Etats-Unis, il n’a pas encore de distributeur.En le diffusant le plus massivement possible, Kaouther Ben Hania veut “mettre un visage sur cette petite fille et aussi sur les travailleurs du Croissant-rouge”. “A travers cette histoire, on peut percevoir l’énormité et la monstruosité de ce qu’il se passe” à Gaza.Elle a notamment tenu à montrer la plage de Gaza, car la mère de Hind Rajab (qui apparait à la fin du film) “m’a dit qu’elle adorait” y aller.”Et quand je vois quelqu’un comme (Donald) Trump qui parle de Riviera, je me dis: mais dans quel monde on vit ?”, s’indigne-t-elle.La mère de Hind Rajab a donné sa “bénédiction” à la réalisation du film, souhaitant “que la voix de sa fille ne soit pas oubliée”. Les employés du Croissant-rouge, incarnés à l’écran par des acteurs palestiniens (le film a été tourné à Tunis), ont échangé longuement avec les acteurs jouant leur rôle à l’écran.Le film doit poursuivre sa route et être projeté au festival de Toronto, puis Londres, Saint-Sébastien et Busan.

Une élève a obtenu le bac à 9 ans, un record selon le ministère de l’Education

Une élève a décroché en juillet le baccalauréat à l’âge de neuf ans, devenant la plus jeune à obtenir ce diplôme de fin études scolaires, a-t-on appris vendredi auprès du ministère de l’Education nationale, confirmant des informations de Franceinfo. Cette élève, qui a passé l’examen à Paris en candidate libre dans les spécialités mathématiques et physique-chimie, a été diplômée au rattrapage, donc sans mention. “Le précédent plus jeune bachelier qui avait moins de 12 ans, c’était en 1989”, à l’âge de 11 ans, a ajouté à l’AFP le ministère, sans plus de détails.Un organisme de formation, Isoset, assure dans un communiqué avoir accompagné cette élève selon une méthode développée en collaboration avec un autre bachelier précoce, Hugo Sbai, diplômé à 12 ans en 2012.Interrogé par l’AFP, Hugo Sbai a précisé que la jeune bachelière, de nationalité grenadienne, avait suivi sa scolarité à Dubaï dans une école internationale et n’était pas francophone au départ.Elle a commencé à apprendre le français à six ans et à suivre des cours avec des professeurs dans toute les matières “au fur et à mesure de sa compréhension”, a-t-il précisé, soulignant qu'”elle a un QI (quotient intellectuel) normal”.”Elle a progressé petit à petit, jusqu’au moment où elle nous a dit qu’elle voulait passer le bac”, a-t-il ajouté.Cette lauréate hors normes, qui a obtenu un diplôme que la très grande majorité des Français décroche à 17 ou 18 ans, a désormais décidé de suivre des études supérieures car “elle veut continuer à apprendre de nouvelles choses”, a indiqué Hugo Sbai. Elle va entamer cette année un double cursus d’informatique et de droit dans deux universités, en France et à l’étranger, tout en continuant à vivre à Dubaï, a-t-il poursuivi.Pour le bac, le record de précocité était détenu jusqu’ici par Arthur Ramiandrisoa qui avait eu l’examen à 11 ans et 11 mois en 1989. Il n’avait jamais mis les pieds à l’école, ses parents avaient assuré son éducation à domicile selon une méthode que son père avait décrite dans un livre comme “La Méthode Arthur”. Cette année, le bac avait enregistré l’inscription d’un ou une candidate encore plus jeune, âgé(e) de huit ans, mais il ou elle ne s’est finalement pas présenté(e) aux examens.ved-ito-alu-slb/alu/gvy