Conviés à dîner par Trump, les grands noms de la tech lui rendent hommage

Les patrons des géants américains de la tech, qui se sont tous ou presque ralliés à Donald Trump, n’ont pas tari d’éloges sur le président américain jeudi, pendant un dîner donné à la Maison Blanche.”Ce n’est pas rien de rassembler un tel groupe”, a commencé Mark Zuckerberg, patron de Meta, assis à la droite de Donald Trump.Autour d’eux, les chefs des plus grandes entreprises du secteur (OpenAI, Microsoft, Apple, Alphabet), dont certains s’étaient déjà réunis en janvier pour l’investiture du républicain de 79 ans.Le multimilliardaire Elon Musk, ancien allié du président américain avec lequel il s’est brouillé de manière spectaculaire, manquait toutefois à l’appel.”J’étais invité mais malheureusement je ne pouvais pas y assister”, a indiqué le patron de Tesla et SpaceX sur son réseau social, X, en précisant avoir envoyé quelqu’un pour le représenter.Toutes ces entreprises “font d’énormes investissements dans le pays pour construire des centres de données et l’infrastructure qui portera la prochaine vague d’innovation”, a encore commenté Mark Zuckerberg.”Je veux vous remercier pour l’aide que vous apportez aux entreprises américaines à travers le monde”, a déclaré pour sa part Tim Cook, le patron d’Apple.Donald Trump a récemment menacé de sanctions commerciales les pays ou organisations régulant les entreprises technologiques américaines, une menace visant particulièrement l’Union européenne.”Merci d’être un président qui soutient autant les entreprises et l’innovation. C’est un changement vraiment appréciable”, a renchéri Sam Altman, patron d’Open AI.Le cofondateur de Microsoft Bill Gates, assis à côté de la Première dame Melania Trump, a lui adopté un ton un peu différent, en appelant à mettre l’intelligence artificielle au service du développement international.”C’est formidable que nous soyons réunis et que nous parlions de la manière dont les Etats-Unis peuvent dominer ce secteur stratégique et l’appliquer autant aux plus pauvres hors des Etats-Unis qu’à nos concitoyens”, a lancé l’ancien patron reconverti en philanthrope.Bill Gates a, pour illustrer la capacité d’innovation américaine, mentionné l’opération “Warp Speed” qui avait permis de développer et distribuer en un temps record des vaccins contre le Covid-19.Depuis son arrivée au pouvoir, Donald Trump a taillé dans l’aide internationale et mis fin à des investissements dans les vaccins à ARN messager, la technologie déployée face à la pandémie de Covid-19.Plutôt en froid avec le monde de la tech pendant son premier mandat, le républicain de 79 ans a vu les grands noms du secteur se rallier massivement à lui à son retour au pouvoir. Beaucoup ont défilé à la Maison Blanche pour promettre de lourds investissements aux Etats-Unis, et certains se sont empressés, suivant l’impulsion donnée par le président américain, de mettre fin à des programmes de promotion de la diversité ainsi qu’à des initiatives de lutte contre la désinformation en ligne.

Trump vows ‘fairly substantial’ chip tariffs soon

US President Donald Trump said Thursday the United States will soon put a “fairly substantial tariff” on semiconductors coming into the country, after previously threatening a 100-percent levy on the chips.”We will be putting a tariff very shortly,” Trump said at a White House dinner with tech industry executives.”Not that high, but fairly substantial tariff.”He did not give a timetable or details for the new levy, which he has repeatedly threatened in the past, to be enacted.Trump in early August sparked volatility in Asian chipmaker shares with talk of a 100-percent tariff on semiconductors from firms that do not invest in the United States.”We’ll be putting a tariff of approximately 100 percent on chips and semiconductors, but if you’re building in the United States…there’s no charge,” Trump said at the time.The United States and China are locked in a high-stakes race to develop the high-end semiconductors used to power artificial intelligence systems.Arisa Liu, senior semiconductor researcher at the Taiwan Institute of Economic Research, said in August that a heavy US chip tariff would impact the “strategic direction of global semiconductor companies.”Trump’s latest tariff talk comes on the heels of the president saying he will seek a swift ruling from the Supreme Court as his administration pushes to overturn a court decision that found many of his tariffs illegal.The appellate court however only considered the legality of his most sweeping tariffs and not sector-specific levies — such as those on steel and, potentially, semiconductors — which are viewed as on firmer legal footing.

Un ex-policier condamné à 22 ans de réclusion pour avoir étranglé sa compagne

L’ancien policier Arnaud Bonnefoy a été condamné dans la nuit de jeudi à vendredi à 22 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Paris, pour avoir étranglé en janvier 2022 sa compagne Amanda Glain qui voulait le quitter.Durant le procès “j’ai été honnête. C’est un acte que je regretterai toute ma vie et qui est impardonnable. Mais j’ai dit la vérité sur cette affaire”, a dit Arnaud Bonnefoy avant que le jury ne délibère.L’ex-gardien de la paix, aujourd’hui âgé de 33 ans, qui encourait la réclusion criminelle à perpétuité pour ce meurtre, a expliqué par sa “jalousie maladive”, “tyrannique”, “morbide” autant qu'”infondée”, un acte “monstrueux”, exercé avec “une violence, une force terrible”. L’étranglement est “le geste le plus mortifère de tous”, “il a fini par le reconnaître très clairement”, a déclaré après l’annonce du verdict le président de la cour, Marc Sommerer qui a insisté sur les “conséquences dramatiquement irrévocables” du geste, “la mort d’une jeune femme de 28 ans”.Le verdict a été accueilli dans le calme par Arnaud Bonnefoy comme par les proches d’Amanda Glain. Il est en deçà de ce qu’avait réclamé l’avocate générale Inès Bordet, qui avait requis 28 ans de réclusion, assortis des deux-tiers de période de sûreté, après avoir émis des doutes sur la sincérité des regrets de l’ex-policier.  Les jurés ont au contraire estimé que les déclarations d’Arnaud Bonnefoy étaient “corroborées” par les expertises, “cohérentes avec les constatations sur la scène de crime”, qu’il s’en “est toujours tenu à la même version”, qu’il avait “fait part de ses regrets”, que sa “reconnaissance des faits” avait été jugée “sincère et authentique” et qu’il s’était engagé dans une démarche de soins en détention, a expliqué Marc Sommerer. Le délai d’appel est de dix jours.- “Petit agneau” -Ce meurtre est l’un des premiers féminicides parmi les 118 recensés par le ministère de l’Intérieur en 2022.Le corps d’Amanda Glain, une créatrice de contenus digitaux de 28 ans, avait été retrouvé le 28 janvier 2022 dans l’appartement du nord-est parisien que louait Arnaud Bonnefoy, originaire de Marseille et alors en poste en Seine-Saint-Denis. Celui-ci s’était rendu au terme de trois semaines de cavale. Il explique qu’elle venait de lui confirmer la fin de deux ans d’une relation empreinte de violence, d’insultes, de menaces de mort et ruinée par sa jalousie, décrivant Amanda Glain comme une “femme parfaitement équilibrée” dont il a affirmé qu’il l’aimait “profondément”.Au lendemain d’une énième dispute dans le huis-clos de son studio parisien de 18 m2, portant comme souvent sur les publications de la jeune femme sur les réseaux sociaux, poursuit-il, Amanda Glain “se prépare pour aller travailler”. Il se réveille à son tour “en imaginant que la dispute a cessé”. – “Oui, effectivement” -Mais “elle me dit que je ne suis qu’un connard”, qu’elle trouvera quelqu’un d’autre de mieux, raconte-t-il d’une voix qui devient un murmure. “Je me dis: +Pourquoi elle me dit toutes ces choses?+”, “+pourquoi elle me déteste?+” Pendant qu’Amanda Glain se maquille, il se décrit “submergé” par “la peur de son départ, qu’elle m’abandonne”, un mélange de “fureur, de colère, de haine, de peine”. Il se lève, va dans la salle de bains et l’étrangle.Dans la salle d’audience, le frère d’Amanda Glain, qui disait la veille avoir épuisé toutes ses larmes, écoute en pleurs.Marc Sommerer interroge Arnaud Bonnefoy: au moment où il étranglait Amanda Glain, avait-il l’intention de donner la mort? L’accusé explique d’abord qu’il n’a “pas voulu” tuer sa compagne, qu’il était “déconnecté de la réalité”. Puis, dans un souffle, il lâche: “Oui, effectivement”.”Je ne me suis pas rendu compte du comportement que j’ai eu pendant des années, qui ont détruit” deux compagnes précédentes, venues mercredi témoigner de sa violence, “et ont fini par tuer Amanda”, dit le policier. Il regrette aussi de n’avoir “pas eu le courage de suivre les traitements nécessaires”. Bras croisés, voix basse, souvent laconique dans ses réponses, il est souvent apparu cadenassé durant les trois jours de procès. “Qui avait la clé pour débloquer tout ça? Peut-être vous?”, lui demande le président. L’accusé opine. 

Coalition of willing commits to Ukraine force if peace agreed

More than two dozen countries have pledged to join a force to deploy in Ukraine after any eventual peace deal with Russia, aiming to deter Moscow from again attacking its neighbour, leaders announced Thursday.A “reassurance force” for Ukraine is a key pillar of the security guarantees a coalition of mainly European countries want to offer to Ukraine if the war ends via a peace deal or a ceasefire.However there is also growing concern that Russian President Vladimir Putin is now showing no interest in a peace accord, with alarm intensifying after his high-profile visit to Beijing this week.And the extent of any US involvement in any eventual security backstop remains uncertain, even after European leaders spoke to President Donald Trump via video conference following the summit in Paris of the so-called “coalition of the willing”.It was hosted by French President Emmanuel Macron and attended by Ukraine’s President Volodymyr Zelensky, while others, like UK premier Keir Starmer, participated remotely.The meeting represented a new push led by Macron to show that Europe can act independently of Washington after Trump upended US foreign policy and launched direct talks with Putin after returning to the White House.The United States was represented by Trump’s special envoy Steve Witkoff, who also met with Zelensky separately.- ‘First concrete step’ -Europe has been under pressure to step up its response over three and a half years after Russia launched its full-scale invasion in February 2022.”We have today 26 countries who have formally committed — some others have not yet taken a position — to deploy as a ‘reassurance force’ troops in Ukraine, or be present on the ground, in the sea, or in the air,” Macron told reporters, standing alongside Zelensky.Zelensky hailed the move. “I think that today, for the first time in a long time, this is the first such serious concrete step,” he said.The troops would not be deployed “on the front line” but aim to “prevent any new major aggression”, the French president said.Macron added that another major pillar was a “regeneration” of the Ukrainian army so that it can “not just resist a new attack but dissuade Russia from a new aggression”.Macron said the United States was being “very clear” about its willingness to participate in security guarantees for Ukraine.However, the American contribution remains unclear.There are also divisions within the coalition, with German Chancellor Friedrich Merz urging more pressure but remaining cautious about the scope of involvement.”Germany will decide on military involvement at the appropriate time once the framework conditions have been clarified,” a German government spokesman said after the summit.Taking a similar line, Prime Minister Giorgia Meloni reiterated that Italy will not send troops to Ukraine, but it could help monitor any potential peace deal, her office said.Before the Paris talks, Russian foreign ministry spokeswoman Maria Zakharova said Moscow would not agree to the deployment of foreign troops in Ukraine “in any format”.- ‘Play for time’ -Frustration has been building in the West over what leaders say is Putin’s unwillingness to strike a deal to end the conflict.Zelensky said the call with Trump discussed sanctions on Russia and protecting Ukraine’s airspace. “We discussed different options, and the most important is using strong measures, particularly economic ones, to force an end to the war,” Zelensky said on social media.The White House said it urged European countries to stop purchasing Russian oil “that is funding the war”.A Russian rocket attack Thursday on northern Ukraine killed two people from the Danish Refugee Council who were clearing mines in an area previously occupied by Moscow’s forces, the local Ukrainian governor said.Macron warned that if Russia continued refusing a peace deal, then “additional sanctions” would be agreed in coordination with the United States.He accused Russia of “doing nothing other than try to play for time” and intensifying attacks against civilians.The gathering followed Putin’s high-profile trips to China and the United States, where he met with Trump in Alaska last month.Speaking Wednesday in Beijing, where he attended a massive military parade alongside Chinese President Xi Jinping, Putin hailed his forces’ progress in Ukraine, adding that Russian troops were advancing on “all fronts”.fff-vl-cad-as-sjw/rlp/gv/dc